FR2678327A1 - Moyens de liaison entre deux organes d'ecartement reglable. - Google Patents

Abstract

Ces moyens de liaison entre deux organes (2, 5-6) d'écartement réglable sont du type comportant une tige coulissante cylindrique (4), dont une extrémité (4a) est pourvue de moyens d'accrochage à l'un (5-6) des deux organes et un cliquet (8) en forme de plaquette rectangulaire, percé d'un œil (8a) pour le passage de la tige (4) et qui, à cet effet, est d'un diamètre légèrement supérieur à celui de la tige (4), ce cliquet (8) qui est placé dans un logement (7) de l'autre (2) de ces organes, étant mobile entre deux positions extrêmes dans l'une desquelles il est perpendiculaire à l'axe de la tige (4), autorisant son libre coulissement dans son œil (8a) et dans l'autre desquelles il est incliné par rapport à cet axe, dans laquelle il est normalement amené et maintenu par les forces qui agissent sur ces moyens de liaison et dans laquelle il assure, par le phénomène de coincement qui en résulte, l'immobilisation, axiale de la tige (4). La tige (4) présente, sur au moins le tronçon de sa partie rectiligne susceptible d'être engagée dans l'œil (8a) du cliquet (8), un filetage (4') et, l'alésage de l'œil (8a) présente un taraudage (8'a) d'un diamètre et d'un pas différents de ceux du filetage (4') de la tige (4).

Description

Moyens de liaison entre deux organes d'écartement réglable
La présente invention concerne des moyens de liaison entre deux organes d'écartement réglable tels que, notamment mais non exclusivement, un corps de pince d'ancrage d'un câble électrique, téléphonique ou autre et un support fixe comme un mur ou un poteau.

Actuellement, les corps de pince d'ancrage sont généralement équipés d'une tige traversant, de part en part, une cloison du corps, dont une extrémité est conformée en crochet, engageable sur un anneau de console, un étrier ou similaire, porté par le mur ou le poteau, et dont l'autre extrémité est filetée pour recevoir un écrou apte à constituer une butée réglable d'appui contre la face postérieure de la cloison précitée.

On conçoit qu'avec ces dispositions, le réglage de la longueur utile de la tige ne peut pas être réalisé facilement et rapidement, en raison même des tensions exercées sur la pince par le câble dont elle assure l'ancrage.

Par ailleurs, on connaît des moyens de liaison par cliquet et tige le traversant, tels que notamment ceux utilisés pour tenir verticalement tendu un écran de cinéma pour films d'amateurs. En effet, dans ce type d'écran muni d'une colonne support sur trépied, la toile de l'écran est normalement enroulée dans un tube cylindrique articulé sur la colonne et cette dernière est composée de deux éléments coulissants télescopiquement l'un dans l'autre.Le bord supérieur de l'écran est équipé d'un organe d'accrochage à l'extrémité supérieure libre de l'élément coulissant supérieur, ou tige coulissante, et les moyens de retenue de cette tige en position haute, à l'encontre du ressort de rappel de la toile, sont constitués par un cliquet porté par l'élément inférieur fixe de la colonne et traversé par cette tige grâce à un oeil prévu à cet effet, de dimension légèrement supérieure à la section transversale de la tige.

Ce cliquet est mobile entre deux positions extrêmes, l'une dans laquelle il est perpendiculaire à la tige et autorise son coulissement dans l'oeil du cliquet et l'autre inclinée et en butée contre son support, dans laquelle, par un phénomène de coincement, il immobilise axialement la tige. Pour débloquer la tige et rendre possible le roulage de la toile de l'écran dans son tube, il suffit d'agir sur l'extrémité libre du cliquet pour le ramener dans sa position perpendiculaire à l'axe de la tige, position dans laquelle cette dernière peut coulisser librement.

Ces moyens de liaison par tige et cliquet sont aussi utilisés dans des pistolets d'extrusion de produits pâteux tels que des pâtes au silicone pour joints d'étanchéité conditionnés dans des cartouches et dans lesquelles la tige est liée à un piston destiné à agir sur le fond de la cartouche, à l'encontre de la force de réaction du produit qu'elle contient.

Ces derniers moyens de liaison qui donnent toute satisfaction lorsqu'ils sont appliqués à des organes rigoureusement stables, sont inutilisables lorsqu'au moins l'un des organes à relier à l'autre est soumis à des mouvements d'oscillations ou vibrations comme cela est le cas d'une pince d'ancrage de câble lorsque le câble balance sous l'effet du vent. En effet, ces vibrations risquent d'engendrer un phénomène de dévissage de la tige par rapport au cliquet, jusqu'à l'extraction totale de la tige hors du corps qui supporte le cliquet et, par conséquent, la chute du câble sur le sol.

La présente invention vise à rendre utilisables, en toute application et en toute sécurité, ces derniers moyens de liaison entre deux organes d'écartement réglable, que l'un ou l'autre de ces organes, ou les deux, soient ou non le siège d'oscillations ou vibrations permanentes ou temporaires.

A cet effet, selon l'invention, au moins la partie utile de la tige, c'est-à-dire au moins sa partie susceptible de coulisser dans l'oeil du cliquet est filetée et l'alésage de l'oeil est taraudé à un diamètre différent de celui de la tige.

Ainsi, l'immobilisation de la tige par le cliquet en position inclinée est due non plus seulement à un simple phénonème de coincement mais à un véritable accrochage dû à l'interpénétration des filets respectifs de la tige et de l'oeil et que de simples vibrations ou oscillations ne sont pas en mesure d'anihiler.

Pour obtenir l'assurance du bon accrochage entre la partie filetée de la tige et l'alésage taraudé de l'oeil du cliquet, un ressort de compression est placé dans le logement du cliquet, entre le fond du logement et l'extrémité en regard du cliquet.

Suivant une forme d'exécution simple de l'invention, les moyens permettant le maintien du cliquet dans sa première position dans laquelle il est perpendiculaire à l'axe de la tige, sont tout simplement constitués par l'ouverture, à l'extérieur, du logement du cliquet, dans sa partie opposée à son fond, c'est-à-dire dans sa partie de plus grande dimension.

Ainsi, l'utilisateur pourra facilement agir, avec un seul doigt, sur l'extrémité libre du cliquet, opposée à celle correspondant à son axe de pivotement.

Pour permettre le basculement du cliquet de l'une à l'autre de ses deux positions extrêmes, son logement dans le corps de l'organe qui le supporte présente, sensiblement la forme d'un prisme dont la section transversale, dans un plan contenant l'axe de la tige et le grand axe médian du cliquet a sensiblement la forme d'un triangle et dont l'arête qui constitue le fond du logement et l'axe de pivotement du cliquet est prolongée par une gorge, l'angle formé par les parois du logement adjacentes à la gorge étant supérieur ou égal à celui séparant les deux positions extrêmes du cliquet.

De toute façon, l'invention sera bien comprise, à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de ces moyens de liaison, dans le cas de leur application à une pince d'ancrage d'un câble électrique à un mur
figure 1 est une vue de côté, en élévation, avec coupe axiale, du corps de pince montrant celle-ci en position d'amarrage, sous tension, d'un câble électrique à une console portée par un mur
figure 2 est une vue similaire à figure l montrant les moyens de liaison de figure l en position de réglage.

Dans l'exemple illustré sur le dessin, la pince n'est représentée que par son corps 2 vu en coupe axiale. Ce corps 2, qui constitue le premier des deux organes à relier à l'aide des moyens de l'invention, présente un alésage axial 3 destiné au passage d'une tige 4 dont l'extrémité, non engagée dans l'alésage 3 du corps 2 est conformée en crochet 4a engageable sur l'anneau Sa d'une console 5 fixée à un mur 6. Ce dernier constitue avec la console 5, le second organe qui, avec le premier, constitué par le corps 2 de la pince, doit présenter un écartement réglable.

Les moyens selon l'invention qui sont du type précité à tige et cliquet comprennent donc, en combinaison, un logement 7 aménagé dans le corps 2 de la pince pour recevoir un cliquet 8, en forme de languette rectangulaire perçée, en son centre, d'un oeil 8a d'un diamètre supérieur à celui de la tige 4 à laquelle il est associé.

Pour permettre au cliquet 8 d'occuper deux positions extrêmes, l'une selon laquelle son plan médian est perpendiculaire à l'axe de la tige 4, comme illustré sur la figure 2 et l'autre dans laquelle il est incliné par rapport à cet axe, comme illustré sur la figure 1, le logement 7 présente la forme d'un prisme dont la section transversale, dans un plan contenant l'axe de la tige 4 et le grand axe médian du cliquet 8, a sensiblement la forme d'un triangle, dont un côté 7a ouvert communique avec l'extérieur et dont l'arête opposé à ce côté, qui constitue l'axe de pivotement du cliquet 8, est tronquée pour recevoir l'extrémité de pivotement 8b de ce dernier.

On conçoit aisément que, comme dans les moyens de liaison connus de ce type, lorsque le cliquet 8 est dans la position inclinée représentée sur la figure 1, position dans laquelle il est coincé axialement sur la tige 4, cette dernière ne peut pas être tirée vers l'extérieur, c'est-à-dire être déplacée dans le sens de la flèche 9. Par contre, il est facile de comprendre qu'un déplacement de la tige 4 en sens inverse, c'est-à-dire dans le sens de la flèche 11, a pour effet de faire basculer le cliquet 8 dans sa position extrême opposée, c'est-à-dire dans sa position dans laquelle il est perpendiculaire à l'axe de la tige 4 comme illustré sur la figure 2. Dans cette position, la différence des diamètres entre la tige 4 et l'alésage de l'oeil 8a du cliquet 8 permet la poursuite du déplacement de la tige 4 dans le sens de la flèche 11.

L'objectif de la présente invention est de procurer, à ce type de moyens de liaison, une sécurité bien plus grande que celle dont ils jouissent actuellement, notamment pour éviter tous risques de glissement de la tige 4 dans le sens de la flèche 9 dans le cas où le corps 2 de la pince serait soumis à des vibrations ou oscillations et aurait pour effet d'engendrer un phénomène de dévissage de la tige 4 par rapport au cliquet 8 jusqu'à la chute du câble surle sol.

Selon l'invention, la tige 4 présente, sur au moins le tronçon de sa partie rectiligne susceptible d'être engagée dans l'oeil 8a du cliquet 8, un filetage 4' et, l'alésage de l'oeil 8a présente un taraudage 8'a d'un diamètre différent de celui du filetage 4' de la tige 4.

La présence des filetages 4' et 8'a a pour effet d'assurer, de façon rigoureuse, l'immobilisation axiale de la tige 4 par rapport au cliquet 8, par suite de l'interpénétration des filets des deux filetages 4' et 8'a, interpénétration qui n'est pas susceptible d'être anihilée par les vibrations ou oscillations auxquelles le corps 2 de la pince pourrait être soumis.

Dans la pratique, le monteur de cette pince commence par accrocher la tige 4, dans sa position totalement sortie, à l'anneau Sa de la console 5.

Ensuite, après avoir engagé le ou les câbles dans leur logement respectif dans le corps de pince 2, il lui suffit de tirer ce dernier dans le sens de la flèche 9 correspondant à la mise en tension du câble et lorsque la tension souhaitée sera obtenue, de relâcher le corps de pince 2, le cliquet 8, par basculement de sa position perpendiculaire à la tige 4 (Fig. 2) dans sa position inclinée, (Fig. 1) assurant alors la retenue de la tige 4.

Pour rendre encore plus sûr le fonctionnement de ces moyens de liaison, en imposant un contact permanent entre l'alésage taraudé 8a du cliquet 8 et la partie filetée de la tige 4, un ressort de compression 12 est disposé entre le fond de l'arête tronqué 7b du logement 7 et l'extrémité correspondante 8b du cliquet 8. Ce ressort 12 tend donc à maintenir constamment la partie la plus proche, c'est-à-dire inférieure sur les figures 1 et 2 du dessin, de l'alésage de l'oeil 8a du cliquet 8 en contact avec les génératrices correspondantes de la tige 4. Il en résulte qu'un moindre déplacement axial de la tige 4 dans un sens ou dans l'autre a pour effet d'entraîner avec elle un basculement correspondant du cliquet 8.Cependant, le ressort 12 doit être choisi de manière que la force engendrée par sa compression et communiquée au cliquet 8 ne s'oppose pas au coulissement de la tige 4 dans l'oeil 8a en permettant le désengagement momentané de leurs filetages respectifs.

Suivant encore une autre caractéristique intéressante de l'invention, permettant de rendre la tige 4 imperdable, son filetage 4' est prolongé jusqu'à son extrémité libre et, sur cette dernière, est vissé un écrou 13 de pas correspondant et de dimension extérieure supérieure au diamètre de l'oeil 8a du cliquet 8 mais inférieur à celui de l'alésage axial 3 du corps 2.

Il est indiqué précédemment que le logement 7 du cliquet 8 dans le corps 2 était ouvert à l'extérieur en coïncidence avec son côté 7a. Cette disposition présente l'avantage de rendre l'extrémité du cliquet 8, opposée à son extrémité d'articulation 8b, accessible depuis l'extérieur, ce qui permet un démontage de la liaison puisque l'opérateur qui doit pratiquer ce démontage peut facilement, en agissant sur le corps 2 dans le sens de la flèche 9, faire basculer le cliquet 8 de sa position inclinée à sa position perpendiculaire à la tige 4, puis le maintenir dans cette position, en agissant seulement avec l'un de ses doigts sur l'extrémité précitée de ce cliquet, ce qui autorise le coulissement de la tige 4 dans le sens de la flèche 9.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1. Moyens de liaison entre deux organes (2,5-6) d'écartement réglable du type comportant une tige coulissante cylindrique (4), dont une extrémité (4a) est pourvue de moyens d'accrochage à l'un (5-6) des deux organes et un cliquet (8) en forme de plaquette rectangulaire, percé d'un oeil (8a) pour le passage de la tige (4) et qui, à cet effet, est d'un diamètre légèrement supérieur à celui de la tige (4), ce cliquet (8) qui est placé dans un logement (7) de l'autre (2) de ces organes, étant mobile entre deux positions extrêmes dans l'une desquelles il est perpendiculaire à l'axe de la tige (4), autorisant son libre coulissement dans son oeil (8a) et dans l'autre desquelles il est incliné par rapport à cet axe, dans laquelle il est normalement amené et maintenu par les forces qui agissent sur ces moyens de liaison et dans laquelle il assure, par le phénomène de coincement qui en résulte, l'immobilisation, axiale de la tige (4), caractérisés en ce que la tige (4) présente, sur au moins le tronçon de sa partie rectiligne susceptible d'être engagée dans l'oeil (8a) du cliquet (8), un filetage (4') et, l'alésage de l'oeil (8a) présente un taraudage (8'a) d'un diamètre différent de celui du filetage (4') de la tige (4).

2. Moyens de liaison selon la revendication 1, caractérisés en ce qu'un ressort de compression (12) est placé dans le logement (7) du cliquet (8), entre le fond (7b) du logement (7) et l'extrémité en regard (8a) du cliquet (8).

3. Moyens de liaison selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisés en ce que des moyens sont prévus pour permettre le maintien du cliquet (8) dans sa position neutre perpendiculaire à l'axe de la tige (4), à l'encontre des forces qui agissent sur ces moyens de liaison.

4. Moyens de liaison selon la revendication 3, caractérisés en ce que les moyens permettant le maintien du cliquet (8) dans sa première position dans laquelle il est perpendiculaire à l'axe de la tige (4), sont constitués par l'ouverture, à l'extérieur, du logement (7) du cliquet (8), dans sa partie (7a) opposée à son fond (7b), c'est-à-dire dans sa partie de plus grande dimension.

5. Moyens de liaison selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisés en ce que le logement (7) du cliquet (8) dans le corps de l'organe (2) qui le supporte présente, sensiblement, la forme d'un prisme dont la section transversale, dans un plan contenant l'axe de la tige (4) et le grand axe médian du cliquet (8) a sensiblement la forme d'un triangle et dont l'arête (7b) qui constitue le fond du logement (7) et l'axe de pivotement du cliquet (8), est prolongée par une gorge (7b), l'angle formé par les parois du logement (7) adjacentes à la gorge (7b) étant supérieur à celui séparant les deux positions extrêmes du cliquet (8).