FR2721476A1 - Machine de coupe de tiges de lavande. - Google Patents

Abstract

La présente invention est relative à une machine de coupe de tiges de lavande. Un dispositif de coupe de tige de lavande selon l'invention comporte une lame (63) de coupe, et comportant des moyens pour guider et/ou déplacer les tiges en amont de ladite lame en maintenant lesdites tiges serrées entre deux bandes transporteuses mobiles sensiblement verticales. Le domaine technique de l'invention est celui de la fabrication des machines pour couper les tiges de lavande.

Description

La présente invention est relative à une machine de coupe de tiges de lavande.

Le domaine technique de l'invention est celui de la fabrication des machines pour couper les tiges de lavande.

On connaît déjà par le brevet FR 1 496 510 (BORDEL et Al) une moissonneuse pour lavande comportant deux disques inclinés, mobiles et réglables, placés à l'avant de la lame de coupe, de chaque côté et en dessous de celle-ci, qui permettent de relever ou rabattre les tiges de lavande ; le dispositif décrit dans ce document comporte également un système pneumatique qui envoie de l'air sous pression pour incliner les tiges vers la lame de coupe et assurer leur évacuation dans un caisson après leur sectionnement.

On connaît par ailleurs par le certificat d'addition FR 2 049 647 (PONZO et Al), une machine pour couper des tiges de lavande comportant deux bras de relevage et d'entraînement dont l'écartement est réglable, et comportant un transporteur élévateur à chaîne sans fin d'évacuation des tiges coupées.

La présente invention a pour objectif d'améliorer les dispositifs de coupe (ou moissonneuses) de lavande telles que notamment celles décrites dans les deux documents suscités.

La présente invention a plus particulièrement pour objectif de permettre de couper les tiges de lavande au plus près de la partie fleurie.

La présente invention a également pour objectif de procurer une machine de coupe de tige de lavande qui permette de séparer la partie fleurie des tiges coupées. de la partie située en dessous et ne comportant pas de fleurs, afin d'améliorer la rentabilité de ces machines et de diminuer le volume de la récolte en ne conservant que la partie utile des tiges de lavande.

Conformément à l'invention, la solution au problème posé consiste à procurer un dispositif de coupe de tige de lavande comportant une lame de coupe, et comportant des moyens pour guider et/ou déplacer les tiges en amont de ladite lame en maintenant lesdites tiges serrées entre deux bandes transporteuses mobiles sensiblement verticales.

Selon un mode préférentiel de réalisation, l'invention procure un dispositif de coupe de tige de lavande comportant une première lame de coupe ou lame amont et comportant une deuxième lame de coupe ou lame aval, et comportant des moyens situés entre lesdites première et deuxième lames de coupe pour déplacer les tiges de ladite première lame à ladite deuxième lame en maintenant lesdites tiges serrées entre deux bandes transporteuses mobiles sensiblement verticales de manière à maintenir lesdites tiges dans une position verticale et à serrer lesdites tiges entre lesdites bandes.

Selon un mode particulier de réalisation, l'invention procure une machine de coupe ou moissonneuse comportant un premier outil de coupe desdits tiges et comportant un deuxième outil de coupe desdites tiges, l'ensemble étant susceptible d'être monté sur un engin pousseur ou tracteur, dans laquelle ledit deuxième outil de coupe (ou outil de deuxième coupe ou outil de recoupe) desdites tiges comporte deux sousensembles (ou parties ou structures) gauche et droit, sensiblement symétriques par un plan P vertical (contenant la direction de déplacement relatif du dispositif par rapport aux plantes), chacune desdites parties gauche et droite dudit outil de deuxième coupe comportant respectivement
- un rouleau moteur d'entrainement d'une bande sans fin munie sur sa face extérieure d'aspérités ou rugosités, lequel rouleau moteur est monté fixe par rapport au bâti formant support de l'outil de deuxième coupe, lequel rouleau moteur est monté en partie arrière dudit outil de deuxième coupe,
- un rouleau d'avaloir monté en partie avant dudit outil de deuxième coupe,
- au moins deux rouleaux d'appui, qui sont montés en position intermédiaire entre ledit rouleau moteur et ledit rouleau d'avaloir, (par référence à la direction de déplacement relatif de l'outil par rapport aux plantes), lesquels rouleaux d'appui et d'avaloir sont montés mobiles par rapport audit bàti pour se déplacer en restant parallèles à eux méme
ladite bande (de chaque partie dudit deuxième outil de coupe) roulant et prenant appui par sa face intérieure sur ledit rouleau moteur, sur ledit rouleau avaloir et sur lesdits rouleaux d'appui lesquels rouleaux de chaque partie (droite ou gauche) sont situés en regard ou en vis à vis des rouleaux de l'autre partie (respectivement gauche ou droite) de l'outil de deuxième coupe ; lesquels rouleaux sont sensiblement tous parallèles entre eux et sensiblement verticaux (peu inclinés par rapport à un axe vertical) ; lequel outil de deuxième coupe comporte des moyens de rappels qui tendent à rapprocher et à mettre en contact lesdites deux bandes par leur face extérieure, dans une zone comprise entre lesdits rouleaux intermédiaires
ledit deuxième outil de coupe comporte des moyens de tension de chacune desdites bandes, de manière à former un espace de circulation des tiges coupées (par ledit outil de première coupe ou premier outil), permettant leur maintien, c'est à dire la cohésion des tiges ledit espace de circulation est en forme de coin dans la partie avant (ou avaloir) dudit deuxième outil de coupe, et de préférence sensiblement en forme de lame à face parallèle dans la partie intermédiaire ou médiane et la partie arrière dudit deuxième outil, qui s'étend jusqu'au plan vertical P3 à proximité de la zone de deuxième coupe par ladite deuxième lame de coupe.

Avantageusement, chaque partie gauche ou droite dudit outil de deuxième coupe comporte quatre rouleaux, à savoir deux desdits rouleaux intermédiaires et deux rouleaux externes, qui sont solidaires entre eux et montés sur un support mobile, et chaque partie dudit outil de deuxième coupe comporte un rouleau de tension de ladite bande, qui est monté sensiblement parallèle aux autres rouleaux, et qui appuie sur la face externe de ladite bande dans une zone périphérique ou latérale dudit outil qui est située entre les deux rouleaux externes.

Avantageusement, ledit support mobile desdits rouleaux intermédiaires et externes est en forme de deux croisillons reliés par des montants.

Un dispositif selon l'invention comporte de préférence des moyens de rappel (tels qu'un ressort) dudit rouleau avant (ou d'avaloir) qui tendent à rapprocher ledit rouleau du plan médian ou de symétrie dudit outil de deuxième coupe.

Avantageusement, le diamètre dudit rouleau d'avaloir est supérieur au diamètre dudit rouleau moteur lui même supérieur au diamètre desdits rouleaux intermédiaires.

Un dispositif selon l'invention comporte de préférence en outre en tendeur permettant le réglage de la position dudit rouleau d'avaloir (ou amont).

Avantageusement, ledit rouleau amont (ou d'avaloir) est monté sur une fourchette oscillante ou pivotante.

De préférence, le deuxième outil est réglable (par vérins) en écartement vertical par rapport au premier outil.

Ledit support mobile en forme de croisillon desdits rouleaux intermédiaires et externes peut être monté sur une fourchette oscillante ou pivotante.

Grâce à ces caractéristiques particulières, l'invention procure un outil de recoupe ou deuxième coupe des tiges de lavande qui est capable d'avaler les tiges préalablement coupées par l'outil de première coupe, en maintenant les tiges en position verticale l'outil de deuxième coupe permet de serrer fortement les tiges préalablement coupées pour éviter qu'elles ne s'échappent, entre lesdites bandes transporteuses, et permet de convoyer les tiges coupées et serrées entre les bandes vers un deuxième outil de coupe disposé en aval, sous le bord inférieur de ces bandes transporteuses, ce qui permet d'effectuer une deuxième coupe des tiges et ainsi de récolter uniquement les extrémités fleuries (ou sommités fleuries) des tiges garnies de fleurs et d'évacuer la partie basse de la tige qui sera laissée sur place (sur le lieu de récolte).

Les dispositifs décrits ci-après peuvent s'appliquer à la coupe normale, à la coupe classique aux sommets des touffes, en disposant, en adaptant les dispositifs aux lieu et place des éléments appelés "bras de relevage", dans le certificat d'addition n 6 919 930 au brevet FR 1 537 954 du 21 Juillet 1967.

Les nombreux avantages procurés par l'invention seront mieux compris au travers de la description suivante qui se réfère aux dessins annexés qui illustrent sans aucun caractère limitatif des modes préférentiels de réalisation d'outil de coupe selon l'invention.

La figure 1 schématiquement en vue en plan les principaux constituants d'un outil de deuxième coupe de tige de lavande selon l'invention.

La figure 2 illustre un mode particulier de réalisation d'un tel outil de deuxième coupe, en vue en coupe, par une série de plans verticaux ; cette figure est une vue selon II-II de la figure 1.

La figure 3 illustre en vue en plan schématiquement et de la même manière que la figure 1, une variante de réalisation d'un outil de coupe selon l'invention.

Comme illustré figure 3, l'outil de deuxième coupe (ou deuxième outil de coupe) est destiné à être monté en arrière d'un premier outil assurant une première coupe, qui est partiellement représenté sur cette figure ; le premier outil comporte une lame 75 de première coupe, assurant la coupe d'un bouquet de tiges s'étendant sensiblement perpendiculairement au plan de la figure 3, sensiblement sur un plan vertical de première coupe PO (la lame de coupe s'étendant dans un plan parallèle à celui de la figure 3).

Sur les figures 1 et 3, les termes avant et arrière, ou amont et aval, sont généralement pris par référence au sens d'avance 19 de l'outil de coupe par rapport au sol (ou aux plans de lavande enracinés dans le sol) ; les termes gauche et droite concernant les deux parties symétriques du deuxième outil de coupe sont pris par référence au sens 9 de déplacement (selon la même direction) relatif des tiges de lavande par rapport à l'outil de coupe, qui est inverse par rapport au sens 19 ; lesdits déplacements s'effectuent selon une direction contenue dans un plan vertical médian ou de symétrie P qui est un plan général de symétrie de l'appareil de coupe.

On voit sur la figure 1 que l'outil de deuxième coupe comporte deux lames 41, chaque lame étant essentiellement constituée par un disque (voir figure 2) monté rotatif autour d'un axe (25) (figures 1 et 2) ; les deux lames 41 situées de part et d'autre du plan P du symétrie permettent d'assurer la coupe de tiges dans une zone repérée 73 figure 3 qui est la zone de deuxième découpe ; dans la variante de réalisation illustrée sur cette figure 3, les deux lames rotatives 41 sont remplacées par une lame 63 droite ou rectiligne, sensiblement horizontale, disposée sous les bandes d'entrainement des tiges de lavande qui font partie de l'outil de deuxième coupe ; la lame 63 est actionnée par un arbre 66 tournant selon son axe 67 et entraînant ladite lame 63 par l'intermédiaire d'une biellette 65 par exemple, de sorte que ladite lame est animée d'un mouvement de va et vient selon les flèches 64.

L'outil de première coupe partiellement représenté à la figure 3 (à droite sur cette figure), peut être essentiellement constitué par un des outils décrits notamment dans les documents antérieurs mentionnés.

Comme illustré à la figure 1, l'outil de deuxième coupe comporte une partie droite (en haut sur la figure), et une partie gauche (en bas sur la figure) qui sont symétriques par rapport au plan vertical médian P (qui est perpendiculaire au plan des figures 1 et 3).

Chaque demi outil comporte un rouleau moteur 1, d'axe 25 vertical, qui est monté fixe par rapport à un bâti porté ou tracté par un engin tracteur (ou porteur ou pousseur).

Chaque demi partie de l'outil de deuxième coupe comporte également, situé à l'avant de l'outil, (à droite sur cette figure), un rouleau 2 d'avaloir de plus grand diamètre, d'axe 30 vertical, et comporte deux rouleaux intermédiaires 3 et 4 d'axes respectifs 26 et 26A qui sont disposés de manière à ce qu'une génératrice de chaque rouleau intermédiaire soit très voisine dudit plan P vertical médian.

Une bande sans fin 21 est susceptible de rouler autour desdits rouleaux 1, 3, 4, 2 et d'être entrainée par ledit rouleau moteur 1, afin qu'une partie relativement importante de ladite bande, située entre ledit rouleau avaloir 2 et le rouleau intermédiaire 26 le plus en aval (à gauche sur la figure) soit sinon confondue, du moins très proche dudit plan vertical médian P.

De la même façon et symétriquement, une bande sans fin 22 est prévue (dans la partie inférieure de la figure correspondant à la partie gauche dudit deuxième outil ae coupe), roulant sur lesdits cylindres moteur 11, d'avaloir 12 et intermédiaires 13 et 14 qui sont disposés symétriquement auxdits rouleaux de ladite première partie par rapport audit plan P.

Chaque demi partie de l'outil de deuxième coupe comporte également comme illustré sur cette figure, deux rouleaux externes (5 et 6 pour la partie droite située en haut de la figure) qui sont disposés entre ledit rouleau moteur et ledit rouleau d'avaloir et sur lesquels s'appuie également ladite bande 21 par sa face intérieure ; la face extérieure 23 de ladite bande 21 étant rugueuse ou munie d'aspérités ou de nervures de préférence verticales.

Un rouleau de tension 8 est également prévu dans la demi partie droite de cet outil (en haut sur la figure 1), qui peut tourner librement, dont l'axe est vertical, et qui est monté à l'extrémité libre d'un bras coudé 98 monté pivotant par rapport à un axe 59 également vertical c'est à dire parallèle à l'axe des autres rouleaux, la deuxième extrémité du bras coudé 53 étant reliée à l'extrémité d'un ressort 60 de rappel dont l'autre extrémité 61 est encastrée (c'est à dire fixée rigidement) par rapport au bâti recevant l'ensemble de l'outil.

Dans le mode de réalisation illustré figure 1, les deux rouleaux intermédiaires 3 et 4 et les deux rouleaux externes 5 et 6 sont solidaires entre eux et montés sur un croisillon comportant quatre bras 34A, 34B, 34C, 34D s'étendant dans le plan de la figure ; ce croisillon est monté pivotant ou oscillant autour d'un pivot 33 d'axe vertical 27, lequel pivot est lui-meme monté à l'extrémité d'un bras (s'étendant dans le plan de la figure) d'une fourchette 74 qui peut pivoter par sa deuxième extrémité autour d'un axe vertical 29 (comme également illustre figure 2).

Ledit rouleau d'avaloir 2 est également monté à l'extrémité de bras 46 d'une fourchette (ou jumelle) montée pivotante par rapport à l'axe vertical 29 ; comme illustré figures 1 et 2, une butée 56 est montée solidaire de l'axe 30 dudit rouleau d'avaloir 2, laquelle butée peut venir en contact avec l'extrémité 37B d'une lame ressort 37 encastrée par sa deuxième extrémité 37A, de manière à permettre le débattement ou déplacement dudit rouleau d'avaloir 2 entre deux positions extrêmes : une position représentée en traits pleins sur la figure 1 dans laquelle ledit rouleau d'avaloir est très proche du plan de symétrie P ; et une position extrême représentée en pointillés sur la figure 1 correspondant à une déformation de la lame ressort 37 et à un pivotement de ladite fourchette et/ou desdits bras 46 recevant l'axe du rouleau d'avaloir 2 autour dudit axe de pivotement 29 jusqu'au contact avec une butée 62 (illustrée pour la clarté de la figure uniquement sur la partie gauche du dispositif c'est à dire en bas de la figure 1).

Comme illustré sur cette figure, on voit que le déplacement des bandes 21 et 22 de chaque demi partie de l'outil de deuxième coupe est provoqué par la rotation de leurs rouleaux respectifs 1 et 11 selon deux sens opposés, de manier synchronisée afin d'assurer un déplacement homocinétique des bandes et un entrainement sans glissement des tiges serrées entre les faces externes des deux bandes, ou voisinage du plan médian P.

Comme illustré figure 3, la rotation synchrone desdits rouleaux d'entrainement et par conséquent desdites bandes permet de déplacer les tiges 68, 69, 70, de manière à les maintenir serrées les unes contre les autres dans un espace 71 situé en partie avant ou amont de l'outil de deuxième coupe qui est en forme de coin, jusqu'au niveau du plan P2 (perpendiculaire au plan de la figure) passant par les axes desdits rouleaux intermédiaires, à partir duquel les tiges sont fortement serrées par lesdits rouleaux intermédiaires appuyant sur la face interne desdites bandes, de manière à tenir et déplacer celles-ci dans un espace 72 à faces parallèles et de manière à assurer le déplacement des tiges jusqu'au point 73 (ou plan P3) de deuxième coupe desdites tiges.

Comme illustré figures 1 et 3, ledit rouleau de tension 8 appuyant sur la face extérieure de ladite bande provoque d'une part, la tension de ladite bande, et d'autre part tend à repousser l'ensemble mobile (ou croisillon) recevant lesdits rouleaux intermédiaires 3 et 4 et lesdits rouleaux externes 5 et Ó, ce qui tend à rapprocher lesdits rouleaux intermédiaires dudit plan et par conséquent à maintenir les tiges de lavande (préalablement découpées) serrées entre les deux bandes, de manière à permettre une deuxième découpe de ces tiges dans de bonnes conditions.

Comme illustré plus en détail figure 2, on voit que ladite bande 21 s'étend au-dessus des couteaux 41 de coupe montés rotatifs selon un axe 25 vertical, qui est également l'axe de rotation du rouleau moteur 1 monté sur un arbre 40 qui est lui même monté rotatif par rapport au bâti 35 grâce à des roulements à billes 31 équipant l'ensemble des rouleaux.

On voit également sur cette figure que ledit rouleau intermédiaire 3 et ledit rouleau externe 6 notamment, ont leurs arbres fixes montés par chacune de leur extrémité sur des supports ou bras 34A et 34C respectivement qui font partie d'une structure en croisillon, lesquels bras sont reliés par des montants respectifs 42 et 43 pour former un croisillon supérieur et un croisillon inférieur, l'ensemble étant monté pivotant autour de l'axe 27 grâce à la présence d'un arbre 33 de pivotement du croisillon.

Ledit arbre 33 est monté à l'extrémité d'une fourchette 74 comportant une partie inférieure et une partie supérieure reliées par un montant sensiblement vertical 44, laquelle fourchette 74, 44 est celle même montée pivotante autour d'un axe 29 matérialisé par un arbre fixe 76 qui est lié rigidement au chassis 35 porté par l'engin de déplacement de l'outil de coupe.

On voit également sur cette figure que ledit châssis comporte une partie inférieure 36 sur laquelle sont montées les extrémités inférieures des arbres 40 (tournant) et 76 (fixe) ; une deuxième jumelle ou fourchette comporte un bras supérieur 56 et un bras 47 inférieur, qui sont reliés par un montant vertical 45, laquelle fourchette est montée pivotante par rapport audit axe 29 et reçoit à son extrémité (à droite sur la figure 2 grace à deux lumières ou échancrures 48 prévues à chacune des extrémités libres desdits bras 46, 47), l'extrémité d'un arbre fixe 49 de rotation du rouleau 2 d'avaloir (monté sur l'arbre 49 par l'intermédiaire de rouleaux 31 également).

Ledit arbre fixe 49 d'axe 30 vertical est déplaçable à l'extrémité des bras 46, 47 de ladite fourchette grâce à un tendeur ; ce tendeur est constitué par une pièce d'appui 50, taraudée, montée coulissante (de gauche à droite sur la figure 2) qui peut être déplacée par action sur une vis épaulée 51, et dont la position peut étre bloquée par appui de la tète de ladite vis sur une butée 53 et par verrouillage par l'intermédiaire d'une goupille 52, engagée dans une gorge pratiquée sur l'arrière de la butée 53, et corrélativement dans un perçage pratiqué dans l'épaulement de la vis 51 ; ce dispositif tendeur permet ainsi le réglage de l'écartement de l'axe 30 du rouleau d'avaloir 2 par rapport à l'axe de pivotement 29 de la fourchette et, permet ainsi de régler également la tension de ladite bande disposée autour desdits rouleaux.

On voit également sur cette figure ladite butée 56 rendue solidaire de l'extrémité de l'arbre fixe 49 du rouleau d'avaloir 2, sur laquelle vient s'appuyer l'extrémité 37B d'un ressort à lame 37 dont la deuxième extrémité 37A est encastrée par rapport audit bâti 35, 36 grâce à la présence d'un dispositif d'encastrement comportant notamment une vis 38 et un écrou 39.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de coupe de tige de lavande comportant une lame (63) de coupe, et comportant des moyens pour guider et/ou déplacer les tiges en amont de ladite lame en maintenant lesdites tiges serrées entre deux bandes transporteuses mobiles sensiblement verticales.

2. Dispositif selon la revendication 1 comportant un premier outil de coupe desdits tiges et comportant un deuxième outil de coupe desdites tiges, lequel deuxième outil de coupe comporte deux parties (10, 20) gauche et droite. sensiblement symétriques par rapport à un plan (P) vertical, chacune desdites parties dudit deuxième outil comportant respectivement

- un rouleau (1, 11) moteur d'entraînement d'une bande (21, 22) sans fin munie sur sa face extérieure d'aspérités, lequel rouleau moteur est monté fixe par rapport au bâti (35) formant support dudit deuxième outil, lequel rouleau moteur est monté en partie arrière dudit deuxième outil,

- un rouleau (2, 12) d'avaioir monté en partie avant dudit deuxième outil,

- au moins deux rouleaux d'appui (3, 4) et (13, 14) respectivement, qui sont montés en position intermédiaire entre ledit rouleau moteur et ledit rouleau d'avaloir,

- lesquels rouleaux d'appui et d'avaloir sont montés mobiles par rapport audit bâti (35) en restant parallèles à eux même, ladite bande roulant par sa face intérieure sur lesdits rouleaux qui sont sensiblement parallèles entre eux et peu inclinés par rapport à un axe vertical,

- lequel deuxième outil comporte des moyens de rappel qui tendent à rapprocher et à mettre en contact lesdites deux bandes par leur face extérieure dans une zone comprise entre lesdits rouleaux intermédiaires,

- lequel deuxième outil comporte des moyens de tension desdites bandes.

3. Dispositif selon la revendication 2 dans lequel chaque partie dudit deuxième outil comporte quatre rouleaux (3, 4, 5, 6) respectivement (13, 14, 15, 16), à savoir deux desdits rouleaux intermédiaires et deux rouleaux externes, qui sont solidaires entre eux et montés sur un support mobile.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 3 dans lequel chaque partie dudit deuxième outil comporte un rouleau (8, 18) de tension de ladite bande, sensiblement parallèle aux autres rouleaux et appuyant sur la face externe de ladite bande.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 à 4 dans lequel ledit support mobile desdits rouleaux intermédiaires et externes est en forme de deux croisillons (34) reliés par des montants (42, 43).

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 5 comportant des moyens de rappel dudit rouleau d'avaloir qui tendent à rapprocher ledit rouleau du plan P vertical de symétrie dudit deuxième outil.

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 6 dans lequel le diamètre dudit rouleau d'avaloir est supérieur au diamètre dudit rouleau moteur, lui même supérieur au diamètre desdits rouleaux intermédiaires (3, 4).

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 7 comportant en outre en tendeur permettant le réglage de la position dudit rouleau d'avaloir (2).

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 8 dans lequel ledit rouleau d'avaloir (2) est monté sur une fourchette pivotante.

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 5 à 9 dans lequel ledit support mobile en forme de croisillon (34) est monté sur une fourchette pivotante (74).