FR2665512A1 - Dispositif pour la liaison de trois profiles metalliques. - Google Patents

Abstract

Dispositif pour la liaison de trois profilés métalliques, dont deux sont parallèles l'un à l'autre et le troisième s'étend perpendiculairement à la direction commune des deux premiers profilés, comportant un jeu de deux pièces en équerre (16, 17) de section triangulaire, appliquées l'une contre l'autre selon leurs faces inclinées (18) et engagées dans le troisième profilé (14). Ce dispositif se caractérise en ce que les deux premiers profilés (1, 2) comportent chacun un tenon axial (6), apte à être emprisonné dans des rainures en regard (11, 12) ménagées aux extrémités de deux contreplaques parallèles (9, 10), appliquées l'une contre l'autre et s'étendant dans une direction perpendiculaire au plan contenant les directions des premiers et du troisième profilés. Application à la réalisation de structures métalliques, tels que par exemple piétements de meubles notamment du genre bureau, table ou analogue.

Description

DISPOSITIF POUR LA LIAISON DE TROIS PROFILES METALLIQUES
La présente invention est relative à un dispositif de liaison pour structure métallique, composée de trois profilés dont deux s'étendent parallèlement entre eux et le troisième selon une direction perpendiculaire à celle des deux premiers.

L'invention s'applique plus particulièrement à la liaison de tels profilés entrant dans la réalisation de structures métalliques, tels que notamment mais non exclusivement piétements de meubles notamment du genre bureau ou analogues, les deux premiers profilés parallèles costituant ensemble un pied vertical ou organe d'appui au sol similaire du meuble. tandis que le troisième forme une traverse ou barre de support, par exemple pour le soutien du plateau du meuble ou encore pour simplement rigidifier ce dernier.

On connait déjà de nombreuses réalisations de dispositifs de liaison entre profilés perpendiculaires entre eux, notamment els que décrits dans les brevets français au nom de la demanderesse, publiés sous les numéros 2 332 447, 2 465 912, 2 504 612 et 2 593 862.

Mais ces solutions ne sont pas adaptées pour relier trois profilés, les moyens envisagés réalisant seulement la liaison de deux d'entre eux, orientés généralement perpendiculaires l'un à l'autre.

L'invention concerne donc un dispositif qui permet de réaliser une telle liaison entre trois profilés, dont deux sont parallèles entre eux et le troisième perpendiculaire aux précédents, qui soit simple à fabriquer et facile à monter et démonter, notamment sans exiger aucun outillage spécialisé, complexe et coûteux.

A cet effet, le dispositif considéré, comportait un jeu de deux pièces en équerre de section triangulaire, appliquées 1' une ccntre l'autre selon leurs faces inclinées et engagées dans le troisième profilé de telle sorte que le déplacement relatif de l'une des pièces par rapport à l'autre préalablement immobilisée, provoque leur glissement relatif et leur blocage avec le profilé du fait de l'accroissement de la hauteur de l'assemblage formé par les deux pièces, se caractérise en ce que les deux premiers profilés comportent chacun un tenon axial, apte à être emprisonné dans des rainures en regard ménagées aux extrémités de deux contreplaques parallèles, appliquées l'une contre l'autre et s'étendant dans une direction perpendiculaire au plan contenant les directions des premiers et du troisième profilés.

Selon une caractéristique particulière du dispositif considéré, les deux contreplaques comportent au moins un perçage pour le passage d'un goujon à extrémité filetée traversant librement un alésage prévu dans la première pièce en équerre parallèlement à la direction du troisième profilé et coopérant avec un logement taraudé prévu dans le prolongement dudit alésage dans la seconde pièce en équerre, de façon telle que la commande en rotation du goujon assure le blocage des deux contreplaques l'une contre l'autre en même temps que l'immobilisation du troisième profilé disposé en appui sur les contreplaques, du fait du glissement relatif des deux pièces en équerre résultant du vissage de l'extrémité filetée du goujon dans le logement taraudé.

De préférence et selon une autre caractér stique, le tenon axial de chacun des deux premiers profilés est constitué au moyen de deux arêtes divergentes, partant d'une âme centrale s'étendant selon l'axe de ces profilés et réunies à la paroi de ceux-ci par des bras latéraux.

Selon une autre caractéristique également, les rainures des deux contreplaques emprisonnant le tenon axial des deux premiers profilés, ces rainures présentant une forme de coin ouvert dans lequel pénètrent les arêtes divergentes des tenons.

Selon encore une autre caractéristique, l'une au moins des contreplaques comporte un lamage ménagé dans sa face opposée à celle dirigée vers la seconde contreplaque, dans lequel s'engage le talon de la première des pièces en équerre afin de bloquer celle-ci en position d'appui sur le contreplaque.

Dans une variante de réalisation, les deux ccntreplaques supportent deux troisièmes profilés, parallèles entre eux et espacés d'une distance donnée selon la longueur de ces contreplaques.

D'autres caractéristiques d'un dispositif de liaison pour structure métallique à trois profilés selon l'invention, apparaitront encore à travers la description qui suit d'un exemple de réalisation, donné à titre indicatif et non limitatif, en référence au dessin annexé sur lequel
- La Figure 1 est une vue en perspective avec arrachement partiel du dispositif considéré dans une première variante de réalisation.

- La Figure 2 est une vue également en perspective mais à plus faible échelle d'une autre variante.

Sur la Figure 1, le dispositif représenté est prévu pour assurer la liaison entre trois profilés métalliques, dont deux sont parallèles entre eux et le troisième s'étend selon une direction perpendiculaire à celle des deux premiers.

Les deux premiers profilés, designés sur la Figure sous les références 1 et 2 comportent une surface externe 3, qui dans l'exemple représenté et de façon évidemment non exclusive est munie de rainures ou de cannelures appropriées, notamment à effet décoratif, le profil de ces rainures ou cannelures et plus généralement la forme extérieure des profilés étant indifférente à l'invention.

Chacun des profilés 1 et 2 comporte en son centre une âme cylindrique 4 à partir de laquelle partent deux bras latéraux 5 reliant l'âme 4 à la surface externe 3, ainsi qu'un tenon axial 6 terminé par deux arêtes divergentes, respectivement 7 et 8.

Conformément à l'invention, les deux profilés 1 et 2 sont maintenus à écartement donné l'un de l'autre, au moyen de deux contreplaques 9 et 10, parallèles l'une à l'autre et comportant chacune des rainures en coins ouverts, respectivement 11 et 12 sur les deux contreplaques, ces rainures étant telles qu'elles emprisonnent les extrémités des arêtes 7 et 8 lorsque les tenons 6 sont convenablement disposés entre les deux contreplaques comme représenté sur le dessin.

Les deux contreplaques 9 et 10 comportent, dans leurs faces opposées à celles en regard lorsqu'elles immobilisent les deux premiers profilés 1 et 2 de la façon indiquée ci-dessus, des lamages 13 dont la dimension transversale est telle qu'elle corresponde à la largeur d'un troisième profilé 14 s'étendant perpendiculairement à la direction des deux premiers profilés. Ce troisième profilé 14 est constitué d'un élément métallique creux 15 dans lequel s'engagent deux pièces en équerre respectivement 16 et 17, ces pièces étant en contact l'une avec l'autre par leurs faces inclinées 18.

Le talon de la première pièce 16 est immobilisé par appui dans le fond du lamage 13 de la contreplaque 10 sur laquelle s'appuie le troisième profilé 14. I1 comporte un alésage 19 traversé par l'extrémité filetée 20 d'un goujon 21 traversant librement des perçages en regard 22 prévus dans le prolongement l'un de l'autre à travers les contreplaques 9 et 10. L'alésage 19 est coaxial avec les perçages 22 et également avec un logement taraudé 23 prévu dans la seconde pièce en équerre 17, ce logement étant prévu pour coopérer avec l'extrémité filetée 20 du goujon. Ce dernier se prolonge par une tige 24 au-delà des perçages 22, cette tige étant terminée par une tête 25 permettant de commander la rotation du goujon et le vissage de l'extrémité filetée 20 dans le logement taraudé 23. Une rondelle de blocage est avantageusement prévue entre la tête 25 et la contreplaque 9.

La mise en oeuvre du dispositif selon l'invention se déduit aisément de la description qui précède : dans un premier temps, les deux premiers profilés 1 et 2 sont maintenus à écartement donné au moyen des contreplaques 9 et 10 du-fait de l'engagement des arêtes 7 et 8 de leurs tenons anaux 6 dans les rainures il et 12. Le goujon 21 est alors engagé à travers les perçages 22 de ces contreplaques, puis dans l'alésage 19 de la première pièce en équerre 16, celleci ayant été préalablement appliquée par sa face inclinée 18 contre l'autre pièce en équerre 17 et les deux pièces engagées à l'intérieur du troisième profilé 14.

Ce dernier est appliqué sur la contreplaque 10 par son talon mis en place dans le lamge 13. Le vissage de l'extrémité filetée 20 du goujon 21 dans le logement taraudé 23 de la pièce 17 provoque alors le glissement relatif des deux pièces 16 et 17 l'une sur l'autre et un accroissement de la hauteur de l'assemblage qu'elles forment, venant ainsi assurer le blocage rigide en position du troisième profilé 14 avec les contreptaques 9 et 10 et, par l'intermédiaire de ces dernières, avec les deux premiers profilés 1 et 2.

On réalise ainsi un dispositif de liaison de conception très simple, facile à monter et à démonter et qui n'exige aucun outillage particulier, le simple fait de serrer les deux contreplaques l'une contre l'autre puis de visser le goujon de fixation, assurant l'immobilisation de l'ensemble. Un seul goujon de serrage détermine aisi la liaison recherchée, sans nécessiter le percement du troisième profilé, les deux premiers étant simplement maintenus par pincement entre deux pièces de structure ne nécessitant qu'un usinage réduit et peu coûteux.

Bien entendu, il va de soi que l'invention ne se limite pas à l'exemple de réalisation plus spécialement décrit et représenté oi-dessus, elle en embrasse au contraire toutes les variantes. Ainsi, et comme représenté schématiquement sur la Figure 2, on pourrait utiliser le même dispositif pour réunir les deux premiers profilés 1 et 2 maintenus par leurs contreplaques 9 et 10, exactement comme dans le mode de réalisation précédent, mais en associant à ces éléments, non plus un seul mais deux troisièmes profilés respectivement 14a et 14b maintenus par leurs talons contre la contreplaque 10 dans deux lamages voisins 13a et 13b de celle-ci.

Le dispositif selon l'invention est plus particulièrement destiné à réaliser des piétements pour meubles du genre bureaux, tables ou analogues toutefois, de telles applications n'ayant cependant aucun caractère limitatif, le dispositif pouvant de la même manière être utilisé pour d'autres usages chaque fois qu'il s'agit de réunir ensemble trois éléments métalliques s'étendant selon deux directions perpendiculaires, deux de ces éléments étant parallèles entre eux.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1 - Dispositif pour la liaison de trois profilés métalliques, dont deux sont parallèles l'un à l'autre et le troisième s'étend perpendiculairement à la direction commune des deux premiers profilés, comportant un jeu de deux pièces en équerre (16, 17) de section triangulaire, appliquées l'une contre l'autre selon leurs faces inclinées (18) et engagées dans le troisième profilé (14) de telle sorte que le déplacement relatif de l'une des pièces par rapport à l'autre préalablement immobilisée, provoque leur glissement relatif et leur blocage avec le profilé du fait de l'accroissement de la hauteur de l'assemblage formé par les deux pièces, caractérisé en ce que les deux premiers profilés (1, 2) comportent chacun un tenon axial (6), apte à être emprisonné dans des rainures en regard (11, 12) ménagées aux extrémités de deux contreplaques parallèles (9, 10), appliquées l'une contre l'autre et s'étendant dans une direction perpendiculaire au plan contenant les directions des premiers et du troisième profilés.

2 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux contreplaques (9, 10) comportent au moins un perçage (22) pour le passage d'un goujon (21) à extrémité filetée (20) traversant librement un alésage (19) prévu dans la première pièce en équerre (16) parallèlement à la direction du troisième profilé (14) et coopérant avec un logement taraudé (23) prévu dans le prolongement dudit alésage dans la seconde pièce en équerre (17), de façon telle que la commande en rotation du goujon assure le blocage des deux contreplaques l'une contre l'autre en même temps que l'immobilisation du troisième profilé disposé en appui sur les contreplaques, du fait du glissement relatif des deux pièces en équerre résultant du vissage de l'extrémité filetée du goujon dans le logement taraudé.

3 - Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le tenon axial (6) de chacun des deux premiers profilés (1, 2) est constitué au moyen de deux arêtes divergentes (7, 8), partant d'une âme centrale (4) s'étendant selon l'axe de ces profilés et réunies à la paroi de ceux-ci par des bras latéraux (5).

4 - Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que les rainures (11, 12) des deux contreplaques (9, 10) emprisonnant le tenon axial (6) des deux premiers profilés, ces rainures présentant une forme de coin ouvert dans lequel pénètrent les arêtes divergentes (7, 8) des tenons.

5 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'une au moins des contreplaques (10) comporte un lamage (13) ménagé dans sa face opposée à celle dirigée vers la seconde contreplaque (9), dans lequel s'engage le talon de la première des pièces en équerre ('6) afin de bloquer celle-ci en position d'appui sur le contreplaque.

6 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les deux contreplaques supportent deux troisièmes profilés (14a, 14b), parallèles entre eux et espacés d'une distance donnée selon la longueur de ces contreplaques.