FR2664792A1

FR2664792A1 - Appareil destine a empecher le picage des oiseaux.

Info

Publication number: FR2664792A1
Application number: FR9009217A
Authority: FR
Inventors: Hippolyte Marc
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1990-07-17
Filing date: 1990-07-17
Publication date: 1992-01-24

Abstract

Appareil se fixant sur le bec des oiseaux, pour les empêcher d'arracher leurs propres plumes ou celles de leurs congénères. L'appareil, réalisé en matière plastique ou en métal, se compose de deux parties: la partie A se relie à la partie B par une tige C, solidaire de la partie A. Les parties A et B comportent chacune une zone évidée, où l'on glisse le bec de l'oiseau. L'appareil peut facilement être mis en place, quel que soit l'âge de l'oiseau, la crémaillère de la tige C permettant de placer la partie B à l'endroit idéal en rapport avec la taille du bec de l'oiseau. Cet appareil est particulièrement destiné aux oiseaux d'élevage, notamment les gallinacées.

Description

APPAREIL DESTINE A EVITER LE PICAGE DES OISEAUX
La présente invention concerne un dispositif se fixant sur le bec des oiseaux - particulièrement les gallinacées - afin de les empêcher de blesser leurs congénères à coups de bec, tout en leur permettant de se nourrir et de s'abreuver.

En conditions d'élevage - particulièrement élevage intensif - les oiseaux se donnent fréquemment des coups de bec. Ces coups de bec peuvent provoquer des blessures, mais ont le plus souvent pour conséquence d'arracher les plumes.

Sous l'effet de ce stress, les oiseaux dépérissent, leur croissance se ralentit; pour pouvoir les vendre en bon état, les éleveurs doivent prolonger la durée de l'élevage, augmenter la ration alimentaire, etc...En outre, le mauvais état du plumage de l'oiseau en déprécie la qualité aux yeux de l'acheteur.

C'est ce qu'on appelle le phénomène de picage. Lorsque le sang apparaît, le picage peut dégénérer en cannibalisme.

Le picage est généralement provoqué par les conditions d'élévage:
- trop forte densité d'oiseaux au m2
- trop faible densité de mangeoires ou d'abreuvoirs
- carence alimentaire (vitamines, oligo-éléments)
- affection parasitaire des oiseaux
- variations brutales de température, temps orageux.

Une autre manifestation en est le pica (dépravation d'appétit). Dans le cas de pica, I'oiseau arrache ses propres plumes. C'est souvent l'expression d'un problème physiologique, pathologique ou d'une carence alimentaire.

Les conséquences de ces trois affections (pica, picage, cannibalisme) sont importantes pour l'éleveur:
- un oiseau mal emplumé profite mal
- il devient plus sensible aux maladies
- sa durée d'élevage doit être allongé pour atteindre un poids et une présentation permettant sa vente
- I'allongement de la durée d'élevage entraîne une surconsommation d'aliment, qui vient grever le prix de revient de l'oiseau.

Pour pallier ces risques, il existe d'ores et déjà des lunettes ou des masques que l'on pose sur les yeux des oiseaux. Mais l'utilisation de ces appareils présente des inconvénients pour les oiseaux eux-mêmes.

L'appareil ici décrit se compose de trois parties principales:
- une partie en forme d'étrier (cf. B sur le schéma), se posant sur le bec de l'oiseau
- une partie (cf. A sur le schéma) se posant sur le nez de l'oiseau, à hauteur des orifices respiratoires
- une tige (cf. C sur le schéma).

Les parties A et C sont solidaires. La tige C permet de relier les parties A et
B. La partie A est ainsi fixe, tandis que la partie B vient coulisser sur la tige C, pourvue d'une crémaillère. La crémaillère a pour objet de permettre le réglage de la partie B selon l'age de l'oiseau et les caractéristiques de sa morphologie.

Le shéma (1) présente la tête de l'oiseau avec l'appareil placé sur le bec. On voit sur ce schéma que le bec de l'oiseau reste légèrement ouvert. La partie inférieure du bec étant mobile, I'oiseau peut parfaitement ouvrir complètement le bec, pour se nourrir et s'abreuver. II peut de même tenter de donner des coups de bec à ses congénères, mais la partie B de l'appareil limite la portée des coups, qui ne peuvent dès lors atteindre les autres oiseaux oiseaux et empêchent d'arracher les plumes. Ainsi, I'oiseau muni de cet appareil, ne peut plus ni arracher ses propres plumes, ni blesser ou déplumer ses congénères. Les phénomènes de pica, picage et cannibalisme sont dès lors évités.

L'appareil, qui peut être réalisé en matière plastique ou en métal, demeure léger et ne gêne pas l'oiseau. En outre, si l'appareil est placé à la hauteur des orifices respiratoires, il ne vient pas perforer la cloison nasale. Le port de l'appareil ne génère donc pas de stress nouveau.

Pour l'éleveur, les conséquences sont appréciables
- les oiseaux présentent les qualités d'emplumement permettant une bonne commercialisation
- correctement nourris, ils atteindront le poids de commercialisation dans un délai normal, ce qui permet d'améliorer la marge, donc le revenu de l'éleveur par rapport à la situation actuelle
- la densité d'oiseaux au m2 peut être légèrement augmentée, tout en restant conforme aux normes d'élevage.

Pose de l'appareil
1 Relier les parties A et C (solidaires) à la partie B (mobile) en glissant la tige à crémaillère C dans le trou f de la pièce B.

2 En position assise, tenir le cou de l'oiseau dans une main, en le maintenant entre le coude et la cuisse. Avec la même main, ouvrir le bec de l'oiseau. A l'aide d'une pince de type "circlips", ouvrir l'anneau A, passer le bec dans la zone évidée de la partie B et poser l'anneau A dans les orifices nasaux. La partie d doit être à 4 mm environ de l'extrémité du bec.

Les schémas de la planche (2) illustrent l'invention:
- la tige C solidaire de la partie A vient se loger dans le trou de la partie B en f
- la position de la partie B se règle avec la crémaillère de la tige C, la dent de la crémaillère se trouvant dans le trou de la partie B en f
- la partie supérieure du bec de l'oiseau vient se loger dans la partie évidée de B
- la barre d de la partie B sépare les deux parties supérieure et inférieure du bec
- L'anneau de la partie A épouse la partie supérieure du bec, au niveau des orifices respiratoires
- la partie A est munie d'un espace h, qui évite la perforation de la cloison nasale. Elle est indispensable à la fixation de l'appareil
- la partie C, tige à crémaillère solidaire de la partie A relie A à B
- I'extrémité c de la tige C peut dépasser le bec de l'oiseau pour jouer un rôle contre le picage, complémentaire à d.Selon la morphologie de l'oiseau, on peut aisément couper cette extrémité c à l'aide d'une pince coupante.

Variantes de réalisation:
Pour s'adapter à l'âge de l'oiseau et à sa morphologie, diverses variantes sont prévues:
- la partie A, présentée sur le schéma (2) comme un anneau ovale pourvu d'un espace, peut présenter des formes variées (rectangle, cercle, etc...)
- la tige C, solidaire de la partie A peut être réalisée avec ou sans crémaillère.

La crémaillère présente toutefois l'intérêt de fixer parfaitement la partie mobile B
- la tige C peut être, comme sur le schéma (2) unique1 prenant appui sur au milieu de la partie supérieure de la partie A. Mais elle peut également être double, chacune de deux branches de C partant des angles supérieurs de la partie A et venant rejoindre la partie B. Celle-ci se trouve alors munie de deux trous dans ses angles supérieurs.

- la tige C peut également présenter une autre variante : partir de A sous forme de deux tiges, ainsi que décrit précédemment, ces deux tiges se rejoignant en une seule qui vient se fixer sur B en un trou unique (f sur le schéma (2).)
- L'appareil peut être réalisé en une seule pièce, la partie B n'étant alors plus mobile et la tige C formant avec A un angle inférieur à 90" et avec B un angle supérieur à 90".

L'appareil est réalisé en matière plastique Hostaform (marque déposée), résine acétal-copolymère de HOECHST (marque déposée). Cette matière présente une dureté et une rigidité élevées, une bonne résiliance jusqu'à -40"C, une résistance aux produits chimiques (par exemple aux carburants, même dans le cas de la présence de méthanol).

Claims

REVENDICATIONS

1) Appareil se plaçant sur le bec des oiseaux, particulièrement les gallinacées, pour éviter qu'ils n'arrachent les plumes de leurs congénères ou leurs propres plumes. Appareil caractérisé en ce qu'il comporte une partie (A) venant se loger sur la partie supérieure du bec de l'oiseau, à hauteur des orifices respiratoires. Cette partie (A) est reliée par une tige (C) à une partie mobile (B) venant emboiter l'extrémité de la partie supérieure du bec de l'oiseau.

2) Appareil selon la revendication 1 caractérisé en ce que la partie (A) peut présenter des coins arrondis ou non.

3) Appareil selon la revendication 1 ou la revendication 2 caractérisé en ce que la partie (C) se présente sous l'aspect d'une tige lisse ou avec crémaillère ou encore avec filetage.

4) Appareil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie (B) peut être mobile ou non

5) Appareil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie (B) peut être de taille variable, selon l'âge, la morphologie ou l'espèce des oiseaux à qui l'appareil est destiné.

6) Appareil selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la tige (C) est unique ou multiple.

7) Appareil selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la partie (A) se présente sous forme d'un anneau rond ou ovale.

8) Appareil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est réalisé en matière plastique, métal ou caoutchouc.