FR2797138A1

FR2797138A1 - Procede de mise en service d'un telephone mobile

Info

Publication number: FR2797138A1
Application number: FR9909966A
Authority: FR
Inventors: Yves Portalier; Christine Licen; Frederic Dupas; Jean Marc Dimech
Original assignee: Sagem SA
Current assignee: Sagem SA
Priority date: 1999-07-30
Filing date: 1999-07-30
Publication date: 2001-02-02
Anticipated expiration: 2019-07-30
Also published as: GB2355892B; DE10036414A1; DE10036414B4; GB0018673D0; FR2797138B1; GB2355892A

Abstract

Procédé de mise en service d'un téléphone mobile. Pour empêcher les vols de téléphones mobiles, on prévoit de mémoriser (33) dans une mémoire d'un téléphone mobile un code résultant d'une identification (IMSI) d'un circuit amovible de sécurité connecté à ce téléphone mobile, et de préférence d'un cryptage de code résultant par un code d'identification (IMEI) du téléphone mobile lui-même. On provoque au moment de la mise en service la comparaison (36) d'un code produit, correspondant le cas échéant au mariage de ces deux codes d'identification, avec le code préalablement mémorisé. On complète, ainsi une procédure de code PIN qui ne cherche à vérifier que la cohérence d'un abonnement. On montre qu'en agissant ainsi sur un couple circuit de sécurité d'abonnement-téléphone mobile on peut empêcher efficacement le vol des téléphones mobiles.

Description

Procédé de mise en service d'un téléphone mobile La présente invention a pour objet un procédé de mise en service d'un téléphone mobile. Le but de l'invention est d'empêcher les vois ou du moins d'empêcher que des voleurs puissent percevoir une quelconque incitationà voler un téléphone mobile.

Dans le domaine de la téléphonie mobile il est connu, en particulier dans le domaine du GSM, qu'un téléphone mobile soit associéà un circuit amovible de sécurité dit SIM (Secure Identification Module- module d'identification sécurisé). Un tel circuit d'identification sécurisé a deux fonctions principales. D'une part, et essentiellement pour un opérateur qui met un tel circuità disposition d'un propriétaire de téléphone mobile, ce circuit comporte des indications relativesà cet opérateur. Ces indications sont alors représentées par un code IMSI mémorisé dans le circuit SIM (IMSI International Mobile Subscriber Identity - identité internationale d'abonné de téléphonie mobile). Ces indications sont relativesà un contrat d'abonnement, en pratique des bandes de fréquence allouées par une autorité de régulation à cet opérateur, età un numéro de téléphone donnéà l'utilisateur pour qu'il puisse se faire appeler de l'extérieur.

D'autre part, comme fonctions complémentaires, on a proposé que cette utilisation de l'abonnement soit en elle-même sécurisée par la composition sur le clavier du téléphone mobile d'un code ditPIN - Personal Identification Number, numéro d'identification personnelle. Le but de cette composition est de permettre un traitement, de préférenceà l'intérieur du circuit SIM, du codePIN composé par l'utilisateur, et la comparaison de ce codePIN ainsi traitéà un code secret contenu dans le circuit sécurisé SIM. Le circuit sécurisé SIM comporte ainsi en plus un code secret, inviolable, indécelable, et un algorithme de traitement permettant la comparaison du codePIN composé avec ce code inviolable. Ce codePIN composé et le code secret du circuit SIM ne doivent pas être confondus avec les informations d'abonnement présentes sous la forme elles aussi du code IMSI.

En pratique un tel système fonctionne bien. En effet, le circuit SIM amovible étant placé en permanenceà l'intérieur du téléphone mobile, celui qui vole un téléphone mobile est obligé de composer, lorsqu'il le met en service, le codePIN, qu'il ne connaît pas.Il ne peut donc pas utiliser le téléphone mobile dont le véritable propriétaire peut rapidement résilier l'abonnement. Un tel dispositif présente cependant l'inconvénient que c'est beaucoup plus l'abonnement qui est protégé que le téléphone mobile lui-même. En effet, les consommations qui peuvent être engendrées sur un abonnement pouvant être exorbitantes et dépasser le prix du téléphone mobile, c'est surtout elles qui ont été protégées. Cette solution entraîne cependant que quelqu'un qui souscrit un abonnement auprès d'un opérateur de téléphonie mobile ne fait que demanderà cet opérateur la communication d'un circuit SIM, spécifique de cet opérateur, et qui concrétise son abonnement. Avec un tel nouveau circuit SIM, mis en lieu et place d'un précédent, un voleur peut se servir d'un téléphone mobile volé. En théorie ceci ne devrait pas se produire. En effet, les téléphones mobiles possèdent en eux-mêmes une identification, un code IMEI - International Mobile Equipment Identity - identification internationale du téléphone mobile. Ce code IMEI n'est pas secret. Une séquence de touches sur le téléphone mobile permet de le révéler sur l'écran de ce dernier. Lors de toutes communications échangées avec un tel téléphone mobile, ce code IMEI est normalement transmisà un opérateur. En conséquence il devrait être possible, connaissant un code IMEI d'un téléphone mobile qui a été volé, de prévenir tous les opérateurs de ce que ce téléphone ne doit plus être utilisé. Dans la pratique la diversité des opérateurs, même sur une même région nationale, conduità ce que cette information qui renseignerait sur l'utilisateur d'un téléphone volé ne soit pas gérée pour permettre la restitution du téléphone mobile, ou au moins empêcher les vols.

Le but de l'invention est de remédierà ce problème de vol d'une manière efficace. Dans l'invention on a voulu faire en sorte que lors du vol d'un téléphone mobile, non seulement l'abonnement ne soit plus utilisable, mais également que le téléphone mobile ne soit plus utilisable. Dans ces conditions, on propose de dupliquer dans la mémoire du téléphone mobile, sous la forme d'une copie mais de préférence d'une manière cryptée, tout ou partie du code IMSI (voire d'un autre code) du circuit SIM de sécurité. De ce fait, le code IMSI sera présent deux fois,à chaque fois en clair ou de manière cryptée. Il sera présent dans le circuit SIM, comme dans l'état de la technique, et il sera présent dans la mémoire du téléphone mobile.A la mise en service du téléphone mobile, on provoque alors dans un algorithme de démarrage du téléphone mobile une comparaison de ce que ces deux codes IMSI sont identiques ou se correspondent. Soit, ils se correspondent et alors la suite du démarrage du téléphone mobile est autorisée (avec de préférence la composition et la vérification du codePIN). Soit ces deux codes ne se correspondent pas, et dans ce cas le démarrage n'est pas autorisé.

Pour autoriser toutefois un véritable propriétaire d'un téléphone mobile à changer d'opérateur de téléphonie mobile,à recevoir un autre circuit SIM en remplacement d'un précédent, on prévoit de préférence que si l'échec de la comparaison des codes IMSI est constaté, on laisse la possibilité au propriétaire de faire la preuve de sa propriété du téléphone mobile. Ceci est réalisé simplement en lui demandant de composer alors un code poste qui est de préférence secret. Ce code poste est de préférence différent du code IMEI du téléphone mobile. On compare alors le code poste composéà un code poste normalement stocké aussi dans le téléphone mobile. Si la comparaison est réussie (Cest que l'utilisateur est un vrai propriétaire), on modifie alors dans la mémoire du téléphone mobile le code IMSI dupliqué ancien pour le remplacer par un code IMSI dupliqué correspondantà la nouvelle carte SIM. On peut alors procéderà des démarrages automatiques comme ci-dessus.

Si la comparaison n'est pas réussie, soit on bloque le téléphone mobile, soit de préférence on accepte qu'une autre tentative soit exécutée pour la présentation du code poste, avec cependant une durée d'attente en augmentation après chaque tentative infructueuse.

A titre de perfectionnement, on propose que le code dupliqué inscrit dans la mémoire du téléphone mobile, notamment lors d'une première mise en service de ce téléphone mobile avec un nouveau circuit amovible SIM, résulte d'un mariage, notamment par un algorithme de chiffrement, du code d'identification d'abonnement IMSI de la carte SIM et du code d'identification IMEI du téléphone mobile, ou de leur équivalent. De préférence un code produit résultant de ce mariage est mémorisé dans une mémoire non volatile et réinscriptible du téléphone mobile, par exemple dans une mémoire EEPROM effaçable et programmable électriquement. En outre, bien que l'invention sera décrite en utilisant comme code d'identification du circuit SIM amovible le code IMSI, et en utilisant comme code poste le code IMEI, produit aléatoirement, il serait possible de la mettre en #uvre en utilisant d'autres codes, du moment que l'un d'entre eux est présentà la fois dans le circuit amovible et dans le téléphone mobile, même sous des formes différentes, et que la comparaison est entrepriseà titre préalable au démarrage par le téléphone mobile.

L'invention concerne donc un procédé de mise en service d'un téléphone mobile dans lequel - on enregistre dans un circuit amovible, connecté au téléphone mobile, un code d'identification de circuit amovible, caractérisé en ce que - on enregistre dans une mémoire du téléphone mobile un code de sécurité d'utilisation de ce téléphone mobile, ce code de sécurité d'utilisation correspondant au code d'identification du circuit amovible, - on compare au moment de la mise en service le code de sécurité d'utilisation de ce téléphone mobile avec ce code d'identification de circuit amovible, et - on autorise la mise en service si cette comparaison est réussie. L'invention sera mieux compriseà la lecture de la description qui suit età l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent: - Figure1 : La représentation schématique d'un téléphone mobile et de son perfectionnement utilisé pour mettre en ceuvre le procédé de l'invention; - Figure 2: un organigramme de présentation des étapes essentielles du procédé de l'invention.

La figure1 montre un téléphone mobile1 utilisable pour mettre en ceuvre le procédé de l'invention. Le téléphone mobile1 comporte d'une manière connue une unité arithmétique et logique 2 relié par un bus3 à des circuits d'émission réception 4. Par exemple les circuits d'émission réception utilisables en téléphonie sont reliés d'une partà un haut-parleur5 età un microphone6 ainsi que par ailleursà un aérien d'émission réception7. Pour faire fonctionner le téléphone mobile celui-ci comporte, dans une mémoire programme8, un programme9 ainsi qu'une mémoire de données10. La mémoire10 peut être confondue avec la mémoire8. De préférence la mémoire10 sera une mémoire de type non volatile par exemple du type EEPROM. Par le bus3, l'unité 2 est encore en relation avec un connecteur 11 auquel est connecté un connecteur correspondant 12 d'un circuit SIM de sécurité13. Le circuit SIM 13 comporte également une unité arithmétique et logique 14 reliée par un bus15 à une mémoire programme16 età une mémoire de données17. La mémoire de données15, dans le cas du circuit SIM 13 présente la particularité d'être protégée contre toute agression, même contre une dépassivation du circuit intégré. Le téléphone mobile1 peut entrer en relation radioélectrique18 avec une station de base19 et avec des circuits centraux 20 de commutation d'un opérateur de téléphonie mobile. Les circuits centraux 20 peuvent par ailleurs être reliésà un réseau général 21 de téléphonie commutée.

Dans l'état de la technique avec un clavier 22 du téléphone mobile1 relié au bus3 on compose un codePIN, au moment de la mise en service du téléphone1. Ce codePIN est transmis par le bus3 au circuit SIM 13, en exécution d'un programme de mise en service convenu dans la mémoire8. L'unité arithmétique logique 14 de ce circuit SIM 13 fait alors exécuter un programme23 contenu dans la mémoire16 par lequel on compare le code PIN composéà un code secret SECRET 24 contenu dans la mémoire17. En cas de succès de la comparaison on autorise la mise en service, notamment en transmettant par l'intermédiaire des connecteurs11 et 12 une information IMSI d'identité d'abonnement, ici25, également contenue dans les circuits17 de façonà ce que cette information d'identité soit transmise par l'aérien7 à la station de base19. Après traitement de cette information d'abonnement, la station de base19 autorise la mise en service du mobile, plus exactement l'incorpore dans son réseau comme un téléphone mobile susceptible, au- delà de cette connexion, de pouvoir entrer en communication avec un autre interlocuteur.

D'une manière connue, comme schématiquement représenté sur la figure1, et comparablement à l'enregistrement25 du code IMSI dans la mémoire17 du circuit amovible13, on enregistre dans la mémoire6 du téléphone mobile1 un code IMEI 26 représentatif de l'identité du téléphone mobile.

Pour les codes25 et26, on n'est bien entendu pas obligé de choisir ces codes IMSI et IMEI. Par exemple les circuits du circuit SIM 13 peuvent comporter des numéros de série. Ces numéros de série peuvent servir notamment aux opérateurs, lorsqu'ils veulenty incorporer au moment de la personnalisation des numéros IMSI, à paramétrer une machine de chiffrement utilisée poury chiffrer ce code IMSI. Dans tous les cas qu'il s'agisse du numéro de série ou du code IMSI lui-même, il s'agit bien d'un code d'identification du circuit amovible13. De même le numéro d'identification de téléphonie mobile IMEI peut être remplacé par un numéro de série produit dans un des circuits intégrés connectés au bus3 et mis par ailleurs en place par le fabricant dans le téléphone mobile1.

Dans l'invention en utilisant au moins un de ces codes, on retiendra par la suite pour simplifier l'explication le code IMSI du circuit13, on produit un code dit SecretE qui est fonction de ce code d'identification du circuit amovible. De préférence, on produit un code SecretE par un cryptage paramètré par exemple par le code IMEI d'identification du téléphone mobile et éventuellement d'autres paramètres de façonà résisterà des démarches de déverrouillage systématiques. Puis on enregistre ce code SecretE à un emplacement27 convenuà l'avance dans la mémoire10.

Dans ces conditions, au moment de la mise en service du téléphone mobile, on compare le code IMSI mémorisé dans le circuit13 au code SecretE mémorisé dans l'emplacement27. En cas de comparaison fructueuse bien entendu le téléphone mobile est mis en service. Cette comparaison est effectuée au cours d'un sous-programme principal de secret 28 contenu dans la mémoire8. Ce sous-programme de secret28 compare essentiellement le contenu de la zone25 éventuellement chiffré par le contenu de la zone26 à celui de la zone27. En cas de succès, ce sous- programme principal de secret débouche sur un sous-programme principal d'utilisation29, en tous points comparable aux programmes d'utilisation connus dans l'état de la technique. Le sous-programme principal29 peut notamment comporter la requête en composition du codePIN par l'utilisateur.

Etant donné qu'au départ de chez le fabricant de téléphones mobiles, les téléphones mobiles sont munis des programmes28 et29, mais que le circuit13 n'y est pas encore associé, il convient d'effectuer la production du code SecretE et sa mémorisation dans la zone27 au moment où ce circuit 13 y est effectivement associé (sans nécessairementy être connecté). La figure 2 montreà cet effet comment se réalise de préférence cette opération de mariage en connectant le circuit13 au téléphone mobile1. Le sous- programme principal de secret28 se met en ceuvre après une opération de mise en service: typiquement la commutation d'un commutateur physique. Elle débute par un test30 de vérification de ce qu'il s'agit d'une première mise en service. Dans le test30, on compare par exemple le contenu de la zone27 de la mémoire10 au contenu d'une autre zone31 de la mémoire10, de même taille que la zone27, et par exemple qui lui est contiguë. Si ces deux zones27 et31 sont identiques, notamment parce qu'elles auront été programmées dans la mémoire EEPROM 10 de façon identique au moment de la personnalisation du téléphone mobile par le fabricant, on détecte qu'il s'agit d'une première mise en service. En pratique, on chercheà savoir si le code secret SecretE préenregistré est un code spécial, par exemple que des 1 binaires.

Si c'est le cas, on fait exécuter par le sous-programme28 une instruction32 dans laquelle on calcule le SecretE comme étant une fonction du numéro d'identification IMSI vu précédemment ainsi que, éventuellement, d'autres numéros tels que le numéro de série du circuit SIM 13 et ou du téléphone mobile1 et ou le solde d'un compteur. Une fois que l'instruction32 est exécutée et qu'on a produit le code SecretE, on exécute une instruction 33 qui comporte essentiellement l'enregistrement du résultat de la fonction, SecretE, dans le téléphone mobileà l'endroit de la zone27.

Lors d'une première mise en service et de l'exécution de l'instruction 33, il est possible de faire exécuter cette instruction33 soit dans le circuit13 auquel cas le programme16 de ce dernier devra être aménagé en conséquence, soit de préférence dans le circuit 2 sous le contrôle du programme28. Il est également possible de faire exécuter l'instruction33 en tout ou partie dans un lecteur externe en relation avec le circuit13 et avec le téléphone mobile1. Ensuite une fois que ces codes ont été délivrés, soit le téléphone est mis en arrêt, soit on peut avoir directement accès au sous- programme principal d'utilisation29. S'il ne s'agit pas d'une première mise en service, dans ce cas le contenu de la zone27 est différent de celui de la zone31. Dans l'invention, on passe alorsà un test 34 au cours duquel le code SecretE enregistré en zone27 est comparé au code IMSI contenu en zone25 du circuit SIM 13. En pratique, la vérification lors d'un démarrage ultérieur comporte la mise en ceuvre de l'instruction32 et la comparaison du code produit au code stocké en zone27. Cette comparaison est exécutée soit par l'unité 2 soit par le microprocesseur 14. En cas de succès du test 34, l'utilisation29 du téléphone mobile est autorisée. Si le test 34 échoue, on provoque la composition par l'utilisateur du code poste (censé représenter le code IMEI) et on teste par un test35 que le code poste composé correspond bien au code poste réel enregistré en zone26 de la mémoirelO. En cas d'échec du test35, on peut provoquer par une instruction36 la possibilité d'effectuer une autre tentative. L'instruction36 peut comporter le décompte des tentatives, un blocage du circuit SIM, et ou une mise en connexion directe du téléphone mobile avec un service d'entretien de l'opérateur du circuit 20. Elle comporte de préférence une temporisation croissante entre chaque tentative.

Un tel procédé fonctionne très bien puisque, si le téléphone mobile1 a été volé, bien entendu le voleur ne peut qu'enlever le circuit amovible13, souscrire un abonnement auprès d'un opérateur de téléphonie mobile, remplacer ce circuit amovible13 par un autre circuit, et tenter de redémarrer le téléphone mobile1. Dans ce cas le code poste qu'il va lancer est soit un codePIN correspondant au nouveau circuit13 qui lui a été communiqué avec son abonnement. Mais comme le programme28 ne comporte pas,à ce stade, de test du codePIN, il n'y a aucune chance pour que la composition de ce dernier codePIN remplace soit le code poste mémorisé dans la zone 26. Ou bien le code qu'il compose est aléatoire, ou en modification systématique. Dans ce dernier cas, les attentes de plus en plus longues sont dissuasives.

Plusieurs situations peuvent survenir néanmoins dans ce cadre. Soit l'utilisateur légal veut changer d'opérateur, soit il peut avoir perdu ou oublié son code poste. Lorsqu'il veut changer d'abonnement, il peut sélectionner dans le menu une option permettant d'effectuer ce changement. En variante, la proposition de changer d'abonnement retentit en une demande35 de composition du code poste.

Si le test35 est positif les instructions32 et33 sont mises en #uvre avec la production d'un nouveau code secret SecretE.

Dans l'autre situation, si l'utilisateur a perdu son code poste, et notamment s'il peut prouver par ailleurs qu'il est le propriétaire légal du téléphone mobile, on peut prévoir de restaurer l'intégrité de ce dernier. Dans ce cas, on remplace notamment dans les services de l'opérateur de téléphonie mobile le circuit13 amovible par un circuit amovible37 spécial. Le circuit37 est spécial en ce sens que sa mémoire17 comporte, en lieu et place de l'indication IMSI, une indication ICCID - Integrated Circuit Card Identification qui est convenueà l'avance. Alors, au cours d'un test38, par exemple placé dans le programme28 avant le test30 et l'instruction32, on chercheà savoir si le numéro d'abonnement stocké dans le circuit13 est un numéro d'abonnement spécial ICCID, convenuà l'avance.

Par exemple le numéro d'abonnement spécial ICCID convenuà l'avance peut être stocké par ailleurs dans une mémoire39 ou dans une zone supplémentaire de la mémoire10. En temps normal, le test38 n'est pas couronné de succès et on passe directement au test30. Par contre, si on a placé le circuit amovible37 en lieu et place du circuit amovible13, on exécute alors une instruction39 au cours de laquelle on remplace le contenu de la zone27 pour le rendre égal au contenu de la zone31. Le téléphone mobile est ainsi remis dans un état comparableà celui de sa sortie d'usine.

On peut également lancer dans ce cas une instruction 40 au cours de laquelle le code poste est révélé par un écran du téléphone mobile. On peut provoquer ensuite l'arrêt du téléphone mobile. Lors d'une remise en service suivante, et après remise en place d'un nouveau circuit amovible13 original, le test30 déroute alors le programme sur l'instruction32 donnant lieuà exécution de l'instruction33. En agissant ainsi on peut faire en sorte que le voleur se désigne immédiatement auprès de l'opérateur, chargeà lui de s'expliquer. En effet, le numéro ICCID mémorisé dans la mémoire39 du téléphone mobile misà disposition d'un opérateur pour qu'il les vendeà ses clients peuvent être des mots de types différents, par exemple ICCID1, alors que ceux misà disposition d'un autre opérateur sont des mots de type ICCID2. Un premier opérateur recevra alors des passes37 comportant dans la mémoire17 des identifications spéciales ICCID1. L'autre opérateur recevra des passes37 avec une autre identification ICCID2. Dans ces conditions, un véritable utilisateur retournera naturellement voir son opérateur de téléphonie mobile, auprès duquel il produira les preuves de son abonnement (notamment des factures). Celui-ci introduira d'une manière naturelle le circuit37 qui convient au téléphone mobile. Par contre un voleur s'adresseraà un mauvais opérateur, ne produira pas les preuves nécessaires, et provoquera le rejet du test38 : l'opérateur sera incapable de lui débloquer le téléphone mobile volé.

Dans ces conditions un vol devient sans objet.

Claims

REVENDICATIONS 1 - Procédé de mise en service d'un téléphone mobile dans lequel - on enregistre dans un circuit (SIM) amovible, connecté au téléphone mobile, un code d'identification (IMSI) de circuit amovible, caractérisé en ce que - on enregistre dans une mémoire du téléphone mobile un code (SecretE) de sécurité d'utilisation de ce téléphone mobile, ce code de sécurité d'utilisation correspondant au code d'identification du circuit amovible, - on compare au moment de la mise en service le code de sécurité d'utilisation de ce téléphone mobile avec ce code d'identification de circuit amovible, et - on autorise(29) la mise en service si cette comparaison est réussie. 2- Procédé selon la revendication1, caractérisé en ce que - on produit(30) un code de sécurité d'utilisation (SecretE) qui est fonction de ce code d'identification de circuit amovible et d'un code (IMEI) d'identification de téléphone mobile. 3 - Procédé selon l'une des revendications1 à 2, caractérisé en ce que _ on crypte le code de sécurité d'utilisation avant son enregistrement, sous une forme cryptée, dans la mémoire du téléphone mobile. 4- Procédé selon l'une des revendications1 à 3, caractérisé en ce que _ on utilise comme code d'identification de circuit amovible un code d'abonnementà un service de téléphonie mobile. 5 - Procédé selon l'une des revendications1 à 5, caractérisé en ce que _ on compare la valeur du code de sécurité d'utilisation avec un code de base(11111111), et - on produit un nouveau code de sécurité d'utilisation fonction du code d'identification de circuit amovible si cette comparaison est réussie. 6- Procédé selon l'une des revendications1 à 5, caractérisé en ce que - on compare la valeur du code d'identification du circuit amovible avec un code listé dans une liste de codes listés et enregistrés dans le téléphone mobile, et en cas de réussite, - on rend la valeur du code de sécurité d'utilisation enregistré dans le téléphone mobile égaleà une valeur de base(11111111), ou - on autorise la mise en service du téléphone mobile, ou - on communique un code de déverrouillage de l'utilisation du téléphone mobile. 7 - Procédé selon l'une des revendications1 à 6, caractérisé en ce que _ on produit une clef de déverrouillage au moment de produire le code de sécurité (SecretE) fonction du code d'identification du téléphone mobile et du code d'identification du circuit amovible, et - on présente cette clef de déverrouillage. 8 - Procédé selon l'une des revendications1 à 7, caractérisé en ce que _ en cas d'échec de la comparaison, au moment de la mise en service, du code de sécurité d'utilisation de ce téléphone mobile avec ce code d'identification de circuit amovible, - on demande la composition d'un code de déverrouillage et - on enregistre dans la mémoire du téléphone mobile un nouveau code (SecretE) de sécurité d'utilisation de ce téléphone mobile, ce nouveau code de sécurité d'utilisation correspondant au code d'identification du circuit amovible présentà ce moment dans le téléphone mobile.