FR2637828A1 - Machine de soudage de tubes en bout par resistance - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une machine pour le soudage de tubes en bout par résistance. Selon l'invention, elle comporte deux demi-corps 1 et 2 destinés à être montés de l'extérieur sur des tubes à souder 3 et 4, de part et d'autre d'un joint à souder 5, qui sont liés entre eux par une commande pour le soudage par étincelage et refoulement, et des dispositifs de serrage montés dans chacun des demi-corps 1 et 2; chaque dispositif de serrage comporte des vérins hydrauliques 20 disposés radialement et portant des mâchoires 23 et un système de commande avec des dispositifs de distribution associés, d'après leur conception, aux tiges 21 des vérins 20; les dispositifs de distribution comprennent des tiroirs d'asservissement 24 qui sont liés par une commande commune effectuant leur déplacement. L'invention s'applique notamment au soudage de canalisations pour pipelines de pétrole ou de gaz.

Description

La présente invention concerne l'équipement de soudage en bout par

résistance pour les joints circulaires de tubes, de préférence de petit et de moyen diamètre (allant jusqu'à 550mm)et en particulier les machines de soudage en bout par résistance pour des tubes, que l'on monte sur les tubes,de l'extérieur. L'invention peut être utilisée dans les conditions de construction de pipe-lines

pour la production du pétrole et du gaz.

La qualité d'un joint soudé par soudage en bout par résistance dépend, dans une grande mesure, du serrage

fiable des tubes à souder et de la précision de leur cen-

trage mutuel. Dans la machine connue pour le soudage de

tubes en bout par résistance (SU, A 251719),des disposi-

tifs de serrage sont prévus, pour le serrage des tubes,

qui sont montés dans les demi-corps de la machine, les-

quels sont montés sur les tubes à souder des deux côtés du joint à souder et ils sont opérationnellement liés à la

commande d'étincelage et de refoulement.

Chacun des dispositifs de serrage comporte des mâchoires situées régulièrement suivant la surface extérieure du tube, dans deux demibagues qui entourentle tube de ses deux côtés, avec possibilité de se déplacer à la rencontre l'une

de l'autre suivant la circonférence sous l'action d'un vé-

rin hydraulique au corps duquel elles sont reliées par des bielles articulées. La liaison entre les mâchoires et les demi-bagues est assurée au moyen des galets, mis à la

presse dans les demi-bagues et s'appuyant contre les sur-

faces arrière cunéiformes des mâchoires.

Pendant que les demi-bagues tournent pour se rapprocher, leur déplacement simultané est assuré par un dispositif de synchronisation qui garantit la précision de

la position médiane du vérin hydraulique pendant son dépla-

cement, les galets roulent et se mettent sur les biseaux des mâchoires et les forcent à déplacer vers le centre, en

effectuant le serrage et le centrage des tubes.

La construction décrite présente un inconvénient dû aux pertes importantes d'énergie par le frottement ayant lieu lors du déplacement des galets sur les biseaux

des mâchoires et lors du déplacement de demi-bagues à l'in-

térieur des demi-corps. Pour compenser les pertes dues au frottement, il faut que la puissance des vérins hydrauliques de serrage soit suffisamment grande, ce qui oblige à augmenter leur encombrement et par conséquent l'encombrement et le poids

de tout l'ensemble de l'installation.

Il faut noter que, comme le vérin hydraulique de serrage est disposé à une distance importante au-delà des

limités o sont appliqués les efforts de serrage, la cons-

truction du dispositif de serrage est compliquée par la création des mécanismes de blocage et de dispositifs de

verrouillage supplémentaire qui sont encombrants.

Dans une autre machine connue effectuant le sou-

dage de tubes en bout par résistance (SU, A 351423), le serrage et le centrage des tubes à souder sont réalisés séparement par deux mécanismes différents: un mécanisme de centrage et un mécanisme de serrage qui sont disposés

à l'intérieur et à l'extérieur des tubes à souder, res-

pectivement. Le mécanisme de centrage comprend des mâchoires

de centrage, qui sont montées sur une barre centrale porte-

mâchoires engagée à l'intérieur des tubes et qui sont liées à une commande de déplacement radial ainsi que des galets de centrage liés, par l'intermédiaire de leviers

et d'une cage, à une commande de déplacement axial.

Le mécanisme de serrage, destiné à être monté de l'extérieur,comporte des mâchoires, qui sont montées sur

les faces extrêmes des corps des vérins hydrauliques dis-

posés radialement, dont les tiges sont rigidement liées

à un demi-corps correspondant de la machine. Les mâchoi-

res de serrage servent à appliquer l'effort de serrage à

la surface extérieure du tube.

Les vérins hydrauliques des mécanismes de centrage intérieur et des mécanismes de serrage extérieur des deux

demi-corps sont munis d'un système commun de commande.

En comparaison avec la construction décrite ci-

dessus, les pertes dues au frottement dans cette machine sont inférieures, ce qui permet de diminuer des dimensions des vérins hydrauliques. La séparation des fonctions de serrage et decentrage permet de simplifier la conception de chacun des mécanismes accomplissant ces fonctions ce qui diminue, en plus de la réduction des dimensions des vérins hydrauliques, les cotes générales d'encombrement de la machine. Cette conception assure une haute fiabilité du serrage et une précision du centrale mutuel des tubes à paroi mince de grand diamètre, mais n'est pas applicable pour des tubes de petit et de moyen diamètre (allant jusqu'à 550 mm), par suite de l'impossibilité de disposer

la partie intérieure du dispositif de serrage dans l'es-

pace intérieure de ces tubes.

De plus, le poids de cette installation est impor-

tant et impose l'augmentation de la capacité de charge des

poseurs de canalisations ou d'autres moyens similaires uti-

lisés pour le montage de la machine en position de travail.

En outre, la présence des parties extérieure et intérieure du dispositif de serrage complique et ralentit

l'opération de mise de la machine en position de tra-

vail, et en conséquence la capacité de production du pro-

cédé de fabrication de pipe-lines diminue.

On s'est donc proposé de mettre au point une ma-

chine pour le soudage de tubes en bout par résistance dans

laquelle l'organisation rationnelle des éléments du dis-

positif de distribution du système de commande de vérins hydrauliques et l'introduction de nouvelles liaisons entre ces éléments permettraient de réduire l'encombrement et le poids,tout en diminuant en même temps le temps dépensé pour

les opérations auxiliaires.

Le problème ainsi posé est résolu à l'aide d'une

machine de soudage de tubes en bout par résistancecompor-

tant deux demi-corps destinés à être montés de l'extérieur sur les tubes à souder, de part et d'autre d'un joint à souder et pourvus d'un transformateur de soudage et d'une

commande d'étincelage et de refoulement qui sont liés opé-

rationnellement aux demi-corps, ladite machine renfermant également des dispositifs de serrage dont chacun comprend des vérins hydrauliques disposés radialement, qui sont rigidement liés à un demi-corps correspondant et pourvus de mâchoires destinées à appliquer un effort de serrage à la surface extérieure d'un tube et un système de commande du vérin hydraulique, caractérisée, selon l'invention, en

ce que le système de commande des vérins comporte des dis-

positifs de distribution avec des tiroirs d'asservissement associés, d'après leur conception, aux tiges des vérins

hydrauliques et une commande commune destinée au déplace-

ment des tiroirs d'asservissement.

La présence d'une commande commune pour les ti-

roirs d'asservissement de chaque dispositif de serrage

permet de synchroniser le déplacement des vérins hydrauli-

ques avec les mâchoires par rapport à chaque demi-corps, ce qui offre la possibilité de les utiliser non seulement pour serrer les tubes à souder mais également pour les centrer réciproquement dans les demi-corps de la machine, liés entre eux. La nécessité de centrer les tubes à souder

intérieurement est ainsi supprimée, ce qui permet la sup-

pression du mécanisme de centrage similaire à celui décrit ci-dessus avec réduction du poids total de la machine et diminution du temps dépensé pour sa mise en position de travail. De plus, on assure ainsi la possibilité d'utiliser la machine pour le soudage en bout par résistance de tubes

ayant de petits et de moyens diamètres, dont l'espace in-

térieur ne permetpasd'y disposer un mécanisme de centrage.

En réalisant les dispositifs de distribution, selon la

conception dans laquelle ils sont réunis aux tiges des vé-

rins hydrauliques, on contribue à la réduction du poids

par suite de la diminution des cotes générales d'encombre-

ment de la machine.

Pour diminuer les cotes d'encombrement, il est également avantageux que les tiroirs d'asservissement soient liés l'un à l'autre ainsi qu'à la commande commune pour leur déplacement, par un système mécanique comprenant

des arbres à cardan.

Quant à la réalisation de la chaîne cinématique ci-dessus mentionnée d'un autre mode, par exemple au moyen d'une roue dentée centrale coopérant avec les pignons liés

au tiroir d'asservissement, elle aboutirait à une complica-

tion de la chaîne cinématique et à une augementation du

poids et de l'encombrement de la machine. Ce tiroir d'as-

servissement de chaque dispositif de distribution comprend,

outre le tiroir proprement dit, monté dans la tige du vé-

rin hydraulique avec possibilité de déplacement axial, une

paire vis-écrou avec une vis d'entraînement montée de fa-

çon à pouvoir se déplacer axialement par rapport à la tige du vérin hydraulique coaxialement au tiroir proprement dit, poussée par un ressort vers la face en bout de la vis, l'écrou de la paire vis-écrou devant être alors rigidement

lié au corps du vérin hydraulique.

Il est également possible d'appliquer d'autres modes de réalisation de cet ensemble, par exemple, il peut être réalisé avec un mécanisme à crémaillère au lieu de la paire vis-écrou et, dans ce cas, il est important que l'un des éléments de ce mécanisme, par exemple le pignon,

soit lié au corps du vérin hydraulique, l'autre, par exem-

ple la crémaillère, étant relié à sa tige.

L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, détails et avantages de celle-ci apparaîtront mieux à la

lumière de la description explicative qui va suivre

d'un mode de réalisation donné uniquement à titre d'exemple non limitatif, avec références aux dessins non limitatifs annexés dans lesquels:

- la figure 1 montre une vue d'ensemble d'une ma-

chine pour le soudage de tubes en bout par résistance se-

lon l'invention; - la figure 2 est une vue en coupe faite suivant la ligne II-II de la figure 1; - la figure 3 est une vue faite suivant la flèche

A sur la figure 1 (les deux demi-corps étant en position ou-

verte); - la figure 4 est une vue en coupe faite suivant

la ligne IV-IV de la figure 2, avec un tiroir d'asservis-

sement en position neutre; - la figure 5 montre un ensemble B sur la figure 4 (à échelle agrandie), le tiroir d'asservissement étant en position déplacée par rapport à la position neutre; et - la figure 6 montre un ensemble analogue à celui de la figure 5, le tiroir étant déplacé en sens opposé

par rapport à la position neutre.

La machine de soudage de tubes en bout-par résis-

tance comporte deux demi-corps 1 et 2, que l'on peut voir à la figure 1, qui doivent être montés sur des tubes à souder 3 et 4, représentés en traits interrompus mixtes des deux côtés d'un joint en bout 5. Les demicorps 1 et 2 sont réalisés démontables suivant l'axe C-C (figures 2 et 3) et chacun est constitué de deux parties 6 et 7, entournant

un tube correspondant 3 ou 4 (figure 1) de côtés diffé-

rents, montées avec possibilité d'effectuer une rotation à la rencontre l'une vers l'autre sur un axe d'articulation

commun 8 (figures 2 et 3). A l'état fermé de chaque demi-

corps 1 ou 2, les parties 6 et 7 (figure 2) sont bloquées par un verrou 9. Chaque demi-corps i ou 2 est pourvu d'un mécanisme 10 d'ouverture, montré à la figure 2, et qui est constitué d'un vérin hydraulique 11 monté dans une cage 12, liée aux parties 6 et 7 d'un demi-corps correspondant par des bielles articulées 13 représentées à la figure 2. La tige 14 du vérin hydraulique 11 est rigidement liée à l'axe articulé 8 comme on peut le voir à la figure 3. Sur le demi-corps 2, sont montés des transformateurs de soudage et une commande d'étincelage et de refoulement qui est constituée de vérins hydrauliques 16, dont les tiges 17 sont rigidement fixées au demi-corps 2. Des traverses 18, avec des barres 19 rendues solidaires du demi-corps l,sont engagées à travers les trous débouchants (non représentés)

dans le demi-corps 2.

Dans les demi-corps 1 et 2, sont montés les dis-

positifs de serrage comprenant des vérins hydrauliques 20

que l'on peut voir aux figures 2 et 3 dont les axes géo-

métriques sont orientés, lorsque les demi-corps 1 et 2 sont en position fermée, radialement par rapport à l'axe du tube à serrer 3 ou 4 et sont disposés, de préférence,

sous des angles égaux l'un par rapport à l'autre.

Les tiges 21 des vérins hydrauliques 20, comme on peut le voir à la figure 4, sont rigidement fixées sur le demi-corps 1 ou 2 et sur la face extrême du corps 22, à l'état assemblé, de chaque vérin hydraulique 20, du côté opposé à la tige dégagée 21, sont fixées des mâchoires 23

destinées au serrage d'un tube 3 ou 4 sur sa surface exté-

rieure et à l'amenée d'un courant de soudage à celui-ci,

du transformateur de soudage 15 montré à la figure 1, au-

quel les machoires 23 sont reliées par des barres flexi-

bles (non représentées).

Selon l'invention, le système de commande des

vérins hydrauliques comporte des dispositifs de distri-

bution avec des tiroirs d'asservissement 24 (figure 4) dont chacun est constitué d'un tiroir 25 proprement dit

(nommé dans la description qui va suivre "tiroir") monté

avec la possibilité d'effectuer un déplacement axial dans le corps 26 du tiroir d'asservissement 24, mis à la presse dans la tige 21 du vérin hydraulique 20 réalisée en une seule pièce avec le piston 27, et une paire vis-écrou

comprenant une vis d'entraînement 29.

Pour le montage du tiroir 25 est prévu, dans le corps 26, un trou borgne 30 avec des évidements 31 et 32 de plus grand diamètre. Une tubulure de refoulement 33 et une tubulure d'évacuation 34 sont montées à l'extrémité dégagée de la tige 21. La tubulure 33 est reliée par un canal de refoulement 35 pratiqué dans la tige 21 et dans le corps 26 du tiroir, au trou 30. La sortie 36 du canal 35 est disposée entre les évidements 31 et 32.

La tubulure d'évacuation 34 est mise en communica-

tionavec le creux du trou 30 par un canal d'évacuation 37;

les entrées 38 et 39 de ce canal 37 sont disposées de l'au-

tre côté des évidements 31 et 32 par rapport à la sortie 36 du canal 35. En outre, dans les parois de la tige 21 et

du corps 26 du tiroir, on a pratiqué un canal 40 par le-

quel la cavité du trou 30 est mise en communication, dans la zone o se trouve l'évidement 31, avec la cavité côté piston D du vérin hydraulique 20, ainsi qu'un canal 41 par lequel le creux du trou 30, dans la zone o se trouve

l'évidement 32, est relié à la cavité E, côté tige, du vé-

rin hydraulique 20. Les canaux 35, 37, 40 et 41,pratiqués dans les parois de la tige 21 et du corps 26 du tiroir

constituent, conjointement avec les pièces ci-dessus men-

tionnées du tiroir d'asservissement 24, un dispositif de

distribution pour chaque vérin hydraulique 20.

Le tiroir 25 est cylindrique et pourvu de colle-

rettes 42, 43, 44 et 45 et d'une queue plus étroite 46

située derrière la collerette 45 et orientée vers la ca-

vité D, côté piston. Deux collerettes médianes 43 et 44 sont réalisées de façon que leur largeur ait quelque peu la largeur des évidements 31 et 32 et elles sont éloignées

l'une de l'autre d'une distance correspondant à la dis-

tance entre les évidements 31 et 32.

Les tubulures de refoulement 33 de tous les vé-

rins hydrauliques 20 des dispositifs de serrage de la ma-

chine sont branchées sur une pompe et les tubulures

d'évacuation 34 sont raccordées à un réservoir d'évacua-

tion (non répresenté).

Les tiroirs d'asservissement 24 des vérins hydrau-

liques 20 de chaque dispositif de serrage sont pourvus d'une commande de déplacement commune ayant la forme d'un moteur électrique 47 avec un réducteur à vis sans fin 48

monté sur un demi-corps correspondant 1 ou 2 (figure 2).

Les vis d'entraînement 29 de tous les tiroirs d'asservissement 24 de chaque dispositif de serrage sont cinématiquement liées entre elles et à la commande commune par l'intermédiaire de réducteurs coniques 49 (figure 4) et d'arbres à cardan 50 et 51, lesquels sont liés par des articulations à cardan 52 (figure 4), aux arbres d'entrée

des réducteurs coniques 49. Comme on peut le voir aux fi-

gures 2 et 3, l'un des arbres à cardan 50 est porteur d'une roue tangente du réducteur 48 à vis sans fin, faisant fonction de l'arbre de sortie de ce dernier et l'autre arbre à cardan 51 disposé dans la zone du plan d'assemblage

des demi-corps 1 et 2 est constitué de deux parties accou-

plées l'une à l'autre à l'aide d'un manchon 53 pour lequel il est possible d'utiliser n'importe quel manchon connu

démontable. La vis d'entraînement 29 de chaque paire vis-

écrou 28 (figure 4) est montée avec possibilité d'effectuer un déplacement dans le trou cannelé de l'arbre de sortie du réducteur conique 49, coaxialement au tiroir 25 qui est serré à la face en bout de la vis 29 par un ressort 54 emmanché sur l'axe 46 et s'appuyant contre le fond du trou

borgne 30 du corps 26 du tiroir.

L'écrou 55 de la paire vis-écrou 28 est rigidement lié au corps 22 du vérin hydraulique 20 à l'aide d'une plaque 56 etdegoujons 57 avec écrous 58, et le corps de chaque réducteur conique 49 est rendu solidaire du corps

correspondant i ou 2 à l'aide d'une plaque 59 et de gou-

jons 60 avec écrous 61.

La machine pour le soudage de tubes en bout par

résistance fonctionne b la manière suivante.

A l'état ouvert, représenté à la figure 3, la machine,suspendue à un tracteur poseur de canalisations (non représenté), est mise au-dessus d'une extrémité de l'un des tubes à souder 3 ou 4, qui est extrême dans le brin à raccorder du pipe-line de façon que le demi-corps 2 se dégage au-délà des. limites du tube 3. Ensuite, un tube 4 à souder est amené et on le joint au tube 3. A ce moment,

le demi-corps 2 se trouve sur l'extrémité du tube 4.

En refoulant le liquide dans la cavité, côté tige, du vérin hydraulique 11 du demi-corps 1, le vérin hydrauli- que 11 est forcé à se déplacerconjointement avec la cage 12 dans la direction de l'axe articulé 8 (figure 3) qui pousse les bielles 13 qui, à leur tour, font tourner les parties 6 et 7 du demi-corps 1 en les serrant autour du tube 3. La position fermée du demi-corps 1 représentée à la figure 2 est bloquée par le verrou 9. A ce moment, les parties de l'arbre à cardan 51 du dispositif de serrage du demi-corps 1 sont associées à l'aide du manchon 53 et en conséquence toutes les chaînes cinématiques relient, également, en une

unité, les tiroirs d'asservissement 24 à la commande.

Ensuite, le liquide moteur est refoulé à travers la tubulure de refoulement 33 de la figure 4 et le canal

de refoulement 35 de chaque vérin hydraulique 20 du dispo-

sitif de serrage dans la cavité annulaire F délimitée dans le trou 30 du corps 26 par les collerettes 43 et 44 du tiroir 25 qui, jusqu'à ce moment, se trouvait au point neutre auquel les cavités des évidements 31 et 32 sont masquées par les collerettes 43 et 44, dont la largeur est

égale ou quelque peu supérieure à celle de ces évidements.

A la mise en marche du moteur électrique 47 montré à la figure 2, la rotation est transmise par l'intermédiaire du réducteur à vis sans 48, des arbres à cardan 50 et 51 et des réducteurs coniques 49 de la figure 4, aux vis 29

des -paires vis-écrou 28. En tournant dans l'écrou 55 immo-

bilisé par rapport au corps 22, chaque vis 29 se déplace suivant l'axe du trou cannelé de l'arbre de sortie du

réducteur conique 49, du centre vers la périphérie du dis-

positif de serrage. Le tiroir 25 appliqué contre la face en bout de la vis 29 par le ressort 54 se déplace derrière la vis 29 parce qu'il est guidé dans le trou 30 du corps 26 du tiroir par les collerettes 42 et 45 à la position représentée à figure 5. Des fentes se forment entre les il bords des évidements 31 et 32 du trou 30 dans le corps 26

du tiroir et les bords de collerettes 43 et 44. En consé-

quence, le liquide pénètre, de la cavité annulaire F du

tiroir 25,dans la cavité des évidements 31 d'o il se di-

rige, par le canal 40, vers la cavité E côté piston du vérin hydraulique 20. En même temps, le liquide circule de la cavité E, côté tige, du vérin hydraulique 20, par le canal 41 et la fente entre la collerette 44 et l'évidement

32, vers la cavité annulaire G du tiroir qui est délimi-

mitée par les collerettes 44 et 45, d'o il parvient, par l'entrée 39, dans le canal d'évacuation 37, puis se dirige vers le réservoir d'avacuation. Actionné par la pression du liquide dans la cavité D côté piston (figure 4), le corps 22 du vérin hydraulique 20 se déplace conjointement avec les mâchoires 23 par rapport à la tige 21 fixée à

demeure sur le demi-corps 1, vers le tube à serrer 3. Con-

jointement avec le corps 22 du vérin hydraulique 20, la

plaque 56 se déplace avec l'écrou 55,entrainant la vis 29.

Animée par le moteur électrique 47 en marche, la vis conti-

nuant à tourner, se dévisse de l'écrou 55 dans la direc-

tion opposée à la direction de son déplacement. Le tiroir , poussé par le ressort contre l'extrémité de la vis 29,

fonctionne selon le principe d'un tiroir d'asservisse-

ment en continuant à se trouver (ou à osciller légèrement) dans la position représentée à la figure 5 jusqu'à ce que

la pression dans la cavité D o le liquide continue à ar-

river, ait augmenté au-delà de la valeur prescrite, ce qui aura lieu après que toutes les mâchoires 23 aient été appliquées à la surface du tube 3 avec un effort imposé de

serrage. A ce moment, le relais de pression (non repré-

senté) fonctionne dans le système hydraulique du disposi-

tif de serrage et par suite, le circuit d'alimentation du moteur 47 (figure 2) s'ouvre et la rotation de la vis 29 s'arrête. Au cours du serrage du tube 3 par les vérins hydrauliques 20, il se produit son positionnement et son

centrage d'une manière automatique par rapport au demi-

corps 1, ce qui est assuré par le synchronisme du déplace-

ment des tiroirs d'asservissement 24 actionnés par une seule commande. Le serrage du tube 4 par le dispositif de serrage monté sur le demi-corps 2 s'opère d'une manière exactement

analogue au cas décrit ci-dessus pour le serrage du tube 3.

Mais, étant donné que les demi-corps 1 et 2 sont liés l'un à l'autre par les barres 19, le tube à souder 4 sera centré

par rapport au tube 3 serré immobile dans le demi-corps 1.

Après le serrage et le centrage des deux tubes à

souder 3 et 4, le soudage en bout par résistance est réa-

lisé, selon un mode connu, pendant lequel les demi-corps 1 et 2 sont rapprochés l'un de l'autre à l'aide des vérins moteurs 16- de la commande de soudage par étincelage et

refoulement.

Le desserrage des dispositifs de serrage et l'ouver-

ture des demi-corps 1 et 2 à la fin du soudage s'effectuent en une séquence inverse de celle décrite précédemment. Dans ce cas, le moteur électrique 47 de chacun des dispositifs de serrage est mis en fonctionnement inverse et le tiroir se déplace dans la direction inverse comme le montre la

figure 6. Apres l'ouverture des demi-corps 1 et 2, la ma-

chine est déplacée vers un joint à souder par soudage de tubes en bout par résistance et les processus de serrage,

centrage et soudage recommencent.

La machine décrite pour le soudage de tubes en

bout par résistance est compacte, son poids est relative-

ment petit, elle est applicable au soudage de tubes dans une large plage de diamètres(jusqu'à 500 mm) et assure non seulement un serrage fiable mais également un centrage précis des tubes à souder, ce qui permet d'obtenir une

haute qualité du soudage.

Claims (3)

R E V E N D I C A T I 0 N S

1. Machine pour le soudage de tubes en bout par

résistance du type comportant, dans deux demi-corps des-

tinés à être montés de l'extérieur sur les tubes à souder,

de part d'autre d'un joint à souder et pourvus d'un trans-

formateur de soudage et d'une commande pour le soudage par étincelage et refoulement, liés opérationnellement auxdits demi-corps, des dispositifs de serrage dont chacun comprend des vérins hydrauliques disposés radialement,rigidement liés à un demi-corps correspondant, pourvus de mâchoires destinées à appliquer un effort de serrage à la surface extérieure d'un tube et un système de commande dudit vérin hydraulique, caractérisée en ce que le système de commande des vérins (20) comporte des dispositifs de distribution avec des tiroirs d'asservissement (24) associés, d'après leur conception, aux tiges (21) des vérins hydrauliques (20) et une commande commune pour le déplacement desdits

tiroirs d'asservissement (24).

2. Machine selon la revendication 1, caractérisée

en ce que les tiroirs d'asservissement (24) sont liés en-

tre eux et à la commande commune de leur déplacement par un système mécanique comprenant des arbres à cardan (50

et 51).

3. Machine selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 ou 2, caractérisée en ce que le tiroir d'asservis-

sement (24) de chaque dispositif de distribution comporte un tiroir (25) proprement dit, monté dans la tige (21) du vérin hydraulique (20) avec la possibilité d'effectuer un déplacement axial et une paire vis-écrou-(28) dont la vis d'entraînement (29) est montée de façon à pouvoir se déplacer axialement par rapport à la tige (21) du vérin hydraulique (20), coaxialement avec ledit tiroir (25) poussé par un ressort contre l'extrémité de ladite vis (29), l'écrou (55) de la paire vis-écrou (28) étant rigidement

lié au corps (22) du vérin hydraulique (20).