FR2741000A1 - Chalumeau de decriquage a tuyeres multiples - Google Patents

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Abstract

L'invention concerne un chalumeau (100) de décriquage à tuyères multiples, ledit chalumeau comportant une pluralité de tuyères superposées (110, 111, 112), qui débouchent par un orifice associé (140, 141, 142) au niveau d'une face de sortie commune (125). Les tuyères (110, 111, 112) sont alimentées individuellement en oxygène, et elles présentent à partir de leur col des axes (120, 121, 122) qui sont divergents.

Description

L'invention concerne un chalumeau de décriquage, et plus particulièrement un chalumeau de décriquage à tuyères multiples.
On connaît déjà des installations semi-automatiques de décriquage, qui utilisent des chalumeaux à tuyères multiples, ces tuyères étant soit concentriques (axe commun) soit séparées mais jointives et en faisceau rectangulaire, elliptique ou circulaire (axes parallèles).
L'état de la technique peut être illustré par le document
FR-A-2 473 927 décrivant un chalumeau décriqueur dit multiforme, et le document FR-A-2 608 737 décrivant un chalumeau décriqueur à corps articulé et extensible, émanant tous deux de la demanderesse.
Ces chalumeaux sont performants, mais ils restent limités dans leurs modes d'utilisation. Ils sont ainsi dédiés par leur puissance et/ou leur géométrie soit à la réalisation de grandes passes peu profondes, comme c'est le cas pour les opérations dites de lavage (ou "Scarfing") effectuées sur une brame, soit à la réalisation d'interventions ponctuelles (par exemple la reprise d'un défaut ponctuel, un travail particulier sur la rive de la brame, la finition d'un lavage précédemment réalisé).
L'invention vise précisément à résoudre ce problème, en concevant un chalumeau de décriquage à caractère universel, dont la structure permet d'effectuer des interventions de types très divers sur la pièce à décriquer.
L'invention a ainsi pour but de réaliser un chalumeau de décriquage capable à la fois de générer des bains de combustion très variables en dimensions et en profondeurs, et d'effectuer des interventions ponctuelles, en s'adaptant ainsi avec une souplesse optimale à l'importance et à la nature du travail à réaliser.
Ce but est atteint selon l'invention grâce à un chalumeau de décriquage à tuyères multiples, comportant une pluralité de tuyères superposées débouchant par un orifice associé au niveau dune face de sortie commune dudit chalumeau, lesdites tuyères étant alimentées individuellement en oxygène et présentant à partir de leur col des axes qui sont divergents.
Une utilisation individuelle ou en combinaison des différentes tuyères du chalumeau permet de disposer instantanément d'un ou plusieurs axes d'action d'énergie cinétique de l'oxygène, orienté(s) dans une direction optimale, ce qui permet une adaptation immédiate à l'importance et la nature du décriquage à réaliser.
De préférence, la section des orifices de sortie des tuyères est progressivement croissante d'une tuyère à l'autre à partir d'une tuyère supérieure de référence.
Lorsque le travail est effectué sur une face de la pièce à décriquer qui est verticale ou fortement inclinée, on peut profiter de l'action de la gravité sur le métal en combustion et avoir des bains de largeur et vitesse contrôlées.
Conformément à un mode d'exécution particulier, les orifices de sortie des tuyères ont un profil elliptique. Ceci permet de mieux contrôler la géométrie des flammes de combustion.
De préférence encore, les tuyères sont alimentées de telle façon que la vitesse de sortie de l'oxygène diminue progressivement d'une tuyère à l'autre à partir d'une tuyère supérieure de référence.
Selon une autre caractéristique avantageuse, le chalumeau de décriquage comporte en outre, sur sa face de sortie, au moins une zone périphérique de chauffe alimentée en mélange oxygaz et formée par un multitude d'orifices débouchant au niveau de ladite face de sortie. Une telle zone périphérique de chauffe permet de rétablir l'équilibre thermique du bain de combustion qui est normalement exothermique de par la combustion du fer, mais avec un déséquilibre dû à son déplacement.
La zone périphérique de chauffe peut être organisée de diverses façons. En particulier, on pourra prévoir que cette zone entoure le groupe de tuyères, ou en variante entoure individuellement au moins une tuyère du groupe de tuyères.
Selon un mode d'exécution particulier, le chalumeau de décriquage comporte un support terminal auquel sont fixées les extrémités distales des tuyères. De préférence, ce support terminal est réalisé sous la forme d'un bloc creusé au travers duquel passent les extrémités distales des tuyères en définissant au moins un espace périphérique libre et dont une face libre constitue la face de sortie du chalumeau, le ou les espaces libres étant occupés par le mélange oxygaz de chauffe pour produire une multitude de petites flammes au niveau d'orifices associés ménagés dans cette face de sortie. Ceci permet d'obtenir de façon simple et économique la zone périphérique de chauffe mentionnée plus haut.
A titre particulier, l'invention concerne un chalumeau de décriquage comportant trois tuyères superposées, dont une tuyère supérieure agencée pour projeter du métal en combustion dans le sens du déplacement du bain de combustion formé sur la face de pièce à décriquer, une tuyère centrale agencée pour étaler le bain de combustion du métal lorsque cette tuyère centrale est utilisée simultanément à la tuyère supérieure, et une tuyère inférieure agencée pour allonger fortement le bain de combustion du métal lorsque cette tuyère inférieure est utilisée simultanément à la tuyère centrale et/ou la tuyère supérieure.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre et des dessins annexés, concernant un mode de réalisation particulier, en référence aux figures où :
- la figure 1 illustre en perspective une installation semi-automatique de décriquage équipée d'un chalumeau conforme à l'invention, en cours de travail sur la face inclinée d'une brame
- la figure 2 est une coupe partielle d'un chalumeau de décriquage conforme à l'invention, équipée de tuyères (ici au nombre de trois) dont les axes sont divergents
- la figure 3 illustre schématiquement le chalumeau précité en cours de travail, avec ses trois tuyères en action, ainsi que le bain de combustion correspondant présent sur la face travaillée lequel bain est alors très large ; et,
- les figures 4a à 4c sont des vues en plan de la face de sortie du chalumeau, illustrant différentes formes de sections des orifices de sortie des tuyères et différents agencements de la zone périphérique de chauffe.
La figure 1 illustre une installation semiautomatique de décriquage 1, qui est équipée d'un chalumeau (ou tête de chalumeau) 100 conforme à l'invention. La structure générale de l'installation proprement dite ne fait pas partie de l'invention, et elle est conforme à l'état de la technique du domaine concerné, de sorte qu'elle ne sera décrite que très brièvement.
On distingue un chariot 2, qui est déplaçable selon une direction axiale ou deux directions orthogonales entre elles (comme suggéré ici par la double flèche) dans un plan horizontal par rapport à une table de support non représentée ici. Le chariot 2 supporte un ensemble articulé 3, constitué successivement d'une tourelle de base 4 mobile par rapport au chariot 2 autour d'un axe vertical, d'un premier bras 5, mobile par rapport à la tourelle 4 autour d'un axe horizontal, une articulation 6 reliant ce premier bras 5 à un deuxième bras 7 et conférant un degré de pivotement entre ces deux bras, une articulation 8 reliant le deuxième bras 7 à un troisième bras 9 et conférant un degré de pivotement entre ces deux bras, et enfin un bloc de support 10 équipé d'une poignée 13, qui est mobile autour d'un axe (en principe vertical) correspondant à l'axe du troisième bras 9, ledit bloc 10 présentant inférieurement un support 11 recevant une crosse de liaison 12 avec un degré de pivotement autour d'un axe horizontal associé, l'autre extrémité de la crosse de liaison 12 servant à la fixation du chalumeau de décriquage 100 conforme à l'invention.
Cet équipage mobile est donc capable de déplacer le chalumeau de décriquage 100 selon une trajectoire prédéterminée, laquelle trajectoire est ici schématisée par une direction X essentiellement horizontale, qui correspond à la direction longitudinale d'une brame B dont la face 51 est soumise à une intervention de décriquage à l'aide du chalumeau 100 conforme à l'invention, le bain de combustion étant ici schématisé par la zone hachurée 50. La direction x correspond ainsi au sens de progression du bain de décriquage 50 le long de la face 51 de la brame B.
L'alimentation fluidique du chalumeau oxygaz peut être organisée à partir du troisième bras 9 et dans la crosse de liaison 12, par des canalisations associées non représentées ici, ou encore à partir de la tourelle 4, les fluides concernés passant à l'intérieur des différents bras et articulations de l'ensemble articulé 3. On pourra à ce titre se référer à l'enseignement du document FR-A2 608 737 décrivant un chalumeau décriqueur à corps articulé et extensible, déjà mentionné plus haut. Ainsi, les articulations 8, 6, et l'articulation associée à la tourelle 4 seront soit des articulations mécaniques faisant partie d'un robot de manutention existant, soit des articulations faisant partie d'un ensemble de chalumeau articulé à circulation interne de fluides.Dans la pratique, la distribution des fluides sera organisée dans une centrale de type classique (non représentée ici) équipée de tous les organes nécessaires de détente, de régulation et de sécurité. Dans tous les cas de figure, les différentes articulations permettent de présenter le chalumeau de décriquage 100, soit manuellement avec la poignée 13 soit automatiquement par une commande numérique associée, en position choisie par rapport à la face 51 de la brame, pour obtenir la forme de bain de décriquage 50 recherchée en fonction du travail réalisé.
Le chalumeau de décriquage 100 se présente sous la forme d'une tête monobloc délimitée par un boîtier 103, dont une extrémité est montée sur la crosse de liaison 12, tandis que l'autre extrémité se termine par une face 125 plane ou non, qui est la face de sortie du chalumeau. On a en outre prévu ici, au niveau de la face de sortie 125, trois volets 150 servant de déflecteurs. On distingue également sur la figure 1 les orifices de sortie 140, 141, 142 des trois tuyères superposées que comporte le chalumeau de décriquage 100, lesquelles tuyères présentent, ainsi que cela sera décrit plus en détail ci-après, des axes 120, 121, 122 divergents.
La figure 2 permet de mieux distinguer la structure du chalumeau de décriquage 100 conforme à l'invention, lequel chalumeau présente, à son côté proximal (à droite de la figure) et à l'intérieur du boîtier 103, un ensemble 101 de raccordement associé à la fixation en extrémité de la crosse de liaison 12 précitée, puis un bloc de distribution 102 associé à l'alimentation fluidique des différentes tuyères du chalumeau de décriquage, c'est-à-dire en oxygène pur pour les tuyères, et en mélange oxygaz pour l'organisation d'une zone périphérique de chauffe. Un bloc d'alimentation 104 est monté sur le bloc de distribution 102, ledit bloc d'alimentation présentant une pluralité de canaux 107, 108, 109 dont les axes sont parallèles, et dont la section constante peut être circulaire ou elliptique.La section de passage de ces différents canaux sera de préférence progressivement croissante d'un canal à l'autre à partir du canal supérieur de référence 107.
En l'espèce, le chalumeau représenté ici comporte trois tuyères superposées 110, 111, 112, qui débouchent par un orifice associé 140, 141, 142 au niveau de la face de sortie 125 du chalumeau, et ces tuyères sont alimentées individuellement en oxygène pur à partir du canal associé traversant le bloc d'alimentation 104, lequel canal formant ainsi le col de chaque tuyère qui se raccorde par un orifice respectif 130, 131, 132 à la partie divergente de celle-ci vers l'extrémité distale associée. Il va de soi cependant que l'invention n'est pas limitée à un nombre particulier de tuyères superposées, ce nombre étant néanmoins au moins égal à deux.Cependant, dans la pratique, un ensemble de trois tuyères procure déjà des avantages importants en permettant de générer des bains de combustion très variables en dimensions et en profondeurs, et aussi d'effectuer des interventions ponctuelles, ainsi que cela sera expliqué plus en détail plus loin.
Conformément à une caractéristique essentielle de l'invention, les tuyères 110, 111, 112 présentent, à partir de leur col, des axes 120, 121, 122 qui sont divergents.
Par commodité, on a représenté sur la figure 2 des axes 120, 121, 122 qui sont coplanaires, mais ceci n'est aucunement obligatoire. Dans la pratique, l'axe 120 de la tuyère supérieure 110 sera choisi légèrement convergent vers la face à décriquer par rapport à l'axe 121 de la tuyère centrale 111 pour augmenter le rebondissement du métal, et l'axe 122 de la tuyère inférieure 112 légèrement divergent par rapport à cette face pour avoir un bain de combustion plus léger (plongeant moins dans la matière et descendant plus bas sur la face à décriquer)
Ainsi, une utilisation individuelle ou en combinaisons des différentes tuyères 110, 111, 112 permet de disposer instantanément d'un ou plusieurs axes d'action d'énergie cinétique de l'oxygène, ces axes (représentés par les axes 120, 121, 122 des tuyères) étant orientés selon une direction optimale, ce qui permet une adaptation immédiate à l'importance et la nature du décriquage à réaliser.
A titre d'exemple seulement, on pourra choisir un angle d'environ 150 entre l'axe 120 de la tuyère supérieure 110 et l'axe 121 de la tuyère centrale 111, et un angle d'environ 300 entre l'axe 121 de la tuyère centrale 111 et l'axe 122 de la tuyère inférieure 112. Ces valeurs sont mesurées sur le plan commun des axes 120, 121, 122 lorsque ces axes sont coplanaires, ou sur un plan de projection vertical lorsque les axes ne sont pas dans un même plan.
Ceci confère au chalumeau de décriquage une ouverture totale de 450 qui présente des avantages pratiques significatifs. On pourra naturellement choisir d'autres valeurs angulaires selon le type de travail à effectuer. Bien entendu, chaque tuyère 110, 111, 112 est elle-même intrinsèquement divergente, par exemple selon une conicité d'environ une dizaine de degrés, mais cette divergence ne doit pas être confondue avec celle fondamentale dans le cadre de l'invention qui concerne les axes 120, 121, 122 de ces tuyères.
La section des orifices de sortie 140, 141, 142 des tuyères 110, 111, 112, est de préférence progressivement croissante d'une tuyère à l'autre, à partir de la tuyère supérieure servant de référence 110. En l'espèce, les orifices de sortie 140, 141, 142 ont un profil elliptique, mais il va de soi que l'on pourra choisir toute autre forme de profil. Dans le cas d'une forme elliptique, on pourra choisir l'orientation de chacune des ellipses en fonction du type de travail à réaliser.
Les figures 4a à 4c illustrent ainsi deux orientations possibles. Sur les figures 4a et 4b, les orifices de sortie 140, 141, 142 sont agencés de telle façon que les petits axes des ellipses soient calés sur un plan médian P qui est le plan commun aux axes 120, 121, 122 des tuyères superposées 110, 111, 112. Sur la figure 4c, les orifices de sortie 140, 141, 142 sont au contraire agencés de telle façon que les grands axes des ellipses soient calés sur ce plan commun P. Toutefois, il est à noter que les centres des ellipses seront décalés, par exemple disposés en diagonale légèrement inclinée par rapport à la verticale, lorsque les axes 120, 121, 122 ne seront pas coplanaires.
Les tuyères 110, 111, 112 sont en outre de préférence alimentées de telle façon que la vitesse de sortie de l'oxygène pur diminue progressivement d'une tuyère à l'autre à partir de la tuyère supérieure de référence 110.
La vue partielle de la figure 3 représentant, à plus grande échelle le bain de combustion 50, permet de mieux comprendre la part d'intervention fonctionnelle de chacune des tuyères du chalumeau de décriquage 100.
La tuyère supérieure 110, qui est à faible section de sortie et à vitesse de sortie d'oxygène élevée, est agencée pour projeter du métal en combustion dans le sens du déplacement X du bain de combustion 50 formé sur la face 51 de la pièce à décriquer. Cette tuyère 110 permet de réamorcer en permanence les réactions d'allumage de l'acier. Pour cela elle doit avoir une bonne énergie cinétique à communiquer au métal en combustion. La tuyère centrale 111, dont l'axe 121 diverge vers le bas par rapport à l'axe 120 de la tuyère supérieure 110, est agencée pour étaler le bain de combustion du métal en profitant de réamorçage de la tuyère supérieure 110. C'est pour cela que cette tuyère centrale 111 sera de préférence choisie plus importante en section de sortie, et avec des vitesses de sortie d'oxygène inférieures, par rapport à la tuyère supérieure 110.La tuyère inférieure 112 présente quant à elle, un axe 122 divergent par rapport à l'axe 121 de la tuyère centrale 111, et donc encore plus divergent par rapport à l'axe 120 de la tuyère supérieure 110. Cette tuyère inférieure 112 bénéficie simultanément d'un réamor çage permanent, et de la gravité du métal en combustion.
Elle permet par son orientation, et un jet puissant en quantité mais faible en pression, d'obtenir un bain de combustion elliptique fortement allongé pour permettre une grande largeur de réaction. Cette tuyère inférieure 112 permet donc d'augmenter considérablement la largeur du bain de décriquage, tout en ayant une grande vitesse de passage, ce qui permet de réaliser des enlèvements de métal très légers avec une grande productivité.
La figure 3 illustre un fonctionnement de l'ensemble des tuyères 110, 111, 112 du chalumeau de décriquage 100, mais il va de soi que l'on pourra selon le cas aussi utiliser des combinaisons à deux tuyères, ou encore chacune de ces trois tuyères individuellement. Dans ce dernier cas, la tuyère supérieure 110 permet un travail avec motricité élevée (la motricité correspond à la faculté de déplacer rapidement le bain en combustion par la projection du métal en combustion qui va réamorcer en permanence dans le sens du déplacement en se servant de l'énergie cinétique du l'oxygène) pour une action ponctuelle de faible importance (reprise d'un défaut ponctuel, travail sur la rive de la brame, ou parachèvement du lavage de la face de la brame en enlevant la bavure résiduelle du métal et des oxydes ayant coulé lors du passage du bain de combustion, et qui restent solidaires de la face de brame par la solidification hors de la zone chaude du bain de combustion) . La tuyère centrale 111 ainsi que la tuyère inférieure 112 peuvent également être utilisées individuellement, auquel cas on se sert essentiellement de l'avantage inhérent à la section progressivement plus élevée pour la sortie d'oxygène.
Le fonctionnement avec deux tuyères adjacentes (110 et 111 ou 111 et 112) ou avec les trois tuyères 110, 111, 112 simultanément est très intéressant pour les opérations dites de lavage, pour lesquelles on sait qu'il est important de brûler superficiellement la surface de la brame pour enlever la peau qui peut contenir ou tout simplement cacher des défauts sous-cutanés préjudiciables à la qualité de la tôle finie. Dans ces opérations de lavage, il est en effet important de n'enlever que très peu de métal sain, de sorte que la possibilité d'un passage rapide avec une grande largeur de bain est extrêmement intéressante pour réaliser des passes peu profondes dans un temps très court, ce qui constitue un avantage important sur le plan économique.
On parvient ainsi, avec un unique outillage qui est universel, à doser de façon optimale l'obtention d'un bain rapide nécessaire à la projection du métal en combustion dans le sens de déplacement, et d'un bain large nécessaire pour projeter le métal en combustion dans le sens de l'élargissement.
Conformément à un autre aspect de l'invention, il est avantageux de prévoir un apport thermique supplémentaire favorisant l'étalement du bain de décriquage lors d'une utilisation simultanée de plusieurs tuyères.
Dans ce cas, il est prévu que le chalumeau de décriquage 100 comporte en outre, sur sa face de sortie 125, au moins une zone périphérique de chauffe alimentée en mélange oxygaz, et formée par une multitude d'orifices débouchant au niveau de ladite face de sortie. Sur la figure 2, on constate la présence d'un support intérieur terminal 105 auquel sont fixées les extrémités distales des tuyères 110, 111, 112. Ce support terminal 105 est réalisé sous la forme d'un bloc creusé au travers duquel passent les extrémités distales des tuyères 110, 111, 112 en définissant plusieurs espaces périphériques libres 113.La face libre du bloc 105 constitue la face de sortie 125 du chalumeau, et les espaces libres 113 sont occupés par du mélange oxygaz de chauffe amené par des canalisations associées 106 dont l'autre extrémité est branchée sur le bloc de distribution 102, avec une liaison fluidique à la centrale d'alimentation générale en fluides de l'installation. La face de sortie 125 présente alors à cet effet une multitude d'orifices 114, ce qui permet de produire un ensemble de petites flammes au niveau de la face de sortie, ces petites flammes étant organisées selon des zones de chauffe prédéterminées dont trois exemples possibles sont illustrés sur les figures 4a à 4c. En variante, on pourra organiser ces petites flammes en disposant une ou plusieurs plaques poreuses, par exemple en métal fritté, cette solution présentant en outre l'avantage de procurer une sécurité contre un retour de flamme.
Sur la figure 4a, on distingue une zone périphérique de chauffe 155 qui entoure le groupe de tuyères 110, 111, 112, en longeant ainsi le contour du boîtier 105.
Sur la figure 4c, il est prévu une zone périphérique de chauffe 150, 151, 152 entourant individuellement chacune des tuyères 110, 111, 112. Il va de soi que l'on pourra prévoir que certaines seulement des tuyères du groupe de tuyères sont ainsi entourées par une zone périphérique de chauffe.
La figure 4b illustre une variante combinant les deux précédentes, avec à la fois une zone périphérique 155 et des zones individuelles 150, 151, 152.
La zone périphérique de chauffe pourra en variante être constituée par une multitude de brûleurs séparés rapportés, extérieurs au bloc creusé 105 joignant les extrémités des tuyères, mais à l'intérieur du boîtier 103 (variante non représentée ici).
La chauffe périphérique ainsi réalisée permet de rétablir l'équilibre thermique du bain de décriquage, qui est normalement exothermique par la combustion du fer, mais qui est déséquilibré par son déplacement. Ainsi que cela est aisé à comprendre, plus on déplace rapidement le bain de décriquage, plus on doit vite y intégrer des calories essentiellement libérées dans la zone de combustion.
On est ainsi parvenu à rassembler dans le même outil les éléments qui permettent de disposer instantanement de plusieurs paramètres sur lesquels on peut intervenir, à savoir la puissance (l'intervention se fait alors à partir de la centrale fluidique d'alimentation par modification des pressions de détente de l'oxygène pur alimentant séparément chaque tuyère), la géométrie d'intersection entre le flux d'oxygène de combustion et la face d'acier traitée, et les axes d'action d'énergie cinétique de l'oxygène qui sont à même de conduire rapidement un bain très large à grande vitesse pour le surfaçage. L'opérateur peut ainsi opter pour un fonctionnement qui est adapté de façon optimale au type de travail nécessité par la nature ou la température du produit ou encore le type de défaut à traiter.
L'alimentation en mélange oxygaz des secteurs de chauffe correspondant aux tuyères peut rester maintenue pour mieux se prémunir contre un encrassement que provoquent les projections de scories, et cette alimentation peut être organisée en dépendance de celle de chaque tuyère individuelle avec une protection de balayage reliée à la protection de balayage des tuyères qui ne sont pas en service. En effet, ainsi que cela est bien connu des spécialistes, les gaz chauds ont, par un effet de thermosiphon, une tendance naturelle à remonter dans une tuyère inactive, et par suite à détériorer les éléments amont. Le balayage consiste donc à faire passer dans la tuyère inactive une quantité d'oxygène suffisante pour empêcher la remontée des gaz chauds, mais non suffisante pour agir sur la face de brame en cours de décriquage.
On est ainsi parvenu à réaliser un chalumeau à décriquage capable à la fois de générer des bains de combustion très variables en dimensions et en profondeurs, et d'effectuer des interventions ponctuelles, en s'adaptant ainsi avec une souplesse optimale à l'importance et à la nature du travail à réaliser. Un tel chalumeau décriqueur peut alors être considéré comme un véritable chalumeau universel. La productivité en surfaçage est en particulier considérablement améliorée par rapport aux chalumeaux de décriquage connus, et la perte de mise au mille (perte de métal consentie pour obtenir une tonne de métal sain) est également diminuée.
L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit, mais englobe au contraire toute variante reprenant, avec des moyens équivalents, les caractéristiques essentielles énoncées plus haut.

Claims (10)

REVENDICATIONS
1. Chalumeau (100) de décriquage à tuyères multiples, caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité de tuyères superposées (110, 111, 112) débouchant par un orifice associé (140, 141, 142) au niveau d'une face de sortie commune (125) dudit chalumeau, lesdites tuyères étant alimentées individuellement en oxygène et présentant à partir de leur col des axes (120, 121, 122) qui sont divergents.
2. Chalumeau de décriquage selon la revendication 1, caractérisé en ce que la section des orifices de sortie (140, 141, 142) des tuyères (110, 111, 112) est progressivement croissante d'une tuyère à l'autre à partir d'une tuyère supérieure de référence (110).
3. Chalumeau de décriquage selon la revendication 2, caractérisé en ce que les orifices de sortie (140, 141, 142) des tuyères (110, 111, 112) ont un profil elliptique.
4. Chalumeau de décriquage selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les tuyères (110, 111, 112) sont alimentées de telle façon que la vitesse de sortie de l'oxygène diminue progressivement d'une tuyère à l'autre à partir d'une tuyère supérieure de référence (110).
5. Chalumeau de décriquage selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte en outre, sur sa face de sortie (125), au moins une zone périphérique de chauffe (150, 151, 152, 155) alimentée en mélange oxygaz et formée par un multitude d'orifices (114) débouchant au niveau de ladite face de sortie.
6. Chalumeau de décriquage selon la revendication 5, caractérisé en ce que la zone périphérique de chauffe (155) entoure le groupe des tuyères (110, 111, 112).
7. Chalumeau de décriquage selon la revendication 5, caractérisé en ce que la zone périphérique de chauffe (150, 151, 152) entoure individuellement au moins une tuyère du groupe de tuyères (110, 111, 112).
8. Chalumeau de décriquage selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte un support terminal (105) auquel sont fixées les extrémités distales des tuyères (110, 111, 112).
9. Chalumeau de décriquage selon les revendications 5 et 8, caractérisé en ce que le support terminal (105) est réalisé sous la forme d'un bloc creusé au travers duquel passent les extrémités distales des tuyères (110, 111, 112) en définissant au moins un espace périphérique libre (113) et dont une face libre constitue la face de sortie (125) du chalumeau, le ou les espaces libres (113) étant occupés par le mélange oxygaz de chauffe pour produire une multitude de petites flammes au niveau d'orifices associés (114) ménagés dans cette face de sortie (125).
10. Chalumeau de décriquage selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte trois tuyères superposées (110, 111, 112), dont une tuyère supérieure (110) agencée pour projeter du métal en combustion dans le sens du déplacement du bain de combustion formé sur la face de pièce à décriquer, une tuyère centrale (111) agencée pour étaler le bain de combustion du métal lorsque cette tuyère centrale est utilisée simultanément à la tuyère supérieure (110), et une tuyère inférieure (112) agencée pour allonger fortement le bain de combustion du métal lorsque cette tuyère inférieure est utilisée simulta nément à la tuyère centrale (111) et/ou la tuyère supérieure (110).
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