FR2763211A1 - Procede pour combattre l'erosion et la desertification - Google Patents

Procede pour combattre l'erosion et la desertification Download PDF

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Abstract

Procédé pour combattre l'érosion et la désertification.L'invention concerne un procédé d'aménagement du territoire, permettant de satisfaire aux exigences écologiques, économiques, sociales et politiques des communautés locales.Il comporte un immense réseau (1) forestier, des balises (3) visibles, des futaies (4) et des barrages (5), formant des grandes unités hexagonales (2) juxtaposées. Celles-ci, valorisées comme telles ou aménagées en sous-réseaux (1) anti-érosifs comportent des petites unités hexagonales (2) juxtaposées, des bornes (6), des digues filtrantes (7) et des digues en déblais (8). Le procédé selon l'invention est particulièrement destiné à l'aménagement agricole et forestier des grands espaces terrestres.

Description

La présente invention concerne un procédé d'aménagement agricole et forestier pour combattre l'érosion et la désertification des grands espaces terrestres.
La dégradation de la fertilité des terres cultivées est un problème technique très ancien, jamais résolue entièrement, bien que connue par les hommes depuis l'antiquité.
La nature change. Elle crée le désert vert ou elle se dégrade en vrai désert. La dégradation est souvent exacerbée par des facteurs difficilement maîtrisables, climatiques et topographiques, par exemple, mais aussi par les nombreux parasites et prédateurs des végétaux et par l'action humaine.
L'érosion et la désertification menacent aujourd'hui tous les pays, même les plus riches de la Terre.
D'après certaines prévisions, notre beau globe pourrait changer sur sa quasi totalité en désert vert et en vrai désert d'ici trente ans, soit dans une brève génération d'homme.
Selon l'invention présentée ici, la solution technique permettant de s'opposer à ce danger permanent réside dans une nouvelle structure des aménagements ruraux. Celle-ci doit être stable et durable, apte à concilier les exigences écologiques, économiques, sociales et politiques de notre temps. Or, ce n'était pas le cas jusque aujourd'hui.
La lutte contre l'érosion et la désertification est traditionnellement effectuée par des techniques anti-érosives directes et indirectes.
Les techniques directes ont pour but d'une part la maîtrise de l'eau et du vent et la régénération du milieu naturel d'autre part. Elles sont mises en oeuvre par les procédés suivants - les aménagements des terres en courbes de niveaux par barrages, digues et diguettes, - la plantation d'arbustes, arbres et forêts en bandes parallèles - la pratique de la jachère et la mise en réserve volontaire ou forcée des grands espaces.
Ces procédés sont très anciens. Ils servent même de nos jours dans leurs formes et principes ancestraux. Sans structure stable et durable, ils sont peu efficaces contre l'avancée de l'érosion et la désertification.
- Les digues et diguettes en courbes de niveau favorisent les dépôts de vases.
- Les courbes ne laissent passer l'eau qu'avec parcimonie par des ouvertures insuffisantes pour le cas de crues, pourtant fréquentes.
- Les dégâts occasionnés par l'eau dépassant la crête de protection des courbes provoque la détérioration des ouvrages (barrage, digue, diguette) et, en aval des courbes, des destructions souvent catastrophiques.
- La technique des bandes parallèles de forêts, haies et cultures pour protéger contre le vent champs, lieux ou bâtiments est toujours aléatoire. Elle n'assure la protection que contre le vent dominant. Il suffit que le vent tourne et le procédé devient inopérant.
- Les techniques des jachères et des réserves naturelles , créent très rapidement des broussailles, garrigues, maquis, espaces sauvages du désert vert > > . Quant au gain de fertilité du sol réalisable par ces procédés, il est toujours éphémère.
C'est dans les domaines indirects de lutte contre l'érosion et la désertification que des acquis techniques et scientifiques considérables ont été faits:
- la sélection des plantes et des animaux a permis d'obtenir des variétés performantes, adaptées aux conditions locales,
- la traction animale, puis la motorisation ont rendu possible le labour profond des sols durs, même dégradés, et l'extension des cultures sur de grandes surfaces,
- les engrais, les herbicides et produits divers ont permis d'obtenir, même sur des terres érodées et lessivées, de bonnes récoltes,
- l'irrigation permet de remédier au manque d'eau,
- les serres et la lumière artificielle, assurant à la production des conditions optimales, rendent théoriquement possible partout dans le monde, même sans terre, la culture des plantes exotiques diverses,
- la manipulation des chromosomes et de la vie elle même, annonce des progrès et des risques nouveaux.
Le succès de ces techniques indirectes pouvant améliorer la production nous a fait malheureusement oublier la notion de la fertilité naturelle de la terre et de l'environnement. Il nous amène aujourd'hui encore, à négliger la lutte contre l'érosion et la désertification, dangers mortels pour toute collectivité locale et pour l'humanité entière. En effet, les terres dégradées ne peuvent, sans l'humus nécessaire, retenir ni les engrais, ni les herbicides et d'autres produits devenus nécessaires à la production agricole, ni l'eau pluviale qui s'en va en lessivant et polluant en aval la nappe, terres, lacs et rivières.
Les techniques indirectes pourraient faciliter la lutte contre la désertification, si la main d'oeuvre libérée par l'industrialisation était effectivement affectée à cette tâche.
Le procédé d'aménagement agricole et forestier selon l'invention, permet de remédier aux nombreux inconvénients des techniques traditionnelles
- employer d'une façon plus efficace les techniques directes de lutte contre l'érosion et la désertification,
- utiliser plus parcimonieusement et sans leurs inconvénients connus, les techniques indirectes,
- recréer dans tous les pays, grâce à la nouvelle structure des aménagements , une agriculture familiale économe, modernisable, compétitive, écologique et durable.
Le procédé comporte en effet, selon une première caractéristique, un immense réseau forestier formant de grandes unités hexagonales juxtaposées, elles-mêmes décomposables en réseaux d'aménagements anti-érosifs, constitués par d'autres unités hexagonales juxtaposées, permettant d'attribuer aux petites fermes paysannes, aux diguettes, digues ou barrages anti-érosifs, aux arbustes, arbres, aux forêts pérennes, aux cultures et plantations, un emplacement évident et durable.
Les dessins annexés illustrent à titre d'exemple non limitatif, l'application sur le terrain du procédé de l'invention:
La figure 1 montre l'emplacement des balises (3) visibles à désigner sur une carte à échelle.
La figure 2 représente, en plan horizontal, la position du réseau (1) forestier entourant les grandes unités hexagonales juxtaposées (2) contenant de grands espaces utilitaires.
La figure 3 montre, en position horizontale, les mailles du grand réseau (1) forestier et leur espace aménagé (2), contenant des balises (3) visibles, des futaies (4) et barrages (5) anti-érosifs.
La figure 4 illustre, en plan horizontal, une variante de l'aménagement intérieur des grandes unités hexagonales juxtaposées (2) en reliant par des futaies (4) les balises (3) centrales et les balises (3) d'angle.
La figure 5 montre, en plan horizontal, une forme analogue d'application à celle de la figure 4, mais dans un environnement soumis à des vents dominants érosifs.
La figure 6 représente, en plan horizontal, une forme d'application du procédé, face aux vents très violents.
La figure 7 montre, en plan horizontal, à l'exemple de la figure , 1, emplacement des bornes (6) visibles.
La figure 8 illustre, en plan horizontal, le cas d'aménagement d'une grande plaine.
La figure 9 représente, en plan horizontal, une variante d'application du procédé adaptée aux terrains de plateaux, plaines accidentées ou collinaires en faibles pentes de dénivellation.
La figure 10 représente un réseau (1) anti-érosif en haies vives, formant des unités hexagonales juxtaposées (2) comportant plusieurs digues en déblais (8), permettant de dévier l'eau de ruissellement d'une unité hexagonale à l'autre à travers des haies vives fonctionnant en digue filtrante (7).
La figure 11 illustre, en plan horizontal, l'aspect global d'un territoire, aménagé selon l'invention.
En référence à ces dessins, le procédé comporte en grand espace un immense réseaux (1) forestier, formant de grandes unités hexagonales juxtaposées (2), constitués par des balises centrales et balises d'angle (3), par des futaies et buissons (4), et des barrages (5) anti-érosifs. De même, il comporte en moyen espace des bornes centrales et des bornes d'angle (6), des digues filtrantes (7), des digues en déblais (8), des petites unités hexagonales juxtaposées (2) en réseaux (1) antiérosifs.
A titre d'exemple non limitatif, en grand espace, la grande unité hexagonale aura une dimension suffisante pour contenir un cercle dont le rayon sera 10 kilomètres et le plus grand rayon de cercle inscrivable dans les petites unités hexagonales sera 100 mètres.
Toujours à titre d'exemple non limitatif, en moyen espace, la largeur minimale des mailles du réseau forestier pérenne sera le double du rayon du plus grand cercle inscriptible dans la petite unité hexagonale donnée (par exemple 200 mètres). La largeur minimale de futaies est déterminée par les mêmes principes.
La première étape opératoire du procédé, en vue de réaliser le premier réseau (2) forestier durable, couvrant de grands espaces, commencera par la pose sur le terrain, suivant la figure 1, des balises (3) visibles.
Dans la deuxième étape opératoire du procédé, selon la figure 2, les balises (3) d'angle sont reliées entre elles, de sorte que les mailles du réseau (1) forestier, constituées d'espèces locales de grands arbres, plantés ou simplement délimités dans un forêt éventuellement existante sur l'emplacement prévu selon le procédé, forment et entourent chacune des grands hexagones juxtaposés (2). Ceux-ci sont utilisables librement pour les diverses formes de valorisation (agriculture, élevage, plantations diverses, vergers, forêts, chasse, tourisme, etc.)
La construction des barrages (5) anti-érosifs et la plantation des futaies (4) interviennent dans la troisième étape opératoire du procédé. En conditions favorables des plaines (sans danger d'érosion pluviale ni d'érosion éolienne excessive), les réalisations selon la figure 3 et la figure 4 conviendraient tout particulièrement à des grandes exploitations.
Dans la forme de réalisation selon la figure 3, chaque grande unité hexagonale comporte un barrage (5) anti-érosif construit en déblais sur le côté situé au niveau inférieur du terrain, pour s'opposer au ruissellement de l'eau de surface.
Le barrage (5) dévie tout excès d'eau vers les futaies (4) et buissons, plantés, entretenus et exploités dans le voisinage direct de la forêt pérenne, formant la maille vivante de l'immense réseau (1) forestier, écologique et durable. Le terrain ainsi protégé (2) pourrait être alors labouré et cultivé en forme de cercle, dans un seul bloc, pratique agricole anti-érosive connue.
La forme de réalisation selon la figure 4 est différente de la figure 3 précédente, en ce que les futaies (4) fonctionnant en réseau sont reliées à la balise (3) centrale de façon à former trois grands blocs ou parcelles.
Le mode de réalisation du procédé selon la figure 5, illustrant des conditions moins favorables, par exemple une grande plaine sans danger excessif d'érosion pluviale d'eau de ruissellement mais soumise à des vents dominants forts et érosifs (indiqués sur le dessin par une flèche), montre une forme analogue d'application à celle de la figure 4 du procédé, mais ici les futaies (4) et buissons sont orientés en forme d'épis simples, pour mieux protéger le terrain contre le vent.
La figure 6 du procédé montre, à titre d'exemple non limitatif, un mode d'application en cas de vents dominants érosifs très forts (symbolisés sur le dessin par trois flèches), où les futaies (4) et buissons plantés en forme d'épis simples sont renforcés avec des futaies (4) et buissons supplémentaires, placés en positions alternées.
L'emplacement des futaies (4) et buissons supplémentaires sera déterminé sur le terrain même, en fonction des besoins de protection du milieu concerné.
Les modes de réalisation du procédé tels qu'ils sont présentés par les figures 3, 4, 5, 6, conviendraient à la valorisation des grands espaces utilitaires, protégés contre les diverses formes locales d'érosion et de désertification, aux grandes exploitations, grandes fermes ou plantations agricoles, horticoles, fruitières, forestières, plantes industrielles et d'autres.
La quatrième étape opératoire du procédé comprend la réalisation de l'aménagement affiné de l'intérieur des grandes unités hexagonales en sous-réseaux (1), constitués par des petites unités hexagonales anti-érosifs juxtaposées (2), (figures 7 à 11).
La valorisation écologique et durable des grandes et petites unités hexagonales juxtaposées (2) par des petites exploitations familiales traditionnelles, nécessite des aménagements anti-érosifs affinés. Ceux-ci sont utiles sur les grandes plaines agricoles et absolument nécessaires sur terrains accidentés situés sur collines et en montagne.
La réalisation de l'aménagement intérieur de chacune des grandes unités hexagonales juxtaposées en sous-réseaux (1) anti-érosifs en haies vivantes se fait par - la pose des bornes (6) sur le terrain, - la délimitation des digues filtrantes (7) et la plantation des haies vives ou bocages , formant des sous-réseaux (1) antiérosifs, - la construction des digues en déblais (8), - le planage et l'aménagement parcellaire des petites unités hexagonales juxtaposées (2).
L'aménagement intérieur d'une grande unité hexagonale commencera suivant la figure 7, par la pose sur le terrain des bornes (6) visibles.
Selon le mode de réalisation illustrée par la figure 8, les bornes (6) d'angle sont reliées entre elles par une digue filtrante (7) constituée d'arbres, arbustes ou plantes vivaces, pour former une haie ou bocage en forme d'un grand réseau antiérosif durable, entourant les unités hexagonales juxtaposées (2). Celles-ci peuvent être utilisées comme petites propriétés autonomes, domaines ou petites fermes. Leur protection antiérosive est assurée par des digues en déblais (8) face à l'écoulement naturel de l'eau pluviale.
Sur les grandes plaines agricoles, il suffirait une petite diguette (8) par ferme ou domaine. Les espaces utilitaires protégés par les digues en déblais (8) et les digues filtrantes (7), sont sur terrain plat faciles à planer et labourer en cercle, pratique anti-érosive connue.
Selon le mode de réalisation suivant la figure 9, les unités hexagonales juxtaposées (2) du réseau (1) anti-érosif en haies vivantes et durables sont subdivisées à partir de la borne (6) centrale, par trois digues filtrantes (7), en trois grandes parcelles utilitaires en forme de losanges. Sur terrain accidenté, cette subdivision rend les planages et les travaux d'aménagement plus efficaces et plus facilement réalisables qu'en grandes surfaces d'origine. Quant aux petits ravins, indiqués à titre d'exemple non limitatif sur le dessin de la figure 9 par flèches sinueuses, ils seront transformés en canalisations couvertes, devenant invisibles en surface aménagé.
La variante illustrée par la figure 10 montre un cas d'aménagement anti-érosif des terrains en pente, par exemple sur collines et surtout en montagne. Afin d'empêcher l'eau de ruissellement de dévaler les pentes, en emportant sur son passage la terre et la végétation utiles, il faut multiplier les digues en déblais (8) et les renforcer avec des pierres disponibles dans la plupart des cas sur place. Le procédé de l'invention selon la figure 10 permet de construire, même dans ces situations difficiles, des réseaux (1) anti-érosifs durables, constitués par des unités hexagonales juxtaposés (2) caractérisées par la position alternée en épis des digues en déblais (8) et par des digues filtrantes (7) protégeant des parcelles planées, favorables à l'agriculture familiale.
Selon le mode de réalisation du procédé suivant la figure 11, l'aménagement global de l'espace terrestre du territoire des communautés locales comportera
- de très grandes unités hexagonales juxtaposées (2) pouvant contenir dans chacune d'elles, à titre d'exemple non limitatif, 3x50x50, soit sept mille cinq cent petites fermes ou domaines ruraux aménagés, écologiques et identiques en forme et en taille, devenant ainsi modernisables et motorisables de façon économique comme les grandes exploitations actuelles,
- une maille hexagonale en grands arbres de l'immense réseau (1) forestier pérenne entoure et protège l'ensemble et les composants de chaque grande unité hexagonale (2) contre le vent, agent important de la désertification,
- les futaies (4) et buissons divisent l'espace utilitaire dégagé en trois grands blocs ayant la forme de losanges, pour mieux protéger les fermes et domaines ruraux contre les vents,
- un grand barrage (5) anti-érosif, permettant de retenir l'eau de ruissellement et réduire le danger d'érosion, en étalant et détournant les crues vers les grands unités hexagonales juxtaposées (2) du voisinage,
- des petites fermes ou domaines ruraux formant de réseaux (1) anti-érosifs constitués d'unités hexagonales juxtaposées (2), comportant des parcelles utilitaires aménagées et protégées par des digues en déblais (8) et par des digues filtrantes (7).
Le procédé selon l'invention est particulièrement destiné à l'aménagement global, agricole et forestier de l'espace terrestre du territoire des communautés locales.

Claims (7)

REVENDICATIONS
1. Procédé d'aménagement pour combattre efficacement l'érosion et la désertification de l'espace rural et du territoire des communautés locales, caractérisé en ce qu'il comporte un immense réseau (1) forestier réalisé à partir des balises (3) d'angle reliées par des forêts en grands arbres, créant des grandes unités hexagonales juxtaposées (2), disposant d'un barrage (5) anti-érosif, de futaies (4) et de grands espaces protégés. Ceux-ci peuvent être valorisés sans autres aménagements ou peuvent à leur tour être aménagés à partir des bornes (6) d'angle en réseaux (1) anti-érosifs, constitués d'unités hexagonales juxtaposées (2) disposant de digues filtrantes (7), de digues en déblais (8) et de grandes parcelles utilitaires protégées contre les formes locales d'érosion et de désertification.
2. Procédé selon la revendication précédente caractérisé en ce que l'immense réseau (1) forestier matérialisé sur le terrain par des balises (3) d'angle reliées entre elles, est constitué par d'espèces locales de grands arbres plantés ou éventuellement délimités dans une forêt existante, permettant de créer et protéger des grands espaces utilitaires, réalisés en forme de grandes unités hexagonales juxtaposées (2).
3. Procédé selon les revendications 1 et 2 caractérisé en ce que les grandes unités hexagonales juxtaposées (2) de l'immense réseau forestier comportent sur leur coté en aval, en voisinage de la forêt pérenne, un barrage (5) anti-érosif et suivant la configuration du terrain, des futaies (4) et buissons, reliés ou non à la balise (3) centrale.
4. Procédé selon la revendication 3 caractérisé en ce que les futaies (4) et buissons reliés à la balise centrale des grandes unités hexagonales juxtaposées (2) de l'immense réseau (1) forestier sont disposés sur le terrain en forme d'épis simples, éventuellement renforcés de façon alternée, en forme d'épis multiples.
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les grands espaces utilitaires de l'immense réseau (1) forestier sont divisibles et aménageables à partir des bornes (6) d'angle en sous-réseaux (1) anti-érosifs en haies vives, formant des unités hexagonales juxtaposées (2) comportant des digues filtrantes (7), des digues en déblais (8) et des parcelles protégées, convenant pour petites fermes et domaines ruraux
6. Procédé selon la revendication 5 caractérisé en ce que les unités hexagonales juxtaposées (2) des sous-réseaux (1) anti-érosifs comportent sur leur coté en aval, au voisinage de la haie vive, une digue en déblais (8) et, suivant les configurations du terrain, des digues filtrantes (7) reliées ou non à la borne (6) centrale.
7. Procédé selon les revendications 5 et 6 caractérisé en ce que sur des terrains en forte pente, les unités hexagonales juxtaposées (2) peuvent comporter face à l'écoulement naturel de l'eau, plusieurs digues filtrantes (7), et digues en déblais (8), placées de façon alternée de l'une par rapport à l'autre, entre unités hexagonales voisines.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
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CN103397613A (zh) * 2013-07-02 2013-11-20 沈阳农业大学 一种用于侵蚀沟治理的生物谷坊及建造方法

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Title
SABER: "Land settlement in the Libyan Sahara: the Kufra settlement project", DISSERTATION ABSTRACTS INTERNATIONAL, vol. 44, no. 6, 1983, pages 1922 - 1923, XP002055017 *

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CN103397613B (zh) * 2013-07-02 2016-07-06 沈阳农业大学 一种用于侵蚀沟治理的生物谷坊的建造方法

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