FR2627842A1 - Clapet automatique d'accouplement entre deux conduites de transport de gaz, notamment d'air de ventilation - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un clapet automatique d'accouplement entre deux conduites de transport de gaz, notamment d'air de ventilation. Ce clapet 15 comporte d'une part un tube rectiligne 25, 29, élastiquement télescopique et élastiquement orientable, présentant une extrémité libre 34 définissant l'embouchure 31 de l'une 13 des conduites à raccorder, et présentant une portée sphérique d'étanchéité 36 autour de cette embouchure 35, et d'autre part une portée sphérique d'étanchéité 68 délimitant l'embouchure 71 de l'autre 14 des conduites à raccorder, de telle sorte qu'un accouplement entre les deux embouchures 35 et 71, étanchéifié par coopération des portées d'étanchéité 36 et 68, puisse être obtenu même en cas de décalage mutuel des deux embouchures 35 et 71 au cours de l'établissement de cet accouplement.

Description

La présente invention concerne un clapet automatique d'accouplement entre des embouchures de deux conduites de transport de gaz solidaires respectivement d'un premier support et d'un deuxième support, lesdits premier et deuxième supports étant mobiles l'un par rapport à l'autre de telle sorte qu'entre une position relative d'accouplement et une position relative de désaccouplement proche de la position d'accouplement, lesdites embouchures se déplacent l'une par rapport à l'autre approximativement suivant une direction rectiligne déterminée.

Un tel clapet peut notamment, mais non exclusivement, trouver son utilisation pour accoupler les embouchures respectives de deux conduites de transport d'air de ventilation à une pression proche de la pression atmosphérique dont l'une, solidaire d'un véhicule constituant ledit premier support, raccorde son embouchure à un groupe de ventilation et de climatisation porté par ce véhicule et dont l'autre, solidaire d'un lanceur d'engin articulé sur ledit véhicule, relie son émbouchure à des moyens électroniques de commande et de contrôle de l'engin ; il est alors besoin d'accoupler mutuellement les embouchures des deux conduites lorsque le lanceur d'engin occupe une position de transport dans laquelle il est rabattu, à plat, sur le véhicule pour assurer la ventilation des moyens électroniques de commande et de contrôle de l'engin, alors qu'une telle ventilation devient superflue une fois que le lanceur d'engin est pointé, c'est-à-dire dressé sur le véhicule.

On peut envisager d'utiliser, pour réaliser l'accouplement entre les embouchures des deux conduites lorsque les deux supports tels que le véhicule et le lanceur d'engins occupent une position relative d'accouplement, au moyen de raccords rapides souples que l'on met en place manuellement à l'accouplement et que l'on démonte manuellement au désaccouplement ; toutefois, cette opération manuelle est longue, c'est-à-dire retarde le pointage du lanceur d'engin lorsque celui-ci occupe initialement sa position de transport et retarde le départ du véhicule après.

que le lanceur d'engin ait été ramené à sa position de transport ; elle peut en outre être difficile à réaliser en milieu hostile ; enfin, dans la mesure où elle demande une intervention humaine, elle peut être oubliée au risque d'entraîner des détériorations.

Le but de la présente invention est d'éviter ces inconvénients en proposant un clapet assurant automatiquement l'accouplement entre les embouchures des deux conduites lors du passage à la position d'accouplement et assurant automatiquement le désaccouplement entre ces embouchures lorsque les deux supports de conduite quittent leur position relative d'accouplement, en tenant compte de ce que l'automaticité notamment de l'accouplement doit être obtenue en dépit du fait que le déplacement des deux embouchures l'une par rapport à l'autre à l'accouplement ne s'effectue pas nécessairement rigoureusement suivant ladite direction rectiligne déterminée.

A cet effet, la présente invention propose un clapet d'accouplement entre des embouchures de deux conduites de transport de gaz, notamment d'air de ventilation à une pression proche de la pression atmosphérique, solidaires respectivement d'un premier support, tel qu'un véhicule, et d'un deuxième support, tel qu'un lanceur d'engin porté par ledit véhicule, lesdits premier et deuxième supports étant mobiles l'un par rapport à l'autre de telle sorte qu'entre une position relative d'accouplement et une position relative de désaccouplement proche de la position d'accouplement lesdites embouchures se déplacent l'une par . rapport à l'autre approximativement suivant une direction rectiligne déterminée,
caractérisé en ce qu'il comporte
- un tube rectiligne porté par le premier support, orienté suivant ladite direction déterminée et formant suivant ladite direction déterminée une saillie par rapport au premier support, ledit tube présentant une extrémité rattachée au premier support et raccordée de façon étanche à ladite conduite correspondante et une extrémité libre définissant l'embouchure de ladite conduite correspondante et bordée d'une première portée sphérique d'étanchéité,
- une deuxième portée sphérique d'étanchéité solidaire #du deuxième support et bordant un orifice constituant l'embouchure de la conduite correspondante, ladite deuxième portée d'étanchéité étant complémentaire de ladite première portée d'étanchéité pour établir un contact mutuel étanche dans la position d'accouplement,
- des moyens autorisant élastiquement un escamotage du tube suivant ladite direction déterminée, à partir d'un état de saillie maximale par rapport au premier support, et des moyens autorisant élastiquement un décalage angulaire du tube par rapport à ladite direction déterminée, de telle sorte que ledit contact mutuel étanche puisse s'établir automatiquement lors du passage de ladite position de désaccouplement à la position d'accouplement même si lesdites embouchures ne se déplacent pas rigoureusement suivant ladite direction déterminée, l'une vers l'autre.

On conçoit aisément que, même si les deux embouchures sont décalées l'une par rapport à l'autre, en référence à ladite direction rectiligne déterminée, lorsqu'elles quittent ladite position de désaccouple ment pour gagner la position d'accouplement, naturellement dans certaines limites compatibles avec la venue des deux portées sphériques d'étanchéité en prise mutuelle lors de ce mouvement, les deux portées sphériques puissent coopérer pour amener progressivement, au cours de ce déplace ment le tube dans une orientation et à une valeur de saillie propres à permettre aux deux portées sphériques d'étanchéité de s'épouser mutuellement, avec étanchéité, pour assurer l'accouplement des deux conduites de transport de gaz.

Naturellement, le désaccouplement est également automatique puisque l'accouplement ne résulte que d'un appui mutuel des deux portées sphériques d'étanchéité.

Selon un mode de réalisation préféré, le clapet automatique selon l'invention comporte des moyens d'obturation automatique dudit orifice au passage de la position d'accouplement à ladite position de désaccouplement, et d'ouverture automatique dudit orifice au passage de ladite position de désaccouplement à la position d'accouplement et/ou des moyens d'obturation automatique de ladite extrémité libre du tube au passage de la position d'accouplement à ladite position de désaccouplement, et d'ouverture automatique de ladite extrémité libre du tube au passage de ladite position de désaccouplement à la position d'accouplement ; ainsi, on est assuré de ce que les conduites restent protégées vis-à-vis de l'introduction accidentelle de poussières, de liquide ou autre milieu contaminant lorsque les embouchures des deux conduites ne sont pas accouplées mutuellement.

Cependant, le dispositif selon l'invention peut présenter une structure simple, aisément réalisable et fiable à l'utilisation, comme il ressortira de la description ci-dessous, relative à un exemple non limitatif de réalisation, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante de cette description.

- La figure I illustre, à titre d'exemple non limitatif de dispositif dans lequel peut s'intégrer un clapet selon l'invention, un véhicule portant un lanceur d'engin.

- La figure 2 montre une vue du clapet en position d'accouplement, en coupe par un plan repéré en Il-Il à la figure 3 et constituant pour le véhicule un plan longitudinal médian ; cette figure correspond au cas dans lequel l'accouplement s'est fait alors que les embouchures à accoupler se déplaçaient l'une part rapport à l'autre rigoureusement suivant une direction rectiligne déterminée située dans ce plan longitudinal médian et supposée liée au véhicule, immédiatement avant que l'accouplement soit réalisé.

- La figure 3 montre une vue du clapet en position d'accouplement, en coupe par un plan repéré en III-III à la figure 2 et constituant un plan transversal.

- Les figures 4 et 5 montrent des vues en coupe par des plans transversaux repérés respectivement en IV-IV et V-V à la figure 2.

- La figure 6 montre une vue de la partie du clapet selon l'invention correspondant au deuxième support, c'est-à-dire au lanceur d'engin, en position de désaccouplement et en coupe par le même plan qu'à la figure 2.

- La figure 7 montre une vue en coupe par un plan transversal repéré en VII-VII à la figure 6.

- La figure 8 montre une vue dans le sens d'une flèche repérée en VIII à la figure 6.

- La figure 9 montre une vue de la partie du clapet correspondant au premier support, c'est-à-dire au véhicule, en position de désaccouplement, en élévation latérale suivant une flèche repérée en IX à la figure 3.

- La figure 10 montre une vue de cette même partie du clapet, depuis l'avant du véhicule si l'on se réfère à un sens normal de déplacement de celui-ci, c' est-à-dire dans le sens d'une flèche repérée en X à la figure 9.

On se réfèrera en premier lieu à la figure 1, où l'on a désigné par 1 un véhicule pourvu d'un tracteur 2 et d'une semi-remorque 3, par'4 un sens normal de déplacement du véhicule 1 de l'arrière vers l'avant, et par 5 un lanceur d'engin, comportant un conteneur 6 articulé sur l'arrière de la semi-remorque 3 autour d'un axe 7 perpendiculaire au sens 4 et parallèle au sol 8, horizontal par convention, et une rampe 9 de lancement d'un engin 10 tel qu'un missile, logés l'un et l'autre à l'intérieur du conteneur 6 et articulés avec lui autour de l'axe 7 sur l'arrière de la remorque 3 ;; on a schématisé en 11 une cabine portée de façon solidaire par l'avant de la semi-remorque 3, laquelle cabine renferme notamment un groupe de ventilation et de climatisation 12 destiné notamment à ventiler des équipements électroniques de commande et de contrôle de l'engin 10, logés dans le conteneur 6 et auxquels le groupe de ventilation- et de climatisation 12 est raccordé, lorsque le conteneur 6 occupe une position de transport, illustrée à la figure 1, dans laquelle il est rabattu à plat sur la semi-remorque 3, par deux conduites 13 et 14 respectivement solidaires de la semi-remorque 3 et du conteneur 6 et raccordées mutuellement en série par un clapet selon l'invention 15 ; si l'on se réfère à cette position de transport, le clapet selon l'invention 15 est situé entre la semi-remorque 3 et une zone 16 d'extrémité avant du conteneur 6, c'est-à-dire le plus loin possible de l'axe 7 de pivotement de ce dernier par rapport à la semi-remorque 3 de telle sorte que, lorsque le conteneur 6 pivote# autour de l'axe 7 par rapport à la semi-remorque 3 dans une plage de l'ordre de quelques degrés d'angle par rapport à la position de transport illustrée, cette zone 16 se déplace approximativement suivant une direction rectiligne 17 que l'on supposera fixe par rapport à la semi-remorque 3 etqui est située dans un plan perpendiculaire à l'axe -7, c'est-à-dire vertical par convention, et constituant par exemple un plan longitudinal médian de la semi-remorque 3 ; la direction 17 peut être verticale, de façon non illustrée, ou former un angle de l'ordre de quelques degrés par rapport à la verticale, comme on l'a illustré à la figure 1 où la direction 17 est ascendante vers l'arrière, en référence au sens 4, compte tenu du niveau du raccord 15 par rapport à l'axe 7.

Comme le montrent plus particulièrement les figures 2 et 3, auxquelles on se réfèrera à présent et sur lesquelles on retrouve les références numériques 3, 6, 13, 14, 15, 16, 17, le clapet selon l'invention se compose de deux parties 18, 19 dont la première est portée par la semi-remorque 3 et la deuxième par la zone d'extrémité antérieure 16 du conteneur 6.

La première partie 18 du clapet selon l'invention 15 comporte une embase 20 solidaire de la semi-remorque 3 et dans laquelle la conduite 13, raccordée en permanence au groupe de ventilation et de climatisation 12, débouche par une extrémité 21 à l'intérieur d'une cavité sphérique 22 centrée en un point 23 fixe par rapport à l'embase 20 et situé dans le plan longitudinal médian de la semi-remorque 3, sur un axe également fixe par rapport à cette embase 20 et qui, orienté suivant la direction 17 supposée fixe par rapport à l'embase 20, sera également désigné par la suite par la référence 17.

A l'intérieur de la cavité sphérique 22 est montée, avec étanchéité et possibilité de rotation relative autour du point 23, une extrémité inférieure 24, en forme de rotule sphérique centrée sur le point 23, d'un premier tube étanche, rectiligne 25 présentant un axe confondu avec l'axe 17 dans la position illustrée et présentant ainsi par ailleurs une extrémité supérieure 26 située au-dessus de l'embase 20 ;; intérieurement, le tube 25 définit un conduit 27 s'étendant de façon continue de son extrémité inférieure 22, par laquelle ce conduit 27 communique avec la conduite 13, à son extrémité supérieure 26 par laquelle le conduit 27 communique avec un conduit coaxial 28 d'un deuxième tube 29 rectiligne, étanche, coaxial au premier tube 25 et monté au coulissement axial sur ce dernier, par l'intermédiaire d'une bague coaxiale 30 solidaire du deuxième tube 29 et avec laquelle un joint torique 31 logé dans une gorge 32 du premier tube 25 assure une étanchéité, assurant par là même une étanchéité entre les tubes 25 et 29 ; comme le conduit 27 du tube 25, le conduit 28 s'ouvre vers le bas au niveau d'une extrémité inférieure 33 du tube 29, pour à la fois autoriser l'engagement de ce dernier- par l'intermédiaire de la bague 30 sur le tube 25 et mettre en communication les conduits 27 et 28, et vers le haut au niveau d'une extrémité supérieure 34 du tube 29, située au-dessus de l'extrémité supérieure 26 du tube 25 et par laquelle le conduit 28 débouche vers le haut par un orifice 35 cylindrique de révolution autour de l'axe commun des tubes 25 et 29 et constituant, par l'intermédiaire de ces derniers, l'embouchure de la conduite 13 à l'opposé du raccordement de cette dernière avec le groupe de ventilation et de climatisation 12 ; vers le haut, l'orifice 35 est bordé de toute part par une portée sphérique d'étanchéité 36, concave et tournée vers le haut, aménagée dans le deuxième tube 29 et centrée en un point 37 de l'axe commun des tubes 25 et 29 ; on remarquera que la portée d'étanchéité 36 est limitée de façon à se situer intégralement en dessous d'un plan 38 perpendiculaire à l'axe commun des conduits 27 et 28 et passant par le point 37.

On remarquera qu'intérieurement, autour du conduit 27, le tube 25 présente un épaulement annulaire 39 de révolution autour de l'axe de ce tube 25 alors qu'autour de l'orifice 35 d'embouchure de la conduite 13, le tube-29 présente à l'intérieur du conduit 28 un épaulement annulaire 40, de révolution autour de l'axe du tube 29, les épaulements 39 et 40 étant tournés respectivement vers le haut et vers le bas de façon à se faire face et servant d'appui respectivement à une extrémité inférieure 41 et à une extrémité supérieure 42 d'un ressort hélicoîdal 43 logé coaxialement à l'intérieur des conduits 27 et 28 et sollicitant le tube 29 au coulissement axial vers le haut par rapport au tube 25 ; des moyens de butée mutuelle portés complémentairement par le tube 29 et par le tube 25 imposent une limite à ce coulissement du tube 29 vers le haut par rapport au tube 25 ces moyens peuvent revêtir différentes formes ; dans l'exemple illustré, alors que le tube 25 présente, entre son extrémité supérieure 26 et une zone 44 proche de son extrémité inférieure 24 mais néanmoins située au-dessus de l'embase 20, une face périphérique extérieure 45 cylindrique de révolution autour de son axe pour coopérer avec une face périphérique intérieure 46, également cylindrique de révolution autour de cet axe, de la bague 30, le tube 25 présente localement, dans sa face cylindrique 45, de sa zone 44 jusqu'à proximité immédiate mais en dessous de la gorge 32, espacée de la zone 44 vers le haut, un méplat 47 parallèle à l'axe des tubes 25 et 29 et se raccordant vers le haut au reste de la face 45 par un épaulement 48 perpendiculaire à l'axe du conduit 27 ; complémentairement, le deuxième tube 29 présente en saillie vers son axe par rapport à la face 46 de la bague 30 un rebord solidaire 49 présentant d'une part un chant plan 50 parallèle à l'axe commun des tubes 25 et 29 pour prendre appui, avec possibilité de coulissement axial, contre le méplat 47 et empêcher ainsi une rotation relative des deux tubes 25 et 29 autour de leur axe commun, et d'autre part une face supérieure 51 perpendiculaire à l'axe commun des tubes 25 et 29 et formant ainsi un épaulement par rapport à la face 46 de la bague 30, lequel épaulement est susceptible de stappliquer contre l'épaulement 48 du tube 25, quant à lui tourné vers le bas, pour limiter le mouvement du tube 29 vers le haut par rapport au tube 25.

Ainsi, l'ensemble formé par les tubes 25 et 29 peut être considéré comme un tube unique, télescopique élastiquement à partir d'un état de saillie maximale, vers le haut, par rapport à l'embase 20 et à la semi-remorque 3 ; cet état de saillie maximale, correspondant à un contact de la face supérieure 51 du rebord 49 du tube 29 avec l'épaulement 48 du tube 25, est précisément l'état illustré aux figures 2 et 3 ; d'autres moyens permettant de réaliser un tube rectiligne télescopique suivant son axe pourraient être choisis sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.

De même, divers moyens pourraient être prévus pour faire en sorte que le tube télescopique formé par les tubes 25 et 29 tende à
S'orienter naturellement de telle sorte que son axe colncide avec l'axe 17, mais puisse néanmoins s'incliner de toute part, de quelques degrés d'angle, par rapport à une telle orientation en subissant toutefois un rappel élastique vers la coaxialité vis-à-vis de l'axe 17.

Dans l'exemple illustré, cette possibilité est assurée par coopération d'une collerette annulaire 52, de révolution autour de l'axe du tube 25, que ce dernier porte en saillie vers l'extérieur dans sa zone 44, de façon solidaire, et plus précisément d'une face inférieure plane 53 que cette collerette 52 présente perpendiculairement à l'axe du tube 25, avec trois pions 54, 55, 56 que, comme le montrent les figures 2 et 4, l'embase 20 présente vers le haut, en regard de la face 53, de façon régulièrement répartie angulairement autour de l'axe 17 ; comme le montre plus particulièrement la figure 2 à propos du pion 54 auquel les pions 55 et 56 sont en tout point identiques, chacun des pions 54, 55, 56 est monté à coulissement dans l'embase 20 suivant un axe respectif 57, 58, 59 parallèle à l'axe 17, à l'intérieur d'un trou borgne respectif tel que 60 ouvert vers le haut et logeant un ressort hélicoîdal respectif tel que 62 de sollicitation élastique du pion respectif 54, 55, 56 au coulissement vers le haut de telle sorte que chacun des pions 54, 55, 56 s'appuie élastiquement, vers le haut, contre la face 53 de la collerette 52 ; un rétrécissement localisé tel que 61 de chaque trou borgne tel que 60, à sa partie supérieure,coopère avec un élargissement localisé tel que 63 du pion respectivement associé 54, 55, 56 pour empêcher l'échappement de ce dernier vers le haut hors du trou respectif tel que 60.

Ainsi, si aucune sollicitation appliquée aux tubes 25 et 22 ne s'y oppose, les pions 54, 55, 56 prenant appui sur la face 53 de la collerette 52 maintiennent une coaxialité des tubes.25 et 29 avec l'axe 17 ; toutefois, si une sollicitation perpendiculaire à l'axe 17 est appliquée par exemple à l'extrémité supérieure 34 du tube 29, l'ensemble formé par les tubes 25 et 29 peut se décaler angulairement par rapport à l'axe 17, en repoussant un ou deux des pions 54, 55, 56 vers le bas à l'encontre du ressort de sollicitation élastique de ce pion qui, dès que la sollicitation appliquée à l'extrémité supérieure 34 du tube 29 cesse, ramène l'ensemble des tubes 25 et 29 dans une orientation de coaxialité avec l'axe 17.

On remarquera que de même que le tube 29 ne peut tourner autour du tube 25, le tube 25 ne peut tourner autour de l'axe commun des tubes 25 et 29 par rapport à l'embase 20 ; à cet effet peut être prévu tout moyen approprié; dans l'exemple illustré, comme le montrent les figures 2, 3, 4, une clavette 64 solidaire de l'embase 20 et présentant un axe 65 passant par le centre 23 de la cavité sphérique 22 forme une saillie vers le centre 23 à l'intérieur de cette cavité sphérique 22 et pénètre dans une gorge 66 aménagée dans l'extrémité inférieure 24, formant rotule sphérique, du tube 25 ; cette gorge 26 présente une forme oblongue suivant un plan moyen incluant l'axe du tube 25, afin de ne pas s'opposer à l'éventuelle inclinaison de ce dernier par rapport à l'axe 17, laquelle inclinaison implique un coulissement de la gorge 66 sur la clavette 64.

La deuxième partie 19 du clapet selon l'invention 15 comporte quant à elle, en saillie sous uneface inférieure 67, plane et horizontale dans la position illustrée, de la zone d'extrémité antérieure 16 du conteneur 6, une portée sphérique d'étanchéité 68 destinée à coopérer avec la portée d'étanchéité 36 de l'extrémité supérieure 34 du tube 29 pour accoupler mutuellement les conduites 13 et 14 ; à cet effet, la portée sphérique d'étanchéité 68 est convexe dans la mesure où la portée 36 est concave, bien que l'on puisse également choisir de réaliser sous forme concave la portée 68 et sous forme convexe la portée 36 ; ces deux portées 36 et 68 présentent un diamètre identique et un état de surface aussi lisse que possible de façon à établir un contact mutuel étanche dans la position d'accouplement illustrée aux figures 1 et 2 notamment, et pour qu'un. tel contact puisse s'établir non seulement lorsque l'axe des tubes 25 et 29 colncide avec l'axe 17 et que le tube 29 forme une saillie maximale par rapport au tube 25 mais également dans les autres positions des tubes 29 et 25 accessibles grâce à leur montage télescopique et- à leur possibilité d'orientation par rapport à l'embase 20, la portée sphérique 68 est délimitée vers le haut par un plan 69 (plan de la face 67 dans l'exemple illustré) passant par son centre (confondu avec le centre 37 de la portée 36 dans la position illustrée aux figures 2 et 3) de façon non illustrée, ou à proximité immédiate de ce centre, notamment en dessous de celui-ci comme il est illustré.

La portée sphérique 68 présente ainsi une forme de révolution autour d'un axe ici vertical 70, plus généralement approximativement confondu avec l'axe 17 vis-à-vis duquel il peut être décalé angulairement de quelques degrés, et borde un orifice 71 cylindrique de révolution autour de cet axe 70 pour définir l'embouchure de la conduite 14 à l'opposé du raccordement de cette dernière avec les moyens électroniques de commande et de contrôle de l'engin 10 ; à cet effet, l'orifice 71 traverse de part en part, suivant l'axe 70, une paroi 72 qui, vers le bas, définit la face inférieure 67 de la zone d'extrémité antérieure 16 du conteneur 6 et, vers le haut, délimite partiellement une cavité extrême 73 de la conduite 14.

On remarque que dans la position d'accouplement illustrée aux figures 2 et 3 notamment, l'orifice 71 d'embouchure du conduit 14 communique librement avec l'orifice 35 d'embouchure du conduit 13, à l'intérieur d'un joint étanche défini par la coopération des portées sphériques d'étanchéité 36 et 68 en appui mutuel.

On remarque également qu'un tel mode de coopération entre les deux parties 18 et 19 du clapet selon l'invention 15 peut être conservé même si, en raison de tolérances de fabrication, de dilatations ou en raison d'autres facteurs, alors que le conteneur 6 pivote autour de l'axe 7 par rapport à la remorque 3 dans un sens 74 correspondant à une descente de sa zone d'extrémité antérieure 16 vers la semi-remorque 3 après un pointage, le centre de la portée sphérique 68 ne se déplace pas rigoureusement suivant l'axe 17 lorsque la portée sphérique 68 parvenant a proximité de la portée sphérique 36 entce en contact avec l'extrémité supérieure 34 du tube 29 ; si tel est le cas, c'est-à-dire si le centre de la portée sphérique 68 est décalé par rapport à l'axe 17 lorsque la portée sphérique 68 entre au contact de l'extrémité supérieure 34 du tube 29 et grâce à un dimensionnement approprié des portées sphériques 68 et 36 en fonction d'un tel décalage maximal estimé, la portée sphérique 68 agit sur l'extrémité supérieure 34 du tube 29 comme un guide lui appliquant une sollicitation dans le sens d'un décalage angulaire des tubes 29 et 25 par rapport à l'axe 17, comme l'autorisent élastiquement les pions 54, 55, 56, et au fur et à mesure de la descente de la zone d'extrémité antérieure 16 du conteneur 6 vers la semi-remorque 3, l'ensemble formé par les tubes 25 et 29 gagne progressivement, ainsi guidé par la portée sphérique 68, une position telle que les portées sphériques 68 et 36 s'épousent étroitement à la fin de ce mouvement pour établir un accouplement étanche entre les orifices d'embouchure respectifs 35 et 71 des conduites 13 et 14 ; une éventuelle imprécision dans le niveau de la zone d'extrémité antérieure 16 du conteneur 6 par rapport à la semi-remorque 3 à la fin de ce mouvement peut quant à elle être rattrapée, de façon que soit toujours assuré le contact mutuel étanche entre les portées 68 et 36, par escamotage plus ou moins important du tube 29 sur le tube 25 ; lorsque, ensuite, le conteneur 6 pivote dans le sens 75 opposé au sens 74 pour pointer l'engin 10, la portée sphérique 68 libère progressivement la portée 36 et, la sollicitation appliquée par la portée sphérique 68 au tube 29 cessant, les tubes 25 et 29 reprennent une orientation suivant l'axe 17 et le tube 29 regagne par rapport au tube 25 une position de saillie maximale.

Naturellement, lors d'un tel mouvement, dès que la portée sphérique 68 quitte la portée sphérique 36, l'accouplement entre les orifices d'embouchure 35 et 71 des conduites 13 et 14 est rompu.

Pour empêcher que ces orifices d'embouchure 35 et 71 ouvrent alors librement les conduits 13 et 14 vers l'extérieur, on a prévu sur l'un et l'autre de ces orifices d'embouchure des moyens les obturant automatiquement simultanément ou pratiquement simultanément à la rupture de l'accouplement et les ouvrant l'un vers l'autre simultanément ou pratiquement simultanément à l'établissement de l'accouplement.

Les moyens 76 prévus à cet effet pour l'orifice d'embouchure 71 de la conduite 14 sont visibles plus particulièrement aux figures 2, 3, 5, 6, 7, 8 où l'on voit qu'ils comportent vers l'intérieur de la cavité 73, autour de l'orifice d'embouchure 71 de la conduite 14, un siège annulaire d'étanchéité 77 plan, perpendiculaire à l'axe 70 ; en regard de ce siège d'étanchéité 77 est disposée, à l'intérieur de la cavité 73, une soupape 78 présentant vers le bas une paroi d'obturation 79 plate, perpendiculaire à l'axe 70, et vers le haut une jupe 80 parallèle à l'axe 70 et montée à coulissement, parallèlement à cet axe, à l'intérieur d'une jupe 81 également parallèle à cet axe et raccordant mutuellement, à l'intérieur de la cavité 73, la paroi 72 délimitant localement cette dernière vers le bas et une paroi 82 délimitant cette cavité 73 localement vers le haut; la paroi 79 est continue, étanche, de telle sorte que l'application de la soupape 78 sur le siège 77 ferme de façon étanche l'orifice 71, dans une position vers laquelle la soupape 78 est sollicitée élastiquement par un ressort hélicoidal 83 interposé entre la paroi 79 et la paroi 82 ; cette position de la soupape 78 est illustrée à la figure 6 ; la jupe 80 est également étanche mais la jupe 81 présente quant à elle deux zones ; dans une zone inférieure,.

localisée à proximité immédiate de la paroi 72, la jupe 81 est percée de larges lumières 84 présentant parallèlement à l'axe 70 des dimensions inférieures à celles de la jupe 80 de telle sorte que, lorsque la paroi 79 de la soupape 78 s'applique contre le siège 77, la jupe 80 ferme les lumières 84 comme le montre la figure 6 ; entre les lumières 84 et la paroi 82, la jupe 81 est par contre étanche de telle sorte que les deux jupes 80 et 81 délimitent, avec la paroi 79 et la paroi 82, une chambre 85 isolée du reste de la cavité 73 et à l'intérieur de laquelle est logé le ressort 83 ~ cette chambre 85 communique avec l'air libre par un trou 86 aménagé dans la paroi 82 suivant l'axe 70.

Ainsi, sous l'action du ressort 83, la soupape 78 tend naturellement à occuper sa position illustrée à la figure 6, c'est-à-dire sa position d'obturation de l'orifice d'embouchure 71.

Afin que cet orifice d'embouchure 71 s'ouvre lorsque, lors d'un mouvement du conteneur 6 dans le sens 74, la portée sphérique 68 parvient à proximité immédiate de la portée sphérique 36, immédiatement avant leur contact mutuel, la p#aroi 79 de la soupape 78 porte en saillie- à l'intérieur de l'orifice 71, suivant l'axe 70, un doigt 87 plus particulièrement visible aux figures 2, 3, 6, 8 alors que, à l'intérieur de l'orifice d'embouchure 35, l'extrémité supérieure 34 du tube 29 porte de façon solidaire, par l'intermédiaire d'un croisillon 88, un doigt 89 en saillie vers le haut suivant l'axe 17, à l'intérieur de la portée d'étanchéité 36 comme le montrent plus particulièrement les figures 2, 3, 5 ; ; les doigts si et 89 sont dimensionnés de telle sorte que, lorsque la portée d'étanchéité 68 parvient à proximité immédiate de la portée d'étanchéité 36 lors d'un mouvement du conteneur 6 dans le sens 74, ils entrent en contact par leurs extrémités libres respectives 90, 91 et que, au fur et à mesure que la zone d'extrémité antérieure 16 du conteneur 6 descend vers la semi-remorque 3, le doigt 89 repousse vers le haut le doigt 87, et avec lui la soupape 78 pour rompre le contact d'étanchéité entre la paroi 79 de celle-ci et son siège 77 et établir ainsi une communication entre le conduit 28 et la cavité 73 ; naturelle
ment, on comprend que dès que la sollicitation du doigt 87 par le doigt 89 cesse au relevage de la zone d'extrémité antérieure 16 du conteneur 6 par rapport à la semi-remorque 3, le ressort 83 ramène automatiquement la soupape 78 en position d'obturation étanche de l'orifice d'embouchure 71.

Au niveau de l'orifice d'embouchure 35, l'obturation automatique en position de désaccouplement vis-à-vis de l'orifice d'embouchure 71 est assurée par des moyens 92 qui vont être décrits à présent, plus
particulièrement en référence aux figures 2, 3, 5, 9, 10.

Les moyens 92 comprennent notamment un couvercle 93
présenté à la figure 2 en position d'ouverture de l'orifice d'embouchure 35 alors qu'il est présenté aux figures 9 et 10 dans une position d'obturation
de cet orifice d'embouchure 35 ; dans cet exemple de mise en oeuvre de . l'invention, qui n'exige pas une obturation hermétique de l'orifice
d'embouchure 35 hors de la position d'accouplement, dans la mesure où le
gaz transitant par les conduites 13 et 14 est de l'air à une pression proche
de la pression atmosphérique, le couvercle 93 présente la forme générale d'une plaque plate 93, rigide, parallèle a' l'axe 7 d'articulation du conteneur
6 sur la semi-remorque 3 lorsque les tubes 25 et 29 occupent leur orientation illustrée notamment à la figure 2 ; cette plaque s'applique à
plat, par une face inférieure plane 94 avantageusement revêtue d'une couche 95 d'un matériau amortisseur, contre une face supérieure annulaire,
plane 96 délimitant l'extrémité supérieure 34 du tube 29 vers le haut, autour de la portée sphérique 36, dans la position d'obturation de l'orifice d'embouchure 35 comme le montre plus particulièrement la figure 9 ; le couvercle 93 est par contre décalé vers l'avant, en référence au sens 4, par rapport à l'extrémité supérieure 34 du tube 29 dans la position de dégagement de l'orifice d'embouchure 35 correspondant à l'accouplement de cet orifice d'embouchure 35 avec l'orifice d'embouchure 71, illustrée à la figure 2, le couvercle 93 présentant alors une orientation descendante vers l'avant en référence au sens 4 alors qu'il est approximativement horizontal lorsqu'il obture l'orifice d'embouchure 35 comme le montre la figure 9.

Pour autoriser son passage de l'une à l'autre des positions illustrées respectivement aux figures 2 et 9, le couvercle 93 est articulé sur le tube 29 autour d'un axe 97 orienté suivant une direction perpendiculaire à la direction 17, parallèlement à l'axe 7 si l'on se réfère à la pos#ition du tube 29 illustrée notamment à la figure 2, lequel axe 97 est situé à l'extrémité inférieure 33 du tube 29, légèrement en arrière -de l'axe 17 Si l'on se réfère au sens 4 ; à cet effet, le couvercle 13 est relié à des tourillons 98, 99 d'axe 97, solidaires du tube 29, par deux bras plats 100, 101 perpendiculaires à l'axe 97, disposés respectivement de part et d'autre du tube 29, solidaires du couvercle 93 et montés tourillonnants sur les tourillons 98 et 99 par des paliers respectifs.
En position de libération de l'orifice d'embouchure 35, le couvercle 93 est sollicité vers sa position d'obturation de cet orifice par des moyens 102 agissant élastiquement entre une traverse l03 articulée sur des pattes 104 et 105 de l'extrémité inférieure 33 du tube 29, autour d'un axe 106 parallèle à l'axe 97 mais situé en avant du tube -29 si l'on se réfère au sens 4, et one traverse 107 articulée sur les bras 100 et 101 à proximité du couvercle 93, autour d'un axe 108 également parallèle à l'axe 97, et également situé en avant du tube 29, que le couvercle 93 occupe sa position de libération de'l'orifice d'embouchure 35 comme il est illustré à la figure 2 ou sa position d'obturation de cet orifice comme il est illustré à la figure 9 ; ces moyens 102 comportent par exemple deux tiges rectilignes 109, 110 mutuellement parallèles, perpendiculaires aux axes 106 et 108 et solidaires par une extrémité de la traverse 103 alors qu'elles peuvent coulisser librement dans des paliers de coulissement 111, 112, mutuellement parallèles et perpendiculaires à l'axe 108, de la traverse 107 ; autour de chacune de ces tiges 109 et 110 est monté un ressort hélicoïdal de compression 113, 114 s'appuyant par une extrémité contre la traverse 103 et par l'autre extrémité contre la traverse 107.

Ainsi la position du couvercle 93 correspondant à l'obturation de l'orifice 35 constitue une position stable vers laquelle le couvercle 93 est rappelé élastiquement dès lors qu'il occupe une autre position.

Pour provoquer automatiquement le passage du couvercle 93 de sa position d'obturation de l'orifice 35 à sa position de libération de celui-ci en opposition à l'action des moyens 102 lorsque, lors d'un pivotement du conteneur 6 dans le sens 74 par rapport à la semi-remorque 3, la zone d'extrémité antérieure 16 du conteneur 6 quitte une position de désaccouplement proche de la position d'accouplement pour cette position d'accouplement, le tube 29 et la zone d'extrémité antérieure 16 du conteneur 6 présentent des moyens complémentaires de commande constitués, en ce qui concerne la zone d'extrémité antérieure 16 du conteneur 6, par deux tourillons -115, 116 disposés suivant un même axe 118 parallèle à l'axe 7, lesquels tourillons 115 et 116 sont solidaires de la zone d'extrémité antérieure 16 du conteneur 6 et forment une saillie respectivement de part et d'autre de celle-ci, à l'extérieur de la cavité 73, à un niveau correspondant sensiblement à celui de la paroi 72 comme le montre plus particulièrement la figure 3 ; l'axe 118 passe au moins approximativement par le centre de la portée sphérique d'étanchéité 68, c'est-à-dire par le point 37 si l'on se réfère à la position d'accouplement mutuel des deux embouchures 35 et 71 par l'intermédiaire du clapet selon l'invention 15 ; on remarquera que dans cette position d'accouplement, le point 37 constituant le centre des deux portées sphériques d'étanchéité 36 et 68 constitue également une intersection des axes 17 et 70.

Pour coopérer avec les deux tourillons 115 et 116, le tube Z9 porte extérieurement, avec possibilité de coulissement relatif parallèlement à l'axe 17, un coulisseau 119 comportant deux bras plats 120, 121 disposés respectivement de part et d'autre du tube 29, dans des orientations perpendiculaires# à l'axe 97, et mutuellement solidaires de façon non représentée, ou mutuellement indépendants comme il est illustré ; comme le montrent plus particulièrement la figure 3 et la figure 9, à propos du bras 120, chacun des deux bras 120 et 121 présente au moins deux lumières allongées 122, 123, 124, 125, rectilignes, de même direction moyenne 140 et dans chacune de ces lumières est monté au coulissement relatif, parallèlement à la direction 140, un boulon respectif 126, 127, 128, 129 vissé de façon solidaire dans le tube 29 à une extrémité, c'est-à-dire d'un côté du bras respectivement associé 120, 121, et présentant de l'autre côté de ce bras une tête respective 130, 131, 132, 133 élargie, retenant le bras respectivement correspondant 120, 121 contre le tube 29 de sorte que les bras 120, 121 ne puissent se déplacer par rapport à celui-ci que parallèlement à la direction 140 ; cette direction 140 peut se confondre avec la direction 17 ou être décalée de quelques degrès par rapport à celle-ci, comme dans l'exemple illustré où cette direction 140 est approximativement verticale dans l'orientation illustrée des tubes 25 et 29.

Vers l'avant si l'on se réfère au sens 4, et comme il est illustré à propos du bras 120 aux figures 9 et 10, chacun des bras 120 et 121 présente une saillie respective telle que 134 portant, à la rotation autour d'un axe 135 parallèle à l'axe 97, un galet respectif tel que 138 prenant appui vers le bas sur une surface de came telle que 139 du bras 100, 101 situé respectivement du même côté du tube 29 que le bras 120, 121 considéré ; chacune des surfaces de came telles que 139 est conformée, de façon aisément déterminable par un Homme du métier, de telle sorte que la sollicitation appliquée par les moyens 102 au couvercle 93 se traduise par l'application, par les bras 100 et .101 et par l'intermédiaire de ces surfaces de came telles que 139, aux bras 120 et 121 du coulisseau 119, d'un effort vers le haut de telle sorte qu'à la position du couvercle 93 correspondant à l'obturation de l'orifice d'embouchure 35, illustrée à la figure 9 corresponde une position extrême haute des deux bras 120 et 121 du coulisseau 119 par rapport au tube 29 ; la forme des surfaces de came telles que 139 et la longueur des lumières 122, 123, 124, 125 suivant la direction 140 sont en outre telles que, en appliquant aux bras 120 et 121 un effort dirigé vers le bas à partir de cette position extrême haute et en les déplaçant ainsi de haut en bas par coulissement sur les boulons 126, 127, 128, 129, on provoque par roulement des galets tels que 138 sur les surfaces de came telles que 139 le passage du couvercle 93 à la position de libération de l'orifice d'embouchure 35 illustrée à la figure 2.

Pour coopérer à cet effet avec les tourillons 115 et 116, lors du passage à la position d'accouplement, chacun des deux bras 120 et 121 présente vers le haut une extrémité respective 141, 142 contre laquelle un tourillon respectif 115, 116 vient buter lorsque, lors d'un mouvement du conteneur 6 dans le sens 74 par rapport à la semi-remorque 3, la zone d'extrémité antérieure 16 du conteneur 6 occupe une position de désaccouplement toutefois proche de la position d'accouplement, les deux bras 120 et 121 étant alors en position extrême haute.

Pour faciliter cette venue en butée et la mettre à profit pour amorcer un alignement de la portée d'étanchéité 36 avec la portée d'étanchéité 68 suivant l'axe 17 même si, initialement, le centre de la portée 68 est décalé par rapport à cet axe 17, les extrémités supérieures respectives 141 et 142 des bras 120 et 121 présentent la forme de fourches qui, comme le montrent les figures 9 (à propos de l'extrémité supérieure 141 du bras 120) et 10, s'évasent vers le haut et divergent mutuellement vers le haut.

Les bras 120 et 121 sont dimensionnés de telle sorte que, dans leur position extrême haute, leurs extrémités supérieures fourchues respectives 141 et 142 soient placées à un niveau supérieur . à celui de l'extrémité supérieure 34 du tube 29 de telle sorte que subsistent, entre ces extrémités supérieures 141 et 142 et le couvercle 93 supposé en position d'obturation de l'orifice d'embouchure 35, des zones des deux bras 120 et 121 dans lesquelles ces deux bras présentent l'un vers l'autre des faces respectives 143, 144 mutuellement parallèles, parallèles à la direction 120 et perpendiculaires à l'axe 97 ; complémentairement, au niveau des tourillons 115 et 116, la zone d'extrémité antérieure 16 du conteneur 6 est délimitée par des faces planes 145, 146 mutuellement parallèles, perpendiculaires à l'axe 7 et tournées à l'opposé l'une de l'autre, ces deux faces 145 et 146 étant mutuellement espacées d'une distance correspondant sensiblement à l'écartement mutuel des faces 143 et 144 mais légèrement inférieure à cet écartement mutuel.

Ainsi, et grâce en outre à un dimensionnement approprié des bras 120 et 121 du coulisseau 119 dans le sens de la hauteur, aisément déterminable par un Homme du métier, lorsque le conteneur 6 accomplit un pivotement dans le sens 74 par rapport à la semi-remorque 3 et que, lors de ce pivotement, la zone d'extrémité antérieure 16 de ce conteneur 6 parvient dans une position de désaccouplement proche de la position d'accouplement, les deux tourillons 115 et 116 viennent en butée vers le bas respectivement dans les extrémités fourchues 141 et 142 des bras 120.

et 121, après avoir provoqué, en cas de décalage important du centre de la portée sphérique 68 par rapport à l'axe 17 des tubes 29 et 25, un pivotement conjoint des tubes 25 et 29 autour du point 23 par rapport à l'embase 20, par appui des tourillons 115 et 116 vers l'avant ou vers l'arrière à l'intérieur des extrémités fourchues 141 et 142 et/ou par appui latéral de la face 145 ou de la face 146 contre la face 143 ou la face 144, respectivement, de façon à réduire ce décalage à une valeur compatible avec la coopération future des portées d'étanchéité 36 et 68.

Lorsque les tourillons 115 et 116 s'appuient ainsi vers le bas dans les extrémités fourchues 141 et 142 des bras 120 et 121, le couvercle 93 occupe encore sa position d'obturation de l'orifice d'embouchure 35, les deux bras 120 et 121 occupant encore leur position extrême haute par rapport au tube 29, et ce tube 29 occupe lui-même sa position extrême haute par rapport au tube 25 ; la portée sphérique d'étanchéité 68 est encore écartée, vers le haut, de la portée d'étanchéité 36 et la soupape 78 ferme l'orifice d'embouchure 71 de la conduite 14.

Ensuite, grâce à un tarage approprié des ressorts 113 et 114, d'une part, et du ressort 43, alors que se poursuit le mouvement de descente de la zone d'extrémité antérieure 16 du conteneur 6 vers la semi-remorque 3, le tube 29 continue à occuper sa position extrême haute par rapport au tube 25 mais les tourillons 115 et 116 provoquent une descente des bras 120 et 121 du coulisseau 119, provoquant par là même le passage du couvercle 93 à sa position de libération de l'orifice d'embouchure 35.

Ensuite, le mouvement de descente de l'extrémité antérieure 16 du conteneur 6 se poursuivant, la portée d'étanchéité 68 vient se loger dans la portée d'étanchéité 36 et épouser cette dernière étroitement, mouvement au cours duquel un éventuel décalage résiduel entre le centre de la portée 68 et l'axe 17 s'annule par coopération avec la portée 36 comme on l'a dit plus haut et au cours duquel le doigt 89 venant en contact par son extrémité supérieure 91 avec l'extrémité 90 du doigt 87 provoque l'escamotage de la soupape 78 vers le haut à l'intérieur de la chambre 85, c'est-à-dire d'ouverture de l'orifice d'embouchure 71 ; à la fin de ce mouvement, les orifices d'embouchures 35 et 71 sont accouplés mutuellement de façon étanche, et une liaison est établie entre la conduite 13 et la conduite 14 par l'intermédiaire des conduits internes 27 et 28 des tubes 25 et 29.

De préférence, le mouvement de descente de l'extrémité antérieure 16 du conteneur 6 par rapport à la semi-remorque 3 se poursuit encore après venue en contact mutuel des portées d'étanchéité 36 et 68, ce qui provoque par compression du ressort 43 une descente du tube 29 sur le tube 25, jusqu'à une position intermédiaire entre la position extrême haute illustrée en trait plein à la figure 2 et une position extrême basse définie par l'appui de l'extrémité inférieure 33 du tube 29 vers le bas sur la collerette 52 du tube 25 et illustrée en trait mixte à la figure 2.

Ainsi, quelles que puissent être les tolérances dans la position finale occupée par le conteneur 6 par rapport à la semi-remorque 3, et quelles que puissent être les vibrations en cours de route, on est assuré du maintien d'un appui étanche de la portée d'étanchéité 68 contre la portée d'étanchéité 36.

On comprend aisément que, lors du pointage de l'engin 10 par mouvement du conteneur 6 dans le sens 75 par rapport à la semi-remorque 3, les différents mouvements qui viennent d'être décrits se succèdent dans l'ordre inverse et en sens opposé, ce qui aboutit, lorsque la position de désaccouplement précitée est atteinte, à l'obturation des orifices d'embouchure 35 et 71 respectivement par le couvercle 93 et par la soupape 78, avec retour des bras 120 et 121 du coulisseau 119, ainsi que du tube 29, à leurs positions limites hautes respectives et retour des tubes 25 et 29 en coaxialité avec l'axe 17.

Naturellement, les différentes surfaces appelées à venir en contact mutuel lors du fonctionnement du clapet 15 qui vient d'être décrit sont convenablement traitées, d'une façon connue d'un Homme du métier, d'une part pour faciliter leur glissement, avec maintien d'une étanchéité en ce qui concerne la cavité 22 de l'embase 20 et l'extrémité inférieure 24 du tube 25, la#face 45 de celui-ci et la face 46 de la bague 30, les portées d'étanchéité 36 et 68 notamment, par exemple revêtues de stellite ; tout traitement anti-corrosion approprié est en outre appliqué aux différents constituants du clapet 15, en fonction de la destination de ce dernier.

En effet, l'utilisation d'un clapet selon l'invention 15 n'est pas limitée à l'accouplement entre un groupe de ventilation et de climatisation porté par une semi-remorque d'un véhicule et une électronique de commande et de contrôle d'un missile également porté par ce véhicule ; en fonction des utilisations projetées pour le clapet selon l'invention, l'Homme du métier pourra prévoir, sans sortir du cadre de la présente invention; de nombreuses variantes du clapet 15 qui a été représenté aux figures et
décrit ci-dessus.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   - des moyens (43, 45, 46) autorisant élastiquement un escamotage du tube (25, 29) suivant ladite direction déterminée (17), à partir d'un état de saillie maximale par rapport au premier support (3), et des moyens (44, 54, 55, 56, 62) autorisant élastiquement un décalage angulaire du tube (25, 29) par rapport à ladite direction déterminée (17), de telle sorte que ledit contact mutuel étanche puisse s'établir automatiquement lors du passage de ladite position de désaccouplement à la position d'accouplement même si lesdites embouchures (35, 71) ne se déplacent pas rigoureusement suivant ladite direction déterminée (17), l'une vers l'autre.

   - une deuxième portée sphérique d'étanchéité (68) solidaire du deuxième support (6) et bordant un orifice (71) constituant l'embouchure de la conduite correspondante (14), ladite deuxième portée d'étanchéité (68) étant complémentaire de ladite première portée . d'étanchéité (36) pour établir un contact mutuel étanche dans la position d'accouplement,

   - un tube rectiligne (25, 29) porté par le premier support (3), orienté suivant ladite direction déterminée (17) et formant suivant ladite direction déterminée (17) une saillie par rapport au premier support {3), ledit tube (25, 29) présentant une extrémité (24) rattachée au premier support (3) et raccordée de façon étanche à ladite conduite correspondante (13) et une extrémité libre (34) définissant l'embouchure (35) de ladite conduite correspondante (13) et bordée d'une première portée sphérique d'étanchéité (36),

   caractérisé en ce qu'il comporte

   1. Clapet automatique d'accouplement entre des embouchures (35, 71) de deux conduites (13, 14) de transport de gaz, notamment d'air de ventilation à une pression proche de la pression atmosphérique, solidaires respectivement d'un premier support (3), tel qu'un véhicule, et d'un deuxième support (6), tel qu'un lanceur d'engin porté par ledit véhicule, lesdits premier et deuxième supports (36) étant mobiles l'un par rapport à l'autre de telle sorte qu'entre une position relative d'accouplement et- une position relative de désaccouplement proche de la position d'accouplement, lesdites embouchures (35, 71) se déplacent l'une par rapport à l'autre approximativement suivant une direction rectiligne déterminée (17),
2. 2. Clapet selon la revendication 1, caractérisé en ce que le tube (25, 29) est élastiquement télescopique suivant ladite direction déterminée (17).
3. 3. Clapet selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le premier support (3) et l'extrémité (24) du tube (25, 29) rattachée au premier support (3) présentent complémentairement des moyens (22, 24) définissant une rotule, et des moyens (44, 54, 55, 56, 62) de sollicitation élastique mutuelle dans un même sens parallèle à ladite direction déterminée (17), répartis autour du tube (25, 29).
4. 4. Clapet selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (76) d'obturation automatique dudit orifice (71) au passage de la position d'accouplement à ladite position de désaccouplement, et d'ouverture automatique dudit orifice (71) du passage de ladite position de désaccouplement à la position d'accouplement.
5. 5. Clapet selon la revendication 4, caractérisé en ce que le deuxième support (6) présente intérieurement un siège d'étanchéité (77) bordant ledit orifice (71) et une soupape (78) sollicitée élastiquement vers ledit siège (77), suivant une direction (70) coïncidant approximativement avec ladite direction déterminée (17) dans ladite position de désaccouple- ment, et en ce que la soupape (78) et/ou l'extrémité libre (34) du tube (25, 29) présentent solidairement un doigt (87, 88) pénétrant dans ledit orifice (71) et écartant coercitivement la soupape (78) dudit siège (77) en position d'accouplement.
6. 6. Clapet selon l'une quelconque des revendicatioris I à 5, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (92) d'obturation automatique de ladite extrémité libre (34) du tube (25, 29) au passage de la position d'accouplement à ladite position de désaccquplement, et d'ouverture automatique de ladite extrémité libre (34) du tube (25, 29) au passage de ladite position de désaccouplement à la position d'accouplement.
7. 7. Clapet selon la revendication 6, caractérisé en ce que le tube (25, 29) porte un couvercle (93) articulé sur lui autour d'un axe (97) transversal par rapport à ladite direction déterminée de façon à pouvoir pivoter entre une position d'obturation de ladite- extrémité libre (34) du tube (25, 29) et une position d'ouverture de ladite extrémité (25, 29), ledit couvercle (93) étant sollicité élastiquement vers la position d'obturation, et en ce que le tube (25, 29) et le deuxième support (6) portent des moyens respectifs (102, 115, 116, 119), complémentaires, venant en prise mutuelle, lors du passage de ladite position de désaccouplement à la position d'accouplement, pour commander alors coercitivement le passage du couvercle (93) à la position d'ouverture.
8. 8. Clapet selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens (102, I1S, 116, 119) de commande du passage du couvercle (93) à la position d'ouverture comportent

   - au moins une butée (115, 116) solidaire du deuxième support (6), à côté de la deuxième portée d'étanchéité (68),

   - un coulisseau (119) monté au coulissement sur le tube (25, 29), à l'extérieur de celui-ci suivant une direction (140) coïncidant approximativement avec ladite direction déterminée (17), des moyens (138, 139) de liaison cinématique entre le coulisseau (119) et le couvercle (93) de telle sorte qu'à la position d'obturation corresponde + une position du coulisseau (119) relativement plus éloignée de l'extrémité (24) du tube (25, 29) rattachée au premier support (3) et qu'à la position d'ouverture corresponde une position du coulisseau relativement plus proche de l'extrémité (24) du tube (25, 29) rattachée au premier support (3), et une butée (141, 142) complémentaire de ladite butée (115, 116) du deuxième support (6) et entrant en contact avec celle-ci dans ladite position de désaccouplement.
9. 9. Clapet selon la revendication 8, caractérisé en ce que ladite butée (115, 116) du deuxième support comporte deux tourillons (115, 116) placés suivant un même axe (118) transversal par rapport à une direction (70) colncidant approximativement avec ladite direction déterminée (17) dans ladite position de désaccouplement, respectivement de part et d'autre de la deuxième portée d'étanchéité (68), et en ce que la butée complémentaire (140, 141) comporte deux fourches (140, 141) disposées respectivement de part et d'autre dudit tube (25, 29) et ouvertes en s'évasant et en divergeant mutuellement dans un sens allant du premier support (3) vers l'extrémité libre (34) du tube (25, 29) suivant ladite direction déterminée (17), de façon à recevoir lesdits tourillons (115, 116) dans ladite position de désaccouplement même si lesdites embouchures (35, 71) ne se déplacent pas rigoureusement suivant ladite direction déterminée (17), l'une vers l'autre, dans des positions de désaccouplement proches de ladite position de désaccouplement.
10. 10. Clapet selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que les première et deuxième portées d'étanchéité (36, 68) sont respectivement concave et convexe.