FR2693049A1 - Pince d'ancrage à coincement conique pour câble électrique. - Google Patents

Abstract

Il s'agit d'une pince de serrage du genre comportant, de manière distincte, un corps de pince (14) formant deux rampes de glissement (18), et un sabot de coincement (20), qui, en prise avec les rampes de glissement (18), est monté mobile longitudinalement dans le corps de pince (14), pour un resserrement transversal du canal de serrage (22) dans lequel doit être introduit le câble électrique à saisir. Suivant l'invention, il est associé, de manière amovible, au sabot de coincement (20), un séparateur (35) apte à cloisonner longitudinalement sur une partie au moins de sa longueur le canal de serrage (22) et comportant éventuellement, de manière détachable, des faux coupons de conducteur (12'). Application, notamment, aux câbles de branchement d'abonnés.

Description

"Pince d'ancrage à coincement conique pour câble électrique"
La présente invention concerne d'une manière générale les pinces d'ancrage pour câble électrique du genre comportant, de manière distincte, d'une part, un corps de pince allongé, qui, de section transversale en U, présente une partie médiane et deux ailes latérales, avec, longitudinalement, deux rampes de glissement inclinées, et, d'autre part, un sabot de coincement, qui est monté mobile longitudinalement dans le corps de pince, et qui, en prise avec les rampes de glissement de celui-ci, est propre à assurer le resserrement transversal d'un canal, dit ici par simple commodité canal de serrage, dans lequel doit être introduit le câble électrique concerné.

Ces pinces d'ancrage, usuellement dites à "coincement conique", sont par exemple mises en oeuvre pour la saisie, au passage, d'un câble électrique, lorsqu'il s'agit d'assurer le support, et en pratique la suspension, d'un tel câble électrique sans avoir à le couper.

Connues de longue date, elles se trouvent par exemple décrites dans le brevet français qui, déposé le 29 Septembre 1972 sous le No 72 34564, a été publié sous le No 2 154 734, et dans le brevet français qui, déposé le 14 Septembre 1982 sous le No 82 15487, a été publié sous le No 2 533 080.

Dans le brevet français No 72 34564, les ailes latérales du corps de pince sont globalement parallèles l'une à l'autre, en sorte que le coincement se fait entre la partie médiane de ce corps de pince et ses rampes de glissement.

En variante, dans le brevet français No 85 15487, les ailes latérales du corps de pince s'étendent en oblique l'une par rapport à l'autre et forment ainsi par elles-mêmes des rampes de glissement, en sorte que le coincement se fait entre elles.

Quoi qu'il en soit, il suffit d'engager le corps de pince sur le câble à la faveur de la fente qui l'ouvre longitudinalement, en disposant conjointement ce câble dans le canal de serrage prévu à cet effet, puis, le sabot de coincement étant en place dans le corps de pince, d'exercer une traction sur ce dernier.

Le mouvement longitudinal relatif que connaît alors le sabot de coincement par rapport au corps de pince conduit en effet à un resserrement transversal du canal de serrage sur le câble.

L'effort de constriction dont est alors l'objet celuici à raison de ce resserrement assure l'ancrage recherché.

En pratique, les câbles électriques concernés sont des câbles aériens isolés, tel que cela est par exemple le cas pour ceux mis en oeuvre pour le branchement d'abonnés.

Mais il peut s'agir aussi bien de câbles ronds, c'està-dire de câbles dans lesquels les conducteurs sont conjointement regroupés au sein d'une même gaine, que de câbles torsadés, dans lesquels ces conducteurs restent au contraire distincts les uns des autres tout en étant assemblés en hélice les uns avec les autres.

En outre, et notamment dans le cas de câbles torsadés, il peut s'agir de câbles à deux conducteurs ou de câbles à quatre conducteurs.

Pour que l'ancrage recherché soit correct, le canal de serrage doit à chaque fois être conformé ou adapté en conséquence.

Par exemple, et c'est le cas dans le brevet français
No 82 15487, des sabots de coincement distincts doivent être mis en oeuvre suivant que le câble saisi est un câble torsadé à quatre conducteurs ou suivant qu'il s'agit d'un câble rond unique, et il en résulte une duplication dispendieuse des fabrications, au détriment des coûts.

En outre, lorsqu'un sabot de coincement prévu pour un câble torsadé à quatre conducteurs est mis en oeuvre pour un câble torsadé ne comportant que deux conducteurs, il est nécessaire, pour un ancrage correct, de combler par deux coupons de conducteur le volume inemployé du canal de serrage, ce qui complique les opérations.

La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition permettant d'éviter de manière simple et peu coûteuse ces inconvénients.

De manière plus précise, elle a pour objet une pince d'ancrage pour câble électrique du genre comportant, de manière distincte, d'une part, un corps de pince allongé, qui, de section transversale en U, présente une partie médiane et deux ailes latérales, avec, longitudinalement, deux rampes de glissement dont la direction est inclinée sur celle de la partie médiane, et, d'autre part, un sabot de coincement, qui est monté mobile longitudinalement dans le corps de pince, et qui, en prise avec les rampes de glissement de celui-ci, est propre à assurer le resserrement transversal d'un canal, dit canal de serrage, dans lequel doit être introduit le câble électrique concerné, cette pince d'ancrage étant d'une manière générale caractérisée en ce que, au sabot de coincement est associé, de manière amovible, un séparateur apte à cloisonner longitudinalement sur une partie au moins de sa longueur le canal de serrage.

Suivant une forme de réalisation préférentielle de l'invention, le séparateur a une section transversale cruciforme, avec un jambage médian et deux branches latérales, et il lui est associé, de manière détachable, au moins un faux coupon de conducteur en matière inerte, et, en pratique, deux.

Le séparateur est laissé en place pour un câble torsadé, et il est éliminé pour un câble rond.

Mais, lorsqu'il est mis en oeuvre, il convient aussi bien à un câble torsadé à deux conducteurs qu'à un câble torsadé à quatre conducteurs.

En effet, lorsque le câble est un câble torsadé à deux conducteurs, il suffit de laisser en place, en substitution aux conducteurs manquants, les deux faux coupons de conducteur en matière inerte prévus par avance à cet effet.

Lorsque le câble est un câble à quatre conducteurs, ces faux coupons de conducteur sont au contraire éliminés.

Dans une forme de réalisation simplifiée de l'invention, le séparateur se réduit à une simple barrette courant longitudinalement le long du sabot de coincement.

Il est laissé en place, comme précédemment, lorsque le câble concerné est un câble torsadé à deux conducteurs, et il est éliminé lorsqu'il s'agit d'un câble rond.

Dans tous les cas, la pince d'ancrage suivant l'invention se prête avantageusement avec une grande souplesse et sans aucun artifice à divers cas d'utilisation.

En outre, lorsque le câble concerné est un câble torsadé, le cloisonnement assuré par le séparateur alors mis en oeuvre est avantageusement favorable à l'ancrage recherché.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels
la figure 1 est une vue en perspective d'une pince d'ancrage suivant 11 invention
la figure 2 en est une vue en coupe longitudinale, suivant la ligne II-II de la figure 1
la figure 3 en est une vue en coupe transversale, suivant la ligne III de la figure 1
la figure 4 est, à l'échelle de la figure 1, une vue en perspective du sabot de coincement que comporte cette pince d'ancrage et du séparateur associé à ce sabot de coincement
les figures 5, 6 et 7 sont des vues en coupe transversale qui, analogues à celle de la figure 3, illustrent divers cas d'utilisation de la pince d'ancrage suivant l'invention ; ;
la figure 8 est une vue en perspective qui, analogue à celle de la figure 4, se rapporte à une forme de réalisation simplifiée de l'invention ;
les figures 9 et 10 sont des vues en coupe transversale analogues à celles des figures 5, 6 et 7 pour cette forme de réalisation simplifiée.

Tel qu'illustré sur ces figures, et plus particulièrement sur les figures 5 à 7, il s'agit, globalement, d'assurer la saisie d'un quelconque câble électrique 10 par une pince d'ancrage 11 du type à coincement conique.

Le câble électrique 10, qui est en pratique un câble aérien isolé du type de ceux mis en oeuvre pour le branchement d'abonnés, peut être un câble torsadé, et cela est le cas sur les figures 5 et 6, ou un câble rond, et cela est le cas sur la figure 7.

Lorsqu'il s'agit d'un câble torsadé, il peut comporter deux conducteurs 12, figure 5, ou quatre conducteurs 12, figure 6.

Lorsqu'il s'agit d'un câble rond, il comporte usuellement, sous une même gaine isolante 13, quatre conducteurs 12.

De manière connue en soi, la pince d'ancrage 11 comporte, globalement, de manière distincte, d'une part, un corps de pince 14 allongé, qui, de section transversale en U, présente une partie médiane 15 et deux ailes latérales 16, avec, longitudinalement, deux rampes de glissement 18 inclinées, et, d'autre part, un sabot de coincement 20, qui est monté mobile longitudinalement dans le corps de pince 14, et qui, en prise avec les rampes de glissement 18 de celui-ci, est propre à assurer le resserrement transversal d'un canal 22, dit ici par simple commodité canal de serrage, dans lequel doit être introduit le câble électrique 10 concerne.

Dans les formes de réalisation représentées, la partie médiane 15 du corps de pince 14 est globalement arrondie en demi-cercle, et ses ailes latérales 16 sont globalement parallèles l'une à l'autre.

Les rampes de glissement 18 s'étendent suivant une direction D1 oblique sur celle D de la partie médiane 15, figure 2, et elles sont formées en saillie sur la surface interne des ailes latérales 16, le long du bord libre de celles-ci.

Ces ailes latérales 16 ont donc une hauteur progressivement décroissante de l'une à l'autre des extrémités de la partie médiane 15, à raison de l'inclinaison des rampes de glissement 18.

En pratique, les rampes de glissement 18 s'étendent également transversalement en oblique par rapport aux ailes latérales 16, suivant un profil en demi-queue d'aronde.

A leur extrémité de plus grande hauteur, les ailes latérales 16 se prolongent chacune respectivement par des oreilles 23 auxquelles est attelé un anneau d'ancrage 24, qui, en pratique, est métallique.

Le corps de pince 14, qui, lui, est en matière synthétique isolante, et, par exemple, en polypropylène chargé à 30 % de fibres de verre, est renforcé, extérieurement, par des nervures 25, qui, établies transversalement de place en place, s'étendent chacune tout au long de sa partie médiane 15 et de ses ailes latérales 16.

Dans les formes de réalisation représentées, le sabot de coincement 20 est lui-même de section transversale en U.

I1 présente donc, lui aussi, une partie médiane 26 et deux ailes latérales 28.

Dans les formes de réalisation représentées, la partie médiane 26 est incurvée en berceau, avec sa concavité tournée vers celle de la partie médiane 15 du corps de pince 14, et elle forme avec cette dernière le canal de serrage 22.

Cette partie médiane 26 présente transversalement en saillie de place en place des crans 29.

Comme les ailes latérales 16 du corps de pince 14, les ailes latérales 28 du sabot de coincement 20 sont globalement parallèles entre elles, et, suivant une même inclinaison que celles-ci, elles ont une hauteur progressivement croissante de l'une à l'autre des extrémités de la partie médiane 26 qu'elles encadrent.

En pratique, les ailes latérales 28 du sabot de coincement 20 coopèrent directement par leur tranche avec les rampes de glissement 18 du corps de pince 14.

Cette tranche est donc biseautée, à l'image du profil en demi-queue d'aronde de ces rampes de glissement 18.

Le sabot de coincement 20 est renforcé, intérieurement, par des nervures 32, qui, établies transversalement de place en place, y compris à l'extrémité de plus grande hauteur de ses ailes latérales 28, s'étendent chacune tout au long de ces ailes latérales 28 et de la partie médiane 26.

Comme le corps de pince 14, le sabot de coincement 20 est en matière synthétique isolante, et, par exemple, en polypropylène chargé à 30 % de fibres de verre.

Dans la forme de réalisation représentée, il présente, d'un seul tenant, à l'extrémité de plus grande hauteur de ses ailes latérales 28, une lanière 33 par laquelle il est attelé à l'anneau d'ancrage 24.

Suivant l'invention, il est associé, de manière amovible, au sabot de coincement 20, un séparateur 35 apte à cloisonner longitudinalement sur une partie au moins de sa longueur le canal de serrage 22.

En pratique, ce séparateur 35 court sur la quasi totalité de la longueur du sabot de coincement 20, et, suivant des dispositions décrites plus en détail ultérieurement, il est adapté à être rapporté de manière amovible sur la partie médiane 26 de ce sabot de coincement 20, dans l'axe de cette partie médiane 26.

Dans la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur les figures 1 à 7, le séparateur 35 a une section transversale cruciforme, avec un jambage médian 36 et, disposées chacune respectivement de part et d'autre de ce jambage médian 36, à mi-hauteur de celui-ci, deux branches latérales 38.

Dans la forme de réalisation représentée, ces branches latérales 38 sont de largeur agrandie le long de leur bord libre, et elles présentent transversalement en saillie de place en place sur l'une et l'autre de leurs faces des crans 39.

En outre, dans cette forme de réalisation, le séparateur 35 est réglable en hauteur par rapport à la partie médiane 26 du sabot de coincement 20.

I1 présente à cet effet, au voisinage de l'une au moins de ses extrémités, et en pratique au voisinage de chacune de celles-ci, un talon 40, qui forme localement un prolongement de son jambage médian 36, suivant la même épaisseur que celuici, et par lequel il est engagé à coulissement, pour son guidage, dans une cheminée 42 que comporte à cet effet le sabot de coincement 20 en saillie sur la surface inférieure de sa partie médiane 26, dans l'axe de celle-ci.

En pratique, les cheminées 42 du sabot de coincement 20 sont globalement parallélépipédiques et elles sont élargies à leur racine suivant l'axe de sa partie médiane 26 sur laquelle elles font saillie.

Il est ainsi formé, dans chacune de ces cheminées 42, sur la surface inférieure de la partie médiane 26, deux crans 43.

Dans les formes de réalisation représentées, il est prévu, entre le séparateur 35 et le sabot de coincement 20, des moyens d'encliquetage.

En pratique, ces moyens d'encliquetage comportent, sur le séparateur 35, au moins une patte élastiquement déformable 44, dont l'extrémité forme un crochet 46, et, sur le sabot de coincement 20, au moins un cran, explicité ultérieurement, avec lequel cette patte élastiquement déformable 44 est apte à coopérer en retenue.

Dans les formes de réalisation représentées, la patte élastiquement déformable 44 s'étend dans l'épaisseur d'un talon 40, en étant séparée de celui-ci par une fente 48.

Le cran associé à cette patte élastiquement déformable 44 est donc formé par le cran 43 correspondant de la cheminée 42 concernée.

En pratique, il est associé une patte élastiquement déformable 44 à chacun des talons 40.

I1 y a ainsi, dans les formes de réalisation représentées, un talon 40 et une patte élastiquement déformable 44 à chacune des extrémités du séparateur 35.

Enfin, dans la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur les figures 1 à 7, il est associé, au séparateur 35, au moins un faux coupon de conducteur 12' en matière inerte.

En pratique, dans cette forme de réalisation, il y a deux faux coupons de conducteur 12', à raison d'un par branche latérale 38 du séparateur 35.

Chacun d'eux est relié de manière détachable au séparateur 35, en étant attaché d'un seul tenant à celui-ci par une languette 50 de faible épaisseur et formant charnière.

En pratique, cette languette 50 s'étend le long du bord libre de la branche latérale 38 concernée, dans la zone médiane de celle-ci, et elle a une largeur suffisante pour permettre le rabattement du faux coupon de conducteur 12' correspondant contre cette branche latérale 38.

Globalement, les deux faux coupons de conducteur 12' ainsi mis en oeuvre se présentent chacun sous la forme d'un barreau cylindrique de section circulaire semblable à celle des conducteurs 12.

Ils s'étendent sur toute la longueur du séparateur 35, et, venus de moulage avec celui-ci, ils sont comme lui en matière synthétique isolante.

Pour le moulage du séparateur 35, les faux coupons de conducteur 12' sont déployés à plat, dans le prolongement des branches latérales 38 de ce séparateur 35, comme représenté à la figure 4.

Au montage, il est procédé à un simple encliquetage du séparateur 35 sur le sabot de coincement 20.

Cet encliquetage se fait avantageusement sans outil, par simple engagement des talons 40 et des pattes élastiquement déformables 44 du séparateur 35 dans les cheminées 42 du sabot de coincement 20.

Les pattes élastiquement déformables 44 s'effacent élastiquement lors d'un tel engagement.

Mais, au terme de celui-ci, elles sont aptes à coopérer en retenue avec les crans 43 concernés du sabot de coincement 20.

Pour la mise en place dans le corps de pince 14 du sabot de coincement 20 ainsi équipé du séparateur 35, les faux coupons de conducteur 12' de ce dernier sont rabattus sur ses branches latérales 38, du côté, par exemple, du canal de serrage 22, tel que représenté sur les figures 1, 2 et 3.

Mais, en pratique, les faux coupons de conducteur 12' peuvent, cependant, à la convenance de l'opérateur, se situer en dessus ou en dessous des branches latérales 38 du séparateur 35.

Lorsque le câble électrique 10 est un câble torsadé à deux conducteurs 12, figure 5, les faux coupons de conducteur 12' sont laissés en place, et les deux conducteurs 12 du câble électrique 10 sont insérés, au passage, de part et d'autre du jambage médian 36 du séparateur 35, par exemple sous les branches latérales 38 de celui-ci, tel que représenté, ou sur ces branches latérales 38, avant la mise en place du sabot de coincement 20 dans le corps de pince 14.

La capacité de réglage en hauteur du séparateur 35 par rapport au sabot de coincement 20 facilite l'adaptation de l'ensemble au canal de serrage 22.

Lorsqu'une traction est exercée sur le corps de pince 14 par l'intermédiaire de l'anneau d'ancrage 24, le sabot de coincement 20 provoque un resserrement transversal du canal de serrage 22, et, par là, le serrage dans celui-ci de l'ensemble constitué par le séparateur 35, les deux conducteurs 12 du câble 10, et les deux faux coupons de conducteur 12'.

En pratique, le resserrement est simplement amorcé au montage, et il se parachève de lui-même sous le seul poids du câble électrique 10 après attelage de la pince d'ancrage 11 à un quelconque organe d'ancrage non représenté.

Quoi qu'il en soit, et ainsi qu'il est aisé de le comprendre, les faux coupons de conducteur 12' comblent avantageusement l'espace correspondant normalement à deux conducteurs 12.

Lorsque le câble 10 comporte quatre conducteurs 12, figure 6, les faux coupons de conducteur 12' sont éliminés, et les quatre conducteurs 12 sont chacun respectivement disposés en croix de part et d'autre des branches latérales 38 du séparateur 35.

Lorsque, figure 7, le câble 10 est un câble rond, le séparateur 35 est éliminé dans sa totalité.

I1 suffit, pour ce faire, d'exercer une traction suffisante sur lui.

Comme précédemment, aucun outil n'est nécessaire pour ce faire.

Dans ce qui précède, le canal de serrage 22 est cloisonné en quatre compartiments distincts lorsque le séparateur 35 est présent.

Dans la forme de réalisation simplifiée illustrée par les figures 8 à 10, il n'est plus cloisonné qu'en deux compartiments dans un tel cas.

En effet, dans cette forme de réalisation, le séparateur 35 se réduit à une barrette 36 courant longitudinalement le long du sabot de coincement 20 et correspondant globalement au seul jambage médian 36 du séparateur 35 précédent ; et c'est la raison pour laquelle cette barrette a été repérée par la même référence que ce jambage médian.

Cependant, dans la forme de réalisation représentée, ce séparateur 35 est alors préférentiellement élargi à sa base, en sorte qu'il présente latéralement, sur toute sa longueur, deux épaulements d'appui 52.

Pour le reste, les dispositions sont du même type que celles précédemment décrites.

Lorsque le câble 10 est un câble torsadé à deux conducteurs 12, le séparateur 35 est mis en oeuvre tel quel, figure 9.

Lorsque le câble 10 est un câble rond, le séparateur 35 est éliminé, figure 10.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais englobe toute variante d'exécution et/ou de combinaison de leurs divers éléments.

En particulier, si, dans ce qui précède, les ailes latérales du corps de pince sont globalement parallèles l'une à l'autre, en sorte que le coincement se fait entre sa partie médiane et les rampes de glissement inclinées prévues à cet effet sur ses ailes latérales, l'invention s'applique aussi bien au cas où, en variante, les ailes latérales du corps de pince s'étendent en oblique l'une par rapport à l'autre et forment par elles-mêmes des rampes de glissement, le coincement se faisant alors directement entre elles.

Dans tous les cas, le cloisonnement du canal de serrage par un séparateur, lorsqu'un tel séparateur est mis en oeuvre, assure avantageusement un contrôle plus précis du remplissage du canal de serrage par le câble à saisir, au bénéfice d'une plus grande régularité pour le serrage de ce câble, et, donc, au bénéfice d'une plus grande fiabilité pour l'ancrage recherché pour lui.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Pince d'ancrage pour câble électrique, du genre comportant de manière distincte, d'une part, un corps de pince (14) allongé, qui, de section transversale en U, présente une partie médiane (15) et deux ailes latérales (16), avec, longitudinalement, deux rampes de glissement inclinées, et, d'autre part, un sabot de coincement (20) qui est monté mobile longitudinalement dans le corps de pince (14), et qui, en prise avec les rampes de glissement (18) de celui-ci, est propre à assurer le resserrement transversal d'un canal (22), dit canal de serrage, dans lequel doit être introduit le câble électrique concerné, caractérisée en ce que, au sabot de coincement (20), est associé, de manière amovible, un séparateur (35) apte à cloisonner longitudinalement sur une partie au moins de sa longueur le canal de serrage (22).

2. Pince d'ancrage suivant la revendication 1, caractérisée en ce que, le sabot de coincement (20) présentant lui-même une partie médiane (26), le séparateur (35) est rapporté de manière amovible sur cette partie médiane (26), dans l'axe de celle-ci.

3. Pince d'ancrage suivant la revendication 2, caractérisée en ce que le séparateur (35) a une section transversale cruciforme, avec un jambage médian (36) et deux branches latérales (38).

4. Pince d'ancrage suivant la revendication 3, caractérisée en ce que les branches latérales (38) du séparateur (35) présentent transversalement en saillie des crans (39) sur l'une et l'autre de leurs faces.

5. Pince d'ancrage suivant l'une quelconque des revendications 3, 4, caractérisée en ce que le séparateur (35) est réglable en hauteur par rapport à la partie médiane (26) du sabot de coincement (20).

6. Pince d'ancrage suivant l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisée en ce que, au séparateur (35), il est associé au moins un faux coupon de conducteur (12') en matière inerte.

7. Pince d'ancrage suivant la revendication 6, caractérisée en ce que le faux coupon de conducteur (12') est relié de manière détachable au séparateur (35).

8. Pince d'ancrage suivant la revendications 7, caractérisée en ce que le faux coupon de conducteur (12') est attaché d'un seul tenant au séparateur (35) par une languette (50) de faible épaisseur.

9. Pince d'ancrage suivant la revendication 8, caractérisée en ce que ladite languette (50) s'étend le long du bord libre d'une des branches latérales (38) du séparateur (35), et elle a une largeur suffisante pour permettre le rabattement du faux coupon de conducteur (12') contre celle-ci.

10. Pince d'ancrage suivant l'une quelconque des revendications 6 à 9, caractérisée en ce qu'il y a deux faux coupons de conducteur (12'), à raison d'un par branche latérale (38) du séparateur (35).

11. Pince d'ancrage suivant la revendication 2, caractérisée en ce que le séparateur (35) se réduit à une barrette courant longitudinalement le long du sabot de coincement (20).

12. Pince d'ancrage suivant la revendication 11, caractérisée en ce que le séparateur (35) est élargi à sa base, en sorte qu'il présente latéralement deux épaulements d'appui (52).

13. Pince d'ancrage suivant l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisée en ce que, au voisinage de l'une au moins de ses extrémités, le séparateur (35) présente un talon (40) par lequel il est engagé à coulissement dans une cheminée (42) que comporte à cet effet le sabot de coincement (20).

14. Pince d'ancrage suivant l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisée en ce que, entre le séparateur (35) et le sabot de coincement (20), il est prévu des moyens d'encliquetage.

15. Pince d'ancrage suivant la revendication 14, caractérisée en ce que lesdits moyens d'encliquetage comportent, sur le séparateur (35), au moins une patte élastiquement déformable (44) dont l'extrémité forme un crochet (46), et sur le sabot de coincement (20) au moins un cran (43) avec lequel ladite patte élastiquement déformable (44) est apte à coopérer en retenue.

16. Pince d'ancrage suivant les revendications 13 et 15, prises conjointement, caractérisée en ce que la patte élastiquement déformable (44) s'étend dans l'épaisseur du talon (40), en étant séparé de celui-ci par une fente (48).

17. Pince d'ancrage suivant la revendication 16, caractérisée en ce qu'il y a un talon (40) et une patte élastiquement déformable (44) à chacune des extrémités du séparateur (35).