FR2620292A1 - Dispositif pour recevoir et aiguiller des appels telephoniques - Google Patents

Abstract

Selon l'invention ce dispositif comprend un conjoncteur 22, une carte d'interface téléphonique 24, une carte de sortie série 26, une carte de codage-décodage de la parole 28, un disque mémoire 30 et une unité centrale 32. Les appels peuvent être reçus et aiguillés sans l'intervention d'une opératrice. Application dans les installations téléphoniques.

Description

DISPOSITIF POUR RECEVOIR ET AIGUILLER DES APPELS TELEPHONIQUES
DESCRIPTION
La présente invention a pour objet un dispositif permettant à une installation téléphonique privée de recevoir et d'aiguiller des appeLs vers des postes secondaires, sans intervention d'une opératrice.

Dans L'état actuel de l'art, un appel destine à une entreprise équipée d'un petit central privé, arrive sur un groupement de lignes. Une opératrice décroche, demande à l'appeLant Le numéro du poste de la personne appelée et, gracie à son pupitre, renvoie L'appel vers le destinataire. En cas d'absence de celui-ci, L'opératrice reprend la Ligne et, soit peut noter un message, soit peut chercher un deuxième correspondant.

Afin de diminuer la tache des opératrices dans les grosses entreprises, les services des télécommunications ont mis en place des procédures dites de "sélection directe à L'arrivée", qui permettent à L'appelant de faire directement le numéro de poste du correspondant, s'il le connaSt, sans passer par
L'opératrice.

Mais cette sélection directe à L'arrivée (ou SDA) est réservée aux grosses unités et nécessite un raccordement spécial avec le central public.

Le dispositif selon l'invention a pour but de permettre aux petites installations de remplir le meme type de fonction et donc de recevoir des appels meme en l'absence d'opératrice. Des dispositifs de ce type existent mais ils ne fonctionnent que si
L'abonné appelant est équipé d'un poste à clavier à fréquences vocales. En France, cela représente environ 15X des abonnés. Par ailleurs, ils nécessitent un raccordement spécifique au central privé.

L'invention a justement pour but de remédier à cet inconvénient. A cette fin, elle propose un dispositif qui ne nécessite aucune modification du central prive existant et qui est capable de recevoir tout type de numerotation.

De façon précise l'invention a pour objet un dispositif pour recevoir et aiguiller des appels téléphoniques, ce dispositif étant caractérise par Le fait qu'il comprend
- un conjoncteur téléphonique pouvant être raccordé à une ligne particulière d'un des postes d'une installation privée,
- une première carte d'interface ligne et de décodage de numérotation par impulsions et par fréquences vocales, cette carte ayant une entrée reliée au conjoncteur,
- une deuxième carte d'interface série asynchrone reliée à la première carte,
- une troisième carte de codage-décodage de la parole ayant des entrées-sorties audio reliées à la première carte et une entrée-sortie numérique sur un bus,
- un moyen de mémorisation de signaux numériques, ce mcyen entant relié à L'entrée-sortie numérique de la troisième carte, ces signaux numériques correspondant soit à des instructions pre-enregistrées, soit à des messages à enregistrer,
- une unité centrale reliée par un bus aux deuxième et troisième cartes ainsi qu'au moyen de mémorisation.

De toute façon les caractéristiques et avantages de l'invention apparaStront mieux à la lumière de la description qui va suivre. Cette description se refere à des dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 montre la place occupée par le dispositif de l'invention dans une installation téléphonique privée,
- la figure 2 est un schéma synoptique du dispositif de l'invention,
- les figures 3a et 3b montrent un ordinogramme illustrant un exemple de dialogue entre le dispositif et un abonné appelant,
- la figure 4 illustre une variante destinée à traiter plusieurs appels.

Sur la figure 1, on voit une installation téléphonique comprenant un central prive 10 relie à un groupement de lignes 12 lui-neme relié au réseau téléphonique, un pupitre d'opératrice 14, des postes secondaires 16, une ligne 18 correspondant à un "renvoi de nuit", et un dispositif 20 confonde à l'invention connecte sur cette ligne de renvoi. Ce dispositif est alimenté par une connexion 21 reliée au secteur.

La figure 2 montre la structure du dispositif 20. Tel que représenté il comprend un conjoncteur téléphonique 22 relié à la ligne 18, une carte d'interface 24, capable de reconnattre des impulsions et/ou des fréquences vocales (il peut s'agir par exemple de la carte FERMA FXOOO/FXT), une carte 26 d'interface série asynchrone (par exemple du type RS 232), une carte 28 de codage-decodage de la parole (par exemple du type FERMA FXT 9000 ou cosette XCOM, un disque magnétique dur 30 et une unité centrale de commande 32. L'ensemble est alimente par un circuit 36 relié au secteur par un cordon 21.

Ce dispositif se raccorde au central prive sans modification de celui-ci par La ligne de poste secondaire normale 18. Le dispositif peut rester sous tension en permanence, sa mise en oeuvre étant commandée par L'opératrice du central.

En effet, la plupart des petits centraux modernes possèdent une fonction baptisée "renvoi de nuit qui permet à l'opératrice, en tapant un code sur son pupitre, de diriger tous les appels entrant sur le central vers un seul poste, en principe celui du gardien de nuit. Par exemple, sur L'OPUS 20 de THOMSON, le code est "B 91 mémoire réémission". Dans ce type d'appareil, tous les appels entrant sonnent sur le poste 17. Il suffit alors de connecter le dispositif selon l'invention sur le code poste 17 pour qu'il fonctionne.

Pour désactiver ce mode de fonctionnement L'opératrice tape "B 90 mémoire reémission" et les appels arrivent de nouveau sur son pupitre.

Outre la fonction "renvoi de nuit", le dispositif utilise la fonction de transfert d'appels du central privé.

Un exemple de fonctionnement va maintenant être décrit.

Un appel en provenance de L'extérieur est automatiquement renvoyé sur le poste 17 "renvoi de nuit" et, donc, la carte 24 décroche.

Un message envoyé sur le disque 30 entame alors une procédure de dialogue et avertit l'opérateur qu'il est en communication avec un standard automatique. Le dialogue 1st décrit sur les figures 3a et 3b.

Au cours de celui-ci, il est demandé à l'abonné appelant de composer, par exemple, les quatre premières Lettres du nom de son correspondant telles qu'elles apparaissent sur son cadran téléphonique ou le numéro de poste de celui-ci. Ces
Lettres ou chiffres sont décodés par la carte 28 et envoyés par la liaison asynchrone 26 à l'unité centrale 32. L'unité centrale donne alors l'ordre à la carte 24 de faire un renvoi d'appel, procédure qui consiste, sur L'OPUS 20 de THOMSON, à numéroter le 2 puis à envoyer le numéro de poste de la personne que l'on cherche à joindre. Pendant ce temps, l'abonné peut recevoir une musique d'attente diffusée par le central.

Si Le poste demandé répond, la carte 24 raccroche, sur ordre de l'unité centrale 32 ; la liaison est alors établie entre l'abonné appelant et son correspondant.

Si le poste demandé ne répond pas, au bout d'un certain temps (par exemple 2 minutes), L'unité centrale 32 donne l'ordre au disque dur 30 d'envoyer un message préenregistré indiquant à
L'appelant qu'il peut laisser un message.

Le disque dur 30 est alors utilisé comme enregistreur magnétique pour stocker ce message. A la fin du message, la carte 24, sur ordre de L'unité centrale 32, raccroche, libérant la ligne qui est preste alors à recevoir un autre appel.

La consultation des nessages Laissés par les appelants peut être faite à partir d'un poste intérieur ou extérieur à l'installation. Il suffit d'appeler le poste 17 et, à L'issue de la procedure d'apprentissage, de numéroter un code spécial, qui, interprété par l'ordinateur au lieu d'un poste demandé, L'amène à délivrer en ligne le contenu des messages enregistrés.

La description qui précède correspond à un modèle monoligne, c'est-à-dire à un équipement permettant de remplacer une seule opératrice. Une variante de l'invention correspondant à un dispositif permettant de traiter simultanément plusieurs appels est illustrée sur la figure 4.

On utilise alors une unité centrale 32 équipée d'un
Logiciel nultitache permettant de gérer simultanément les cartes d'interface Ligne 24 et les cartes de codage-décodage 28. Les circuits 24 peuvent par exemple Entre commandés par une carte 26' permettant de gérer plusieurs liai sons asynchrones.

Les cartes 28 entant équipées d'une mémoire tampon, le meme moyen de mémorisation 30 peut être partagé par plusieurs utilisateurs.

Claims (3)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pouvant cotre connecte à un central privé disposant des fonctions "renvoi de nuit" et "transfert d'appel", ce dispositif (20) étant caractérisé par le fait qu'il comprend :

- un premier circuit (24) d'interface ligne et de décodage de numérotation par impulsions et par fréquences vocales, ce circuit étant relie au central prive comme un poste secondaire normal,

- un deuxième circuit (28) de codage et de décodage de la parole ayant une entrée et une sortie audio reliées au circuit précédent,

- un moyen de mémorisation (30) de signaux numériques, ceux-ci correspondant soit à des instructions préenregistrées soit à des messages à enregistrer,

- une unité centrale (32) reliée par un bus (34) et des circuits appropriés aux circuits précédentes (24) et (28) ainsi qu'au moyen de mémorisation (30).

2. Dispositif selon La revendication 1, caractérisé par le fait que le moyen de mémorisation (30) est un disque magnétique.

3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il peut gérer plusieurs appels simultanément, l'unité centrale, le disque et le bus étant utilisés par plusieurs circuits d'interface lignes (24) et plusieurs circuits de codage et de décodage (28).