FR2636505A1 - Procede pour la transformation par series de petits poissons et dispositifs pour sa mise en oeuvre - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un procédé de transformation de petits poissons constitué de l'approvisionnement de poissons 5, automatique, effectué par convoyeur C transportant des bacs E palettisés et retournés pour leur vidage, par un robot F portique à deux axes cartésiens, dans un réceptacle H d'où les poissons 5 sont conduits au pelage sur un transporteur J sur lequel ils sont étalés par une action de came 4 et par un jeu de brosses L, pour subir une douche bouillante N, dessus et dessous, puis une douche froide P en même temps qu'ils sont soumis à l'action nettoyante de brosses R, à la suite de quoi ces poissons 5 sont éviscérés, équeutés, ordonnés têtes en avant, le long d'une butée de tête, sur un transporteur à éléments escamotables 8 où la préhension U par série de poissons 5, par leur tête, est effectuée grâce à une pince 4, de largeur au moins égale à la série de poissons 5, mue par un vérin 3 fixé sur une chaîne I sans fin avançant au pas, pince 4 transportant en position verticale les poissons 5 et permettant de les soumettre au filetage V à l'aide de deux lames 18, droites et de largeur au moins égale à la série de poissons 5, ayant une action antagoniste, cyclique et symétrique étant précédées chacune par un rouleau presseur 29 permettant le maintien des poissons 5 et étant fixés à des blocs porte-lames 19 guidés par des chemins de roulement 20, lames 18 qui prélèvent les filets 27 en une action rapide.

Description

La présente invention a pour objet un procédé pour la transformation en série de petits poissons, par sxemple des sardines de petites tailles, afin d'obtenir des filets pelés et mettant en oeuvre un certain nombre de dispositifs connus ou non. Le procédé comporte les quatre étapes suivantes à savoir I) uns étape d'approvisionnement en poissons, automatique et robotises .

2) une étape de pelage de ces poissons.

3) une étape de préhension en série de poissons par la tête
4) une étape de prélèvement des filets (méthode appelée filetage dans la description qui suivra) en simultané sur une multitude de petits poissons.

Ce procédé s'applique å l'industrie alimentaire, par exemple au titre de produits nouveaux, de sous-produits, de co-produits, dans la gamme des produits de la mer, sans que cette énumération soit éxhaustive.

La transformation de petits poissons, dans d'autres domaines que la conserverie sous toutes sss formes, pose de gros problèmes B l'industrie alimentaire, par le fait de leur petite taille et par les difficultés rencontrées pour produire des filets pelés de bonne qualité, obtenus de poissons frais
Il est couramment utilisé la méthode consistant à surgeler les poissons étêtés et les diriger en position ventrale vers deux lames circulaires, grâce b deux bandes sans fin les maintenant en les pressant.Or, l'inconvenient de cette méthode est que l'on ne peut l'appliquer à des petits poissons frais du fait de leur mollesse naturelle, ou du fait de leur mollesse dOe b un quelconque procédé de pelage chimique connu qu'on leur aurait fait subir. En effet, la température des bains chimiques ainsi que leurs composants, ne peuvent qu'endonnager la chair fragile de ces poissons. De plus, le coût énergétique pour la remise en température des bains, la manipulation et le stockage de produits chimiques sont su- tant d'inconvénients supplémentaires.

Le but de la présente simplification de l'étape de pelage applicable aux petits poissons, par exemple des sardines de petites tailles, est re marquable en ce qu'elle met en oeuvre des moyens naturels, évitant aux chairs toutee nuisances de type s cuisson, dégraissage, ramolissement ...

Dans les méthodes diverses et connues de filetage de petits poissons
il est à noter que le passage des poissons entre les lames se fait en file
indienne, & l'horizontale, limitant la production au stade artisanal.

Le but de la présente invention est de réaliser un système de préhen sion par série et un système de prélèvement des filets en simultané sur une multitude de petits poissons frais, de manière à permettre de présenter b la coupe de deux lames droites, les flancs d'une série de petits poissons tenus par la tête, et ce, selon des cadences permettant l'exploitation industrielle de ces dispositifs, sans contralilte ni du calibre, ni de la mollesse des poissons, ni de leur ordonnancement. Le procédé de l'invention est applicable de préférence à des poissons frais et pelés, sans pour cela être restrictif à cet état.

Le procédé de transformation peut se décrire ainsi : les poissons sont acheminés automatiquement, ou manuellement, vers le poste de pelage décrit ci-après, puis peuvent subir un éviscérage, un equeutage, et sont ordonnés la tête en avant, selon des procédés connus. Ils sont acheminés en rang sur un de leur flanc, têtes en avant, vers les postes de préhension et de filetage. Les systèmes de préhension et de filetage étant compatibles à une haute cadence de traitement, il est raisonnable d'envisager l'automatisation quasi complète ou complète de l'ensemble du procédé.

La présente invention sera mieux comprise par la description qui va suivre d'un mode de réalisation préférentielle, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure I représente un schéma dé la ligne automatique d'approvisionnement ; la figure 2 représente une vue de côté schématique et détaillée d'un dispositif de pelage ; la figure 3 représente une vue générale, de c8té, des dispositifs de préhension et de filetage ; la figure 4 représente une vue de face détaillée du dispositif de filetage (selon Z - Z') ; la figure 5 représente une vue de côté détaillée du dispositif de préhension ; la figure 6 représente une vue de côté détaillée du dispositif de filetage(selon Y - Y').

L'approvisionnement se fait, en référence à la figure I, an chambre froide A et par chariot élévateur B, sur une ligne de convoyage C de palettes D (les-dites palettes D portant des contenants E qui peuvent être isothermes) sur un convoyeur à accumulation motorisé, équipé de différents guides, butées et autres, nécessaires à l'éclusage. Sur cette ligne de convoyage C un robot portique F, à deux axes cartésiens, muni
I) d'un système de préhension, par exemple par pincement, permettant la prise d'une couche de contenants E et leur retournement å IB00 enG pour le vidage dans un réceptacle H ; 2} d'un dispositif de mise en référence pour conformer la charge paléttisée.Suite à leur retournement, une ligne parallèle de convoyage C' des contenants vidés E' est équipée d'un poste de rinçage I et d'un second robot portique F', paléttiseur, muni d'un système de préhension, qui peut être par succion, des contestants vidés E' lavés, et qui reporte ces dits contenants E' sur la ligne de convoyage C initiale, en vue de leur paléttisation et stockage.

Tout ce dispostif étant équipé des protections extérieures de sécurité matérialisées. Ce dispositif ne tient compte d'aucune contrainte d'implantation. Celle-ci est prévue an ligne mais peut être modifiée sans conséquence notable . Ce même dispositif garantit le débit horaire de production cité en exemple en fin d'exposé.

L'étape de pelage, en référence à la figure 2, se déroule de la façon suivante X du réceptacle H et par action gravitaire, les poissons alimentent un convoyeur J, qui peut être à mailles, couplé d'un système d'étalement du poisson, qui peut être vibratoire par came K ou par action de brosses L ou tout autre système connu. Les poissons étalés passent dans un tunnel M où ils subissent une douche d'eau N, recyclable et de préférence à f000, exercée dessous et dessus, simultanément et avec une pression telle, et sur une longueur d'exposition telle, pres sion et longueur déterminées par la vitesse du convpyeur J, que les poissons sont simplement ébouillantes en un temps très court, de l'ordre de une à cinq secondes, mais de préférence de une à deux secondes.Des orifices O sont prévus pour l'échappement de la vapeur. Cette douche bouillante est immédiatement suivi, dans le m8me tunnel, d'une douche froide P ayant pour objet de stopper le transfert calorique et d'aider à l'élimination des peaux et écailles, effectuée2 grace à un jeu de tapis Q et de brosses R, selon un procédé déjà connu. Le tunnel est muni d'une séparation S arrivent jusqu'au ras des poissons, permettant : I) d'éviter le mélange des atmosphères froide et chaude ; 2) d'éviter les projections des deux eaux de températures différentes l'une vers l'autre, ce qui par- turberait le dispositif.

Comme on peut le constater dans cette description, les poissons ne subissant pas de cuisson et la graisse peaelCère (de grande valeur nutritive st thérapeutique quant aux infections cardie-vasculaires) est laissée intact. Il va sans dire que l'on peut obtenir un produit plus ou moins dégraissé en réglant le temps d'exposition sous la douche bouillante N.

De plus, la masse d'eau & chauffer, de moindre importance, entratne un moindre coOt financier car il est prévu un recyclage de cette eaus par filtras T.

Les poissons sont ensuite, par des dispositifs connus ou non, ordonnés indifféreent dos à dos, dos contre ventre, ou ventre contre ventre, la tête en avant et sont signés grâce à une butée de tête sur un convoyeur à éléments escamotables, en vue d'alimenter le dispositif de préhension.

I1 est envisageable, b ce stade du procédé, d'intégrer des dispositifs d'Xqueutage, de calibrage, d'éviscérage, ou toute autre technique connue ou non, susceptible d'améliorer le procédé sans pour cela le remettre e question.

L'avancement synchrone des channes de transport du dispositif de préhension et du dispositif du filetage, font que l'on obtient un enchaînement idéal des phases de chaque action de la machine selon l'invention
A savoir et en référence à la figure 3
I) l'action de saisir U les poissons.

2) l'action de fileter V.

3) l'action de dessaisir W les squelettes.

4) l'action de remise en place X du système de préhension.

L'étape de préhension, en référence aux figures 3 S 5, se déroule de la manière suivante : perpendiculairement à l'alimentation de ce dispositif de préhension, une channe I avance au pas å pas grâce å un moteur 2, et est porteuse de quatre vérins 3, pouvant être électriques, hydrauliques, ou pneu matiques, commandés gar cellule ou contacteur, et munis chacun d'une pince 4 d'une largeur telle qu'elle puisse saisir par les têtes une série de poissons 5, L'action de saisirUles poissons se décrit comme suit r le vérin 3 actionne la pince 4 qui s'ouvre gracie à un Jeu de roulettes 6 et 6' en rencontrant des cames 7 et 7' de formes judicieuses et placées de telle sorte que la came 7 sert à l'ouverture de la pince 4 et que la came 7' sert au maintien de la pince 4 en assurant l'antagonisme de la force d'appui au moment de son ouverture. La pince 4 se présente, ouvertre, devant le convoyeur 8 à éléments escamotables amenant les poissons 5 têtes en avant.

Les roulettes 6 et 6' arrivent au bout des cames 7 et 7' et échappent à leurs effets, ce qui permet à la pince 4 de se refermer sur les tâtes gPace à un ressort 9, tandis que le convoyeur B, s'escamots vers le bas.

L'ensemble vérin 3 - pince 4 - poissons 5 est alors libre de prendre la position verticale, par l'apesanteur, en même temps que la channe I effectue un nouveau pas.

La description de l'étape du filetage, action V, étant plus longue, elle sera décrite plus loin.

Consécutivement à cette étape de filetage, la suite du procédé peut se décrire ainsi l'action de dessaisir W les squelettes IO est assurée de la même façon que l'action de saisir U les poissons. L'ouverture de la pince 4, grâce aux cames 7" et 7"', permet aux squelettes IO de tomber sur un convoyeur II spécial d'évacuation, aidés en cela par un Jeu de brosses I2 rotatives. De même qu'au moment de l'action de fileter U, comme on le verra plus loin, une came I3,qui peut être fixe ou å action alternée et synchrone avec la chaine I, controle et stoppe l'ensemble vérin 3pince 4 - squelettes IO en position adéquate.En bout des cames 7 " et 7' " , la pince 4, vide, se referme et le couple vérin 3-pince 4 peut s'échapper et continuer son cycle avec l'avance d'un nouveau pas de la chaîne I, vers l'action de remise en place X de ce couple.

Cette action de remise en place X du système de préhension ss décrit ainsi : le vérin 3, ma intenu sur la chaîne I en son axe 14, libre de rotation, adopte une position angulaire inférieure à 900 par rapport au support de vérin I5 grâce à une butée 16. Ceci l'oblige,par le contre-poids et son inertie dûe à la vitesse d'avancement de la chaîne I, à reprendre sa position initiale horizontale en appui sur son support I5, position adéquate pour l'action de saisir U suivante, début du cycle.

Revenons à l'étape de filetage, action de fileter V, en réfe- rence aux figures 3, 4, et 6 et qui se définit comme suit à & ce poste, deux chaînes 17, opposées, fonctionnent pas à pas ; leur avan cée est commandée : soit par la présence d'une série de poissons 5 dans la machine à fileter avec une nouvelle avancée du pas ordonnée par la fin de coupe détectée, soit mécaniquement par système à cames, commandé par moto-reducteur permettant l'avance synchrone des chaînes 17 avec la chaîne I, soit par tout autre système connu ou non sans pour cela modifier l'invention.Ces chaînes I7 transportent une ou plusieurs lames 18, droites qui agissent de façon cyclique, antagoniste, symétrique et par action verticale de préférence. Chaque lame I8 est d'une largeur au moins égale à la série de poissons 5. Chaque lame 18 est fixée à un bloc porte-lames 19. I1 y a autant de blocs porte-lames 19 nécessaires en fonction de la présentation des séries de poissons 5. Ces blocs porte-lames 19 judicieusement espacés sur les chaînes 17, assurent, par leur cyclage, la bonne synchronisation de la coupe avec son approvisionnement. Des chemins de roulement 20, dans lesquels roulent des galets 2I, fixés sur les blocs porte-lames
I9, guident les blocs porte-lames 19.Ces chemins de roulement 20, par leurs formes judicieusement étudiées permettent d'ajuster le profil de coupe 22 idéal des lames 18 sur les flancs des poissons 5 selon leur nature. En effet, les chemins de roulement 20, au nombre de quatre paires, sont paralleles par paires sur toutim parcours de guidage, sauf a un endroit précis, ou ils cessent d'être parallèles, provoquant un changement d'orientation des lames 18 au moment opportun, et leur permettant ainsi d'épouser le meilleur profil de coupe 22.

Par leur interchangeabilité ou par réglage des galets 2I, les chemins de roulement 20 Épousent le profil idéal de coupe 22 selon la catégorie de poissons traités, leur grosseur et leur conformation. De même, un reglage d'entra-axes 23 des pignons 24 d'entraînement des chaînes 17 permet d'ajuster au olus pres de l'prête centrale 25 le dispositif de coupe, assurant une perte minimale de chairs.

Chaque lame I8, interchangeable, est équipée d'un becquet 26 servant à évacuer les filets 27 dans la direction souhaitée, compte tenu de l'inertie des filets 27 par rapport à la vitesse de filetage, sur un convoyeur 28 spécial d'évacuation en continu. Chaque bloc porte-lames I9 est précédé d'un rouleau-presseur 29, lié à la chaîne I7. Il est d'une souplesse de mouvement et d'une souplesse de matière le composant telles qu'il ne meurtrit pas les poissons. Il permet avec son homologue opposé, le maintien ou la mise tn position verticale des poissons 5, position la plus souhaitable au bon déroulement du filetage.

Après la coupe des filets I7, la chaîne I évacue les squelettes 10 vers le lieu de l'action de dessaisir W, action déjà décrite.

La bonne position, lors de son arrivée au poste de filetage, en V, de l'ensemble du système de préhension vérin 3 - pince 4, chargé de poissons 5, est assurée par une came I3', qui peut être fixe ou à action alternée avec la chaîne I, controlant et stoppant l'inertie de cet ensemble dûe à la vitesse d'avancement du pas et de son arrêt. Ceci afin que se présentent en juste position les poissons 5 au filetage.

Pour étayer cette description, voici quelques chiffres en rapport avec elles, mais comme elles, non limitatifs des possibilités offertes par la machine selon l'invention.

Par exemple : la longueur de la chaîne I de transport des vérins 3 est de 2400 mm et à raison d'une vitesse d'avancement de 1200 mm/seconde, chaque vérin 3 parcourt en I/2 seconde la distance qui le sépare de la phase ou il se trouve à la suivante. Les actions de saisir U, de fileter V, de dessaisir W, de remise en place X du vérin 3 se font en I/2 seconde.

La course du vérin 3 est de 130 mm et la vitesse de son action est de IJ3 de seconde. Nous pouvons ainsi obtenir, pour un dispositif de préhension capable de saisir par exemple de 15 & 20 petits poissons, soit 25 à 30 unités par kilo s'il s'agit de sardines de petite taille, un traitement d'une moyenne de 63 000 unités par heure, soit 2,3 i 2,5 tonnes par heure.

Ce qui est considérable pour de si petits poissons.

I1 est envisageable de disposer, dans la suite du procédé, un système d'épuration des filets, par exemple un dispositif de rinçage dans un tunnel par pulvérisation d'un produit aqueux, dessus et dessous, dans le cas possible ou le convoyeur 28 est à mailles ou en treillis, ou tout autre système susceptible d'améliorer la qualité du produit sans pour cela que le procédé de l'invention en soit modifié.

I1 est évident que l'ensemble des machines et autres installations sont équipées de dispositifs nécessaires tels, et sont conçues avec des matériaux tels, quelles répondent aux normes et exigences de sécurité et d'hygiène.

De nombreux changements et variantes peuvent être apportés aux dispositifs décrits selon l'invention, sans pour cela sortir du cadre de celle-ci. Ces dispositifs n'étant que des exemples de mise en oeuvre.

Issus de la présente invention décrite, il apparait donc nettement les avantages suivants
1) le respect des atouts de la chair fratche.

2) la cadence de production très nettement supérieure à cellesdéJi
connues.

3) l'obtention de filets pelés de bonne qualité, issus de petits
poissons frais, inaptes à subir un autre procédé de filetage
tant ils sont fragiles.

4) l'absence quasi totale, en ce qui concerne les petits poissons
par exemple les sardines, de coloration grise, l'absence d'o deur typique, et l'absence de renvois digestifs dûs & la peau,
lors de la transformation, de la cuisson, et de la degustation
de produits fabriqués à partir de ces filets pelés.

5) l'absence quasi totale de rancidité oxydative de produits ob
tenus de ces filets si l'on pousse leur dégraissage à son ma
ximum.

6) la possibilité de revaloriser entre autre, la puche sardinière.

Comme on peut le constater, on dispose donc, quelque soit les formes de réalisation, d'un procédé de mise en filets par série de petits poissons dont les caractéristiques et avantages résultent suffisamment de ce qui précède pour qu'il soit inutile d'insister à ce sujet.

Claims (6)

REVENDICATIONS I) Procédé pour la transformation par séries de petits poissons (5) en vue d'obtenir des filets (27), caractérisé en ce qu'il comprend l'approvisionnement de poissons (5), automatique, effectué par convoyeur (C) transportant des bacs (E) palettisés et retournés pour leur vidage, par un robot (F) portique à deux axes cartésiens, dans un réceptacle (H) d'où les poissons (5) sont conduits au pelage sur un transporteur (J) sur lequel ils sont étalés par une action de came (4) et par un Jeu de brosses (L), pour subir une douche bouillante (N)I dessus et dessous1 puis une douche froide (P) en même temps qu'ils sont soumis à l'action nettoyante de brosses (R), à la suite de quoi ces poissons (5) sont éviscérés, équeutés, ordonnés tettes en avant, le long d'une butée de tête, sur un transporteur à éléments escamotables (83 ou la préhension (u) par série de poissons (5), par leur tête, est effec- tuée grâce à une pince (4), de largeur au moins égale à la série de poissons (5), mûe par un vérin (3) fixé sur une channe (î) sans fin avançant au pas, pince (4) transportant en position verticale les poissons (5) et permettant de les soumettre au filetage (v) à l'aide de deux lames (18), droites et de largeur au moins égale à la série de poissons (5), ayant une action antagoniste, cyclique et symétrique, étant précédées chacune par un rouleau presseur (29) permettant le maintien des poissons (5) et étant fixés à des blocs-porte-lames (19) guidés par des chemins de roulement (20), lames (18) qui prélèvent les filets (27) en une action sapide
1. 2) Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que l'ouverture de la pince (4) se fait par l'appui d'une roulette (6) sur des cames (7 et 7 " ), et en ce que la fermeture de la pince (4) se fait par l'action d'un ressort (9) au moment de l'échappement des roulettes (6 et 6') en bout des cames (7, 7', 7 " , 7"'), la résistance au mouvement de l'ouverture de la pince (4) étant assurée par la roulette inférieure (6') en appui sur les cames (7' et 7"').
2. 3) Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes,caractérisé en ce que la position verticale de l'ensemole vérin(3)-pince(4)-;noissons(5) est assurée par l'apesanteur et la liberté de mouvement de l'axe (I4) de fixation du vérin (3) sur la chaîne (I).

   q) Dispositif pour la mise eh oeuvre du procédez selon l'une quelconque 'des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'inertie de l'ensemble du système de préhension, chargé ou non de poissons (5), dOe à son avancement soudain et son poids, est, b son arrivée sur le lieu de l'action de fileter (V) et sur le lieu de l'action de dessaisi ssement (W), contrôlée et stoppe par des cames (I3 et I3').
3. 5) Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications prScédentes, caractérisé en ce que l'action de remise en position horizontale (X), adéquate à l'action de préhension (U) suivante, du couple vérin (3)-pince (4), au moment de son retour a vide, s' effectue par son contre-poids, son inertie et sa position angulaire inférieure & 900 par rapport au support de vérins (15), position assurée par une butée (16).

   6) Dispositif pour la mise en oeuvre du pro cdé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le déssaisis- sement (w) des squelettes (I0) est effectué par l'ouverture de la pince (4) et l'action rotative de brosses (12).
4. 7) Dispositif pour la misa en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, carsctérise en ce que les actions de préhension (U),de filetege (V),de désaisissement (w), de remise en place (X), sont assurées par avance synchrone des chaînes (I et I7) du système de préhension et du système de filetage.
5. 8) Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'unequelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'avancement des lames (18) est assuré par des blocs porte-lames (19), fixés sur deux paires de chaînes (17), sans fin, placées à une distance telle que la pince (a) d'approvisionnement puisse passer entre ces chaînes (17), ces blocs porte-lames (19) étant guidés à l'aide de galets (2I) roulant dans des chemins de roulement (20).
6. 9) Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le meilleur profil de coupe (22) des lames (ils) sur les poissons (s) est assuré par la forne des chemins (20) qui cessent à un endroit précis d'être parallèles, ainsi que, selon la nature des poissons traités, par l'interchangeabilité des chemins de roulement (20) ou des lames (I8) et par le réglage des galets (2I) ou des entre-axes (23) des pignons (24) d'entraînement des chaînes (17).

   IO) Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'éjection des filets (27) est effectuée par des becquets (26) faisant corps avec les lames (18), les projetant grâce à leur inertie dfle à la vitesse du filetage.

   II) Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la position verticale des poissons (5), lors du filetage, est maintenue ou obtenue par des rouleaux presseurs (29) précédant chaque lame (I8) et liés à la chaîne (17), ces rouleaux ayant une grande souplesse de mouvement et de texture.