FR2767282A1 - Procede et machine pour le montage d'une caisse a section polygonale a partir d'une decoupe a plat en carton ondule - Google Patents

Abstract

Procédé et machine pour le montage d'une caisse (11) à section polygonale à partir d'une découpe à plat (1) en carton ondulé comportant un ensemble de panneaux (12, 13, 14, 15) reliés les uns aux autres par des premières lignes de pliage (16, 17, 18) parallèles entre elles et des rabats reliés auxdits panneaux par des deuxièmes lignes de pliage (27 à 30) et une patte (31) issue d'un des panneaux (12) pour jonctionner la caisse, caractérisé en ce que chaque découpe est extraite d'un magasin, face externe vers le haut, puis transférée horizontalement, suivant une trajectoire rectiligne à vitesse constante réduite et contrôlée, vers un mandrin (3) sur lequel elle vient accoster avec précision avant formage, l'un des panneaux coïncidant exactement avec la face supérieure horizontale du mandrin (3), et en ce que l'on utilise le transfert à vitesse constante pour déposer avec précision des traits de colle (58) sur la patte (31) et sur deux petits rabats (23, 25) assurant le formage autour du mandrin et/ ou de l'encre permettant des repiquages d'impression (59).

Description

PROCEDE ET MACHINE POUR LE MONTAGE D'UNE CAISSE A SECTION
POLYGONALE A PARTIR D'UNE DECOUPE A PLAT EN CARTON ONDULE
La présente invention concerne un procédé pour le montage d'une caisse à section polygonale à partir d'une découpe à plat en carton ondulé ou analogue, utilisant un mandrin de formage disposé en porte-à-faux à la sortie d'une zone de transfert régulant le dépilage d'un magasin d'alimentation ; l'invention concerne également une machine mettant directement en oeuvre le procédé, notamment pour le montage de caisses à section carrée ou rectangulaire, éventuellement à pans coupés, c'est-à-dire à angles coupés.

I1 est bien connu de réaliser des caisses polygonales à partir de découpes à plat en carton ondulé ; ces découpes à plat comprennent généralement un ensemble de panneaux, par exemple quatre pour des caisses à section carrée ou rectangulaire, reliés les uns aux autres par des premières lignes de pliage, des rabats disposés de part et d'autre desdits panneaux et reliés à ceux-ci par des deuxièmes lignes de pliage perpendiculaires aux premières, et une patte de jonction issue du bord libre d'un des panneaux d'extrémité à qui elle est reliée par une ligne de pliage parallèle aux premières pour former par collage, agrafage ou similaire, le jonctionnement de la caisse au moment du montage.

I1 existe aujourd'hui deux grandes catégories de caisses formées à partir de découpes en carton ondulé
- caisses dites "américaines" réalisées à partir d'une telle découpe par un cartonnier qui livre à l'utilisateur final une ébauche aplatie par pliage autour de deux lignes diagonalement opposées ; l'ébauche aplatie est ensuite mise en forme par expansion parallèlement à l'une de ses diagonales puis l'utilisateur replie et colle une première série de rabats pour former le fond et après remplissage, on replie les rabats supérieurs pour fermer la caisse une fois remplie. On comprend bien qu'une telle technique soit particulièrement longue et coûteuse puisqu'elle nécessite la mise en oeuvre d'une machine chez le cartonnier et d'une formeuse chez l'utilisateur ; d'un autre côté, la précision de montage est incertaine, dans la mesure où il est difficile de guider rigoureusement la découpe par ses bords au moment de la fixation de la patte de jonction, par exemple. D'autres inconvénients résultent encore de la surépaisseur médiane des ébauches aplaties, contribuant à déséquilibrer les piles d'ébauches, au moment du stockage ou lors du transport. On comprend bien, enfin, que l'aplatissement de l'ébauche provoque un cisaillement des pliages notamment entre panneaux, ce qui vient ultérieurement fragiliser la caisse montée.

Autant d'inconvénients qui ont conduit à une seconde technique de formage de caisses en carton ondulé, non plus à partir d'une ébauche aplatie, mais directement à partir d'une découpe à plat d'une matière en feuille, tel que du carton ondulé ou analogue. Il s'agit ici, pour les cartonniers, de fabriquer des découpes planes avec tous les avantages d'un stockage à plat régulier, dans la mesure où il n'y a plus de surépaisseur comme dans l'ébauche précédente, et de les livrer à l'utilisateur final qui assemblera les caisses suivant une technique connue sous le nom de "wrap around".

Dans ce sens, on connait déjà le brevet français FR 2.629.012 un procédé pour réaliser des caisses à section polygonale à partir d'une découpe à plat, telle que décrite en préambule, qui est remarquable en ce qu'on enroule les panneaux autour d'un mandrin dont la section extérieure est identique à la section intérieure de la caisse à obtenir, en s'arrangeant pour que les lignes de pliage de la caisse correspondent exactement avec les arrêtes dudit mandrin. On fixe ensuite la patte de jonction sur le bord libre du panneau extrême et après avoir replié les petits et grands rabats se trouvant du même côté des panneaux contre une face correspondante du mandrin, autour de lignes de pliage venant en concordance avec des arrêtes dudit mandrin, on fixe lesdits rabats et on éjecte la caisse en position d'être remplie.

Selon ce document, le procédé est caractérisé en ce qu'avant d'enrouler les panneaux autour du mandrin, on place un panneau intermédiaire, au moins approximativement en regard de la face correspondante du mandrin, mais à quelque distance de celle-ci, puis on replie les panneaux adjacents audit panneau intermédiaire et on rapproche ledit panneau intermédiaire en direction du mandrin, puis on enroule l'ensemble des panneaux autour du même mandrin, de façon à ce que chacun d'entre eux s'applique contre une face, les lignes de pliage rattachant chaque panneau venant chacune en appui contre une arrête correspondante dudit mandrin.

La machine mettant en oeuvre un tel procédé est, quant à elle, caractérisée en ce qu'elle comporte une plaque pour supporter librement le panneau intermédiaire destiné à venir au contact de la face inférieure du mandrin, ladite plaque étant maintenue à distance de celleci, pour procéder d'abord au repliement des panneaux adjacents au panneau intermédiaire contre les faces latérales du mandrin, puis rapprocher ledit panneau intermédiaire contre la face inférieure du mandrin. Une telle machine a donc pour résultat de mettre en concordance rigoureuse les lignes de pliage effectuées préalablement sur les découpes à plat avec les arrêtes d'un mandrin donnant la forme finale de la caisse que l'on souhaite obtenir.

Un tel procédé présente de nombreux inconvénients en dehors des cadences de fabrication, qui sont forcément limitées par les nombreuses phases successives du procédé en outre, au moment du pliage des panneaux latéraux par rapport au panneau intermédiaire, la découpe est livrée à elle-même, sans maintien positif, ce qui ne peut se faire qu'à cadence réduite au prix de réglages particulièrement sophistiqués et donc, une construction coûteuse de la machine.

Un autre inconvénient majeur du procédé conforme à l'antériorité tient au fait qu'il est nécessaire de déposer des traits de colle par en dessous puisque, par hypothèse, la découpe arrive face utile tournée vers le bas de la formeuse ; on sait parfaitement que la dépose de colle par projection vers le haut, crée de très nombreux incidents dus au gouttage et autres retombées intempestives de colle sur la machine ou sur les injecteurs. En outre, ces incidents et défauts sont aggravés par la présence de poussière et des fibriles de carton ; généralement dans ce type de collage, il n'est pas possible d'utiliser des colles froides qui, par hypothèse, sont extrêmement fluides et encrassent très rapidement les injecteurs. Or, on sait bien que les caisses uniquement collées avec des colles du type "hot melt" sont extrêmement sensibles aux températures extérieures, ce qui limite considérablement le transport en raison des conditions climatiques par exemple.

Pour remédier à tous ces inconvénients, tout en conservant les avantages procurés par une utilisation de la technique "wrap around", il est proposé, selon l'invention, un procédé nouveau pour le montage d'une caisse à section polygonale à partir d'une découpe à plat en carton ondulé ou analogue comportant un ensemble de panneaux reliés les uns aux autres par des premières lignes de pliage parallèles entre elles, des rabats disposés de part et d'autre des panneaux et reliés à ceux-ci par des deuxièmes lignes de pliage perpendiculaires aux premières, et une patte de jonction issue du bord libre d'un des panneaux d'extrémité à qui elle est reliée par une ligne de pliage parallèle aux premières, pour former par collage, le jonctionnement de la caisse après avoir enroulé l'ensemble desdits panneaux autour d'un mandrin de section polygonale comprenant d'une part, au moins une pluralité de faces longitudinales s'étendant dans l'axe du mandrin, dont au moins une face supérieure horizontale et des faces latérales de même longueur qui lui sont rattachées symétriquement de part et d'autre d'un plan vertical passant par l'axe du mandrin en formant à leurs intersections des arrêtes longitudinales et d'autre part, au moins une face transversale - c'est-à-dire perpendiculaire à l'axe du mandrin -, rattachée aux précédentes en formant à leurs intersections des arrêtes verticales et transversales, des moyens d'encollage et de pliage des rabats situés d'un même côté des panneaux étant prévus pour former le fond de caisse lorsqu'ils sont rabattus sur la face transversale du mandrin, laquelle, déplacée longitudinalement dans le sens d'avance des découpes et parallèlement à elle-même, éjecte la caisse montée du mandrin qui peut alors recevoir une nouvelle découpe ; ce procédé est remarquable en ce que chaque découpe est d'abord extraite d'un magasin d'alimentation, sa face correspondant à la face externe de la caisse étant tournée vers le haut, puis transférée horizontalement, suivant une trajectoire rectiligne à vitesse constante, réduite et contrôlée, vers le mandrin sur lequel elle vient accoster avec précision avant le formage de la caisse, l'un des panneaux coïncidant exactement alors avec la face supérieure horizontale du mandrin, grâce à des moyens procurant en outre un maintien positif de ladite découpe, ne nécessitant aucun guidage latéral complémentaire, et en ce qu'on utilise le transfert à vitesse constante réduite pour déposer avec précision des traits de colle au moins sur la patte de jonction et sur deux rabats de fond nécessaires au montage de la caisse autour du mandrin et/ou, le cas échéant, pour déposer avec précision, de l'encre ou analogue permettant d'effectuer, par exemple, des repiquages d'impression.

On voit donc que, selon l'invention, outre le bénéfice d'un transport et d'un stockage aisés des découpes à plat, on a pratiquement éliminé tous les inconvénients de l'art antérieur. Dans la mesure où la découpe est ici approvisionnée par le dessus du mandrin de formage, il est possible de disposer des pistolets de colle de telle façon que la dépose de colle se fasse vers le bas, éliminant et en tous cas réduisant considérablement tous les défauts énumérés précédemment. On comprend également que la maintenance des pistolets soit nettement plus facile, puisque l'ensemble est situé au-dessus de la machine, c'est-à-dire qu'il est facilement accessible ; en outre, cette disposition permet un contrôle visuel des traits de colle sur le dessus de la découpe du côté imprimé de la caisse montée. Enfin, cette disposition, particulièrement avantageuse des pistolets, permet l'utilisation industrielle de colle froide, comme il a été dit au-dessus.

Selon une autre caractéristique essentielle du procédé de l'invention, il est prévu d'utiliser un mandrin extensible ; en ce sens et selon une première caractéristique, le mandrin est séparable par un plan vertical en deux parties gauche et droite pour pouvoir modifier par l'une de ses dimensions la section de base des caisses, en déplaçant transversalement et parallèlement à elle-même, l'une des parties du mandrin, l'autre étant maintenue fixe. Selon une autre caractéristique utilisable simultanément ou non, le même mandrin peut être séparé par un plan horizontal en deux parties supérieure et inférieure, de manière à modifier par l'autre de ses dimensions la section de base des caisses, en déplaçant cette fois verticalement et parallèlement à elle-même la partie inférieure du mandrin, la partie supérieure restant fixe. Enfin, selon une dernière caractéristique essentielle du procédé, le mandrin est monté en porte-à-faux et de manière encastré sur la machine ; de cette manière et selon le procédé, il est prévu de faire varier la longueur utile du mandrin en déplaçant longitudinalement son point d'encastrement vers l'arrière, c'est-à-dire en maintenant fixe la partie libre avant servant, comme on l'a dit, d'éjecteur ; de cette manière, il est possible d'ajuster très rapidement la machine pour traiter des caisses ayant des hauteurs différentes.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront mieux encore de la description qui va être faite du procédé conforme à l'invention et d'une machine le mettant en oeuvre, donnée à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins sur lesquels
- la figure 1 représente schématiquement les principales étapes d'une ligne de formage de caisse conforme au procédé.

- la figure 2 est identique à la figure 1, mais en vue de dessus.

- la figure 3 montre une variante du magasin recevant une pile de découpes à plat alimentant par le dessous une formeuse conforme à l'invention.

- la figure 4 représente une autre variante du magasin recevant une pile de découpes disposées sur la tranche alimentant une formeuse de caisse conforme à l'invention.

- les figures 5 à 8 représentent les étapes successives du formage d'une caisse autour d'un mandrin conforme à l'invention depuis une position de départ jusqu'à une mise en pression et le collage de la patte de j onctionnement.

- les figures 9 à 11 représentent schématiquement, en vue de dessus ou en vue de côté, les phases principales de pliage des rabats constituant le fond des caisses, une fois le jonctionnement effectué sur un mandrin conforme à l'invention.

- la figure 12 est une représentation en demi coupe longitudinale et en élévation d'une ligne de formage de caisse polygonale à section carrée ou rectangulaire montrant les éléments fonctionnels et caractéristiques de l'invention
- la figure 13 reproduit la même machine que la figure 12 mais en vue complète de dessus, à l'exception des éléments supérieurs du chassis.

- la figure 14 correspond à la machine représentée dans les figures 12 et 13, mais en vue de face, du côté de la sortie des caisses. Pour des raisons de lisibilité de la figure, on n'a pas représenté les deux actionneurs pour la mise en pression des grands rabats de fond.

En référence aux figures 1 à 4 des dessins, on décrira maintenant les principales étapes fonctionnelles du procédé conforme à l'invention.

Les découpes 1 sont stockées à plat en piles verticales, côté imprimé vers le haut, conformément à l'étape A de la figure 1. On observera que ce stockage est particulièrement aisé, dans la mesure où la pile de découpes ne présente aucune surépaisseur, lui procurant ainsi une grande stabilité ; cette pile de découpes 1 est ensuite, conformément à la flèche horizontale a, transférée dans le magasin 2 de la ligne de montage, conformément à une première variante (figure 1-B) ; l'alimentation de la machine se fait ici par le haut de la pile du magasin 2 qui est donc régulièrement mis à niveau horizontal, suivant la flèche b de l'étape B. Le dépilage est ici effectué par exemple par un pousseur entraînant, suivant la flèche c, la découpe supérieure vers la zone de transfert C de la figure 1. Conformément à l'invention, cette zone de transfert permet à la découpe 1 d'être entraînée horizontalement et de manière rectiligne dans l'axe longitudinal de la machine, afin d'arriver sur la face supérieure du mandrin 3 sur lequel elle repose avant pliage. Il est à noter ici que la découpe 1, entre la zone de dépilage et son arrivée sur le mandrin n'a jamais cessé d'être maintenue de manière positive, tant dans le plan horizontal que dans le plan vertical. Selon une disposition principale de l'invention, le temps de transfert entre le magasin 2 et le mandrin 3 sera avantageusement utilisé pour déposer les traits de colle et/ou le cas échéant, l'encre ou similaire permettant d'effectuer par exemple, des repiquages d'impression au moyen de pistolets à colle 4 et de têtes d'impression 5 disposées au-dessus des découpes 1 ; la dépose de colle et/ou les jets d'encre se font verticalement vers le bas, avec toutes les conséquences heureuses que l'on a déjà longuement détaillées.

Selon le procédé, une découpe à plat qui quitte la zone de transfert C est alors soumise à la succession des étapes principales suivantes
a) mise en butée horizontale de la découpe de telle façon que l'un des panneaux vienne en coïncidence avec la face supérieure du mandrin, puis pliage selon des lignes de pré-pliage autour des arrêtes horizontales supérieures du mandrin, des panneaux mitoyens du panneau en coïncidence avec la face supérieure horizontale du mandrin pour les rabattre vers le bas autour des faces latérales (phase D, figure 1)
b) repliage du dernier panneau sur la partie inférieure du mandrin (phase E, figure 1)
c) pliage et mise en pression de la patte de jonction et pliage et mise en pression des rabats de fond, éjection de la caisse conformément à la flèche d (phase E, figure 1)
d) la caisse est reprise par un convoyeur de renversement 6, pivotant en position verticale, rabat supérieur en haut ; puis par l'intermédiaire d'un dernier transporteur 7, la caisse est dirigée vers son lieu de remplissage.

Les figures 1 et 2 illustrent parfaitement les caractéristiques de l'invention, à savoir la prise en charge d'une découpe à plat 1 dans un magasin d'alimentation 2, amenée à vitesse constante sur le mandrin 3, de telle manière que les lignes de pliage du panneau de référence coïncident exactement avec les arrêtes longitudinales du mandrin 3 ; cet accostage se fait sans changement d'altitude, en parfait synchronisme entre l'éjecteur de caisses monté d'un côté et le pousseur d'introduction de l'autre.

A titre d'exemple sur les figures 3 et 4, le dépileur 2 utilisé sur les figures 1 et 2 peut être remplacé par d'autres systèmes que maîtrise parfaitement l'Homme du Métier ; en figure 3, le dépileur 2 est un dépileur par le bas, c'est-à-dire que la découpe 1 qui sera introduite suivant e dans la machine est prise par le dessous de la pile et non plus par le dessus, comme précédemment, grâce à un pousseur 8 adéquat schématiquement représenté sur la figure 3. Une autre variante de dépileur est donnée en figure 4 consistant à stocker les piles de découpes, non plus à plat dans le magasin, mais sur tranche ; un actionneur à ventouses 9 positionne, en une simple rotation f, la découpe horizontalement, prête à être introduite dans la formeuse.

En référence aux figures 12,13,14, et selon un autre objet de l'invention, il sera maintenant décrit une machine mettant en oeuvre le procédé conforme à l'invention qui vient d'être détaillée.

La machine 10 pour le montage d'une caisse 11 à section polygonale à partir d'une découpe à plat 1 en carton ondulé ou similaire, comportant comme on l'a vu, un ensemble de panneaux 12,13,14,15 formant les faces latérales de la caisse montée, reliés les uns aux autres par des premières lignes de pliage 16,17,18 parallèles entre elles et de part et d'autre desdits panneaux des rabats 19 à 26, reliés aux mêmes panneaux 12 à 15 par des deuxièmes lignes de pliage 27 à 30 perpendiculaires aux premières et une patte de jonction 31 issue du bord libre d'un des panneaux d'extrémité 12 à qui elle est reliée par une ligne de pliage 32, parallèle aux premières 16,17,18, pour former par collage ou tout autre moyen équivalent, le jonctionnement de la caisse 11 ; la machine 10 comporte au moins les zones suivantes
- une zone de dépilage B permettant d'extraire, l'une après l'autre, les découpes 1 qui sont empilées à plat dans un magasin 2
- une zone de transfert C de la découpe 1
- une zone de formage D de la caisse 1 autour d'un mandrin 3
- une zone d'éjection E et d'évacuation F de la caisse 11 ainsi montée.

Le mandrin 3 de section polygonale permettant de réaliser classiquement des caisses comportant au minimum 3 faces latérales est, selon l'invention, constitué au moins par une pluralité de faces longitudinales, s'étendant suivant son axe longitudinal, dont au moins une face supérieure horizontale 35 et, le cas échéant, une face inférieure 36 et des faces latérales 37,38 de même longueur qui leur sont rattachées symétriquement de part et d'autre d'un plan vertical passant par l'axe du mandrin 3 en formant des arrêtes longitudinales supérieures 39,40 et inférieures 41,42 ; le mandrin 3, encastré d'un côté dans la zone de transfert C comme il sera dit plus loin, comporte sur sa partie libre avant une face transversale 43 perpendiculaire à l'axe du mandrin et rattaché aux faces longitudinales en formant en leurs intersections des arrêtes transversales 44,45,46,47.

Bien entendu, la machine 10 est munie de classiques moyens pour l'encollage, le pliage et la mise en pression des panneaux et des rabats de la caisse qui seront précisés plus loin dans la description.

Selon la caractéristique principale de l'invention, la zone de transfert C de la machine 10 comprend à l'entrée, c'est-à-dire du côté où arrive la découpe 1 poussée suivant c hors du magasin d'alimentation 2, deux premiers rouleaux identiques 50,51, maintenus tangents et superposés, leur axe dans un même premier plan vertical P1 perpendiculaire à la direction d'avancement d'une découpe 1 arrivant à plat depuis la zone de dépilage B du côté de ses rabats de fond 23 à 26 (figure 13) pour être introduite horizontalement par exemple par un pousseur 8 classique, entre lesdits premiers rouleaux 50,51 dont l'un est entraîné en rotation constante et contrôlée, entraînant ainsi l'autre rouleau à la même vitesse dans un sens opposé ; lorsque la découpe 1 correctement positionnée, comme il sera dit plus loin, en sortie du dépileur 2, est prise en charge entre les rouleaux 50,51, celle-ci prend une vitesse constante et elle doit être maintenue horizontalement durant sa course ; on a, à cet effet, prévu un système de glissières longitudinales consistant, comme il sera dit plus loin, en deux chapes 52,53 montées verticalement côte à côte, de telle façon que leurs faces planes supérieures forment ensemble une face d'appui vertical de guidage pour maintenir, pendant son déplacement, la découpe 1 dans le plan horizontal sur lequel elle progresse de façon rectiligne et à vitesse constante jusqu'à aborder, sur leurs lignes de tangence, deux seconds rouleaux 54,55, identiques aux premiers 50,51 et également superposé s dans un même second plan vertical P2 perpendiculaire à la direction d'avancement des découpes ; comme pour les premiers rouleaux, les seconds sont maintenus tangents et entraînés en rotation, dans le même sens et à la même vitesse que les premiers ; ainsi disposés, les premiers et les seconds rouleaux ont un même plan de symétrie horizontale constituant le plan de transfert 56 sur lequel se déplace la découpe 1.

Selon un fonctionnement général de la machine conforme à l'invention, le déplacement de la découpe 1 sur le plan de transfert 56 s'établit en trois phases principales
- entraînement par les premiers rouleaux 50,51 et déplacement rectiligne de la découpe 1 sur le plan de transfert 56
- prise en charge par les deuxièmes rouleaux 54,55 et entraînement simultané par les premiers et seconds rouleaux
- dégagement des premiers rouleaux 50,51 et accostage sur le mandrin 3 sur lequel la découpe 1 vient finalement reposer, après avoir été dégagée de l'emprise des deuxièmes rouleaux 54,55.

On notera au passage qu'au droit et au-dessus du plan de transfert 56, on dispose les pistolets de colle 4 et/ou les têtes d'impression 5 sur une rampe horizontale 57 disposée au-dessus et en travers du plan de transfert 56, de manière à ce que l'on puisse les aligner avec les parties convenables 23,25,31 de la découpe 1 qui sont destinées à recevoir, à vitesse réduite, des jets de colle 58 et/ou des jets d'encre 59 (figure 2).

Selon une autre caractéristique de l'invention, il est prévu qu'au moins les rouleaux supérieurs 50,54 des premiers et seconds rouleaux soient munis de galets presseurs 60, qui seront normalement tous identiques, sauf à devoir ajuster inutilement la vitesse relative d'entraînement des jeux de rouleaux, choisis en un matériau souple avantageusement antidérapant et montés concentriquement sur chaque rouleau, en nombre et à distance suffisants pour entraîner, sans glissement, à vitesse constante, la découpe 1 sur toute la surface du plan de transfert 56.

Bien entendu, suivant une exécution préférée de la machine 10, on montera des galets presseurs 60 sur les quatre rouleaux disposés de telle manière que les galets équipant les rouleaux supérieur s soient tangents aux galets équipant les rouleaux inférieurs. On notera ici que, sans être obligatoires pour le fonctionnement correct du système transfert de la machine, les galets constituent un avantage du dispositif en ce qu'ils créent, entre les rouleaux superposés, un espace facilitant l'engagement des découpes 1 à l'entrée et préservant l'intégrité des traits de colle 58 et/ou des impressions 59 à la sortie puisque les contacts entre les rouleaux entraîneurs et la découpe sont limités aux seules zones de contact des galets presseurs 60 ; en outre, une telle disposition permet de passer dans le système des découpes de moindre qualité ou présentant quelques défauts dus au stockage ou à l'humidité par exemple. Enfin, les galets presseurs 60 constituent des introducteurs de découpes plus précis et, pour autant que l'on positionne correctement les découpes dans le magasin d'alimentation 2, on est assuré de les transférer sur le mandrin 3 avec une excellente précision ; le magasin 2 est, à cet égard, muni de deux butées verticales 61,62 respectivement perpendiculaires et parallèles au sens d'introduction des découpes 1, permettant de positionner avec précision les découpes à l'entrée de la machine, comme il a été dit.

Selon une caractéristique fondamentale de l'invention, le mandrin 3 est monté longitudinalement en porte-à-faux à la sortie du plan de transfert 56, de telle manière qu'encastré par sa face arrière, son axe longitudinal soit parallèle à la direction d'avance des découpes 1 et ses arrêtes longitudinales supérieures 39,40 coïncident respectivement 'avec la direction des premières lignes de pliage 16,17 du panneau 13 devant, dans la zone de formage D, coïncider avec la face supérieure 35 dudit mandrin 3 (figure 13).

Selon une exécution particulièrement avantageuse de la machine 10, la face arrière du mandrin 3 est solidarisée aux glissières longitudinales 52,53, de telle manière que la face supérieure 35 du mandrin 3 se trouve au même niveau que le plan de transfert 56 (figures 12 et 13).

On comprend bien tout l'avantage du montage qui vient d'être décrit, permettant au mandrin 3 de se situer directement en continuité horizontale du plan de transfert 56, tout en bénéficiant d'un montage simple sur la machine 10 ; à cet effet, les deux chapes verticales 52,53 utilisées pour former les deux glissières horizontales de la zone de transfert C sont prolongées vers l'avant pour former les deux poutres support du mandrin 3 qui se trouve ainsi en porte-à-faux ; ce montage est particulièrement avantageux en ce qu'il permet de dégager tout le volume autour du mandrin 3, ce qui facilitera le travail de formage de la caisse et ensuite, son éjection.

D'un autre côté, on comprend bien que, sous réserve de déplacer ensemble, horizontalement et parallèlement à euxmêmes dans la direction d'avance des découpes 1, les deux rouleaux de sortie 54,55, grâce à des actionneurs à vis 63,64 pouvant être facilement automatisés le cas échéant, il est possible d'ajuster la distance utile entre la tête du mandrin 3 correspondant à la face transversale libre 43 qui reste fixe et la sortie de la zone de transfert, pour former des caisses de hauteurs différentes on prévoit donc de déplacer horizontalement les rouleaux de sortie 54,55 sur une distance maximum correspondant à la différence des hauteurs de caisses que l'on entend monter par la machine 10. Ce déplacement horizontal des rouleaux de sortie 54,55 conduit à prévoir dans les deux chapes 52,53 formant les supports des lumières transversales 65 permettant le déplacement horizontal du rouleau inférieur 55 dans la direction d'avance des découpes.

I1 va de soi que l'écartement entre les rouleaux d'entrée 50,51 et les rouleaux de sortie 54,55 est au plus égale à la largeur d'une découpe à plat 1 correspondant en fait à la hauteur de caisse augmentée de deux largeurs de ses rabats ; de plus, on s'arrangera pour que cet écartement soit toujours supérieur ou égal à la moitié de la largeur de la découpe 1, afin de conserver un temps de transfert suffisant pour l'encollage et/ou l'impression.

En référence aux figures 12, 13 et 14, on décrira maintenant, à titre d'exemple non limitatif, une machine 10 permettant de mettre en oeuvre le procédé, selon l'invention, pour le montage de caisses de section de base carrée ou rectangulaire.

Une telle machine se caractérise en ce que le mandrin 3 est formé de deux ensembles 70,71 symétriques par rapport au plan vertical passant par son axe longitudinal chaque ensemble 70,71 détermine un volume délimité par au moins deux éléments horizontaux supérieur 72 et inférieur 73, procurant avec leur symétrique respectif les faces supérieure 35 et inférieure 36 dudit mandrin 3, et au moins une face verticale déterminant une face latérale 37,38 dudit mandrin 3, normalement et avantageusement de même longueur que les éléments horizontaux 72,73 auxquels elle se rattache (figure 5 et figure 12). O mandrin 3 déplaçables transversalement, comme indiqué flèche L sur la figure 13. Par ce déplacement transversal des ensembles, effectué parallèlement à eux-mêmes dans le plan horizontal, on comprend bien que l'on puisse ainsi recevoir des caisses de différentes longueurs, sans qu'il soit nécessaire de changer le mandrin 3. I1 suffit, en effet, de monter l'un des ensembles 71 mobile par rapport à l'autre 70 qui reste fixe et solidaire du chassis de la machine ; l'ensemble mobile est, quant à lui, monté sur deux coulisses identiques horizontales 76, lui procurant une rigidité verticale suffisante et une possibilité de déplacement transversal pour régler la longueur L des caisses 11.

Il est bien évident que le déplacement transversal selon les flèches L de la figure 13 de l'ensemble symétrique mobile 70 peut être obtenu soit par des actionneurs à vis (non représentés sur les dessins), soit par tout autre système pouvant être, dans tous les cas, commandé de façon automatique.

Selon une autre revendication importante de l'invention, la face verticale 38 de chaque ensemble symétrique 70,71 peut être séparée en deux parties superposées haute 74 et basse 75, et il est possible d'en régler l'écartement par des actionneurs à vis éventuellement automatisés, en conservant le parallélisme des arrêtes longitudinales 39,41 ou 40,42 ; les parties hautes 74 restent fixes et à la même altitude dans le déplacement vertical qui s'effectue, en outre, de la même manière pour chaque ensemble 70,71 et ce, dans le but de pouvoir modifier, conformément aux flèches 1 de la figure 12, la largeur de la section de base d'une caisse 11.

En référence aux figures 5 à 8, montrant pendant l'étape D du procédé la succession des phases de pliage et de mise en pression d'une découpe 1 autour du mandrin 3 en vue de former une caisse 11, on détaillera ci-après le fonctionnement des moyens de pliage.

A la sortie de la zone de transfert C, la découpe à plat 1 accoste sur la surface supérieure 35 du mandrin 3 sur lequel elle repose par son panneau 13, les lignes de pliage 16,17 venant exactement en coïncidence avec les arrêtes 39,40 du mandrin 3, en application directe du procédé selon l'invention. A cet effet, dès que la découpe 1 a quitté la zone de transfert C, elle est reprise par des taquets 82 (représentés schématiquement sur la figure 13) venant en appui sur le petit côté arrière 80 de la patte de jonction 31, afin d'amener le petit côté avant 81 de ladite patte en butée 83 (représenté schématiquement sur la figure 13), mettant les lignes de pliage 29 de rabats de fond 24 dans l'alignement de l'arrête transversale supérieure 47 du mandrin 3.

A cet instant, la position relative de la découpe et du mandrin est conforme à la figure 5. Deux presseurs à volets latéraux 84,85 viennent simultanément plier et plaquer les panneaux 12,14 mitoyens en appui horizontal 13 contre les faces latérales 37,38 du mandrin 3 (figure 6) à ce moment, les lignes de pliage 16,17 sont exactement en coïncidence avec les arrêtes supérieures longitudinales 39,40 du mandrin 3, résultant du positionnement précis dû au système de transfert, conforme à l'invention ; l'étape de formage est schématiquement représentée par la figure 6.

Les presseurs 84,85 restant en position d'appui latéral, conformément à l'étape précédente, il convient alors de mettre à l'horizontale le dernier panneau 15 qui jusque là était dans l'alignement du panneau 12. Pour ce faire, il est prévu que l'actionneur gauche 84 soit équipé en son extrémité libre d'un actionneur linéaire 86 monté sensiblement perpendiculaire au plan de l'actionneur 84, de telle manière que lé déploiement linéaire du presseur vienne pivoter le panneau 15 autour de l'arrête longitudinale inférieure 41, suivant la ligne de pliage 18 entre les panneaux 14 et 15 de la découpe 1 ; simultanément et même un peu avant, l'actionneur auxiliaire 87 vient, conformément au schéma de la figure 7, rabattre la patte de jonction 31 comportant un trait de colle 58 pour que, lors du pliage du panneau 15 par l'actionneur 86, ledit panneau 15 vienne en appui sur la patte 31 lorsque le bras de l'actionneur 86 est totalement sorti. A cet instant et conformément à la figure 8, un outil de mise en pression 88 vient, par rotation, comprimer le panneau 15 jusqu'au niveau de la patte 31 comportant le trait de colle 58, afin de les appliquer contre la face horizontale inférieure 73 du mandrin 3 s'il est expansible, ou contre la face 36, si le mandrin est en une seule pièce. Pendant le mouvement de mise en pression de l'outil 88, on a retiré le bras de l'actionneur linéaire 86 et dégagé l'actionneur 87 de pliage de la patte 31 autour de l'arrête 42 du mandrin 3, afin de permettre la mise en pression finale par l'actionneur 88 ; bien entendu, pendant la mise en pression de l'actionneur 88, on dégage, par rotation verticale, les deux actionneurs 84,85, libérant ainsi toutes les faces de la caisse 11 ainsi jonctionnée.

Selon une autre caractéristique importante de la machine, l'extrémité libre de chaque ensemble symétrique 70,71 à l'avant du mandrin 3 est formée d'une ou de deux parties superposées 90,91 selon que l'on considère un mandrin expansible vers le bas selon 1 ou non, procurant ensemble une surface d'appui vertical 43 perpendiculaire à l'axe du mandrin 3 dont les intersections avec les éléments horizontaux supérieurs 72 et inférieurs 73 forment des arrêtes transversales 45,47 autour desquelles sont pivotés les grands rabats de fond externes 24,26 et dont les intersections avec la face latérale du mandrin 37,38 forment une arrête verticale 44,46 autour de laquelle est pivoté un petit rabat de fond inter 23,25.

A cet effet et conformément à la figure 9, les petits rabats 23,25 comportant les traits de colle 58 sont pliés par l'action de deux vérins pousseurs 92,93, les grands rabats 24,26 restant dans le prolongement respectivement des panneaux 13,15.

Conformément à la figure 10, il est ensuite procédé à un premier pré-pliage du grand panneau inférieur 26 au moyen d'un actionneur 94 qui vient prépositionner contre la face transversale du mandrin 3 ledit rabat 26 ; enfin et selon une caractéristique de l'invention, il est procédé, conformément à la figure 11, à un pliage vertical du rabat 24 correspondant au panneau 13 de référence selon la ligne de pliage 29 au moyen d'un ou deux poussoirs 95 d'axe horizontal venant mettre en pression simultanément les deux grands rabats 24,26 afin de créer un fond parfaitement plan pour la caisse 11.

Enfin, une fois formée, celle-ci doit etre conformément à l'étape E éjectée du mandrin 3 ce qui est rendu possible par le déplacement longitudinal de la face libre 43 du mandrin qui sert d'éjecteur longitudinal de la même manière qu'exposé dans le brevet antérieur déjà cité selon une exécution particulière de l'invention, cet organe éjecteur est constitué d'un poussoir longitudinal 96 dont la surface fixe est néanmoins choisie pour qu'elle soit efficace quelle que soit la position d'expansion du mandrin 3 lorsque celui-ci est extensible.

Selon une dernière caractéristique de l'invention, il est prévu de disposer les moyens d'actionnement et les supports longitudinaux 97 de l'éjecteur 96 sur la partie intérieure de l'ensemble fixe 70 bien que selon des exécutions moins avantageuses il soit possible de le rendre solidaire de l'ensemble mobile.

L'homme du métier est à même d'apporter toutes les modifications utiles pour transformer l'ensemble des mécanismes détaillés dans la description précédente pour l'adapter à d'autres sections de caisse à monter conformément au procédé.

Claims (19)

REVENDICATIONS

1 - Procédé pour le montage d'une caisse à section polygonale à partir d'une découpe à plat en carton ondulé ou analogue comportant un ensemble de panneaux reliés les uns aux autres par des premières lignes de pliage parallèles entre elles, des rabats disposés de part et d'autre des panneaux et reliés à ceux-ci par des deuxièmes lignes de pliage perpendiculaires aux premières, et une patte de jonction issue du bord libre d'un des panneaux d'extrémité à qui elle est reliée par une ligne de pliage parallèle aux premières, pour former par collage, le jonctionnement de la caisse après avoir enroulé l'ensemble desdits panneaux autour d'un mandrin de section polygonale comprenant d'une part, au moins une pluralité de faces longitudinales, s'étendant dans l'axe du mandrin, dont au moins une face supérieure horizontale et des faces latérales de même longueur qui lui sont rattachées symétriquement de part et d'autre d'un plan vertical passant par l'axe du mandrin en formant à leurs intersections des arrêtes longitudinales et d'autre part, au moins une face transversale -c'est-à-dire perpendiculaire à l'axe du mandrin-, rattachée aux précédentes en formant à leurs intersections des arrêtes verticales et transversales, des moyens d'encollage et de pliage des rabats situés d'un même côté des panneaux étant prévus pour former le fond de caisse lorsqu'ils sont rabattus sur la face transversale du mandrin, laquelle déplacée longitudinalement, c'est-à-dire dans le sens d'avance des découpes, et parallèlement à elle-même, éjecte la caisse montée du mandrin qui peut alors recevoir une nouvelle découpe, procédé caractérisé en ce que chaque découpe est d'abord extraite d'un magasin d'alimentation, sa face correspondant à la face externe de la caisse étant tournée vers le haut, puis transférée horizontalement, suivant une trajectoire rectiligne à vitesse constante réduite et contrôlée, vers le mandrin sur lequel elle vient accoster avec précision avant le formage de la caisse, l'un des panneaux coïncidant alors exactement avec la face supérieure horizontale du mandrin, grâce à des moyens procurant en outre un maintien positif de ladite découpe, ne nécessitant aucun guidage latéral complémentaire, et en ce qu'on utilise le transfert à vitesse constante réduite pour déposer avec précision des traits de colle au moins sur la patte de jonction et sur deux rabats de fond nécessaires au montage de la caisse autour du mandrin et/ou, le cas échéant, pour déposer avec précision, de l'encre ou analogue permettant d'effectuer, par exemple, des repiquages d'impression.

2 - Procédé selon la revendication précédente caractérisé en ce que la dépose de colle se fait verticalement et vers le bas, permettant une maintenance aisée des pistolets, un contrôle visuel des traits de colle et l'utilisation industrielle de colle froide.

3 - Procédé selon la revendication précédente caractérisé en ce que le mandrin étant séparable par un plan vertical en deux parties gauche et droite pour modifier par l'une de ses dimensions la section de base des caisses, on déplace transversalement et parallèlement à elle-même, l'une des parties du mandrin l'autre restant fixe.

4 - Procédé selon la revendication précédente caractérisé en ce que le mandrin étant séparable par un plan horizontal en deux parties supérieure et inférieure pour modifier par l'autre de ses dimensions la section de base des caisses, on déplace verticalement et parallèlement à elle-même la partie inférieure du mandrin, la partie supérieure restant fixe.

5 - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que, pour modifier la hauteur des caisses, on ajuste la longueur utile du mandrin suivant son axe longitudinal vers l'arrière, les arrêtes transversales restant fixes.

6 - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le formage à partir d'une découpe à plat sortant de la zone de transfert procède de la succession des étapes principales suivantes

a) mise en butée horizontale de la découpe de telle façon que l'un des panneaux vienne en coïncidence avec la face supérieure du mandrin, puis pliage selon des lignes de pré-pliage autour des arrêtes horizontales supérieures du mandrin, des panneaux mitoyens du panneau en coïncidence avec la face supérieure horizontale du mandrin pour les rabattre vers le bas autour des faces latérales, puis

b) pliage du dernier panneau sur la partie inférieure du mandrin, puis

c) pliage et mise en pression de la patte de jonction,

d) pliage et mise en pression des rabats de fond

e) éjection de la caisse.

7 - Procédé selon la revendication 6 caractérisé en ce que la durée totale des étapes est équivalente ou légèrement inférieure au temps de transfert d'une découpe depuis la zone de dépilage, jusqu'à la zone de formage.

8 - Procédé selon l'une quelconque des revendications 6 ou 7 caractérisé en ce que le pliage des rabats de fond selon l'étape d est effectué selon la succession des phases suivantes

- pliage des petits rabats correspondant aux rabats internes portant les traits de colle

- pliage partiel du ou des grands rabats inférieurs correspondant aux rabats externes du fond

- mise en pression simultanée de tous les grands rabats supérieurs et inférieurs pour obtenir un fond bien plan.

9 - Machine (10) pour le montage d'une caisse (11) à section polygonale à partir d'une découpe à plat (1) en carton ondulé ou analogue comportant un ensemble de panneaux (12,13,14,15) reliés les uns aux autres par des premières lignes de pliage (16,17,18) parallèles entre elles et des rabats reliés auxdits panneaux par des deuxièmes lignes de pliage (27 à 30) perpendiculaires aux premières, et une patte (31) issue du bord libre d'un des panneaux d'extrémité (12) à qui elle est reliée par une ligne de pliage (32) parallèle aux premières (12 à 15), pour former par collage, le jonctionnement de la caisse (11), machine comportant au moins

- une zone de dépilage B permettant d'extraire une à une les découpes (1) empilées dans un magasin (2),

- une zone de transfert C de la découpe (1) vers,

- une zone de formage D de la caisse autour d'un mandrin (3) de section polygonale comprenant d'une part, au moins une pluralité de faces longitudinales, s'étendant suivant l'axe longitudinal du mandrin (3), dont au moins une face supérieure horizontale (35) et des faces latérales (37,38) de même longueur qui lui sont rattachées symétriquement de part et d'autre d'un plan vertical passant par l'axe du mandrin (3) en formant des arrêtes longitudinales (39 à 42) et d'autre part, au moins une face transversale (43), perpendiculaire à l'axe du mandrin, rattachée aux précédentes en formant des arrêtes transversales (44 à 47), des moyens d'encollage (4) et de pliage (92 à 95) des rabats (23 à 26) situés d'un même côté des panneaux (12 à 15) étant prévus pour former le fond de caisse (11) lorsqu'ils sont rabattus sur la face transversale (43) du mandrin (3) et,

- une zone d'éjection E et d'évacuation F de ladite caisse 11 montée,

caractérisée en ce que la zone de transfert C comprend à l'entrée, deux premiers rouleaux identiques (50,51) maintenus tangents et superposés, leur axe étant dans un même premier plan vertical P1 perpendiculaire à la direction d'avancement d'une découpe (1) arrivant à plat de la zone de dépilage B, du côté de ses rabats de fond (23 à 26), pour être introduite horizontalement, par un classique pousseur (8) par exemple, entre lesdits premiers rouleaux (50,51) dont l'un est entraîné en rotation contrôlée pour faire avancer la découpe (1) à vitesse constante, en prenant appui vertical sur au moins une glissière longitudinale, et de préférence deux glissières (52,53) montées verticalement côte à côte, permettant d'aborder, à la sortie, sensiblement sur leur ligne de tangence, deux seconds rouleaux (54,55) identiques aux premiers (50,51) et également superposés dans un même second plan vertical P2, perpendiculaire à la direction d'avancement, maintenus tangents et entraînés en rotation dans le même sens et à la même vitesse que les premiers rouleaux (50,51), les premiers et seconds rouleaux ayant un même plan de symétrie horizontal constituant le plan de transfert (56) sur lequel se déplace la découpe (1) selon les trois phases principales

a) entraînement pour les premiers rouleaux (50,51),

b) prise en charge par les deuxièmes rouleaux (54,55) et entraînement simultané par les premiers et seconds rouleaux,

c) dégagement des premiers rouleaux (50,51) et accostage sur le mandrin (3) sur lequel la découpe (1) vient reposer après dégagement des deuxièmes rouleaux (54,55).

10 - Machine selon la revendication 9 caractérisée en ce que, au droit et au-dessus du plan de transfert (56), sont disposés des pistolets à colle (4) ou des têtes d'impression (5) pouvant être déplacés transversalement sur une rampe (57) horizontale pour les aligner avec les parties convenables (23,25) de la découpe (1) qui peut ainsi recevoir à vitesse réduite des jets de colle (58) de tout type y compris de colle froide, ou encore des jets d'encre (59).

11 - Machine selon l'une quelconque des revendications 9 et 10 caractérisée en ce que, au moins les rouleaux supérieurs (50,54) des premiers et seconds rouleaux sont munis de galets presseurs (60) normalement identiques en matériau avantageusement souple, montés concentriquement sur chaque rouleau en nombre et à distance suffisants pour entraîner sans glissement, à vitesse constante, la découpe (1) poussée horizontalement hors du magasin jusqu'au mandrin, en ménageant un espace entre les rouleaux superposés, au moins en sortie de la zone de transfert, pour laisser passer les traits de colle et/ou ne pas altérer les impressions de repiquage et pour un meilleur guidage rectiligne quelle que soit la qualité du carton.

12 - Machine selon l'une quelconque des revendications 9 à 11 caractérisée en ce que le mandrin (3) monté longitudinalement en porte-à-faux est tel que, encastré par sa face arrière, son axe longitudinal soit parallèle à la direction d'avance des découpes (1), ses arrêtes longitudinales supérieures (39,40) coïncident avec la direction des premières lignes de pliage (16,17) du panneau (13) qui doit, dans la zone de formage D, coïncider avec la face supérieure (35) dudit mandrin (3).

13 - Machine selon les revendications 11 et 12 caractérisée en ce que la face arrière du mandrin (3) est solidarisée aux glissières longitudinales (52,53), de telle manière que la face supérieure (35) du mandrin (3) se trouve au même niveau que le plan de transfert (56).

14 - Machine selon l'une quelconque des revendications 9 à 13 caractérisée en ce que les deux rouleaux de sortie (54,55) de la zone transfert C peuvent être déplacés ensemble, horizontalement et parallèlement à eux-mêmes dans la direction d'avance des découpes grâce à des actionneurs à vis 63,64) par exemple, pouvant être automatisés, sur une distance maximum correspondant à la différence des hauteurs maximum et minimum des caisses à former.

15 - Machine selon l'une quelconque des revendications 13 et 14 caractérisée en ce que la glissière longitudinale et préférentiellement les deux glissières (52,53) sont formées par le prolongement vers l'arrière du mandrin (3), la face supérieure (35) dudit mandrin (3) étant ainsi dans le même plan que la face supérieure des glissières formant le plan de transfert (56), des lumières transversales (65) prévues dans le ou les supports de glissière (52,53) pour permettre le déplacement horizontal des rouleaux de sortie (54,55) dans la direction d'avance des découpes (1).

16 - Machine selon l'une quelconque des revendications 14 ou 15, particulièrement destinée au montage de caisses (11) de section de base carrée ou rectangulaire éventuellement à angles coupés - dites à huit pans -, caractérisée en ce que le mandrin (3) est formé d'au moins deux ensembles (70,71) symétriques par rapport au plan vertical passant par son axe longitudinal, déterminant chacun un volume délimité par au moins deux éléments horizontaux, supérieur (72) et inférieur (73), procurant avec leur symétrique respectivement les faces supérieure (35) et inférieure (36) dudit mandrin (3), et au moins une face verticale (74,75), déterminant la face latérale (37,38) dudit mandrin (3), normalement de même longueur que les éléments horizontaux (72,73) auxquels elle se rattache directement pour former à leurs intersections deux dièdres rectangulaires dont les arrêtes (39,41) viennent coïncider avec les lignes de pliage (17,18) entre deux panneaux successifs (13,14) et (14,15) ou indirectement par l'intermédiaire d'éléments de même longueur mais inclinés, par exemple de 45 , pour former des angles coupés dont les arrêtes coïncident avec les lignes de pliage d'une caisse huit pans par exemple, et en ce qu'un ensemble (70) est fixe et l'autre (71) mobile transversalement, actionné par des moyens permettant de modifier par l'une L de ses dimensions, la section de base des caisses (11).

17 - Machine selon la revendication 16 caractérisée en ce la face verticale (38) de chaque ensemble symétrique (70,71) est en deux parties superposées, haute (74) et basse (75), dont on peut régler l'écartement en conservant le parallélisme des arrêtes (39,41), les parties hautes (74) restant fixes et à la même altitude dans le déplacement vertical qui est le même pour chaque ensemble afin de permettre de modifier par l'autre 1 de ses dimensions, la section de.base des caisses (11).

18 - Machine selon l'une quelconque des revendications 16 ou 17 caractérisée en ce que l'extrémité libre de chaque ensemble symétrique (70,71) est formée d'une ou de deux parties superposées (90,91) procurant ensemble la surface d'appui verticale (43) perpendiculaire à l'axe du mandrin (3), dont les intersections avec les éléments horizontaux supérieur (72) et inférieur (73) forment des arrêtes transversales (45,47) autour desquelles sont pivotés les grands rabats de fond externes (24,26) et dont les intersections avec la face latérale du mandrin forme une arrête verticale (44,46) autour de laquelle est pivoté un petit rabat de fond interne (23,25).

19 - Machine selon l'une quelconque des revendications 9 à 18 caractérisée en ce que la face transversale libre (43) du mandrin (3) servant d'éjecteur est supportée par l'un des deux ensembles fixe (70) ou mobile (71), et de préférence l'ensemble fixe (70), et présente une surface suffisante pour constituer un poussoir longitudinal (96) dans toutes les positions d'expansion horizontales et/ou verticales du mandrin (3).