FR2665001A1 - Dispositif d'emulation d'au moins un peripherique de saisie. - Google Patents
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Abstract
Le domaine de l'invention est celui de la mise en communication de périphériques de saisie (21, 22, 23) d'informations avec une unité de traitement (28) d'un système de traitement de données. L'invention concerne un dispositif d'émulation d'au moins un périphérique de saisie (21, 22, 23) communiquant avec une unité de traitement (28) d'un système de traitement de données, dans lequel le périphérique de saisie (21, 22, 23) produit des données de saisie obéissant à une première logique de codage, destiné à être interposé entre le périphérique de saisie (21, 22, 23) et l'unité de traitement (28), et comprenant: - des moyens de réception et/ou de lecture des données de saisie produites par le périphérique de saisie (21, 22, 23); - des moyens de transcodage selon une seconde logique de codage des données reçues et/ou lues selon la première logique de codage; - des moyens d'émission en direction de l'unité de traitement et/ou de stockage en vue de la lecture par l'unité de traitement (28) des données transcodées.
Description
Dispositif d'émulation d'au moins un périphérique de saisie.
Le domaine de l'invention est celui de la mise en communication de périphériques de saisie d'informations avec une unité de traitement d'un système de traitement de données. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif et un procédé mettant en oeuvre un nouveau principe d'adaptation, notamment par transcodage, des informations émises par un périphérique de saisie en direction d'une unité de traitement.
Dans son idée générale, ce principe a pour objectif principal d'améliorer l'ergonomie d'utilisation de systèmes de traitement de données existants, notamment mais non exclusivement des microordinateurs.
En effet, comme on le verra ci-après, en préprogrammant un dispositif d'interface entre un périphérique de saisie et l'unité de traitement associé, on peut notamment
- personnaliser des commandes pour l'utilisateur, en se dégageant, partiellement ou totalement, du formalisme exigé par l'application utilisée dans l'unité de traitement
- fournir à l'utilisateur une panoplie de fonctions offrant des moyens d'assistance accrue à l'utilisation de l'unité de traitement et/ou de logiciels.
- personnaliser des commandes pour l'utilisateur, en se dégageant, partiellement ou totalement, du formalisme exigé par l'application utilisée dans l'unité de traitement
- fournir à l'utilisateur une panoplie de fonctions offrant des moyens d'assistance accrue à l'utilisation de l'unité de traitement et/ou de logiciels.
De nombreuses autres applications dérivées du principe de l'invention apparaîtront par la suite.
Depuis l'avènement de la micro-informatique professionnelle, des progrès très importants ont été faits, tant dans le domaine du matériel que dans le domaine du logiciel. Cela a rapproché la micro-informatique du niveau de la miniinformatique, notamment par l'accroissement de la vitesse d'exécution, des capacités générales de traitement et de mémorisation, de la fiabilité et du confort d'utilisation ou encore en permettant l'accès aux gros systèmes par l'intermédiaire des réseaux de transmissions internes et externes.
Parmi ces améliorations, certaines ont apporté un surcroît de confort à l'utilisateur dans le domaine de la communication homme-machine. Sans que la liste soit exhaustive, on peut par exemple citer, sur le plan matériel
- le pavé numérique séparé,
- les touches de fonction,
- les touches de direction,
- la souris,
- la couleur,
- etc...
- le pavé numérique séparé,
- les touches de fonction,
- les touches de direction,
- la souris,
- la couleur,
- etc...
et sur le plan logiciel
- l'accroissement du potentiel des logiciels,
- l'amélioration des aides (logicielle, documentation, assistance technique),
- le graphisme,
- etc...
- l'accroissement du potentiel des logiciels,
- l'amélioration des aides (logicielle, documentation, assistance technique),
- le graphisme,
- etc...
Toutefois, du point de vue de l'ergonomie, les systèmes actuels se traduisent par une complexité souvent très grande. En effet, l'augmentation de la puissance, et donc des difficultés d'adaptation des utilisateurs aux logiciels, des coûts de formation et l'absence de normalisation entre logiciels entraînent que les temps gagnés grâce aux progrès techniques (vitesse de traitement, capacités des mémoires, temps d'accès aux informations) sont largement compensés par les pertes de temps dues à de fausses manoeuvres humaines ou à un temps d'accès très long à une commande.
Par ailleurs, ces pertes de temps, et les blocages psychologiques des utilisateurs induits par ces différents inconvénients, peuvent conduire à des rejets de la micro-informatique ou de certains logiciels, notamment de la part d'utilisateurs non spécialisés ou ayant à travailler sur plusieurs logiciels différents.
Il apparaît donc qu'un des problèmes les plus importants des logiciels actuels est la complexité d'accès à une commande particulière. Il n'est ainsi pas rare qu'une opération relativement simple telle qu'une sauvegarde, une mise en italique ou un tri nécessite une combinaison d'un nombre important de touches, ou la déclinaison de plusieurs menus arborescents.
Par ailleurs, de telles opérations, bien que communes à la plupart des logiciels, ne correspondent que très rarement à la même commande, c'est à dire à la même combinaison de touches du clavier.
Lorsqu'une équipe de secrétaires est amenée à changer de logiciel de traitement de textes, par exemple, chacune des opératrices doit consacrer un temps important à l'apprentissage du nouveau logiciel, pendant lequel les fausses commandes, correspondant aux commandes de l'ancien logiciel, provoquent, au mieux, une perte de temps, et au pire, la perte du résultat d'un travail déjà effectué. Par ailleurs, cela impose une formation au nouveau logiciel, dont le coût est généralement assez élevé.
La présente invention se donne de poser ce problème et de fournir des solutions permettant notamment d'améliorer l'ergonomie de travail sur une machine de traitement informatique quelque soit le logiciel utilisé.
Des fonctions de ce type, de façon connue, sont partiellement remplies par certains logiciels disponibles sur le marché.
On connaît ainsi plusieurs logiciels permettant d'émuler un clavier, de mémoriser des suites de commandes ou d'attribuer un rôle particulier à certaines touches ou combinaisons de touches d'un clavier.
Toutefois, ce type de logiciels présente de nombreux inconvénients.
Tout d'abord, ces logiciels ne visent généralement qu'à résoudre un seul problème ergonomique, et n'abordent pas la question de la relation hommemachine de façon globale.
D'autre part, il s'agit de programmes résidents, occupant une partie de la mémoire vive de l'unité de traitement. Outre l'occupation de l'espace mémoire, au détriment des autres applications, il peut se poser des problèmes de chevauchement ou de recouvrement complet en mémoire, lorsque l'on fait appel à plusieurs programmes résidents.
Par ailleurs, ces logiciels utilisent une part non négligeable du temps de traitement de l'unité de traitement. En effet, ils nécessitent le passage régulier par des routines de saisie spécifiques à chaque logiciel et à chaque périphérique. Cela se traduit par un abaissement des performances, en temps de traitement, de l'application en cours.
Un autre inconvénient de ces programmes résidents est l'absence de compatibilité avec l'ensemble des logiciels pouvant fonctionner sur une unité de traitement de données. En effet, certains logiciels utilisent des configurations de mémoire spéciales, ou gèrent de façon particulière les interruptions du microprocesseur. Dans ce cas, les programmes résidents sont complètement inutilisables, ou produisent des effets erronés.
De tels programmes, de même que la plupart des logiciels actuels, font enfin généralement appel à une visualisation par surimpression, simulant l'empilement de documents, tel que cela se présente classiquement sur un bureau, notamment pour les menus ou les aides à l'utilisation d'un logiciel. Cela empêche alors la visualisation complète du document de travail, partiellement ou complètement recouvert.
L'invention a notamment pour objectif de pallier ces différents inconvénients.
Plus précisément, l'invention a pour objectif de fournir un dispositif d'émulation de périphériques de saisie produisant des données destinées à une unité de traitement, permettant la simplification et/ou la normalisation des commandes destinées à l'unité de traitement. Le dispositif de l'invention permet par exemple, dans le cas d'un clavier de saisie, la réduction du nombre de touches à utiliser pour obtenir un résultat particulier dans l'unité de traitement.
Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel dispositif, normalisant, au moins partiellement, l'utilisation de différentes applications. Ainsi, l'invention permet l'utilisation de plusieurs logiciels distincts à l'aide d'un jeu de commandes unique.
Cet objectif correspond à un objectif de simplification de l'utilisation de plusieurs logiciels.
De façon liée, l'invention a également pour objectif de fournir un tel dispositif permettant la personnalisation de commandes et/ou de menus. Il est ainsi possible, par exemple, d'utiliser un logiciel fonctionnant en langue étrangère avec des commandes et des aides en langue vernaculaire.
Un objectif essentiel de l'invention est de fournir un tel dispositif, dont la présence soit entièrement transparente, tant pour les périphériques de saisie que pour l'unité de traitement.
En d'autres termes, l'invention a pour objectif d'émuler un ou plusieurs périphériques de saisie, sans perturber le fonctionnement de l'unité de traitement.
Ainsi, vu de l'unité de traitement, les données reçues semblent être issues directement d'un périphérique, sans traitement préalable.
L'invention ne correspond donc pas à la connexion de deux microordinateurs, dont l'un serait spécifiquement dédié à la gestion des périphériques.
Il serait en effet nécessaire, dans ce cas, de gérer le dialogue entre les deux microordinateurs, selon un protocole particulier. L'unité de traitement aurait alors une partie de ses ressources utilisées pour gérer ce dialogue.
Il ne s'agit pas non plus d'un logiciel particulier d'émulation d'un périphérique. En effet, cette solution, ainsi que cela à déjà été précisé, pose de nombreux problèmes, que l'invention se propose de résoudre.
Un autre objectif de l'invention est de fournir un dispositif d'émulation de périphériques de saisie, permettant la visualisation d'instructions ou de menus, éventuellement personnalisée. L'invention peut de plus permettre la visualisation d'informations destinées à faciliter l'apprentissage à un logiciel. Il s'agit alors d'enseignement assisté par ordinateur, notamment à l'aide de didacticiels d'utilisation très souple. Un objectif particulier de l'invention, dans ce dernier cas, est de séparer le fonctionnement du logiciel proprement dit de celui du didacticiel, de façon que l'utilisateur puisse constater exactement et non sous forme de simulation, le résultat de chaque commande du logiciel.
L'invention a également pour objectif de fournir un tel dispositif, qui concrétise la notion de bureau de travail.
La notion de bureau, d'espace de travail ou de poste de travail, consistant à placer sur le plan de travail, (l'écran en l'occurence), un document, une information ou une aide au moment où l'utilisateur en éprouve le besoin représente sans doute un des progrès les plus marquant de la micro-informatique, du point de vue de l'ergonomie. Cette information vient recouvrir totalement ou partiellement l'application en cours et peut être éventuellement récupérée, par exemple à l'aide de fonctions du type "sélectionner, copier, coller, transférer".
Ce concept permet à l'utilisateur de visualiser plusieurs documents distincts. Toutefois, dans les systèmes existants, et contrairement à la façon dont cela se passe réellement sur un bureau, le format limité de l'écran de visualisation entraîne le plus souvent l'impossibilité de voir simultanément et en entier deux documents distincts : il y a toujours recouvrement de l'un par l'autre, et donc perte d'une partie de l'information.
En conséquence, un objectif de l'invention est de fournir un tel dispositif permettant la visualisation simultanée et sans chevauchement d'au moins deux documents distincts.
Un objectif complémentaire de l'invention est de fournir un tel dispositif, assurant l'accès aux ressources de l'unité de traitement aux seules personnes autorisées.
Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un dispositif d'émulation d'au moins un périphérique de saisie communiquant avec une unité de traitement d'un système de traitement de données, dans lequel le périphérique de saisie produit des données de saisie obéissant à une première logique de codage, destiné à être interposé entre le périphérique de saisie et l'unité de traitement, et comprenant
- des moyens de réception et/ou de lecture des données de saisie produites par le périphérique de saisie
- des moyens de transcodage selon une seconde logique de codage des données reçues et/ou lues selon la première logique de codage
- des moyens d'émission en direction de l'unité de traitement et/ou de stockage en vue de la lecture par l'unité de traitement des données transcodées.
- des moyens de réception et/ou de lecture des données de saisie produites par le périphérique de saisie
- des moyens de transcodage selon une seconde logique de codage des données reçues et/ou lues selon la première logique de codage
- des moyens d'émission en direction de l'unité de traitement et/ou de stockage en vue de la lecture par l'unité de traitement des données transcodées.
Ainsi, le dispositif de l'invention est placé sur la ligne de communication entre le périphérique et l'unité de traitement. Il ne s'agit donc pas d'un élément interne à cette unité de traitement, mais d'un dispositif indépendant.
Par unité de traitement on entend notamment tout moyen de traitement informatique, du type micro-ordinateur, station de travail, automate programmable ou autre.
Avantageusement, les moyens de réception et/ou de lecture utilisent le protocole de réception et/ou de lecture d'une unité de traitement, les moyens d'émission et/ou de stockage utilisent le protocole d'émission et/ou de stockage d'un périphérique de saisie.
En d'autres termes, le dispositif de l'invention est complètement transparent pour l'unité de traitement et les périphériques. Notamment, l'unité de traitement reçoit des données de la même façon que si celles-ci étaient produites par un périphérique. Il s'agit donc d'un réel dispositif d'émulation de périphériques, contrairement aux logiciels d'émulation. Selon l'invention, les données fournies par le dispositif sont dirigées vers l'unité de traitement via les entrées correspondant aux périphériques. Du côté du périphérique, le dispositif se comporte comme une unité de traitement, et du côté de l'unité de traitement, comme un périphérique.
Par ailleurs, ce dispositif permet de rendre compatibles tous les types de périphériques avec tous les types d'unité de traitement. Par exemple, un clavier spécial pourra être utilisé avec un micro-ordinateur classique, le dispositif transformant les données issues du clavier en données compatibles avec le microordinateur.
De façon préférentielle, le dispositif comprend des moyens de traitement intelligents, de façon que les moyens de réception et/ou de lecture, de transcodage et d'émission et/ou de stockage ne fassent pas appel aux ressources de l'unité de traitement.
Ainsi, le fonctionnement de l'unité n'est perturbée en aucune manière. Le transcodage n'utilise ni une partie du temps de traitement, au détriment de l'application en cours, ni la mémoire de l'unité de traitement, contrairement aux logiciels d'émulation. Bien au contraire, le dispositif peut permettre d'augmenter les performances d'une application, par exemple par l'utilisation de "raccourcis", associant à une touche ou combinaison de touches simple une série importante de mots.
Cela permet également d'assurer complètement la transparence du transcodage pour l'unité de traitement, qui ne gère d'aucune façon ce transcodage.
Dans un mode de réalisation avantageux, les données de saisie sont transmises sous forme de mots successifs, les moyens de transcodage réalisant un transcodage de mots ou de combinaison de mots émis selon la première logique de codage de façon à produire en sortie une séquence de mots selon la seconde logique de codage.
Dans le cas où ledit périphérique de saisie est un clavier, lesdits mots produits selon ladite première logique de codage appartiennent par exemple au groupe comprenant les mots suivants et leurs combinaisons
- mot d'information d'action d'appui sur une touche;
- mot d'information d'action de relâchement d'une touche
- code de touches.
- mot d'information d'action d'appui sur une touche;
- mot d'information d'action de relâchement d'une touche
- code de touches.
Ces mots correspondent aux données habituellement utilisées entre un clavier et une unité de traitement. Une combinaison de mots peut par exemple correspondre à une commande pour l'unité de traitement ou un logiciel.
Si le périphérique de saisie est un dispositif de pointage (souris, tablette de numérisation, etc...), lesdits mots peuvent notamment appartenir au groupe comprenant les mots suivants
- mot d'information de positionnement en abscisse et/ou en ordonnée;
- mot d'information d'action d'appui sur une touche;
- mot d'information d'action de relâchement d'une touche.
- mot d'information de positionnement en abscisse et/ou en ordonnée;
- mot d'information d'action d'appui sur une touche;
- mot d'information d'action de relâchement d'une touche.
Avantageusement, la première logique de codage correspond à une sélection de commandes spécifiques à une première application de référence connu de l'utilisateur, et la seconde logique de codage correspond à une application réelle présente dans l'unité de traitement.
De cette façon, l'utilisateur n'a pas à connaître l'application présente dans l'unité de traitement. Il lui suffit de connaître l'application de référence.
Il est ainsi possible d'utiliser un nouveau logiciel par l'intermédiaire de commandes destinées à un autre logiciel. On peut également personnaliser une application, ou la traduire en langue vernaculaire.
De façon préférentielle, les moyens de transcodage réalisent l'affectation de commandes de saisie à des fonctions prédéterminées, la seconde logique de codage correspondant auxdites fonctions.
Ainsi, il est possible de simplifier les commandes complexes. A titre d'exemple, on peut affecter à des touches de fonction d'un clavier des combinaisons de touches correspondant à des fonctions particulières dans l'unité de traitement.
Par fonctions prédéterminées, on entend clairement les fonctions proprement dites d'une application, mais également toute combinaison de ces fonctions. Ainsi, par exemple, dans le cas d'un logiciel de traitement de textes, on peut prévoir d'affecter des commandes de saisie aux fonctions "graissage" ou "italique", ainsi qu'à la combinaison "graissage + italique". Dans ce dernier cas, le gain de temps obtenu par rapport aux logiciels classiques apparaît clairement.
Avantageusement, le dispositif de l'invention comprend des moyens de sélection automatique d'une table de transcodage et/ou d'informations, ladite sélection étant logiquement liée à l'application en cours dans ladite unité de traitement.
En d'autres termes, le dispositif gère un arbre de logique, en parallèle avec les niveaux de hiérarchisation dans les applications dans l'unité centrale. Par exemple, au démarrage de l'unité de traitement, une première table de transcodage peut proposer une liste d'applications (traitement de texte, tableur, gestion de bases de données ...). Après la sélection de l'application de traitement de texte, une seconde table peut permettre la sélection d'un modèle de lettre, et une troisième table une série de "raccourcis" pour les formules de politesse.
Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, le dispositif comprend des moyens d'affichage d'informations, constitués d'au moins un écran de visualisation indépendant de l'unité de traitement.
Il n'y a donc pas de dépendance entre les données visualisées sur l'écran de l'unité de traitement et celles visualisées sur l'écran du dispositif. L'application en cours fonctionne donc de façon normale sur l'unité de traitement, pendant que l'écran du dispositif de l'invention permet la visualisation de menus ou d'aides à l'utilisation.
Préférentiellement, les informations affichées appartiennent au groupe comprenant:
- règles de correspondance entre les commandes et les fonctions correspondantes activées dans l'unité de traitement
- informations générales sur l'unité de traitement et/ou sur une application en cours dans l'unité de traitement;
- informations permettant l'auto-formation d'un utilisateur.
- règles de correspondance entre les commandes et les fonctions correspondantes activées dans l'unité de traitement
- informations générales sur l'unité de traitement et/ou sur une application en cours dans l'unité de traitement;
- informations permettant l'auto-formation d'un utilisateur.
L'invention permet alors de guider l'utilisateur, sans faire appel aux ressources de l'unité de traitement.
Avantageusement, l'écran de visualisation du dispositif permet également la visualisation de documents émis par l'unité de traitement.
L'invention étend ainsi la notion de bureau, en permettant d'avoir sous les yeux au moins deux documents distincts, sans problème de chevauchement.
Dans un mode de réalisation préférentiel, le dispositif de l'invention comprend des moyens de gestion de l'affichage des documents, en liaison avec l'unité de traitement, de façon à permettre notamment l'échange ou le transfert de tout ou partie d'un premier document affiché sur l'écran de visualisation du dispositif avec tout ou partie d'un second document affiché sur l'écran de visualisation de l'unité de traitement.
En d'autres termes, l'invention autorise la recopie d'écran entre les documents présents sur les deux écrans. Dans ce cas, l'écran du dispositif est un simple écran de visualisation ou de sélection, alors que l'écran de l'unité de traitement est un écran de travail, sur lequel on peut agir interactivement. pour permettre la recopie d'écran, l'invention permet avantageusement le "swapping" (échange de mémoires) d'une partie du contenu des mémoires vives de l'unité de traitement et du dispositif de l'invention.
Avantageusement, le dispositif comprend des moyens de programmation et/ou de personnalisation d'au moins une table de transcodage.
Ainsi, le fonctionnement du dispositif peut être adapté au fur à mesure des besoins et de l'évolution des logiciels utilisés. Il peut également être personnalisé pour chaque utilisateur.
Dans un mode de réalisation avantageux, le dispositif comprend au moins deux des modes de fonctionnement suivants
- mode de fonctionnement normal;
- mode de transcodage;
- mode de programmation d'au moins une table de transcodage;
- mode de sélection d'une des tables de transcodage
- mode d'auto-formation;
- mode de visualisation complémentaire pour l'unité de traitement.
- mode de fonctionnement normal;
- mode de transcodage;
- mode de programmation d'au moins une table de transcodage;
- mode de sélection d'une des tables de transcodage
- mode d'auto-formation;
- mode de visualisation complémentaire pour l'unité de traitement.
De façon avantageuse, le dispositif de l'invention comprend des moyens de chargement en mémoire de données d'informations émises par l'unité de traitement.
De cette façon, à la mise en fonction de l'unité de traitement, les différents éléments correspondant aux tables de transcodage et aux informations d'aides, stockés en mémoire de masse dans l'unité de traitement, par exemple sur disque dur, sont chargés dans le dispositif de l'invention.
De même, au fur et à mesure de l'évolution des besoins, par exemple en liaison avec les moyens de sélection automatique d'une table de transcodage, de nouvelles tables de transcodage et les informations d'aide correspondantes peuvent être chargées en mémoire.
Suivant l'application utilisée, l'unité de traitement peut également émettre des messages en direction du dispositif d'émulation, de façon à sélectionner une table de transcodage particulière.
Ces moyens de chargement en mémoire sont aussi utilisés pour l'échange ou le transfert de documents entre le dispositif et l'unité de traitement.
Le dispositif selon l'invention présente par ailleurs plusieurs solutions destinées à assurer un contrôle d'accès aux ressources de l'unité de traitement.
Avantageusement, il comprend des moyens de réponse à une interrogation émise par l'unité de traitement, de façon à lier le fonctionnement de l'unité de traitement et/ou d'une application particulière à la détection de la réponse.
En l'absence de réponse à ce message de test de la présence du dispositif, l'unité de traitement ne peut pas fonctionner correctement.
Lorsque les données sont transmises par le périphérique de saisie sous forme cryptée, les moyens de réception et/ou de lecture peuvent assurer le décryptage des données. En l'absence du dispositif, l'unité de traitement reçoit des données cryptées, empêchant son utilisation.
Inversement, lorsque les données doivent être transmises à l'unité de traitement sous forme cryptée, lesdits moyens d'émission et/ou de stockage peuvent en assurer le cryptage.
Dans un autre mode de réalisation avantageux, le dispositif comprend des moyens de lecture d'un mot de passe, le dispositif ne fournissant pas de données à l'unité de traitement tant que le mot de passe n'a pas été reçu.
Dans un autre mode de réalisation avantageux, le dispositif comprend des moyens de lecture d'un processeur de sécurité, tel qu'une carte à microprocesseur, le dispositif ne fournissant pas de données à l'unité de traitement tant que le processeur de sécurité est absent.
Ainsi, l'utilisation de l'unité de traitement peut être réservée à des personnes autorisées. Il est également possible de limiter l'accès à certaines informations de façon sélective, par exemple en fonction d'un niveau d'autorisation.
Avantageusement, le dispositif de l'invention comprend des moyens de lecture d'un et/ou des moyens de mémorisation sur un support de mémorisation d'au moins une partie des données correspondant aux programmes, tables de transcodage et/ou aux informations d'aide.
Ces données peuvent par exemple être mémorisées sur des cartes à microprocesseurs, des disquettes, des cartouches contenant des mémoires mortes, ou tout autre type de support de données. Ainsi, il est envisageable que tout fournisseur d'un logiciel particulier fournisse, en même temps que les programmes spécifiques à son application, les tables de transcodage et les aides correspondant à cette application et pouvant être utilisées avec le dispositif de l'invention.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donnée à titre illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, dans lesquels
- la figure 1 est une représentation d'un mode de réalisation du dispositif de l'invention, permettant l'émulation de trois périphériques de saisie un clavier, une souris et une tablette de numérisation
- la figure 2 est un schéma synoptique présentant le principe de fonctionnement du dispositif de la figure 1, dans le cas limité à l'émulation d'un clavier.
- la figure 1 est une représentation d'un mode de réalisation du dispositif de l'invention, permettant l'émulation de trois périphériques de saisie un clavier, une souris et une tablette de numérisation
- la figure 2 est un schéma synoptique présentant le principe de fonctionnement du dispositif de la figure 1, dans le cas limité à l'émulation d'un clavier.
Le dispositif de l'invention permet d'une part l'adaptation de tout type de périphérique de saisie à tout type d'unité de traitement, telle qu'un microordinateur, une station de travail ou un automate programmable, et d'autre part la simplification et la normalisation de commandes à transmettre à partir de ces périphériques.
Dans le mode de réalisation préférentiel représenté en figure 1, ce dispositif 10 effectue l'émulation d'un clavier 21, d'une souris 22 et d'une tablette de numérisation 23, pour un micro-ordinateur 28 de type classique.
Le dispositif 10 comprend un boîtier 11, comportant les moyens de traitement des données de saisie. Le fonctionnement de ces moyens de traitement est décrit plus loin. Ce boîtier 11 peut également comprendre des moyens 12 de sélection d'un mode de fonctionnement particulier (initialisation, programmation, transcodage, sélection d'un table de transcodage,...), tels qu'un jeu d'interrupteurs et/ou un interrupteur multi-position.
De façon facultative, le dispositif 10 peut comprendre un écran de visualisation 13, permettant par exemple l'affichage de menus ou d'instructions.
L'écran 13 peut également être utilisé en liaison avec le micro-ordinateur 28, de façon à permettre la visualisation simultanée de deux documents.
Avantageusement, l'écran 13 est un écran plat, à cristaux liquides ou autre.
I1 peut par exemple comprendre 25 lignes sur 40 colonnes, permettant l'affichage de textes, de caractères semi-graphiques, et éventuellement de graphiques.
Dans un mode de réalisation préférentiel de l'invention, cet écran 13 est inclinable, de façon à positionner au mieux l'écran vis-à-vis de l'utilisateur. Les moyens d'inclinaison 14 peuvent par exemple être du type à encliquetage ou à friction. L'écran 13 peut par ailleurs comprendre un jeu de trois volets pare-soleil orientables (non représenté sur la figure 1).
Le dispositif 10 peut également comprendre des moyens de sécurité, limitant l'accès aux ressources du micro-ordinateur 28 aux personnes autorisées, tel qu'un lecteur de carte à microprocesseur 15.
Une des caractéristiques essentielles de l'invention est le fait d'être interposée physiquement entre les périphériques de saisie 21, 22 et 23 et l'unité de traitement 28, et de fonctionner de façon indépendante et asynchrone de cette unité de traitement. En effet, vu de l'unité de traitement, tout se passe comme Si les périphériques étaient directement connectés au micro-ordinateur.
ll est à noter que les câbles de liaison 24A, 25A et 26A issus respectivement des périphériques 21, 22 et 23, et connectés au boîtier 11, se prolongent virtuellement dans les câbles 24B, 25B et 26B reliés au micro-ordinateur 28.
Ainsi, les données transmises au micro-ordinateur transitent via les entrées effectivement dédiées aux périphériques. A titre d'exemple, des données produites par le dispositif 10 et transmises sur le câble 24B correspondant à l'entrée clavier du micro-ordinateur 28 seront considérées directement par celui-ci comme des données clavier.
Une liaison 27 entre le micro-ordinateur 28 et le boîtier 11 permet le transfert des données correspondant notamment aux tables de transcodage, aux informations d'aide et aux documents à visualiser.
Le micro-ordinateur n'a donc pas besoin d'effectuer un quelconque travail d'analyse et de transcodage. En d'autres termes, le transcodage réalisé par le dispositif de l'invention est entièrement transparent : le micro-ordinateur 28, au moins pour l'opération de transcodage, ne connaît pas la présence de ce dispositif 10.
On peut toutefois prévoir d'autres types d'implantation du dispositif de l'invention, nécessitant une légère adaptation de micro-ordinateur, notamment sous forme de carte électronique insérable dans celui-ci.
L'alimentation d'un tel dispositif peut être soit indépendante par l'intermédiaire d'un transformateur, soit directement prise sur celle du microordinateur.
La figure 2 est un schéma illustrant le principe de fonctionnement de l'invention, dans le cas de l'émulation d'un clavier.
Le clavier 21 émet, de façon classique, des mots de données 30, correspondant aux touches ou combinaisons de touches frappées par l'utilisateur.
Ces mots 30 sont stockés par le dispositif de l'invention dans un tampon 31 de réception.
L'utilisateur peut choisir entre deux modes de fonctionnement distincts de l'invention, que l'on dénommera par la suite mode NORMAL 32 et mode HYPER 33.
Si le mode NORMAL 32 est sélectionné, par exemple à l'aide d'un interrupteur en face avant du boîtier du dispositif, aucun transcodage n'est effectué.
L'invention se limite alors à permettre l'affichage 34 de menus explicites pour l'utilisateur.
Le mode NORMAL de l'invention reprend l'ensemble de l'arborescence de l'application en cours dans l'unité de traitement ainsi que sa présentation. Ceci permet en cas de travail inhabituel de retrouver l'intégralité et la puissance des fonctions de l'application.. Les mots de données 30 sont donc directement transmis à un tampon 35 d'émission, et réémis vers l'unité de traitement 28.
Le mode HYPER correspond au mode de fonctionnement complet de l'invention, exploitant toutes les caractéristiques avantageuses déjà citées. On pourrait également le désigner par les termes de mode "transcodage", ou mode "émulation".
Ce mode permet d'obtenir une présentation personnalisée correspondant aux besoins de l'utilisateur, ou des utilisateurs, mettant en valeur et simplifiant les commandes utiles à la réalisation du travail courant. Il s'agit:
- d'une sélection des menus et commandes NORMAL;
- d'un regroupement des commandes selon la logique de l'utilisateur
- d'une adaptation des menus au vocabulaire ou à la langue de l'utilisateur;
- d'une affectation des commandes selon les habitudes de l'utilisateur.
- d'une sélection des menus et commandes NORMAL;
- d'un regroupement des commandes selon la logique de l'utilisateur
- d'une adaptation des menus au vocabulaire ou à la langue de l'utilisateur;
- d'une affectation des commandes selon les habitudes de l'utilisateur.
Dans ce cas, les mots de données 30 sont traités différemment, selon qu'ils correspondent à des caractères 36, des touches de fonction 37 (Fi) et les combinaisons de touches quelconques avec par exemple les touches ALT et CTRL d'un clavier classique, ou une touche d'échappement 38.
Les caractères simples 36 ne sont pas pris en compte, et sont directement transmis au tampon 35 d'émission, sans transcodage.
Lorsqu'un mot correspondant à une fonction (touche de fonction + caractère(s) associé(s)), ce mot est transcodé par la table de transcodage 39 en vigueur dans le dispositif. Un module 40 de gestion des tables gère l'évolution de ces tables, en parallèle avec l'évolution de l'application en cours dans l'unité de traitement.
Le caractère d'échappement 38 permet l'accès aux fonctions spécifiques de l'invention, telles que l'auto-formation ou l'affichage de documents. Selon le mode de travail 42 sélectionné par l'utilisateur, le dispositif de l'invention permet l'affichage 41 de données, par action sur un module 43 de gestion d'écran.
On décrit ci-dessous plus précisément un exemple de fonctionnement de l'invention, dans le cas simplifié de l'émulation d'un clavier de saisie, faisant apparaître différents modes de travail envisageables. Il est clair que celui-ci peut être adapté à tout autre périphérique de saisie, ainsi qu'à toute combinaison de périphériques.
A la mise en fonction de l'unité de traitement, et après configuration de celle-ci, les programmes nécessaires au fonctionnement de l'invention sont chargés de la mémoire de masse de l'unité de traitement vers l'invention, de même qu'au moins le menu d'accueil et la table de transcodage de plus bas niveau.
Dans le cas où l'invention comporte un processeur de sécurité, ce chargement, de même que toute autre opération, est bien sûr lié à la présence de ce processeur, qui peut notamment être une carte à microprocesseur.
Dans d'autres configurations, ces programmes et tables peuvent être mémorisés en interne dans le boîtier de l'invention, sur tout type de moyens de mémorisation (disque dur ou disquette, carte à microprocesseur, mémoire morte, mémoire vive non volatile, ...).
Après l'acquittement éventuel d'un système de sécurité, l'invention devient opérationnelle. Sur l'écran de l'invention est présenté un menu, dit menu d'accueil ou menu de niveau 0, proposant par exemple les différentes applications accessibles à l'utilisateur, l'accès aux fonctions de gestion du DOS (Disk Operating System (Système de Gestion des Disques)) et le retour au DOS. Un tel menu peut par exemple se présenter de la façon suivante
- traitement de textes,
- base de données,
- communications,
- tableur,
- gestion DOS,
- retour DOS.
- traitement de textes,
- base de données,
- communications,
- tableur,
- gestion DOS,
- retour DOS.
La sélection de ce menu se fait à l'aide des flèches de direction, et la validation d'un choix avec la touche "Entrée". En fonction du choix de l'utilisateur, un second menu correspondant à l'application sélectionnée est visualisé.
Parallèlement à l'évolution du travail effectué dans cette application, les menus proposés par l'invention évoluent, de façon que les actions possibles dans l'application soient effectivement proposés par le menu. L'invention gère donc un arbre de menus, et plus précisément de tables de transcodage. Des tables particulières peuvent aussi être chargées à tout moment depuis l'unité de traitement, en fonction des besoins.
Un exemple de table de transcodage est présenté en table I.
TABLE I
Texte de sélection Libellé Raccourci Commande
d'instruction Touches Alphabétique
Enregistrement F1 E EOFOlA etc
Impression Ctrl+F2 I EOB321 etc
Mettre Attribut Lecture Alt+F1 MAL FOlB3C etc
Le texte de sélection d'instruction correspond à la désignation de la fonction, telle qu'elle apparaît sur le menu visualisé sur l'écran de l'invention. Le libellé des touches et le raccourci alphabétique précisent le mode d'accès à la fonction, et la commande est la liste de bits à transmettre à l'unité de traitement pour effectuer la fonction.
Texte de sélection Libellé Raccourci Commande
d'instruction Touches Alphabétique
Enregistrement F1 E EOFOlA etc
Impression Ctrl+F2 I EOB321 etc
Mettre Attribut Lecture Alt+F1 MAL FOlB3C etc
Le texte de sélection d'instruction correspond à la désignation de la fonction, telle qu'elle apparaît sur le menu visualisé sur l'écran de l'invention. Le libellé des touches et le raccourci alphabétique précisent le mode d'accès à la fonction, et la commande est la liste de bits à transmettre à l'unité de traitement pour effectuer la fonction.
Les parties alphanumériques (texte, libellé, raccourci) sont accessibles à l'utilisateur après création d'un fichier texte modifiable par l'éditeur de l'invention.
La partie commande correspond à la seconde logique de codage et associe à la ligne d'instruction la suite de mots (sous forme de bits) nécessitée par la configuration en service (matérielle et logicielle). En outre la table de transcodage comprend un en-tête d'instructions diverses utilisables par le dispositif de l'invention telles que les pointeurs de raccourcis alphabétiques multiples, le niveau de profondeur du menu, ordres de déport d'affichage etc...
On peut distinguer deux types de tables de transcodage.
Le premier type correspond au niveau de menu 0, en service lorsque le système composé du périphérique de saisie (le clavier dans l'exemple présenté), le dispositif de l'invention et l'unité de traitement se trouve sous application logicielle.
Les saisies au clavier attaquent l'unité de traitement via la table de transcodage et la totalité des touches est accessible.
Le second type correspond aux niveaux de menus supérieurs à 0, en service après échappement lorsque le système est "sous l'invention". Les saisies au clavier, sont pour la plupart limitées à la sélection des menus et lignes de menu. L'envoi de l'ordre de fin de séquence rend la main à l'application après envoi à l'unité de traitement de la commande de transcodage correspondant à la ligne d'instruction sélectionnée.
L'affectation des touches de fonction et des raccourcis clavier peut correspondre à une normalisation des fonctions dans toutes les applications disponibles dans l'unité de traitement.
Les touches d'usage général ont plusieurs rôles, selon le niveau où l'on se situe. Ainsi, la touche "Entrée" :
- Sous application effectue l'usage normal de retour chariot;
- Sous l'invention, affiche le menu de niveau inférieur et active la table de transcodage correspondante si la ligne d'instruction nécessite une sélection complémentaire
- Sous l'invention, effectue la commande si celle-ci est exécutable et rend la main à l'application dans l'unité de traitement.
- Sous application effectue l'usage normal de retour chariot;
- Sous l'invention, affiche le menu de niveau inférieur et active la table de transcodage correspondante si la ligne d'instruction nécessite une sélection complémentaire
- Sous l'invention, effectue la commande si celle-ci est exécutable et rend la main à l'application dans l'unité de traitement.
De même, la touche d'échappement:
- Sous application donne la main à l'invention
- Sous l'invention retourne à l'application sans ordre de commande si l'on se trouve au niveau 1;
- Sous l'invention affiche le menu de niveau supérieur et active la table de transcodage correspondante si l'on se trouve à un niveau supérieur à 1.
- Sous application donne la main à l'invention
- Sous l'invention retourne à l'application sans ordre de commande si l'on se trouve au niveau 1;
- Sous l'invention affiche le menu de niveau supérieur et active la table de transcodage correspondante si l'on se trouve à un niveau supérieur à 1.
L'invention, ainsi que cela a déjà été précisé, permet de limiter le nombre de touches à frapper pour effectuer une commande. Ainsi, par exemple, le formattage d'une disquette sous MS-DOS (marque déposée), nécessite usuellement la frappe des caractères suivants : F,O,R,M,A,T,ESPACE,A,:,/,4,Entrée,TOUCHE,
Echap, la frappe de / étant obtenue par MAJUSCULE+:, soit quinze touches.
Echap, la frappe de / étant obtenue par MAJUSCULE+:, soit quinze touches.
Selon l'invention, le même résultat peut être obtenu beaucoup plus rapidement, en sélectionnant dans un premier temps la ligne "gestion du DOS" du menu d'accueil, et en choisissant dans le menu de niveau supérieur correspondant la fonction de formattage.
Outre le transcodage, l'utilisateur peut, lorsqu'il est dans le mode HYPER, accéder aux modes de sélection et de configuration.
La mise en service du mode Sélection permet la composition de menus
HYPER à partir des menus normaux.
HYPER à partir des menus normaux.
I1 permet de sélectionner une instruction à l'intérieur des menus, en mémorisant la seconde logique de codage et de:
- la supprimer de la sélection HYPER ainsi que des sous-menus
- la déplacer de sa position initiale dans la sélection HYPER vers un menu de niveau inférieur ou supérieur;
- changer sa position à l'intérieur d'un menu.
- la supprimer de la sélection HYPER ainsi que des sous-menus
- la déplacer de sa position initiale dans la sélection HYPER vers un menu de niveau inférieur ou supérieur;
- changer sa position à l'intérieur d'un menu.
Dans ce mode, le passage du mode NORMAL en mode HYPER permet de visualiser la présentation originale et la présentation personnalisée.
Quitter le mode Sélection lance un programme interne à l'invention qui traite le nouveau fichier constitué et l'enregistre dans la mémoire de masse de l'unité de traitement.
Une fois la sélection des fonctions à inclure dans les présentations HYPER effectuée, le mode Configuration permet de compléter la personnalisation des menus et instructions.
Sur le texte, il est possible de réaliser toute modification dans la limite de la place disponible sur la ligne d'instruction. En ce qui concerne l'affectation des touches relative à la première logique de codage, on peut affecter une touche ou combinaison de touches à la ligne d'instruction (F1 à F10/F12 Ait Ctrl Maj) pour lancer la commande correspondant à la ligne sélectionnée. L'affectation de ces touches n'est valide que pour le menu sélectionné et sous l'application ou sous l'invention.
Pour l'affectation des raccourcis relatifs à la première logique de codage, il est possible d'affecter une lettre ou une combinaison de lettres à la ligne d'instruction, la lettre ou combinaison étant alors dotée d'un attribut permettant de la repérer dans le menu.
Par ailleurs, l'invention permet l'auto-formation des utilisateurs, par la visualisation d'informations sur l'écran du dispositif. En mode NORMAL, à chaque ligne d'instruction d'un menu correspond l'écran d'aide de l'application accessible par appui sur la touche Auto-formation.
En mode HYPER, personnalisé, à chaque ligne d'instruction des menus correspond une suite d'écrans d'aide contextuelle au sein de laquelle on peut évoluer par sélection de mots-clés.
Cette aide est réalisable, modifiable, adaptable par la mise en activité du mode Configuration.
L'activation du mode Auto-formation, et que l'on soit en mode NORMAL ou HYPER, transfère la main à l'invention et permet à l'aide des touches de direction d'obtenir des informations sur l'utilisation du système. L'échappement replace le système dans l'état précédent.
Cela permet à chacun de faire l'apprentissage d'un nouveau logiciel, à son rythme.
Lors du travail sous une application particulière, les réflexes préacquis sont déterminants. Si la tâche est occasionnelle, la mémorisation est imparfaite et conduit souvent à l'agacement.
Aussi, lors du travail sous application, l'invention fournit les informations dites de Mémento qui donnent la liste exhaustive des fonctions et raccourcis disponibles. Ces informations sont organisées par pages thématiques éventuellement précédées d'un menu pour choisir le thème.
Le menu d'accueil permet le choix de chargement du Mémento HYPER choisi (version francise ou anglaise par exemple) et de la table de transcodage associée.
La sélection des deux pages (l'une HYPER, l'autre NORMAL) qui apparaîtront lors du travail sous application se fait sous invention, mode Mémento, par les touches HOME FIN PAGEHAUT PAGEBAS. Un pointeur interne à l'invention mémorise la page concernée et le mode afin qu'après échappement et retour sous application, l'affichage Mémento soit identique à ce qu'il était avant la séquence sous invention.
Outre ces différentes facilités à l'utilisation d'une unité de traitement et de logiciels, applicables quelques soient les périphériques de saisie et le type de l'unité de traitement, le dispositif de l'invention permet d'assurer la sécurité d'accès à l'unité de traitement ou à un logiciel particulier.
Il est ainsi possible que le dispositif de l'invention assure le décryptage et/ou le cryptage systématiques des données à transmettre. Ce principe peut aussi être adapté à l'utilisation de périphériques utilisant des protocoles de transmission autres que ceux de l'unité de traitement. Ainsi, les données émises par un clavier de type particulier peuvent être adaptées au standard d'une unité de traitement.
Il est également possible, ainsi que cela a déjà été précisé, d'utiliser un processeur de sécurité.
Dans un autre mode de réalisation, le fonctionnement de l'invention peut être lié à la réception d'un mot de passe particulier, lors de la mise en fonction du dispositif.
Claims (16)
1. Dispositif d'émulation d'au moins un périphérique de saisie (21,22,23) communiquant avec une unité de traitement (28) d'un système de traitement de données, dans lequel ledit périphérique de saisie (21,22,23) produit des données (30) de saisie obéissant à une première logique de codage, caractérisé en ce qu'il est destiné à être interposé entre ledit périphérique de saisie (21,22,23) et ladite unité de traitement (28), et en ce qu'il comprend
- des moyens (31) de réception et/ou de lecture desdites données (30) de saisie produites par ledit périphérique de saisie (21,22,23);
- des moyens (39,40) de transcodage selon une seconde logique de codage desdites données (30) reçues et/ou lues selon ladite première logique de codage;;
- des moyens (35) d'émission en direction de ladite unité de traitement (28) et/ou de stockage en vue de la lecture par ladite unité de traitement (28) desdites données transcodées.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens (31) de réception et/ou de lecture utilisent le protocole de réception et/ou de lecture d'une unité de traitement et en ce que lesdits moyens (35) d'émission et/ou de stockage utilisent le protocole d'émission et/ou de stockage d'un périphérique de saisie.
3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de traitement intelligents, de façon que lesdits moyens de réception et/ou de lecture (31), de transcodage (39,40) et d'émission et/ou de stockage (35) ne fassent pas appel pas aux ressources de ladite unité de traitement (28).
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que lesdites données de saisie (30) sont transmises sous forme de mots successifs, lesdits moyens de transcodage réalisant un transcodage desdits mots ou de combinaison desdits mots émis selon ladite première logique de codage de façon à produire en sortie une séquence de mots selon ladite seconde logique de codage.
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdits mots produits selon ladite première logique de codage appartiennent au groupe comprenant les mots suivants et leurs combinaisons
- mot d'information d'action d'appui sur une touche;
- mot d'information d'action de relâchement d'une touche;
- code de touches
- mot d'information de positionnement en abscisse et/ou en ordonnée.
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ladite première logique de codage correspond à une sélection de commandes spécifiques à une première application de référence connu de l'utilisateur, et en ce que ladite seconde logique de codage correspond à une application réelle présente dans ladite unité de traitement (28).
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que lesdits moyens (39,40) de transcodage réalisent l'affectation de commandes de saisie à des fonctions prédéterminées, ladite seconde logique de codage correspondant auxdites fonctions.
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (40) de sélection automatique d'une table de transcodage et/ou d'informations, ladite sélection étant logiquement liée à l'application en cours dans ladite unité de traitement (28).
9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (13) d'affichage d'informations, constitués d'au moins un écran de visualisation indépendant de ladite unité de traitement (28).
10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux des modes de fonctionnement suivants
- mode de fonctionnement normal;
- mode de transcodage;
- mode de programmation d'au moins une table de transcodage
- mode de sélection d'une desdites tables de transcodage
- mode normal de transcodage;
- mode d'auto-formation
- mode de visualisation complémentaire pour ladite unité de traitement.
11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de chargement en mémoire d'informations émises par ladite unité de traitement.
12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de réponse à une interrogation émise par ladite unité de traitement (28), de façon à lier le fonctionnement de ladite unité de traitement et/ou d'une application particulière à la détection de ladite réponse.
13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que lesdits moyens (31) de réception et/ou de lecture assurent le décryptage des données transmises par ledit périphérique (21,22,23) de saisie sous forme cryptée, et/ou en ce que lesdits moyens (35) d'émission et/ou de stockage assurent le cryptage des données devant être transmises à ladite unité de traitement (28) sous forme cryptée.
14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de lecture d'un mot de passe, ledit dispositif ne fournissant pas de données à ladite unité de traitement (28) tant que ledit mot de passe n'a pas été reçu.
15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de lecture d'un processeur de sécurité (15), tel qu'une carte à microprocesseur, ledit dispositif ne fournissant pas de données à ladite unité de traitement (28) tant que ledit processeur de sécurité (15) est absent.
16. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de lecture d'un et/ou des moyens de mémorisation sur un support de mémorisation d'au moins une partie des données correspondant aux programmes, tables de transcodage et/ou aux informations d'aide.
Priority Applications (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
FR9009273A FR2665001A1 (fr) | 1990-07-17 | 1990-07-17 | Dispositif d'emulation d'au moins un peripherique de saisie. |
Applications Claiming Priority (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
FR9009273A FR2665001A1 (fr) | 1990-07-17 | 1990-07-17 | Dispositif d'emulation d'au moins un peripherique de saisie. |
Publications (1)
Publication Number | Publication Date |
---|---|
FR2665001A1 true FR2665001A1 (fr) | 1992-01-24 |
Family
ID=9398928
Family Applications (1)
Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
---|---|---|---|
FR9009273A Pending FR2665001A1 (fr) | 1990-07-17 | 1990-07-17 | Dispositif d'emulation d'au moins un peripherique de saisie. |
Country Status (1)
Country | Link |
---|---|
FR (1) | FR2665001A1 (fr) |
Citations (2)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
WO1985003147A1 (fr) * | 1984-01-13 | 1985-07-18 | Term-Tronics Incorporated | Terminal de communication generique |
EP0289248A2 (fr) * | 1987-05-01 | 1988-11-02 | AT&T Corp. | Dispositif de protocole programmable |
-
1990
- 1990-07-17 FR FR9009273A patent/FR2665001A1/fr active Pending
Patent Citations (2)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
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WO1985003147A1 (fr) * | 1984-01-13 | 1985-07-18 | Term-Tronics Incorporated | Terminal de communication generique |
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IBM TECHNICAL DISCLOSURE BULLETIN, vol. 31, no. 9, février 1989, pages 459-461, New York, US; "Specialized file transfer interface on ASCII-5250 protocol converter" * |
IEEE JOURNAL ON SELECTED AREAS IN COMMUNICATIONS, vol. 8, no. 1, janvier 1990, pages 93-98, New York, US; R.S. CAHN: "ASCII protocol conversion revisited" * |
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