FR2766025A1 - Boitier d'appareillage electrique pour cloison seche - Google Patents

Abstract

Pour retenir le boîtier (1) dans un trou d'une cloison sèche, deux cames dentées (8) sont montées en rotation, diamétralement opposées, dans la jupe (3) du boîtier. Une queue de manoeuvre (9) permet de les faire passer d'une position rentrée dans laquelle elles ne dépassent pas à l'extérieur de la jupe (3), à une position sortie dans laquelle elles dépassent et coopèrent avec la cloison, soit par serrage, soit par morsure dans l'épaisseur de la cloison, pour retenir le boîtier (1). Chaque came (8) est formée sur un axe (7) encliqueté dans un logement (5) dirigé axialement formé dans la jupe (3) du boîtier. Une vis de blocage (11) est associée avec un taraudage de l'axe (7) pour le serrage de la came (8) contre ou dans la cloison.

Description

Boîtier d'appareillage électrique pour cloison sèche
La présente invention concerne un boîtier pour appareillage électrique destiné à être placé dans un trou pratiqué dans une cloison sèche, notamment en plâtre.

L'état de la technique fait connaître un boîtier d'appareillage électrique pour cloison sèche, du type comprenant un fond et une jupe cylindrique à rebord, ainsi qu'un dispositif de retenue de boîtier destiné à retenir le boîtier dans un trou de la cloison sèche.

Dans un tel boîtier commercialisé par la
Demanderesse, le dispositif de retenue consiste en deux pattes ou griffes qui dépassent de la jupe du boîtier et sont axialement mobiles grâce à des vis qui les traversent. Le vissage des vis permet de venir serrer les pattes à l'arrière de la cloison sèche, au bord du trou où le boîtier est disposé et à l'avant duquel il est retenu par un rebord (entièrement périphérique ou seulement partiellement). Ce boîtier donne généralement parfaitement satisfaction. Cependant, quoique la grande majorité des cloisons sèches soient minces, c'est-à- dire d'épaisseur généralement comprise entre 10 et 13mm, il faut pouvoir aussi s'adapter aux cloisons plus épaisses ; l'écartement maximal entre les pattes et le rebord doit donc être prévu très grand, ce qui implique d'utiliser des vis de montage des pattes très longues le prix de ces vis est accru, ainsi que le temps de montage et de vissage. Par ailleurs, le risque existe qu'en cas de dévissage total des vis, la patte se détache et se perde de façon irrécupérable (par exemple, entre les deux parois d'une cloison creuse, ou au-dessus d'un faux-plafond, naturellement inacces sible), entraînant l'obligation de changer le boîtier.

Comme d'autre part, ces longues vis ne peuvent être démontées, elles ne peuvent pas être utilisées pour la fixation d'un appareillage électrique dans le boîtier, laquelle fixation impose donc de prévoir généralement deux autres vis dans le boîtier préfabriqué. C'est donc un total de quatre vis, voire de huit vis pour les boîtiers doubles, qu'il faut assembler à l'avance sur les boîtiers préfabriqués ; outre le coût des vis en lui-même, la pose de ces vis en machine d'assemblage grève le prix de fabrication, car il faut un tournevis automatique par vis. Enfin, la présence de ces quatre vis dans le boîtier empiète sur le volume intérieur disponible pour l'appareillage électrique.

Selon le document FR 2730354 A, le dispositif de retenue est un élément d'accrochage en U indépendant du boîtier, à jambes élastiques d'accrochage.

Cependant, cet élément qui est séparé du boîtier, outre qu'il en augmente de manière sensible le coût, a l'inconvénient de n'être pas unitaire ou monobloc, ce qui complique le travail de pose de l'ouvrier. De plus, l'élément d'accrochage décrit ne s'adapte pas à toutes les épaisseurs de cloisons.

On connaît aussi, par exemple par les documents US 2875914 A ou GB 2117573 A, des boîtiers dans lesquels le dispositif de retenue est constitué de deux cames diamétralement opposées, chaque came étant montée en rotation dans la jupe du boîtier de manière à prendre une position rentrée dans laquelle elle ne dépasse sensiblement pas à l'extérieur de la jupe du boîtier, et une position sortie dans laquelle elle dépasse à l'extérieur de la jupe du boîtier afin de coopérer avec l'arrière de la cloison pour retenir le boîtier. De la sorte, le volume disponible à l'intérieur du boîtier pour l'appareillage électrique n'est pas sensiblement diminué. La came est formée par un secteur de disque orthogonalement porté par un axe logé dans un logement axial formé dans la jupe du boîtier ou près d'elle. Eventuellement, la came présente un très léger débattement axial permettant de serrer la came contre l'arrière de la cloison. La position axiale de la came est fixée une fois pour toutes et de tels boîtiers ne sont adaptés qu'à un seul type de cloison sèche ayant l'épaisseur usuelle de 10 à 13 mm, mais ne peuvent convenir à des cloisons plus épaisses.

Le but de l'invention est de pallier les inconvénients mentionnés et de proposer un boîtier d'appareillage électrique muni d'un nouveau dispositif de retenue qui le rende polyvalent, comme le boîtier déjà mentionné de la Demanderesse.

Selon l'invention, ce but est atteint par un boîtier dont le dispositif de retenue est constitué d'au moins une came sous forme de plaquette présentant deux faces et au moins un bord, montée en rotation dans la jupe du boîtier de manière à prendre une position rentrée dans laquelle elle ne dépasse sensiblement pas à l'extérieur de la jupe du boîtier, et une position sortie dans laquelle elle dépasse à l'extérieur de la jupe du boîtier afin de coopérer avec la cloison pour retenir le boîtier, caractérisé en ce que ledit bord de la came est un bord d'attaque conformé pour venir mordre dans l'épaisseur d'une cloison lorsque la came pivote.

De la sorte, il est possible de fixer le boîtier même dans des cloisons plus épaisses que les cloisons usuelles. Le bord d'attaque est de préférence denté, pour faciliter sa morsure dans la cloison, notamment une cloison friable, telle qu'une cloison de plâtre. Le bord est également de préférence aminci, par exemple chanfreiné ou biseauté. Avantageusement, la forme du bord de la came permet une pénétration progressive de la came dans la cloison ; par exemple, le bord forme approximativement une spirale par rapport à l'axe de rotation de la came.

Avantageusement, la came est formée par une plaque orthogonalement portée par un axe logé dans un logement axial formé dans la jupe du boîtier.

De préférence, ce logement est accessible de l'extérieur de la jupe et est conformé pour recevoir l'axe par encliquetage. De la sorte, la ou les cames sont très faciles à monter, et sont imperdables.

Une lumière perpendiculaire au logement est formée dans la jupe pour le passage de la came.

Avantageusement, une queue de manoeuvre est associée à l'axe ou à la came pour faire pivoter la came dune position à l'autre, et forme un bras de levier suffisant pour qu'on puisse facilement enfoncer la came dans une cloison friable. De préférence, la queue s'escamote dans la paroi du boîtier quand la came est sortie.

De préférence, la came présente un débattement axial et une vis de blocage est associée avec un taraudage de l'axe pour le serrage de la came contre ou dans la cloison. Comme cette vis n'est destinée qu'au blocage et non au maintien de la came, elle peut être démontée et être utilisée pour la fixation d'un appareillage électrique. De plus, les axes et leurs cames peuvent être préparés indépendamment du boîtier et recevoir à l'avance une vis dans une machine d'assemblage ; un seul tournevis automatique est nécessaire l'ensemble des axes avec leur vis est ensuite encliqueté dans les logements des boîtiers.

Selon une caractéristique très avantageuse de l'invention, le débattement axial de la came n'est que de quelques millimètres, par exemple 3 mm, et la came est disposée à une hauteur de la jupe espacée du rebord d'environ 10 à 13mm, ce qui permet dans la grande majorité des cas de fixer le boîtier par serrage du bord du trou de la cloison entre le rebord du boîtier et les deux cames. La vis peut être à pas rapide, de sorte qu'un simple coup de tournevis permet le blocage du boîtier.

La came peut être réalisée en plastique ou en métal.

L'invention sera mieux comprise grâce à la description suivante, se référant aux dessins annexés sur lesquels
- la figure 1 est une vue en perspective avant d'un mode de réalisation du boîtier, cames rentrées,
- la figure 2 représente le même boîtier, cames sorties.

- la figure 3 est une vue en perspective latérale arrière d'un boîtier, cames sorties, dans une première position d'écartement,
- la figure 4 est une vue en perspective latérale arrière d'un boîtier, cames sorties, dans une deuxième position d'écartement,
- la figure 5 montre en perspective un second mode de réalisation, préféré, de l'invention, différant de celui de la figure 1 par la forme des cames et la figure 5A montre agrandi le détail A de la figure 5.

Le boîtier 1 est sous forme de pot cylindrique comportant un fond circulaire 2 et une jupe cylindrique 3 bordée à l'avant par un rebord plat 4. Un fond non circulaire serait naturellement possible.

La jupe comporte à deux endroits diamétralement opposés deux logements cylindriques rentrants axiaux, accessibles de l'extérieur, grâce à une entrée resserrée 6, plus étroite que le diamètre du logement 5. Ce logement peut recevoir avec ajustement serré un axe 7 introduit à force par l'entrée 6.

L'axe 7 porte orthogonalement en son milieu un secteur de came dentée 8, sur environ 120 à 1600, que prolonge une queue de manoeuvre 9 courbe. Une lumière transversale 10, plus haute que l'épaisseur de la came 8 et sa queue 9, est prévue dans la paroi cylindrique 3 pour le passage de la came 8 et l'escamotage de la queue 9.

L'axe 7 est creux, au moins du côté dirigé vers l'avant du boîtier, et taraudé pour pouvoir recevoir une vis à pas rapide 11 dont la tête 12 peut venir s'appuyer sur une portée conique 13 ménagée à la partie supérieure du logement 5, au niveau du rebord 4.

Le montage des boîtiers de l'invention est le suivant.

Les secteurs dentés 8 et leurs axes 7 peuvent être montés à l'avance sur les boîtiers 1, ou bien être encliquetés (clipsés) rapidement sur les boîtiers avant utilisation. Après mise en place, ils sont rabattus à l'intérieur du boîtier 1, en position rentree.

Lorsque les secteurs dentés 8 sont dans cette position rentrée représentée sur la figure 1, ils ne dépassent pas à l'extérieur de la jupe cylindrique 3 du boîtier 1 ; il est donc facile d'introduire celui-ci dans le trou d'une cloison et de l'enfoncer jusqu'à l'appui de la partie inférieure du rebord 4 contre le bord du trou ; des reliefs 14 en forme de dièdres réunissant la partie inférieure du rebord 4 à l'extérieur de la jupe cylindrique 3 servent à fixer l'orientation du boîtier dans le trou.

On peut alors manuellement ou à l'aide d'un outil pousser les queues de manoeuvre 9 de façon à faire tourner l'ensemble du secteur denté 8 dans le sens horaire ; le secteur denté 8 va alors prendre la position sortie de la figure 2, tandis que la queue courbe 9 vient se loger dans la lumière 10. La queue 9 peut présenter un épaulement 16 venant en butée contre le bord horizontal de la lumière 10 (cf. les figures 3 et 4). Dans cette position sortie, le secteur denté 8 ne dépasse sensiblement plus à l'intérieur du boîtier (cf. figure 2), si ce n'est éventuellement dans une zone minime au voisinage immédiat du logement 5 ; en revanche, il dépasse sensiblement à l'extérieur du boîtier 1 où il forme une patte de retenue qui peut coopérer avec l'arrière de la cloison, au bord du trou, pour la fixation du boîtier.

Si l'épaisseur de la cloison est inférieure à l'écartement maximal - figure 4 - entre le rebord 4 et le secteur denté 8 (mais supérieure à l'écartement minimal - figure 3 -), est-à-dire en pratique si l'épaisseur de la cloison est comprise entre 10 et 13 mm, ce qui représente 90k des cas, le vissage des vis de blocage 11 va diminuer ledit écartement et serrer donc la cloison entre le rebord 4 à l'avant du trou et les secteurs dentés 8 à l'arrière du trou.

Si l'épaisseur de la cloison est supérieure à cet écartement maximal, alors, lors de la manoeuvre des queues 9 pour faire pivoter les cames dentées 8, celles-ci vont progressivement rentrer dans l'épaisseur de la cloison, en mordant dans la matière friable constituant la cloison, la pénétration étant facilitée par les dents portées par le secteur de came 8 et par la longueur de la queue 9 par rapport au rayon moyen de la came. Là aussi, le serrage des vis de blocage 11 assure un maintien serré du boîtier 1 dans la cloison.

Les vis de blocage 11 peuvent être utilisées pour fixer et visser dans le boîtier un appareillage électrique.

Le dévissage des vis de blocage 11, en cas de démontage par exemple, est possible sans conséquence néfaste ; il n'entraîne pas la perte des cames 8 mais leur simple déblocage.

De manière connue en soi, le boîtier 1 comprend des entrées de câbles à prédécoupes 15 prévues dans le fond 2 ou la jupe 3 du boîtier. Compte tenu de la place disponible dans le boîtier grâce à l'escamotage quasi-total des cames 8 en position sortie, le placement de ces entrées de câble peut se faire avec la plus grande liberté.

Dans les figures 5 et 5A, on voit que la came 8 comporte un bord 17 biseauté et denté, dont la forme est celle d'une courbe s'éloignant progressivement de l'axe de rotation 7, de manière à pénétrer progressivement dans la cloison lors de la rotation de la came.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Boîtier d'appareillage électrique pour cloison sèche, du type comprenant un fond (2) et une jupe (3) cylindrique à rebord (4), ainsi qu'un dispositif de retenue de boîtier destiné à retenir le boîtier (1) dans un trou de la cloison sèche, le dispositif de retenue étant constitué d'au moins une came (8), sous forme de plaquette présentant deux faces et au moins un bord, montée en rotation dans la jupe (3) du boîtier de manière à prendre une position rentrée dans laquelle elle ne dépasse sensiblement pas à l'extérieur de la jupe (3) du boîtier, et une position sortie dans laquelle elle dépasse à l'extérieur de la jupe (3) du boîtier afin de coopérer avec la cloison pour retenir le boîtier (1) ,caractérisé en ce que ledit bord de la came est un bord d'attaque conformé pour venir mordre dans l'épaisseur d'une cloison lorsque la came pivote.

2. Boîtier selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit bord est denté.

3. Boîtier selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit bord est aminci, de préférence par chanfreinage ou biseautage.

4. Boîtier selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit bord est conformé pour permettre une pénétration progressive dans une cloison lors de la rotation de la came.

5. Boîtier selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend deux cames (8) diamétralement opposées.

6. Boîtier selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la came (8) est formée par une plaquette orthogonalement portée par un axe (7) logé dans un logement (5) dirigé axialement formé dans la jupe (3) du boîtier.

7. Boîtier selon la revendication 6, caractérisé en ce que le logement (5) est accessible de l'extérieur de la jupe (3) et est conformé pour recevoir l'axe (7) par encliquetage.

8. Boîtier selon l'une quelconque des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce qu'une lumière (10) perpendiculaire au logement (5) est formée dans la jupe (3) pour le passage de la came (8).

9. Boîtier selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce qu'une queue de manoeuvre (9) formant bras de levier est associée à l'axe (7) ou à la came (8) pour faire pivoter la came (8) d'une position à l'autre.

10. Boîtier selon la revendication 9, caractérisé en ce que la queue (9) s'escamote dans la paroi du boîtier quand les cames sont sorties.

11. Boîtier selon l'une quelconque des revendications 6 à 10, caractérisé en ce que la came (8) présente un débattement axial et en ce qu'une vis de blocage (11) est associée avec un taraudage de l'axe (7) pour le serrage de la came (8) contre ou dans la cloison.