FR2776850A1 - Armoire de protection pour appareillages electriques, telephoniques ou mecaniques et procede de pose d'une telle armoire - Google Patents

Abstract

Armoire (1) de protection pour appareillages (3-5) électriques, téléphoniques ou mécaniques pourvue d'une enveloppe (30) d'isolation des appareillages par rapport à l'atmosphère extérieure, caractérisée en ce qu'elle comprend un châssis (20) de support des appareillages (3-5), ce châssis étant apte à être immobilisé par rapport au sol (S) alors que l'enveloppe (30) est apte à être immobilisée par rapport au sol en coiffant le châssis (20) et les appareillages (3-5), sans interférence avec le châssis ou les appareillages.Le procédé consiste à installer le châssis (20), à monter les appareillages (3-5) sur le châssis en procédant à leur branchement, à coiffer le châssis et les appareillages avec l'enveloppe (30) et à immobiliser cette enveloppe par rapport au sol (S).

Description

L'invention a trait à une armoire de protection pour appareillages

électriques ou mécaniques et à un procédé de pose

d'une telle armoire.

Il est connu d'installer des appareillages électriques téléphoniques, électroniques, électro-mécaniques ou mécaniques dans une armoire de protection lorsque ceux-ci doivent être mis en place pour une durée relativement longue. Par exemple, il est connu de disposer des ensembles de raccordement électrique et/ou de contrôle d'un réseau d'éclairage public, de feux de signalisation ou d'un réseau téléphonique dans des armoires situées sur la voie publique. Ces armoires sont essentiellement constituées d'une carcasse qui protège les matériels qu'elle contient des intempéries et des actes de vandalisme, ces

matériels ou appareillages étant fixés sur des embases suppor-

tées par les parois internes de cette carcasse.

L'accès au volume intérieur de la carcasse pour la mise en place et le branchement des appareillages n'est pas toujours aisé, notamment pour des armoires de dimensions relativement petites. Il en résulte des conditions de travail pénibles pour

les opérateurs, ce qui peut induire des erreurs de branchement.

Par branchement, on entend les opérations de connexion des appareillages à leur environnement. Il peut s'agir, notamment

de câblage électrique ou de raccordement fluidique.

En outre, il arrive que la carcasse d'une armoire soit endommagée, notamment lors d'un accident de la circulation ou du fait d'actes de vandalismes. Dans ce cas, il est nécessaire

de démonter tous les appareillages contenus dans cette carcas-

se, en les débranchant, puis d'installer une nouvelle carcasse et de remonter les appareillages dans cette nouvelle carcasse, en les rebranchant. A cette occasion, il n'est pas rare que certains appareillage soient endommagés ou que des erreurs de branchement soient produites. Dans tous les cas, il faut à

nouveau tester le fonctionnement de ces appareillage.

C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention, en proposant une armoire et une méthode de pose qui permettent un meilleur accès aux appareillages et

qui facilitent les opérations de maintenance ou de réparation.

Dans cet esprit, l'invention concerne une armoire de, protection pour appareillages électriques, téléphoniques ou

mécaniques pourvue d'une enveloppe d'isolation des appareilla-

ges par rapport à l'atmosphère extérieure, caractérisée en ce qu'elle comprend un châssis de support des appareillages, ce châssis étant apte à être immobilisé par rapport au sol, alors que l'enveloppe est apte à être immobilisée par rapport au sol en coiffant ce châssis et les appareillages qu'il supporte,

sans interférence avec le châssis ou les appareillages.

Grâce à l'invention, les appareillages peuvent être installés sur le châssis avant la pose de l'enveloppe, de sorte que l'opérateur a un accès dégagé à ces appareillages pour leur

mise en place ou leur branchement. En outre, lorsque l'enve-

loppe doit être remplacée, il suffit de la soulever pour la retirer, ce qui n'a aucune conséquence sur le positionnement des appareillages puisque l'enveloppe n'interfère pas avec le châssis ou les appareillages. Il est alors aisé de disposer une

nouvelle enveloppe autour du châssis et des appareillages.

Selon un premier aspect avantageux de l'invention, l'armoire comprend un socle apte à être immobilisé par rapport au sol, le châssis et l'enveloppe étant prévus pour être montés

successivement sur ce socle. Ce socle garantit un positionne-

ment adéquat du châssis et de l'enveloppe par rapport au sol et également du châssis par rapport à l'enveloppe, ce qui permet d'éviter des interférences entre ces deux éléments. Dans ce cas, on peut prévoir que le socle comprend un voile inférieur pourvu de moyens de réception d'une partie inférieure du châssis. Il est également possible que le socle comprenne au moins un bord en appui contre au moins un montant du chassis, ce bord et ce montant étant pourvus de moyens d'immobilisation

relative. Ces aspects de l'invention garantissent un position-

nement précis du châssis par rapport au socle.

Selon un autre aspect avantageux de l'invention, l'armoire comprend des moyens d'écartement du socle et de l'enveloppe en position montée, ces moyens d'écartement définissant une fente

de ventilation du volume intérieur de l'armoire.

Selon un autre aspect avantageux de l'invention, le socle est à section verticale globalement trapézoïdale. Cet aspect de l'invention lui confère une stabilité satisfaisante, alors qu'il doit être installé pour une durée pouvant atteindre

plusieurs dizaines d'années, et une bonne résistance d'arrache-

ment, ce qui correspond au fait qu'il est prévu pour rester en place même si l'enveloppe a été endommagée, notamment par un choc.

L'invention concerne également un procédé de pose applica-

ble à une armoire telle que précédemment décrite et, plus spécifiquement, un procédé qui consiste à: - immobiliser un châssis par rapport au sol

- monter des appareillages sur ce châssis en procé-

dant à leur branchement - coiffer le châssis et les appareillages avec une enveloppe de protection et

- immobiliser cette enveloppe par rapport au sol.

Grâce au procédé de l'invention, l'accessibilité aux appareillages lors de leur mise en place et de leur branchement

est optimale.

Selon un aspect avantageux, le procédé consiste également

à fixer un socle sur le sol et à monter le châssis et l'enve-

loppe sur ce socle. Dans ce cas, on peut prévoir de monter le châssis et/ou l'enveloppe de façon amovible sur le socle, ce

qui autorise des opérations d'échanges, notamment de l'enve-

loppe, en cas de besoin.

L'invention concerne enfin une armoire de protection pour appareillages électriques, téléphoniques ou mécaniques posée

selon le procédé tel que précédemment décrit.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la

description qui va suivre d'une armoire conforme à l'invention

et de son procédé de pose, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'une armoire conforme à l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective de certains éléments de l'armoire de la figure 1 lors d'une première étape de pose; - la figure 3 est une vue analogue à la figure 2 lors d'une seconde étape de pose; - la figure 4 est une vue analogue à la figure 2 lors d'une troisième étape de pose et - la figure 5 est une coupe verticale de principe de

l'armoire de la figure 1 en position montée.

L'armoire 1 représentée sur les figures est destinée à contenir des appareillages de raccordement et de contrôle d'un réseau d'éclairage public. Ces appareillages comprennent,

notamment, un disjoncteur 3, des relais 4 et des compteurs 5.

L'armoire comprend un socle 10 réalisé en acier inoxyda-

ble, ce qui lui permet de résister aux agressions chimiques extérieures dues, par exemple, à l'écoulement de produits corrosifs tels que l'urine d'animaux domestiques ou l'eau de mer. Le socle est prévu pour être en partie enterré dans le sol S en étant partiellement rempli d'une couche 11 de béton. Le socle 10 est à section globalement trapézoïdale, ce qui lui

confère une bonne stabilité et une grande résistance à l'arra-

chement.

Un châssis 20 est prévu pour être monté sur le socle 10.

Ce châssis est constitué de plusieurs montants verticaux 21 et de plusieurs traverses horizontales 22. Comme il ressort plus clairement de la figure 5, les montants verticaux 21 s'étendent

jusqu'à un voile de fond 12 du socle 10 qui porte des languet-

tes soudées 13, définissant un logement 14 de réception des

extrémités inférieures 21a des montants 21.

Le socle 10 comprend également des bords 15 délimitant son ouverture supérieure 16 à travers laquelle sont mis en place les montants 21. Les bords 15 sont globalement verticaux et disposés sensiblement au-dessus de certaines languettes 13, de sorte que les montants 21 peuvent venir en appui contre ces bords 15 lorsque leurs extrémités 21a sont reçues dans les logements 14. Les montants 21 portent des orifices 21b disposés en regard d'orifices correspondant 15b des bords 15 lorsque les montants 21 sont en position, de sorte que des vis 23 peuvent être utilisées pour fixer les montants 21 par rapport aux bords

15. On est alors dans la position de la figure 2.

Dans cette position, il est possible d'équiper le châssis

de planches 24 sur lesquelles peuvent être fixés les diffé-

rents appareillages 3, 4, 5 ou équivalents. Bien entendu, les planches 24 pourraient être remplacées par d'autres moyens de

fixation, notamment par des grilles ou des crémaillères.

Dans la position des figures 2 et 3, un opérateur peut accéder au châssis 20 par n'importe quel côté et par le dessus lorsque le châssis 20 est d'une hauteur relativement faible. L'opérateur travaille ainsi dans des conditions satisfaisantes sur le plan ergonomique, ce qui diminue la fatigue occasionnée

et les risques d'erreurs.

Un ou plusieurs câbles 25 de raccordement des appareilla-

ges 3, 4, 5 à un réseau électrique peut ou peuvent traverser le

socle 10 et la couche 11. Dans le cas d'appareillages mécani-

ques, tels que des compteurs d'écoulement d'un fluide, des

conduits peuvent être disposés à travers le socle 10.

Lorsque les appareillages sont fixés et raccordés entre eux et au réseau et après les tests nécessaires, une enveloppe peut être montée sur le socle 10 en coiffant le châssis 20 et les appareillages qu'il supporte, comme représenté par la flèche F à la figure 4. Cette enveloppe ou coiffe 30 peut être réalisée en matière plastique armée ou en acier inoxydable, en

fonction des choix de l'opérateur ou de la municipalité.

L'enveloppe 30 est équipée de portes 31 permettant l'accès à l'intérieur du volume intérieur V qu'elle définit, notamment pour des opérations de maintenance des appareillages ou de

relevé des index des compteurs.

L'enveloppe 30 est munie, à sa partie inférieure, de bords rabattus 32, globalement horizontaux lorsque l'enveloppe est en position, et pourvus de perçages de réception de vis de blocage 33 dont la tête est soudée sous une face supérieure 17 du socle 10. Des entretoises 34 sont disposées entre les bords rabattus 32 et les faces 17 correspondantes autour des vis 33 de façon à ménager une fente 35 de ventilation du volume intérieur V de

l'armoire 1.

Par ailleurs, le toit 36 de l'enveloppe 30 est relié à ses cloisons latérales 37 en ménageant également une fente 38 dans la partie supérieure de l'armoire, de sorte qu'un écoulement d'air représenté par les flèches E à la figure 5 a lieu par

convexion naturelle.

En cas de choc violent sur l'armoire 1 et si le châssis 20 est endommagé, il est également possible de procéder à son échange. L'invention a été décrite avec une armoire de protection de matériels électriques; elle demeure utilisable pour tous types de matériel, notamment téléphonique, électronique, électro-mécanique ou mécanique L'invention a été décrite avec une armoire comprenant un socle. On peut cependant envisager une armoire dont le châssis est directement scellé dans le sol alors que l'enveloppe qui le coiffe est immobilisée par rapport au sol sans avoir recours à

un socle.

Cependant, l'utilisation d'un socle présente des avantages certains en ce qui concerne la précision du positionnement des différents éléments qui constituent l'armoire ou que l'armoire contient et le caractère démontable. On note en effet que l'assemblage des éléments 10, 20 et 30 entre eux est réalisé grâce à des boulons ou à des vis, ce qui permet un démontage

aisé, notamment en cas d'endommagement de l'enveloppe 30.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Armoire de protection pour appareillages électriques, téléphoniques ou mécaniques (3-5) pourvue d'une enveloppe d'isolation desdits appareillages par rapport à l'atmosphère extérieure, caractérisée en ce qu'elle comprend un châssis (20) de support desdits appareillages, ledit châssis étant apte à être immobilisé par rapport au sol (S) alors que ladite enveloppe (30) est apte à être immobilisée par rapport au sol en coiffant ledit châssis et lesdits appareillages, sans

interférence avec ledit châssis ou lesdits appareillages.

2. Armoire selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un socle (10) apte à être immobilisé par rapport au sol (S), ledit châssis (20) et ladite enveloppe (30)

étant prévus pour être montés successivement sur ledit socle.

3. Armoire selon la revendication 2, caractérisée en ce que ledit socle (10) comprend un voile inférieur (12) pourvu de moyens (13) de réception d'une partie inférieure (21a) dudit

châssis (20).

4. Armoire selon l'une des revendications 2 ou 3, caracté-

risée en ce que ledit socle (10) comprend au moins un bord (15) en appui contre au moins un montant (21) dudit châssis, ledit bord et ledit montant étant pourvus de moyens (15b, 21b, 23)

d'immobilisation relative.

5. Armoire selon l'une des revendications 2 à 4, caracté-

risée en ce qu'elle comprend des moyens (34) d'écartement dudit socle (10) et de ladite enveloppe (30) en position montée, lesdits moyens d'écartement définissant une fente (35) de

ventilation (E) du volume intérieur (V) de ladite armoire (1).

6. Armoire selon l'une des revendications 2 à 5, caracté-

risée en ce que ledit socle (10) est à section verticale

globalement trapézoïdale.

7. Procédé de pose d'une armoire (1) de protection pour appareillages (3-5) électriques, téléphoniques ou mécaniques, caractérisé en ce qu'il consiste à: - immobiliser un châssis (20) par rapport au sol (S) - monter lesdits appareillages (3-5) sur ledit châssis en procédant à leur branchement - coiffer ledit châssis et lesdits appareillages avec une enveloppe (30) de protection et

- immobiliser ladite enveloppe par rapport au sol.

8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il consiste à fixer un socle (10) dans le sol (S) et à monter ledit châssis (20) et ladite enveloppe (30) sur ledit socle.

9. Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il consiste à monter ledit châssis (20) et/ou ladite

enveloppe (30) de façon amovible sur ledit socle (10).

10. Armoire (1) de protection pour appareillages (3-5) électriques, téléphoniques ou mécaniques posée selon le procédé

de l'une des revendications 7 à 9.