FR2667408A1 - Procede et dispositif pour la regulation automatique du debit de fluide dans un reseau de distribution de fluide en fonction des variations de pression. - Google Patents

Abstract

Ce dispositif comprend un premier organe (2) de réglage du débit de fluide adapté pour régler le débit à une valeur présélectionnée, et un second organe (3) de réglage mobile, permettant de créer une perte de pression variable, qui comprend en outre des moyens d'autorégulation (4, 8, 12, 17, 5...) aptes à compenser automatiquement toute variation de la différence de pression de fluide détectée par le premier organe de réglage, afin de maintenir constant le débit de fluide à travers le dispositif quelles que soient les variations de différence de pression entre l'entrée et la sortie. Dans ce dispositif on utilise l'énergie motrice du fluide traversant les organes de réglage pour réguler son débit sans apport d'énergie extérieure, et la différence de pression entre l'entrée et la sortie du circuit.

Description

La présente invention a pour objet un procédé et un dispositif pour réguler le débit de fluide dans un réseau de distribution de fluide, pouvant comprendre un ou plusieurs circuits pourvus chacun de moyens de réglage du débit de fluide.

Chaque circuit présente une entrée et une sortie, entre lesquelles une différence de pression de fluide doit être maintenue constante pour que le débit circulant dans ce circuit soit maintenu à la valeur de consigne affichée.

Or, si dans un tel réseau on ferme le robinet d'alimentation de l'un des circuits, cela entraîne une augmentation de la différence de pression entre les entrées et les sorties des autres circuits, donc des débits de fluide fournis par ces circuits.

Cependant au total, en raison de l'accroissement des résistances à la circulation du fluide dans les conduites du réseau, la somme des nouveaux débits de fluide dans les circuits restés ouverts sera légèrement inférieure à la somme des débits de fluide antérieurs à la fermeture de l'un des circuits. I1 s'établira donc dans le réseau un nouvel équilibre correspondant aux nouveaux débits et à la nouvelle pression de fluide déterminés par les pertes de charge dans le réseau.

Ainsi par exemple, dans un réseau de chauffage central, la fermeture de l'un des radiateurs entraîne une augmentation, non souhaitee et qui constitue donc un inconvénient sensible, de la puissance émettrice des autres radiateurs, ainsi déréglés par rapport à la valeur de consigne initialement affichée.

L'invention a donc pour but de réaliser un procédé et un dispositif permettant, dans un réseau de distribution de fluide fermé, de réguler automatiquement le débit de fluide dans chaque circuit à sa valeur de consigne1 quelles que soient les variations de la différence de pression entre l'entrée et la sortie de ce circuit.

Conformément au procédé visé par l'invention, pour maintenir constant le débit de fluide, quelles que soient les variations de différence de pression entre l'entrée et la sortie, on dispose deux organes de réglage successifs entre l'entrée et la sortie, le premier organe permettant le réglage du débit a une valeur fixe présélectionnée, et le second organe coopérant avec des moyens d'autorégulation automatique aptes à compenser toute variation de la différence de pression de fluide détectée par le premier organe ( et on utilise l'énergie motrice du fluide, résultant de la différence de pression entre entrée et la sortie du dispositif, pour réguler son débit sans apport d'énergie extérieure.

Le dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé comprend, conformément à l'invention, disposés sur un conduit de fluide du circuit, un premier organe de réglage du débit de fluide adapté pour régler le débit à une valeur présélectionnée, et un second organe de réglage, mobile, permettant de créer une perte de pression variable, des moyens d'autorégulation associés à l'organe mobile aptes à compenser automatiquement toute variation de la différence de pression de fluide détectée par le premier organe de réglage, afin de maintenir constant le débit de fluide du circuit quelles que soient les variations de différence de pression entre l'entrée et la sortie.

Toutefois, le système ne peut fonctionner de manière satisfaisante que si la différence de pression entre l'entrée et la sortie du fluide est égale ou supérieure à la valeur minimale de la perte de pression du dispositif pour le débit considéré.

Suivant une première forme de réalisation du dispositif, lesdits moyens d'autorégulation comportent une première enceinte débouchant sur le second organe de réglage mobile et limitée du côté de ce dernier par une membrane souple équipée d'un élément pouvant obturer le conduit de fluide lorsque la pression dans ladite enceinte est suffisante, une seconde enceinte communiquant avec la première et contenant une membrane souple munie d'une tige traversant le passage entre les deux enceintes, l'extrémité de cette tige portant un pointeau susceptible d'obturer une dérivation reliant la première enceinte à l'entrée de fluide, et la seconde enceinte contient un ressort agissant sur la membrane pour maintenir le pointeau dans sa position d'obturation de la dérivation, lorsque la différence de pression du fluide reste constante, et pour ramener progressivement la membrane et sa tige vers cette position après ouverture de la dite dérivation et recul de la membrane consécutivement à une variation de différence de pression, et enfin les deux compartiments de ladite seconde enceinte délimités par la membrane sont reliés par des canalisations respectives au conduit de fluide entre les deux organes de réglage et à la sortie.

Suivant une seconde forme de réalisation du dispositif visé par l'invention, les moyens d'autorégulation comprennent une première enceinte débouchant sur le second organe de réglage mobile, et limitée du côté de ce dernier par une membrane souple équipée d'un élément pouvant obturer ledit second organe de réglage lorsque la pression dans ladite enceinte est suffisante, une seconde enceinte communiquant avec la première et contenant une membrane souple munie d'une tige traversant le passage entre les deux enceintes, l'extrémité de cette tige portant un pointeau susceptible d'obturer une dérivation reliant la première enceinte à la sortie de fluide, et la seconde enceinte contient un ressort agissant sur la membrane pour maintenir le pointeau dans sa position de non obturation de la dérivation, lorsque la différence de pression du fluide reste constante, et pour ramener progressivement la membrane et sa tige vers cette position de non obturation après fermeture de ladite dérivation et recul de la membrane consécutivement à une variation de différence de pression, et enfin les deux compartiments délimités dans la seconde enceinte par la membrane sont reliés par des canalisations, d'une part au conduit de fluide entre les deux organes de réglage, et d'autre part à l'entrée de fluide.

D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés qui en illustrent trois formes de réalisation à titre d'exemples non limitatifs.

La figure 1 est une vue schématique d'une première forme de réalisation du dispositif de régulation automatique du débit de fluide dans un circuit d'un réseau de distribution de fluide, conforme à l'invention.

Les figures 2 et 3 sont des schémas analogues à la Fig.1 de deux autres formes de réalisation du dispositif selon l'invention.

Le circuit de fluide représenté à la Fig.l est l'un de ceux d'un réseau de distribution comportant un ensemble de tels circuits, par exemple des circuits industriels de fluide chaud ou froid, ou des circuits de chauffage central.

Ce circuit comprend un conduit principal 1 de fluide et, agencé entre une entrée de fluide A et une sortie de fluide C de ce conduit, le dispositif de régulation automatique du débit de circulation du fluide dans le conduit 1. Ce dispositif comporte un premier organe 2 de réglage du débit de fluide, adapté pour régler ce débit à une valeur de consigne présélectionnée, et un second organe 3 de réglage, permettant de créer une perte de pression variable entre l'entrée A et un point B intermédiaire entre les organes de réglage 2 et 3. L'organe de réglage 3 est réalisé pour créer, grâce à un étranglement 7, une perte de pression suffisante pour permettre à l'organe de réglage fixe 2 de conserver le débit de circulation constant prédéterminé, grâce à une différence de pression maintenue constante entre les points B et C.

Les moyens d'autorégulation automatique de ce dispositif comportent une première enceinte 4 débouchant sur l'organe de réglage mobile 3 et limitée du côté de ce dernier par une membrane souple 5 équipée d'un pointeau 6 pouvant obturer plus ou moins l'étranglement 7 de l'organe de réglage 3, lorsque la pression de fluide dans l'enceinte 4 est suffisante.

Le dispositif comprend une seconde enceinte 8 communiquant avec l'enceinte 4 par un étranglement 9, d'une cloison Il de séparation. L'enceinte 8 contient une membrane souple 12 fixée sur son pourtour à la paroi de l'enceinte 8, ainsi divisée en deux compartiments 8a et 8b. La membrane 12 est munie d'une tige axiale 13 traversant le passage 9, et dont l'extrémité porte un pointeau 14 susceptible d'obturer une dérivation 15 reliant l'enceinte 4 à l'entrée A de fluide. De plus la tige 13 porte un second pointeau 16 positionné pour pouvoir obturer le passage annulaire 9 autour de la tige 13 lorsque la membrane 12 recule par rapport à cet étranglement 9.

Le compartiment 8a contient un ressort 17, par exemple hélicoïdal prenant appui sur le fond de l'enceinte 8 et agissant sur la membrane 12 de manière à exercer sur celle-ci une force de rappel tendant à maintenir normalement le pointeau 14 dans sa position d'obturation de la dérivation 15 lorsque la différence de pression du fluide entre l'entrée A et la sortie C reste constante, et egale à la perte de charge minimale du dispositif pour le débit considéré. Le pointeau 16 est corrélativement placé de manière à laisser dans ce cas ouvert l'étranglement 9.

Le ressort 17 est réglé au moyen d'un organe approprié, par exemple une vis de tarage 18, et l'en- ceinte 8 est reliée par des canalisations 19, 21 au conduit 1, dans lequel elles débouchent respectivement à la sortie C et au point intermédiaire B. La canalisation 19 met en communication avec la sortie C le compartiment 8a de l'enceinte 8 contenant le ressort de rappel 17, tandis que la canalisation 21 relie le point B au compartiment 8b contenant la tige 13.

L'organe de réglage fixe 2, connu en comprend une vis 2a portant un pointeau 2b susceptible d'obturer partiellement ou totalement un étranglement 22 intérieur au conduit 1.

Le fonctionnement du dispositif qui vient d'être décrit est le suivant.

Le fluide circulant dans le sens des flèches
F1 et F2 de l'entrée A à la sortie C, le réglage du pointeau 2b par la vis 2a est réalisé pour obtenir un débit déterminé à la sortie C, dans le conduit 1, pour une perte de pression restant constante entre B et C.

Les prises de pression en B et C sont transmises par les canalisations 21 et 19 au compartiment 8a d'une part, au compartiment 8b et à l'enceinte 4, d'autre part et ont donc une valeur différentielle constante.

Le ressort 17 maintient la membrane 12 en équilibre, la valeur de sa force de rappel étant réglée pour compenser cette différence de pression entre1 d'une part le compartiment 8a, et d'autre part le compartiment 8b de 1 1enceinte 8 et l'enceinte 4.

Dans la position d'équilibre du système, la pression dans l'enceinte 4 est telle que la membrane souple 5 maintient son pointeau 6 dans une position laissant ouvert l'étranglement 7. Par ailleurs le passage 9 permet le coulissement de la tige-guide 13 sans autre débit de fluide autour de cette tige qu'un débit permettant d'égaliser la pression dans l'enceinte 4 et le compartiment 8b, lorsque le pointeau 14 obture le débouché de la dérivation 15. L'égalité des pressions dans le compartiment 8b et dans l'enceinte 4 implique une égalité de pression sur chacune des faces de la membrane 5, qui est donc en équilibre et maintient complètement ouvert l'étranglement 7.

La perte de pression minimale du dispositif de A à C est égale à la perte de pression constante de
B en C, augmentée de perte de pression de A à B.

Cette dernière est variable avec le débit, mais minimale pour le débit présélectionné sur l'organe de réglage 2, le pointeau 6 de l'organe de réglage 3 étant considéré ouvert au maximum.

Si la différence de pression de A à C augmente, impliquant une augmentation du débit dans le conduit 1, cette différence se répartit de A à B et de
B à C. L'augmentation de la pression différentielle de
B à C crée un déséquilibre entre les compartiments 8a et 8b. La pression augmente donc dans le compartiment 8b, et cette différence de pression avec celle régnant dans le compartiment 8a devient supérieure à la force de rappel du ressort 17. De ce fait la membrane 12 se déforme et se déplace, en comprimant le ressort 17 et en faisant coulisser la tige-guide 13.Le pointeau 14 de cette dernière libère l'orifice de sortie de la dérivation 14, qui était jusque là fermé de manière étanche, tandis qu'en même temps le pointeau 16 obture le passage 9. il en résulte que l'enceinte 4 passe de la pression en B à la pression supérieure en A, de sorte que la membrane 5 se trouve comprimée. Cette compression a pour effet de refermer le pointeau 6 sur l'étranglement 7, jusqu'à ce que la perte de pression ainsi créée soit suffisante pour retrouver le débit initial de circulation, prévu avec la perte de pression constante de B à C.

Ce nouvel équilibre diminue donc la pression dans le compartiment 8b, ce qui permet au ressort 17 de rappeler la membrane 12 vers sa position initiale et de faire coulisser la tige-guide 13, avec fermeture partielle ou totale de la dérivation 15 par le pointeau 14 et ouverture partielle ou totale du passage 9 par le pointeau 16, en ne laissant passer qu'un léger débit égal au débit de fuite dans ltétranglement 9. Ce débit de fuite permet de maintenir une pression suffisante sur la membrane 5 pour maintenir la perte de charge nécessaire dans l'organe de réglage 3, de façon à retrouver la perte de pression constante sur l'organe de réglage 2.

Lorsque la différence de pression entre A et
C revient à sa valeur initiale, le ressort 17 équilibre à nouveau la différence de pression entre les compartiments 8a et 8b. Le pointeau 14 se referme complètement sur la dérivation 15 tandis que le pointeau 16 ouvre l'étranglement 9. L'équilibre entre l'enceinte 4 et le compartiment 8b se rétablit par le passage 9, et l'équilibre de pression est également retrouvé sur les deux faces de la membrane 5, autorisant ainsi la réouverture de l'étranglement 7 par le recul du pointeau 6.

Si la différence de pression entre A et C diminue par rapport aux valeurs minimales, la pression dans le compartiment 8b diminue, de sorte que la différence de pression entre les compartiments 8a et 8b n'a d'autre effet dans ce cas que d'appliquer plus fortement le pointeau 14 sur le débouché de la dérivation 15. La diminution de pression entraine alors une diminution corrélative du débit de fluide dans le conduit 1.

On décrira maintenant la seconde forme de réalisation de l'invention, illustrée à la Fig.2.

Dans celle-ci la disposition des organes de réglage 2 et 3 entre l'entrée A et la sortie C du fluide est inversée, de même que l'agencement des éléments constitutifs du système de régulation automatique de la variation de pression.

Dans cette réalisation, l'organe de réglage fixe 20 du débit présélectionné est placé immédiatement en aval de l'entrée A, tandis que le second organe de réglage 30 est disposé en aval, entre les points B et C. La première enceinte 40 débouche sur l'organe de réglage mobile 30, lequel est constitué de manière similaire à l'organe de réglage 3, par une membrane souple 50 pourvue d'un pointeau 60 susceptible d'obturer un étranglement 70 de la conduite 1.

Une seconde enceinte 80 est divisée en deux compartiments 80a et 80b par une membrane souple 120 convenablement fixée à la paroi de l'enceinte 8 de manière connue en soi. Le compartiment 80a communique avec l'enceinte 40 par un étranglement 90 traversé de manière coulissante par une tige-guide 130 dont une extrémité est fixée à la membrane 120, et qui porte un premier pointeau terminal 140 susceptible d'obturer l'entrée d'une canalisation 150 reliant l'enceinte 40 à la sortie C.

La tige-guide 130 porte un second pointeau 160 positionné pour pouvoir obturer le passage 90 lorsque le pointeau 140 laisse ouvert l'entrée de la canalisation 150. La membrane souple 120 est sollicitée par un ressort de rappel 170 placé dans le compartiment 80a. La force du ressort 170 est réglée de manière que le pointeau 140 soit placé dans sa position de non-obturation de la canalisation 150, et l'obturation de l'étranglement 90 lorsque la différence de pression du fluide entre A et C reste constante. La pression en B et dans le compartiment 80a, augmentée de la force du ressort 170, équilibre alors la pression supérieure régnant en A et dans le compartiment 80b.

Les compartiments 80a et 80b sont respectivement reliés au point intermédiaire B et à l'entrée
A par des canalisations 210 et 190. L'organe de réglage 20 est constitué de manière similaire à l'organe correspondant 2 de la réalisation précédente (vis 20a, pointeau 20b, étranglement 22).

Le fonctionnement de ce mode de réalisation est le suivant.

En position d'équilibre du système, celui-ci est dans la position représentée à la Fig.2, le pointeau 140 étant écarté de l'entrée de la canalisation 150 et les pressions de part et d'autre de la membrane 50 étant égales, ce qui entraîne une ouverture complète de l'étranglement 70 par le pointeau 60.

Si la différence de pression de A à C vient à augmenter, par suite par exemple de la fermeture complète ou partielle d'un autre circuit du réseau, cette augmentation se répartira de A à B et de B à C.

L'augmentation de la pression différentielle de A à B crée donc un déséquilibre entre les compartiments 80a et 80b. La pression dans le compartiment 80b devient supérieure à la pression dans le compartiment 80a augmentée de la force de rappel du ressort 170, de sorte que la membrane 120 se déplace en comprimant le ressort 170, et en poussant la tige-guide 130. Le pointeau 140 vient obturer la canalisation 150, tandis que le pointeau 160 libère le passage annulaire 90 formé autour de la tige 130 (comme le passage 9 annulaire autour de la tige 13 dans la réalisation de la Fig.1).

il en résulte que la pression de fluide dans l'enceinte 40 passe de la pression de sortie en C à la pression en B. La membrane 50 se trouve donc comprimée, et cette compression a pour effet de refermer le pointeau 60 sur l'étranglement 70, jusqu'à ce que la perte de pression ainsi créée soit suffisante pour retrouver le débit initial du conduit 1 prévue, avec la perte de pression constante de A à B. Cet équilibre retrouvé permet ensuite de refermer le pointeau 160 sur le passage annulaire 90 et d'ouvrir la canalisation 150, grâce à l'augmentation de pression dans le compartiment 80a. Au point d'équilibre, la pression dans l'enceinte 40 sur la membrane 50 est suffisante pour maintenir, grâce au pointeau 60, la perte de charge nécessaire dans l'organe de réglage 30, de façon à retrouver la perte de pression fixe de l'organe de réglage 20.

Lorsque la différence de pression entre A et
C revient à sa valeur initiale, le ressort 170 équilibre- de nouveau la différence de pression entre les compartiments 80a et 80b. Le pointeau 160 se referme et le pointeau 140 ouvre la canalisation 150.

L'équilibre entre l'enceinte 40 et la sortie C se rétablit par l'orifice de sortie de l'enceinte 40, se qui rétablit l'équilibre sur les deux faces de la membrane 50 et permet la réouverture de l'étranglement 70 par relèvement du pointeau 60.

On décrira maintenant la troisième forme de réalisation de l'invention, représentée à la Fig.3.

Dans ce système, l'organe de réglage fixe 200 et mobile 300 sont placés d'amont en aval respectivement entre A et C, comme dans la réalisation de la
Fig.2. En revanche, l'agencement des autres éléments constitutifs du dispositif est différent. En effet, les moyens d'autorégulation automatique du débit de sortie comprennent une première enceinte 180 débouchant sur le conduit 1 entre les deux organes de réglage 200 et 300, au niveau du point intermédiaire
B. Cette enceinte 180 est fermée du côté du conduit 1 par une membrane souple 181 portant une tige-guide 182 munie d'une paire de pointeaux 183, 184 distants d'un écartement approprié. Ces pointeaux sont positionnés de façon à permettre d'ouvrir ou fermer une canalisation 185 de liaison entre la première enceinte 180 et la sortie C de fluide, en fonction de la pression régnant dans l'enceinte 180.A cet effet, le pointeau terminal 184 est positionné dans une chambre 186 de la canalisation 185, délimitant un siège d'appui pour le pointeau 184.

Le système d'autorégulation comprend une seconde enceinte 400 s'ouvrant sur l'organe de réglage mobile 300 et plus précisément obturée par la membrane souple 500 de ce dernier, muni de son pointeau 600 de fermeture de ltétranglement 700, lorsque la pression dans l'enceinte 400 est suffisante. L'enceinte 180 est reliée à l'enceinte 400 par une canalisation 187 débouchant entre la chambre 186 et l'enceinte 180, entre les pointeaux 183 et 184. Le pointeau 183 peut obturer l'entrée de cette canalisation 187 tandis que le pointeau 184 laisse libre l'entrée de la canalisation 185, ou inversement, en fonction de la pression régnant dans l'enceinte 180.

La membrane souple 181 est soumise à l'action d'un ressort de rappel 188 pourvu d'un élément de tarage 189 (vis). L'enceinte 180 est reliée par une conduite 191 à l'entrée A.

Le débit de fluide dans le conduit 1 est préréglé à une valeur fixée à l'aide de l'organe 200, et tant que la différence de pression entre A et C reste constante, le système est en équilibre, dans la position représentée à la Fig.3. Le pointeau 183 est maintenu par le ressort 188 en position d'obturation de l'entrée commune des canalisations 185 et 187; le pointeau 184 est écarté de son siège dans la chambre 186, et le pointeau 600 laisse complètement ouvert le passage 700, les pressions de part et d'autre de la membrane 500 étant équilibrées.

En cas d'augmentation de la différence de pression de fluide entre A et C, le fluide entrant dans l'enceinte 180 par la dérivation 191 augmente la pression sur la membrane 181, qui se déforme et repousse le ressort 188. De ce fait la tige 182 recule, le pointeau 183 s'ouvre, et le pointeau 184 ferme l'entrée de la canalisation 185. D'autre part l'augmentation de pression dans l'enceinte 180 est transmise via la canalisation 187, à l'enceinte 400, de sorte que la membrane 500 est déformée et que son pointeau 600 vient se refermer sur l'étranglement 700.

Cette compression de la membrane 500 entraîne une perte de pression suffisante pour retrouver le débit initial du dispositif avec la perte de pression constante de A à B. L'accroissement consécutif de pression en B permet de repousser la membrane 181, donc de refermer le pointeau 183 et d'ouvrir le pointeau 184. Seul passe entre les deux pointeaux un léger débit de fluide, permettant de maintenir une pression suffisante sur la membrane 500, pour conserver la perte de charge nécessaire dans l'organe de réglage 300, afin de retrouver la perte de pression fixe sur l'organe de réglage 200.

Lorsque la différence de pression entre A et
C revient à sa valeur initiale, le ressort 188 équilibre de nouveau la différence de pression entre les deux faces de la membrane 181. Le pointeau 183 se referme sur l'entrée commune des canalisations 187 et 185, tandis que le pointeau 184 laisse ouvert le passage dans la chambre 186. L'équilibre entre l'enceinte 400 et C se rétablit par la canalisation 185, ce qui rétablit également l'équilibre des pressions sur les deux faces de la membrane 500, permettant ainsi la réouverture du passage 700 par le relèvement du pointeau 600.

L'invention est susceptible de recevoir de nombreuses variantes d'exécution. Ainsi il convient de noter que dans les réalisations des Fig.1 et 2, les pointeaux 16 et 160 ne sont pas indispensables. Le débit de fluide passant par la dérivation 15 lorsque le pointeau 14 est ouvert est alors supérieur au débit de fuite dans l'orifice annulaire 9. Cependant le pointeau 16 facilite le fonctionnement et assure une meilleure fiabilité au dispositif selon l'invention.

De même, la vis 2a peut être remplacée par une manette de robinet, éventuellement graduée, permettant de modifier, à la demande de l'utilisateur, le point de consigne du débit admis dans le circuit.

La vis 2a peut également être remplacée par un organe thermostatique ou autre, connu en soi et réglant automatiquement le point de consigne du débit.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Procédé pour réguler le débit de fluide dans un réseau de distribution de fluide comprenant un ou plusieurs circuits pourvus chacun de moyens (2) de réglage du débit de fluide, et ayant chacun une entrée (A) et une sortie (C) entre lesquelles un débit de fluide doit être maintenu constant, caractérisé en ce que pour maintenir constant le débit de fluide, quelles que soient les variations de différence de pression entre l'entrée et la sortie, on dispose deux organes de réglage successifs (2,3; 20,30; 200,300) entre l'entrée et la sortie, le premier organe (2; 20; 200) permettant le réglage du débit à une valeur fixe présélectionnée, et le second organe (3; 30; 300) coopérant avec des moyens (4, 8, 5, 12, 17...) d'autorégulation automatique aptes à compenser toute variation de la différence de pression de fluide détectée par le premier organe, et on utilise l'énergie motrice du fluide résultant de la différence de pression entre l'entrée et la sortie du dispositif, pour réguler son débit sans apport d'énergie extérieure.

2. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend, placés sur un conduit (1) de fluide, un premier organe (2; 20; 200) de réglage du débit de fluide à une valeur présélectionnée, et un second organe (3) de réglage mobile, permettant de créer une perte de pression variable, des moins d'autorégulation (4, 8, 12, 17, 5...) associés à l'organe de réglage mobile (3), aptes à compenser automatiquement toute variation de la différence de pression de fluide détectée par le premier organe de réglage, afin de maintenir constant le débit de fluide dans le conduit (1), quelles que soient les variations de différence de pression entre l'entrée et la sortie.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens d'autorégulation comportent une première enceinte (4) débouchant sur le second organe de réglage mobile (3) et limitée du côté de ce dernier par une membrane souple (5) équipée d'un élément (6) pouvant obturer le conduit (1) de fluide lorsque la pression dans ladite enceinte (4) est suffisante, une seconde enceinte (8) communiquant avec la première et contenant une membrane souple (12) divisant l'enceinte en deux compartiments (8a, 8b), munie d'une tige (13) traversant un passage (9) entre les deux enceintes, l'extrémité de cette tige portant un pointeau (14) susceptible d'obturer une dérivation (15) reliant la première enceinte (4) à l'entrée (A) de fluide, et la seconde enceinte (8) contient un ressort (17) agissant sur la membrane (12) pour maintenir le pointeau (14) dans sa position d'obturation de la dérivation (15), lorsque la différence de pression du fluide reste constante, et pour ramener progressivement la membrane (12) et sa tige vers cette position après ouverture de la dite dérivation et recul de la membrane consécutivement à une variation de différence de pression, et enfin les deux compartiments (8a, 8b) de ladite seconde enceinte (8) sont reliés par des canalisations respectives (19, 21) au conduit (1) de fluide entre les deux organes de réglage (2, 3) et à la sortie.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la tige (13) porte un second pointeau (16) adapté pour obturer le passage (9) entre les deux enceintes (4, 8) lorsque la membrane (12) recule à l'encontre de son ressort de rappel (17), sous l'effet d'une augmentation de la différence de pression entre l'entrée (A) et la sortie (C).

5. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens d'autorégulation comprennent une première enceinte (40) débouchant sur le second organe de réglage mobile (30), et limitée du côté de ce dernier par une membrane souple (50) équipée d'un élément (60) pouvant obturer le conduit de fluide (1) lorsque la pression dans ladite enceinte (40) est suffisante, une seconde enceinte (80) communiquant avec la première et contenant une membrane souple (120) munie d'une tige (130) traversant le passage (90) entre les deux enceintes (40, 80), l'extrémité de cette tige portant un pointeau (140) susceptible d'obturer une dérivation (150) reliant la première enceinte (40) à la sortie (C) de fluide, et la seconde enceinte (80) contient un ressort (170) agissant sur la membrane (120) pour maintenir le pointeau (140) dans sa position de non obturation de la dérivation (150), lorsque la différence de pression du fluide reste constante, et pour ramener progressivement la membrane (120) et sa tige vers cette position de non obturation après fermeture de ladite dérivation (150) et recul de la membrane consécutivement à une variation de différence de pression, et enfin les deux compartiments (80a, 80b) délimités dans la seconde enceinte (80) par la membrane sont reliés par des canalisations (210, 190), d'une part au conduit (1) de fluide entre les deux organes (20, 30) de réglage, et d'autre part à l'entrée (A) de fluide.

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que la tige (130) porte un second pointeau (160) adapté pour obturer le passage (90) entre les deux enceintes tant que la différence de pression de fluide reste constante, et pour ouvrir ce passage lorsque la membrane (120) recule à l'encontre de son ressort de rappel (170), sous l'effet d'une augmentation de la différence de pression entre l'entrée (A) et la sortie (C).

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que le ressort (170) de rappel de la membrane (120) est placé entre cette dernière et l'extrémité du compartiment (80a) de la seconde enceinte (80) dans lequel est ménagé le passage (90) avec la première enceinte (40).

8. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens d'autorégulation comprennent une première enceinte (180) débouchant sur le conduit (1) de fluide entre les deux organes de réglage (200, 300) et fermée du côté du conduit de fluide par une membrane souple (181) portant une tige (182) dont l'extrémité est apte à ouvrir ou fermer une canalisation (185) de liaison de ladite première enceinte (180) avec la sortie (C) de fluide en fonction de la pression régnant dans la première enceinte, une seconde enceinte (400) s'ouvrant sur ledit second organe de réglage mobile (300), communiquant avec la première enceinte et fermée par une membrane souple (500) portant un élément (600) susceptible d'obturer le conduit de fluide lorsque la pression dans la seconde enceinte (180) est suffisante, et la première enceinte est reliée en outre à l'entrée (A) de fluide, en amont du premier organe de réglage (200) (Fig.3).

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que la tige (182) fixée à la membrane (181) de la première enceinte (180) porte à son extrémité un double pointeau (183, 184), une canalisation (187) relie la première enceinte (180) à la seconde enceinte (400), et les pointeaux (183, 184) sont positionnés de telle sorte que, tant que la différence de pression entre l'entrée (A) et la sortie (C) reste constante, le premier pointeau (183) ferme la communication entre, d'une part la première enceinte et d'autre part la seconde enceinte (400) ainsi que la sortie1 tandis qu'en cas d'augmentation de la différence de pression de fluide entrainant un accroissement de pression dans la première enceinte, le premier pointeau (183) ouvre la canalisation (187) de liaison entre les deux enceintes, et que le second pointeau (184) ferme la canalisation (185) de liaison entre la première enceinte (180) et la sortie de fluide (C).

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que la membrane (181) de la première enceinte est sollicitée vers sa position d'équilibre par un ressort (188) de rappel.