FR2794978A1 - Procede physique pour l'obtention de medicaments et produits obtenus - Google Patents

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Abstract

L'invention concerne un procédé pour l'obtention de produits médicamenteux, caractérisé en ce qu'il consiste à exposer un excipient neutre à un ou plusieurs systèmes d'ondes électromagnétiques et/ ou acoustiques, et en option à effectuer une ou plusieurs dilutions ou déconcentrations du produit obtenu.Avantageusement, les systèmes d'ondes peuvent être flashés et/ ou polarisés et/ ou pulsés.Application à la préparation de médicaments par un procédé physique.

Description

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PROCÉDÉ PHYSIQUE POUR L'OBTENTION DE MÉDICAMENTS ET PRODUITS OBTENUS DOMAINE DE L'INVENTION
La présente invention concerne une voie nouvelle d'obtention de produits à activité thérapeutique ou médicaments, comportant l'utilisation de systèmes d'ondes pour les préparer, ainsi que les produits obtenus par ce procédé et l'utilisation de ces produits pour l'élaboration de nouveaux médicaments préconisés pour des indications thérapeutiques ou cliniques diverses.
ARRIÈRE-PLAN TECHNOLOGIOUE DE L'INVENTION
Un nombre important de travaux expérimentaux éliminant l'effet placebo ont démontré la réalité de l'activité biologique des produits homéopathiques.
Ces travaux concernent, entre autres, des expériences sur cultures cellulaires (humaines, animales ou végétales) ou sur des organes isolés.
Concernant ces cultures ou organes isolés, on ne peut, bien sûr, suspecter un quelconque phénomène d'autosuggestion (effet placebo).
Ces travaux sont parus dans les plus grandes revues scientifiques, comme par exemple: The Journal of Immunobiology, Immunology Today, Biomedecine & Pharmacology, Annual Review of Chronopharmacology, Immunobiology, International Journal of Immunotherapy, International Journal of Immunopathy Pharmacology, European Journal of Pharmacology, Journal of Immunopharmacology, Journal of Neuroimmunology, British Journal of Clinical Pharmacology, Inflammation Research, Thrombosis Research, Homeostasis, etc.
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Quelques références bibliographiques concernant l'expertise biologique de l'homéopathie sont citées ciaprès: # BASTIDE et coll., The Journal of Immunology, 143,
N 4,15 août 1989, pages 1129-1132.
# BASTIDE et coll., Immunology Today, 6, N 8,1985, pages 234-235.
# BENVENISTE et coll., C. R. Académie des Sciences,
Sér. II, 312,28 février 1991, pages 461-466.
# BOUDARD et coll., The Journal of Immunology, 143,
N 9,15 août 1989.
# CAL et coll., Annual Review of Chronopharmacology,
3,1986, pages 99-103.
# DAURAT et coll., Biomedecine & Pharmacology, 42,
1988, pages 197-206.
# DAVENAS et coll., European Journal of
Pharmacology, 135,1987, pages 313-319.
# DOUCET et coll., Immunobiology, 174, N 3 sup.,
1987, page 139.
# DOUTREMICH et coll., Annales Pharmaceutiques
Françaises, 46,1988, pages 35-39.
# SAINTE-LAUDY et coll., Inflammation Research, 45,
1996, pages 833-834.
# SAINTE-LAUDY et coll., Inflammation Research, 46,
Supplément I, 1997, S27-8.
# BELON et coll., Inflammation Research, Research 48,
1999, Supplément 1, pages 17-18.
L'efficacité de cette thérapeutique est démontrée chez les nouveau-nés (Dr. D. Grandgeorge, Le Quotidien du Médecin, n 5263, 4 octobre 1993, p. 44), chez les animaux (homéothérapie vétérinaire), tant sur les animaux de compagnie que dans les élevages industriels.
(Dr. J. Milleman, Cahiers de Biothérapie n 109, supplément avril 1991, p. 72; J. P. Cuisinier, L'Homéopathie vétérinaire par le docteur Frédéric Mahé,
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L'Officiel de l'Homéopathie et de l'Acupuncture n 46, novembre 1987, p. 2).
Une méta-analyse faite par des non-homéopathes et regroupant tous les essais cliniques déjà effectués, conclut à l'activité des traitements. (Kleijnen J.,
Knipschild P., Riet G., Clinical trials of homeopathy,
British Médical Journal, 1991,302, p. 316-323).
Dans cette méta-analyse, trois épidémiologues néerlandais ont enquêté pendant plusieurs années, pour recenser tous les essais cliniques d'évaluation de médicaments homéopathiques. Ils sont parvenus à colliger
107 études comparant un groupe traité à un groupe témoin (placebo) .
Au total, sur les 105 études interprétables: 77% ont conclu à l'efficacité du traitement. Sur les 20 études les mieux menées : sont positives.
Une évaluation a été demandée, récemment, au Ministère de la Santé des Etats-Unis (N.H.I.) par le Congrès des Etats-Unis.
Cette nouvelle méta-analyse réalisée par le N.H.I. regroupe 186 essais cliniques de médicaments homéopathiques.
Ses conclusions sont positives quant à l'efficacité des traitements homéopathiques. (Wayne J. Meta-analysis of homeopathic clinical trial in Proceeding of 52nd congressal LMHI 28 mai-1er juin 1997, Seattle, WA, U.S.A., abrégé).
Le procédé pharmocotechnique de fabrication des médicaments homéopathiques est décrit dans les différentes pharmacopées nationales et internationales (pharmacopée européenne, par exemple : Préparationshoméopathiques, Pharmacopée Européenne, addendum 1999, 1038, page 786). Une description détaillée se trouve dans d'autres ouvrages, par exemple : 16, Médicaments homéopathiques, 2ème édition, éd. Technique et Documentation, sous l'égide de l'Association
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Française des Enseignants de Pharmacie Galénique, sous la direction de G. Netien, M. Traisnel, A. Verain, préface de M. le Professeur M. Janot, Membre de l'Institut, Professeur de Pharmacie Galénique.
Ces techniques de fabrication font l'objet d'un guide de Pratiques de Bonne Fabrication . Ces Pratiques de Bonne Fabrication ont été adoptées par la Commission Nationale de pharmacopée le 23 décembre 1983. Ont participé à ce groupe de travail, sous la présidence de Monsieur le Professeur Moreau, Président de la Commission Nationale de Pharmacopée : Abecassis, Mme Binsard, Mme Bastide, M. Cordonnier, M. Delomenie, Mlle Duquense, M. Dolques, Mme Lagarde, M. Pellerin, M.
Raynaud, M. Traisnel, Mlle Wurmser, Mme Verain.
Les références bibliographiques les plus courantes à cet égard sont: - Bonnes Pratiques de Préparations Officinales, Direction des Journaux officiels, Bulletin officiel n 88/7 bis, 29 pages.
- Bonnes Pratiques de Fabrication, Direction des Journaux officiels, Bulletin officiel n 98/5 bis, Préparations homéopathiques, pages : 147-151.
La procédure de fabrication des médicaments homéopathiques peut se résumer comme suit:
Les teintures-mères (TM) homéopathiques sont fabriquées à partir de substances végétales, animales, humaines ou chimiques appelées Matières premières (MP).
Le procédé général est la macération de la MP dans un excipient neutre (EN 1), par exemple de l'alcool ayant un titre approprié, l'eau purifiée, le chlorure de sodium de concentration appropriée ou tout excipient approprié. Dans le cas d'un excipient liquide, le filtrat de ce produit de macération constitue la TM.
Dans le cas d'un excipient solide (lactose, saccharose, ou tout excipient approprié) ou d'une matière première solide ou liquide utilisée en tant que souche sans
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imprégnation ni macération (par exemple certaines substances chimiques, minérales ou biologiques), l'excipient solide imprégné ou la matière première est utilisé directement en tant que TM.
Ensuite, la TM est diluée et dynamisée selon la pharmacotechnie homéopathique : (dans un excipient solide) ou dilution (dans un excipient liquide) au centième (CH) ou au dixième (DH) ou encore dilution selon la technique dite de Korsakoff, ou encore dilution selon la technique des dilutions cinquantemillésimales, ou encore dilution selon la technique par fluxion continue (Galenica 16, Médicaments homéopathiques, 2ème édition, op. cité, pages 86-91).
La dynamisation se fait par un certain nombre de succussions. A titre d'exemple non limitatif, on a recours à 100 succussions au minimum - secouez 100 fois au minimum - (ibid.). En ce qui concerne les triturations, la dynamisation est obtenue par frottement des poudres (ibid.).
La dilution-dynamisation homéopathique peut être utilisée directement par le patient (par exemple à raison de 10 gouttes diluées dans une cuillerée à soupe d'eau du robinet à garder 2 minutes sous la langue au réveil, à 12 heures, à 20 heures et au coucher). Une autre possibilité est d'utiliser cette dilution alcoolique pour imprégner un excipient neutre (EN 2), par exemple des globules ou des granules neutres. Chaque médicament homéopathique (MH) porte le nom latin de la MP, suivi de la dilution considérée (Exemple Ignatia amara 15 CH ).
Recommandations au niveau de la prise des médicaments homéopathiques:
Sauf formes galéniques particulières (par exemple formes suppositoires, injectables, percutanées), il est préconisé de prendre les médicaments homéopathiques:
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# par voie perlinguale (les garder quelques minutes sous la langue, par exemple 2 minutes) ou orale; à distance des repas : exemple au moins 5 minutes avant le repas quand la prise tombe avant le repas, et au moins 30minutes après le repas quand la prise tombe après celui-ci.
RÉSUMÉ DE L'INVENTION
On a maintenant trouvé de manière inattendue que l'on peut élaborer par des moyens physiques de nouveaux produits à activité thérapeutique (ci-après dénommés médicaments) qui ne sont pas strictement assimilables aux produits homéopathiques, bien qu'ils puissent être considérés comme plus proches de ceux-ci que des médicaments allopathiques du point de vue conceptuel.
L'invention a pour premier objet un procédé pour l'obtention de produits à activité thérapeutique, dans lequel on expose un excipient neutre à un ou plusieurs systèmes d'ondes électromagnétiques et/ou acoustiques sans rapport direct avec la visée thérapeutique pour laquelle le produit est prescrit, par exemple des systèmes d'ondes appartenant au spectre visible, au spectre invisible, au rayonnement laser, aux champs électromagnétiques, aux champs magnétiques et/ou aux ondes acoustiques, et on utilise le produit en l'état ou après une ou plusieurs dilutions ou déconcentrations.
Selon une variante avantageuse, le système d'ondes électromagnétiques et/ou acoustiques mis en oeuvre dans le procédé selon l'invention est en outre avantageusement flashé et/ou polarisé et/ou pulsé.
Le rayonnement peut être extérieur et/ou intérieur à l'excipient et/ou au contact de l'excipient pendant la fabrication de la teinture-mère et/ou pendant sa déconcentration.
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Sans pour autant vouloir être lié par une quelconque théorie, on pense que les systèmes d'ondes mis en oeuvre selon l'invention dopent l'excipient neutre avec une information immatérielle qui, en ellemême et/ou en combinaison avec l'excipient neutre, confère au produit ainsi élaboré une aptitude à générer un effet thérapeutique nouveau chez l'homme et les animaux.
On a en effet trouvé de manière inattendue que les produits élaborés au moyen du procédé selon l'invention, non seulement ne satisfont pas à la loi des semblables propre à l'homéopathie (fondée sur l'administration à doses très faibles de substances capables de provoquer chez l'homme sain des manifestations semblables aux symptômes présentés par le malade), ni aux autres lois concourant à la définition de l'homéopathie, mais répondent à d'autres lois qui, comme on le montrera plus loin, pourraient constituer les bases d'une nouvelle pharmacognosie.
C'est donc uniquement par commodité et par référence aux dilutions infinitésimales, et à la limite immatérielles, que l'on conserve ici parfois l'expression de produits à effet homéopathique ou de médicament homéopathique, alors même que les produits élaborés par le procédé selon l'invention ne sont pas des produits homéopathiques au sens strict, mais plutôt des produits à activité thérapeutique.
On entend ici par excipient au sens de l'invention toute substance pharmacologiquement neutre ou inerte, c'est-à-dire sans propriété pharmacologique, hors l'effet placebo. Un tel excipient sera étudié en détail plus loin.
Selon l'invention, on utilise des informations électromagnétiques et/ou acoustiques en combinaison avec des excipients classiques et/ou inusités, ainsi que cela sera détaillé plus loin.
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Selon une forme de mise en oeuvre préférée, les systèmes d'ondes utilisés pour procurer ces informations aux excipients se caractérisent par des gammes de fréquences : du domaine des fréquences sonores, soit entre 16 Hz et 15 000 Hz environ, du domaine des fréquences ultrasonores, c'est-àdire supérieures à 15 000 Hz, du domaine des fréquences infrasonores, c'est-àdire inférieures à 16 Hz, du domaine des fréquences visibles (spectre de la lumière blanche, allant du violet au rouge), du domaine des fréquences invisibles, du domaine des fréquences laser, du domaine des champs électromagnétiques, et/ou du domaine des champs magnétiques, entre autres.
Selon une variante du procédé conforme à l'invention, le rayonnement mis en oeuvre est flashé.
Selon une autre variante, qui peut être combinée avec la précédente, l'information électromagnétique mise en oeuvre est polarisée.
Selon encore une autre variante du dit procédé selon l'invention, le flashage et/ou la polarisation et/ou la pulsation concerne(nt) un filtre contenant un produit quelconque à dose(s) pondérale(s) - c'est-à-dire matérielle(s) - et/ou à dose(s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s) et/ou concerne(nt) un tel produit en lui-même à dose(s) pondérale (s) - c'est-à-dire matérielle(s) - et/ou à dose(s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s), et/ou concerne(nt) un ou plusieurs matériel (s) quelconque(s). L'invention a également pour objet de nouveaux produits médicamenteux, comportant une combinaison d'un excipient neutre ou inerte et de l'information introduite par le procédé selon l'invention, tel que décrit plus haut. Le dit produit est qualifié de teinture-mère (en abrégé TM), et
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il peut être soumis à des dilutions ou à des déconcentrations, analogues à celles qu'il est connu de pratiquer sur la TM des produits homéopathiques conventionnels. Il est donc inutile d'expliquer en détail ces étapes optionnelles de dilution et de déconcentration, qui sont abondamment décrites dans la littérature se rapportant aux produits homéopathiques classiques, hormis en ce qui concerne les excipients et diluants inusités tels qu'ils seront étudiés en détail plus loin.
Le procédé selon l'invention et les caractéristiques des produits qu'il permet d'obtenir se sont avérés aller à l'encontre des connaissances et de la pratique actuelles de l'homme du métier, pour qui l'absence d'action thérapeutique des longueurs d'onde est corroborée par le fait que, par exemple dans le domaine des fréquences visibles, les laboratoires homéopathiques ont recours à des tubes de différentes couleurs sans que cela interfère, selon l'Homme de l'art, sur l'action des remèdes homéopathiques.
C'est ainsi que les laboratoires homéopathiques utilisent plusieurs couleurs de tubes dans un souci de meilleure observance thérapeutique (couleur du tube définie en fonction de l'ordre alphabétique des remèdes ou encore selon la hauteur de la dilution), ou encore couleurs variant selon le mode de remboursement par les organismes sociaux.
A titre d'exemples: # les laboratoires Dolisos ont recours à 6 couleurs différentes de tubes couleur suivant l'ordre alphabétique des remèdes, pour le conditionnement de leurs granules homéopathiques : bleu, vert, jaune, rouge, rose, gris ; # les laboratoires Boiron ont recours à 7 couleurs différentes de tubes couleur suivant la hauteur de la dilution centésimale, pour le conditionnement de leurs
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granules homéopathiques : jaune pour les 4 CH, vert pour les 5 CH, rouge pour les 7 CH, bleu pour les 9 CH, bleu clair pour les 12 CH, marron pour les 15 CH et gris pour les 30CH.
# Ces différentes couleurs exposent les granules, au moins lors de leur chute dans le capuchon verseur, à la couleur du tube, qui est toujours la même.
L' information pourtant subtile en rapport avec les dilutions infinitésimales, souvent immatérielles [ il est manifeste que, même pour des dilutions dites basses (4CH), les contrôles de routine ne permettent pas de déceler la présence des substances. - Poitevin B., Le devenir de l'homéopathie. Eléments de Théorie et de Recherche, p. 13, éd Doin, Paris 1987] des produits homéopathiques n'est pas considérée par l'homme du métier comme étant affectée, d'une quelconque façon, par les couleurs jugées sans effet significatif, quel qu'il soit, sur l'activité de ces remèdes.
# De même, on n'a jamais décrit que les couleurs de l'environnement du patient lors des prises pouvaient avoir un quelconque effet sur l'activité des produits homéopathiques. De façon analogue, l'ambiance sonore n'a jamais été indiquée comme pouvant avoir un quelconque effet ou générer une quelconque interférence sur l'activité des remèdes homéopathiques.
Or, on a maintenant trouvé, de façon inattendue, selon la présente invention, que des rayonnements tels que définis ci-dessus procurent au contraire des effets thérapeutiques, et on a en outre trouvé que le rayonnement est plus actif lorsqu'il est flashé et/ou pulsé, technique qui n'a jamais été utilisée par l'homme de l'art, pour la fabrication de médicaments tels que ceux produits selon la présente invention.
De manière tout aussi inattendue, on a trouvé que les résultats thérapeutiques obtenus sont améliorés lorsque l'information électromagnétique est polarisée, technique
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qui n'a, elle non plus, jamais été utilisée par l'homme de l'art, pour la fabrication de médicaments tels que ceux produits selon la présente invention.
Des exemples cliniques non limitatifs, relatés plus loin, démontrent la puissance thérapeutique de ces nouveaux médicaments, puissance thérapeutique qu'il est impossible d'atteindre, d'après les connaissances actuelles de l'homme du métier, avec les médicaments homéopathiques existants.
Les nouveaux médicaments selon l'invention ne font pas partie de l'homéopathie. Ils ne font qu'emprunter, le cas échéant, la technique homéopathique de dilution, dont on n'est cependant pas tributaire, puisque toutes techniques de dilution ou de déconcentration de l'excipient traité selon l'invention peuvent être utilisées. En effet l'homéopathie ne se définit pas uniquement par le recours à une technique de déconcentration de matière - technique couramment utilisée en dehors du champ de l'homéopathie-, mais par un corpus de lois précises, que ne suivent pas les produits élaborés selon la présente invention, ainsi que cela sera montré plus loin.
Certes il existe, au niveau des nomenclatures des laboratoires homéopathiques, des souches obtenues par exposition simple à un rayonnement électromagnétique, sans procédures de flashage, de pulsation ni de polarisation. Il s'agit des souches : infrarouge (lactose irradié aux rayons I. R.), Rayons ultraviolet (lactose irradié aux rayons U.V.), Rayons gamma (lactose irradié aux rayons gamma), Rayons X (éthanol irradié aux rayons X), Sol (lactose irradié aux rayons solaires), Luna (lactose irradié aux rayons lunaires). En application de la doctrine homéopathique, ces produits sont utilisés pour tenter de lutter contre les effets nocifs des mêmes rayonnements. Par exemple Sol est utilisé contre les effets négatifs pour la santé du
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rayonnement solaire (coups de soleil, brûlures, allergie); Rayons X est utilisé suite à l'exposition aux rayons X. En application de la doctrine homéopathique, certaines souches auraient fait l'objet d'une pathogénésie homéopathique, sans préjuger de la rigueur et de la pertinence cliniques, biologiques et statistiques de ces pathogénésies.
Mais il est connu que la lumière solaire est différente de la lumière blanche artificielle, en raison de deux phénomènes: # le spectre visible solaire est différent dans sa température de couleur, la répartition des longueurs d'onde ; # le spectre du rayonnement solaire comprend, en plus du spectre visible, de nombreuses autres longueurs d'onde (invisibles), dont les ultraviolets et les infrarouges. C'est précisément en raison de la présence des infrarouges et des ultraviolets que Sol est utilisé, en homéopathie, contre les effets négatifs de ces longueurs d'onde. La lumière blanche (visible), qu'elle soit naturelle ou artificielle, ne comprenant ni les ultraviolets ni les infrarouges, n'expose à aucun risque concernant ces pathologies (coups de soleil, brûlure, allergie). Il s'agit donc d'une souche thérapeutique différente.
Aucun des produits tels que revendiqués dans la présente demande de brevet n'a par ailleurs fait l'objet de pathogénésie ainsi que l'exige la doctrine homéopathique.
Ces produits sont donc particulièrement intéressants, comme on le montrera plus loin.
Selon une variante avantageuse, le produit ainsi préparé selon l'invention est ensuite soumis à une ou plusieurs dilutions ou déconcentrations, dans des proportions et selon des méthodes connues, qui peuvent être celles couramment pratiquées dans le domaine des
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médicaments homéopathiques, mais peuvent également être effectuées par tous autres moyens à la portée de l'homme du métier.
Sans pour autant vouloir être lié par une quelconque théorie, on pense que les systèmes d'ondes mis en oeuvre selon l'invention dopent l'excipient neutre avec une information immatérielle qui, en ellemême et/ou en combinaison avec l'excipient neutre, confère au produit ainsi élaboré une aptitude à générer un effet thérapeutique nouveau chez l'homme et les animaux.
Selon une variante déjà évoquée plus haut du procédé conforme à l'invention, le rayonnement mis en oeuvre est flashé.
Selon une autre variante, qui peut être combinée avec la précédente, l'information électromagnétique mise en oeuvre est polarisée et/ou pulsée.
Selon encore une autre variante du procédé selon l'invention, le flashage et/ou la polarisation et/ou la pulsation concernent un filtre contenant un produit quelconque à dose(s) pondérale(s) - c'est-à-dire matérielle(s) - et/ou à dose(s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s) et/ou concernent un tel produit en lui- même à dose (s) c'est-à-dire matérielle(s) - et/ou à dose(s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s), et/ou concernent un ou plusieurs matériel(s) quelconque(s).
Un autre objet encore de la présente invention est l'utilisation d'un tel produit pour l'obtention d'un médicament destiné à une utilisation thérapeutique, notamment à une utilisation répondant aux lois de pharmacognosie ci-après: le médicament ne présente aucun effet toxique et/ou iatrogène, l'activité thérapeutique est aspécifique,
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l'activité thérapeutique est spécifique dans le cas où le produit est obtenu au moyen d'un procédé mettant en oeuvre un rayonnement répondant à des spectres de fréquences ciblés, appartenant à un domaine ciblé du spectre visible, du spectre invisible et/ou du rayonnement acoustique, l'activité thérapeutique est renforcée par le flashage et/ou la polarisation et/ou la pulsation du système d'ondes électromagnétiques et/ou acoustiques mis en oeuvre, l'activité thérapeutique est optimale pour une déconcentration déterminée ou déterminable, variable selon les plages de fréquence des systèmes d'ondes mis en oeuvre.
Ainsi qu'il a déjà été indiqué plus haut, l'homéopathie, quant à elle, est définie de manière précise par un ensemble de lois, que ne respectent aucunement les produits selon la présente invention.
Ceux-ci n'appartiennent donc pas à l'homéopathie.
Les différences essentielles sont: # non respect de la Loi homéopathique des Semblables: Si l'on prend l'exemple des rayonnements lumineux, ces rayonnements appartiennent au spectre des longueurs d'onde visibles. Ils ne sont pas connus pour développer un quelconque effet pathologique. De ce fait, ils ne peuvent pas donner naissance à des médicaments homéopathiques susceptibles d'agir pour contrecarrer des effets négatifs. Cela signifie qu'ils ne peuvent pas être prescrits par application de la Loi des Semblables, fondement de l'Homéopathie (homéo: semblable, en similitude, par opposition à allô: opposé).
L'homéopathie est la Pharmacologie de la Similitude .
L'homéopathie est une méthode thérapeutique, basée sur l'administration à doses très faibles de substances capables de provoquer chez l'homme sain des
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manifestations semblables aux symptômes présentés par le malade.
L'application correcte de la méthode implique la comparaison de l'ensemble des symptômes de l'affection et des réactions individuelles du malade avec la pathogénésie du médicament utilisé.
Le médicament n'est donc pas homéopathique en luimême, ou parce qu'il est prescrit à doses infinitésimales, mais uniquement parce que son administration répond à la loi des semblables. (...)
Les médicaments sont capables de guérir des maladies analogues à celles qu'eux-mêmes ont l'aptitude de produire.
Ainsi l'intoxication aiguë par la belladonne provoque de la fièvre avec chaleur intense, tête congestionnée et rouge avec dilatation des pupilles, transpiration chaude surtout marquée à la face, pouls fréquent, dur, fort, abattement profond. Le sujet intoxiqué recherche le calme et réagit à la moindre secousse. Si la température est élevée, le délire est fréquent. La gorge est sèche, enflammée, d'un rouge brillant, la déglutition est difficile.
L'existence de symptômes analogues chez un malade qui commence une angine, par exemple, signe l'indication homéopathique de Belladonna.
L'intoxication par le mercure peut susciter de la fièvre précédée de frissons à fleur de peau. Elle s'accompagne d'une transpiration abondante, à odeur forte, pire la nuit et qui ne soulage pas. La soif est vive avec salivation abondante, bouche humide, haleine fétide. La langue épaisse, élargie, saburrale, garde l'empreinte des dents.
Chez un malade, une angine se caractérisant par ces symptômes, conduit à la prescription homéopathique de Mercurius solubilis.
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Belladonna et Mercurius solubilis, pour employer la nomenclature latine à laquelle les médecins homéopathes sont restés fidèles puisqu'ils utilisent des substances simples, ont bien d'autres applications, suivant les symptômes cliniques auxquels ils sont susceptibles de correspondre . (Galenica 16 , Médicaments homéopathiques, 2ème édition, op. cité, pages 38-39).
Cette correspondance est définie par ce que les homéopathes appellent la Loi des Semblables ou Loi d'Analogie (ibid. ), voir plus haut).
Un médicament n'est pas homéopathique par lui-même, c'est la prescription, sous l'angle de la thérapeutique hahnemannienne en application de la loi de similitude, qui destine la ou les substances actives à un usage homéopathique (ibid., page 77).
3 non recours à une pathogénésie : indications cliniques définies dans la présente demande de brevet ne font pas appel à cette Loi des Semblables pour une deuxième raison: le non-recours à une pathogénésie .
En effet, le respect de la Loi des Semblables ne nécessite pas seulement la prise en compte des signes toxiques du produit, mais aussi le recours à une pathogénésie . Une pathogénésie est le compte rendu du recueil des symptômes pathologiques cliniques et biologiques qui apparaissent, chez le sujet jusque là en bonne santé, lors de l'administration expérimentale d'un produit chez ce sujet. Le médecin homéopathe prescrit, à dose infinitésimale, le produit qui déclenche, lors de la pathogénésie , des symptômes semblables (analogues) à ceux présentés par le patient à traiter. Au contraire, les produits tels que revendiqués dans la présente demande de brevet ne sont pas prescrits en fonction de pathogénésies , mais, uniquement, en fonction de l'activité constatée de manière inattendue, au niveau clinique et quels que soient les individus, et dont la connaissance peut être acquise et mémorisée à
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partir d'expérimentations préliminaires, qui sont à la portée de l'homme du métier.
# non respect du principe homéopathique de globalité: Les indications cliniques des produits revendiqués ne respectent pas la Loi de Globalité: encore appelée Loi de l' Unité biologique réactionnelle (op. cité, pages 40-41) de la doctrine homéopathique. Quels que soient le cas et l'étiologie, le médicament est indiqué sur un ensemble réactionnel somato-psychique caractéristique de son action toxique et pathogénétique.
(...) Pour être homéopathique à un état morbide considéré, le médicament doit correspondre à un ensemble somato-psychique comprenant les signes pathognomoniques les plus caractéristiques de la maladie associés aux signes les plus caractéristiques de la réaction individuelle du malade à sa maladie. (ibid. ). Cela signifie que le remède homéopathique est prescrit sur une somme importante de symptômes à la fois physiques et psychiques, spécifiques d'un individu donné lors du développement de sa maladie, ces symptômes étant en similitude avec ceux provoqués par l'action toxique et pathogénétique du remède homéopathique administré chez l'individu sain ( Unité réactionnelle , à la fois, à la maladie et à l'action toxique et pathogénétique du remède). Au contraire, les produits tels que revendiqués dans la présente demande de brevet sont prescrits comme un médicament allopathique sur une action biologique ciblée, quel que soit l'individu, par exemple : anti-inflammatoire ou circulatoire. Cette activité ne prend pas en compte l' Unité biologique réactionnelle à la maladie et à l'action toxique et pathogénétique du remède homéopathique.
# non respect du principe homéopathique d'individualisation : Le remède homéopathique est défini en fonction de l'ensemble réactionnel symptomatique d'un individu donné et non en fonction d'une action
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pharmacologique ponctuelle définie pour l'ensemble de la population. C'est ainsi qu'il n'existe pas à proprement parler de médicament homéopathique antibiotique, antiinflammatoire ou antalgique, mais des remèdes qui vont développer un ensemble d'activités sur les différentes fonctions physiologiques d'un individu donné considéré dans sa singularité réactive. L'Homéopathie est une thérapeutique individualisée (Galenica 16, Médicaments homéopathiques, 2ème édition, op. cité, pages 42-44). Il n'en est rien avec les produits tels que revendiqués dans la présente demande de brevet. En effet, les produits tels que revendiqués ne prennent pas en compte, comme en homéopathie, l'individualisation du médicament par rapport à un individu, à sa singularité réactive à la maladie et au remède, mais sont définis, comme en allopathie, en fonction d'une action pharmacologique générale, quel que soit l'individu concerné.
En ce qui concerne les médicaments selon la présente invention, comme indiqué plus haut: l'activité thérapeutique est aspécifique, l'activité thérapeutique est spécifique dans le cas où le produit est obtenu au moyen d'un procédé mettant en oeuvre un rayonnement répondant à des spectres de fréquences ciblés, appartenant à un domaine ciblé du spectre visible, du spectre invisible et/ou du rayonnement acoustique, l'activité thérapeutique est renforcée par le flashage et/ou la polarisation et/ou la pulsation du système d'ondes électromagnétiques et/ou acoustiques mis en oeuvre, l'activité thérapeutique est optimale pour une déconcentration déterminée ou déterminable, variable selon les plages de fréquence des systèmes d'ondes mis en oeuvre.
Les médicaments élaborés selon l'invention sont composés d'une souche médicamenteuse nouvelle, obtenue
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par l'exposition d'un excipient neutre (EN 1) à la lumière blanche sans infrarouge ni ultraviolet (LB), à une ou plusieurs couleur(s) spécifique(s) (rouge, bleue, rose, orange, jaune, grise, noire, verte, etc. ), à une ou plusieurs longueur(s) d'onde(s) quelconques(s) appartenant au spectre de la lumière blanche LB (du violet au rouge), à une ou plusieurs longueurs d'ondes quelconques appartenant au spectre de la lumière invisible, à une information acoustique, à un rayonnement laser, à des champs électromagnétiques et/ou à des champs magnétiques, et en option à une technique de flashage lumineux et/ou à une technique de polarisation lumineuse et/ou à une technique de pulsation des ondes appliquées.
Or, l'exposition d'un excipient pharmaceutique neutre (EN) (par exemple des granules ou des globules neutres ou de l'alcool neutre) à un rayonnement de fréquences électromagnétiques et/ou un rayonnement acoustique (et permettant d'obtenir la TM souhaitée) n'est pas connue, dans l'état actuel des connaissances de l'homme du métier, pour avoir un quelconque effet ni pathologique, ni thérapeutique. Rappelons que nous sommes en permanence exposés à de tels rayonnements dans la vie quotidienne.
La toxicité des produits ainsi élaborés est nulle, dès la TM, c'est-à-dire à partir de celle-ci (donc y compris sous forme alimentaire ou sous forme de spécialité allopathique) et non, comme pour les produits réputés toxiques, à partir de la 4 DH ou 2 CH (Réglementation. Médicaments homéopathiques : AMM extra light, La Revue Prescrire, mai 1998, tome 8, n 184, page 355).
Au surplus, l'information lumineuse ou électromagnétique est immatérielle. Elle ne nécessite aucun contact matériel direct avec l'excipient exposé à cette lumière. Cette information peut être transmise à travers
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une paroi étanche transparente, par exemple à travers le verre transparent du flacon contenant l'excipient. De même, il est possible d'émettre un rayonnement acoustique, par exemple, au-dessus de l'excipient neutre sans qu'il y ait de contact physique direct.
Il n'y a donc aucun risque de transmission de maladies infectieuses, contrairement à ce qui est, actuellement, supputé par l'infectiologue et, delà, par le législateur, en ce qui concerne de nombreuses préparations homéopathiques.
Ce risque infectieux supputé est à l'origine de l'interdiction récente: - des souches homéopathiques d'origine bovine, en 1992 (Vaches folles, La Revue Prescrire, 1992, tome 12 , n 121, p. 412-413. ) et humaine, en 1998 (Homéopathie, Interdictions des souches homéopathiques d'origine humaine, La Revue Prescrire, 1999, tome 19, n 191, p.
31; et Décision de l'Agence du Médicament parue au Journal Officiel du 05/11/1998: Considérant que la sécurité d'emploi des médicaments homéopathiques préparés à partir de souches d'origine humaine n'est pas garantie compte tenu du risque de transmission de virus conventionnels et d'agents transmissibles non conventionnels présenté par les produits biologiques d'origine humaine (...) ), de souches homéopathiques d'origine biologique non humaine aux dilutions inférieures à la 4 CH, en 1999 (Courrier du 6 janvier 1999 adressé par l'Agence du Médicament à tous les laboratoires homéopathiques, dispositions appliquées à compter du 22 janvier 1999), de la technique d'auto-isothérapie, en 1998 : Les Auto-isothérapiques sont des médicaments homéopathiques obtenus à partir d'un prélèvement biologique fourni par le malade auquel la préparation est destinée (sang, pus, urine, squame, ...) (Galenica 16, Médicaments homéopathiques, 2ème édition, op. cité, page 84), par
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opposition aux Hétéro-isothérapiques, qui sont toutes substances, quelles qu'elles soient, qui ne sont pas obtenues à partir du patient auquel le médicament est destiné. (ibid., page 85).
Au contraire, concernant les produits selon l'invention, en raison même de leur mode de fabrication, la sécurité sanitaire de non-contagiosité (sécurités virale, bactérienne, parasitaire et concernant les prions ou tous autres germes pathogènes ou non) est absolue.
Dans la suite de la description sont maintenant fournis des exemples de réalisations concrètes, concernant notamment des produits à visée cicatrisante, des produits à visée nerveuse et psychique, des produits à visée circulatoire, des produits à visée rhumatologique, des produits à visée nerveuse, psychique, dermatologique et immunitaire, et des produits à visée anti-infectieuse et anti-allergique.
En ce qui concerne l'excipient neutre et/ou le diluant traité dans le procédé selon l'invention, ils peuvent être choisis en premier lieu parmi les excipients-diluants habituellement utilisés en homéopathie. L'excipient-diluant habituel en homéopathie est l'éthanol et/ou le lactose et/ou le saccharose.
Un excipient approprié selon la présente invention peut également être un mélange glycérine-alcool, tel que ceux mis en oeuvre dans la gemmothérapie, dans laquelle des macérats glycérinés de bourgeons, de jeunes pousses, de radicelles, de semences ou d'écorces fraîches de plantes sont mis en oeuvre dans un tel mélange glycérine-alcool.
L'utilisation de la glycérine dans la fabrication des produits tels que revendiqués ne peut être comparée avec l'action dissolvante de la glycérine lors de la macération des drogues végétales (en gemmothérapie, par exemple). En effet, dans cette préparation d'un macérat
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(gemmothérapie, phytothérapie), la glycérine est utilisée afin d'extraire des principes actifs de la plante, ce qui n'est aucunement le cas lors de l'utilisation du(des) tensioactif(s) et/ou de la glycérine, ainsi qu'il est préconisé ici, puisque dans la présente demande de brevet, il n'y a aucun principe actif matériel à extraire (simple exposition du(des) tensioactif(s) et/ou de la glycérine à un rayonnement).
Il faut noter à ce propos que la glycérine n'est pas utilisée en homéopathie, que ce soit pour la fabrication des TM ou pour la préparation de déconcentrations de TM (la gemmothérapie ne fait pas partie de l'homéopathie mais de la phytothérapie, c'est- à-dire de l'allopathie).
Selon l'invention, l'excipient mis en oeuvre peut avantageusement être également choisi parmi les agents de surface ou tensio-actifs et/ou les détergents, et notamment les agents de surface anioniques, cationiques, amphotères ou non-ioniques.
Selon l'invention, les excipients de ces catégories et d'autres peuvent également être utilisés à titre de diluants dans les phases opératoires de déconcentration et/ou dynamisation des TM, qui sont optionnelles selon la présente invention. Le diluant peut alors être un produit identique à l'excipient, mais il peut aussi en être différent.
A titre d'exemples non limitatifs, on peut ainsi mentionner comme excipients-diluants utiles selon l'invention les sels d'acide gras, les acides gras, comme notamment l'ester laurique d'acide palmitoléique ou PALE (Palmitoleic Acid Lauryl Ester) à raison de 100 mg dans 40 ml d'eau officinale pour préparation injectable ou eau purifiée (aqua purificata) telle que définie par la Pharmacopée française. Un exemple de mise en oeuvre de ce type est le suivant : On a dissous 100 mg de PALE dans 40 cm3 d'eau officinale pour préparations
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injectables. Soit A la désignation de cette solution. On a, à titre d'exemple, irradié cette solution A avec un rayonnement conforme à la présente invention (soit TM la teinture-mère irradiée obtenue). Les déconcentrations ultérieures de la TM peuvent se faire dans le même véhicule que celui de la solution A et/ou dans tout autre excipient. Le transfert de l'information thérapeutique dans un solvant quelconque, par exemple de l'alcool à 60 , peut se faire à titre d'exemple de la manière suivante : 1cm3 de la TM (teinture-mère irradie ou dilution de cette TM irradiée) a été mélangé à 99 cm3 d' alcool à 60 , pour une dilution au centième. On a par exemple secoué le flacon 100 fois. L'imprégnation pouvait se faire avec la TM ou avec toute déconcentration de cette TM et/ou avec un diluant quelconque (par exemple de l'alcool à 60 ). Dans le cas où l'on imprégnait directement avec la TM ou toute déconcentration de cette TM, on procédait par exemple comme indiqué plus loin en relation avec l'imprégnation lorsque le véhicule utilisé est de l'alcool.
Un excipient-diluant gazeux est également envisageable. On peut ainsi utiliser tous les gaz en tant qu'excipients et diluants. A titre d'exemple, on utilise de l'oxygène, par exemple sous forme d'ozone. Le flacon d'oxygène est irradié par le rayonnement (obtention de la teinture-mère gazeuse). Les déconcentrations ultérieures se font dans du gaz et/ou dans tout autre excipient. Ainsi, si l'on utilise le gaz, il suffit de prélever, par exemple, 1 millilitre d'oxygène et de le diluer dans 99 millilitres d'oxygène (dilution centésimale). On secoue le flacon par exemple 100 fois. Si l'on veut transférer l' information thérapeutique dans un solvant liquide, on peut, à titre d'exemple, faire barboter 1 millilitre d'oxygène (de la teinture-mère gazeuse ou de toute déconcentration gazeuse de cette TM gazeuse) dans 99 millilitres
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d'alcool, par exemple à 60 . Par exemple : on agite 100 fois le flacon contenant l'alcool à 60 et l'oxygène. L'imprégnation des excipients solides peut se faire directement avec la dilution gazeuse, la teinture-mère gazeuse ou le diluant liquide (par exemple l'alcool à 60 ). Si l'on utilise le procédé d'imprégnation directement dans le gaz, par exemple de l'oxygène, on injecte dans un flacon de 1 litre contenant, par exemple, 200 milligrammes de granules (petites sphères de 0,05 g environ, constituées de saccharose et de lactose) 1 millilitre du gaz servant à l'imprégnation.
On secoue le flacon 100 fois et on le laisse au repos au moins pendant 3 heures.
L'activité clinique des produits ainsi obtenus et préconisés selon l'invention ne peut être considérée comme ayant un rapport avec la déconcentration de l'excipient-diluant (par exemple un agent de surface) et non avec l' information provenant du rayonnement utilisé selon la présente invention. Une telle supposition ne pourrait en effet résister à l'analyse, notamment pour les raisons ci-après: 1 - Les produits obtenus sont actifs sans l'utilisation d'agents de surface en tant qu'excipient-diluant; 2 - L'activité de l'excipient-diluant ne peut rendre compte des activités cliniques spécifiques et différentes des produits obtenus par le procédé selon l'invention, qui sont très diverses étant donné les types de rayonnements variés possibles, alors qu'un même excipient devrait donner une seule et même activité; 3 - l'éthanol - utilisé habituellement en qualité d'excipient-diluant en homéopathie- possède des propriétés biologiques importantes et n'en est pas moins considéré comme pharmacologiquement neutre au niveau des activités biologique, pharmacologique et clinique des dilutions homéopathiques ; fait n'empêche pas l'utilisation de l'éthanol en tant que souche
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homéopathique à part entière (en dilution homéopathique, diluée dans l'éthanol: souche dénommée ethylicum);
4 - toujours en homéopathie, le relargage de particules de silice à partir des parois des récipients utilisés lors des opérations de déconcentration n'est pas considéré comme interférant avec les activités biologique, pharmacologique et clinique des hautes dilutions, non-matérielles ; fait n'empêche pas non plus l'utilisation de la silice en tant que souche homéopathique à part entière (en dilution homéopathique: souche dénommée silicea);
5 - en phytothérapie (gemmothérapie), la glycérine utilisée pour son action dissolvante des substrats végétaux, est considérée comme pharmacologiquement neutre (macérats glycérinés); là encore, ce fait n'empêche pas l'utilisation de la glycérine en tant que souche homéopathique à part entière (en dilution homéopathique : souche dénommée glycérine); 6 - de nombreuses souches biologiques sont utilisées en homéopathie, ces souches étant prélevées et conservées dans des milieux contenant des produits considérés comme des excipients, bien qu'étant biologiquement actifs; c'est le cas, par exemple, des souches: aviaire (tuberculine provenant de cultures de Mycobacterium tuberculosis d'origine aviaire), influenzinum (vaccin antigrippal), V. A.B. (vaccin B.C.G.).
En ce qui concerne la dilution ou déconcentration mise en oeuvre dans le procédé selon l'invention, on peut utiliser l'une quelconque des techniques de dilution ou déconcentration connues, qui seront appelées dans la suite pour simplifier techniques de déconcentration. A titre d'exemples non limitatifs, on peut employer les techniques suivantes : (pour des excipients solides) ou dilution au centième (CH) ou au dixième (DH) ou encore dilution selon la technique connue dite technique de Korsakoff, ou encore
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dilution selon la technique de dilutions cinquante millésimales, ou encore dilution selon la technique dite de fluxion continue. (Galenica 16, Médicaments homéopathiques, 2ème édition, op. cité, pages 91-99).
La dynamisation, qui est une étape optionnelle du procédé selon l'invention, peut être effectuée : les excipients liquides, par un nombre quelconque de succussions (à titre d'exemples non limitatifs, on peut avoir recours à un minimum de 100 succussions); pour les excipients solides pulvérulents, par trituration, la dynamisation résulte alors du frottement des grains de poudre.
L'étape optionnelle d'imprégnation que peut comporter le procédé selon l'invention peut s'effectuer selon des techniques connues de l'homme du métier. Elle peut être mise en oeuvre, par exemple, par imprégnation d'un excipient pharmaceutique neutre tel que décrit plus haut (EN2), comme par exemple des granules ou des globules neutres pharmaceutiques formés à partir de saccharose, de lactose ou d'autres excipients appropriés. Une procédure d'imprégnation appropriée est décrite par exemple dans Galenica 16, Médicaments homéopathiques, 2ème édition, op. cité, page 91-99. Cette technique ne sera illustrée que succinctement ci-après.
Les monographies des granules, globules et comprimés neutres pour usage homéopathique publiées sous la forme de notes techniques "Pro Pharmacopoea" No. 213 pour les granules, No. 214 pour les globules et No. 215 pour les comprimés (Notes techniques Pro Pharmacopea n 213,214, 215, Bulletin de l'Ordre des Pharmaciens n 270, décembre 1983, p. 968-974) comportent une description s'y rapportant.
A titre d'exemples, on peut illustrer comme suit les modalités opératoires de l'imprégnation:
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Elle consiste à fixer la dilution médicamenteuse sur un support neutre, par exemple des granules, des globules, des comprimés, des poudres, etc.
Les granules neutres sont de petites sphères de 0,05 g environ, constitués de saccharose et de lactose.
Les globules neutres sont de petites sphères d'un poids de 0,003 à 0,005 g, constitués de saccharose et de lactose.
Les comprimés neutres ont un poids d'environ 0,10 g et sont élaborés par un procédé de pastillage approprié à partir de saccharose et de lactose ou d'un mélange des deux.
Les globules neutres, les granules neutres et les comprimés neutres sont imprégnés avec la dilution susmentionnée dans la proportion de 1% en volume/poids (v/p) .
Après l'imprégnation, les globules neutres, les granules neutres et les comprimés neutres sont agités suffisamment pour que l'on obtienne une imprégnation homogène et séchés à une température inférieure à 40 C.
Parmi les multiples présentations pharmaceutiques que peuvent prendre les médicaments selon l'invention, on peut citer notamment les gouttes, les solutions en ampoules, les solutés injectables, les préparations pour lavement intestinal, les collyres, les produits en nébulisateurs pour instillations nasales, les produits en nébulisateurs pour instillations auriculaires, les aérosols, et les granules, les globules, les comprimés, les poudres, les suppositoires, les pommades.
Les gouttes sont des solutions buvables destinées à être administrées par gouttes. On utilise en pratique pour la dernière déconcentration l'alcool à 30% en v/v.
Les solutions en ampoules sont des solutions buvables, que l'on prépare en utilisant par exemple comme véhicule de la dernière déconcentration de l' alcool à 15% en v/v. On peut utiliser un véhicule non
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alcoolique stérilisé (par exemple par passage des ampoules à l'autoclave à 120 C pendant 45 minutes), comme par exemple de l'eau codex (aqua simplex). Une telle préparation peut être prescrite aux enfants dès la naissance.
Les solutions injectables sont préparées avec de l'eau pour préparations injectables comme véhicule pour la dilution immédiatement inférieure à celle délivrée et le soluté chlorure de sodium à 0,9% comme véhicule pour la dernière déconcentration. Dans la pratique la procédure de préparation et de mise en ampoules est accompagnée des essais de stérilité prévus au Codex.
Les collyres utilisent comme excipient pour la dernière dilution du chlorure de sodium isotonique vis- à-vis des larmes.
Pour les solutions en flacon nébulisateur pour voie nasale, on utilise comme excipient pour la dernière dilution du chlorure de sodium isotonique à 9 pour mille.
Les produits pour flacon instillateur auriculaire, les aérosols, les sprays peuvent être élaborés de façon semblable.
Les pommades sont préparées avec, comme excipient, à titre d'exemples de la vaseline ou un mélange de vaseline officinale et de la lanoline. La dilution retenue est incorporée dans l'excipient à raison par exemple de 4% en p/p.
Les suppositoires sont préparés avec comme excipients, par exemple, des glycérides hémisynthétiques solides ou du beurre de cacao. La dilution préparée, par exemple dans l'alcool à 30% en v/v, est incorporée dans l'excipient à raison d'environ 0,25 g pour un suppositoire de 2 g.
Les poudres neutres, composées par exemple de lactose, sont ensuite imprégnées avec une dilution telle qu'indiqué plus haut dans la proportion de 1% en v/p.
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Les poudres neutres, composées par exemple de lactose, sont triturées suffisamment pour que l'on obtienne une imprégnation homogène et sont ensuite séchées à une température inférieure à 40 C.
A titre d'exemple de préconisation à des fins thérapeutiques des produits selon l'invention issus des dilutions-dynamisations, on recommande l'utilisation de la dernière dilution-dynamisation alcoolique ou résultant de trituration de poudres, directement en tant que médicament, par exemple à raison de: en ce qui concerne la dilution liquide, 10 gouttes diluées dans une cuillère à soupe d'eau du robinet, à garder pendant 3 minutes sous la langue, au réveil, à 12 heures, à 20 heures et au coucher, ou en ce qui concerne les excipients solides, issus de trituration, à raison de 1 mesurette pharmaceutique rase (mesurette de 0,2 g), à garder pendant 2 minutes sous la langue, au réveil, à 12 heures, à 20 heures et au coucher. On peut remplacer la mesurette par une doseglobule pour les doses-globules et par 10 granules pour les médicaments en granules.
L'invention est maintenant décrite plus concrètement dans les exemples de réalisation ci-après, qui sont purement illustratifs et ne limitent en aucune manière la portée de l'invention revendiquée. Des exemples cliniques illustrent en outre les effets thérapeutiques des composés préparés selon plusieurs variantes du procédé conforme à l'invention.
Dans ces exemples, il est fait référence à des appareils désignés par leur dénomination commerciale.
Parmi eux, il convient de préciser que : - les appareils dénommés Ultrasonic S 1010 (DITER), Galva 102, Franck Line V2, Nextlaser, aimant NFB 30 sont distribués en France par la société Promokiné, Amiens ; l'appareil Diapulse est distribué en France par la société Promedic, Le Chesnay ; Courtenay est
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distribué en France par la société Techni-cine-phot, Saint-Ouen ; les appareils Nostrafon et Electromagnetic Wave Generator OCR (ETM) sont distribués en France par la société FGCK Courchevel, Draveil.
REALISATION DE PROTOCOLES
A TITRE D'EXEMPLES
UTILISATION D'UNE SOURCE DE RAYONNEMENT ULTRASONIQUE
Matériel
On a utilisé un appareil émetteur d'ultrasons pulsés du type commercialisé sous la dénomination ULTRASONIC S 1010.
Caractéristiques techiques: fréquence : 0,86 Mhz puissance maximum en impulsionnel: 3 watts/cm2 intensité programmée : 3watts/cm2 émission pulsée: 1/10 (émission 1 ms, repos 9 ms) minuterie interruptrice programmée : min poids : 5 kg.
Procédure
La tête émettrice d'ultrasons a été amenée au contact de l'excipient neutre (EN). A titre d'exemple, EN consistait en 300 millilitres de la solution A telle que définie plus haut, en page 22. On a appliqué la fréquence ultrasonique pendant 10 minutes. La dilution suivante a été effectuée dans de l'alcool pharmaceutique titré par exemple à 60 . Le titrage de l'alcool a été vérifié par la Pharmacopée de Willmar Schwabe DAB 5 de 1926 (Galenica 16, Médicaments homéopathiques, 2ème édition, op. cité, page 123).
Le reste de la procédure était identique à celle décrite dans la rubrique traitant de la fabrication de
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médicament utilisant un rayonnement lumineux comme source de rayonnement pour la fabrication de la TM.
Il convient de noter que le titre alcoolique avec une tolérance de + ou - 5 est précisé par la technique de la Pharmacopée de Willmar Schwabe DAB 5 de 1926. On place dans un petit ballon à distiller 10,0 ml de TM à vérifier et 5 ml d'eau. On distille. On recueille le distillat dans une éprouvette de 25 ml graduée au dixième de ml et bouchée à l'émeri. On recueille environ 10 ml du distillat que l'on agite fortement avec du carbonate dipotassique sec en quantité telle qu'une couche haute d'au moins 0,5 cm de cette substance reste non dissoute. Celui-ci déshydrate l'alcool qui se sépare en une couche supérieure. On refroidit à 20 C en plaçant l'éprouvette dans l'eau pendant une demi-heure, puis on lit à cette température le nombre de ml de la couche éthanolique. En multipliant le nombre de ml par 9,40 on obtient la teneur en éthanol de la teinture (pourcentage en volume) (Galenica 16, Médicaments homéopathiques, op. cité, page 123).
UTILISATION D'UN CHAMP ELECTROMAGNETIQUE FLASHE PULSE COMME SOURCE DE RAYONNEMENT : EXEMPLE
Matériel
On a utilisé à titre de premier exemple un appareil du type commercialisé sous la dénomination DIAPULSE, appareil émetteur d'ondes électromagnétiques flashées pulsées: fréquence de l'onde : 27,12 mégacycles flash de 65 micro-secondes intervalle neutre (sans émission) de 1,665 microsecondes puissance maximale transmise pendant un temps T (T est supérieur à un cycle): 3,9 % de la puissance instantanée
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émise pendant les flashes qui était de 1,025 watts cadence d'émission des flashes : 80 à 600 par seconde.
Procédure
La tête émettrice du champ électromagnétique a été placée à 20 centimètres au-dessus de l'excipient neutre (EN). EN consistait en 300 millilitres de la solution A telle que définie en page 22. On a appliqué la fréquence électromagnétique pendant 10 minutes. Le réglage de l'appareil était le suivant : - pénétration : - fréquence des pulsations : (soit puissance de crête : 488 watts ; moyenne : watts).
La dilution suivante a été effectuée dans de l'alcool pharmaceutique titré par exemple à 60 . Le titrage de l'alcool a été vérifié par la Pharmacopée de Willmar Schwabe DAB 5 de 1926.
Le reste de la procédure était identique à celle décrite dans la rubrique traitant de la fabrication de médicament utilisant un rayonnement lumineux comme source de rayonnement pour la fabrication de la TM.
UTILISATION D'UN CHAMP ELECTROMAGNETIQUE FLASHE PULSE COMME SOURCE DE RAYONNEMENT : EXEMPLE
Matériel
On a utilisé à titre de deuxième exemple un appareil du type commercialisé sous la dénomination ELECTRO- MAGNETIC WAVE GENERATOR OCR (ETM), appareil émetteur d'ondes électromagnétiques flashées pulsées (fréquence de l'onde : 450 MHz).
Procédure
La tête émettrice du champ électromagnétique a été placée à 3 centimètres au-dessus de l'excipient neutre (EN). EN consistait en 300 millilitres de la solution A
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telle que définie plus haut. On a appliqué la fréquence électromagnétique pendant 10 minutes, à l'aide du projecteur circulaire.
La dilution suivante a été effectuée dans de l'alcool pharmaceutique titré par exemple à 60 . Le titrage de l'alcool a été vérifié par la Pharmacopée de Willmar Schwabe DAB 5 de 1926.
Le reste de la procédure était identique à celle décrite dans la rubrique traitant de la fabrication de médicament utilisant un rayonnement lumineux comme source de rayonnement pour la fabrication de la TM.
UTILISATION D'UNE SOURCE DE RAYONNEMENT LUMINEUX
L'excipient neutre (EN) (granules neutres, globules neutres, alcool neutre, etc. ) a été exposé au spectre de fréquence(s) considéré. Cette exposition permettait d'obtenir la teinture mère (TM). Par exemple l'exposition au rouge donnait la TM rouge ; l'exposition au noir donnait la TM noire , etc. Il est possible d'exposer EN à plusieurs couleurs, soit par des expositions successives dans le temps (par exemple TM rouge-bleue successivement ), soit en exposant EN à plusieurs couleurs simultanément (par exemple TM jaune-vert simultanément ).
L'exposition peut se faire vis-à-vis d'une source lumineuse continue ou discontinue. On peut utiliser un flash. Dans ce cas, on utilise une ou plusieurs décharges du flash. S'il s'agit d'un rouge flashé, on obtient ainsi la TM rouge flashé .
La décharge du flash peut être unique ou répétée ou pulsée à une récurrence (ou fréquence des flashes) définie.
On utilise ou non une technique de polarisation de la lumière. La lumière peut être continue (couleur
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polarisée continue), discontinue (couleur polarisée discontinue), flashée (couleur polarisée flashée).
Toutes les techniques de polarisation peuvent être utilisées.
On peut avoir recours, à titre d'exemples, aux polarisations linéaire ou circulaire. Rappelons que pour obtenir un phénomène de polarisation, différentes méthodes peuvent être utilisées (par exemple : réfraction ou biréfringence, réflexion, diffusion, dichroïsme). Si l'on décide d'utiliser le phénomène de dichroïsme, on peut, par exemple, avoir recours à des filtres polariseurs en polarisation linéaire ou circulaires de type filtres Polaroid (Linear and circular polarizers. The solution that eliminates glare and enhances contrast, copyright 1998, imprimé aux U.S.A., Polaroid Corporation), filtres que l'on interpose entre la source lumineuse et l'excipient pharmaceutique neutre.
En cas d'utilisation simultanée de filtre(s) coloré (s), on peut disposer le (les) filtre(s) polariseur(s), entre la source lumineuse et le(les) filtre (s) coloré (s) et/ou entre le (les) filtre(s)coloré(s) et l'excipient pharmaceutique neutre, la position du(des) filtre(s) polariseur(s) pouvant être en amont du(des) filtre (s) coloré (s) sur le trajet de la lumière et/ou en aval du(des) filtre(s) coloré(s) sur ce trajet lumineux.
Le rayonnement quel qu'il soit peut être extérieur et/ou intérieur à l'excipient et/ou au contact avec l'excipient.
Le reste de la pharmacotechnie homéopathique (fabrication des dilutions, dynamisation, imprégnations des excipients) est identique. Ainsi, la 5ème dilution centésimale de la TM rouge s'appelle rouge 5 CH .
Lorsque la fréquence rouge est polarisée et flashée, la souche s'appelle rouge flashé, polarisé ou
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rouge FP . Lorsque la fréquence rouge est, en plus, pulsée (par exemple : un flash délivré toutes les 10 minutes, quatre fois de suite), la souche s'appelle rouge flashé, polarisé, pulsé .
REALISATION CONCRETE
De manière générale, on sait que, pour obtenir une couleur, il est possible d'utiliser deux techniques différentes.
- Technique additive : a recours à un appareillage qui émet directement la ou les longueur(s) d'onde souhaitée(s). Si l'on associe progressivement plusieurs couleurs, on tend, par addition de longueurs d'onde, à obtenir une lumière blanche.
- Technique soustractive : on a recours à une lumière blanche (composée de l'ensemble des longueurs d'onde appartenant au spectre des longueurs d'onde visibles) devant laquelle on interpose un ou plusieurs filtre(s), de façon à soustraire les longueurs d'onde n'appartenant pas au spectre de fréquences souhaité. Par exemple, afin d'obtenir la couleur rouge, on interpose un filtre rouge qui ne transmet pas les longueurs d'onde n'appartenant pas aux longueurs d'onde du rouge.
L'association progressive de plusieurs filtres tend à l'obtention du noir, par soustraction progressive des différentes longueurs d'onde.
- L'obtention du noir se fait par exposition de EN à l'obscurité, avant le recours aux dilutionsdynamisations-imprégnations.
Matériel en cas de recours à la technique soustractive d'obtention de couleur(s) # Sources lumineuses blanches: les sources de lumière blanche peuvent être continues ou intermittentes (par
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exemple par allumage intermittent ou par un dispositif utilisant un stroboscope ou tout dispositif permettant d'obtenir une fréquence définie d'illumination). On peut utiliser tout procédé utilisant une source naturelle (par exemple le soleil) ou artificielle (flashes, torches, boîtes à lumière, lampes, ampoules, spots, surfaces lumineuses, lasers, etc. ). De nombreuses firmes fabriquent de tels appareils. En ce qui concerne les flashes électroniques, citons, à titre d'exemples non limitatifs, les firmes Courtenay, Multiblitz, Hedler Systemlicht.
# En ce qui concerne les lasers, de nombreuses firmes commercialisent ce type de matériel. A titre d'exemples non limitatifs, il peut s'agir de lasers Argon, Hélium- Néon (He-Ne), Rubis, Nad : YAG,C02, arséniure de gallium (AsGa). L'émission peut être continue, impulsionnelle (l'impulsion est définie par sa récurrence et sa durée), modulée dans le temps (par exemple : à intensité variable, émissions entrecoupées de périodes d'interruption, émissions par trains d'impulsions). Si l'on décide d'utiliser les lasers à diode en arséniure de gallium (proche infrarouge), on peut citer, à titre d'exemple, le modèle commercialement dénommé Nextlaser: laser pulsé avec diode de 10 watts de crête (puissance de crête des impulsions) que l'on peut utiliser, par exemple, à la fréquence de 73 Hz. Chaque impulsion a une durée de 200 ns (1/5 000 000 de seconde) et est donc répétée à la fréquence (ou récurrence) de 73 Hz. Autres caractéristiques de l'appareil Nextlaser: longueur d'onde centrale : nm (classe de laser invisible 3B), divergence du faisceau plus ou moins 8 , mesure de l'intensité nominale plus ou moins 20 pour cent par signaux sonores différenciés, appareil respectant la norme internationale CEI 825 concernant les appareils LASER à usage médical. Le port des lunettes fournies avec l'appareil est obligatoire chaque fois qu'il y a
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risque de diriger, à courte distance, directement ou après réflexion, le rayonnement vers les yeux. Les lunettes fournies avec l'appareil ont, à 904 nm, un coefficient de transmission optique inférieur à 0,001 (D=3) ce qui permet une vision directe dans le faisceau sans aucun risque. Le rayonnement ne doit pas être appliqué sur la région thoracique des porteurs de stimulateur cardiaque. D'autres appareils peuvent être utilisés. Il s'agit, par exemple, des lasers de la firme FRANCK LINE en infrarouge 904 nm ou en hélium/néon 670 nm : modèles FRANCK LINE PORTABLE infrarouge ou hélium/néon ou modèles FRANCK LINE V2 infrarouge 904 nm (IR 30, IR 60, IR 100, IR 200) ou modèles FRANCK LINE V2 helium/néon 670 nm (TM 15 D, TM 25 D). A titre d'exemple, on peut utiliser l'appareil FRANCK LINE V2, modèle IR 100 dont les caractéristiques techniques sont les suivantes : diode AsGa (arséniure de gallium); longueur d'onde : nm (infrarouge); mode d'émission: pulsée; puissance maximale des diodes : 400W; puissance du pic d'utilisation : 100W; fréquence : 50 Hz; longueur d'impulsion : 200 ns. Il est possible d'associer plusieurs rayonnements laser en même temps ou successivement.
# Filtres colorés : cette technique soustractive d'obtention de longueurs d'onde, on interpose entre la source lumineuse et l'excipient un ou plusieurs filtres colorés selon la couleur souhaitée. Ces filtres peuvent être solides, liquides ou gazeux (Handbook of Wratten filters, Eastman Kodak Company, 1990). A titre d'exemples non limitatifs, si l'on décide d'utiliser des filtres solides, il peut s'agir de gélatines, de vaseline, de vernis, d'acétate de cellulose, de triacétate, d'acétate butyrate de cellulose, de plastique, de plastique acrylique (Plexiglas), de filtres (en verre, en plastique, en polyester, polyéthylène, filtres adhésifs transparents, etc. ), de
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diapositives, de films, de tous écrans ou procédés permettant l'obtention d'une couleur. De nombreuses firmes fabriquent ce type de matériel : (filtres
Wratten, par exemple), Lee, Mécanorma, Cokin, Pantone, etc. Les filtres peuvent être montés sur des porte- filtre. De nombreuses firmes commercialisent ces porte- filtre ou tous dispositifs pour maintenir les filtres.
Citons, à titre d'exemples non limitatifs le porte- filtre professionnel Kodak 2 B et la monture professionnelle Kodak pour porte-filtre 2B.
Filtres et autres appareillages ou accessoires : est possible d'interposer tous les filtres et/ou appareillages et/ou accessoires souhaités entre la source lumineuse blanche et l'excipient. A titre d'exemples non limitatifs : coupe-flux, les grilles en nid d'abeille, les varifilters , les réflecteurs, les parapluies réflecteurs, les diffuseurs, les snoots , les miroirs plans et/ou concaves et/ou convexes, les lentilles planes et/ou concaves et/ou convexes, les prismes, les filtres reproduisant des dessins ou formes à deux ou trois dimensions, etc. Il existe de nombreuses firmes qui commercialisent ces appareillages et accessoires. A titre d'exemples non limitatifs on peut citer les firmes : Multiblitz, Hedler Systemlicht.
# Filtres contenant des produits dont on souhaite projeter l'information énergétique dans EN (excipient neutre): le filtre ou les filtres est(sont) interposé(s) entre la source lumineuse et EN. Il peut s'agir, à titre d'exemple, d'un filtre formé de deux parois ou membranes transparentes (quelle qu'en soit la nature : plastique, verre, Plexiglas, cellulose, etc.) entre lesquels(lesquelles) est(sont) placé(s) un ou plusieurs produit(s), quelle qu'en soit la nature (chimique, organique, végétal, animal, minéral, humain, hormonal, médiateurs biologiques, etc. ). On peut citer à
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titre d'exemple : arnica montana en TM ou à toutes les dilutions homéopathiques possibles, par exemple en 5CH.
Grâce au flashage ou l'illumination à travers le filtre, EN est alors chargé d'une information thérapeutique spécifique. En cas d'utilisation de la procédure de flashage et de polarisation, on obtient par EN: la matière première Arnica flashé polarisé , à partir de laquelle peuvent être montées ou non toutes les dilutions homéopathiques souhaitées, par exemple Arnica flashé polarisé 5 CH monté à 30 CH . L'intérêt de cette procédure est d'éliminer tous risques de contamination infectieuse ou toxique du médicament homéopathique. Il est apparu que le médicament homéopathique garde en la potentialisant l'information de la substance flashée polarisée, en même temps que ce médicament développe une activité plus vaste. Par exemple Arnica TM ou 5 CH (dans le filtre : imbibition de 3 gouttes d'Arnica TM ou d'Arnica 5 CH sur de la cellulose) flashé polarisé développe une action curative qui renforce et dépasse l'action d'Arnica TM ou 5 CH: action plus nette sur les indications cliniques classiques retenues en homéopathie pour Arnica (courbatures, sensations de meurtrissures aggravées au toucher, au mouvement, manifestations cliniques suite à l'effort physique et/ou intellectuel et/ou suite à la douleur morale, fatigue, fragilité vasculaire, etc.); mais aussi action sur l'appareil urinaire (cystite).
Autre exemple, cuprum metallicum 30 CH (placé dans le filtre) flashé polarisé développe une action plus régulière et puissante sur les crampes musculaires (indications cliniques classiques en homéopathie), mais aussi sur d'autres pathologies non retenues par les homéopathes : insuffisance veineuse, insuffisance cardiaque ventriculaire gauche.
Quelques exemples cliniques illustrant le procédé sont cités ci-après. Dans les exemples qui suivent la
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technique était la suivante : est un flacon pharmaceutique en verre transparent de 30 millilitres de la solution A telle que définie plus haut. EN est exposé au flashage (flash électronique Courtenay Solapro 1200 réglé à puissance 1/2 et placé à 1 mètre du filtre) du filtre contenant la dilution homéopathique (par exemple: arnica 5 CH ou cuprum metal 5 CH). Entre le filtre et EN est interposé un filtre polarisant (filtre Polaroïd HNCP 37 placé à 30 centimètres de EN et 30 centimètres du filtre). Cette procédure de flashage à travers le filtre contenant la dilution homéopathique et de polarisation a lieu quatre fois, toutes les 10 minutes, soit un total de quatre flashages. EN est ensuite utilisé aux fins d'imprégnation des granules selon la pharmacotechnie homéopathique (cf. chapitre traitant de l'imprégnation des granules). (Les granules neutres sont imprégnés avec la dilution homéopathique dans la proportion de 1 pour cent v/m).
Exemple n 1 : Mr G. K., 34 ans, est un vélocipédiste du dimanche, qui parcourt durant le weekend entre 40 et 80 kilomètres. Son seul problème est l'apparition de crampes d'effort siégeant au niveau des deux mollets au bout d'une vingtaine de kilomètres et qui force ce patient à rester en dedans jusqu'à la fin du parcours. Cuprum metal 5 CH, à raison de 3 granules 5 minutes avant le départ et dès l'apparition de la première crampe ne donne aucun résultat. Cuprum metal 5 CH flashé polarisé pulsé s'avère beaucoup plus actif et fait disparaître les crampes d'effort, à raison de 3 granules 5 minutes avant le départ.
Exemple n 2: Mr V. S., 28 ans, fait 10 kilomètres de jogging tous les dimanches. Malheureusement, si l'effort se passe sans difficulté, la récupération est beaucoup plus problématique, se manifestant essentiellement par des courbatures douloureuses au
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niveau des membres inférieurs, faisant souffrir le patient principalement le lendemain et le surlendemain de l'effort. Arnica 5 CH, à raison de 3 granules 5 minutes avant le départ et 5 minutes après l'effort, puis 5 granules matin et soir pendant les 3 jours après l'effort ne donne aucun résultat. Arnica 5 CH flashé polarisé pulsé fait disparaître les courbatures, à raison de 3 granules 5 minutes avant le départ et 3 granules après l'effort.
Exemple n 3 : Melle R. H., 32 ans, présente une cystite aiguë depuis 2 jours avec urine trouble, hémorragique et sensation de pesanteur au niveau du petit bassin. Chaque miction s'accompagne de sensation de lames de rasoir. Arnica 5 CH, à raison de 3 granules toutes les heures ne procure aucune amélioration de l'état clinique pendant 24 heures. Arnica 5 CH flashé polarisé pulsé est alors administré, à raison de 3 granules 3 fois par jour (réveil, midi et 20 heures). La première prise procure la sédation totale des symptômes urinaires. Le traitement est poursuivi pendant 5 jours.
Exemple n 4 : Mme S. B., 45 ans, présente une insuffisance veineuse chronique avec crampes, sensation de jambes lourdes et gonflement des chevilles. Les douleurs sont améliorées par le port de bas à varice.
Cuprum metal 5 CH, à raison de 3 granules matin et soir ne donne aucune amélioration malgré un traitement de 3 semaines. Cuprum metal 5 CH flashé polarisé fait disparaître crampes et sensation de jambes lourdes en 24 heures de traitement, à raison de 3 granules matin et soir. Ce traitement, à raison de 3 granules au coucher, est maintenu en traitement d'entretien.
Une autre variante du procédé selon la présente invention consiste à utiliser la technique avec flashage et/ou polarisation, appliquée sur un produit homéopathique de la TM à toutes dilutions de cette TM.
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Par exemple : par la lumière rouge et polarisation de ce flash rouge sur un flacon contenant une dilution d'Arnica 5 CH. Il s'est avéré que cette technique potentialise l'activité du médicament homéopathique (dans ce cas Arnica 5 CH), en même temps que ce médicament flashé polarisé développe une activité plus vaste. Par exemple Arnica TM ou 5 CH flashé polarisé développe une action curative qui renforce et dépasse l'action d'Arnica TM ou 5 CH : plus nette sur les indications cliniques classiques retenues en Homéopathie pour Arnica (courbatures, sensations de meurtrissures aggravées au toucher, au mouvement, manifestations cliniques suite à l'effort physique et/ou intellectuel et/ou suite à la douleur morale, fatigue, fragilité vasculaire, etc.) ; aussi une autre action thérapeutique (dans ce cas d'Arnica 5 CH flashé polarisé de cette façon : actif sur les verrues). Autre exemple cuprum metallicum 30 CH flashé polarisé de cette façon en lumière verte développe une action plus régulière et puissante sur les crampes musculaires (indications cliniques classiques en homéopathie), mais aussi sur d'autres pathologies non retenues par les homéopathes : les infections utérines (métrites).
Nous allons citer quelques exemples cliniques illustrant le procédé. Dans les exemples qui suivent, la technique est la suivante : EN est un flacon pharmaceutique en verre transparent de 30 millilitres, rempli de la dilution homéopathique considérée. EN est exposé au flashage (flash électronique Courtenay Solapro 1200 réglé à puissance % et placé à 1 mètre du filtre) du filtre coloré. Entre le filtre et EN est interposé un filtre polarisant (filtre Polaroïd HNCP37 placé à 30 centimètres de EN et 30 centimètres du filtre). Cette procédure de flashage à travers le filtre contenant la dilution homéopathique et de polarisation a lieu quatre fois, toutes les 10 minutes, soit un total
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de quatre flashages. EN est ensuite utilisé aux fins d'imprégnation des granules selon la pharmacotechnie homéopathique (cf. chapitre traitant de l'imprégnation des granules). (Les granules neutres sont imprégnés avec la dilution homéopathique dans la proportion de 1 pour cent v/m).
Exemple n 1 : Mme L. M. 53 ans, souffre de crampes au niveau du mollet gauche en début de nuit qui réveille la malade. il n'y a aucune autre symptomatologie, en particulier : pas de signes d'insuffisance veineuse ou artérielle. Cuprum metal 5 CH, à raison de 3 granules au coucher et au moment de la crampe, ne donne aucun résultat. Cuprum metal 5 CH flashé vert polarisé selon la technique exposée ci-dessus (la solution cuprum metal 5 CH est exposée au rayonnement vert tel que défini dans l'exemple D de la présente demande de brevet : filtre vert Kodak Wratten ordinaire n 58 et filtre Polaroid HNCP37) fait disparaître les crampes, à raison de 3 granules au coucher, dès la première prise.
Exemple n 2 : Mme L. C. 48 ans, présente des crampes de mollets. Par ailleurs, s'est déclarée une infection gynécologique avec leucorrhées nauséabondes abondantes brûlantes et douleurs de toute la région utérine. Ces symptômes s'accompagnent d'un débricule à 38 tous les soirs et une asthénie considérable. Cuprum metal 5 CH, à raison de 3 granules 5 fois par jour ne donne aucun résultat. Cuprum metal 5 CH flashé vert polarisé selon la technique exposée ci-dessus (la solution cuprum metal 5 CH est exposée au rayonnement vert tel que défini dans l'exemple D de la présente demande de brevet : filtre vert Kodak Wratten ordinaire n 58 et filtre Polaroïd HNCP37) fait disparaître les crampes et la symptomatologie infectieuse en 24 heures.
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Exemple n 3 : Mr H. R., 35 ans, présente un syndrome grippal avec sensation de courbatures intenses aggravées au moindre mouvement. Arnica 5 CH, à raison de 3 granules 3 fois par jour ne procure aucune amélioration. Au bout de 48 heures de ce premier traitement sans résultat clinique, Arnica 5 CH flashé rouge polarisé selon la technique exposée ci-dessus (la solution Arnica 5 CH est exposée au rayonnement rouge tel que défini dans l'exemple E de la présente demande de brevet : rouge Kodak Wratten ordinaire n 25 et filtre Polaroïd HNCP37) fait disparaître le syndrome grippal en 24 heures.
Plusieurs montages sont possibles. Trois montages sont décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatifs : montage n 1: le filtre contenant un ou plusieurs produits quelconques à dose (s) pondérale(s)- c'est- à-dire matérielle(s) - et/ou à dose(s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s) est interposé entre la source électromagnétique (ci- après dénommée SEM) (par exemple un flash lumineux) et le filtre polarisant, ce dernier étant placé entre le filtre contenant le ou les produit(s) quelconque(s) et l'excipient neutre (EN).Selon ce montage n l, le filtre polarisant peut également être placé entre la SEM et le filtre contenant un ou plusieurs produit(s) quelconque(s) à dose(s) pondérale (s) - c'est-à-dire matérielle(s) et/ou à dose (s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s).
Selon ce montage n l, il est également possible de placer, à la fois, un premier filtre polarisant (dénommé ci-après filtre PA) entre la SEM et le filtre contenant un ou plusieurs produit(s) quelconque(s) à dose(s) pondérale(s) - c'est-à-dire matérielle(s) et/ou à dose(s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s) et un second filtre polarisant
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(dénommé ci-après filtre PB) qui peut être identique au filtre PA et qui se trouvera entre le filtre contenant un ou plusieurs produit(s) quelconque(s) à dose (s) pondérale (s) - c'est-à-dire matérielle(s) et/ou à dose(s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s) et un excipient neutre (EN). Il est possible d'interposer un filtre coloré entre la SEM et le filtre contenant un ou plusieurs produits quelconques à dose(s) pondérale(s) - c'est-à-dire matérielle(s) - et/ou à dose(s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s) ou entre le filtre contenant un ou plusieurs produits quelconque(s) à dose(s) pondérale (s) - c'est-à-dire matérielle(s) - et/ou à doses infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s) à l'excipient neutre (EN). montage n 2: la SEM est placée devant un filtre polarisant, lui-même est placé entre la SEM et un flacon contenant un ou plusieurs produit(s) quelconque(s) à dose(s) pondérale(s) - c'est-à-dire matérielle(s) - et/ou à dose(s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s). Il est possible d'interposer un filtre coloré entre la SEM et le filtre polarisant ou entre le filtre polarisant et le flacon. montage n 3 : le filtre contenant un ou plusieurs produit(s) quelconque(s) à dose(s) pondérale(s) c'est-à-dire matérielle(s) - et/ou à dose(s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s) est interposé entre la SEM et le filtre polarisant, ce dernier étant placé entre le filtre contenant un ou plusieurs produit(s) quelconque(s) à dose(s) pondérale (s) - c'est-à-dire matérielle(s) - et/ou à dose (s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s) et un flacon contenant un ou plusieurs excipient(s) neutre(s) et/ou un ou plusieurs produit(s) quelconque(s) à dose (s) c'est-à-dire
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matérielles(s) - et/ou à dose(s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s). Selon ce montage n 3, le filtre polarisant peut également être placé entre la
SEM et le filtre contenant un ou plusieurs produit(s) quelconque(s) à dose(s) pondérale(s) - c'est-à-dire matérielle(s) - et/ou à dose(s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s). Selon ce montage n 3, il est également possible de placer, à la fois, un premier filtre polarisant (filtre dénommé PA) entre la SEM et le filtre contenant un ou plusieurs produit(s) quelconque(s) à dose(s) pondérale (s) - c'est-à-dire matérielle(s) - et/ou à dose (s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s) et un second filtre polarisant (filtre dénommé PB) qui peut être identique au filtre PA et qui se trouvera entre le filtre contenant un ou plusieurs produit(s) quelconque(s) à dose(s) pondérale(s) - c'est-à-dire matérielle(s) - et/ou à dose(s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s) et un flacon contenant un ou plusieurs excipient(s) neutre(s) et/ou un ou plusieurs produit(s) quelconque(s) à dose(s) pondérale (s) - c'est-à-dire matérielle(s) - et/ou à dose (s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s). Il est possible d'interposer un filtre coloré par exemple entre la SEM et le filtre contenant un ou plusieurs produit(s) quelconque(s) à dose(s) pondérale (s) - c'est-à-dire matérielle(s) - et/ou à dose (s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s).
En fonction des différents montages possibles, on peut utiliser un ou plusieurs filtre(s) polarisant(s) que l'on peut orienter selon la polarisation et la quantité de flux transmis souhaitées, un ou plusieurs filtre(s) contenant un ou plusieurs produit(s) quelconque(s) à dose(s) pondérale(s) - c'est-à-dire matérielle(s) - et/ou à dose(s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s) et/ou contenant un ou plusieurs
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excipient(s) neutre(s), un ou plusieurs flacon(s) contenant un ou plusieurs excipient(s) neutre(s) et/ou un ou plusieurs produit(s) quelconque(s) à dose(s) pondérale (s) - c'est-à-dire matérielle(s) - et/ou à dose (s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s), un ou plusieurs filtre (s) une ou plusieurs source (s) lumineuse(s).
On voit donc qu'il existe un nombre quasi illimité de montages possibles. Les paragraphes précédents illustrent, de manière concrète, et, seulement à titre d'exemples non limitatifs, les montages n 1 et 2.
- Technique de polarisation de la lumière:
Pour obtenir une lumière ou une couleur polarisée, il est possible d'interposer entre l'excipient neutre à irradier et la source lumineuse un ou plusieurs filtre (s) polariseur(s). A titre d'exemples non limitatifs, il peut s'agir de gélatines, d'acétate de cellulose, de triacétate, d'acétate butyrate de cellulose, de plastique, de plastique acrylique (Plexiglas), de filtres (en verre, plastique, polyester, polyéthylène, filtres adhésifs transparents, etc. ), de diapositives, de films, de tous écrans ou procédés permettant l'obtention d'une polarisation de la lumière ou d'une couleur. De nombreuses firmes commercialisent des filtres, gélatines et autres produits, permettant de polariser la lumière : Hama, Hoya, Cokin, Lee, etc.
Ce(ces) filtre (s) et/ou procédé (s) utilisés de la même façon dans le but de l'obtention de la TM noire (TM noire polarisée ).
Si l'on décide d'utiliser les filtres Polaroïd, on peut utiliser, à titre d'exemples: + pour la polarisation linéaire : le filtre HN42 HE (filtre polarisant linéaire neutre de haute transmission
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42 % en lamination suivante : acétate butyrate de cellulose, épaisseur 0,25 mm, plaque de 480 x 1260 mm) + pour la polarisation circulaire : le filtre HNCP37 (filtre polarisant neutre circulaire en lamination suivante : acétate butyrate de cellulose, couleur gris neutre, épaisseur 0,25 mm, plaque de 480 x 1260 mm).
On change de préférence de filtre polarisant après chaque flashage.
DESCRIPTION D'UNE REALISATION CONCRETE
Dans cet exemple, on a eu recours à une technique soustractive d'obtention de couleur (voir plus haut).
Matériel
On a utilisé, à titre d'exemple, un flash électronique de type COURTENAY SOLAPRO 1200. Ce flash a été réglé à puissance 1/2. Il a été placé à environ 1 mètre 80 cm de hauteur à partir du sol du local et à 3 mètres d'un flacon de verre transparent pharmaceutique contenant 30 millilitres de la solution A telle que définie en page 22.
Spécifications du flash SOLAPRO: code 152 ; SOLAPRO 1 200; type de lampe pilote : 150 W; puissance du fusible : a ; en joules : A titre d'exemple, le flacon de solution A a été placé à 1 mètre 30 centimètres de hauteur, à partir du sol du local.
# Filtres colorés KODAK WRATTEN (cf. Photographie Handbook of Wratten filters, Eastmann Kodak Company, 1990, Library of Congress Catalog Number 90-80512): on utilise un ou plusieurs filtres selon la couleur souhaitée. Le ou les filtre (s) est(sont) placé (s) entre le flash et la solution A. A titre d'exemple le(les) filtre(s) est (sont) placé (s) 5 centimètres de la
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solution A. L'absence de filtre permet d'obtenir la lumière blanche.
Filtres polarisants : dispose le ou les filtres polarisant(s) (par exemple un ou plusieurs filtre(s) POLAROID) entre le ou les filtre(s) coloré(s) et la solution A, par exemple à 1 centimètre de la solution A.
Afin d'obtenir la TM noir polarisé , on n'utilise ni flash, ni filtre coloré ; filtre(s) polarisant(s) est(sont) placé (s), à titre d'exemple non limitatif, au contact du flacon d'alcool ou d'excipient.
Procédure # Flashage : avec un flash électronique de type Courtenay Solapro 1200.
Le dispositif a été plongé dans l'obscurité. Ce délai d'obscurité avant le déclenchement du flash ou des flashs peut varier. Il peut être, à titre d'exemple, de 24 heures jusqu'au déclenchement du flash ou des flashes. A titre d'exemple, on a déclenché un seul éclair du flash. Après le déclenchement du flash ou des flashes, on a laissé le dispositif dans l'obscurité pendant un délai variable. Ce délai était par exemple de 24 heures.
Pour obtenir la TM noire , on s'abstient d'utiliser le flash: le temps d'exposition au noir (c'est-à-dire à l'obscurité) est variable ; titre d'exemple, ce délai était de 24 heures.
On peut opérer de façon semblable avec les dilutions ou les déconcentrations de la TM.
# Flashage avec un appareil de type laser : a utilisé, à titre d'exemple, un appareil du type commercialement dénommé FRANCK LINE V2 (diode en arséniure de gallium, modèle IR 100) que l'on maintient au-dessus de la surface de l'excipient neutre (par exemple la solution A telle que définie en page 22) et
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orienté vers la solution A, par exemple à 3 centimètres au-dessus de la surface de la solution A, l'émission du laser étant maintenue pendant 5 minutes. On maintient l'obscurité (hormis le rayonnement laser), à titre d'exemple, 3 minutes avant l'émission du laser, pendant les 5 minutes d'émission, puis pendant 3 minutes après l'émission laser.
Caractéristiques techniques de l'appareil FRANCK LINE V2 , modèle IR 100 : AsGa (arséniure de gallium); longueur d'onde : nm (infrarouge); mode d'émission : pulsée; puissance maximale des diodes : W ; du pic d'utilisation : 100W; fréquence : 50 Hz ; longueur d'impulsion : ns.
# Dilution-dynamisation-imprégnation :
Après la phase précédente (flashage ou exposition simple à l'obscurité pour l'obtention de la TM noire ou exposition simple au laser), on procède à la fabrication du médicament (dilution, dynamisation, éventuellement imprégnation) selon la pharmacotechnie homéopathique décrite plus haut (Galenica 16, op. cité, pages 86-99). Cette phase de fabrication (dilution, dynamisation, imprégnation éventuelle) peut être mise en oeuvre avec tous les excipients pharmaceutiques. A titre d'exemple, le diluant-excipient est de l'alcool pharmaceutique titré à 60 degrés comme indiqué par la Pharmacopée de Willmar Schwabe DAB 5 de 1926 (Galenica 16, op. cité, page 123). Dans cet exemple, la première déconcentration subit la même procédure (irradiation ou exposition simple à l'obscurité ou au laser) que la TM.
La TM et toutes les déconcentrations de cette TM peuvent être utilisées.
La posologie peut être, à titre d'exemples:
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- en ce qui concerne les doses-globules : dose- globule tous les soirs au coucher, à garder 2 minutes sous la langue; - en ce qui concerne les granules : granules au réveil, à 12 heures, à 20 heures et au coucher, à garder
2 minutes sous la langue ; - en ce qui concerne les poudres : 1 mesurette de 0,2 gramme à garder 2 minutes sous la langue au réveil, à midi, à 20 heures et au coucher; - en ce qui concerne les comprimés: 2 comprimés à garder 2 minutes sous la langue, au réveil, à midi, à 20 heures et au coucher; - en ce qui concerne les suppositoires : suppositoire au coucher; - en ce qui concerne les collyres : gouttes dans chaque #il 2 fois par jour; - en ce qui concerne le flacon nébulisateur nasal : pulvérisation correspondant à 3 gouttes de soluté 3 fois par jour; - en ce qui concerne le flacon instillateur auriculaire : 2 gouttes 3 fois par jour; - en ce qui concerne la pommade : une application loco dolenti au réveil, à 20 heures et au coucher; - en ce qui concerne les solutés injectables: pratiquer une injection sous-cutanée, par jour, de 5 millilitres en zone abdominale ou loco dolenti; - en ce qui concerne les gouttes : 20 gouttes dans un peu d'eau du robinet à garder 2 minutes sous la langue au réveil, à midi, avant dîner et au coucher; - en ce qui concerne les ampoules : ampoule à garder sous la langue pendant 2 minutes au réveil, à midi, à 20 heures et au coucher.
En ce qui concerne les nouveau-nés et les enfants, l'expérience clinique montre que le fait que les formes pharmaceutiques ne sont pas gardées sous la langue n'empêche pas le médicament d'agir. La posologie est la
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même, quel que soit l'âge du patient. Elle est la même chez la femme enceinte.
Cette fabrication (dilution, dynamisation, éventuellement imprégnation) peut se faire dans l'obscurité ou à la lumière. A titre d'exemple, cette fabrication se fait à la lumière (naturelle et/ou artificielle).
Dénomination du médicament:
Le médicament ainsi fabriqué peut s'appeler du nom de la couleur ou de la lumière utilisée, suivi du nombre de la dernière dilution homéopathique réalisée. A titre d'exemples non limitatifs : 15 CH, violet 30 DH, orange 200 K (c'est-à-dire 200 Korsakoff), magenta 10 000 K, blanc 300 0000 K, rose 30 CH, gris ambré 3000 CH, ambre 500 DH, pourpre 3000 DH, indigo 400 CH, bleu-vert 10 DH, vert-jaunâtre 500 CH, noir 300 CH, etc. Si la couleur est flashée et polarisée, on peut l'indiquer au niveau du nom du produit, par exemple : flashé polarisé 4 CH. Lorsque la fréquence bleue est, en plus, pulsée (par exemple : un flash délivré toutes les 10 minutes, quatre fois de suite), la souche s'appelle bleu flashé, polarisé, pulsé .
Recommandations pour la prise des médicaments:
Sauf formes galéniques particulières (par exemple formes suppositoires, injectables, percutanées), prendre les médicaments : # par voie perlinguale (les garder quelques minutes sous la langue, par exemple 2 minutes) ou orale; # à distance des repas : exemple au moins 5 minutes avant le repas quand la prise tombe avant le repas, et au moins 30 minutes après le repas quand la prise tombe après le repas.
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En ce qui concerne les nouveau nés et les enfants, l'expérience clinique montre que le fait que les formes pharmaceutiques ne sont pas gardées sous la langue n'empêche pas le médicament d'agir. La posologie est la même, quel que soit l'âge du patient. Elle est la même chez la femme enceinte.
UTILISATION D'UN COURANT GALVANIQUE COMME SOURCE
Matériel
On a utilisé, à titre d'exemple, un appareil du type commercialement dénommé GALVA 102, à la puissance de 1 mA raccordé à deux électrodes type électrodes pour hyperhydrose, afin de faire passer le courant galvanique entre ces deux électrodes, dans le solvant.
Procédure
Les deux électrodes ont été plongées dans un excipient neutre (EN). EN consistait en 300 millilitres de sérum salé physiologique de chlorure de sodium à 9 pour mille stérile, de type solution injectable: produits disponibles, par exemple, auprès des Laboratoires AGUETTANT, des laboratoires LAVOISIER ou des laboratoires MERAM. On a laissé le courant galvanique de 1 mA passer pendant 1 heure. La dilution suivante a été effectuée dans de l'alcool pharmaceutique titré par exemple à 60 . Le titrage de l'alcool a été vérifié par la Pharmacopée de Willmar Schwabe DAB 5 de 1926.
Le reste de la procédure était identique à celle décrite dans la rubrique traitant de la fabrication de médicament utilisant un rayonnement lumineux comme source de rayonnement pour la fabrication de la teinture-mère, le diluant étant, à titre d'exemple, uniquement de l'alcool pharmaceutique titré à 60 degrés.
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UTILISATION D'UN CHAMP MAGNETIQUE COMME SOURCE
On peut utiliser tout procédé permettant l'obtention d'un champ magnétique. A titre d'exemple, on a eu recours à deux aimants orientés face nord de l'un en regard de la face sud de l'autre ou face nord de l'un en regard de la face nord de l'autre ou face sud de l'un en regard de la face sud de l'autre. On a utilisé des aimants de puissance d'aimantation variable. A titre d'exemple on a utilisé des aimants de 3 000 Gauss. Dans ce cas, on a utilisé des aimants de type NFB 30. A titre d'exemple, 2 aimants de type NFB ont été plongés dans un excipient neutre (EN). EN consistait en 300 millilitres de sérum salé physiologique de chlorure de sodium à 9 pour mille stérile de type solution injectable. Les aimants ont été disposés de telle sorte que la face sud de l'un soit placée en regard de la face nord de l'autre. A titre d'exemple, les deux aimants étaient séparés d'une distance de 4 centimètres. On a laissé les aimants ainsi pendant 2 heures. La dilution suivante a été effectuée dans de l'alcool pharmaceutique titré par exemple à 60 . Le titrage de l'alcool a été vérifié par la Pharmacopée de Willmar Schwabe DAB 5 de 1926.
* Le reste de la procédure était identique à celle décrite dans la rubrique traitant de la fabrication de médicament utilisant un rayonnement lumineux comme source de rayonnement pour la fabrication de la teinture-mère, le diluant étant, à titre d'exemple, uniquement de l'alcool pharmaceutique titré à 60 degrés.
UTILISATION D'UNE SOURCE DE RAYONNEMENT SONIQUE
A titre d'exemple, on a utilisé un appareil du type commercialisé sous la dénomination NOSTRAFON, à une fréquence quelconque de 10 à 10. 000 Hz. On a tourné le
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bouton de réglage de la fréquence au maximum, soit 10. 000 Hz.
Exemple de procédure : a amené la tête émettrice de la fréquence sonore au contact de l'excipient neutre (EN). EN consistait en 300 millilitres de la solution A telle que définie plus haut. A titre d'exemple, on a appliqué la fréquence sonore (10. 000 Hz) pendant 10 minutes. La dilution suivante a été effectuée dans de l'alcool pharmaceutique titré par exemple à 60 . Le titrage de l'alcool a été vérifié par la Pharmacopée de Willmar Schwabe DAB 5 de 1926.
Le reste de la procédure était identique à celle décrite dans la rubrique traitant de la fabrication de médicament utilisant un rayonnement lumineux comme source de rayonnement pour la fabrication de la teinture-mère.
# EXEMPLE A : produit à visée cicatrisante
Dans cet exemple le rayonnement retenu était un rayonnement ultrasonique. A titre d'exemple, on a utilisé un appareil du type commercialisé sous la dénomination ULTRASONIC S 1010. caractéristiques techniques: fréquence : 0,86 Mhz puissance maximum en impulsionnel: 3 watts/cm2 intensité programmée: 3 watts/cm2 émission pulsée: 1/10 (émission 1 ms, repos 9 ms) minuterie interruptrice programmée : minutes poids : 5 kg.
Procédure
La tête émettrice d'ultrasons a été amenée au contact de l'excipient neutre (EN). EN consistait en 300 millilitres de la solution A telle que définie plus haut. A titre d'exemple, on a appliqué la fréquence
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ultrasonique pendant 10 minutes. La dilution suivante a été effectuée dans la solution A. Le reste de la procédure était identique à celle décrite dans la rubrique traitant de la fabrication de médicament utilisant un rayonnement lumineux comme source de rayonnement pour la fabrication de la teinture-mère.
La TM et toutes dilutions de cette TM peut(peuvent) être utilisée (s). titre d'exemple, on utilise la dilution 30 CH. On appelle ce produit Ultrason 30 CH ou U 30 .
Indications cliniques:
Ce produit est cicatrisant sur la peau et les muqueuses, actif dans les pathologies: # infectieuses : virus, bactéries, champignons, quel qu'en soit le siège; # allergiques : eczéma, coryza spasmodique, asthme, urticaire, etc.
Posologie :
Toutes posologies peuvent être utilisées. A titre d'exemple on a utilisé la dose de 10 granules au coucher en traitement d'entretien et 10 granules toutes les heures dans les affections aiguës.
Toxicité :
Ce produit ne possède aucune toxicité et peut être utilisé à toutes dilutions, à toutes posologies. Le rapport toxicité sur efficacité est donc nul.
Exemples cliniques:
Exemple n 1 : Mme V. L., 34 ans, présente une récidive de son asthme soigné 2 ans auparavant par traitement classique. La présente crise a débuté il y a 3 semaines gênant de plus en plus la patiente, de jour comme de nuit. L'auscultation révèle des sifflements
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dans les deux champs pulmonaires. Cette patiente présente en outre un coryza aqueux, des éternuements en salves à prédominance matinale et un eczéma sec pruriant atteignant les lèvres supérieure et inférieure. U 30 à raison de 10 granules 4 fois par jour fait disparaître l'asthme en 2 jours et l'eczéma en 5 jours.
Exemple n 2 : Mr B. R., 44 ans, présente des fissures au niveau de la face palmaire de la 3ème phalange des 2 pouces, fissures qui débutent tous les ans dès que le froid est de retour (en moyenne de mi-octobre à la fin janvier). Les lésions sont très invalidantes gênant le patient même pour écrire. Aucun traitement ne permet de venir à bout de cette pathologie. U 30, à raison de 10 granules 4 fois par jour, permet la cicatrisation complète des lésions en l'espace de 2 semaines, sans récidive durant la mauvaise saison.
Exemple n 3 : L'enfant J. B. , 4 ans et demi, souffre d'otites à répétition depuis pratiquement la naissance, à raison de 4 ou 5 otites pendant la mauvaise saison.
Cette fois l'otite s'est déclenchée dans la nuit précédant la consultation : violente bilatérale, tympans rouges des deux côtés, fièvre à 39 5, gorge et amygdales rouges. L'enfant est en sueurs, abattue et assoiffée. U 30 administré immédiatement calme la douleur en 2 heures et guérit C. D. en 48 heures, à raison de 10 granules 6 fois par jour.
Exemple n 4 : Mr. M. F., 42 ans, présente une furonculose récidivante depuis l'âge de 23 ans. En moyenne, un furoncle hyperalgique éclôt tous les 2 mois nécessitant la mise sous antibiotique. Aucun autre symptôme n'est à noter, hormis une glycémie limite à 1,17 g/1. U 30, à la dose de 10 granules au réveil et au coucher, fait avorter la crise de furonculose en 2 jours, tandis que la glycémie redescend, 3 semaines plus tard, à 1,03 g/1.
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Exemple n 5 : Mme P. L., 43 ans, présente une mycose récidivante au niveau vaginal depuis 4 ans : leucorrhées blanchâtres nauséabondes et très pruriantes. U 30, à raison de 10 granules au réveil et au coucher guérit l'écoulement en 5 jours.
Exemple n 6 : Mme Y. K., 33 ans, présente un herpès vaginal évoluant par poussées récidivantes, à raison d'une crise tous les 2 ou 3 mois, débutant généralement
3-4 jours avant les règles et dure pendant 2 semaines. U
30 fait disparaître l'éruption vésiculeuse brûlante en 4 jours, à la dose de 10 granules 4 fois par jour.
Exemple n 7 : Mr L. G., 23 ans, présente un coryza spasmodique depuis l'âge de 12 ans. Il débute généralement à la mi-mai et perdure jusqu'au mois de juin. Ecoulement aqueux nasal, oculaire, éternuements, prurit au niveau de la partie postérieure du palais, sensation de pression à la racine du nez : tous ces symptômes disparaissent au mois de mai après 7 jours de U 30, à raison de 10 granules 4 fois par jour.
Exemple n 8 : Mr H. E., 17 ans, présente une urticaire après la prise de fraises : surélevées touchant le cou, le thorax et l'abdomen et survenant quelques minutes après l'ingestion des fraises. U 30, à raison de 10 granules au réveil et au coucher et 5 minutes avant le repas avec les fraises élimine cette allergie.
Exemple n 9 : Mme C. D., 79 ans, développe un zona thoracique intercostal hyperalgique de topographie métamérique D 5. Les douleurs sont très violentes, à type de brûlure comme du feu ne laissant à cette patiente aucun repos. Ces douleurs durent depuis 3 semaines sans amélioration notable depuis 3 semaines. U 30, à raison de 10 granules 5 fois par jour et une fois la nuit fait disparaître totalement la douleur en 1 semaine.
Exemple n 10 : L'enfant D. U., 12 ans, souffre d'asthme depuis l'âge de 3 ans. Cet asthme est favorisé
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par toute infection au niveau ORL et/ou pulmonaire. La crise n'est jugulée, habituellement, que par un traitement majeur allopathique. U 30, à raison de 10 granules 5 fois par jour et la nuit en cas de réveil fait disparaître totalement la crise en 3 jours et prévient les infections respiratoires récidivantes pendant toute la mauvaise saison de septembre à mars.
# EXEMPLE B : produit à visée nerveuse et psychique
Dans cet exemple, on a retenu un rayonnement électromagnétique. A titre d'exemple, on a utilisé un appareil de type DIAPULSE, appareil émetteur d'ondes électromagnétiques flashées pulsées: fréquence de l'onde : mégacycles flash de 65 microsecondes intervalle neutre (sans émission) de 1,665 microsecondes puissance maximale transmise pendant un temps T (T est supérieur à un cycle): 3,9 % de la puissance instantanée émise pendant les flashes, qui était de 1,025 watts. cadence d'émission des flashes : 80 à 600 par seconde.
Procédure
La tête émettrice du champ électromagnétique a été placée, par exemple, à 20 centimètres au-dessus de l'excipient neutre (EN). EN consistait en 300 millilitres de la solution A telle que définie plus haut. A titre d'exemple, on a appliqué la fréquence électromagnétique pendant 10 minutes. Le réglage de l'appareil était le suivant: - pénétration : - fréquence des pulsations : (soit puissance de crête : 488 watts ; moyenne : watts)
La dilution suivante a été effectuée dans de l'alcool pharmaceutique titré par exemple à 60 . Le titrage de l'alcool a été vérifié par la Pharmacopée de Willmar Schwabe DAB 5 de 1926.
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Le reste de la procédure était identique à celle décrite dans la rubrique traitant de la fabrication de médicament utilisant un rayonnement lumineux comme source de rayonnement pour la fabrication de la teinture-mère.
La TM et toutes dilutions de cette TM peut (peuvent) être utilisée (s). titre d'exemple, on a utilisé la dilution 30 CH. On appelle ce produit EM 30CH .
Indications cliniques:
Ce produit est actif dans les pathologies nerveuses et psychiques : troubles du sommeil, maladies psychosomatiques, syndrome anxieux, manies, dystonies neurovégétatives.
Posologie :
Toutes posologies peuvent être utilisées. A titre d'exemple on a utilisé la dose de 10 granules au coucher en traitement d'entretien et 10 granules toutes les heures dans les affections aiguës.
Toxicité :
Ce produit ne possède aucune toxicité et peut être utilisé à toutes dilutions, à toutes posologies. Le rapport toxicité sur efficacité est donc nul.
Exemples cliniques:
Exemple n 1 : Mr G. T., 53 ans, présente un long passé d'idées fixes : d'être attaqué dans la rue, dans le métro, peur d'être suivi. Les déplacements sont épuisants nerveusement au point d'entraîner des malaises, une phobie de tous les endroits publics. EM 30, à raison de 10 granules 4 fois par jour entraîne la disparition des symptômes après un mois de traitement. Un traitement d'entretien, à raison de 10 granules au
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coucher est maintenu, que le patient poursuit de luimême dans la crainte du retour des obsessions.
Exemple n 2 : Mme R. H., 42 ans, présente des accès maniaques avec hyperactivité ( je n'arrête pas ), voyages inopinés sans prévenir l'entourage, dépenses inconsidérées. Cette phase dure en moyenne 1 mois et est suivie d'un état de découragement et d'aboulie. Ces accès maniaco-dépressifs ont débuté il y a une dizaine d'années et surviennent à la fréquence d'un à deux par an. EM 30, à raison de 10 granules 4 fois par jour prévient les crises (recul d'un an et demi).
Exemple n 3 : Mlle J. D., 25 ans, présente un état dépressif réactionnel, en rapport avec des difficultés professionnelles réelles et un environnement affectif frustrant (relation amoureuse non satisfaisante). Les angoisses prennent le creux épigastrique et montent à la gorge avec profonds soupirs et pleurs. L'envie est de tout envoyer balader . Seule, la mère de cette jeune femme permet de calmer l'état émotif et empêcher la prise de décisions définitives. EM 30, à raison de 10 granules 5 fois par jour stoppe l'aboulie et la crise de confiance en 5 jours. Un traitement d'entretien, à raison de 10 granules au coucher, est maintenu spontanément par la patiente.
Exemple n 4 : Mr H. S., 55 ans, est un homme qui remet tout en cause dans sa vie affective et professionnelle. Les idées noires affluent et le goût de vie semble perdu. Un asthme aggravé par l'état psychasthénique rend le sommeil haché (recrudescence de la symptomatologie pulmonaire de 1 heure à 4 heures du matin). EM 30, à raison de 10 granules 5 fois par jour stoppe la déprime en 5 jours. Le traitement est poursuivi pendant 2 mois à raison de 10 granules au coucher.
Exemple n 5 : Mme F. C., 32 ans, ne supporte plus son mari : colères à propos de détails sans importance,
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agacement, envie de quitter le domicile conjugal. La patiente reconnaît que son mari ne mérite pas le traitement subi par sa femme, mais c'est plus fort que moi . La patiente n'est pas à même de trouver une raison à son comportement. Cette hyperexcitabilité semble influencer par le cycle, puisque la patiente indique spontanément que son comportement s'aggrave lors de la deuxième partie du cycle. EM 30, à raison de 10 granules 4 fois par jour, apaise la patiente et attire l'attention du mari sur un traitement ayant transformé l'ambiance à la maison .
Exemple n 6 : Mlle A. F., 42 ans, présente des insomnies rebelles depuis 3 ans suite à une déception sentimentale : réveil toutes les nuits de 3 heures à 5 heures avec lucidité totale. Il n'y a pas d'autres troubles psychologiques ou nerveux. En particulier: aucun symptôme dépressif. EM 30 restaure un sommeil normal en 10 jours de traitement, à raison de 10 granules au coucher.
Exemple n 7 : Mr M. C., 22 ans, présente un trac pénalisant lors des examens : de mémoire, palpitation, sueurs, troubles de concentration sont les symptômes cardinaux qui rendent le travail effectué insuffisamment productif en terme de notations. Les insomnies la veille de l'examen rendent toujours les performances intellectuelles plus difficiles. EM 30, à raison de 10 granules au coucher et 10 granules 5 minutes avant l'examen estompent grandement les troubles et permettent à l'étudiant une meilleure rentabilisation des efforts fournis.
Exemple n 8 : Mlle G. C., 17 ans, est classée comme patiente spasmophile, du fait de la présence de symptômes fonctionnels : divers, douleurs abdominales, contracture musculaire, vertige, palpitations, angoisses, troubles de la concentration, signe de Chvostek. Ces symptômes sont très variables et toujours
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aggravés ou déclenchés par des stress particulièrement dans le domaine scolaire. EM 30, à raison de 10 granules 4 fois par jour, font disparaître les symptômes et apaise la patiente.
Exemple n 9 : Mme L. T., 49 ans, présente un syndrome dépressif à chaque intersaison (automne, hiver): recherche de la solitude, malaise dans les lieux publics, pleurs spontanés. Je vois tout en noir. Tout est une montagne. Je n'ai plus le goût à quoique ce soit. Cette dépression n'est pas réactionnelle, car rien dans la vie de la patiente ne peut expliquer une telle désespérance. EM 30, à raison de 10 granules 5 fois par jour, fait disparaître la symptomatologie en 6 jours. Un traitement d'entretien, à raison de 10 granules au coucher, est maintenu à chaque intersaison.
Exemple 10 : J. Z., 53 ans, est un homme très actif professionnellement, mais qui souffre d'un syndrome dépressif chronique depuis plus de 10 ans. Ce patient fait de son mieux et réussit à cacher cet état de dépression au travail, ce qui n'est pas le cas dès qu'il est seul : de l'existence, ennui profond hors des motivations professionnelles, fatigue à la fois physique, morale et intellectuelle dès que ce patient sort de son cadre de travail. EM 30, à raison de 10 granules 5 fois par jour, fait disparaître l'état dépressif en 5 jours. Un traitement d'entretien est maintenu à raison de 10 granules au coucher.
# EXEMPLE C : à visée circulatoire
La couleur retenue est le bleu.
Il est possible d'avoir recours à une technique additive d'obtention de la(des) couleur (s).
Dans l'exemple qui suit, on a eu recours à une technique soustractive d'obtention de couleur(s) par l'utilisation de filtre(s).
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Tous les filtres bleus peuvent être utilisés. A titre d'exemple, on a utilisé un FILTRE BLEU de type KODAK WRATTEN ORDINAIRE N 47. (cf. Photographie handbook of Wratten filters , éd. Kodak).
On peut utiliser toutes techniques de polarisation. A titre d'exemple on a utilisé un ou plusieurs filtre(s) polarisant(s) et comme autre exemple un filtre polarisant. On peut utiliser un filtre polarisant, par exemple de type Polaroïd HNCP37 (filtre polarisant neutre circulaire en lamination suivante : acétate butyrate de cellulose, couleur gris neutre, épaisseur 0,25 mm, plaque de 480 x 1260 mm).
Le matériel et la procédure ont été décrits plus haut.
Dans cet exemple le rayonnement coloré est flashé, polarisé et pulsé. La pulsation se fait, à titre d'exemple, de la manière suivante : flash est délivré toutes les 10 minutes, quatre fois de suite, soit un total de quatre flashages. Après la phase précédente (flashage) permettant l'obtention de la TM irradiée, on procède à la fabrication du médicament (dilution, dynamisation, éventuellement imprégnation) selon la pharmacotechnie homéopathique définie plus haut (Galenica 16, op. cité, pages 86-99). Cette phase de fabrication (dilution, dynamisation, imprégnation éventuelle) peut se faire avec tous les excipients pharmaceutiques possibles. A titre d'exemple, le diluant-excipient est de l'alcool pharmaceutique titré à 60 degrés comme indiqué par la technique de la Pharmacopée de Willmar Schwabe DAB 5 de 1926 (Galenica 16, op. cité, page 123). Dans cet exemple, la première déconcentration subit la même procédure (flashage du rayonnement coloré polarisé et pulsé) que la TM et les autres déconcentrations ne sont pas irradiées par le rayonnement coloré polarisé et pulsé.
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La TM et toutes les dilutions de cette TM peuvent être utilisées. Dans cet exemple, on a utilisé la dilution 20 DH ou 20 XH ou vingtième dilution décimale hahnemanienne. On appelle ce produit Bleu flashé polarisé pulsé 20 ou Bfpp 20, qui sera dénommé B20 ci-après.
Indications cliniques:
Ce produit est actif dans toutes les pathologies circulatoires, que celles-ci soient d'origine veineuse, lymphatique (insuffisance veino-lymphatique), capillaire, artérielle (insuffisance circulatoire artérielle: par exemple : angor, insuffisance coronarienne, infarctus du myocarde, insuffisance circulatoire cérébrale).
Posologie :
Toutes posologies peuvent être utilisées. A titre d'exemple, on a utilisé la dose de 10 granules au coucher en traitement d'entretien et 10 granules toutes les 3 minutes en cas de pathologie d'urgence (par exemple : infarctus du myocarde, crampe aiguë, oedème aigu au niveau du système veino-lymphatique, oedème aigu du poumon en cas d'insuffisance cardiaque ventriculaire gauche).
Toxicité :
Ce produit ne possède aucune toxicité et peut être utilisé à toutes dilutions, à toutes posologies. Le rapport toxicité sur efficacité est donc nul.
Exemples cliniques:
Exemple n 1 : Mme A. T., 65 ans, consulte pour insuffisance veino-lymphatique datant de plus de 30 ans.
Les signes sont : oedème bilatéral des chevilles avec sensations de jambes lourdes. Les symptômes sont
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aggravés en cas de chaleur. B20 à la dose de 10 granules au coucher pendant toute l'année permet d'obtenir la suppression totale des manifestations cliniques.
Exemple n 2 : Mr B. G., 72 ans, présente une artérite prédominant au niveau du membre inférieur droit avec crampe d'effort du mollet obligeant le patient à s'arrêter de marcher au bout de 200 mètres environ. Les pouls pédieux et tibiaux ne sont plus perçus à droite. Une dermatite ocre finit de décrire ce tableau d'insuffisance artérielle chronique. B20 est prescrit à la dose de 10 granules tous les soirs pendant toute l'année. En cas de crampe d'effort du mollet droit, le patient prend 10 granules. Le périmètre de marche s'améliore progressivement passant à environ 300 m au bout de 3 mois de traitement, puis à 500 m au bout de 5 mois de traitement, puis à environ 1 km au bout de 9 mois de traitement. A 1 an de traitement, le périmètre est à environ 1200 m.
Exemple n 3 : Mme T. M. présente deux ulcères variqueux au niveau de sa jambe gauche (face antérieure au niveau du tiers inférieur du tibia). Un ulcère mesure 2 cm sur son plus grand diamètre et 1 cm et demi sur son diamètre le plus faible. Cet ulcère est creusant sur 3 mm de profondeur. Le deuxième ulcère fait 1 cm au niveau de son diamètre le plus grand et 5 mm sur son diamètre le plus faible. Sa profondeur est de 4 mm. Autour de ces deux ulcères, s'étend de manière continue, une dermite d'aspect violacée, siège d'un prurit féroce à l'origine de lésion de grattage jusqu'au sang. B5 est administré à raison de 10 granules au coucher toute l'année. L'ulcère le plus petit se referme complètement au bout de 9 jours et l'ulcère le plus étendu au bout de 5 jours seulement.
Par ailleurs, cette patiente souffre d'une hypertension artérielle depuis une dizaine d'années à 17/11. Cette tension se normalise à 15/9,5 en l'espace de 4 semaines du traitement avec B20.
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Exemple n 4 : Mr J. B., 30 ans, présente un début d'artérite avec une crampe d'effort au niveau du mollet droit à 500 m d'une marche rapide. Les pouls périphériques sont perçus sauf le pouls pédieux droit.
B20 est prescrit à raison de 10 granules au coucher et 10 granules en cas de crampe. Au bout de 4 semaines de traitement le périmètre de marche est passé à 1 km et demi. Au bout de 3 mois les crampes ont totalement disparu, à la marche rapide.
Exemple n 5 : Mr S. A., 77 ans, présente une insuffisance circulatoire cérébrale avec vertige, troubles mnésiques des faits récents, difficulté à se concentrer, à lire. Cet état est survenu en l'espace de 6 mois. A noter une lourde hérédité artérielle avec accident vasculaire, à la fois, chez le père (hémiplégie à l'âge de 73 ans) et chez la mère (hémiplégie à l'âge de 83 ans). B20 à raison de 10 granules tous les soirs pendant toute l'année permet la régression des signes cliniques en l'espace de 4 semaines : le patient se remet à lire, l'idéation est meilleure, ainsi que la mémoire. Les vertiges disparaissent, eux, après 10 jours du traitement.
Exemple n 6 : Mme B. T., 33 ans, présente une maladie de Raynaud, depuis une dizaine d'années. Lorsqu'il fait froid, les 2ème, 3ème et 4ème doigts droits et gauches, au niveau des 2èmes et 3èmes phalanges, deviennent blancs et insensibles. Dès que la patiente quitte le froid, elle pince ses doigts pour activer le retour de la circulation. Les doigts deviennent alors rouges vifs avec une sensation concomitante de brûlure et de cuisson très douloureuse qui persiste environ 5 minutes. B20, à raison de 10 granules tous les soirs, fait disparaître cette pathologie après 4 semaines de traitement.
Exemple n 7 : Mme C. D., 68 ans, présente une insuffisance veino-lymphatique importante avec oedème touchant les deux chevilles, les deux pieds et la moitié
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inférieure des deux jambes. L'oedème est dur, de type lymphatique. Des varices gonflées et torsadées concernent les deux jambes au niveau de la face postérointerne des mollets. La patiente se plaint de membres inférieurs lourds, douloureux avec sensations de meurtrissures. Les symptômes sont améliorés en décubitus dorsal avec surélévation des jambes. A noter l'antécédent d'une phlébite lors de la quatrième grossesse à 33 ans chez cette multipare (5 enfants).
L'hérédité veino-lymphatique est importante, puisque la soeur et la mère ont également présenté des épisodes phlébitiques. B20 à raison de 10 granules au coucher toute l'année fait disparaître la symptomatologie fonctionnelle (sensation de lourdeur et de meurtrissure) en l'espace de 4 semaines de traitement. L'oedème se résorbe progressivement en l'espace de 3 mois et demi de traitement par B20.
Exemple n 8 : Mr A. C., 73 ans, a déjà fait 3 infarctus du myocarde. Malgré le traitement antiangineux dont un patch à la trinitrine, ce patient continue à se plaindre d'une douleur sténocardique à type de serrement irradiant au niveau du cou. Cette douleur d'origine coronarienne survient tous les jours pratiquement à la même heure (aux alentours de 17 heures). Elle disparaît progressivement en l'espace de 2 heures. B20, à raison de 10 granules tous les soirs et d'une prise supplémentaire au début de la crise angineuse fait disparaître toute symptomatologie dès le 3ème jour de traitement.
Exemple n 9 : Mme E. S., 72 ans, présente une insuffisance cardiaque ventriculaire gauche à l'origine d'oedème aigu du poumon (OAP) survenant de manière itérative (4 OAP en l'espace d'un an et demi). Cette patiente présente une dyspnée d'effort importante à l'ascension de 10 marches d'escaliers. La tension est élevée à 17/10. Le bilan lipidique est normal, ainsi que
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la glycémie. B20, à raison de 10 granules au coucher en permanence, améliore la dyspnée (l'essoufflement n'apparaît qu'à l'ascension d'une trentaine de marches après 4 semaines de traitement par B20). Il n'y a plus eu de récidive d'OAP sur un délai de 3 ans. La tension artérielle s'est normalisée à 15/9 après 4 semaines de traitement.
Exemple n 10 : Mme M. F., 76 ans, présente un ulcère variqueux de 3 cm au niveau de son diamètre le plus long, sur 2 cm au niveau de son diamètre le plus faible.
La profondeur de la lésion est de 4 mm. B20, à raison de 10 granules au coucher, guérit l'ulcère en l'espace de 5 semaines. Par ailleurs, la glycémie à 1,73 g/1 se normalise progressivement et retombe à 1,20 g/1 en l'espace de 2 mois.
Exemple n 11 : Mr H. R., 45 ans, présente des hémorroïdes procidentes, tendues, hyperalgiques, saignantes depuis 3 jours. Il s'agit de la 3ème crise en l'espace de 2 ans. B20 à raison de 10 granules six fois par jour et la nuit en cas de réveil (réveil régulier à 3 heures du matin en raison de la douleur) supprime les manifestations hémorroïdaires dès le 5ème jour du traitement.
Exemple n 12 : Mr A. R., 45 ans, présente une crise d'hémorroïdes internes, hyperalgiques depuis 2 jours.
Ces hémorroïdes saignent à chaque selle. Il s'agit de la 5ème crise en l'espace de 5 ans, chez ce patient qui a subi une sclérose locale, suite à la 3ème crise hémorroidaire. B20, à raison de 10 granules toutes les heures, supprime totalement la symptomatologie en l'espace de 3 jours de traitement. Ce patient présentait également une tension artérielle élevée à 17/10,5. Cette tension artérielle s'est normalisée à 15/9, après 3 semaines de traitement de B20.
Exemple n 13 : Mme R. F., 56 ans, présente une crise d'hémorroïdes procidentes, volumineuses, algiques, sans
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saignement, depuis 7 jours. Cette patiente est obèse et présente un mauvais état veino-lymphatique des membres inférieurs avec oedème des deux chevilles et sensations de lourdeurs au niveau des jambes. La symptomatologie hémorroidaire disparaît en 4 jours de traitement et les manifestations cliniques d'insuffisance veinolymphatique des membres inférieurs en l'espace de 3 semaines. Le traitement est poursuivi en permanence, comme traitement d'entretien.
Exemple n 14 : Mr R. A., 85 ans, présente une hémiparésie du membre supérieur droit prédominant au niveau de la main, avec difficulté de trouver les mots (aphasie) depuis son accident vasculaire cérébral survenu 2 mois plus tôt. B20 est prescrit à raison de 10 granules 4 fois par jour (au réveil, avant le déjeuner, avant le dîner et au coucher) en permanence. L'aphasie disparaît totalement après 1 semaine de traitement et l'hémiparésie en l'espace de 2 mois. Ce même traitement est poursuivi à visée préventive.
Exemple n 15 : Mme M. G., 72 ans, est bien stabilisée au niveau de son insuffisance veineuse périphérique (prédominant au niveau de la jambe gauche), grâce à B20, à raison de 10 granules au coucher en permanence, toute l'année. Malheureusement, cette patiente part à l'étranger en oubliant son traitement. Au bout d'une semaine, les symptômes d'origine veineuse réapparaissent lourdeur, oedème des deux chevilles et des deux jambes, favorisés par la chaleur. Cette patiente rentre au bout de 10 jours et reprend son traitement selon la posologie initiale : 10 granules au coucher tous les jours. Les symptômes disparaissent en l'espace de 3 jours.
Exemple n 16 : Mr R. T., 77 ans, présente une insuffisance circulatoire cérébrale avec épisode de désorientation temporo-spatiale (le patient ne sait plus ni où il est ni quel jour on est) sans agressivité. La
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fréquence des crises est d'une crise par mois, en moyenne. Chaque crise dure de 2 heures à 7-8 heures. La lecture est devenue impossible même en dehors des crises. Le patient n'est plus en mesure de sortir sans être accompagné, ni de faire des courses, seul. Il est totalement pris en charge dans la vie courante par son épouse. B20, à raison de 10 granules au coucher, entraîne la suppression de crises de désorientation temporo-spatiale, en l'espace d'un mois de traitement.
Le patient se remet à lire le journal au bout de 3 mois de traitement.
Exemple n 17 : Mme M. D., 75 ans, présente des vertiges positionnels, en rotation cervicale gauche.
B20, à raison de 10 granules au coucher en permanence fait disparaître le vertige en l'espace de 2 mois. Cette patiente présentait, par ailleurs, une insuffisance coronarienne, avec angor persistant à raison d'une crise spontanément résolutive 1 ou 2 fois par semaine, malgré le traitement anti-angineux. Cette patiente signale la disparition de ces crises angineuses itératives au bout d'une semaine de traitement par B20.
Exemple n 18 : Mr R. H., 59 ans, présente une symptomatologie veineuse depuis une dizaine d'année avec une sensation de jambes lourdes, douloureuses à la station debout, manifestations favorisées par son métier de coiffeur. B20, à raison de 10 granules au coucher, en permanence, fait disparaître ces troubles au bout de 10 jours de traitement.
Exemple 19 : F. G., 58 ans, présente des troubles mnésiques des faits récents depuis une aphasie survenue 3 ans auparavant dans un tableau d'hémiplégie touchant uniquement le membre supérieur droit. Il persiste une difficulté à trouver les mots, ou une inversion des mots (un mot est remplacé par un autre). Cette symptomatologie aphasique disparaît en l'espace de 2 mois de B20 (10 granules au coucher, tous les jours).
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Les symptômes mnésiques disparaissent au bout de 3 semaines de traitement par B20.
Exemple n 20 : Mr H. B., 49 ans, présente des palpitations avec sensation que le coeur s'arrête avant de repartir violemment (extrasystolie). Ces crises qui angoissent le patient, surviennent surtout lorsque ce patient se couche. Il n'y a aucun autre symptôme cardiaque : pas de signe d'angor ni d'insuffisance cardiaque. B20, à raison de 10 granules au coucher, en permanence, fait disparaître ces palpitations en l'espace de 2 semaines.
# EXEMPLE D : à visée rhumatologique (développant une action clinique sur les douleurs, l'inflammation, les lésions au niveau de l'appareil locomoteur).
La couleur retenue est le vert.
Il est possible d'avoir recours à une technique additive d'obtention de la (des) Dans l'exemple qui suit, on a eu recours à une technique soustractive d'obtention de couleur(s) par l'utilisation de filtre(s).
Tous les filtres verts peuvent être utilisés. A titre d'exemple, on a utilisé un filtre vert de type KODAK WRATTEN ORDINAIRE ? 58. (cf. Photographie handbook of Wratten filters , éd. Kodak).
On peut utiliser toutes techniques de polarisation.
On utilise un ou plusieurs filtre(s) polarisant(s). A titre d'exemple, on a utilisé un filtre polarisant de type Polaroïd HNCP37 (filtre polarisant neutre circulaire en lamination suivante : acétate butyrate de cellulose, couleur gris neutre, épaisseur 0,25 mm, plaque de 480 x 1260 mm).
Le matériel et la procédure ont été décrits plus haut.
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Dans cet exemple le rayonnement coloré est flashé, polarisé et pulsé. La pulsation se fait, à titre d'exemple, de la manière suivante : flash est délivré toutes les 10 minutes, quatre fois de suite, soit un total de quatre flashages. Après la phase précédente (flashage) permettant l'obtention de la TM irradiée, on procède à la fabrication du médicament (dilution, dynamisation, éventuellement imprégnation) selon la pharmacotechnie homéopathique définie plus haut (Galenica 16, op. cité, pages 86-99). Cette phase de fabrication (dilution, dynamisation, imprégnation éventuelle) peut se faire avec tous les excipients pharmaceutiques possibles. A titre d'exemple, le diluant-excipient est de l'alcool pharmaceutique titré à 60 degrés comme indiqué par la technique de la Pharmacopée de Willmar Schwabe DAB 5 de 1926 (Galenica 16, op. cité, page 123). Dans cet exemple, la première déconcentration subit la même procédure (flashage du rayonnement coloré polarisé et pulsé) que la TM et les autres déconcentrations ne sont pas irradiées par le rayonnement coloré polarisé et pulsé.
La TM et toutes les dilutions de cette TM peuvent être utilisées. Dans cet exemple, on a utilisé la dilution 9 CH ou neuvième dilution centésimale hahnemanienne. On appelle ce produit Vert flashé polarisé pulsé 9 ou Vfpp 9, qui sera dénommé V9 ci-après.
Indications cliniques:
Ce produit est actif dans toutes les pathologies rhumatologiques, que la douleur soit d'origine mécanique (douleur généralement aggravée par le mouvement, l'effort mécanique et améliorée par le repos mécanique) ou inflammatoire (douleur généralement aggravée par le repos avec raideur, dérouillage lors des premiers mouvements, lors de la mise en route, raideur,
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dérouillage au réveil, douleurs nocturnes, avec, éventuellement, la présence de signes locaux d'inflammation : rougeur, oedème, chaleur).
Posologie :
Toutes posologies peuvent être utilisées. A titre d'exemple on a utilisé la dose de 10 granules au coucher en traitement d'entretien et 10 granules toutes les 3 minutes en cas de douleurs importantes.
Toxicité :
Ce produit ne possède aucune toxicité et peut être utilisé à toutes dilutions, à toutes posologies. Le rapport toxicité sur efficacité est donc nul.
Exemples cliniques:
Exemple n 1 : Mr V. A., 25 ans, présente un lumbago avec douleur lombaire intense, invalidante, empêchant le patient de travailler. Cette crise survient sur un fond ancien de lombalgies chroniques depuis l'âge de 18 ans. Il n'y a pas de sciatique ni de cruralgie. La douleur est d'horaire mécanique, la raideur musculaire intense verrouillant le rachis lombaire. V9, à raison de 10 granules toutes les heures, entraîne la disparition de toute douleur lombaire en 5 jours de traitement. Une posologie de 10 granules tous les soirs pendant toute l'année est maintenue, à visée préventive et pour éviter toute lombalgie.
Exemple n 2 : Mme B. A., 65 ans, présente une périarthrite de l'épaule droite depuis 2 ans et demi. La gêne fonctionnelle est importante empêchant certains gestes de la vie courante comme se coiffer la nuque ou porter la main droite derrière le dos. La douleur est permanente, jour et nuit, avec des acmés au réveil, dans l'après-midi à partir de 17 heures. La douleur réveille la patiente, généralement vers 2 heures du matin. V9
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administré à la dose de 10 granules 4 fois par jour (réveil, avant déjeuner, avant dîner et coucher) supprime toute douleur ainsi que la gêne fonctionnelle en 3 semaines de traitement.
Exemple n 3 : Mr M. V., 58 ans, présente une sciatique SI droite typique avec Lasègue à 30 degrés, hypoesthésie de la face postérieure du mollet droit, diminution du réflexe du tendon d'Achille droit. On note une diminution de force motrice à l'exercice des pointes. Le rachis lombaire est raide et le trajet de la douleur suit la face postérieure de la fesse droite, de la cuisse droite, de la jambe droite, pour se terminer en arrière de la malléole externe droite. La pression appuyée à ce dernier point réveille la douleur jusqu'au mollet droit. V9 administré à raison de 10 granules 4 fois par jour (réveil, 12 heures, 20 heures, coucher) fait disparaître totalement la sciatique en 5 jours.
Exemple n 4 : Mme A. W., 54 ans, présente une douleur cervicale chronique depuis 12 ans. Cette douleur s'accompagne d'une raideur cervicale importante avec épisodes de torticolis (en moyenne 3 par an). Il n'y a pas d'irradiation névralgique au niveau des membres supérieurs. V9, à raison de 10 granules au coucher, en permanence, fait disparaître douleur et raideur en 5 jours.
Exemple n 5 : Mr J. B., 43 ans, présente une lombalgie chronique depuis l'âge de 18 ans. Cette souffrance a débuté à 18 ans, après un épisode de lumbago. Depuis, il y eut 5 lumbagos survenant sur un fond chronique lombalgique dont ce patient n'est jamais arrivé à se débarrasser. Il n'y a pas de sciatique ni de cruralgie. V9 à raison de 10 granules 4 fois par jour (réveil, 12 heures, 20 heures et coucher) fait disparaître toute douleur en 5 jours.
Exemple n 6 : Mme G. R., 65 ans, présente une névralgie cervicobrachiale gauche depuis 3 semaines.
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L'horaire de la douleur est mécanique : douleurs au mouvement, amélioration au repos. Cette douleur s'accompagne d'une contracture cervicale importante. Il n'y a pas de troubles moteurs ni sensitifs. V9 fait disparaître la névralgie en 3 semaines.
Exemples n 7 : Mr A. M., 45 ans, présente une cruralgie typique au niveau de la face antérieure de la cuisse droite. La douleur est intense et permanente avec des acmés en fin d'après-midi. Ce patient traîne cette douleur sans pouvoir s'en débarrasser depuis 5 semaines.
Fait curieux, l'épouse de ce patient présente une sciatique SI gauche ayant débuté 1 semaine après le début de la cruralgie de son mari. Sur la base d'une présomption d'étiologie virale, les deux patients sont mis sous V9. Le mari guérit en 2 semaines (10 granules au réveil, 12 heures, 20 heures et coucher), tandis que sa femme voit sa sciatique disparaître en 2 semaines (même posologie).
Exemple n 8 : Mme T. G., 58 ans, présente une dorsalgie suite, aux dires de la patiente, à un faux mouvement en torsion gauche sur flexion antérieure, survenu 3 semaines auparavant. Depuis, un point dorsal à hauteur de l'apophyse épineuse de la neuvième vertèbre dorsale épuise la patiente et la gêne pour aller jusqu'en fin d'inspiration forcée. V9, à raison de 10 granules au réveil, à 12 heures, 20 heures et coucher, fait disparaître le point dorsal en 12 jours.
Exemple n 9 : Mme S. K., 45 ans, présente une douleur en rapport avec un hallux valgus gauche. La douleur s'est installée progressivement au fur et à mesure de la déformation de l'articulation. Les premières douleurs datent de 3 ans. Ces douleurs sont intenses depuis 3 semaines. V9, à raison de 10 granules au réveil, à 12 heures, 20 heures et coucher fait disparaître la douleur en 2 semaines.
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Exemple n 10 : Mr G. B., 58 ans, présente des crises douloureuses itératives d'allure inflammatoire, touchant la hanche droite. L'impotence fonctionnelle est telle que, lors de ces crises, ce patient est obligé d'user d'une canne anglaise. Les crises durent, en moyenne, 3 semaines, à raison de 3 à 4 crises par an depuis 4 ans.
V9, à raison de 10 granules au réveil, à 12 heures, à 20 heures et au coucher, stoppe en 24 heures une crise qui avait débuté 4 jours auparavant. Un traitement de fond (V9 : 10 granules tous les soirs au coucher pendant toute l'année) est maintenu en traitement préventif.
Exemple n 11 : Mme P. Q., 65 ans, présente un rhumatisme déformant inflammatoire des doigts avec poussée douloureuse rythmée dans le nycthémère : tion à 3 heures du matin et au réveil avec dérouillage articulaire qui dure une trentaine de minutes. Cet état rhumatismal perdure depuis 5 ans. V9, à raison de 10 granules au coucher en traitement permanent, a stoppé les douleurs en l'espace de 5 jours de traitement. Un traitement continu de V9 à la même posologie : 10 granules tous les soirs au coucher (traitement de fond) est décidé pour empêcher la récidive rhumatismale.
Exemple n 12 : Mr F. K., 45 ans, présente une douleur permanente au niveau dos avec une cyphose consécutive à une maladie de Scheuerman. La douleur s'aggrave à certaines périodes de l'année : printemps et automne.
L'horaire est mécanique avec aggravation en fin de journée. V9, à raison de 10 granules au coucher, en traitement de fond, permet la disparition de toute douleur, en l'espace de 3 jours de traitement.
Exemple n 13: Mme B. L. , 43 ans, présente un tennis elbow droit depuis 4 semaines. V9, à raison de 10 granules au réveil, à 12 heures, à 20 heures et au coucher, stoppe la maladie en 3 jours.
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Exemple n 14 : Mr F. J., 58 ans, présente une tendinite au niveau de la face interne du genou droit. Cette douleur peut être accentuée par la pression au niveau de la face interne de ce genou. Cette douleur dure depuis 4 mois. Il s'y associe un gonflement de la face interne de ce genou. La douleur est d'horaire inflammatoire : aggravation au réveil avec dérouillage . V9 à raison de 10 granules au réveil, à 12 heures, 20 heures et coucher fait disparaître la tendinite en 3 jours.
Exemple n 15 : Mr B. G., 33 ans, souffre de douleur osseuse au niveau d'une ancienne fracture du quart inférieur du tibia droit. La douleur est permanente et dure depuis 4 ans. Des aggravations douloureuses semblent concomitantes avec des changements de temps.
C'est ainsi qu'aux dires de ce patient, il est à même, par l'aggravation de cette douleur, de prédire le temps pluvieux, ainsi que l'approche du temps neigeux. Lors des poussées douloureuses particulièrement importantes, on note l'apparition d'un oedème au niveau de la face antérieure du tibia, en regard de l'ancienne fracture. V9, à raison de 10 granules au coucher, fait disparaître la pathologie en l'espace de 3 semaines.
# EXEMPLE E : produit à visée nerveuse, psychique, dermatologique et immunitaire.
La couleur retenue est le rouge.
Il est possible d'avoir recours à une technique additive d'obtention de la(des) couleur (s).
Dans l'exemple qui suit, on a eu recours à une technique soustractive d'obtention de couleur(s) par l'utilisation de filtre(s).
Tous les filtres rouges peuvent être utilisés. A titre d'exemple, on a utilisé un filtre rouge de type KODAK WRATTEN ORDINAIRE N 25. (cf. Photographic handbook of Wratten filters , éd. Kodak).
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On peut utiliser toutes techniques de polarisation. A titre d'exemple on utilise un ou plusieurs filtre(s) polarisant(s). On a utilisé un filtre polarisant de type Polaroid HNCP37 (filtre polarisant neutre circulaire en lamination suivante : acétate butyrate de cellulose, couleur gris neutre, épaisseur 0,25 mm, plaque de 480 x 1260 mm) .
Le matériel et la procédure ont été décrits plus haut.
Dans cet exemple le rayonnement coloré est flashé, polarisé et pulsé. La pulsation se fait, à titre d'exemple, de la manière suivante : flash est délivré toutes les 10 minutes, quatre fois de suite, soit un total de quatre flashages. Après la phase précédente (flashage) permettant l'obtention de la TM irradiée, on procède à la fabrication du médicament (dilution, dynamisation, éventuellement imprégnation) selon la pharmacotechnie homéopathique définie plus haut (Galenica 16, op. cité, pages 86-99). Cette phase de fabrication (dilution, dynamisation, imprégnation éventuelle) peut se faire avec tous les excipients pharmaceutiques possibles. A titre d'exemple, le diluant-excipient est de l'alcool pharmaceutique titré à 60 degrés comme indiqué par la technique de la Pharmacopée de Willmar Schwabe DAB 5 de 1926 (Galenica 16, op. cité, page 123). Dans cet exemple, la première déconcentration subit la même procédure (flashage du rayonnement coloré polarisé et pulsé) que la TM et les autres déconcentrations ne sont pas irradiées par le rayonnement coloré polarisé et pulsé.
La TM et toutes les dilutions de cette TM peuvent être utilisées. Dans cet exemple, on a utilisé la dilution 30 CH ou trentième dilution centésimale hahnemanienne. On appelle ce produit Rouge flashé polarisé pulsé 30 ou Rfpp 30, qui sera dénommé R30 ci-après.
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Indications cliniques:
Ce produit est actif dans les pathologies: # nerveuses et psychiques : tremblements, douleurs sine materia; syndrome anxieux, troubles de la thymie, dépression, troubles du sommeil, manies, dystonies neurovégétatives, maladies psychosomatiques, troubles du comportement, obsessions, troubles de la personnalité ; # dermatologiques : herpès, zona, maladies éruptives virales (rubéole, rougeole, varicelles, etc.), furoncles, maladies allergiques (eczéma, urticaire, etc. ), maladies mycologiques (mycoses); # infectieuses : virus, bactéries, champignons, quel qu'en soit le siège ; # allergiques : eczéma, coryza spasmodique, asthme, urticaire, etc.
# hormonal : ménopause, dysthyroïdie, maladies endocriniennes.
L'origine de cette action pléiotrope est peut-être en rapport avec l'existence de l'unité neuro-endocrinoimmuno-dermatologique.
Ci-après sont fournis des exemples illustrant cette unité ou communauté physiologique ou pathologique: # la peau et le système nerveux dérivent tous deux du même feuillet embryonnaire: le neuro-ectoderme ; # de nombreux récepteurs cellulaires sont communs dans cette unité; # de nombreux médiateurs communs sont aussi bien sécrétés par le système nerveux, le système immunitaire, le système endocrinien et la peau; # il existe des connexions cellulaires entre les fibres nerveuses, les cellules immunitaires et les cellules de la peau; # l'altération du système nerveux comme la dépression et la schizophrénie, retentit sur la pertinence du système immunitaire.
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C'est ainsi qu'est née une science à part entière: la psycho-neuro-immuno-endocrino-dermatologie (Pr Crickx) ( 43èmes Journées internationales de biologie , Dr Serge Cannasse, Stress : des mécanismes complexes sont en jeu, Le Quotidien du Médecin n 6392, 3 décembre 1998, p. 21).
Posologie :
Toutes posologies peuvent être utilisées. A titre d'exemple on a utilisé la dose de 10 granules au coucher en traitement d'entretien et 10 granules toutes les heures dans les affections aiguës.
Toxicité :
Ce produit ne possède aucune toxicité et peut être utilisé à toutes dilutions, à toutes posologies. Le rapport toxicité sur efficacité est donc nulle.
Exemples cliniques: # Pathologies nerveuses et/ou psychiques et/ou hormonales :
Exemple n 1 : Mme F. K., 45 ans, consulte pour spasmophilie . Cette patiente présente les troubles suivants : accès de tétanie avec mains d'accoucheur , angoisses épigastriques, palpitation, lipothymie. En dehors de ces crises (4 crises durant les 6 derniers mois), la patiente est mal dans sa peau , vertigineuse, épuisée physiquement et intellectuellement (difficulté à se concentrer, troubles de la mémoire immédiate), hyperémotivité. A l'examen : de Chvostek. Cet état dure depuis une dizaine d'années. R30 administré à la dose de 10 granules au coucher, tous les jours, supprime toute la symptomatologie chronique en 4 jours et prévient les crises d'accès tétanique (recul de
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2 ans). Un traitement de fond est maintenu à raison de 10 granules tous les soirs, pendant toute l'année.
Exemple n 2 : Mr D. T., 45 ans, est épuisé physiquement et moralement. Peur de la mort et, en même temps, attirance pour celle-ci assaillent de manière obsessionnelle ce patient qui ne croit plus en son avenir. Des troubles au niveau de sa libido (diminution du désir sexuel et des capacités d'érection) ainsi que des crampes gastriques survenant environ 1 heure après le déjeuner et la nuit aux environs de 3 heures du matin et s'accompagnant de nausées finissent de déprimer ce quadragénaire en réelle difficulté psychologique. R30 : 10 granules tous les soirs suppriment tous ces symptômes, en l'espace de 4 semaines.
Exemple n 3: Mme T. G. , 54 ans, est déprimée depuis le décès accidentel de son mari, 3 ans auparavant. Idées noires, accès de pleurs spontanés, tristesse, aboulie, baisse de l'appétit sont les symptômes cardinaux de cette dépression réactionnelle à un deuil non cicatrisé.
A noter également sur ce terrain très neurasthénique, l'existence d'une colopathie spasmodique faite de douleurs en coup de poignard au niveau du sigmoïde avec ballonnements postprandiaux immédiatement après chaque repas, aérophagie, borborygmes, gargouillement intempestifs et gênants , rots, émission de gaz malodorants. R30, à raison de 10 granules au coucher, rend à cette patiente sa joie de vivre dès la 3ème semaine de traitement et fait disparaître la symptomatologie digestive. Par ailleurs, une hyperthyroïdie qui s'était déclenchée 3 mois après le décès du mari s'est normalisée grâce à R30 en l'espace d'un traitement de 3 mois.
Exemple n 4 : Mme G. D., 42 ans, présente des troubles du sommeil depuis une dizaine d'années : troubles de l'endormissement, mais aussi réveil systématique à 3 heures du matin avec hyperactivité
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mentale centrée sur des problèmes professionnels pourtant sans gravité. Par ailleurs, cette personne active n'est pas déprimée. Elle est même enjouée. Il n'y a pas d'ombre apparente dans le domaine affectif et cette personne semble comblée par ses 4 enfants. R30 permet à cette patiente de retrouver son sommeil en 4 semaines de traitement (10 granules au coucher, tous les soirs).
Exemple n 5 : Mr V. L., 42 ans, est un chef d'entreprise hyperactif, gros travailleur (plus de 60 heures par semaine), en pleine réussite professionnelle. Pourtant, des troubles du comportement commencent à le gêner dans sa vie sociale : colères, nerfs à fleurs de peau , difficulté de plus en plus importante à supporter son entourage privé comme professionnel. Je suis saturé ! Je ne supporte plus personne ! Une somnolence postprandiale pendant 2 heures envahit cet homme affairé, ce qu'il ne supporte pas. Les nausées et les vertiges sont fréquents après le déjeuner, même frugal. Ce patient supporte de moins en moins l'alcool. Des crises douloureuses épigastriques à type de brûlures ou d'aigreur avec pyrosis assaillent ce patient depuis 2 mois. Enfin, une maladie de Crohne ancienne (première crise 12 ans auparavant) commence à se réveiller : douleurs de la fosse iliaque droite avec crise de diarrhée liquide, par moments sanglante avec glaires marron et blanchâtres laissant ce patient épuisé physiquement et moralement. R30, à raison de 10 granules au coucher et en cas de douleurs digestives débarrassent ce patient de tous ses symptômes à la fois psychiques et digestifs en l'espace de 4 semaines.
Exemple n 6 : Mme C. M., 33 ans, est déprimée et voit tout en noir. Rien ne vaut le coup d'être tenté, car rien ne vaut la peine d'être vécu . Solitude, pleurs, tristesse, profonds soupirs, voilà 3 ans que la vie de cette patiente ressemble à un chemin de croix.
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Apparemment, tout va bien dans sa vie : mari, bonne situation, enfants sans problèmes. R30, à raison de 10 granules au coucher tous les soirs, permettent à cette mater dolorosa de retrouver la joie de vivre d'une trentaine assurée.
Exemple n 7 : Mme T. I., 57 ans, passe mal la cinquantaine : bouffées de chaleur violentes de jour comme de nuit ( Je suis en eau ! ), sécheresse vaginale, céphalées frontales gauches pulsatives survenant presque tous les jours vers 19 heures, insomnies de la seconde partie de la nuit, colères fréquentes à propos de rien , constipation atonique avec inertie rectale (une selle sèche difficile tous les 2 ou 3 jours): la ménopause est difficile. R30, à raison de 10 granules au coucher, ramène en quelques jours, sagesse dans l'esprit, fraîcheur au niveau des téguments (disparition des bouffées de chaleur). Sécheresse vaginale et constipation ne sont plus qu'un mauvais souvenir, après 3 semaines de traitement.
Exemple n 8 : Mr G. H. , 19 ans, est handicapé par le tract, lors de ses examens scolaires. Trous noirs, impossibilité de se remémorer ce qui est appris, incapacité à rassembler son esprit, à clarifier les idées, à se concentrer, lors des épreuves particulièrement orales, expliquent des notes anormalement basses compte tenu du travail fourni. R30, à raison de 10 granules tous les soirs au coucher et 10 granules 10 minutes avant chaque épreuve ont fait disparaître cette hyperémotivité pénalisante.
Exemple n 9 : Y. M. , 55 ans, n'a plus goût à la vie.
Un licenciement mal vécu, le départ de sa compagne ont déclenché chez ce patient une aboulie associée à un état obsessionnel sur des détails sans importance de la vie.
Culpabilité vis-à-vis d'enfants mal installés dans la vie, problèmes prostatiques précoces, les motifs ne manquent pas, selon ce patient aigri, pour voir la vie
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en noir. R30, à raison de 10 granules 3 fois par jour (réveil, 20 heures et coucher) remettent en selle ce patient, au plan psychologique, en même temps qu'il supprime les désordres prostatiques (dysurie, pollakiurie, envie pressante, urgente) de ce cinquantenaire momentanément à bout de souffle.
Exemple n 10 : Mlle B. U., 58 ans, présente une névrose obsessionnelle avec phobie (claustrophobie, agoraphobie). Ses obsessions sont habituellement centrées sur des détails ménagers : linge non repassé, pièces considérées comme sales ou mal rangées, besoin de se laver les mains entre 15 à 20 fois par jour. La peur du cancer alimente le psychisme d'angoisses inépuisables, non contrôlables par le conscient. Cette patiente fait tout vite, de manière précipitée, comme si le temps manquait . R30, à raison 10 granules au réveil, à 12 heures, à 20 heures et au coucher a permis d'éliminer phobies et obsessions, dès la 4ème semaine de traitement.
# Pathologies dermatologiques:
Exemple n 1 : l'enfant Fr. D., 3 ans, présente un eczéma atopique généralisé avec lésions suintantes au niveau des plis des coudes et des genoux. R30, à raison de 10 granules au réveil à 17 heures et à 20 heures fait disparaître l'eczéma en 5 semaines de traitement.
Exemple n 2: Mlle R. S. , 25 ans, présente un herpès génital depuis 4 ans. Les crises durent en moyenne 10 jours avec efflorescence de vésicules au niveau de la fesse droite, toujours au même endroit. Des brûlures intenses au niveau de la lésion cutanée, mais aussi au niveau de la région fessière handicapent cette patiente pendant une quinzaine de jours. 5 crises se sont succédé depuis 1 an. R30, à raison de 10 granules au coucher suppriment la crise en cours en 3 jours. Un traitement de fond à la même posologie est institué à titre
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préventif. Pas de nouvelles crises (recul 3 ans et demi).
Exemple n 3 : l'enfant J. S., 12 ans, présente 3 verrues plantaires et une verrue au niveau d'un doigt.
La première verrue a poussé 18 mois auparavant. Une quatrième verrue est en formation au niveau de l'aine droite. R30, à raison de 10 granules au coucher, fait disparaître les quatre verrues, en l'espace de 5 semaines.
Exemple n 4 : Mme S. P., 75 ans, présente un zona lombaire hyperalgique à type de brûlures intenses ayant débuté 3 jours avant l'éruption des vésicules qui eut lieu 3 semaines avant le début du traitement avec R30.
Le trajet des vésicules est typiquement unilatéral. R30, à raison de 10 granules au réveil, à 12 heures, 17 heures, 20 heures et coucher vient à bout des douleurs zostériennes en 3 jours. L'éruption sèche dès le 4 ème jour du traitement.
Exemple n 5 : Mlle F. E., 23 ans, présente une furonculose chronique au niveau des fesses. En permanence, au moins un furoncle est en activité, avec sensation de brûlure et points blancs purulents. Cette furonculose a débuté 3 années auparavant. Cette patiente présente également des épisodes de cystites à répétition, en moyenne une crise par mois, toujours due à un colibacille. Enfin à noter des lésions érythémocroûteuses psoriasiques au niveau des deux coudes et du cuir chevelu. R30, à raison de 10 granules au réveil, à 12 heures, 17 heures, 20 heures et au coucher fait disparaître la furonculose en 3 semaines ; récidive de la furonculose et des cystites (recul 3 ans). Les lésions psoriasiques rétrocèdent complètement au bout de 2 mois de traitement de R30.
Exemple n 6 : Mr R. J., 43 ans, présente une urticaire chaque fois qu'il mange des fraises et ce patient adore les fraises à la chantilly. L'urticaire
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est quasi immédiate (dans un délai de 30 à 45 minutes après le repas) et touche préférentiellement la face antérieure du thorax et les faces internes des deux cuisses. Le prurit est féroce. Les lésions sont rouges surélevées en placards érythémato-papuleux. A noter un terrain héréditaire urticarien, puisque sa mère développe la même allergie. R30, à raison de 10 granules au coucher en continu pendant la saison des fraises et 10 granules avant le repas avec fraises font disparaître la symptomatologie allergique et renaître l'espoir gastronomique.
Exemple n 7 : Mme G. V., 45 ans, présente une mycose au niveau des espaces entre les orteils du pied gauche.
La lésion est fissuraire, rouge. Cette pathologie est traînante, désespérément chronique. Elle a débuté 2 ans auparavant lors d'un voyage exotique en bord de mer.
R30, à raison de 10 granules au coucher débarrasse cette patiente de sa mycose en l'espace de 3 mois (recul de 3 ans).
Exemple n 8 : Mme D. C., 25 ans, présente une lucite: allergie au soleil sous la forme d'éruption de boutons rouges très pruriants touchant principalement le cou et le torse et interdisant à la patiente les expositions prolongées au soleil. R30, à raison de 10 granules au coucher supprime cette pathologie allergique, dès la 4ème semaine de traitement.
Exemple n 9 : Mme D. 0., 54 ans, présente des crevasses au niveau du pouce droit et de gros orteil droit avec aggravation l'hiver. Les crevasses sont douloureuses et constituent un réel handicap pour les travaux manuels. R30, à raison de 10 granules au réveil, à 12 heures, à 20 heures et au coucher, supprime ces lésions cutanées en l'espace de 3 semaines de traitement.
Exemple n 10 : Mme R. Y., 52 ans, présente au niveau des doigts un érythème sec, pruriant, brûlant, avec
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léger gonflement chaque fois que cette patiente met des gants en caoutchouc, par exemple les gants protecteurs pour laver la vaisselle. Par ailleurs, le contact cutané direct avec les détergents ménagers provoque rougeur et prurit. R30, à raison de 10 granules au coucher supprime cette intolérance cutanée au latex et aux détergents, dès le 5ème jour de traitement.
# Pathologies allergiques:
Exemple n 1 : Mme S. F., 43 ans, présente un coryza spasmodique depuis l'âge de 22 ans. De mai à juillet, apparaissent les symptômes suivants : aqueux ( Mon nez coule comme un robinet. ) avec éternuements en salves, écoulements au niveau des yeux, rougeur conjonctivale avec démangeaison et sensation de corps étranger sur les yeux, prurit de la partie postérieure du palais et au niveau de la luette. Une gêne respiratoire survient tous les soirs vers 18 heures et s'interrompt vers 20 heures trente. Cette gêne respiratoire s'accompagne de sifflements typiques du spasme bronchique (asthme). R30 débuté en mars jusqu'à la fin juillet, à raison de 10 granules au réveil, à 12 heures, à 17 heures, à 20 heures et au coucher suppriment toute cette symptomatologie de pollinose.
Exemple n 2 : Mr X. H., 23 ans, souffre d'asthme depuis la prime enfance (1ère crise à l'âge de 3 mois).
Il s'agit d'un asthme durant toute l'année favorisée par les infections hivernales, le stress et les efforts physiques. Aucune autre manifestation allergique chez ce patient à la lourde hérédité asthmatique chez les parents comme dans la fratrie. R30, à raison de 10 granules au coucher toute l'année fait céder cette pathologie invalidante, dès la 4ème semaine de traitement.
Exemple n 3 : Mr G. J., 53 ans, présente des éternuements en salves au réveil (une vingtaine
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d'éternuements), depuis l'adolescence. Ces éternuements surviennent toute l'année et s'accompagne d'un écoulement aqueux comme une fontaine qui dure environ un quart d'heure. Ecoulement comme éternuement s'interrompent spontanément. Il n'y a pas d'autres troubles allergiques. R30, à raison de 10 granules au coucher, supprime ces symptômes en l'espace de 4 semaines de traitement.
Exemple n 4 : Mme G. P., 53 ans, présente un sifflement respiratoire dès qu'elle entre en contact avec un chat. Les yeux se mettent à pleurer, les éternuements surviennent, et cette patiente est obligée de battre en retraite rapidement. En dehors de ces épisodes, cette patiente ne souffre d'aucune allergie.
R30, à raison de 10 granules au coucher, élimine cette allergie aux poils de chat, dès la 4ème semaine de traitement.
Exemple n 5 : Mr T. K., 43 ans, souffre d'un asthme déclenché lorsqu'il regagne sa maison de week-end en Normandie. Poussières, humidité, moisissures : tout concourt au déclenchement des manifestations allergiques qui ont débuté 3 ans auparavant. Aucune autre pathologie allergique n'est présentée. En particulier, ce patient ne développe pas d'allergie respiratoire à Paris. R30, à raison de 10 granules au coucher, vient à bout de cette allergie circonscrite géographiquement, dès la 4ème semaine de traitement.
Exemple n 6 : Mme G. T., 59 ans, présente une allergie aux piqûres de moustique. Chaque piqûre entraîne l'apparition d'une papule rouge, d'une quinzaine de mm de diamètre, surélevée de 2 mm. La lésion est excessivement pruriante déclenchant un grattage jusqu'au sang. Il n'y a pas d'autres manifestations allergiques. R30, à raison de 30 granules au coucher pendant les périodes d'exposition, en
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commençant 1 semaine avant cette exposition, supprime cette hyper-réactivité à la piqûre de moustiques.
Exemple n 7: Mr D. L., 45 ans, présente une allergie alimentaire aux fruits de mer. Environ une quinzaine de minutes après le repas, des lésions urticariennes très pruriantes fleurissent rapidement de manière généralisée. R30 est prescrit à raison de 10 granules au coucher tous les jours. Le patient fait un test avec un repas comprenant des fruits de mer 3 semaines après le début du traitement. Aucune allergie n'apparaît. Le traitement est poursuivi pendant 2 mois. Aucune réaction allergique n'est jamais apparue depuis (recul 2 ans).
Exemple n 8 : Mme F. H., 78 ans, présente un asthme d'effort depuis une vingtaine d'années. Le sifflement respiratoire apparaît au bout d'environ 300 mètres de marche. R30, à raison de 10 granules au réveil, à 12 heures, à 20 heures et au coucher, fait disparaître la symptomatologie en l'espace de 6 semaines.
Exemple n 9 : Mr R. S., 54 ans, présente un asthme tous les ans de début juin à début août . sifflement respiratoire aggravé à l'effort sans aucun autre symptôme allergique (en particulier il n'y a pas de coryza spasmodique). R30, à raison de 10 granules au réveil, à 12 heures, à 20 heures et au coucher en commençant 1 mois avant la date habituelle du début des troubles et en continuant le traitement jusqu'à la miaoût, fait disparaître la symptomatologie asthmatique.
Exemple n 10 : Mr F. K., 34 ans, présente une allergie alimentaire aux crustacés : diarrhée quasi immédiate avec besoins urgents et selles liquides en jet. Il n'y a pas d'autres allergies alimentaires cliniquement décelables. R30, à raison de 10 granules au réveil, à 12 heures, au coucher supprime cette allergie digestive, le patient ayant fait le test clinique en mangeant des crustacés après 3 semaines de traitement.
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# Pathologies infectieuses:
Exemple n 1 : L'enfant G. J., 5 ans, présente des rhino-pharyngites à répétition avec fièvre, coryza purulent, à raison d'un épisode infectieux toutes les 3 semaines en moyenne. R30, à raison de 10 granules au réveil, à 17 heures, au coucher permet de guérir la rhino-pharyngite en cours et de prévenir ces affections pendant l'hiver.
Exemple n 2 : L'enfant Y. K., 8 ans, présente des otites à répétition, à raison d'une otite 5 fois par hiver depuis l'âge de 5 ans. Lorsqu'il arrive au cabinet, les deux tympans sont rouges, ainsi que la gorge. La fièvre est à 39 5 avec sueurs profuses et abattement. Pas de diarrhée ni de vomissement. R30, à raison de 10 granules toutes les heures sauf en cas de sommeil de l'enfant, coupe l'infection en 2 jours. Un traitement préventif d'entretien (traitement de fond), à raison de 10 granules au réveil, à 17 heures et au coucher permet à Y. de passer l'hiver sans infections.
Exemple n 3 : L'enfant F. D., 9 ans, présente des rhino-pharyngites à répétition avec hypertrophie des végétations responsable d'un ronflement nocturne important. A la consultation le tympan droit est congestionné. La gorge est rouge. L'auscultation pulmonaire est normale. R30, à raison de 10 granules toutes les heures sauf en cas de sommeil de l'enfant, coupe l'épisode aigu en 24 heures. Un traitement de fond est institué à raison de 10 granules au coucher pendant tout l'hiver. Aucun autre épisode infectieux n'est signalé durant le traitement par R30.
Exemple n 4 : L'enfant V. R., 10 ans, présente des rhino-pharyngites à répétition avec hypertrophie importante des deux amygdales qui sont cryptiques avec enduit caséeux dans plusieurs anfractuosités. A la consultation l'enfant présente une fièvre à 38 7 avec sueurs de la tête, abattement général. L'auscultation
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retrouve des râles bronchiques surtout dans le champ pulmonaire droit. Les tympans sont normaux. R30, à raison de 10 granules toutes les heures sauf en cas de sommeil de l'enfant, coupe l'épisode infectieux en 2 jours. Un traitement de fond, à raison de 10 granules au coucher, est institué pendant tout l'hiver. Aucun épisode infectieux se déclare pendant le traitement par R30.
Exemple n 5 : Mme R. M., 45 ans, présente une sinusite maxillaire bilatérale avec douleurs sousorbitaires profondes, pulsatives, aggravées au mouvement. Le nez est bouché de jour comme de nuit. Une épistaxis gauche s'est déclenchée à trois reprises dans la journée. Une barre frontale pèse en permanence audessus des yeux. La fièvre est à 38 2 au cabinet. La gorge est rouge, sans hypertrophie des amygdales. Les tympans sont normaux et on note des ronchus avec quelques sibilances au niveau de l'hémichamp pulmonaire inférieur droit. R30, est prescrit à raison de 10 granules toutes les heures sauf en cas de sommeil de la patiente. L'épisode infectieux est coupé en 3 jours de traitement.
Exemple n 6 : Mr G. B., 55 ans, présente une gingivite chronique se manifestant par des douleurs, une gingivorrhagie associée à une aphtose au niveau de la langue et de la muqueuse jugale droite. Il n'y a pas de fièvre, ni de déchaussement dentaire. La gorge est rouge à l'examen. Il n'y a pas d'autres symptômes. R30, à raison de 10 granules au coucher fait disparaître la gingivite et les aphtes dès le 5ème jour de traitement.
Exemple n 7 : Mr P. F., 52 ans, présente une bronchite avec une expectoration jaune-verdâtre, une fièvre à 39 2 au cabinet, une fatigue importante. La gorge est rouge, les râles importants à type de ronchus dans les deux champs pulmonaires. Tympans normaux. R30, à raison de 10 granules toutes les heures sauf en, cas
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de sommeil du patient, coupe l'épisode infectieux en 3 jours de traitement.
Exemple n 8 : Mlle C. U., 27 ans présente une cystite hémorragique (hématurie + pyurie). La douleur urinaire est intense à chaque miction à type de sensation de lames de rasoir. La palpation de la vessie et des reins est sensible. Mlle C. U. est habituée à des infections urinaires (en moyenne 4 à 5 crises tous les ans). R30, à raison de 10 granules toutes les heures, coupe l'infection urinaire en 2 jours. Un traitement de fond est institué à raison de 10 granules tous les soirs au coucher pendant 2 mois. Aucun autre épisode infectieux n'est à signalé (recul de 3 ans).
Exemple n 9 : L'enfant P. S., 4 ans, présente une rougeole importante. L'éruption maculo-papuleuse respecte des intervalles de peau saine. La fièvre est à 38 4 au cabinet. On note une toux importante, un rhinopharyngite et une conjonctivite bilatérale. L'enfant est abattu. R30, à raison de 10 granules toutes les heures sauf en cas de sommeil de l'enfant fait disparaître les symptômes respiratoires, la fièvre et la fatigue en 2 jours. L'exanthème disparaît complètement en 5 jours.
Exemple n 10 : Mme T. M., 43 ans, présente une gastro-entérite depuis 3 jours selles liquides urgentes, profuses, la patiente a l'impression de se vider complètement à chaque selle . On note des douleurs gastriques et abdominales avec nausées importantes et intolérance à toute alimentation. La fièvre est à 38 4 au cabinet. R30, à raison de 10 granules toutes les heures sauf en cas de sommeil de la patiente, coupe l'épisode infectieux digestif en 2 jours.
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EXEMPLE F : produit à visée anti-infectieuse et anti-allergique.
On a eu recours au rayonnement laser. On a utilisé, à titre d'exemple, un appareil du type commercialement dénommé FRANCK LINE V2, modèle IR 100 dont les caractéristiques techniques étaient les suivantes : AsGa (arséniure de gallium); longueur d'onde : nm (infrarouge) ; mode d'émission: pulsée; puissance maximale des diodes : 400W; puissance du pic d'utilisation : 100 W; fréquence : 50 Hz; longueur d'impulsion : 200 ns.
On peut utiliser toutes techniques de polarisation. A titre d'exemple on utilise un ou plusieurs filtre(s) polarisant(s). On a utilisé un filtre polarisant de type Polaroïd HR (filtre polarisant linéaire efficace dans une gamme de longueurs d'onde s'étendant de 0,5 à 2,2 microns en lamination suivante : butyrate de cellulose, couleur gris neutre, épaisseur 0,25 mm, plaque de 480 x 1260 mm). A titre d'exemple, on a pointé le laser sur le flacon de solution A telle que définie plus haut, le laser étant maintenu à 7 cm du flacon. On a interposé le filtre Polaroïd HR sur le trajet du rayon laser, à 4 cm de la tête émettrice du laser, soit à 3 cm du flacon d'alcool à 60 . La durée d'émission était, à titre d'exemple, de 4 minutes. Le dispositif a été plongé dans l'obscurité (hormis le laser), environ 3 minutes avant l'émission laser, pendant les 4 minutes d'émission laser, puis pendant 3 minutes suivant la fin de l'émission laser. Cette procédure est reproduite à l'identique trois fois de suite, soit un total de trois irradiations laser.
Le matériel et la procédure ont été décrits plus haut (dilution, dynamisation, imprégnation) selon la pharmacotechnie homéopathique définie plus haut (Galenica 16, op. cité, pages 86-99). Cette phase de
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fabrication (dilution, dynamisation, imprégnation éventuelle) peut se faire avec tous les excipients pharmaceutiques possibles. A titre d'exemple, le diluant-excipient est de l'alcool pharmaceutique titré à 60 degrés comme indiqué par la technique de la Pharmacopée de Willmar Schwabe DAB 5 de 1926 (Galenica 16, op. cité, page 123). Dans cet exemple, la première déconcentration subit la même procédure (irradiation par le rayonnement laser) que la TM et les autres déconcentrations ne sont pas irradiées par le rayonnement laser.
La TM et toutes les dilutions de cette TM peuvent être utilisées. Dans cet exemple, on a utilisé la dilution 30 CH ou trentième dilution centésimale hahnemanienne. On appelle ce produit Laser 30, qui sera dénommé L30ci-après.
Indications cliniques : zona, maladies éruptives virales (rubéole, rougeole, varicelles, etc.), furoncles, maladies allergiques (eczéma, urticaire, etc. ), maladies mycologiques (mycoses).
Posologie :
Toutes posologies peuvent être utilisées. A titre d'exemple on a utilisé la dose de 10 granules au coucher en traitement d'entretien et 10 granules toutes les heures dans les affections aiguës.
Toxicité :
Ce produit ne possède aucune toxicité et peut être utilisé à toutes dilutions, à toutes posologies. Le rapport toxicité sur efficacité est donc nul.
Exemples cliniques:
Exemple n 1 : L'enfant M. T., 3 ans et demi, présente une otite droite l'ayant maintenu éveillé toute la nuit
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précédente. A noter également une toux grasse depuis 3 jours, une fièvre à 38 5 le matin, un eczéma sec pruriant de la face antérieure du cou depuis 3 mois. Le tympan droit est rouge, la gorge rouge avec de grosses amygdales. L 30 : 10 granules 4 fois par jour fait disparaître la symptomatologie infectieuse en 2 jours.
L'eczéma disparaît en 5 jours.
Exemple n 2 : Mme T. F., 53 ans, présente un eczéma depuis 15 ans touchant essentiellement tous les doigts des deux mains et la face antérieure du thorax. Les lésions sont rouges, pruriantes et sèches. Le prurit féroce avec lésions de grattage au sang est à recrudescence vespérale (de 17 heures à 22 heures). Il n'y a pas de causes déclenchantes évidentes cliniquement. L 30 fait disparaître la symptomatologie cutanée en 2 semaines. Absence de récidives depuis 2 ans.
Exemple n 3 : J. H., 5 ans, présente une rougeole avec éruption maculo-papuleuse dans un tableau infections rhinopharyngée et pulmonaire avec fièvre importante (plus de 39 ). L'enfant est abattu, en sueurs et assoiffé. L 30, à raison de 10 granules 5 fois par jour, fait disparaître la fièvre en 2 jours, les signes d'infections rhinopharyngée et pulmonaire en 3 jours.
Exemple n 4 : Mme T. J., 63 ans, présente un zona lombaire droit déclaré depuis 3 semaines. L'éruption erythémo-vésiculeuse est en voie d'assèchement. Par contre la douleur est toujours aussi violente, à type de brûlure et justifie la consultation. L 30, à raison de 10 granules 5 fois par jour, fait disparaître la douleur, en l'espace de 3 jours.
Exemple n 5 : Mme M. A., 53 ans, présente une urticaire récidivante, sans que l'on puisse retrouver une cause déclenchante cliniquement. La crise qui fait consulter la patiente dure depuis 7 jours. Elle concerne la partie inférieure des deux plis nasogéniens, le
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menton et la face antérieure du thorax. Le prurit est intense. Les lésions sont surélevées de couleur rose. L 30, à raison de 10 granules 5 fois par jour, fait disparaître la douleur, en l'espace de 3 jours.
Exemple n 6 : Mme Y. V. , 55 ans, présente une mycose touchant les deux premiers orteils avec rougeur, desquamation et prurit intense. Cette mycose est récidivante depuis 5 ans. L 30, à raison de 10 granules 5 fois par jour, fait disparaître l'infection en 6 jours.
Exemple n 7 : Mr R. S., 43 ans, présente une mycose chronique depuis 3 ans touchant les deux premiers orteils avec rougeur, désquamation, prurit et fissures hyperdouloureuses. Ces douleurs obligent ce patient au port de chaussures très larges (baskets délacées) afin de minimiser au maximum pression et frottements. L 30, à raison de 10 granules 3 fois par jour, fait disparaître la symptomatologie en l'espace de 2 semaines.
Exemple n 8 : Mme S. 0., 43 ans, présente une cystite brûlure en urinant, impression de poids, de pesanteur au niveau de la vessie, envies urgentes et mictions difficiles. L 30 administré immédiatement puis toutes les 2 heures fait disparaître la symptomatologie urinaire en 12 heures.
Exemple n 9 : Mr R. T. , 35 ans, présente un furoncle siégeant au niveau de la face dorsale du dos. Le bouton, très douloureux est tendu et rouge, sauf au niveau de l'extrémité qui est blanchâtre en raison de la présence du pus. La forme est ovalaire, mesurant 2 cm sur son grand axe et 1,5 cm sur son petit axe. L 30, à raison de 10 granules 5 fois par jour supprime la douleur en 3 jours. Le furoncle disparaît sans cicatrice en 15 jours.
Exemple 10 : J. E., 42 ans, présente une bronchite depuis 5 jours avec toux productive, crachats verdâtres et fébricule à 37 9. Cette patiente fume, en moyenne, une quinzaine de cigarettes par jour. L'auscultation
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révèle des ronchus et quelques sifflements dans les deux champs pulmonaires. L 30, à raison de 10 granules 5 fois par jour, fait disparaître toute cette symptomatologie pulmonaire en l'espace de 5 jours.

Claims (24)

  1. REVENDICATIONS 1. Procédé pour l'obtention de produits médicamenteux, caractérisé en ce qu'il consiste à exposer un excipient neutre dénommé TM à un ou plusieurs systèmes d'ondes électromagnétiques et/ou acoustiques, et en option à effectuer une ou plusieurs dilutions ou déconcentrations du produit obtenu avec un ou plusieurs diluants, ledit système d'ondes pouvant être sans rapport direct avec la visée thérapeutique du produit médicamenteux.
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit système d'ondes est extérieur et/ou intérieur à l'excipient et/ou au contact de l'excipient.
  3. 3. Procédé selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit système d'ondes électromagnétiques et/ou acoustiques est en outre flashé et/ou polarisé et/ou pulsé.
  4. 4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les systèmes d'ondes sont choisis dans le groupe des systèmes d'ondes appartenant au spectre visible, au rayonnement laser, aux champs électromagnétiques, aux champs magnétiques et/ou aux ondes acoustiques.
  5. 5. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que les systèmes d'ondes sont choisis dans le groupe des systèmes d'ondes appartenant au spectre visible, au spectre invisible, au rayonnement laser, aux champs électromagnétiques, aux champs magnétiques et/ou aux ondes acoustiques.
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  6. 6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit excipient et/ou diluant est choisi parmi les alcools, notamment l'éthanol, la glycérine, les agents de surface ou tensio-actifs, les détergents, les acides gras, notamment l'ester laurique d'acide palmitoléique, et leurs mélanges.
  7. 7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte le traitement d'un excipient et/ou d'un diluant préalablement soumis à une ou plusieurs dilutions ou déconcentrations.
  8. 8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins une étape de dynamisation et/ou d'imprégnation.
  9. 9. Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'étape de dynamisation met en oeuvre une méthode de succussion pour un produit liquide et une méthode de trituration pour un produit solide.
  10. 10. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'on utilise: un filtre contenant un ou plusieurs produit(s) quelconque (s) à dose (s) -c'est-à-dire matérielle(s) - et/ou à dose(s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s) interposé entre le ou les système (s) d'ondes et le filtre polarisant, ce dernier étant placé entre le filtre contenant le ou les produit(s) et l'excipient neutre EN, un ou plusieurs système(s) d'ondes placé(s) devant un filtre polarisant, lui-même placé entre ledit un système d'ondes et un flacon contenant un
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    ou plusieurs produit(s) quelconque(s) à dose(s) pondérale (s) - c'est-à-dire matérielle(s) - et/ou à dose (s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s), ou un filtre contenant un ou plusieurs produit(s) quelconque(s) à dose(s) pondérale(s) - c'est-à-dire matérielle(s) - et/ou à dose(s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s), interposé entre ledit système d'ondes et le filtre polarisant, ce dernier étant placé entre le filtre contenant le produit et un flacon contenant un ou plusieurs produit(s) quelconque(s) à dose (s) c'est-à-dire matérielle(s) - et/ou à dose(s) infinitésimale(s) et/ou immatérielle(s).
  11. 11. Produit médicamenteux, caractérisé en ce qu'il comporte une combinaison d'un excipient neutre ou inerte exposé à un ou plusieurs systèmes d'ondes électromagnétiques et/ou acoustiques, et en option soumis à une ou plusieurs dilutions ou déconcentrations du produit obtenu avec un ou plusieurs diluants.
  12. 12. Produit selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'il est sous la forme de teinture-mère.
  13. 13. Produit selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'il est le produit de dilutions ou de déconcentrations d'une teinture-mère avec un ou plusieurs diluants.
  14. 14. Produit selon l'une quelconque des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que l'excipient et/ou le diluant sont choisis parmi les alcools, notamment l'éthanol, la glycérine, les agents de surface ou tensio-actifs, les détergents, les acides gras,
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    notamment l'ester laurique d'acide palmitoléique, et leurs mélanges.
  15. 15. Produit selon l'une quelconque des revendications 11 à 14, caractérisé en ce qu'il a été soumis à au moins une étape de dynamisation et/ou d'imprégnation au cours de son élaboration.
  16. 16. Produit selon l'une quelconque des revendications 11 à 15, caractérisé en ce qu'il est sous forme d'un liquide, d'un gaz et/ou d'un solide.
  17. 17. Produit selon la revendication 16, caractérisé en ce qu'il est sous une forme choisie parmi des comprimés, des poudres, des suppositoires, des granules, des globules, des pommades, des collyres, des aérosols, des sprays, des produits pour instillateur auriculaire, des produits pour nébulisateur nasal et analogues.
  18. 18. Utilisation d'au moins un produit selon l'une quelconque des revendications 11 à 17 pour l'obtention d'un médicament.
  19. 19. Utilisation d'au moins un produit selon l'une quelconque des revendications 11 à 16 pour l'obtention d'un médicament destiné à une utilisation thérapeutique sans rapport direct avec le rayonnement appliqué pour la préparation du produit.
  20. 20. Utilisation d'au moins un produit selon l'une quelconque des revendications 11 à 17, pour l'obtention d'un médicament ayant les caractéristiques suivantes :
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    il ne présente aucun effet toxique et/ou iatrogène, son activité thérapeutique est aspécifique, son activité thérapeutique est spécifique dans le cas où le produit est obtenu au moyen d'un procédé mettant en oeuvre un rayonnement répondant à des spectres de fréquences ciblés, appartenant à un domaine ciblé du spectre visible, du spectre invisible et/ou du rayonnement acoustique, son activité thérapeutique est renforcée par le flashage et/ou la polarisation et/ou la pulsation du système d'ondes électromagnétiques et/ou acoustiques mis en oeuvre, son activité thérapeutique est optimale pour une déconcentration déterminée ou déterminable, variable selon les plages de fréquence des systèmes d'ondes mis en oeuvre.
  21. 21. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 18 à 20, caractérisée en ce que le médicament est sous forme d'un liquide, d'un gaz et/ou d'un solide.
  22. 22. Utilisation selon la revendication 21, caractérisée en ce que le médicament est sous une forme choisie parmi des comprimés, des poudres, des suppositoires, des granules, des globules, des pommades, des collyres, des aérosols, des sprays, des produits pour instillateur auriculaire, des produits pour nébulisateur nasal et analogues.
  23. 23. Utilisation selon la revendication 18, caractérisée en ce qu'elle comporte la mise en oeuvre: de plusieurs produits à activité thérapeutique selon l'une quelconque des revendications 11 à 17, combinés pour réaliser un médicament, et/ou
    <Desc/Clms Page number 104>
    de plusieurs produits à activité thérapeutique selon l'une quelconque des revendications 11 à 17 ayant le même tropisme d'action.
  24. 24. Préparations pharmaceutiques, caractérisées en ce qu'elles contiennent une quantité thérapeutiquement efficace d'au moins un produit selon l'une quelconque des revendications 11 à 17.
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