FR2634342A1 - Charrue reversible a socs multiples - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une charrue réversible à socs multiples. Cette charrue est caractérisée en ce que le premier organe de réglage 38, 42 est relié à la partie du châssis 16 portant les corps de charrue par l'intermédiaire du second organe de réglage 40, 44, en ce que les premier et second organes de réglage sont réalisés sous la forme d'unités hydrauliques à double effet, du type à cylindre et piston, dont chacune comprend deux éléments réglables l'un par rapport à l'autre dans la direction du réglage, réalisés sous la forme de cylindres 38, 40 et de pistons solidaires de tiges de piston 42, 44, en ce que les éléments 38, 40 des deux organes de réglage qui sont voisins l'un de l'autre, sont reliés rigidement l'un à l'autre et en ce qu'un accouplement rigide 50a, 50b est disposé, en étant articulé des deux côtés, entre les éléments solidaires l'un de l'autre 36 et le dispositif de réglage 46a.

Description

i 2634342 La présente invention concerne une charrue réversible à socs

multiples comportant un châssis antérieur de charrue pouvant être accouplé à un véhicule tracteur, une tête de châssis pouvant basculer, entre deux positions de travail, par rapport au châssis antérieur de la charrue, autour d'un axe de rotation, une partie de châssis reliée à la tête de charrue, mobile autour d'un axe de pivotement sensiblement vertical dans les deux positions de travail, et qui porte des corps de charrue accouplés, réglables autour d'axes parallèles à l'axe de pivotement vertical, de manière à pouvoir être déplacés conjointement autour de ces axes au moyen d'un dispositif de réglage, un premier organe de réglage, de longueur variable, qui est accouplé, à distance de l'axe de pivotement, d'une part à la tête de châssis et d'autre part à la partie de châssis, et un second organe de réglage pour réaliser un réglage conjoint des corps de charrue autour des axes parallèles à l'axe de pivotement. I1 est connu de faire pivoter la partie du châssis de charrue qui porte les corps de charrue, à partir de sa position de travail pour l'amener contre l'axe de rotation, avant que le châssis de la charrue ne soit tourné de l'une de ses positions de travail dans son autre position de travail, afin d'améliorer la garde au sol de la partie de chassis tournante et de placer le centre de gravité du châssis de la charrue à proximité de l'axe de rotation. Il est. également connu de modifier la largeur de coupe par un pivotement de la partie du châssis portant les corps de charrue et dans ce cas de détecter le mouvement entre la tête de charrue et la partie de châssis pivotante et de faire pivoter, à partir de cette mesure, les corps de charrue dans la direction opposée par rapport à la partie du châssis les portant, de manière à

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conserver la direction des corps de charrue alignés avec la direction de travail. Enfin il est aussi connu de décaler le châssis latéralement de manière à pouvoir adapter, dans le cas d'une modification de largeur de coupe, la distance entre le premier corps de charrue et la roue du tracteur à la nouvelle

distance du sillon.

Cette adaptation ou compensation de la largeur de coupe est réalisée, à partir du mouvement de pivotement du châssis, par des moyens mécaniques ou au moyen d'un vérin de réglage hydraulique distinct du dispositif de réglage de la largeur de

coupe, si bien que la compensation s'effectue à la vue.

On a déjà constaté que si, lors du pivotement provoquant la rentrée et la sortie du châssis, avant et après le changement de position de travail, le dispositif commandant le pivotement des corps de charrue est actionné simultanément, bien qu'une modification de la largeur de coupe ne soit pas prévue dans ce cas, ceci se traduit non seulement par une dépense d'énergie inutile mais encore par une usure. Pour cette raison il a déjà été proposé, ainsi qu'il est décrit dans le modèle d'utilité allemand N 8634657 d'utiliser, pour le pivotement de la partie du châssis portant les corps de charrue, deux vérins hydrauliques par l'intermédiaire desquels

la partie du châssis prend appui contre la tête du châssis.

Dans ce cas la disposition obtenue est telle que, lorsque l'un des vérins est actionné, le châssis peut pivoter tandis que simultanément l'autre vérin bloque le dispositif de réglage des corps de charrue par rapport à la partie de châssis pivotante, si aucun réglage de la largeur de coupe n'est souhaité, tandis que par ailleurs un réglage de la largeur de coupe se traduit

par l'actionnement simultané des deux vérins.

Cette forme d'exécution est relativement compliquée et

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elle exige une harmonisation correspondante entre les parties

de la charrue coopérant avec les vérins et ces mêmes vérins.

Une telle construction ne convient pour un montage postérieur.

La présente invention a pour but de réaliser une charrue réversible suivant la technique antérieure précitée de telle façon que soient prévus des organes de réglage actionnables à volonté, séparés suivant leurs fonctions, pour le mouvement de pivotement assurant la rentrée et la sortie du châssis sans réglage de la largeur de coupe et pour le pivotement du châssis en vue du réglage de la largeur de coupe avec un décalage simultané de la position des corps de charrue, ces organes de réglage étant disposés de telle façon que le dispositif de réglage de la largeur de coupe n'est pas actionné lorsque le châssis doit uniquement pivoter. De ce fait la construction se trouve simplifiée de telle façon qu'elle se prête particulièrement bien à un montage postérieur sur des charrues déjà réalisées avec un dispositif de réglage de la largeur de coupe. En particulier cette construction permet d'obtenir une compensation de la largeur de coupe, c'est-à-dire un réglage de la position du premier corps de charrue par rapport au tracteur correspondant à la largeur de coupe

choisie, qui est totalement automatique.

Ce but est atteint, suivant l'invention, du fait que le premier organe de réglage est relié à la partie du châssis portant les corps de charrue par l'intermédiaire du second organe de réglage, les premier et second organes de réglage sont réalisés sous la forme d'unités hydrauliques à double effet, du type à cylindre et piston, dont chacune comprend deux éléments réglables l'un par rapport à l'autre dans la direction du réglage, réalisés sous la forme de cylindres et de pistons solidaires de tiges de piston, les éléments des deux

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organes de réglage qui sont voisins l'un de l'autre, sont reliés rigidement l'un à l'autre et un accouplement rigide est disposé, en étant articulé des deux c8tés, entre les éléments reliés rigidement l'un à l'autre et le dispositif de réglage. Par suite de ces caractéristiques on obtient une construction particulièrement simple et bien ordonnée qui se prête très bien à un montage postérieur. Il est nécessaire d'avoir seulement trois points de raccordement, à savoir un point de raccordement sur la tête de charrue, un point de raccordement sur la partie du châssis pouvant pivoter par rapport à la tête de charrue et un point de raccordement sur le dispositif de réglage des corps de charrue. Les fonctions sont assumées d'une manière bien définie par l'un et l'autre des cylindres hydrauliques et le réglage de la largeur de coupe est

mis en oeuvre uniquement lorsque cela est nécessaire.

De préférence dans une position angulaire médiane de la partie du châssis portant les corps de charrue, par rapport à son domaine de pivotement autour de l'axe de pivotement, les lignes d'action de l'accouplement rigide et de l'élément du second organe de réglage qui est relié à la partie de châssis pivotante, s'étendent dans un même plan parallèle à l'axe de pivotement. De cette façon il est possible d'obtenir une harmonisation particulièrement précise du mouvement de réglage des corps de charrue avec le mouvement de pivotement de la

partie du châssis qui les porte.

Une construction particulièrement simple est obtenue du fait que, dans une forme d'exécution préférée, les cylindres des deux organes de réglage sont disposés dans un corps commun

et l'accouplement est articulé sur ce corps.

Comme le réglage de la largeur de coupe est attribué

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d'une manière univoque à un cylindre, la compensation de la largeur de coupe pour le premier corps de charrue peut être obtenue, d'une manière avantageuse, automatiquement en même temps qu'a lieu le réglage de la largeur de coupe, ce qui augmente considérablement la commodité d'utilisation. Dans ce but une autre forme d'exécution avantageuse de l'invention est constituée par une charrue réversible dans laquelle la tête de châssis comporte une pièce de guidage montée à rotation sur le châssis antérieur et un coulisseau monté à coulissement sur cette pièce de guidage, perpendiculairement à l'axe de rotation, caractérisée en ce qu'entre la pièce de guidage et le coulisseau est disposée une unité hydraulique à double effet, du type à cylindre et piston, qui peut être reliée, conjointement avec le second organe de réglage, à une source de liquide sous pression et qui peut en être séparée. Suivant une forme d'exécution avantageuse de l'unité du type à cylindre et piston une vanne de commande, montée sur le coulisseau, est associée à l'unité du type à cylindre et piston, cette vanne comporte un levier de commande qui peut occuper une position médiane neutre, correspondant à la fermeture de la vanne, et deux positions latérales d'ouverture qui sont associées respectivement aux deux directions de réglage de la tige de piston de l'unité du type à cylindre et piston, et la partie du châssis portant les corps de charrue est reliée, pour la transmission de son mouvement de pivotement autour de l'axe de pivotement, au levier de commande de telle façon que, lors d'un pivotement de cette partie de châssis, le levier de commande soit déplacé dans la position d'ouverture latérale

provoquant un décalage dans le même sens du coulisseau.

De cette façon la compensation de la largeur de coupe est commandée à partir de la détection mécanique du mouvement

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de pivotement de la partie du châssis portant les corps de charrue. A cet effet on prévoit de préférence une transmission réglable qui est disposée entre la partie du châssis portant les corps de charrue et le levier de commande de la vanne de commande, pour permettre une adaptation précise de la fonction

de la vanne.

Il est également possible de réaliser sous une forme totalement hydraulique la liaison automatique entre le dispositif de réglage de la largeur de coupe et le dispositif de compensation de la largeur de coupe. A cet effet une unité du type à cylindre et piston formant le second organe de réglage, et l'unité, du type à cylindre et piston, sont

branchées en série entre la pièce de guidage et le coulisseau.

Dans ce cas, suivant une première forme d'exécution avantageuse de la présente invention, une chambre, active dans une direction de réglage, d'une des unités du type à cylindre et piston peut être reliée à volonté, au moyen d'une vanne de commande présentant une position neutre d'arrêt, à une source de liquide sous pression ou à un circuit de retour, et la chambre, active dans l'autre direction de réglage, de l'autre unité du type à cylindre et piston peut être reliée au circuit de retour ou à la source de liquide sous pression, tandis que les chambres restantes des deux unités du type à

cylindre et piston sont reliées directement l'une à l'autre.

Suivant une forme d'exécution avantageuse le.piston de l'unité du type à cylindre et piston, dont la chambre o ne s'étend pas la tige de piston, est mise sous pression à volonté à partir de la source de liquide sous pression, est pourvu d'une soupape d'égalisation qui comporte un organe de réglage qui est mobile dans la direction du déplacement du piston et qui fait saillie à l'extérieur du piston en direction de la

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paroi frontale de la chambre o ne se trouve pas la tige de piston, cet organe de réglage provoquant, lors de son enfoncement dans ce piston, l'ouverture de la soupape d'égalisation. Une autre forme d'exécution très avantageuse est caractérisée en ce qu'à partir de la canalisation qui s'étend de la vanne de commande jusqu'à la chambre traversée par une tige de piston et pouvant être mise sous pression à volonté, part une canalisation qui est reliée, par l'intermédiaire d'une soupape d'arrêt, aux deux chambres restantes et à la canalisation reliant directement ces deux chambres, et en ce que la soupape d'arrêt est ouverte, à l'encontre de l'action d'un ressort de rappel, par un organe de commande solidaire de la tige de piston, lorsque le piston correspondant s'approche de sa position de fin de course qu'il occupe par suite de sa

mise sous pression.

Une seconde forme d'exécution avantageuse d'une liaison totalement hydraulique entre le dispositif de réglage de la largeur de coupe et le dispositif de compensation de cette largeur de coupe est caractérisée en ce que l'une des deux chambres du second organe de commande peut être reliée à volonté, par l'intermédiaire d'une vanne de commande, à une source de liquide sous pression tandis que l'autre des chambres est reliée, par l'intermédiaire de la vanne de commande, à la chambre correspondante, dans le sens du déplacement de la chambre mise sous pression, de l'autre unité du type à cylindre et piston, tandis que l'autre chambre de l'autre unité du type à cylindre et piston est reliée, par

l'intermédiaire de la vanne de commande, au circuit de retour.

Dans ce cas il est particulièrement avantageux de faire en sorte que le piston de l'autre unité du type à cylindre et

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piston est pourvu d'une soupape d'égalisation traversant le piston, laquelle comporte un organe de réglage mobile dans le sens du déplacement du piston et faisant saillie hors du piston en direction de la paroi frontale de la chambre dans laquelle ne s'étend pas la tige de piston, cet organe de réglage provoquant l'ouverture de la soupape d'égalisation lorsqu'il

est enfoncé dans le piston.

On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution de la présente invention,en référence au dessin annexé sur lequel: La figure 1 est une vue en plan du châssis antérieur de la charrue et du tronçon s'y raccordant du châssis de la charrue, dans une position angulaire de la partie du châssis portant les corps de charrue appropriée pour la charrue,

position dans laquelle on obtient une grande largeur de coupe.

La figure 2 est une vue en élévation partielle prise

dans la direction de la flèche II de la figure 1.

La figure 3 est une vue en plan semblable à celle de la figure 1, la partie du châssis portant les corps de charrue occupant une position angulaire convenant pour la rotation autour de l'axe de rotation, une grande largeur de coupe étant

également obtenue.

La figure 4 est une vue en plan semblable à celle de la figure 1, la position angulaire de la partie du châssis portant les corps de charrue étant réglée pour obtenir une petite

largeur de coupe.

La figure 5 est une vue en plan, à plus grande échelle, semblable aux figures 1,2 et 4, un dispositif hydraulique pour le réglage du premier sillon par rapport au tracteur étant

représenté dans deux positions.

La figure 6 est un schéma hydraulique du circuit

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commandant la modification de la largeur de coupe et la

compensation de cette largeur de coupe.

La figure 7 est un schéma hydraulique d'une autre forme d'exécution d'un circuit commandant le réglage de la largeur de coupe. La figure 8 est une vue en coupe axiale par le piston du cylindre commandant le réglage de la largeur de coupe, ce

piston comportant une soupape d'égalisation incorporée.

A un châssis de charrue antérieur 10 qui est destiné à être accouplé à un véhicule tracteur au moyen d'un attelage trois points usuel, est relié un châssis de charrue désigné dans son ensemble par la référence 14, lequel peut pivoter autour d'un arbre de rotation 12 représenté par son axe s'étendant sensiblement dans la direction du déplacement, et ce entre une position de travail tournée vers la droite et une position de travail tournée vers la gauche. Une partie de châssis 16 portant les paires de corps de charrue est montée mobile, autour d'un axe de pivotement 18 qui est sensiblement vertical dans les deux positions de travail, sur une tête de châssis 20 laquelle est constituée pour sa part d'une pièce de guidage 22 solidaire de l'axe de rotation 12 et d'un coulisseau 24 qui est monté coulissant, sur cette pièce de guidage, sensiblement horizontalement dans les positions de travail, perpendiculairement à l'axe de rotation 12, ce

coulisseau étant relié à la partie du châssis 16.

La partie du châssis 16 est pourvue de consoles 26 qui sont équidistantes les unes des autres dans la direction longitudinale et dont chacune porte une paire de corps de charrue non représentée. Un dispositif de réglage hydraulique 28 qui est mobile autour d'axes parallèles à l'axe de pivotement 18, est raccordé d'une part au coulisseau 24, autour

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d'un axe 30, et à la partie de châssis 16, autour d'un axe 32 si bien que par une modification de la distance entre les points de raccordement 30 et 32 il est possible de faire varier la position angulaire de la partie de châssis 16 par rapport à l'axe de rotation 12. Cette variation de la position angulaire de la partie de châssis 16 sert d'une part à faire varier la distance entre les paires de corps de charrue dans la direction perpendiculaire à la direction de travail, c'est-à-dire à ajuster l'écart entre les sillons autrement dit la largeur de coupe suivant les besoins. D'autre part l'angle entre la partie de châssis 16 et l'axe de rotation 12 peut être réduit avant la rotation du châssis de charrue de l'une de ses positions de travail à son autre position de travail, afin d'assurer la liberté au sol nécessaire. En particulier dans le cas de charrues à nombreux socs la distance radiale entre les corps de charrue situés le plus en arrière et l'axe de rotation peut être si grande que ces corps de charrue viennent buter sur le sol lors de la rotation de la partie de châssis 16 autour de l'axe de rotation 12, si la position angulaire de la partie de châssis 16 choisie pour correspondre à la largeur de coupe désirée est conservée lors de la rotation d'une position de travail à l'autre. En outre le centre de gravité est déplacé

en direction de l'axe de rotation.

Le dispositif de réglage 28 est constitué d'une unité de vérin hydraulique 34 dans laquelle deux cylindres à double effet 38 et 40, séparés l'un de l'autre, sont disposés coaxialement dans un corps commun 36. Chaque cylindre est pourvu d'un piston non représenté qui est solidaire d'une tige de piston respective 42 ou 44. Ces tiges de piston 42 et 44 sont guidées vers l'extérieur à travers les deux parois l 2634342 frontales du corps 36 et elles sont articulées sur le coulisseau 24 autour de l'axe 30 et sur la partie de châssis

16, autour de l'axe 32.

Pour le réglage angulaire de la partie de châssis 16 autour de l'axe de pivotement 18, comme cela est nécessaire pour ajuster la partie de châssis 16 entre sa position rentrée, proche de l'axe de rotation 12, et sa position de travail sortie vers l'extérieur, on utilise seulement le cylindre 38, voisin du coulisseau 24, qui est pourvu de la tige de piston 42 raccordée au coulisseau au moyen de l'axe 30. Lors de son actionnement la position de la tige de piston 44 associée à

l'autre cylindre 40 demeure inchangée.

Lors d'une modification de l'angle entre la partie de châssis 16 et l'axe de rotation 12 ou la direction de travail de la charrue, la position angulaire des corps de charrue est également modifiée si bien que, lorsque l'on modifie la position angulaire de la partie de châssis 16, on doit faire également pivoter les paires de corps de charrue d'un même angle mais dans la direction opposée, afin que ces corps de charrue demeurent dirigés dans la direction de travail malgré la modification de leur distance dans le sens perpendiculaire à la direction de travail. A cet effet les paires de corps de charrue sont montées à pivotement sur les consoles 26 au moins autour d'axes parallèles à l'axe de pivotement 18. D'autres possibilités de pivotement tel que par exemple une sécurité à

l'égard des pierres, peuvent être également prévues.

Pour modifier automatiquement la position angulaire des paires de corps de charrue par rapport à la partie de châssis 16 en fonction du mouvement de cette partie de châssis 16, autour de l'axe de pivotement 18, la partie de châssis 16 porte une barre de réglage supérieure 46a et une barre de réglage

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inférieure 46b, pouvant coulisser longitudinalement sur la partie de châssis 16, et sur ces barres sont articulés des leviers associés à chacun des corps de charrue, leviers parmi lesquels seuls les leviers 48 associés aux corps de charrue supérieurs sont représentés sur le dessin. Un coulissement des barres de réglage 46a et 46b provoque un pivotement des leviers 48 et avec ceux-ci des corps de charrue qui en sont solidaires, et ce autour d'angles égaux autour des axes de pivotement des

corps de charrue qui sont parallèles à l'axe de pivotement 18.

Comme la disposition obtenue est telle, comme on le verra encore par la suite, que les deux barres de réglage 46a et 46b sont déplacées conjointement, les leviers articulés sur la barre de réglage inférieure 46b et les corps de charrue qui leur sont associés, sont également réglés en position angulaire. On pourrait aussi prévoir une seule barre de réglage et dans ce cas chaque levier serait associé à une paire de corps de charrue reliés entre eux en vue d'un mouvement commun

autour des axes parallèles à l'axe de pivotement 18.

Sur les barres de réglage 46a et 46b sont articulées, autour de boulons d'articulation respectifs 48a et 48b parallèles à l'axe de pivotement 18, deux bielles parallèles l'une à l'autre 50a et 50b, lesquelles sont également articulées sur le corps 36 de l'unité de vérin 34, sur les faces supérieure et inférieure de celle-ci autour d'un axe 52 parallèle à l'axe de pivotement 18. La position des boulons d'articulation 48a et 48b est choisie de telle façon que les bielles 50a et 50b s'étendent, lorsque la partie de châssis 16 occupe une position angulaire médiane entre sa position rentrée et sa position sortie maximale, parallèlement à la

tige de piston 44 reliée à la partie de châssis 16.

De préférence la longueur des bielles 50a et 50b entre

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leurs deux points d'articulation est réglable. De cette façon le point de traction de la charrue par rapport au tracteur peut être ajusté. Grâce à l'utilisation de deux barres de réglage 46a et 46b et de deux bielles 50a et 50b le point de traction peut être réglé différemment, suivant les besoins, pour les deux positions de travail de la charrue. Comme il est possible d'utiliser tout moyen approprié pour le réglage de la longueur des bielles 50a et 50b et que ces moyens sont bien connus de l'homme de l'art, ces moyens ne sont pas décrits en détail

présentement.

Tant que le cylindre 38 avec la tige de piston 42 demeure seul actionné, la distance entre le corps 36 et la partie de châssis 16 reste inchangée si bien que lors d'un pivotement de la partie de châssis 16 au moyen du cylindre 38 il ne se produit pratiquement aucun coulissement des barres de réglage 46a et 46b et non seulement la largeur de coupe préréglée demeure inchangée mais encore il n'en résulte aucun mouvement de l'organe servant au réglage de cette largeur de coupe. Si la largeur de coupe doit être modifiée, la tige de piston 44 est alors déplacée. Si - cette tige se déplace vers l'extérieur du cylindre 40, la largeur de coupe est réduite tandis que, par contre, si la tige 44 est déplacée vers l'extérieur du cylindre 40, la largeur de coupe augmente. De ce fait les bielles 50a et 50b transmettent, dans le premier cas, une force de traction, et dans le deuxième cas, une force de compression qui s'exerce sur les barres de réglage 46a et 46b, cette force provoquant un coulissement des barres de réglage vers l'avant ou vers l'arrière et entraînant une réduction ou une augmentation de l'angle de réglage des corps de charrue par rapport à la partie de châssis 16. Grâce à un choix approprié

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du rapport des dimensions géométriques le mouvement de la partie de châssis 16 autour de l'axe de pivotement 18 peut être ainsi compensé et les corps de charrue peuvent conserver leurs

positions par rapport à la direction de travail de la charrue.

La figure 1 représente la partie de châssis 16 dans une position de travail dans laquelle elle est réglée pour assurer une grande largeur de coupe. Comme le montre la figure 3, sur laquelle la partie de châssis 16 est représentée comme ayant pivotée, en partant de la position de travail représentée sur la figure 1, vers une position proche de l'axe de rotation 12, en préparation à une rotation autour de cet axe de rotation 12, la tige de piston 42 a été sortie du cylindre 38 alors que par contre l'autre tige de piston 44 a conservé sa position par

rapport au cylindre 40.

La figure 4 montre une autre position de travail obtenue également à partir de la position de travail représentée sur la figure 1. La partie de châssis 16 occupe alors une position angulaire correspondant à une largeur de coupe plus réduite. Dans ce cas la position de la tige de piston 42 n'a pas été modifiée par rapport à celle représentée sur la figure 1 alors que la tige de piston 44 a été sortie du

cylindre 40.

Comme l'homme de l'art peut le reconnaître facilement, l'unité de vérin 34 peut être incorporée additionnellement dans la charrue sans difficulté particulière pour pouvoir

utiliser les avantages de l'invention.

Pour que, en fonction de la largeur de coupe choisie, la première paire de corps de charrue soit située à la distance latérale appropriée de la trace de la roue du tracteur, le coulisseau 24 doit être décalé par rapport à la pièce de

guidage 22 lors d'un changement de la largeur de coupe.

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A cet effet à la pièce de guidage 22 est fixée une tige de piston 52 (figure 5) qui est reliée à un piston réglable, non représenté sur la figure 5, d'un vérin hydraulique à double effet 54. Le vérin hydraulique 54 est fixé au coulisseau 24 et sur celui-ci est également montée une vanne de commande 56 pour le vérin hydraulique 54, cette vanne pouvant être actionnée par l'intermédiaire d'un levier pivotant 58. A l'extrémité libre du levier pivotant 58 est articulée une extrémité d'une bielle 60 dont l'autre extrémité est articulée sur un levier 62 qui est monté pivotant, d'une part, sur une extrémité d'un étrier 64 solidaire de la tige de piston 52 et dont l'autre extrémité est articulée sur un bras 66 qui est relié à pivotement à la partie de châssis 16. Pour le raccordement de la bielle 60 le levier 62 présente plusieurs trous de raccordement situés à des distances différentes de son extrémité si bien qu'il est possible d'obtenir un réglage fin de la position angulaire du levier pivotant 58 actionnant la vanne 56, en fonction du

mouvement de pivotement de la partie de châssis 16.

Si on fait pivoter la partie de châssis 16 dans le sens des aiguilles d'une montre autour de l'axe de pivotement 18 sur la figure 5, ce qui correspond à une augmentation de la largeur de coupe, le coulisseau 24 doit être décalé vers la droite pour son adaptation au premier sillon. A cet effet la tige de piston 52 doit être tirée vers l'intérieur du cylindre 54. Lors du mouvement de la partie de châssis 16 dans le sens des aiguilles d'une montre, le levier 58 pivote également dans le sens des aiguilles d'une montre, du fait que son articulation sur le coulisseau 24 demeure fixe initialement. Il en résulte que la vanne de commande 56 est ouverte dans le sens approprié et qu'elle commande la mise en pression du piston dans le vérin hydraulique 54 de telle façon que ce piston se déplace vers la

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gauche par rapport au corps du vérin, ce qui se traduit par le fait que, puisque le piston est fixe par rapport à la pièce de guidage 22, le corpsdu vérin hydraulique 54 et avec lui le coulisseau 24 sont déplacés vers la droite. Puisque le point d'articulation du levier 62 sur l'étrier 64 ne prend pas part à ce mouvement, le levier 58 pivote, pendant ce coulissement dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, et il provoque par conséquent la fermeture de la vanne de commande 56. Ce processus se répète lorsque la partie de châssis 16 pivote davantage si bien que le mouvement de coulissement du coulisseau 24 est toujours dépendant de l'angle de pivotement

de la partie de châssis 16.

Dans le cas d'un mouvement de pivotement de la partie de châssis 16 dans la direction opposée, le levier pivotant 58 est également déplacé dans la direction opposée si bien la vanne de commande 56 commande la mise en pression de l'autre face frontale du piston dans le vérin hydraulique 54 et que le

coulisseau 24 est décalé vers la gauche sur la figure 5.

Le vérin hydraulique 54 est relié à l'organe de réglage de la largeur de coupe qui est formé par le cylindre 40 et la tige de piston 44 de telle façon que la vanne de commande 56 est soumise à l'action du liquide sous pression uniquement lorsque le cylindre 40 est alimenté en liquide sous pression pour modifier la largeur de coupe. Par conséquent on est ainsi assuré que la compensation de la largeur de coupe n'intervient que lorsque qu'effectivement cette largeur de coupe doit être ajustée et non pas lorsque la partie de châssis 16 pivote seule. Alors que dans la variante d'exécution représentée sur la figure 5 la commande de la vanne 56 est réalisée automatiquement, par des moyens mécaniques, en fonction du

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réglage de la largeur de coupe, les figures 6 à 8 illustrent des possibilités d'une commnande totalement automatique et uniquement hydraulique de la compensation de la largeur de

coupe en fonction du réglage de cette largeur de coupe.

A cet effet le cylindre 40 prévu pour le réglage de la largeur de coupe est branché en série hydrauliquement avec le cylindre 54 prévu pour la compensation de la largeur de coupe si bien que lors d'un réglage de la tige de piston 44 la tige de piston 52 coulisse dans le même sens. Par conséquent dans le cas de la variante représentée sur la figure 6 la chambre 70 du cylindre 40 qui est située à l'opposé de la tige de piston 44, est mise sous pression pour provoquer la sortie des tiges de piston 44 et 52 tandis que pour le mouvement en sens inverse c'est la chambre 72 du cylindre 54 qui est traversée par la tige de piston 52, qui est mise sous pression. Les autres chambres 74 et 76 communiquent directement l'une avec l'autre si bien que le liquide comprimé dans un cylindre en direction de l'autre cylindre peut s'écouler et que l'on peut obtenir un

déplacement des pistons dans le même sens.

Dans la variante d'exécution représentée sur la figure 7 l'une des chambres 70 ou 74 du cylindre 40 est mise en pression si bien que le liquide refoulé, par suite du mouvement du piston, à l'extérieur de l'autre chambre 74 ou 70 de ce cylindre 40 est transmis à la chambre 76 ou 72 du cylindre 54 et que l'on obtient un mouvement de la tige de piston 52 dans

le même sens que celui du mouvement de la tige de piston 44.

On expliquera maintenant de manière plus détaillée la variante d'exécution représentée sur la figure 6 sur laquelle sont représentés une source de liquide sous pression 80, se trouvant sur le tracteur, et un circuit de retour 82 pour le liquide.

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Une vanne de commande 84 prend, sous l'action de ressorts de rappel 86 et 88, une position médiane neutre représentée sur la figure 6 dans laquelle la source de liquide sous pression 80 est reliée au circuit de retour 82 par l'intermédiaire de la vanne de commande 84. En outre il existe une liaison directe de la source de liquide sous pression 80 avec le circuit de retour 82, par l'intermédiaire d'une soupape de surpression 90, en mettant en dérivation la vanne de

commande 84.

Si la partie de châssis 16 doit pivoter, sur la figure 1, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, la tige de piston 44 doit être sortie du cylindre 40. Etant donné que de ce fait la largeur de coupe est réduite, le coulisseau de la figure 1 doit être décalé vers le haut, c'est-à-dire que la

tige de piston 52 doit être sortie du cylindre 54.

Pour obtenir ces mouvements, la vanne de commande 84 est décalée vers la droite sur la figure 6, dans la direction de la flèche R, si bien que la source de liquide sous pression se trouve reliée à une canalisation 91 aboutissant à la chambre 70. Le liquide sortant de la chambre 74 est refoulé, par l'intermédiaire d'une canalisation 92, dans la chambre 76 et le liquide sortant de la chambre 72 s'écoule, par l'intermédiaire d'une canalisation 94, jusqu'à la vanne de

commande 84 et à partir de là vers le circuit de retour 82.

Le mouvement en sens inverse est obtenu lorsque la vanne de commande 84 est déplacée, à partir de sa position médiane neutre, dans la direction de la flèche L, c'est-à-dire vers la gauche. La source de liquide sous pression est alors reliée, par l'intermédiaire de la canalisation 94, à la chambre 72 tandis que la chambre 70 est reliée au circuit de retour 82,

par l'intermédiaire de la canalisation 91.

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Avec un tel montage très simple apparaît le problème qu'au cours du temps, le volume du liquide contenu dans l'espace fermé formé par les chambres 74 et 76 et la canalisation 92 peut diminuer, par suite des pertes dues aux fuites, et que de ce fait il peut apparaître, après un certain temps, des écarts indésirables entre les mouvements des deux tiges de piston 44 et 52. Pour remédier à cela il est prévu un dispositif qui intervient pour compléter, en cas de besoin, le volume de liquide contenu dans cet espace fermé. Ce dispositif est constitué par une soupape d'arrêt 96 qui est maintenue en position de fermeture sous l'action d'un ressort 98. Par ailleurs la tige de piston 52 porte une came d'actionnement 99 qui, lorsque la tige de piston 52 s'approche de sa position de fin de course gauche, vient en contact avec un poussoir 102 qui est alors repoussé par la came et qui ouvre la soupape 96 branchée dans une canalisation 104 reliant directement les canalisations 92 et 94 et comportant un clapet anti-retour 103 si bien que l'espace fermé peut être réalimenté en liquide sous pression. Comme la surface du piston 106 solidaire de la tige de piston 52 qui est tournée vers l'espace fermé est plus grande que la surface du piston tournée vers la chambre 72, la tige de piston 52 est ramenée, par la mise en pression de la canalisation 94, dans une position dans laquelle la came 99

libère le poussoir si bien que la soupape 96 est fermée.

Le volume maximal de la chambre 74 est, par suite de la place occupée par la tige de piston 44, plus petit que celui de la chambre 76. Si du liquide est refoulé de la chambre 76 dans la chambre 74, le piston 108 se trouvant dans le cylindre 40 atteint la paroi frontale gauche avant que le piston 106 ne s'immobilise. Pour cette raison il est prévu dans le piston 108 une soupape d'égalisation 110 (figure 8) qui permet un

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échappement du liquide à partir de la chambre 74 lorsque le

piston 108 a atteint la paroi frontale gauche.

La soupape d'égalisation 110 est constituée d'un perçage 112 traversant le piston 108 et qui présente des deux côtés, par suite de la formation de sièges de soupape coniques 114 et 116, des tronçons extrêmes élargis 118 et 120, lesquels sont à leur tour élargis une nouvelle fois en formant des épaulements annulaires 122 et 124. Sur les épaulements 122 et 124 prennent appui des bagues externes 126 et 128 d'éléments de guidage 130 et 132 qui comportent par ailleurs des bagues internes 134 et 136 situées à distance, dans le sens radial des bagues externes 126 et 128 et servant de guidage de clapets, les bagues internes étant reliées aux bagues externes 126 et 128 par l'intermédiaire de bras. Dans les bagues internes 134 et 136 qui sont plus courtes que les bagues externes, est guidée une tige de soupape 138 qui porte des clapets 140 et 142 pouvant coulisser longitudinalement. Ces clapets sont sollicités par des ressorts 144 et 146 prenant appui sur les bagues internes 134 et 136 et ils sont pressés par ces ressorts contre les sièges de soupape 114 et 116. Entre les clapets 140 et 142 la tige de soupape 138 est pourvue d'un collet 148 de part et d'autre duquel sont disposés les clapets et 142, à faible distance, tout en assurant une fonction de soupape sûre. La tige de soupape 138 fait saillie quelque peu des deux côtés par rapport aux faces frontales 150 et 152 du piston 108 si bien que, lorsque le piston 110 s'approche de la paroi frontale de la chambre 70, cette tige est repoussée à l'encontre de l'action du ressort 146 et que de ce fait elle écarte, par l'intermédiaire du collet 148, le clapet 142 de son siège de soupape 116. Le liquide sous pression pénétrant dans le perçage 112 peut alors écarter le clapet 140 du siège de

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soupape 114 en provoquant l'ouverture de la soupape-si bien que le liquide peut s'écouler, par l'intermédiaire de la

canalisation 91, vers le circuit de retour 92.

Dans la variante d'exécution représentée sur la figure 7 toutes les chambres 70,72,74 et 76 sont alimentées en liquide en provenance de la source de liquide sous pression 80 si bien qu'il n'est pas nécessaire de prévoir la soupape d'arrêt 96

dans la canalisation 104.

Dans cette variante une vanne de commande 160 est décalée vers la droite, afin de déplacer les tiges de piston 44 et 52 vers la droite ou vers la gauche sur la figure 7. A cet effet une vanne de commande 162, pouvant occuper une position médiane neutre, est placée d'abord hydrauliquement dans sa position d'ouverture gauche ou droite si bien que dans la position d'ouverture droite la chambre 70 du cylindre 40 est mise sous pression par l'intermédiaire d'une canalisation 153 alors que le liquide refoulé à partir de la chambre 74 s'écoule vers la chambre 76 par l'intermédiaire d'une canalisation 154, de la vanne 162 ainsi que d'une autre canalisation 156 tandis que le liquide refoulé à partir de la chambre 72 s'écoule, par l'intermédiaire d'une canalisation 158, vers la vanne 162 et à

partir de là vers le circuit de retour 82.

Dans l'autre position gauche de la vanne 160 la vanne de commande 162 est déplacée également vers la gauche si bien que la chambre 74 est mise sous pression, par l'intermédiaire de la canalisation 154 et que le liquide refoulé à partir de la chambre 70 et qui s'écoule en direction de la chambre 72, par l'intermédiaire de la canalisation 153, de la vanne 162 et de la canalisation 158, tandis que le liquide sortant de la chambre 76 s'écoule, par l'intermédiaire de la canalisation 156, vers la vanne 162 et à partir de là vers le circuit de

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retour 82.

Dans la variante représentée sur la figure 7 la soupape

d'égalisation 110 est disposée dans le piston 106.

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Claims (15)

REVENDICATIONS

1.- Charrue réversible à socs multiples comportant un châssis antérieur de charrue (10) pouvant être accouplé à un véhicule tracteur, une tête de châssis (20) pouvant basculer, entre deux positions de travail, par rapport au châssis antérieur de la charrue, autour d'un axe de rotation (12), une partie de châssis (16) reliée à la tête de charrue, mobile autour d'un axe de pivotement sensiblement vertical (18) dans les deux positions de travail, et qui porte des corps de charrue accouplés, réglables autour d'axes parallèles à l'axe de pivotement vertical, de manière à pouvoir être déplacés conjointement autour de ces axes au moyen d'un dispositif de réglage (46a,46b), un premier organe de réglage (38,42) , de longueur variable, qui est accouplé, à distance de l'axe de pivotement (18), d'une part à la tête de châssis (20) et d'autre part à la partie de châssis (16), et un second organe de réglage (40,44) pour réaliser un réglage conjoint des corps de charrue autour des axes parallèles à l'axe de pivotement (18), caractérisée en ce que le premier organe de réglage (38,42) est relié à la partie du châssis (16) portant les corps de charrue par l'intermédiaire du second organe de réglage (40, 44), en ce que les premier et second organes de réglage sont réalisés sous la forme d'unités hydrauliques à double effet, du type à cylindre et piston, dont chacune comprend deux éléments réglables l'un par rapport à l'autre dans la direction du réglage, réalisés sous la forme de cylindres (38,40) et de pistons solidaires de tiges de piston (42,44), en ce que les éléments (38,40) des deux organes de réglage qui sont voisins l'un de l'autre, sont reliés rigidement l'un à l'autre et en ce qu'un accouplement rigide (50a,50b) est disposé, en étant

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articulé des deux côtés, entre les éléments solidaires l'un de

l'autre (36) et le dispositif de réglage (46a,46b).

2.- Charrue réversible suivant la revendication 1 caractérisée en ce que dans une position angulaire médiane de la partie du chassis (16) portant les corps de charrue, par rapport à son domaine de pivotement autour de l'axe de pivotement (18), les lignes d'action de l'accouplement rigide (50a,50b) et de l'élément (44) du second organe de réglage (40,44) qui est relié à la partie de chassis (16), s'étendent

dans un même plan parallèle à l'axe de pivotement (18).

3.- Charrue réversible suivant l'une quelconque des

revendications 1 ou 2 caractérisée en ce que les cylindres

(38,40) des deux organes de réglage sont disposés dans un corps commun (36) et l'accouplement (50a,50b) est articulé sur ce

corps (36).

4.- Charrue réversible suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 3 caractérisée en ce que le dispositif de

réglage est constitué d'une barre de réglage (50a,50b), pouvant coulisser le long de la partie du châssis (16) portant les corps de charrue et qui relie des leviers pivotants (48)

associés aux corps de charrue.

5.- Charrue réversible suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 4 caractérisée en ce que la longueur de

l'accouplement (50a,50b) est réglable.

6.- Charrue réversible suivant la revendication 5 caractérisée en ce qu'un dispositif de réglage (46a,46b) et un accouplement (50a,50b) relié à ce dispositif de réglage sont associés respectivement aux corps de charrue pour une position de travail et aux corps de charrue pour l'autre position de travail et les longueurs des deux accouplements (50a,50b) sont

réglables indépendamment l'une de l'autre.

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7.- Charrue réversible suivant l'une quelconque des

revendications précédentes dans laquelle la tête de châssis

(20) comporte une pièce de guidage (22) montée à rotation sur le châssis antérieur (10) et un coulisseau (24) monté à coulissement sur cette pièce de guidage, perpendiculairement à l'axe de rotation (12), caractérisée en ce qu'entre la pièce de guidage (22) et le coulisseau (24) est disposée une unité hydraulique à double effet (54), du type à cylindre et piston, qui peut être reliée, conjointement avec le second organe de réglage (40, 44), à une source de liquide sous pression et qui

peut en être séparée.

8.-Charrue réversible suivant la revendication 7 caractérisée en ce qu'une vanne de commande (56), montée sur le coulisseau (24), est associée à l'unité (54) du type à cylindre et piston, cette vanne (56) comporte un levier de commande (58) qui peut occuper une position médiane neutre, correspondant à la fermeture de la vanne, et deux positions latérales d'ouverture qui sont associées respectivement aux deux directions de réglage de la tige de piston (52) de l'unité (54) du type à cylindre et piston, et la partie du châssis portant les corps de charrue est reliée, pour la transmission de son mouvement de pivotement autour de l'axe de pivotement (18), au levier de commande (58) de telle façon que, lors d'un pivotement de cette partie de châssis (16), le levier de commande (58) soit déplacé dans la position d'ouverture latérale provoquant un décalage dans le même sens du coulisseau (24).

9.- Charrue réversible suivant la revendication 8 caractérisée en ce qu'une transmission réglable (60,62,66) est disposée entre la partie du châssis (16) portant les corps de charrue et le levier de commande (58) de la vanne de commande

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(56).

10.- Charrue réversible suivant la revendication 7 caractérisée en ce qu'une unité (40,44) du type à cylindre et piston formant le second organe de réglage, et l'unité (52,54), du type à cylindre et piston, sont branchées en série entre la

pièce de guidage (22) et le coulisseau (24).

11.- Charrue réversible suivant la revendication 10 caractérisée en ce qu'une chambre (70,72), active dans une direction de réglage, d'une des unités (40,44;52,54) du type à cylindre et piston peut être reliée à volonté, au moyen d'une vanne de commande (84) présentant une position neutre d'arrêt, à une source de. liquide sous pression (80) ou à un circuit de retour (82), et la chambre (72,70), active dans l'autre direction de réglage, de l'autre unité (52,54;40,44) du type à cylindre et piston peut être reliée au circuit de retour (82) ou à la source de liquide sous pression (80), tandis que les chambres restantes (74,76) des deux unités du type à cylindre

et piston sont reliées directement l'une à l'autre.

12.- Charrue réversible suivant la revendication 11 caractérisée en ce que le piston (108) de l'unité (40,44) du type à cylindre et piston, dont la chambre (70) o ne s'étend pas la tige de piston (44), est mise sous pression à volonté à partir de la source de liquide sous pression (80), est pourvu d'une soupape d'égalisation (110) qui comporte un organe de réglage (138) qui est mobile dans la direction du déplacement du piston (108) et qui fait saillie à l'extérieur du piston en direction de la paroi frontale de la chambre (70) o ne se trouve pas la tige de piston, cet organe de réglage (138) provoquant, lors de son enfoncement dans ce piston, l'ouverture

de la soupape d'égalisation (110).

13.- Charrue réversible suivant l'une quelconque des

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revendications 11 ou 12 caractérisée en ce qu'à partir de la

canalisation (94) qui s'étend de la vanne de commande (84) jusqu'à la chambre (72) traversée par une tige de piston (52) et pouvant être mise sous pression à volonté, part une canalisation (104) qui est reliée, par l'intermédiaire d'une soupape d'arrêt (96), aux deux chambres restantes (74,76) et à la canalisation (82) reliant directement ces deux chambres, et en ce que la soupape d'arrêt (96) est ouverte, à l'encontre de l'action d'un ressort de rappel (98), par un organe de commande (99) solidaire de la tige de piston (52), lorsque le piston correspondant s'approche de sa position de fin de course qu'il

occupe par suite de sa mise sous pression.

14.- Charrue réversible suivant la revendication 10 caractérisée en ce que l'une des deux chambres (70,74) du second organe de commande (40,44) peut être reliée à volonté, par l'intermédiaire d'une vanne de commande (162), à une source de liquide sous pression (80) tandis que l'autre des chambres (74,70) est reliée, par l'intermédiaire de la vanne de commande (152), à la chambre correspondante (76,72), dans le sens du déplacement de la chambre mise sous pression (70,74), de l'autre unité (52,54) du type à cylindre et piston, tandis que l'autre chambre (72,76) de l'autre unité (52,54) du type à cylindre et piston est reliée, par l'intermédiaire de la vanne

de commande (162), au circuit de retour (82).

15.- Charrue réversible suivant la revendication 14 caractérisée en ce que le piston (106) de l'autre unité (52,54) du type à cylindre et piston est pourvu d'une soupape d'égalisation (110) traversant le piston, laquelle comporte un organe de réglage (138) mobile dans le sens du déplacement du piston et faisant saillie hors du piston en direction de la paroi frontale de la chambre (76) dans laquelle ne s'étend pas

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la tige de piston (52), cet organe de réglage (138) provoquant l'ouverture de la soupape d'égalisation (110) lorsqu'il est

enfoncé dans le piston.