FR2786228A1 - Dispositif d'entrainement a course reglable d'une bielle de pompe doseuse - Google Patents

Abstract

Dispositif d'entraînement à course réglable d'une bielle (15) d'une pompe doseuse, comportant : - une roue d'entraînement (5) d'axe (A) avec une mortaise (9) de crabotage,- un vilebrequin (11) d'axe (A) mobile le long de l'axe fixe (A) avec un maneton (12) d'axe (M) excentré par rapport à l'axe fixe (A),- une bague cylindrique (14) palier pour la bielle possédant un axe (B) géométrique excentré par rapport à celui (M) du maneton (12) et possédant un tenon de crabotage (16a) en prise avec la mortaise (9),- des organes de liaison de la roue (5) à la portée (11a) du vilebrequin (11) au niveau de leur surface cylindrique en contact et constitués par un doigt (18), engagé dans une rainure (17), pour qu'un déplacement axial du vilebrequin (11) engendre une rotation relative de la bague (14) par rapport au maneton (12).

Description

La présente invention concerne un dispositif d'entraînement à course réglable d'une bielle de pompe doseuse.

Les pompes doseuses à mouvement alternatif, qu'elles soient à membrane ou à piston, comportent une bielle s'étendant entre une manivelle ou un maneton à mouvement orbital autour d'un axe de rotation et la membrane ou le piston. Le réglage du débit de la pompe s'obtint en modifiant l'excentration du maneton par rapport à l'axe de rotation.

Il existe plusieurs mécanismes qui permettent de réaliser cette modification. L'un des plus anciens consiste à mettre en oeuvre un maneton formé par deux bagues excentriques. une première bague est calée en rotation sur l'arbre moteur (de sortie d'un ensemble motoréducteur) tandis que la seconde bague est angulairement indexable autour de la première bague. Cette seconde bague constitue le palier d'articulation du pied de bielle. Si les excentrations des bagues sont identiques, on comprend que dans une position angulaire de l'une par rapport à l'autre 1'excentration de l'une étant opposée à 1'excentration de l'autre, 1'excentration totale est nulle ainsi d'ailleurs que le débit de la pompe. A l'opposé, lorsque les excentrations se cumulent au lieu de se compenser, on obtient une amplitude maximale de la course alternative de la bielle égale au double des excentrations et donc le débit maximal de la pompe. Toute position intermédiaire correspond à un réglage du débit de la pompe entre zéro et le maximum.

L'inconvénient de ce type de pompe doseuse à débit réglable réside dans le fait que le réglage ne peut tre effectue qu'a l'arrt de la pompe, ce qui interdit de mettre en oeuvre un quelconque dispositif d'asservissement ou de régulation du débit de la pompe.

C'est pourquoi, plus récemment, il est apparu sur le marché des pompes à débit réglable susceptibles d'tre pilotées (manuellement ou automatiquement) en cours de fonctionnement. Le principe de ces pompes est le suivant.

Le pied de bielle est articulé autour d'un coussinet cylindrique dont l'axe géométrique est déplaçable radialement par rapport à son axe de révolution qui lui, est fixe et déterminé par l'organe moteur tournant qui est accouplé au coussinet. Pour rendre cela possible, la transmission du couple d'entraînement de l'organe moteur au coussinet s'effectue par crabotage latéral au moyen d'un tenon radial que comporte soit le coussinet soit une roue d'entraînement engagée dans une mortaise correspondante de l'autre organe.

Cet accouplement est glissant dans cette direction radiale pour permettre le déplacement de l'axe géométrique du coussinet par rapport à son axe de révolution qui est l'axe de rotation de la roue d'entraînement. La manoeuvre d'excentration du coussinet est obtenue par la mise en oeuvre d'une rampe déplaçable axialement le long de l'axe de révolution et qui coulisse à l'intérieur du coussinet.

On peut ainsi déplacer l'axe géométrique du coussinet entre une position dans laquelle il est en coïncidence avec l'axe de révolution (débit nul de la pompe) et une position où l'axe géométrique est décalé d'une valeur maximale par rapport à l'axe de révolution (débit maximal ou nominal de la pompe).

L'un des inconvénients de ce type de pompe réside dans le mécanisme relativement complexe et fragile qui est mis en oeuvre.

Par la présente invention on entend allier la simplicité et la robustesse des pompes réglables à double excentrique avec la souplesse d'utilisation des pompes à coussinet de bielle déplaçable.

A cet effet donc, la présente invention a pour objet un dispositif d'entraînement à course réglable d'une bielle d'une pompe doseuse qui comporte
-une roue d'entraînement montée tournante autour d'un axe fixe et comprenant un élément latéral de crabotage,
-un vilebrequin d'axe confondu avec l'axe fixe et un maneton d'axe excentré par rapport à l'axe fixe d'une première valeur déterminée, ce vilebrequin étant mobile le long de l'axe fixe,
-une bague palier cylindrique pour la bielle, montée tournante sur le maneton, possédant un axe géometrique excentré par rapport à celui du maneton d'une seconde valeur déterminée et possédant un élément de crabotage latéral en prise avec l'élément de crabotage de la roue pour caler en rotation la bague avec la roue tout en autorisant un glissement entre la bague et la roue dans un plan perpendiculaire à l'axe fixe,
-des organes de liaison de la bague au maneton (ou de la roue à la portée du vilebrequin dans le cas où une portée du vilebrequin est logée dans la roue) au niveau de leur surface cylindrique de contact et constitués par un doigt en saillie radiale d'une surface cylindrique engagé dans une rainure ménagée dans la surface cylindrique conjuguée en contact avec la première, la trace de la rainure dans cette surface étant telle qu'un déplacement axial du vilebrequin engendre une rotation relative des deux surfaces.

Cette disposition permet de fixer la position de l'axe géométrique de la bague palier du pied de bielle en un point quelconque d'une portion de cercle (cylindre) centré sur l'axe du maneton et de rayon égal à la seconde valeur déterminée susdite. Dans un mode possible de réalisation, cette portion de cercle est un demi-cercle dont les deux extrémités seront de préférence choisies de manière qu'à leur endroit, l'axe géométrique de la bague, l'axe du maneton et l'axe fixe précédemment défini sont contenus dans un mme plan. A l'une de ses extrémités l'axe de la bague est à l'extérieur de l'axe du maneton et de l'axe fixe ; dans ce cas, l'excentration de la bague formant palier pour la bielle est maximale et peut correspondre à la course maximale de la bielle, c'est-à-dire au débit nominal de la pompe. A l'autre extrémité de ce demicercle, l'axe géométrique de la bague est situé entre l'axe du maneton et l'axe fixe ; l'excentration de cette bague par rapport à l'axe fixe est alors minimale et cette position correspond au débit minimal de la pompe. On choisira cette seconde position de manière que l'axe géométrique de la bague soit confondu avec l'axe fixe ; dans ce cas, le débit minimal de la pompe est nul. Il est bien entendu possible de raccourcir ce demi-cercle à une portion de cercle ayant de préférence une extrémité confondue avec l'axe fixe. On comprendra du développement de la description qui suit, que le mouvement relatif de la bague par rapport à la roue d'entraînement lorsqu'on modifie le réglage de la cylindrée de la pompe, n'est pas uniquement radial. C'est pourquoi, l'un des éléments de crabotage est formé par une mortaise radiale ménagée dans l'une ou l'autre de la roue ou de la bague tandis que l'autre est formé par un tenon engagé dans la mortaise et susceptible de pivoter par rapport à au moins l'une de la roue ou de la bague autour d'un axe parallèle à l'axe fixe.

De manière préférée, la mortaise est ménagée dans une face transversale de la roue tandis que le tenon est formé par un pion cylindrique pourvu de méplats au niveau de son extrémité engagée dans la mortaise et monté tournant dans la bague.

En outre, le vilebrequin est attelé par l'une de ses extrémités (et le cas échéant par son extrémité opposée à la portée engagée dans la roue) à un mécanisme vis-écrou dont la vis porte à une extrémité libre des moyens de son entrainement en rotation tandis que l'écrou, immobilisé en rotation, est attelé audit vilebrequin.

Enfin, la rainure susdite est une rainure hélai- coidale à pas variable qui est une fonction sinusoïdale du déplacement axial du vilebrequin.

D'autres caractéristiques et avantages de l'in- vention ressortiront de la description donnée ci-après de l'un de ses modes possibles de réalisation. Il sera fait référence aux dessins annexés, parmi lesquels
-la figure 1 est une représentation schématique en coupe d'un premier mode de réalisation du dispositif selon l'invention,
-la figure 2 est une vue en coupe semblable à la figure 1 d'une variante de réalisation de ce dispositif,
-la figure 3 illustre par une coupe axiale un mode de réalisation industriel du dispositif selon l'inven- tion,
-la figure 4 est une représentation schématique des différents éléments excentrés qui participent au réglage de la course de la pompe, vus en bout.

A la figure 1, on a représenté schématiquement un dispositif selon l'invention logé dans un bâti ou carter 1.

Ce bâti définit deux paliers 2 et 3 coaxiaux, le palier 2 étant un palier lisse et le palier 3 étant un palier à roulement 4. Dans le palier à roulement 3 une roue 5 est montée à rotation autour de l'axe commun A fixe des deux paliers. Cette roue 5 est une roue dentée d'un système roue et vis sans fin dont la vis 6, tangente, est accouplée à un organe moteur non représenté. Par l'engrènement de la vis 6 et de la roue 5, une rotation de la vis autour de son axe entraîne une rotation de la roue 5 autour de l'axe A. A son extrémité opposée à celle engagée dans le palier 3, la roue 5 possède un plateau 7 présentant une face latérale 8 dans laquelle est ménagée une mortaise radiale 9.

La roue 5 est creuse pour définir un logement cylindrique 10 dans lequel est introduite une extrémité lla d'un vilebrequin 11 dont l'autre extrémité llb est montée dans le palier 2. Entre ces deux extrémités lla et llb le vilebrequin 11 possède un maneton 12 dont l'axe géométrique
M est excentré par rapport à l'axe A des paliers 2 et 3 et des extrémités lia et llb du vilebrequin d'une valeur a. Le maneton 12 porte libre en rotation une bague 14 cylindrique d'axe géométrique B lui-mme excentré par rapport à l'axe
M du maneton d'une valeur aussi égale à a. La bague 14 constitue le coussinet ou le palier du pied 15a d'une bielle 15 dont l'extrémité non représentée est attelée par articulation à un équipage mobile tel qu'un piston ou une membrane de pompe et ce de manière connue.

Un pion 16 est monté tournant dans la bague 14 et possède une extrémité 16a par exemple pourvue de méplats qui forme un tenon engagé dans la mortaise 9 de la roue 5.

L'axe du pion 16 est parallèle à l'axe fixe A.

Lorsque la roue 5 tourne, elle entraine par le tenon 16a la rotation de la bague 14 et du maneton 12, à l'unisson avec elle, dans un mouvement orbital autour de l'axe fixe A. Lorsque les axes A, M et B sont, comme représenté, dans le mme plan avec l'axe B à l'extérieur des axes A et M, le rayon de ce mouvement orbital est égal à deux fois l'excentricité a. La bague 14 se comporte donc comme un excentrique pour la bielle 15 et l'amplitude du mouvement de la bielle est égale à quatre fois la valeur a.

Le vilebrequin 11 est monté axialement coulissant d'une part dans le palier lisse 2, d'autre part à linterieur de la roue d'entraînement 5. L'extrémité lla du vilebrequin est pourvue d'une rainure périphérique hélicoï- dale 17 qui s'étend sur au moins 180 d'angle autour de l'axe A. La roue 5 possède un doigt 18 en saillie à l'intérieur de son logement cylindrique 10 de manière à pénétrer à l'intérieur de la rainure 17. Dans la mesure où la pente de l'hélice est suffisante, on comprend qu'en déplaçant axialement le vilebrequin 11 à l'intérieur du palier 2 et du logement 10, on provoque une rotation relative entre le vilebrequin et la roue 5, donc entre le vilebrequin et la bague 14. A partir de la position représentée à la figure 1, cette rotation a pour effet de déplacer l'axe B de la bague 14 hors du plan formé par les axes A et M, donc à modifier la distance qui sépare l'axe
A de l'axe B. Ce mouvement est permis par le fait que la bague 14 peut se déplacer par rapport à la roue 5 dans un mouvement plan sur plan transversal grâce au fait que leur liaison est assurée par le tenon 16a par rapport auquel la bague 14 peut pivoter et qui lui, peut coulisser dans la mortaise 9. Lorsque le doigt 18 a décrit complètement la rainure 16, l'axe B se confond avec l'axe A et la bague 14 n'est plus excentrée par rapport à cet axe A, si bien que le mouvement de la bielle a une amplitude nulle.

La figure 2 est la représentation d'une variante de réalisation de la figure 1 dans laquelle une rainure hélicoïdale 19 est ménagée sur le maneton 12 alors qu'un doigt 20 est porté par la bague 14 en saillie vers l'interieur de son palier 14a. On retrouve sur cette figure la plupart des éléments déjà décrits avec les mmes références. Le palier 3 est ici représenté sous la forme d'un palier lisse avec un coussinet 21 au lieu d'un roulement 4.

Quant au palier 2, il est ici à roulements 22, logé dans un manchon 23 monté à coulissement axial dans le bâti 1. Ce manchon 23 est arrté en rotation par rapport au bâti 1 au moyen d'une clavette 24 logée dans une rainure extérieure 25 du manchon 23. Il est par ailleurs solidaire d'un écrou 26 intérieur dans lequel vient se visser une vis 17 montée tournante dans le bâti 1 et possédant un organe pour sa manoeuvre en rotation 28 extérieur à ce bâti. On comprend qu'en faisant pénétrer la vis 27 à l'intérieur de 1'écrou 26, on provoque le déplacement vers la gauche de la figure 2 du manchon 23, donc du palier 22 et donc du vilebrequin 11. Dans ce mouvement, la coopération de la rainure 19 avec le doigt 20 provoque la rotation du vilebrequin autour de son axe A et donc le déplacement de l'axe B de la bague 14 par rapport à cet axe A. Une variante non représentée de la figure 2 serait celle dans laquelle la portée lla du vilebrequin 11 est non pas montée tournante et coulissante dans la roue 5 mais dans un palier extérieur à celle-ci, coaxial à celui de la roue 5 et ménagé dans le bâti 1.

La figure 3 est une vue en coupe axiale d'une réalisation plus industrielle du dispositif selon l'inven- tion. A cette figure ne sont pas représentés le doigt 20 et la rainure hélicoïdale 19 du maneton 12. Contrairement à la figure 2, la vis 27 n'est pas stationnaire en translation.

Elle est par sa partie 27a vissée dans une douille fixe 31 et par sa partie 27b vissée dans le manchon 23. Les pas de vis sont contraires ce qui permet d'augmenter le déplacement linéaire de la vis pour un mme déplacement angulaire du bouton 28 qui, bien entendu se déplace linéairement avec la vis. On notera la présence d'un frein 29 actionnable par une poignée 30 coopérant avec la partie 27a de la vis 27 pour immobiliser en rotation cette vis 29 donc fixer la position du vilebrequin le long de l'axe A et ainsi maintenir bloqué le réglage réalisé. L'organe de manoeuvre de la vis 29 (le bouton 28) peut comporter une graduation se déplaçant devant une graduation fixe portée par le bâti 1 le long de sa partie cylindrique la. Cette graduation peut exprimer le réglage de la pompe en pourcentage de sa cylindrée nominale. Ces graduations peuvent tre du type de celles des micromètres (palmer).

A la figure 4 on a représenté schématiquement par une vue en bout les différents éléments excentrés déjà décrits et portant les mmes références que précédemment, qui participent au réglage de la course de la pompe afin d'expliquer le fonctionnement général du mécanisme. Le maneton 12 du vilebrequin 11 est excentré par rapport à l'axe fixe A de rotation de la roue d'entraînement 5 d'une valeur a. L'axe B de la bague cylindrique 14 formant palier pour la bielle 15, est quant à lui excentré par rapport à l'axe M du maneton 12 d'une valeur également égale à a.

Lorsque les deux excentrations s'ajoutent comme déjà dit, la course totale de la bielle 15 est égale à quatre fois a.

En ayant fait tourner la bague 14 d'un demi-tour autour du maneton 12, son axe B est dans une position dans laquelle il est confondu avec l'axe A. La course de la bielle 15 est alors nulle puisque la bague 14 est coaxiale à l'axe A du vilebrequin 11 ou de la roue d'entraînement 5.

Si en revanche on fait tourner la bague 14 d'un quart de tour seulement autour du maneton 12, l'axe B se trouve dans la position B', qui est distante de l'axe 1 d'une valeur égale à a {2. La course de la bielle est alors égale à 2a/2, soit environ 2,83a.

Le mouvement relatif (un quart de tour) de la bague 15 autour du maneton 12, a résulté, comme expliqué ci-dessus, d'un déplacement axial du vilebrequin 11 qui a forcé le doigt 20 à parcourir une certaine longueur de la rainure 19. Si la rainure 19 est hélicoïdale à pas constant, cette longueur parcourue par le doigt 18,20 est égale à la moitié de la longueur totale de la rainure pour un déplacement axial du vilebrequin 11 correspondant également à la moitié de son déplacement total possible. Or la course de la bielle 15 ne correspond pas à la moitié de sa course maximale (quatre fois a) mais à 71 W de celle-ci.

On comprend qu'avec une rainure hélicoïdale à pas constant, on ne peut pas obtenir une relation linéaire entre le déplacement axial du vilebrequin et le débit de la pompe qui, lui, est directement proportionnel à la course de la bielle. Pour obtenir cette relation linéaire ou une relation qui s'en approche, on réalise une rainure 19 hélicoïdale à pas variable dont l'allure peut aisément tre déterminée par le calcul. Le pas de cette rainure hélicoï- dale sera en fait une fonction sinusoïdale du déplacement linéaire du vilebrequin.

Les exemples ci-dessus concernent le cas d'une pompe dans laquelle on souhaite d'une part, faire correspondre le débit nominal au maximum d'excentration possible du mécanisme et d'autre part, que le débit minimum soit nul. L'invention n'est pas limitée à cette représentation.

On peut en effet réaliser une pompe dans laquelle le débit nominal soit atteint pour une fraction seulement de 1'excentration maximale possible. Dans ce cas on peut limiter l'angle de rotation de la bague 14 autour du maneton 12 à une valeur inférieure à 180 par une portion de rainure hélicoïdale appropriée. Par ailleurs, les positions possibles B'de 1axe de la bague par rapport à l'axe fixe A peuvent tre limitées dans une plage pour laquelle le tracé de la rainure 19 se rapproche d'une portion d'hélice à pas constant. En d'autres termes, par référence à la figure 4, a étant l'angle qui définit la position relative de la bague 14 par rapport au maneton avec a = 0 lorsque l'axe B est opposé à 1'axe A par rapport à l'axe M et a = r lorsque l'axe B est confondu avec l'axe
A, on peut écrire que l'excentration e = 2a. cos (a/2)
Cette courbe est pratiquement assimilable aune droite pour des valeurs de a voisines de w et notamment comprises entre r/2 et. On peut donc considérer que dans cette zone e est proportionnel à a et en conséquence tracer une portion de rainure 19 hélicoïdale à pas constant qui rend a propor- tionnel au déplacement axial du vilebrequin. Dans ce cas, e sera maintenu inférieur à 2a et le réglage de la course aura de préférence pour limites O lorsque les axes B et A sont confondus et a/2 avec a = 7/2.

On aura par ailleurs choisi un pas du système vis-écrou 26,27 de valeur suffisante pour que, mme dans les parties de la rainure hélicoïdale 19 où le pas est faible, il soit conservé la possibilité de convertir au moyen du doigt et de la rainure le mouvement en translation du vilebrequin en un mouvement de rotation de la bague autour du maneton. Cette réversibilité du mouvement est d'ailleurs plus facile à obtenir lorsque le dispositif est en mouvement.

Enfin, à cette figure on a représenté la rainure 19 ménagée dans le maneton 12 et le doigt 20 qui s'étendent dans un logement cylindrique de la bague 14, dans une direction qui passe par l'axe M du maneton 12. Le doigt 20 est tournant dans son logement et possède une partie extérieure à la bague 14 engagée dans la rainure 19 dont le profil est tel que le glissement entre les deux parois de la rainure 19 est aisé. En d'autres termes, les surfaces latérales du doigt 20 qui coopèrent avec les parois de la rainure 19 seront légèrement convexes.

Ce n'est pas sortir du cadre de l'invention que d'inverser la position des rainures 17,19 et des doigts 18,20 par exemple en ménageant les rainures dans la surface cylindrique soit de la roue 5 soit de la bague 14 et en implantant le doigt soit dans la partie lia du vilebrequin 11 soit dans le maneton 12. De mme on peut implanter le pion 16 dans la roue 5 et prévoir une mortaise telle que 9 dans une des faces transversales de la bague 14. Enfin, dans 1'esprit de l'invention, il est également possible de prévoir une mortaise 9 de forme curviligne (pour autant que le tenon 16a soit de forme adaptée à coulisser dans une telle mortaise), cette forme constituant avec le pas de la rainure hélicoïdale un paramètre d'ajus- tement supplémentaire dans la relation entre le déplacement axial du vilebrequin et 1'excentration du pied de bielle.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Dispositif d'entraînement à course réglable d'une bielle (15) d'une pompe doseuse, comprenant

-une roue d'entraînement (5) montée tournante autour d'un axe fixe (A) et comprenant un élément latéral (9) de crabotage,

-une bague cylindrique (14) palier pour la bielle (15), possédant un élément de crabotage (16a) en prise avec l'élément de crabotage (9) de la roue (5) pour caler en rotation la bague (14) avec la roue (5) tout en autorisant un glissement entre cette bague et cette roue, caractérisé en ce qu'il comporte :

-un vilebrequin (11) d'axe (A) confondu avec l'axe fixe et un maneton (12) d'axe (M) excentré par rapport à l'axe fixe (A) d'une première valeur déterminée, ce vilebrequin (11) étant mobile le long de l'axe fixe (A), la bague (14) étant montée tournante sur le maneton (12), et possédant un axe (B) géométrique excentre par rapport à celui (M) du maneton (12) d'une seconde valeur déterminée,

-et des organes de liaison de la bague (14) au maneton (12) au niveau de leur surface cylindrique en contact et constitués par un doigt (20) en saillie radiale d'une surface cylindrique, engagé dans une rainure (19), ménagée dans la surface cylindrique conjuguée en contact avec la première, la trace de la rainure dans cette surface étant telle qu'un déplacement axial du vilebrequin (11) engendre une rotation relative des deux surfaces.

2. Dispositif d'entraînement à course réglable d'une bielle (15) d'une pompe doseuse, comprenant

-une roue d'entraînement (5) montée tournante autour d'un axe fixe (A) et comprenant un élément latéral (9) de crabotage,

-une bague cylindrique (14) palier pour la bielle (15), possédant un élément de crabotage (16a) en prise avec l'élément de crabotage (9) de la roue (5) pour caler en rotation la bague (14) avec la roue (5) tout en autorisant un glissement entre cette bague et cette roue, caractérisé en ce qu'il comporte :

-un vilebrequin (11) dont une portée d'extrémité (lla) est logée dans la roue (5), d'axe (A) confondu avec l'axe fixe et possédant un maneton (12) d'axe (M) excentré par rapport à l'axe fixe (A) d'une première valeur détermi- née, ce vilebrequin (11) étant mobile le long de l'axe fixe (A), la bague (14) étant montée tournante sur le maneton (12), et possédant un axe (B) géométrique excentré par rapport à celui (M) du maneton (12) d'une seconde valeur déterminée,

-et des organes de liaison de la roue (5) à la portée (lla) du vilebrequin (11) au niveau de leur surface cylindrique en contact et constitués par un doigt (18) en saillie radiale d'une surface cylindrique, engagé dans une rainure (17), ménagée dans la surface cylindrique conjuguée en contact avec la première, la trace de la rainure dans cette surface étant telle qu'un déplacement axial du vilebrequin (11) engendre une rotation relative des deux surfaces.

3. Dispositif selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que l'un des éléments de crabotage est formé par une mortaise (9) radiale ménagée dans l'une ou l'autre de la roue ou de la bague, tandis que l'autre est formée par un tenon (7a) engagé dans la mortaise (9) et susceptible de pivoter par rapport à au moins l'une de la roue (5) ou de la bague (14) autour d'un axe parallèle à l'axe fixe (A).

4. Dispositif selon la revendication 3, caracté- risé en ce que la mortaise (9) est ménagée dans une face (8) transversale de la roue (5) tandis que le tenon (16a) est formé par un pion cylindrique (16) pourvu de méplats au niveau de son extrémité engagée dans la mortaise (9) et montée tournant dans la bague (14).

5. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le vilebrequin (11) est attelé par l'une de ses extrémités (llb) à un mécanisme vis-écrou (26,27) dont la vis (27) porte à une extrémité libre des moyens d'entraînement (28) de sa rotation tandis que l'écrou (26) est immobilisé en rotation et est attelé audit vilebrequin (11).

6. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la rainure (17,19) est une rainure hélicoïdale à pas variable qui est une fonction sinusoïdale du déplacement axial du vilebrequin (11).

7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la rainure (17,19) est une rainure à pas constant et en ce que la somme des première et deuxième valeurs susdites d'excentration est inférieure à l'étendue du réglage de la course de la bielle.

8. Dispositif selon la revendication 7, caracté- risé en ce que les première et deuxième valeurs d'excentration sont égales (a) et en ce que l'étendue du réglage de la course de la bielle est comprise entre 0 et ad2.

9. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le doigt (20) est formé par un pion cylindrique implanté à rotation dans un logement de la bague (14) dont l'axe passe par l'axe (M) du maneton (12).