FR2679538A1 - Procede pour le deplacement d'objets par rapport a une aire et dispositif de mise en óoeuvre, notamment pour le tri d'objets et pour constituer des jeux. - Google Patents

Abstract

Le procédé est destiné au déplacement d'objets par rapport à une surface substantiellement plane. Il est caractérisé en ce que l'on établit une aire (1) équipée d'au moins deux mécanismes de déplacement (2-20) complémentaires, de telle sorte que des objets (A, 10-11) soient en prise avec deux mécanismes voisins, que l'on commande les mécanismes de déplacement (2-20) pour que les objets (A, 10-11) puissent progresser à l'intérieur de l'aire, d'un mécanisme (1) à un autre, suivant un parcours non linéaire. L'invention peut être appliquée au tri d'objets ou à la création de jeux.

Description

PROCEDE POUR LE DEPLACEMENT D'OBJETS PAR RAPPORT
A UNE AIRE ET DISPOSITIF DE MISE EN OEUVRE,
NOTAMMENT POUR lE TRI D'OBJETS ET POUR CONSTITUER DES JEUX
La présente invention permet d'obtenir des déplacements d'objets par rapport à une aire et, cela, à des fins purement utilitaires comme pour le tri d'objets ou à des fins ludiques, pour créer des jeux qui, selon les variantes choisies, peuvent être utilisés par un seul joueur ou par plusieurs.

Pour ce qui est du tri d'objets, le problème que résout la présente invention est celui de la rationalisation du tri d'objets en provenance d'au moins une origine et ayant des destinations différentes.

Ce problème de répartition, parfois désigné par le mot "dispatching" est particulièrement aigü dans le domaine de la distribution d'articles divers, plus ou moins hétéroclites et ayant des destinataires nombreux et géographiquement dis persés.

C'est le cas, notamment des messageries de presse, qui doivent faire parvenir à des milliers de points de vente des colis dont la composition est pratiquement individuelle.

L'acheminement proprement dit se fait par des moyens divers qui ne seront pas décrits car ils ne font pas partie de l'invention : camions, trains, voitures, etc.

En revanche, l'invention concerne l'opération cruciale qui se situe en amont, à savoir immédiatement après l'étiquetage, lorsqu'il faut regrouper les colis en fonction de grandes destinations.

Bien que l'invention n'ait pas de limites théoriques, on peut fixer les idées en évaluant à une vingtaine le nombre de regroupements, c'est-à-dire le nombre de "destina tions". L'origine, quant à elle, peut être unique (le débouché d'un tapis transporteur, par exemple) ou multiple : plusieurs tapis transporteurs, plusieurs postes de distribution, etc.

Mais on peut tout aussi bien imaginer une centaine de postes de distribution et une centaine de points de regroupement.

On connaît actuellement un procédé essentiellement manuel qui comprend les étapes suivantes - réception des articles provenant du déchargement de véhi
cules de transport, manutention de ces articles et transport
jusqu'à une aire de stockage où ils sont stockés, comptés et
contrôlés; - confection des colis à expédier, à partir d'une sélection
individuelle de ces articles selon les différentes demandes;
- mise en place de moyens d'identification et de reconnais
sance (étiquetage, marquage, etc.) indiquant la nature des
articles, le nom et l'adresse du fournisseur et du client
destinataire ainsi que la destination ou autres renseigne
ments susceptibles d'être utilisés lors du tri de l'article; - tri manuel des colis et regroupage par destinations princi
pales; - chargement des colis dans des véhicules et expédition.

Ce procédé fruste met en oeuvre des moyens simples mais lents et pénibles car ils font essentiellement appel à la main d'oeuvre.

Notamment, en raison des cadences imposées, les erreurs humaines sont fréquentes de sorte qu'une vérification avant expédition des articles triés constituant la commande est souvent nécessaire. Il en résulte la nécessité d'un poste de travail supplémentaire qui diminue la cadence de tri et le rendement du dispositif tout en accroissant le coût de celui ci.

Pour remédier à ces inconvénients et notamment afin de réduire le coût du tri, on a conçu un dispositif mécanique automatisé qui comprend des distributeurs ou "margeurs" fixes et des cases fixes pour effectuer un regroupement direct des articles.

Toutefois, ce dispositif nécessite la mise en oeuvre d'un nombre élevé de margeurs (en théorie autant de margeurs que de clients), si bien qu'une telle solution s'avère difficilement utilisable en pratique.

De plus, lorsque les cases et les margeurs sont mobiles, les mouvements de manutention sont très nombreux. Par exemple, dans le cas de 1.000 clients et pour 64 articles distincts avec un coefficient de distribution de 30 % d'articles par client, on effectue 64 x 1.000 x 30 / 100 = 19.200 mouvements différents par jour.

En raison du nombre élevé de mouvements des organes mécaniques, ces dispositifs sont très bruyants ce qui rend pénibles les conditions de travail du personnel.

Une autre solution consiste à prévoir des margeurs mobiles en association avec des cases fixes.

Cette solution présente l'avantage de nécessiter un déplacement très faible des margeurs d'où un gain de temps appréciable. La répartition des articles en fonction des commandes de chaque client est simplifiée, de sorte que les clients qui ne doivent pas recevoir un article car il ne l'ont pas commandé, ne sont pas pris en compte dans le cycle de tri.

Toutefois, ce dispositif présente les inconvénients de nécessiter un déplacement d'une masse d'articles importante et une alimentation en articles qui doit être solidaire du margeur, de sorte que son déplacement doit être synchronisé avec celui dudit margeur.

De plus, il apparaît au cours du fonctionnement des interférences fréquentes des margeurs entre eux, ce qui pose de nombreux problèmes sur l'efficacité et la sûreté du tri.

On peut aussi prévoir un dispositif qui comporte des cages mobiles associées à des margeurs fixes.

Cette solution est toutefois très complexe à mettre en oeuvre et présente de nombreux inconvénients qui en réduisent considérablement son utilisation pratique. Le déplacement des cages est très long et réduit la cadence, donc le rendement. Ce phénomène est d'autant plus accentué que le nombre de cages est important, nombre qui augmente avec l'importance du magasin de stockage et donc avec le volume d'articles à trier.

Le seul avantage procuré par ce dispositif est une alimentation simplifiée en articles.

On connaît aussi un dispositif qui comporte des cages mobiles en combinaison avec des margeurs mobiles.

Ce dispositif présente l'avantage de limiter les déplacements des margeurs et des cases et de réduire la course de déplacement de ces organes. Il en résulte une augmentation du rendement et un gain de productivité générant une diminution du coût des opérations de tri.

On peut, de plus, réaliser un déplacement linéaire des margeurs et éliminer ainsi les interférences des margeurs entre eux et accroître l'efficacité du tri.

Par ailleurs, ce dispositif comporte une alimentation en articles solidaire des margeurs et l'on peu répartir, selon une distribution prédéterminée, l'alimentation en articles en des points fixes en fonction des commandes des clients ce qui facilite le tri, limite les erreurs et accroît la rapidité des opérations.

Toutefois, ces techniques font appel à des organes mécaniques complexes et précis qui sont chers, très fragiles et doivent être associés à des organes de régulation et d'asservissement nécessitant un personnel qualifié pour leur fonctionnement et leur maintenance.

D'autres dispositifs utilisent la technique du "regroupement différé" qui présente de nombreux avantages d'uti lisation, du fait qu'elle prévoit une alimentation simplifiée et rapide des articles.

Toutefois, bien que permettant une gestion simplifiée des articles en fonction des commandes des clients destinataires, un inconvénient majeur de ces dispositifs réside dans la longueur de déplacement des articles et dans la nécessité de les renforcer au moyen d'emballages, de ficelles ou autres moyens de protection.

Il en résulte une nouvelle opération à poste de travail supplémentaire, un ralentissement de la cadence de tri et l'augmentation du coût des opérations.

Il apparaît donc que l'automatisation du tri d'articles présente encore de nombreux inconvénients qui conduisent à trouver un compromis entre le coût de l'automatisation et le gain de productivité procuré par celle-ci.

En outre, ces difficultés sont accentuées si la nature et le nombre d'articles à traiter varient et si les cadences de tri diffèrent en fonction du type d'articles à trier.

On rencontre des problèmes dans les différents organes mécaniques qui sont nécessaires à la réalisation automatique de ce tri.

Par exemple, les margeurs actuellement utilisés sont conçus pour un fonctionnement régulier, continu et à vitesse constante. Or, dans la pratique, en raison de la variation fréquente du débit résultant notamment de la diversité des objets traités (articles de différentes natures et de différents formats, etc.), il est nécessaire de leur adjoindre des organes mécaniques d'arrêt séquentiel afin de moduler leur vitesse en fonction de l'alimentation en articles et d'un stockage intermédiaire des articles à trier. On diminue ainsi considérablement la vitesse de fonctionnement et la cadence atteinte est réduite de un ou deux articles par seconde.

Les autres organes mécaniques de la chaîne automatique du tri : empileur, machine à étiqueter, machine à emballer sous film plastique un article ou un lot d'articles sont souvent d'une conception complexe et doivent être surveilles en permanence afin d'éviter toute perturbation du déroulement de l'ensemble des opérations séquentielles et successives des opérations de tri.

Un autre inconvénient de l'automatisation actuelle du tri d'articles résulte de la nécessité de placer les articles dans des bacs. En effet, dans la technique du regroupement différé qui nécessite un transfert vers un point de regroupement des articles, l'automatisation est délicate et il est préférable lorsque plusieurs clients sont servis en même temps d'avoir recours à l'intervention humaine pour effectuer le tri et le rangement des articles à l'intérieur de bacs, cartons, boites, sacs, ou autres avant leur expédition, préalablement à leur tri final.

La technique du regroupement direct permet la suppression de l'empileur, du renforcement par des emballages et du transfert des articles vers un point de regroupement pour leur tri final. Mais elle ne peut être mise en oeuvre lorsque l'on désire remplir les bacs autrement qu'en vrac, ce qui est nécessaire pour certains types d'articles. Il en résulte, en effet, une mauvaise présentation des articles destinés aux clients, un remplissage irrégulier et aléatoire des cartons ou des contenants de réception, et une impossibilité de contrôler et de vérifier l'exactitude du tri à partir des informations figurant sur les étiquettes.

La difficulté de ces problèmes s'accroît avec la diversité des formats et des natures d'articles à trier et il apparaît donc que l'automatisation a des limites fixées par la rentabilité de l'installation de tri. Notamment, l'intervention humaine bien que limitée ne peut être abandonnée en raison de la complexité des différentes opérations de tri qui de mandent une surveillance importante.

Par ailleurs, une des caractéristiques essentielles de tous les dispositifs antérieurs réside dans l'utilisation d'un parcours de tri linéaire auquel sont associés en permanence et de façon immuable différents postes de chargement des articles à trier et de déchargement des articles triés, cette structure rigide ne tenant pas compte des variations possibles des articles et du flux de ceux-ci.

En effet, ces dispositifs présentent tous un point de chargement à l'une des extrémités du parcours avec une ou plusieurs voies et un point de déchargement situé à l'autre extrémité du parcours avec une ou plusieurs voies, ce qui empêche toute possibilité d'intervention au cours du tri ou toute possibilité d'adaptation du débit en fonction des besoins. En outre, dans ce cas, il est tout-à-fait impossible de moduler le nombre de points de chargement ou de déchargement en fonction des débits, bien que ceux-ci varient selon les heures de la journée, les jours de la semaine, etc.

La présente invention apporte une solution nouvelle au tri d'articles qui remédie aux inconvénients des dispositifs actuellement connus en permettant un tri basé sur la circulation de plusieurs articles selon un parcours fermé à l'intérieur d'un réseau maillé.

En plus, l'invention permet de réaliser une installation de rangement, de stockage dynamique pouvant recevoir de nombreuses applications.

A ces fins, l'invention a pour objet un procédé pour le déplacement d'objets par rapport à une surface substantiellement plane, caractérisé en ce que l'on établit une aire équipée d'au moins deux mécanismes de déplacement complémentaires, de telle sorte que des objets soient en prise avec deux mécanismes voisins, que l'on commande les mécanismes de déplacement pour que les objets puissent progresser à l'intérieur de l'aire suivant un parcours non linéaire.

Selon d'autres caractéristiques de ce procédé
- pour la répartition d'objets depuis au moins un poste d'entrée jusqu'à l'un de plusieurs postes destinatairest on établit une aire équipée de mécanismes de déplacement disposés selon un réseau maillé en deux dimensions et susceptibles de coopérer chacun avec tous ses voisins, que l'on identifie chaque mécanisme, que l'on affecte au moins l'un d'entre eux à l'entrée d'objets, que l'on affecte au moins deux autres à la destination d'au moins un objet chacun et que l'on commande les mécanismes de déplacement de telle sorte que les objets progressent de proche en proche à l'intérieur de l'aire, de mécanisme voisin en mécanisme voisin, chacun suivant un parcours non linéaire, plus ou moins étendu et complexe selon la position relative du mécanisme affecté à son entrée et du mécanisme affecté à sa destination;
- on fait passer au moins deux fois un même objet par un mécanisme affecté à l'entrée;
- les mécanismes affectés à une destination sont situés au bord de 1' aire, les objets étant destinés à être extraits là de leur parcours;
- les mécanismes affectés à une destination sont situés indifféremment au bord de l'aire ou à l'intérieur de celle-ci, les objets étant destinés à séjourner pendant une durée plus ou moins longue entre un mécanisme affecté à l'entrée dans l'aire et un mécanisme affecté à la sortie hors de l'aire.

L'invention a également pour objet une installation destinée au déplacement d'objets par rapport à une surface substantiellement plane, caractérisée en ce qu'elle comprend une aire équipée d'au moins deux mécanismes de déplacement complémentaires, pour des objets devant être en prise avec deux mécanismes voisins, et des moyens de commande sélective des mécanismes de déplacement pour que les objets puissent progresser à l'intérieur de l'aire suivant un parcours non li faire.

Selon d'autres caractéristiques de cette installation
- elle comprend une pluralité de mécanismes de déplacement adjacents, disposés en mosaïque selon une aire à deux dimensions;
- chaque mécanisme est positionné par rapport aux mécanismes voisins de telle manière qu'un même objet puisse être en prise avec deux mécanismes adjacents;
- chaque mécanisme comprend une pièce montée pivotante en son centre selon un cercle et les centres de deux mécanismes voisins sont écartés d'une distance inférieure au diamètre du cercle, chaque pièce présentant au moins une encoche périphérique qui constitue à la fois un logement pour un objet et un passage pour la pièce d'un mécanisme voisin;
- la pièce montée pivotante de chaque mécanisme présente trois encoches délimitées par des bras radiaux;;
- les bras radiaux déterminent deux à deux une encoche courbe dont le rayon de courbure est substantiellement égal au rayon de la pièce elle-même;
- chaque objet est une plateforme destinée à recevoir au moins un article;
- chaque plateforme a la forme et l'étendue, au jeu près, de deux encoches de mécanismes, considérées en regard l'une de l'autre;
- elle comprend une embase légère et au moins deux rouets ainsi que des moyens de commande du pivotement des rouets et constitue un jeu;
- les rouets et d'éventuelles plateformes sont réalisés en un matériau transparent;
- les rouets et des plateformes portent une représentation graphique composable et décomposable par fragments selon la position relative des rouets et des plateformes;
- l'embase porte des repères coordonnés à d'autres repères rendus mobiles par manoeuvre des rouets.

L'invention sera bien comprise par la description détaillée ci-après faite en référence au dessin annexé. Bien entendu, la description et le dessin ne sont donnés qu'à titre d'exemple indicatif et non limitatif.

Les figures 1 à 12 illustrent le principe général de l'invention, appliqué au transfert d'un objet.

La figure 13 est une vue schématique en plan d'un mécanisme de déplacement constitué par un rouet à trois bras radiaux.

La figure 14 est un schéma du réseau maillé virtuel selon lequel les mécanismes de déplacement sont disposés sur une aire.

La figure 15 est une vue schématique en coupe d'un mécanisme de déplacement et des éléments de commande et de contrôle associés.

La figure 16 est une vue schématique en plan d'un mécanisme de déplacement.

La figure 17 est une vue schématique avec coupe partielle d'un jeu réalisé conformément à l'invention.

La figure 18 est une vue schématique en plan du jeu de la figure 17.

Les figures 19 et 20 sont deux vues schématiques en plan montrant un jeu conforme à l'invention appliqué à la réalisation de figures complètes à partir de fragments, rappelant les puzzles.

En se re portant aux figures 1 à 16, on voit que l'on affecte au tri une aire 1 sur laquelle se trouvent des mécanismes de déplacement 2 constitués chacun par un tourniquet comprenant un pivot axial vertical 3 qui est solidaire de bras radiaux 4, 5 et 6 et qui est relié cinématiquement à un moteur individuel.

Les extrémités des bras 4, 5 et 6, en pivotant, parcourent un cercle et les bras 4, 5 et 6 déterminent entre eux des alvéoles qui, d'un point de vue géométrique, peuvent être analysés comme constituant autant d'encoches au cercle.

En théorie, l'invention peut se matérialiser avec des tourniquets ne comprenant qu'une seule encoche mais on verra plus loin qu'en pratique l'invention ne présente un in térêt économique réel que si chaque tourniquet présente au moins trois encoches, raison pour laquelle on a retenu la solution qui consiste à réaliser les tourniquets sous forme de "rouets" qui possèdent chacun trois bras radiaux 4, 5 et 6 orientés à 120e les uns des autres.

Les rouets sont disposés en mosaïque, leurs pivots centraux 3 étant placés selon un réseau virtuel maillé, c'està-dire aux points d'intersection d'un réseau régulier. La distance qui sépare deux points d'intersection, quelle que soit l'orientation considérée dans le plan de l'aire 1, correspond donc à l'entraxe des pivots 3 et doit être inférieur au diamètre du cercle virtuel qui circonscrit les bras 4, 5 et 6.

Les bras 4, 5 et 6 ont des faces en arc de cercle qui déterminent trois "encoches" 7, 8 et 9 dont le rayon de courbure est égal à celui du cercle virtuel qui circonscrit les bras 4, 5 et 6.

On voit que chaque rouet peut tourner selon son axe 3 du fait que les bras 4, 5 et 6 passent dans l'encoche du rouet voisin, un jeu étant prévu entre l'extrémité des bras 4, 5 et 6 et la face courbe de l'encoche.

Deux encoches sont situées en regard l'une de l'autre quand elles sont exactement opposées par leur concavité. Elles déterminent alors, ensemble, un logement pour un objet à transférer.

Sur les figures 1 à 12 on a représenté très schématiquement le transfert d'un objet A et, compte tenu que tous les rouets 2 sont identiques, on a choisi de numéroter non pas les rouets mais les "postes" ou emplacements que déterminent les rouets sur l'aire 1 quand ils sont tous immobiles et en position correspondant à la mise en regard des encoches deux à deux pour tous les rouets.

Les encoches étant déterminées par deux bras adjacents, on a choisi pour les désigner des références formées par les références des deux bras en cause. Exemple : l'encoche 4-5 est celle qui est située entre les bras 4 et 5.

On considère ici que l'emplacement numéroté 1 est le poste de départ, ou "poste d'entrée".

En faisant pivoter le rouet correspondant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, selon la flêche F1, son bras 4 pousse l'objet A vers le poste 4 constitué par l'espace que forment entre elles deux encoches de rouets et l'on voit sur la figure 2 que le bras 5, qui précède l'objet A par rapport au sens du pivotement, passe librement au voisinage de la face courbe de l'encoche 4-5 appartenant au rouet immobile.

En faisant pivoter ce deuxième rouet dans le sens des aiguilles d'une montre, selon la flêche F2, son bras 4 pousse l'objet A vers le poste 7 constitué par l'espace que forment entre elles deux encoches de rouets. Ici encore, le bras qui précède l'objet A passe librement au voisinage de la face courbe de l'encoche 4-5 appartenant au rouet voisin immobile.

Les figures 6 à 10 représentent les emplacements successifs de l'objet A qui, par pivotements successifs des rouets, passe du poste 7 au poste 11, du poste 11 au poste 14, du poste 14 au poste 15, du poste 15 au poste 16 et est arrivé au poste 12.

Ici, se place une phase importante du procédé conforme à l'invention
- - si le poste d'arrivée de l'objet A est le poste 17 (qui se trouve au bord de l'aire 1), le rouet desservant les postes 16, 12 et 17 sera commandé en pivotement dans le sens des aiguilles d'une montre pour faire passer l'objet A du poste 12 au poste 17 selon la flêche F8. Là, l'objet A peut être retiré par tous moyens connus (y compris manuels) pour être définitivement aiguillé vers sa destination : groupage intermédiaire, chargement à bord d'un véhicule, etc. Cette opération est illustrée par la figure 11.

- si le poste d'arrivée de l'objet A n'est pas le poste 17, ou bien si l'objet A ne doit pas l'atteindre tout de suite (pour diverses raisons qui seront exposées plus loin), l'objet A doit rester en circulation sur l'aire 1, auquel cas le rouet desservant les postes 12, 9 et 8 sera commandé en pivotement dans le sens inverse des aiguilles d'une montre pour faire passer l'objet A du poste 12 au poste 9 selon la flêche
F9. De là, l'objet A sera déplacé selon un parcours plus ou moins complexe, pendant un temps plus ou moins long, jusqu'à ce qu'il puisse être conduit jusqu'à son poste d'arrivée.

Cette opération est illustrée par la figure 12.

On comprend, par cet exemple simple, que l'invention permet de faire séjourner plus ou moins longtemps l'objet A selon qu'il doit être conduit au plus vite de son poste de départ à son poste d'arrivée ou, au contraire, qu'il doit attendre un événement avant d'être conduit à son poste d'arrivée.

Un tel événement peut dépendre des conditions liées au départ et/ou des conditions liées à l'arrivée.

On peut imaginer, en effet, que l'objet A est un réceptacle devant grouper des articles de diverses provenances et destinés à une destination commune. On prévoit dans ce cas plusieurs postes d'entrée et il est hautement probable que tous les articles ne seront pas disponibles au moment précis où le réceptacle arrive aux postes d'entrée correspondants, de sorteoque, conformément à l'invention, le réceptacle reste sur l'aire 1 en passant de poste en poste et en transitant à l'instant optimum par le où les postes d'entrée où il doit recevoir des articles et ce n'est qu'après chargement complet qu'il sera conduit vers son poste de sortie.

Pour que les objets puissent séjourner sur l'aire 1, il faut, bien entendu, que le pourtour de celle-ci soit entourée d'une bordure comportant autant de courbes égales à celle des encoches qu'il y a de "postes" périphériques. Ainsi, un objet parvenu contre la bordure peut être repris par le rouet qui l'y a conduit pour reprendre un parcours d'attente ou de progression vers un poste d'entrée ou un poste de sortie.

Naturellement, l'installation reçoit de nombreux objets en même temps et les rouets sont commandés en fonction de l'occupation de l'aire I et des impératifs d'entrée, de séjour et de sortie.

La gestion d'une vaste installation nécessite en pratique le recours à l'informatique et l'on utilise, à cette fin, des moyens de commande mécanique contrôlés par des organes électroniques soumis à un logiciel d'optimisation.

Sur la figure 13 on a représenté un mode de réalisation de l'invention selon lequel l'installation comprend non seulement des rouets mais aussi des plateformes 10, à raison d'une par poste, ce pour quoi elles ont une forme et une étendue de deux encoches de rouet considérées en regard l'une de l'autre.

Cette forme est ici sensiblement ovale et l'on prévoit un jeu x afin d'éviter des frottements excessifs, voire des blocages.

Les dimensions des plateformes 10 sont dictées par celles des encoches de rouet et tous ces éléments doivent être calculés en fonction des dimensions des objets à déplacer.

Ici, les plateformes sont destinées à recevoir des bacs 11 dans lesquels des articles B sont placés lors du passage du bac 11 au poste d'entrée correspondant. Ces articles B sont ici représentés sous forme de paquets, par exemple de journaux, revues, périodiques, etc.

Pour cela, chaque plateforme 10 ou chaque bac ll est identifié afin qu'au passage au poste d'entrée, le ou les ar-0 ticles B prêts au départ soient placés dans le bac 11 voulu.

Si le chargement des articles B dans les bac 11 est manuel, un dispositif d'affichage est placé devant chaque personne responsable du chargement.

Les mentions affichées peuvent être soit des repères tels que des nombres, soit les noms en clair des destinations.

Par exemple, pour une installation de tri située dans la région parisienne, le bac 11 devant contenir les articles B destinés à Biarritz provoque à chacun de ses passages devant les postes de chargement l'affichage de son numéro ou le nom de la destination.

Lorsque le personnel a des articles destinés à Biarritz, il les place dans le bac 11 correspondant.

Le logiciel peut, bien entendu, tenir compte de la totalité des articles B arrivés au centre de tri et peut déterminer quand le (ou les) bac il destiné à Biarritz est complet, ce qui provoque ipso facto son transfert vers le poste de sortie correspondant.

Au contraire, tant qu'un bac n'est pas complet, il reste en transfert et revient à chaque poste d'entrée voulu autant de fois qu'il le faut.

Quand un bac 11 est plein, il est conduit vers son poste de sortie, indépendamment du fait que tous les articles
B correspondant à sa destination ont été chargés ou pas, car il est clair qu'en pratique l'expédition de tous les articles
B vers une destination donnée peut exiger plusieurs bacs.

La figure 13 montre que les bacs 11 peuvent être plus ou moins remplis (l'un d'eux est même vide), à un moment donné, selon qu'ils correspondent à une destination fréquentée ou pas, à des articles B volumineux ou pas.

Les bacs 11 ont couramment une longueur extérieure de 60 centimètres et une largeur extérieure de 40 centimètres.

Les plateformes 10 ont alors une longueur d'environ 112 cents mètres et une largeur d'environ 60 centimètres.

Les plateformes ont donc des dimensions coordonnées à celles des objets qu'elles reçoivent.

Ainsi, par exemple, si elles sont destinées à recevoir des palettes ou des caisses-palettes dont les dimensions normalisées sont de 120 centimètres de côté, les plateformes ont une longueur d'environ 300 centimètres et une largeur d'environ 160 centimètres.

L'invention peut être appliquée au parcage de voitures afin de gagner une place considérable par comparaison à celle qui est nécessaire au rangement des voitures par le conducteur lui-même : voies d'accès, dégagements nécessaires aux manoeuvres, etc. I1 est même possible de gagner sur la heuteur du fait de la précision possible des mécanismes utilisés.

Pour une voiture de type européen ayant une longueur hors tout de 5 mètres, les plateformes ont une longueur d'environ 7 mètres et une largeur d'environ 3,5 mètres.

La disposition "en mosaïque" des rouets, signifie qu'ils sont organisés selon un réseau maillé, c'est-à-dire, par exemple, que l'objet A de la figure 1 doit passer par les postes 2 et 5 pour atteindre le poste 9 et ne peut pas passer obliquement du poste 4 au poste 9.

Les rouets sont disposés en mosaïque et leurs centres ainsi que les centres des postes se trouvent sur des lignes virtuelles dont on a représenté un exemple sur la figure 14. Les intersections de ces lignes, ou "noeuds", correspondent aux centres des postes. Les centres des rouets se trouvént donc au centre des triangles tandis que les hexagones élémentaires sont occupés chacun par six moitiés de postes.

On voit que ces lignes virtuelles ont trois orientations : obliques vers la droite, obliques vers la gauche et horizontales. Elles déterminent ainsi un grand hexagone ayant au total soixante quatre postes périphériques et l'on a indiqué par des flêches F10 trente deux postes d'entrée et par des flêches F11 trente deux postes de sortie, c'est-à-dire que l'on affecte une moitié des postes périphériques à l'entrée et l'autre moitié à la sortie.

Une aire ainsi équipée comprend [***] rouets et [***
X 3] postes.

Le fonctionnement de l'installation suppose, évidemment, que les objets à déplacer, avec ou sans plateformes, ne se gênent pas les uns les autres, ce qui implique en tout premier lieu que les rouets ne soient pas entraînés en rotation tous en même temps.

A cet effet, on considère les rouets selon deux groupes situés en quinconce afin que lorsque les rouets d'un groupe sont entraînés en pivotement, ceux de l'autre groupe sont maintenus immobiles et servent de guidage latéral aux objets (ou aux plateformes) déplacés.

Pour éviter les chocs et les frottements entre les encoches des rouets et les objets, ou les plateformes, on peut placer des organes intermédiaires sur les faces verticales des encoches : galets, roulements à billes, garnitures élastiques et autres.

Bien entendu, on peut aussi prévoir des organes de roulement ou de glissement sur l'aire 1 pour faciliter le déplacement des objets ou des plateformes. On peut également adopter la technologie du coussin d'air.

Sur les figures 15 et 16, on a représenté schématiquement un mécanisme de déplacement comprenant un rouet ainsi que ses moyens de commande et de contrôle. Ainsi que cela ressort de la description ci-dessus, chaque rouet comprend ses propres moyens de commande et de contrôle, de sorte que la description ci-après d'un seul d'entre eux suffit pour tous, le seul élément commun étant un ordinateur qui gère le fonctionnement d' ensemble grâce à un programme propre à chaque installation.

Le rouet 20 est monté librement sur un arbre 21 d'un motoréducteur 22, de type standard à inversion de sens de rotation, commandé par des moyens connus à la portée de l'homme de métier, désignés par la référence 23, lesquels sont eux mêmes contrôlés par un ordinateur 24, selon un programme qui tient compte des conditions spécifiques à chaque application.

Afin d'éviter les incidents de fonctionnement, il est bon de prévoir un limiteur d'effort 25 de tout type connu, intercalé entre l'arbre du motoréducteur et le rouet proprement dit, ce limiteur permettant au rouet 20 de s'arrêter malgré la rotation de l'arbre 21 quand un objet ou une plateforme, accidentellement déroutés, coincent le rouet 20.

Le limiteur d'effort est schématisé ici par un ressort 26 qui est fixé à l'arbre 21 et qui présente deux extrémités 27 et 28 s'étendant radialement pour se trouver au contact, en deux points diamétralement opposés, avec un pion 29 solidaire du rouet 20.

En cours de fonctionnement, l'arbre 21 entraîne en rotation le ressort 26 et l'une de ses extrémités 27 ou 28, selon le sens de pivotement, pousse le pion 29 qui oblige le rouet 20 à pivoter.

Si le déplacement du rouet 20 est empêché pendant que l'arbre 21 tourne, le ressort 26 se déforme radialement et serre moins l'arbre 21 qui peut continuer de tourner jusqu'à la fin de son mouvement mais qui n'entraîne plus le ressort 26, de sorte que le rouet reste immobile.

Le rouet 20 est solidaire d'un arbre creux 30 coaxial à l'arbre 21 et portant un disque 31 présentant trois encoches 32, 33 et 34 situées à 120- les unes des autres.

A proximité du disque 31, se trouve un contacteur 35 qui possède un bras 36 portant à son extrémité libre un galet 37 monté fou sur un axe 38, ce bras 36 est sollicité en permet nence, notamment par un ressort (non, représenté), vers sa position d'écartement du contacteur 35 et, donc, vers le disque 31.

Un tel rouet fonctionne de la manière suivante
Quand le programme de l'ordinateur 24 détermine que le rouet 20 doit tourner, l'information est reçue par les moyens de commande 23, lesquels provoquent la fermeture d'un interrupteur 39 et l'alimentation du motoréducteur 22 afin que celui-ci entraîne l'arbre 21 dans le sens voulu. L'extrémité 27, ou l'extrémité 28 selon le sens, du ressort 26 pousse le pion 29 et provoque ainsi le pivotement du rouet 20. Celui-ci entraîne le disque 31 et les bords inclinés de l'encoche 32 repousse le galet 37 et le bras 36, à l'encontre du ressort qui sollicite ce dernier. Le galet 37 roule sur le bord du disque 31 pendant que celui-ci tourne et dès que l'encoche suivante (33 ou 34 selon le sens du pivotement) se place en regard du galet 37, celui-ci poussé par le bras 36 et son ressort, tombe dans l'encoche.Le bras 36, en pivotant, provoque l'ouverture de l'interrupteur 39 et, par là, l'interruption de l'alimentation électrique du motoréducteur 22.

On a ainsi la certitude que le pivotement du rouet se fait exactement selon le nombre de degrés voulus, ici 120'.

Le programme de l'ordinateur consiste donc à gérer les pivotements individuels de tous les rouets de l'installation, en tenant compte des impératifs de déplacement des différents objets 11 (et/ou plateformes 10).

Le programme peut moduler en fonction des heures de la journée et notamment du début et de la fin de la journée, le nombre de postes de chargement (ou d'entrée) et de postes de déchargement (ou de sortie) afin d'assurer au début de la journée une mise en fonctionnement rapide de l'installation par un nombre important de points de chargement des objets à trier et en fin de journée par un nombre important de points de déchargement.

Ainsi on évite les phénomènes de saturation rencontrés dans les dispositifs actuellement utilisés pour le tri d'objets et l'on accroît le débit en l'adaptant au flux des objets à trier.

Dès réception des objets à trier, on établit le programme le mieux adapté, en fonction de paramètres tels que la nature des objets, leur nombre, les coordonnées des fournisseurs et des clients, la destination des objets, etc., afin d'affecter un nombre de points de chargement et un nombre de points de déchargement. Dès que l'initialisation est terminée, on repère chaque point de chargement et chaque point de déchargement en leur affectant un numéro ou autre repère particulier (code, signe distinctif, etc.).

Cette affectation est prise en gestion par l'ordinateur pour optimiser la cadence du tri tout en évitant les erreurs puisqu'à chaque point de chargement est associé un repère affecté à un objet ou à une série d'objets, et à chaque point de déchargement est associé un repère correspondant à une commande définie d'un client.

De même, on affecte à chaque plateforme 10 un repère individuel constitué d'une référence et d'un code distinct de celui des points de chargement et de déchargement afin de pouvoir à chaque instant suivre l'évolution de ladite plateforme 10 (position, remplissage, etc.) et gérer son parcours sur l'aire.

Grâce à ce double repérage des points du réseau et des plateformes, l'ordinateur 24 peut à tout moment déterminer avec précision la position de chacune des plateformes 10, contrôler la cadence du tri et assurer une efficacité optimale à celui-ci tout en réduisant les erreurs de tri des objets puisqu'il gère à la fois la source d'approvisionnement et la destination des objets.

Les objets à trier sont introduits sélectivement après leur reconnaissance c'est-à-dire après l'identification de leur nature, du fournisseur et du client par une personne ou par des techniques automatisées (détection par lecteur optique de code à barres, caméra vidéo et système optique de visualisation associé, etc.), soit en vrac individuellement ou par paquets, soit dans des conteneurs ou sur une palette, par des techniques de manutention classiques à la portée de l'homme du métier et qui ne seront pas décrites.

Naturellement, le programme est de type paramétrable, afin d'en modifier les parties qui dépendent des circonstances variables, toutes choses qui sont à la portée de l'homme de métier.

A noter que si l'on a décrit l'invention avec des rouets à trois bras, il doit être bien compris qu'il ne s'agit là que d'un exemple car on peut adopter d'autres morphologies.

Il en est de même pour le tracé du réseau maillé qui peut varier en fonction des applications.

En se reportant maintenant aux figures 17 et 18, on voit une autre application de l'invention qui concerne les jeux.

On a retenu ici l'exemple d'un jeu simple et bon marché, sans moteurs et sans mécanismes d'aucune sorte mais on peut, bien entendu, réaliser aussi des jeux mécanisés et même contrôlés par l'informatique.

Le jeu comprend une embase 100 creusée d'un alvéole 101 dans lequel se trouvent deux rouets 102 et 103 ayant chacun trois bras 104, 105, 106 et 107, 108, 109, détermianant, comme on l'a déjà expliqué plus haut, trois encoches périphériques.

Chaque rouet possède un bouton de manoeuvre central respectivement 110 et 111 creux et contenant une vis 112-113 destinée à retenir le rouet correspondant par rapport au fond de l'alvéole 101, c'est-à-dire par rapport à l'embase 100.

Comme pour le tri d'objets, on prévoit des plateformes, mais ici il s'agit plutôt de palets 115, 116, 117, 118 et 119, placés dans les encoches créées par deux bras adjacents.

On a vu plus haut que la coordination des rouets est très importante pour assurer un fonctionnement normal du système. Ici, les rouets sont commandés à la main, en les faisant pivoter au moyen des boutons 110 et 111. Aussi faut-il faciliter la tâche des joueurs en leur évitant de devoir, lors de chaque mouvement, se préoccuper du positionnement du rouet manoeuvré.

Pour cela, on prévoit des moyens qui assurent un enclenchement léger, ce qui est obtenu en prévoyant des logements 120 sur la face inférieure du rouet 102 et 121 sur la face inférieure du rouet 103, disposés à 1200 les uns des autres selon un cercle virtuel coaxial à chaque rouet et à l'aplomb de chacun desquels se trouve un relief hémisphérique 122 fixé dans le fond de l'alvéole 101. On comprend qu'en faisant tourner un rouet, le logement 120 (121) doit échapper au relief 122 qu'il contient et doit, par conséquent pouvoir se soulever au-dessus du fond de l'alvéole 101 sur une hauteur au moins égale à celle du relief 122.

Cette liberté de mouvement est obtenue en interposant un ressort 125 entre chaque rouet 102-103 et la face inférieure des vis 112 et 113, cette face inférieure étant située plus haut que la face supérieure du rouet.

Ainsi, en faisant pivoter un rouet 102-103, sa face inférieure rencontre le relief 122-123 dont la forme sphérique favorise son soulèvement à l'encontre du ressort 125, de sorte que le rouet peut pivoter librement jusqu'à ce que le logement 120-121 suivant se trouve à l'aplomb du relief 122, auquel cas le rouet 102-103 le logement 120-121 coiffe le relief 122 et le rouet 102-103 retrouve son niveau primitif sous l'effet du ressort 125.

A partir de cette structure élémentaire, on peut imaginer diverses variantes de jeu.

L'une d'elles peut consister à retirer les palets 115 à 119 pour disposer des encoches vides. Les joueurs y placent des jetons ou contremarques et diverses règles de jeu permettent d'attribuer des points au joueurs en fonction de leur adresse et/ou de leur perspicacité à faire judicieusement pivoter les rouets pour accumuler des jetons ou pour les placer judicieusement par rapport à des repères fixes.

Selon une autre variante, une image est disposée par fragments sur les palets 115 à 119 et éventuellement sur les bras des rouets et en partie sur l'embase 100, comme cela est représenté sur la figure 19.

Le jeu consiste à reconstituer l'image de la figure 20 par pivotements successifs des rouets.

Selon une autre variante, l'embase 100 porte des repères, par exemple des surfaces colorées, coordonnées à d'autres repères constitués par les palets 115 à 119, ou par des jetons, ou par des objets posés sur les palets.

Les objets, les palets ou les jetons peuvent être diversement colorés, le jeu consistant uniquement en faisant pivoter les rouets 102 et 103 à faire coïncider ces objets, palets ou jetons avec les repères portés par l'embase 100.

On peut utiliser le fond de l'alvéole 101 en réalisant les rouets 102-103 et les palets 115 à 119 en un matériau transparent.

On peut prévoir plus de deux rouets, les associer à des moteurs et autres mécanismes éventuellement contrôlés par un ordinateur, le jeu comportant alors une partie informatique, notamment de programmation.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1- Procédé pour le déplacement d'objets par rapport à une surface substantiellement plane, caractérisé en ce aue l'on établit une aire (1) équipée d'au moins deux mécanismes de déplacement (2-20) complémentaires, de telle sorte que des objets (A, 10-11) soient en prise avec deux mécanismes voisins, que l'on commande les mécanismes de déplacement (2-20) pour que les objets (A, 10-11) puissent progresser à l'intérieur de l'aire (1) suivant un parcours non linéaire.

2- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce aue, pour la répartition d'objets depuis au moins un poste d'entrée jusqu'à l'un de plusieurs postes destinataires, on établit une aire (1) équipée de mécanismes de déplacement (2-20) disposés selon un réseau maillé en deux dimensions et susceptibles de coopérer chacun avec tous ses voisins, que l'on identifie chaque mécanisme (2-20), que l'on affecte au moins l'un d'entre eux à l'entrée d'objets (A, 10-11), que l'on affecte au moins deux autres à la destination d'au moins un objet (A, 10-11) chacun et que l'on commande les mécanismes de déplacement (2-20) de telle-sorte que les objets (A,

10-11) progressent de proche en proche à l'intérieur de l'aire (1), de mécanisme voisin en mécanisme voisin, chacun suivant un parcours non linéaire, plus ou moins étendu et complexe selon la position relative du mécanisme (2-20) affecté à son entrée et du mécanisme (2-20) affecté à sa destination.

3- Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce pue l'on fait passer au moins deux fois un même objet (A, 10-11) par un mécanisme (2-20) affecté à l'entrée.

4- Procédé selon la revendication 2, caractérisé.

en ce que les mécanismes (2-20) affectés à une destination sont situés au bord de l'aire (1), les objets (A, 10-11) étant destinés à être extraits là de leur parcours.

5- Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que les mécanismes (2-20) affectés à une destination sont situés indifféremment au bord de l'aire (1) ou à l'intérieur de celle-ci, les objets (A, 10-11) étant destinés à séjourner pendant une durée plus ou moins longue entre un mécanisme (2-20) affecté à l'entrée dans l'aire (1) et un mécanisme (2-20) affecté à la sortie hors de l'aire (1).

6- Installation destinée au déplacement d'objets par rapport à une surface substantiellement plane, caractérisé en ce qu'elle comprend une aire (1) équipée d'au moins deux mécanismes de déplacement (2-20) complémentaires, pour des objets (A, 10-11) devant être en prise avec deux mécanismes voisins, et des moyens de commande sélective des mécanismes de déplacement (2-20) pour que les objets (A, 10-11) puissent progresser à l'intérieur de l'aire (1) suivant un parcours non linéaire.

7- Installation selon la revendication 6, caractérisée en ce qu'elle comprend une pluralité de mécanismes de déplacement (2-20) adjacents, disposés en mosaïque selon une aire (1) à deux dimensions.

8- Installation selon la revendication 7, caractérisée en ce pue chaque mécanisme (2-20) est positionné par rapport aux mécanismes (2-20) voisins de telle manière qu'un même objet (A, 10-11) puisse être en prise avec deux mécanismes (2-20) adjacents.

9- Installation selon la revendication 7, caractérisée en ce pue chaque mécanisme (2-20) comprend une pièce montée pivotante en son centre selon un cercle et les centres (3) de deux mécanismes (2-20) voisins sont écartés d'une distance inférieure au diamètre du cercle, chaque pièce présentant au moins une encoche périphérique qui constitue à la fois un logement pour un objet (A, 1011) et un passage pour la pièce d'un mécanisme voisin.

10- Installation selon la revendication 9, caractérisée en ce pue la pièce montée pivotante de chaque mécanisme (2-20) présente trois encoches délimitées par des bras radiaux (4, 5 et 6).

11- Installation selon la revendication 10, caractérisée en ce pue les bras radiaux (4, 5 et 6) déterminent deux à deux une encoche courbe dont le rayon de courbure est égal au rayon de la pièce elle-même.

12- Installation selon la revendication 7, caractérisée en ce crue chaque objet est une plateforme (10) destinée à recevoir au moins un article (11).

13- Installation selon la revendication 12, caractérisée en ce que chaque plateforme (10) a la forme et l'étendue, au jeu près, de deux encoches de mécanismes (2-20), considérées en regard l'une de l'autre.

14- Installation selon la revendication 7, caractérisée en ce qu'elle comprend une embase légère (100) et au moins deux rouets (102 et 103) ainsi que des moyens de commande (110-111) du pivotement des rouets (102 et 103) et constitue un jeu.

15- Installation selon la revendication 14, caractérisée en ce que les rouets (102 et 103) et d'éventuelles plateformes (115 à 119) sont réalisés en un matériau transparent.

16- Installation selon la revendication 14, caractérisée en ce que les rouets (102 et 103) et des plateformes (115 à 119) portent une représentation graphique composable et décomposable par fragments selon la position relative des rouets (102 et 103) et des plateformes (115 à 119).

17- Installation selon la revendication 14" caractérisée en ce que l'embase (100) porte des repères coordonnés à d'autres repères rendus mobiles par manoeuvre des rouets (102 et 103)