FR2686119A1 - Dispositif de fermeture a rideau coulissant, notamment pour meubles de bureau. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de fermeture à rideau coulissant. Le dispositif comprend une multiplicité de lames (L) articulées deux à deux par l'intermédiaire d'un bord roulé (B) d'une lame entourant partiellement un cylindre (C) d'une lame adjacente, deux pignons coaxiaux synchronisés (P) ayant des dents (D1 à D28) propres à s'engager dans une structure d'engrènement (E) de chaque lame et des moyens de guidage (26) pour imposer un changement de direction de coulissement des lames pour qu'elles s'enroulent autour des pignons, la structure d'engrènement de chaque lame comprenant au moins une dent (E) de prof il sensiblement identique à celui des dents (D) des pignons en sorte que, dans la position précitée, le bord roulé (B) situé entre les deux lames est en appui contre une dent (D1, D5, etc.) de chaque pignon, tandis que les structures d'engrènement respectives (E) de ces lames sont simultanément en prise avec des dents de chacun des pignons. Application notamment aux meubles de bureau.

Description

Dispositif de fermeture à rideau coulissant. notamment pour meubles de bureau
L'invention concerne un dispositif de fermeture à rideau coulissant destiné notamment aux meubles de bureau, par exemple aux armoires de classement.

Les fermetures des meubles de ce type sont le plus souvent assurées par des portes à vantaux ou par des portes coulissantes, réalisées en bois ou en acier.

Les portes à vantaux ont pour inconvénient d'engendrer un encombrement au sol important surtout en position d'ouverture.

Quant aux portes coulissantes, elles ont pour inconvénients de dégager partiellement l'accès au meuble en position d'ouverture et de poser des problèmes de coincement lors des manoeuvres d'ouverture et de fermeture.

C'est la raison pour laquelle on a déjà proposé de remplacer ces dispositifs de fermeture classiques par des dispositifs de fermeture à rideau, comme decrits par exemple dans FR-A2 116 869 au nom de SCHMID, ou encore dans FR-A-2 600 114 et son
Addition FR-A-2 606 826 au flûifl de aaRCasET MOBILIER.

Ces dispositifs de fermeture à rideau connus comprennent une multiplicité de lames articulées deux à deux par l'intermédiaire d'un bord roulé d'une lame entourant partiellement un cylindre d'une lame adjacente, deux pignons coaxiaux synchronisés ayant des dents propres à s'engager dans une structure d'engrènement de chaque lame et des moyens de guidage pour imposer un changement de direction au coulissement des lames pour qu'elles s'enroulent autour des pignons.

Dans ces dispositifs connus, les lames sont identiques entre elles et constituées d'un profilé creux à parois minces qui est généralement obtenu par extrusion d'une matière plastique, par exemple du PVC. Chaque lame comporte une paroi interne portant la structure d'engrènement et une paroi externe apparente, ces deux parois étant réunies entre elles, à une extrémité, par un bord roulé, et, à l'autre extrémité, par un cylindre de forme complémentaire. Les lames sont assemblées deux à deux en engageant le cylindre d'une lame dans le bord roulé d'une lame adjacente pour former ainsi une articulation à débattement limité.

Les lames peuvent être disposées horizontalement pour permettre un coulissement vertical et pour pouvoir ainsi s'enrouler à la base ou au sommet d'un meuble. Elles peuvent aussi être disposées verticalement pour permettre un coulissement horizontal et pour pouvoir s' enrouler sur un côté ou sur les côtés du meuble, ou encore sur un côté et sur l'arrière du meuble.

Ces lames peuvent être commandées manuellement ou électriquement par l'intermédiaire d'un moteur propre à entraîner en synchronisme les deux pignons du dispositif.

Les dispositifs de fermeture à rideau coulissant connus présentent un certain nombre d'inconvénients.

En effet, ces dispositifs connus, en particulier ceux de FR-A2 600 114, et de son Addition FR-A-2 606 826, fonctionnent suivant le principe d'un entraînement à pignon et chaîne. La structure d'engrènement prévue sur chaque lame est une simple gorge propre à recevoir une dent de chaque pignon. Il en résulte que le pignon exerce un frottement sur les parois de la gorge, ce qui peut provoquer une usure d'autant plus préjudiciable que les lames sont, pour des raisons de légèreté, réalisées avec des parois minces.

Par ailleurs, dans les dispositifs connus précités, les deux pignons synchronisés n'agissent simultanément que sur une seule lame à la fois, d'où il en résulte que les articulations des lames sont très sollicitées. De ce fait, les bords roulés respectifs des lames ont tendance à s'ouvrir de plus en plus, ce qui crée ainsi un jeu aux articulations et peut même aller jusqu'à la rupture du bord roulé.

L'invention a notamment pour but de proposer un dispositif de fermeture à rideau coulissant qui surmonte les inconvénients mentionnés ci-dessus.

C'est, en particulier, un but de l'invention de procurer un tel dispositif de fermeture dans lequel les deux pignons coaxiaux n'engendrent pratiquement aucun frottement sur les structures d'engrènement respectives des lames.

C'est également un but de l'invention de procurer un tel dispositif de fermeture dans lequel les articulations ne sont pas sollicitées.

C'est encore un but de l'invention de procurer un tel dispositif de fermeture dont les lames peuvent être réalisées avec des parois très minces et être ainsi très légères tout en bénéfi- ciant d'une excellente résistance mécanique.

L'invention propose à cet effet un dispositif de fermeture à rideau coulissant du type défini en introduction, dans lequel la structure d'engrènement de chaque lame comporte au moins une dent de profil sensiblement identique à celui des dents des pignons et dans lequel, dans la position de changement de direction où deux lames adjacentes subissent un changement de direction de coulissement, le bord roulé situé entre les deux lames est en appui contre une dent de chaque pignon, tandis que les structures d'engrènement respectives de ces lames sont simultanément en prise avec des dents de chacun des pignons.

Du fait que la structure d'engrènement de chaque lame comprend au moins une dent de profil sensiblement identique à celui des dents du pignon, on obtient un fonctionnement analogue à celui d'une dent de pignon qui entraîne une autre dent de pignon, et non plus un entraînement du type pignon-chaîne comme dans la technique antérieure.

Etant donne que, dans la position de changement de direction précitée, les structures d'engrènement respectives des deux lames adjacentes sont simultanément en prise avec des dents des pignons et que le bord roulé situé entre les deux lames est en appui contre une dent de chaque pignon, les deux lames sont entraînées simultanément et dans une position bien définie à entraxe constant dans laquelle l'articulation correspondante n'est pas sollicitée, si bien que le bord roulé ne subit pas de contraintes et n'a pas tendance à s'ouvrir et à provoquer un jeu.

I1 en résulte un fonctionnement doux avec un minimum de frottement et de sollicitations mécaniques autorisant un nombre très éleve de manoeuvres du rideau sans détériorations du dispositif.

Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, dans ladite position de changement de direction, les deux lames adjacentes font entre elles un angle inférieur ou égal à 45" afin de bénéficier de la meilleure synchronisation de l'appui d'une dent de chaque pignon sur le bord roulé d'une lame, précédant l'entraînement d'une lame voisine. On peut ainsi provoquer un changement de direction du rideau à 90" avec une lame intermédiaire située entre deux lames faisant entre elles un angle de 90". On peut ainsi assurer, au moins pendant un court instant, la coopération simultanée de trois lames avec les deux pignons du dispositif.

De préférence, le bord roulé de chaque lame entoure le cylindre d'une lame adjacente sur sensiblement les trois-quarts d'une circonférence.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le bord roulé de chaque lame possède une extrémité libre contre laquelle une dent de chaque pignon est propre à venir en appui lorsque cette lame et une lame adjacente sont dans la position de changement de direction précitée, cette extrémité étant souple et se présentant face à la dent d'appui. Ceci permet non seulement un bon positionnement du bord roulé de la lame, et donc de son articulation, mais aussi d'empêcher l'ouverture du bord roulé.

Dans une variante, l'extrémité libre du bord roulé est munie de deux protubérances parallèles propres à encadrer la dent de pignon venant en appui sur cette extrémité libre.

Dans une forme de réalisation préférée de l'invention, la structure d'engrènement de chaque lame comprend deux dents adjacentes sensiblement identiques aux dents des pignons. On obtient ainsi un meilleur engrènement de chaque lame avec les pignons.

Avantageusement, les deux dents de la structure d'engrènement sont propres à venir en prise avec un groupe de trois dents successives de chaque pignon, qui servent de dents d'entraînement, les groupes de trois dents étant intercalés entre des dents uniques servant chacune de dent d'appui sur un bord enroulé d'une lame.

Dans ces conditions, il est particulièrement avantageux de prévoir que le nombre de dents de chaque pignon soit un multiple de quatre. A titre d'exemple, on peut utiliser des pignons de vingt-huit dents qui se décomposent en sept dents d'appui intercalées entre sept groupes de trois dents d'entraînement chacun.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de guidage sont opératoires pour maintenir le bord roulé de la lame en appui contre une dent de pignon dans la position de changement de direction précitée.

Conformément à l'invention, les lames sont avantageusement identiques et constituées chacune d'un profilé creux à parois minces, obtenu par extrusion d'une matière plastique ou par filage d'une matière métallique.

Dans la description qui suit, faite seulement à titre d'exemple, on se réfère aux dessins annexés, sur lesquels - la figure 1 est une vue en coupe transversale d'une lame faisant partie d'un dispositif de fermeture selon l'invention; - la figure 2 est une vue partielle de dessus montrant cinq lames successives d'un dispositif selon l'invention dans une position où trois d'entre elles s'enroulent autour d'un pignon d'entraînement; - la figure 3 est une vue en élévation montrant schématiquement une partie d'un meuble équipé d'un dispositif de fermeture selon l'invention; - la figure 4 est une vue en coupe partielle montrant la coopération d'un bord roulé d'une lame avec le cylindre d'une lame adjacente; - la figure 5 montre la coopération d'une dent d'un pignon avec une dent d'une lame; - la figure 6 montre les positions respectives d'une dent d'un pignon et d'un bord roulé d'une lame dans une phase antérieure à l'appui de cette dent sur le bord roulé; - la figure 7 est une vue analogue à celle de la figure 6 montrant la dent de pignon en appui contre le bord roulé de la lame; et - la figure 8 est une vue en coupe analogue à celle de la figure 7 montrant une variante de réalisation dans laquelle le bord roulé de la lame est muni de deux protubérances parallèles.

On se réfère tout d'abord à la figure 1 qui représente une lame
L selon l'invention qui est constituée d'un profilé à parois minces obtenu, par exemple, par extrusion d'une matière plastique telle que du PVC, ou encore par filage d'une matière métallique, telle qu'un alliage d'aluminium. La lame L possède des génératrices parallèles qui s'étendent perpendiculairement au plan du dessin. La lame L possède une paroi externe 10 et une paroi interne opposée 12 qui sont réunies entre elles, d'un côté, par une paroi d'extrémité 14 en saillie et, du côté opposé, par une paroi 16 en retrait. Les parois 10 et 12 sont en outre réunies entre elles par une entretoise 18.

Du côté de la paroi 14, la lame L possède un cylindre creux C d'axe O rattaché à cette paroi 14 par un pont de matière 20. Du côté de la paroi d'extrémité 16, la lame L forme un bord roulé
B d'axe O' qui s'étend sensiblement sur les trois-quarts d'une circonférence, et dont le rayon interne est sensiblement supérieur au rayon externe du cylindre C. Le bord roulé B comporte une extrémité libre 22 qui prolonge la paroi externe 12 et qui présente une certaine souplesse
Cette paroi externe 12 forme une structure d'engrènement constituée par une paire de dents d'engrènement E de profils identiques situées de façon adjacente et faisant saillie à partir de la paroi 12. Comme montré à la figure 1, la paroi externe 12 a la forme d'une portion cylindrique circulaire et les axes O et
O'se situent sur un arc de cercle (non représenté) de même centre que la paroi 12. Par ailleurs, les deux dents E ont un cylindre primitif 24 (représenté en trait interrompu) qui est également concentrique avec l'arc de cercle passant par les axes
O et O'.

On comprendra que les lames L peuvent être assemblées deux à deux par emboîtement d'un cylindre C d'une lame dans le bord roulé B d'une lame adjacente qui entoure partiellement ce cylindre pour le ceinturer.

On a représenté sur la figure 2 cinq lames L1 à L5 identiques à la lame L de la figure 1 et assemblées deux à deux entre elles.

Ces lames font partie d'un rideau coulissant qui comporte un nombre élevé de lames qui n'ont pas toutes été représentées à des fins de simplification. Les lames L1 à 15 possèdent des bords roulés respectifs B1 à B5, des cylindres respectifs C1 à C5 et des structures d'engrènement respectives El à E5. Le bord roulé B1 de la lame L1 ceinture le cylindre C2 de la lame L1 et ainsi de suite. Comme montré à la figure 2, les lames L1 à L5 sont propres à suivre un parcours rectiligne P1, un parcours incurvé P2 en forme d'arc de cercle centré sur un axe A et un parcours rectiligne P3 perpendiculaire au parcours P1.

Le dispositif comporte deux pignons coaxiaux synchronisés P, situés à distance l'un de l'autre, dont un seul est visible sur la figure 2. Le pignon P qui est centré sur l'axe A comporte vingt-huit dents D1 à D28 propres à venir en prise avec les paires de dents El à E5 des lames L1 à L5 et propres à venir en outre en appui contre les bords roulés B1 à B5 des lames L1 à
L5. Les deux dents E de chacune des lames L ont le même profil que chacune des dents D1 à D28 du pignon P1 de manière à pouvoir parfaitement s'engrèner les unes dans les autres.

Le dispositif comporte en outre des moyens de guidage qui, dans l'exemple, sont constitués par une gouttière 26 propre à recevoir à coulissement l'une des extrémités des lames L1 à L5.

Cette gouttière est réalisée en creux dans une plaque de base 28 qui s'étend perpendiculairement aux génératrices des lames L1 à
L5. La gouttière 26 est limitée par un bord externe comprenant une partie rectiligne 30 correspondant au parcours P1, une partie incurve 32 en forme d'arc de cercle correspondant au parcours P2 et une partie rectiligne 34 correspondant au parcours P3. La gouttière est en outre délimitée par un bord interne 36 parallèle au bord 30 et par un bord interne 38 parallèle au bord 34, les bords 36 et 38 étant réunis par un bord incurvé 40.

Les lames L1 à L5 peuvent se déplacer en suivant le parcours P1
P2-P3 ou inversement selon que le pignon P1 tourne dans le sens S1 ou dans le sens inverse S2. Le déplacement des lames L1 à L5 peut se faire soit manuellement, soit électriquement si les deux pignons sont motorisés. Les lames peuvent s'enrouler autour des pignons, de telle sorte qu'au moins deux lames adjacentes soient en prise avec ce pignon par l'intermédiaire des dents E de leurs structures d'engrènement respectives.

Dans la position représentée à la figure 2, les lames L1 et L2 sont parallèles au parcours P3 et les lames L4 et L5 parallèles au parcours P1. Par contre, la lame L3 forme un angle de 45" avec la lame L2 et également un angle de 45" avec la lame L4.

Dans l'exemple représenté, chacune des lames peut se débattre par rapport à la lame qui lui est adjacente avec un angle de débattement maximal de 45". Lorsque deux lames adjacentes sont dans une position de changement de direction, en laquelle les deux lames font entre elles un angle maximal de 45 , le bord roulé situé entre les deux lames vient en appui contre une dent de chaque pignon, tandis que les structures d'engrènement respectives de ces deux lames sont simultanément en prise avec des dents de chacun des pignons.

On suppose que l'on part d'une position de fin de course X (représentée en trait interrompu sur la figure 2) dans laquelle les lames L4 et L5 se trouvent dans le parcours P1, les lames L2 et L3 dans le parcours P2 et la lame L1 dans le parcours P3.

Dans cette position, la dent D1 du pignon P se trouve en regard du bord roulé B3 de la lame L3, les dents D26, D27 et D28 encadrent les dents E3 de la lame L3, la dent D25 est en appui contre le bord roulé B2 de la lame D2 et les dents D23, D24, D25 sont en prise avec les dents E2 de la lame L2, tandis que la dent D21 est en appui contre le bord roulé B1 de la lame L1.

Si l'on poursuit le déplacement des lames et la rotation des pignons dans le sens S1, on arrive à la position représentée à la figure 2. Dans cette position, la dent D1 est venue en appui contre le bord roulé B3 et les dents D26 à D28 sont toujours en prise avec les dents E3 de la lame L3. Par contre, la dent D25 s'éloigne du bord roulé B2 de la lame L2 et les dents D22 à D24 se dégagent progressivement des dents E2 de la lame L2. Au cours de ce déplacement, il est à noter que les dents E4 de la lame L4 sont venues en prise avec les dents D2 à D4 du pignon et que la dent D5 du pignon vient progressivement en appui contre le bord roulé B4 de la lame L4. On constate ainsi que le pignon P comporte deux sortes de dents : d'une part des dents d'entraînement ou dents motrices propres à coopérer avec les paires de dents El à E5 des lames et, d'autre part, des dents d'appui propres à venir en appui contre les bords roulés B1 à B5 des lames L1 à L5. Dans l'exemple représenté, chacun des pignons P comporte sept dents d'appui : les dents D1, D5, D9, D13, D17,
D21 et D25. Il comporte en outre sept groupes de trois dents d'entraînement chacun, à savoir les groupes D2 à D4, D6 à D8,
D10 à D12, D14 à D16, D18 à D20, D22 à D24 et D26 à D28.

Lorsque les lames viennent s'enrouler autour des pignons, la gouttière 26 appuie sur les parois externes des lames pour favoriser l'appui des dents d'appui D1, D5, etc., contre les bords roulés B1, B2, etc., des lames et plus particulièrement contre les extrémités respectives 22 des bords roulés, ce qui empêche leur ouverture et la formation d'un jeu. Il en résulte que, lorsque ces lames s'enroulent autour des pignons, elles sont correctement positionnées par rapport à ceux-ci, ce qui permet de maintenir un entraxe rigoureux entre deux lames adjacentes. On est donc assuré qu'il existe au minimum deux lames consécutives qui sont simultanément en prise, par l'intermédiaire de leurs dents E, avec des dents du pignon. Dans la position représentée à la figure 2, les dents E3 et les dents
E4 appartenant respectivement aux lames L3 et L4, sont en prise avec des dents du pignon et, de plus, les bords roulés B2, B3 et
B4 sont simultanément en appui contre les dents d'appui D25, D1 et D5 du pignon. Il en résulte que les lames peuvent se déplacer sans que leurs articulations soient sollicitées.

Comme montré à la figure 3, le dispositif comprend deux pignons
P synchronisés par un axe 42 qui s'étend perpendiculairement entre la plaque de base 28 et une plaque supérieure 44. Dans l'exemple, l'axe 42 est vertical, de même que les lames L qui sont représentées en traits fantômes sur la figure 3. Les lames se deplacent ainsi avec un déplacement horizontal.

Comme le montre la figure 4, le bord roulé B d'une lame entoure le cylindre C d'une lame adjacente et lui permet un débattement suivant un angle AD qui est de l'ordre de 45" dans l'exemple considéré. Etant donné que l'extrémité libre 22 du bord roulé B est destinée à venir en appui contre l'une des dents D1, D5, etc., de chacun des pignons P1 et P2, le bord roulé n'a pas tendance à s'ouvrir et s'écarter, ce qui évite la formation d'un jeu qui serait préjudiciable au bon fonctionnement du dispositif.

Comme le montre la figure 5, à laquelle on se réfère maintenant, chacune des dents D de chaque pignon possède le même profil que chacune des dents d'engrènement E des lames du dispositif. Dans l'exemple, la dent D est limitée principalement par deux courbures opposées 46 et 48 qui confèrent à la dent un profil en forme de flèche. De même, la dent E est délimitée principalement par deux courbures opposées 50 et 52 respectivement de même forme que les courbures 48 et 46. Il en résulte que l'on obtient une structure en arc très rigide à l'endroit de la poussée.

Ainsi, si le pignon tourne dans le sens 52, la courbure 48 de la dent D vient appuyer contre la courbure 50 de la dent E pour l'entraîner, l'appui se faisant sur une section de droite 54, ce qui limite à l'extrême la surface de portée, c'est-à-dire la surface de contact entre les courbures 48 et 50. Le profil étroit d'une dent en forme de flèche autorise l'implantation d'un nombre élevé de segments de poussée, ce qui est extrêmement favorable pour répartir l'effort de déplacement des lames tout en limitant au maximum le frottement en raison du profil des dents. Cette limitation du frottement est due au fait que l'on a un contact du type pignon-pignon et non pas un entraînement du type pignon-chaîne comme dans la technique antérieure.

Les figures 6 et 7 montrent deux phases de fonctionnement successives du dispositif dans lesquelles tout d'abord la dent D1 du pignon est à distance du bord roulé B3 de la lame L3 (figure 6). Ensuite, comme indiqué plus haut, par suite de la rotation du pignon dans le sens S1, la dent D1 vient en appui contre le bord roulé B3 pour assurer ainsi un positionnement correct de l'articulation constituée par le bord roulé B3 et le cylindre C4.

Dans la variante représentée à la figure 8, l'extrémité 22 du bord roulé B d'une lame L est munie extérieurement de deux protubérances parallèles 46 et 48 qui facilitent le guidage de la dent D lorsque celle-ci vient en contact avec le bord roulé.

Dans le dispositif de l'invention, les lames sont avantageusement obtenues par extrusion d'une matière plastique ou par filage d'une matière métallique, de manière à former un profilé à parois minces qui possède une grande légèreté tout en ayant une excellente résistance mécanique. Ces lames peuvent être coupées à la longueur voulue en fonction des applications souhaitées et elles peuvent être implantées soit verticalement, soit horizontalement, notamment dans un meuble de bureau tel qu'un meuble de classement.

Claims (8)

Revendications

1.- Dispositif de fermeture à rideau coulissant, notamment pour meubles de bureau, comprenant une multiplicité de lames (L) articulées deux à deux par l'intermédiaire d'un bord roulé (B) d'une lame entourant partiellement un cylindre (C) d'une lame adjacente, deux pignons coaxiaux synchronisés (P) ayant des dents (D1 à D28) propres à s'engager dans une structure d'engrènement (E) de chaque lame, et des moyens de guidage (26) pour imposer un changement de direction de coulissement des lames pour qu'elles s'enroulent autour des pignons, caractérisé en ce que la structure d'engrènement de chaque lame comporte au moins une dent (E) de profil sensiblement identique à celui des dents (D) des pignons et en ce que, dans la position de changement de direction où deux lames adjacentes subissent un changement de direction de coulissement, le bord roulé (B) situé entre les deux lames est en appui contre une dent (D1,D5, etc.) de chaque pignon, tandis que les structures d'engrènement (E) respectives de ces lames sont simultanément en prise avec des dents (D2 à D4,D6 à D8, etc.) de chacun des pignons.

2.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que, dans la position de changement de direction précitée, les deux lames adjacentes (L) font entre elles un angle inférieur ou égal à 45O afin de bénéficier de la meilleure synchronisation de l'appui d'une dent (D) de chaque pignon sur le bord roulé (B) d'une lame, précédent l'entraînement d'une lame voisine 3.- Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le bord roulé (B) de chaque lame (L) entoure le cylindre (C) d'une lame adjacente sur sensiblement les troisquarts d'une circonférence.

4.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le bord roulé (B) de chaque lame (L) possède une extrémité libre (22) contre laquelle une dent (Dl,D5,etc.) de chaque pignon (P1,P2) est propre à venir en appui, lorsque cette lame et une lame adjacente sont dans la position de changement de direction précitée, cette extrémité (22) étant souple et se présentant face à la dent d'appui (Dl,DS,etc) 5.- Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que cette extrémité libre (22) est munie de deux protubérances parallèles (46,48) propres à encadrer la dent de pignon (D1,DS,etc.) venant en appui sur cette extrémité libre.

6.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la structure d'engrènement (E) de chaque lame comprend deux dents adjacentes de profil sensiblement identique à celui des dents (D) des pignons.

7.- Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que les deux dents de la structure d'engrènement (E) sont propres à venir en prise avec un groupe de trois dents successives (D2 à

D4, D6 à D8,etc.) de chaque pignon (P1,P2), servant de dents d'entraînement, ces groupes de trois dents étant intercalés entre des dents uniques (Dl,D5,etc.) servant chacune de dent d'appui sur un bord roulé (B) d'une lame.

8.- Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que chaque pignon (P) possède vingt-huit dents qui se décomposent en sept dents d'appui (Dl,D5,D9,D13,D17,D21 et D25) intercalées entre sept groupes de trois dents d'entraînement chacun (D2 à

D4, D6 à D8, D10 à D12, D14 à D16, D18 à D20, D22 à D24 et D26 à D28).

9.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les moyens de guidage (26) sont opératoires pour maintenir le bord roulé (B) de la lame (L) en appui contre une dent de pignon (Dl,D5,etc.) dans la position de changement de direction précitée.

10.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que les lames (L) sont identiques et constituées chacune d'un profilé creux à parois minces obtenu par extrusion d'une matière plastique ou par filage d'une matière métallique.