FR2606449A3 - Dispositif de securite pour la condamnation des portes - Google Patents

Abstract

DISPOSITIF DE SECURITE POUR LA PROTECTION DES PORTES. L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF POUR LA CONDAMNATION EN PLUSIEURS POINTS D'UNE PORTE AVEC SON HUISSERIE PAR LE SIMPLE FAIT DE CLAQUER CETTE PORTE. IL EST CONSTITUE DE DEUX MECANISMES " BATTANT " 1 ET " DORMANT " 3 S'INTERPENETRANT LORS DE LA CHUTE DE PORTE ET S'AUTO-CONDAMNANT, SANS UTILISATION DE CLE, PAR LA PERCUSSION D'UN GALET TOURNANT 7 SUR LE PRISME DE COMMANDE 11 D'UNE TRINGLERIE 9 EMPRISONNANT DES PENES FIXES 6 PAR DES FOURCHETTES 10. EN FIN DE CHUTE DE PORTE, L'ENCLENCHEMENT DU PENE 12 TOUR BISEAUTE 16 SUR UNE LUMIERE 12 DU MECANISME 3 PERMET AU MECANISME 1 DE SE MAINTENIR FERME. L'AVANCEMENT DU PENE DORMANT 17 AU TRAVERS DE LA TRINGLERIE 9 PERMET L'IMMOBILISATION DU SYSTEME. LE DISPOSITIF SELON L'INVENTION EST PARTICULIEREMENT DESTINE A LA CONDAMNATION DES PORTES DE LOCAUX D'HABITATION.

Description

La présente invention concerne un dispositif pour la condamnation en plusieurs points d'une porte avec son huisserie par le simple fait de claquer cette porte.

La condamnation en plusieurs points d'une porte avec son huisserie s'effectue traditionnellement à l'aide de systèmes comprenant: - un mécanisme dit "serrure", se déplaçant avec la porte sur laquelle il est fixé, comprenant un pêne Xtour biseauté maintenant la porte enclenchée, et des pénes dits "dormants" reliés entre-eux par une tringlerie qui leur transmet sous l'action d'un bloc de sécurité à clé, un mouvement les faisant rentrer ou sortir de la serrure, parallélement au plan de la porte.

- un ou plusieurs éléments dits "gache" fixé sur l'huisserie, comportant en regard des pénes de la serrure des lumières destinées à les recevoir.

Ces gaches ne comportent pas de mécanisme et sont statiques.

Ces systèmes que nous appelerons "classiques", ne condamnent la porte en plusieurs points que si l'on actionne la clé du bloc de sécurité qui commande les pénes par l'intermédiaire de la tringlerie; sinon la serrure n'est enclenchée que sur son péne %tour biseauté, c'est à dire 1 seul point résistant peu à l'effractinn.

I1 existe d'autres systèmes à plusieurs points de fermeture dits à "enclenchement automatique". Les différent pênes de ces systémes sont tous biseautés et font à la fois office de péne Stour biseauté et de péne dormant. Le simple fait de claquer la porte les enclenche tous de quelques millimètres dans leur gache. Un ou deux tours de clé sont alors nécessaires pour les verrouiller complétement en les faisant pénétrer à l'intérieur des gaches.

Dans les deux principes énoncés ci-dessus, c'est la clé qui est motrice du verrouillage par l'intermédiaire d'un bloc de sécurité actionnant les différents pénes de la serrure; cette opération est souvent rendue difficile par le fait que les portes, généralement en bois, se voilent en haut et en bas en provoquant un décalage des pénes de la serrure par rapport aux lumières de la gache. I1 en résulte une grande difficulté à actionner les pênes qui frottent à l'intérieur des lumières de la gache.

Ces frottements provoquent un effort de manoeuvre important sur la clé et sur les organes du bloc de sécurité; ces éléments fragiles souffrent de ces solliciXations "dures" et vont parfois jusqu'à céder.

Le dispositif selon l'invention remédie à ces inconvénients et supprime ces e~fficultés.

I1 est caractérisé par le fait que, lors de l'opération "chute de porte", deux mécanismes interdépendants l'un de l'autre (l'un fixé sur la hauteur de la porte, l'autre sur la hauteur de l'huisserie,(coté opposé aux gonds), s'interpénétrent en provoquant automatiquement le déplacement de la tringlerie du mécanisme dormant (sur l'huisserie) et l'emprisonnement par celle-ci des pénes fixes du mécanisme battant (sur la porte)
En fin d'opération "chute de porte" les deux mécanismes sont maintenus entre-eux en position d'auto-condamnation par un péne biseauté et un pêne dormant qui, à l'aide d'un organe de manoeuvre tel un bloc de sécurité, immobilise la tringlerie.

C'est la force d'inertie de la porte qui provoque la commande de la tringlerie donc le verrouillage; la clé n'intervenant qu'aprés cette opération se manoeuvre sans effort puisqu'elle n'actionne qu'un seul pêne et n'a pas de tringlerie à entrainer.

Dans la description qui suit faite à titre d'exemple on se rapporte aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'une porte et de son huisserie équipés des deux mécanismes dont certaines parties ont été coupées pour en faciliter la compréhension.

Les figures 2, 3 et 4 montrent le déplacement progressif des principaux organes du mécanisme au cours de l'opération "chute de porte" qui provoque la condamnation du système.

La figure 5 montre schématiquement la position des pénes quand l'ensemble du système est complétement condamné.

Le dispositif selon l'invention est composé de deux mécanismes interdépendants que nous désignerons par serrure "battante" 1 pour la partie installée sur la porte 2, et par serrure"dormante" 3 pour la partie fixée sur l'huisserie 4. Ces deux mécanismes sont fixés par des vis 19.

Ces deux serrures sont conçues à partir de profils sensiblement de la même hauteur que la porte 2.

Le dispositif est caractérisé par le fait que la serrure battante 1 comporte en plus d'un boitier de sureté classique en applique 5, situé apprcximativement à sa mi-hauteur, de multiples pénes fixes 6 et au moins un galet tournant 7, répartis sur toute la hauteur et perpendiculairement au plan de la porte 2 sur la partie 8 du profil formant recouvrement de la serrure dormante 3 fixée sur l'huisserie 4.

Il est aussi caractérisé par le fait que la serrure dormante" 3 comporte, à l'intérieur du profil qui la compose, un mécanisme de tringlerie 9 reliant de multiples fourchettes 10 et au moins un prisme de commande 11 de la dite tringlerie 9 ayant un mouvement dynamique de haut en bas et de bas en haut à l'intérieur du dit profil.

Diverses lumiéres 12 13 14 15, respectivement en regard des pénes biseauté 16 et dormant 17, des pénes fixes 6 et d'au moins un galet tournant 7, permettent à ces derniers de pénétrer à l'intérieur de'la dite serrure dormante 3 lors de la fermeture de la porte 2.

Lors de cette dernière opération le ou les galet(s) tournant(s) 7 percute(nt) la face biseautée du ou des prismes de commande 11 au moment précis ou l'extrémité des pénes fixes 6 sont entrés à l'intérieur de la serrure dormante 3, provoquant ainsi le déplacement de la tringlerie9 et l'immobilisation par enfourchement des pénes fixes 6 dont l'extrémité ex-térieure, plus large que le corps est prisonniére des dents des fourchettes 10 quand la porte 2 est au fond de la feuillure 18 de l'huisserie 4.

Dans cette position la serrure battante 1 s'immobilise sur la serrure dormante 3 par le péne biseauté 16 de son boitier central 5 qui vient s'enclencher dans une lumiére 12 de la dite serrure dormante 3.

Pour bloquer la tringlerie 9 de la serrure dormante 3 qui emprisonne les pénes fixes 6 par l'intermédiaire des fourchettes 10, un tour de clé au moins du boiter 5 de la serrure battante 1 permet à son péne dormant 17 de traverser un des éléments de la dite tringlerie 9 et de l'immobiliser complétement.

Claims (8)

REVENDICATIONS.

1) Dispositif pour condamner automatiquement en plusieurs points une porte et son huisserie caractérisé en ce qu'il est composé d'un mécanisme battant 1 de porte 2 s'interpénétrant avec un second mécanisme dormant 3 d'une huisserie 4. Le mécanisme battant 1 comportant des pénes fixes 6 disposés en saillie en direction du mécanisme opposé et destinés à pénétrer progressivement à l'intérieur du dit mécanisme opposé par des lumières 14 au niveau desquelles sont disposés des moyens d'enfourchement 10 reliés à une tringlerie 9, destinés, sous l'action d'un organe percutant 7 sur un prisme de commande 11 solidaire de la dite tringlerie 9, à vernir immobiliser les organes en saillie 6 une fois pénétrés et s'opposer à leur recul aprés qu'un organe mobile biseauté 16 du mécanisme 1 se soit immobilisé dans une lumière 12 du mécanisme 3 et qu'un péne 17 du dit mécanisme 1 ait, par une lumiére 13 du mécanisme 3 traversé la tringlerie 9

2) Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que les lumières 14 prévues sur le mécanisme 3 sont disposées sur sa partie avant en regard des pénes fixes.

3) Dispositif selon l'ensemble des revendications précédentes caractérisé en ce que sur le nécanisme battant 1 les pénes en saillie 6 sont disposés perpendiculairement au plan de la porte 2 et que l'organe biseauté 16 et le pêne 17 sont parallèles au plan de la dite porte 2.

4) Dispositif selon l'ensemble des revendications précédentes caractérisé en ce que le mécanisme battant 1 de la porte 2 comporte, sur toute la hauteur du profil qui le constitue, une partie 8 formant recouvrement du profil du mécanisme 3, supportant les pénes 6.

5) Dispositif selon l'ensemble des revendications précédentes caractérisé en ce que la téte des pénes 6 est proéminente par rapport au corps afin d'être retenue par les moyens d'enfourchement 10.

6) Dispositif selon l'ensemble des revendications précédentes caractérisé en ce que le percuteur du mécanisme 1 est constitué d'un galet tournant.

7) Dispositif selon l'ensemble des revendications précédentes caractérisé en ce que le prisme de commande 11 est solidaire de la tringlerie 9 se déplaçant verticalement dans le profil 3.

8) Dispositif selon l'ensemble des revendications précédentes caractérisé en ce que les profils des mécanismes 1 et 3 sont sensiblement de la même hauteur que la porte 2.