FR2583631A1 - Appareil pour la distribution et la mise en place d'amalgame dentaire - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN APPAREIL MANUEL POUR LA MISE EN PLACE DANS LES CAVITES DENTAIRES D'UN MATERIEL D'OBTURATION TEL QU'UN AMALGAME. L'APPAREIL COMPORTE UN CORPS 1 COMPORTANT INTERIEUREMENT UNE CHAMBRE 8 CONSTITUANT RESERVE D'AMALGAME DEBOUCHANT SUR UN EMBOUT D'EJECTION 3, LA RESERVE DE MATIERE EST CONSTITUEE PAR UN CANAL LONGITUDINAL DE SECTION CONSTANTE JUSQU'A SA SORTIE AU NIVEAU DE L'EMBOUT 3 ET IL DEBOUCHE PAR UNE OUVERTURE 9 VERS L'EXTERIEUR POUR PERMETTRE LE REMPLISSAGE DE LADITE CHAMBRE DE RESERVE, UN PISTON 10 ASSOCIE A UN POUSSOIR A CREMAILLERE 14, ACTIONNE PAR UN LEVIER 13 PERMET DE DEPOSER A CHAQUE MOUVEMENT DU LEVIER UNE QUANTITE REGULIERE D'AMALGAME DANS LA CAVITE; L'EMBOUT 3 EST ASSOCIE A UN FOULOIR 18 PERMETTANT L'OPERATION IMMEDIATE DE TRAVAIL DE L'AMALGAME IMMEDIATEMENT APRES LA DEPOSE DE CE DERNIER. APPLICATION A UN APPAREIL DE DEPOSE D'AMALGAME DANS LES CAVITES DENTAIRES A OBTURER.

Description

La présente invention concerne un appareil de manipulation manuelle utilisable notamment dans le cadre de la chirurgie dentaire et permettant la distribution et la mise en place dans les cavités dentaires à obturer, de doses successives de produits d'obturation à l'état pâteux et durcissable tels qu'un amalgame.

L'obturation de cavité dentaire relève de la technique quotidienne du chirurgien dentiste.

Les caries sont traitées par la formation d'une cavité dans la dentine de façon à enlever les parties malades et à mettre à nu le tissu sain en conformant une cavité apte à recevoir un matériau moulable d'obturation tel qu'un amalgame dentaire.

Cette opération se fait toujours actuellement selon des méthodes et avec des instruments et des produits traditionnels qui ont peu évolué et qui sont loin de donner satisfaction.

L'amalgame étant préparé par un appareil automatique (dentomat) est disponible pour sa mise en place dans la cavité dentaire à obturer.

Et selon une technique traditionnelle, le praticien après avoir placé la masse d'amalgame dans un godet à portée de la main prélève avec un porte-amalgame une quantité approximativement dosée d'amalgame pour le déposer dans la cavité à obturer.

Après quoi il retourne au godet pour remplir à nouveau le porte-amalgame d'une nouvelle dose approximative de produit qui sera déposé dans la cavité.

Entre chaque opération et après dépose d'une dose d'amalgame le praticien procède à la condensation c'est-à-dire au tassement de l'amalgame qui vient d'être déposé dans la cavité de façon à ce que la matière vienne épouser exactement la conformation intérieure de cette dernière sans laisser subsister de zones insuffisamment ou incomplètement remplies d'amalgame et qui constitueraient une nouvelle source d'attaque intérieure du tissu formant la paroi de la cavité.

Cette opération est loin d'être satisfaisante tant pour le patient que pour le praticien.

En effet pendant toute rette opération le patient doit conserver la bouche ouverte afin d'empêcher tout dépôt salivaire susceptible d'interférer avec l'amalgame d'obturation mis en place dans la cavité et à cet effet le patient doit pendant de longues minutes rester bouche ouverte sans pouvoir déglutir, la salive s'accumulant dans la capacité buccale étant plus ou moins confortablement absorbée par des tampons salivaires ou une pompe à salive.

Mais pour le praticien l'opération est également peu commode et insuffisamment fiable.

Le porte-amalgame utilisé couramment est constitué d'un instrument manuel comportant à son extrémité active un embout creux-servant à la fois au remplissage puis à la dépose d'une quantité d'amalgame, la dépose étant obtenue par éjection de l'amalgame depuis l'embout par une tige ou piston manoeuvrée par le praticien depuis ltextrémité opposée ; ce porte-amalgame se remplit par son embout de dépose, le praticien piquant successivement dans la réserve d'amalgame placé dans le godet de façon à ce que à chaque fois une certaine quantité d'amalgame pénètre dans l'embout, et cette quantité est ensuite déposée dans la cavité dentaire sous l'action du piston intérieur ; mais il est clair que le remplissage empirique de cet embout ne peut pas être contrôlé et le praticien ignore donc à chaque opération la quantité d'amalgame qui constitue la dose correspondant à l'injection spécifique qu'il désire faire ; ce qui permet difficilement de programmer la dépose de l'amalgame en fonction du volume, de la conformation et de l'importance de la cavité à traiter.

En outre, la succession des opérations c'est-à-dire les déposes successives de doses d'amalgame (chacune correspondant à une quantité approximative) et les phases intermediaires de de tassement au "fouloir" représente un temps non négligeable et disproportionné par rapport au caractère bénin de l'intervention ; et l'ensemble de l'obturation représente finalement toute une série de gestes et d'allées et venues fatiguantes pour le praticien comme pour le patient.

Surtout le temps mort qui s'écoule nécessairement entre les phases de dépose de doses successives d'amalgame, chacune soumise à tassement au fouloir, risque de se traduire par l'interférence et la pénétration entre deux couches successives d'amalgames de dépôt salivaire ou autre risquant de nuire à l'homogénéité du bloc d'obturation finale.

Un autre inconvénient, résultant de la lenteur du déroulement des opérations est que la réserve d'amalgame qui subit dès sa formation, dès la sortie du dentomat, le processus de durcissement, devient de plus en plus difficile à manipuler et à mettre en place en raison de sa consistance à durcissement croissant dans le temps ; ceci nuit à l'homo- généité de l'ensemble, les doses finales étant introduites à un état de durcissement peut être relativement avancé.

En outre la réserve d'amalgame comme les quantités d'amalgame en cours de transport et situées à l'air libre dégagent des vapeurs de mercure agressives pour l'organisme.

Il est donc apparu souhaitable de pouvoir disposer d'un appareil dans lequel la réserve d'amalgame pourrait être incorporée, l'appareil à réserve incorporée permettant de déposer successivement et sans allées et venues ni retour à une réserve extérieure pour son rechargement, assurer le remplissage de la cavité en un temps réduit.

On connaît déjà par le brevet français nO 80 04770 un appareil qui vise à constituer un porte-amalgame à réserve incorporée susceptible dans ces conditions d'éviter les déplacements entre la bouche du patient et la réserve d'amalgame en vue de la recharge de l'appareil.

Cependant ce type d'appareil est loin de donner satisfaction et de répondre à son objet.

En premier lieu la conformation et le fonctionnement de l'appareil obligent le praticien, entre chaque opération de dépose d'une dose d'amalgame, à recharger l'embout qui contient l'amalgame destiné à être déposé dans la cavité à obturer.

Sans doute ce rechargement ne se fait pas par retour du porte-amalgame vers le godet constituant réserve extérieure ; la réserve étant contenue dans l'appareil, la recharge de l'ambout se fait par la manoeuvre d'un piston annexe qui chasse l'amalgame depuis la chambre de réserve vers l'embout creux d'où l'amalgame pourra être expulsé par l'action d'un piston principal.

On comprend que dans ces conditions l'appareil selon le brevet cité ne puisse répondre aux préoccupations exposées précédemment ; en effet la manoeuvre de recharge de l'embout qui intervient entre chaque dépose représente une perte de temps au moins aussi importante que la manoeuvre de rechargement au godet extérieur dans les porte-amalgame classiques ; en effet le praticien est toujours obligé de retirer l'appareil de la bouche du patient et de manipuler l'appareil à deux mains pour aboutir au rechargement de l'embout avant de revenir à la bouche du patient pour déposer la dose ultérieure.

En outre dans cet appareil le rechargement de l'embout se fait à l'aveuglette, le praticien n'ayant aucune possibilité de vérifier si l'amalgame, notamment en raison de sa consistance et de son degré de durcissement, a bien rempli exactement l'embout, de sorte que la dose d'amalgame qui est expulsée par la manoeuvre du piston lors de chaque dépose reste incertaine et incontrôlée.

Enfin le praticien est toujours obligé entre deux déposes d'une dose d'amalgame, d'abandonner son outil pour travailler l'amalgame mis en place au fouloir afin d'en assurer le tassement et le remplissage rigoureux contre les parois de la cavité dentaire, de sorte que d'une façon générale l'appareil selon le brevet 80 04770 ne représente ni un gain de temps global, ni une sûreté dans la dépose de doses régulièrement ajustées de quantité d'amalgame, ni une meilleure fiabilité en évitant les temps morts entre chaque couche successive.

L'invention vise à remédier à ces inconvénients et prévoit un appareil du type porte-amalgame à réserve d'amalgame incorporée qui assure une grande fiabilité médicale dans l'exécution des opérations, une grande commodité dans la manipulation, un gain de temps considérable, agréable autant pour le praticien que pour le patient.

A cet effet l'invention concerne un appareil à manipulation manuelle pour la mise en place dans les cavités notamment dentaires soumises à obturation, de doses successives de produits d'obturation à l'état pâteux et durcissable tel qu'un amalgame, l'appareil étant du type comportant un corps manipulable à main et comportant intérieurement une chambre constituant réserve d'amalgame, la chambre débouchant d'un côté sur une buse de distribution de l'amalgame et la chambre recevant du côté opposé la poussée d'un piston, et l'appareil est caractérisé en ce que la chambre se prolonge par un embout d'éjection. avec lequel elle forme un volume unique et constamment rempli par l'amalgame en cours d'opération.

De préférence l'appareil comporte un piston unique apte à exercer une pression sur la partie de la chambre opposée à l'embout d'éjection, et le piston comporte des moyens mécaniques aptes à définir et limiter chaque déplacement du piston selon une course d'une valeur constante, chaque manoeuvre du piston étant ainsi apte à débiter une quantité constante d'amalgame.

De préférence la chambre formant réserve et l'embout d'éjection sont constitués d'une capacité tubulaire cylindrique unique, l'embout étant ainsi situé dans l'axe et dans le prolongement de ladite chambre et étant prévu avec une section identique à celle de la chambre, et le piston est lui-même constitué d'une tige cylindrique de section égale, avec un faible jeu, à la section intérieure de ladite chambre.

De préférence les moyens mécaniques aptes à définir la valeur constante du déplacement du piston sont constitués par un poussoir, solidaire et de préférence co-linéaire au piston, le poussoir subissant l'action d'un organe de manoeuvre déplacé entre deux butées définissant la course fixe du poussoir et du piston qui lui est solidaire.

De préférence le poussoir est constitué d'une tige comportant des crantages et conformant ainsi une crémaillère, engrenée par une biellette mobile articulée sur un levier lui-même articulé sur le corps fixe de l'appareil, la course angulaire du levier étant transmise par l'intermédiaire de la biellette sur ladite tige à crémaillère et entrainant le déplacement de cette dernière.

De préférence encore le corps de l'appareil présente une morphologie générale longiforme et cylindrique et il comporte une ouverte débouchant sur l'extérieur et rejoignant à l'intérieur dudit corps la chambre constituant réserve d'amalgame pour le remplissage de cette derniere.

De préférence encore l'embout constituant organe de sortie de l'amalgame est associé à une excroissance de forme générale cylindrique constituant organe de condensation ou fouloir.

De préférence l'embout de sortie de l'amalgame comporte une face biseautée à 450 par rapport à l'axe de l'appareil.

Et l'organe de condensation de forme générale cylindrique est disposé angulairement, selon une valeur d'environ 450, par rapport à l'axe général de l'appareil, de telle façon que la surface de tassement soit située sensiblement dans le même plan contenant l'extrémité biseautée de l'embout ou buse de sortie de l'amalgame.

Selon encore une caractéristique la biellette est rappelée au contact de la tige à crémaillère par un organe ressort ramenant ladite biellette en position d'engrenage sur la crémaillère, et ladite biellette coopère avec un taquet articulé de déblocage apte, sous la pression de l'opérateur, à dégager la biellette, contre l'action du ressort, de sa position d'engagement sur ladite crémaillère en permettant ainsi le retour en arrière de cette dernière et le dégagement du piston.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit et qui est donnée en rapport avec une forme de réalisation particulière présentée à titre d'exemples non limitatifs et en se référant aux dessins annexés.

La figure 1 représente une vue en plan du corps de l'instrument, sans son volet de manoeuvre.

La figure 2 représente une vue en élèvation latérale de l'instrument pourvu de son volet extérieur de manoeuvre.

La figure 3 représente une vue en coupe longitudinale.

L'instrument constituant porte-amalgame selon l'invention a une morphologie générale longiforme rappelant celle d'un stylo et permettant ainsi une manipulation manuelle commode et ambidextre.

De préférence le corps de l'instrument 1 peut être réalisé en deux parties respectivement avant 2 et arrière 2' ; les deux parties peuvent être vissées l'une sur l'autre.

L'appareil est traversé longitudinalement par un canal tubulaire central vu notamment sur la figure 3.

L'extrémité avant de l'appareil constitue la buse ou embout de sortie 3 de configuration plus mince que le corps de l'appareil et à l'extrémité avant de cette buse de sortie 3 se situe le débouché 4 du canal axial 5.

Ce canal qui traverse l'appareil depuis l'embouchure 4 sensiblement jusqu'à l'extrémité arrière opposée 6, constitue dans sa partie proche de l'embout 3 la chambre de réserve 8 d'amalgame.

L'amalgame 7 remplit cette chambre jusqu'à l'embouchure de sortie 4 de la buse ou embout 3.

Le remplissage de la chambre s'effectue par l'ouverture 9 débouchant sur l'extérieur et communiquant avec le canal axial 5.

Le produit est automatiquement délivré par le dentomat (appareil automatique pour le mélange et la vibration des éléments composant l'amalgame) et l'amalgame frais est déposé dans le fond du canal 5 par l'ouverture 9.

Une fois l'amalgame mis en place, l'ouverture 9 est refermée par un capot (non représenté).

La chambre 8 ayant ainsi reçu sa réserve d'amalgame, ce dernier va être repoussé jusqu'à l'embout de sortie 4 par la manoeuvre du piston 10.

Le piston 10 est constitué par l'extrémité (solidaire de façon amovible) du poussoir constitué par la tige crantée formant crémaillère 14 qui se situe dans la partie arrière du canal axial 5.

Cette tige poussoir à crémaillère subit l'action de la biellette 12 articulée sur le levier de manoeuvre 13 lui-même articulé en 11 sur le corps de l'instrument.

On comprend que l'abaissement du levier provoqué manuellement par-l'utilisateur, dans le sens de la flèche F1, provoque une poussée vers l'avant de la tige à crémaillère 14.

Ainsi la tige à crémaillère engage le piston qui s'avance dans le canal 5 en repoussant l'amalgame jusqu'à ce que ce dernier débouche au niveau de l'émbouchure 4.

Dans cette position telle que représentée à la figure 3, toute poussée exercée par le piston se traduit par la sortie de l'amalgame au niveau de l'embouchure 4.

Selon une caractéristique de l'invention chaque manoeuvre du piston étant transmise mécaniquement par la biellette 12 et depuis le levier 13 suit une course constante déplaçant par conséquent un volume constant d'amalgame au dehors de l'embouchure 4.

Ainsi chaque manoeuvre du levier permet de déposer une quantité rigoureusement régulière et constante d'amalgame dans la cavité en cours de traitement.

Et l'opérateur peut ainsi doser et prévoir les opérations successives en fonction de l'importance de la cavité à traiter.

Le taquet 15 articulé en 16 sur le corps de l'instrument permet de dégager éventuellement la biellette 12 de sa position d'engagement sur la crémaillère 14.

Dans le cours normal de la manoeuvre, la biellette 12 est ramenée en position d'engagement constante par le ressort de rappel 17 prenant appui sur l'extrémité du taquet 15 lorsque une pression est exercée par l'opérateur sur le plateau 15' du taquet 15, l'extrémité opposée du taquet vient soulever la biellette 12 et la dégager de la position d'engrenage sur la crémaillère 14.

Etant donné la section constante de la réserve d'amalgame jusqu'à l'embouchure 4, la sortie de l'amalgame se fait selon un cordon rigoureusement calibré et en quantité déterminée ce qui facilite la manoeuvre de mise en place pour l'opérateur.

Selon une caractéristique de l'invention l'embout 3 comporte un organe de condensation ou de tassement ou "fouloir" 18.

Cet organe associé à l'embout 3 permet au praticien, immédiatement après la dépose de la dose précédente d'amalgame, d'opérer le tassement et la condensation de l'amalgame fraîchement déposé contre la paroi de la cavité en évitant tout interstice ou toute zone morte.

On comprend en effet que le praticien n'a pas à redéposer le porte-amalgames ni à prendre un second appareil (fouloir) et dans l'instant même où l'amalgame est déposé il subit immédiatement la manoeuvre de tassement sans risque par conséquent de l'interposition de projection salivaire ou autre.

près quoi et sans changement d'appareil le praticien peut à nouveau effectuer la dépose d'une nouvelle dose selon une forme et une quantité régulière et constante d'amalgame qui sera à son tour immédiatement suivie de la phase de condensation.

De sorte que l'ensemble des opérations de dépose et condensation successives peut être effectué pratiquement dans le même temps sans manoeuvre inutile et sans temps mort.

Comme on le voit sur la figure 3 l'extrémité de l'embout 3 formant l'embouchure 4 est disposée en biseau sensiblement à 450 par rapport à l'axe général de l'instrument et la face 18a de tassement du fouloir 18 est située sensiblement dans le plan 19 contenant la face biseautée de l'embouchure 4 ; à cet effet l'axe du fouloir 18 est prévu à 450 par rapport à l'axe de l'appareil ; de sorte que l'axe de positionnement du fouloir 18 est sensiblement orthogonal au plan 19 contenant la face biseautée de l'embout 4 et la face 18a de tassement du fouloir 18.

La manoeuvre de l'appareil est donc particulièrement rapide et aisée pour assurer des opérations d'obturation dentaire.

Grâce à la manoeuvre du levier et à la démultiplication qu'il assure, l'éjection de l'amalgame selon une dose régulière se fait sans effort et la quantité sera également indépendante de la fatigue ou de l'état subjectif de l'opérateur.

La quantité d'amalgame traitée par le dentomat est immédiatement mise en place dans la chambre de réserve sans être sensiblement amené au contact de l'air ; et elle reste ensuite dans cette chambre jusqu'à son éjection lors de sa mise en place dans la cavité ; on évite ainsi les dégagements parasites de vapeur de mercure ; et on évite également un durcissement prématuré de l'amalgame qui est ainsi préservé du contact de l'air libre.

La capacité de la chambre de réserve peut être ajustée en fonction des besoins mais d'une façon générale elle peut êre prévue avec une capacité maximum correspondant aux obturations les plus importantes.

Facultativement l'appareil pourrait être branchée sur une source d'air comprimé, la manoeuvre du piston étant alors actionnée par la source d'air comprimé elle-même commandée par l'opérateur ; on retrouverait dans ce cas les avantages précédemment décrits, la manoeuvre du piston, étant délimitée de façon à lui assurer une course constante provoquant par conséquent l'éjection d'une dose régulière et constante d'amalgame.

Selon une variante l'appareil pourrait également comporter à proximité de son embout 3 une source lumineuse apte à projeter un faisceau en direction de la zone à travailler facilitant ainsi et rendant plus sûres et plus fiables les opérations du praticien.

La course angulaire du levier 13 (et par conséquent la course linéaire du piston 10) est constante ; en effet le levier vient porter par son extrémité 13a contre le corps de l'appareil en position de repos ; de sorte que sa course est délimitée entre deux butées fixes constituées par le corps de l'appareil.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1 - Appareil à manipulation manuelle pour la mise en place dans les cavités notamment dentaires soumises à obturation, de doses successives de produits d'obturation à l'état pâteux et durcissable tel qu'un amalgame, l'appareil étant du type comportant un corps (1) manipulable à main et comportant intérieurement une chambre (8) constituant réserve d'amalgame, la chambre débouchant d'un côté sur une buse de distribution de l'amalgame et la chambre recevant du côté opposé la poussée d'un piston (10), caractérisé en ce que la chambre se prolonge par un embout d'éjection (3) avec lequel elle forme un volume unique et constamment rempli par l'amalgame en cours d'opération.

2 - Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un piston unique (10) apte à exercer une pression sur la partie de la chambre (8) opposée à l'embout d'éjection (3), et le piston comporte des moyens mécaniques aptes à définir et limiter chaque déplacement du piston selon-une course d'une valeur constante, chaque manoeuvre du piston étant ainsi apte à débiter une quantité constante d'amalgame.

3 - Appareil selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la chambre (8) formant réserve et l'embout d'éjection (3) sont constitués d'une capacité tubulaire cylindrique unique, l'embout étant ainsi situé dans l'axe et dans le prolongement de ladite chambre et étant prévu avec une section identique à celle de la chambre, et le piston (10) est lui-même constitué d'une tige cylindrique de section égale, avec un faible jeu, à la section intérieure de ladite chambre.

4 - Appareil selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens mécaniques aptes à définir la valeur constante du déplacement du piston sont constitués par un poussoir (14), solidaire et de préférence co-linéaire au piston (10), le poussoir subissant l'action d'un organe de manoeuvre déplacé entre dieux butées définissant la course fixe du poussoir et du piston qui lui est solidaire.

5 - Appareil selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le poussoir (14) est constitué d'une tige comportant des crantages et conformant ainsi une crémaillère, engrenée par une biellette mobile (12) articulée sur un levier (13) lui-même articulé sur le corps (1) fixe de l'appareil, la course angulaire du levier étant transmise par l'intermédiaire de la biellette sur ladite tige à crémaillère et entraînant le déplacement de cette dernière.

6 - Appareil selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le corps (1) de l'appareil présente une morphologie générale longiforme et cylindrique et il comporte une ouverture (9) debouchant sur l'extérieur et rejoignant à l'intérieur dudit corps la chambre (8) constituant réserve d'amalgame pour le remplissage de cette dernière.

7 - Appareil selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l'embout (3) constituant organe de sortie de l'amalgame est associé à une excroissance de forme générale cylindrique (18) constituant organe de condensation ou fouloir.

8 - Appareil selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'embout (3) de sortie de l'amalgame comporte une face biseautée (4) à 450 par rapport à l'axe de l'appareil.

9 - Appareil selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'organe de condensation de forme générale cylindrique (18) est disposé angulairement, selon une valeur d'environ 450, par rapport à l'axe général de l'appareil, de telle façon que la surface de tassement (18a) soit située sensiblement dans le même plan (19) contenant l'extrémité biseautée (4) de l'embout ou buse de sortie de l'amalgame.

10 - Appareil selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que la biellette (12) est rappelée au contact de la tige à crémaillère par un organe ressort (17) ramenant ladite biellette en position d'engrenage sur la crémaillère (14), et ladite biellette coopère avec un taquet (15) articulé de déblocage apte, sous la pression de I'opé= rateur, à dégager la biellette, contre l'action du ressort, de sa position d'engagement sur ladite crémaillère en permettant ainsi le retour en arrière de cette dernière et le dégagement du piston.