FR2576218A1 - Systeme de soupape pour l'extinction des incendies - Google Patents

Abstract

L'INVENTION PROPOSE UN SYSTEME DE SOUPAPE A OUVERTURE RAPIDE POUR LIBERER UN GAZ SOUS PRESSION EN VUE D'ETEINDRE UN INCENDIE D'HYDROCARBURE OU L'EQUIVALENT ETOU UNE EXPLOSION. UNE SOUPAPE 26 EST RETENUE PAR UN MECANISME DE VERROUILLAGE MECANIQUE DANS SA POSITION PRETE A L'EMPLOI, ISOLANT NORMALEMENT UN GAZ EXTINCTEUR LIQUEFIE SOUS PRESSION CONTRE SA LIBERATION POUR DECHARGE RAPIDE AU TRAVERS D'UN ORIFICE D'ECHAPPEMENT 24. LE DEVERROUILLAGE EST REALISE PAR DES MOYENS 42, 43, 67... A ACTION DIRECTE A FAIBLE FRICTION ET FAIBLE INERTIE QUI NE SONT PAS EXPOSES A L'ACTION DE LA PRESSION DIFFERENTIELLE QUE SUPPORTE NORMALEMENT LA SOUPAPE.

Description

La présente invention concerne un mécanisme de soupape à ouverture rapide pour libérer du gaz sous pression en vue d'éteindre un incendie à propagation rapide ou une explosion, tel qu'il en résulte de l'inflammation d'un hydrocarbure ou carburant semblable.

Le volume intérieur d'un char de combat est un exemple d'environnement exposé à des conséquences désastreuses en cas d'incendie d'hydrocarbure comme il s'en produit lorsqu'un réservoir de carburant a été rompu par un obus ayant percé le blindage. I1 existe des dispositifs détecteurs capables de générer un signal électrique lorsqu'un incendie se déclare, ainsi que des moyens de stockage de gaz extincteur liquéfié sous pression pour décharge en vue d'éteindre incendie en réponse au signal issu du détecteur. Cependant, les mécanismes de soupape pour répondre au signal de détection et pour libérer le gaz extincteur sont loin d'avoir été fiables, au point que la libération de gaz extincteur-peut ou peut ne pas survenir a temps pour écarter des conséquences désastreuses.

On pense qu'une des raisons de l'absence de fiabilité de tels mécanismes actuels de soupape est que le fonctionnement commandé de l'organe soupape partir de la position normale fermée jusqu'à la position de pleine ouverture était basé sur un moyen sensible a la pression comportant une ou plusieurs phases commandées par un-pilote, par exemple, une soupape à pilote actionnée par un solénoïde, qui-libère le fluidé sous press-ion pour commander le déplacement de l'organe soupape.

De tels agencements mettent en jeu.des déplacements, de nombreuses étanchéités, et un frottement mécanique qui rendent fifficile, sinon impossible, l'obtention de performances régulières, notamment en matière de vitesse d'ouverture de temps de réponse, pour une soupape donnée, et d'une soupape à l'autre dans un lot donné de production.

D'autres dispositifs ont cherché à éliminer complètement l'action de soupape, en utilisant un diaphragme déchirable pour maintenir la position normalement confinée d'une charge de gaz extincteur sous pression, avec libération et décharge au moyen d'une capsule explosive qui est mise à feu pour rompre le diaphragme. Mais de tels dispositifs sont diffici les à nettoyer pour être rechargés, et ne sont pas fiables, puisqu'ils peuvent être accidentellement actionnés notamment par des émissions radioélectriques rapprochées. C'est un objet de l'invention de proposer un système de soupape amélioré du type indiqué, assurant une réponse rapide régulière à une action de déclenchement
C'est un but particulier de l'invention de réaliser 1' objet ci-dessus sans avoir recours à un moyen actionné par pression, autre que la pression agissant en permanence de la charge de gaz extincteur liquéfié.

Un autre but spécifique est de réaliser les objets cides sus avec une structure mécanique simple à action directe à faible inertie propre, un déplacement court, et un faible frottement tout le long de son déplacement court.

Un autre but spécifique est de réaliser les buts cidessus avec une action de déclenchement qui réponde au signal électrique de sortie d'un dispositif détecteur.

L'invention réalise ces objectifs par une structure de soupape dans laquelle un piston ou une pièce de soupape à champignon est retenu par un mécanisme de verrouillage mécanique en position d'attente; confinant normalement le gaz extincteur liquéfié sous pression prête à en permettre une décharge rapide par un orifice de décharge. Les actions de verrouillage et de déverrouillage sont toutes deux symEtri- ques autour de l'axe de déplacement de la soupape, et le déverrouillage est obtenu par action directe avec un déplacement court, à faible frottement, à faible inertie, qui est indépendante de la pression différentielle sur la soupape.

Dans une forme de réalisation, la réponse électrique au signal de sortie du détecteur est réalisée au moyen d'un solé- noise agissant sur l'axe de déplacement de la soupape, et dans une autre forme de réalisation, la réponse électrique a lieu au moyen d'une amorce explosive associée à l'axe de déplacement de la soupape. Dans les deux cas, la structure offre une possibilité d'actionner à la main le mécanisme de déverrouillage.

L'invention va être décrite et illustréé en détail à l'aide des dessins annexés dans lesquels
- la figure 1 est une vue simplifiée en élévation d'une soupape d'extinction d'incentie selon l'invention, raccordée à une bouteille de remplissage pour contenir le gaz extincteur liquéfié sous pression ;
- la figure 2 est une vue en coupe verticale agrandie de la soupape de la figure 1
- la figure 3 est une vue par dessous par rapport à la vue de la figure 2
- les figures 4 et 5 sont des vues en coupe, respectivement, selon les plans 4-4 et 5-5 de la figure 3
- la figure 6 est une vue similaire à la figure 2, montrant une autre forme de réalisation ; et
- les figures 7 et 8 sont des vues en coupe fragmentaire, respectivement selon les flèches 7-7 et 8-8 dans la figure 6.

En se référant d'abord à la figure 1, l'invention est montrée appliquée à un système de soupape 10 qui présente une structure d'orifice d'admission filetée saillant vers le haut 11 sur laquelle est montée une bouteille 12, inversée, en position de marche pour une décharge rapide (au moyen d'un orifice de sortie, non visible dans la figure), de gaz extincteur liquéfié sous pression. A titre d'illustration, le volume de liquide extincteur atteindra le niveau indiqué en 13, et le liquide peut être-un produit Dupont à base de fréon connu sous le nom de Halon 1301. Ce produit extincteur est stocké sous forme liquide, sous la pression d'un gaz propulseur comme l'azote, et lors dé la décharge, est rapidement ramené à l'état gazeux. Une jauge- 14 est visible de l'extérieur, pour indiquer le niveau de pression du contenu de la bouteille.Comme on l'expliquera plus loin, la soupape est actionnée par un solénoide pour la libération du contenu de la bouteille. Un mécanisme de commande manuelle, comportant un levier coudé 15 avec bielle 16 et manivelle 17, est disposé pour une décharge optionnelle de la bouteille 12. Une goupille amovible de verrouillage 18 empêche d'actionner par inadvertance la manivelle 17, et la goupille 18 est représentée avec un lien souple 19, selon la structure décrite, pour éviter de perdre la goupille 18 lorsqu'elle est enlevée de la position de verrouillage de la manivelle 17.

En se référant maintenant aux figures 2 à 5, on voit que le mécanisme de soupape de la figure 1 comprend un corps 21 présentant un alésage allongé selon un axe vertical 22 sur lequel est centré l'orifice d'admission 11. L'alésage est caractérisé par une cavité agrandie formant généralement chambre centrale 23 qui est reliée latéralement à un gros orifice de décharge 24 de section ovale. Entre l'admission 11 et la cavité 23, une portée cylindrique lisse 25 reçoit et supporte une soupape-piston cylindrique ou soupape à champignon 26, et des joints toriques distincts en.élastomère disposés dans deux gorges écartées sur la soupape 26 établissent une étanchéité redondante à l'égard du fluide extincteur sous pression en provenance ae la chambre 23 lorsque la soupape 26 est dans sa position haute normale fermée, comme représenté.Au dessous de la chambre 23, l'alésage selon 1' axe 22 est fraisé pour former des'épaulements de contact pour une bague à bride 27 et pour la base à bride d'un amortisseur annulaire 28 en matière élastomère. La base annulaire d'une douille 29 est placé dans un épaulement de la bague 27 et constitue le support de guidage radial d'une surface cylindrique allongée d'une tige de soupape 30, représentée réalisée d'une seule pièce avec la soupape 26 et alésée longitudinalement pour diminuer le retard d'inertie dans la réponse à la pression de la soupape 26.

Le corps 21 est prolongé efficacement par une pièce de carter d'extrémité 31 en forme de coupelle, qui lui est boulonnée et qui définit une cavité pour contenir et placer coaxialement un enroulement de solénoïde 32 et un noyau de forme générale toroidale qui lui est associé. Ce noyau est en matière conductrice de flux magnétique de haute perméabilité; le noyau représenté comporte des jambages annulaires interne et externe 33-34 concentriques réunis par une branche annulaire supérieure 35 s'étendant radialement et ajustées con centrîquement en 36 dans une fraisure à la base du corps 21.

La trajectoire de flux toroidal du solénoide est complétée par de petits entrefers entre les extrémités inférieures des jambages 33-34 et une plaque d'induit annulaire 37, qui est supporté avec possibilité de coulissement axial par une tige d'induit en forme de manchon 38, guidée dans l'alésage cylindrique du jambage de noyau interne 33. L'extrémité inférieure amincie de la tige 30 est guipée dans un alésage central 39 de la paroi formant le fond du carter terminal 31.

Pour maintenir la position mécaniquement verrouillée de fermeture de la soupape représentée à la figure 2, la tige 30 est localement rétrécie en 40 pour définir un épaulement court en sens radial, mais continu selon la circonférence, présentant de préférence une inclinaison a de l'ordre de 100 par rapport à un plan strictement radial, en vue de produire un effet de came lequel sera expliqué ci-après ; et la douille 29 est caractérisée par une pluralité de doigts de douille 41 allongés répartis angulairement. Chaque doigt de douille 41 présente une extrémité inférieure renflée 42 qui est susceptible de se déplacer radialement gracie à la flexibilité de chaque doigt 41.Le profil interne de chaque extrémité de douille 42 est caractérisé par un talon d'inclinaison a et engagé sur l'épaulement de la tige < rétrécissement adjacent 40) lorsque l'extrémité de douille 42 est emboitée radialement vers l'intérieur. Un manchon court 43 qui peut coulisser dans l'alésage du jambage interne 33 du noyau, est illustré dans sa position provoquant cet emboîtement, empêchant ainsi que la haute pression du côté amont de la soupape 26 déplace celle-ci hors de sa position normale de fermeture telle que représentée.Un premier ressort hélicoldal 44 comprimé entre la bague 27 et une bague coulissante 45 est maintenu à l'état comprimé par butée de cette bague (45) contre les zones d' épaulement radiales externes de toutes les extrémités de douille 42 ; et le manchon 43 est adapté à être amené en butée vers le haut axialement contre l'anneau 45, libérant celui-ci de la butée en épaulement contre les extrémités de douille 42, en cas d'actionnement du solénoïde. Un deuxième ressort hélicoïdal 46 est comprimé entre un épaulement de la tige d'induit 38 et les bouts inférieurs des doigts de la douille, pour empêcher l'ouverture intempestive de la soupape en réponse à un choc mécanique.

Il est clair que la mise en oeuvre du -solénoide implique l'excitation de l'enroulement 32 sous l'effet d'un signal émis par un détecteur d'explosion, non représenté en détail, mais suggéré ici en 47 sur un flanc de l'orifice de sortie 24 (figure 3). L'excitation de l'enroulement du solénoïde provoque la fermeture des ouvertures des entrefers entre jam bages 33-34 du moyen par la plaque d'induit 37, ce qui amène la tige de manchon 38 à faire monter le manchon 43, par rapport aux extrémités de douille 42.En raison de ce déplacement, les reliefs supérieur et inférieur dans l'alésage du manchon 43 ne sont alors plus dans la position maintenant les extrémités de douille 42 en position décalée radialement vers l'intérieur, de sorte que les extrémités de douille 42 peuvent s'échapper radialement vers l'extérieur en réponse rapide à l'effort axial du refoulement du gaz sous pression sur la soupape 26 (assisté par l'effet de came vers l'extérieur des pentes d'angle a), libérant ainsi la soupape 26 pour permettre sa descente sous l'action du gaz et son heurt sur 1' amortisseur 28. La soupape est immédiatement ouverte et le gaz descendant est déchargé latéralement par l'orifice 24.

On a indiqué d'une manière générale, qu'un mécanisme extérieur 15-16-17 permettait une libération manuelle ou autre du verrouillage entre le manchon 43 et les extrémités de douille -42. Plus spécifiquement, le carter d'extrémité 31 est représenté comportant des bras latéraux intégrés 50-51 entre lesquels est interposé sur un tourillon (en 52) un levier-15, de même que des pattes 53-54 entre lesquelles est articulée une manivelle 17 (en 55). Un ressort comprimé 56 maintient en permanence la manivelle 17 dans la position illustrée dans la figure 2, cette position étant limitée par un arrêtoir ar rière d'extrémité 57 sur la manivelle 17.Un alésage transversal 58 dans la manivelle 17 décalé vers l'extérieur par rapport au ressort 56 constitue le logement de la goupille de verrouillage 18 décrite à propos de la figure 1. Dans les figures 3 et 4, la manivelle 17 est représentée avec des pattes diamétralement opposées 59-59' (c'est- -dire diamétralement opposées par rapport à l'axe 22 d'action de soupape et de symétrie). Des poussoirs sous pré-contrainte 60-60' portés chacun par les pattes 59-59' sont alignés avec des poussoirs 61-61', guidés dans des alésages du carter 31, pour une application symétrique des efforts de déplacement vers le haut de la plaque d'induit 37, permettant ainsi une libération directe du verrouillage en 42-43.Par le choix d'un effet élastique approprié de joints toriques disposés sous des épaulements des poussoirs 61-61', ceux-ci sont normalement maintenus 1é- gèrement à l'écart de la plaque d'induit 37, comme on peut le voir dans la figure 4.

Pour achever la description de la soupape des figures 2 à 5, des accessoires appropriés comportent une soupape de remplissage en 62 pour permettre le remplissage et le rechargement de la bouteille 12. De même, un disque de purge de sécurité 63 est prévu sur le corps 21, étant exposé à la pression dans la zone d'admission 11 en amont de la position fermée de la soupape 26.

La figure 6 illustre une autre forme de réalisation dans laquelle une amorce explosive à allumage électrique 65 constitue le moyen d'actionnement direct pour libérer le mécanisme de verrouillage mécanique, qui comporte un moyen de retenue à double portée radiale des doigts de douille, selon les modalités décrites en référence aux figures 1 à 5, pour le verrouillage de la soupape 26 dans sa position normale de fermeture. Dans la figure 6, certaines parties sont conformes à celles de la description qui se rapporte aux figures 2 à 5, et ont donc reçu les mêmes références numériques.

Succinctement, une pièce d'embase annulaire 66 est boulonnée sur le corps 21, et présente une extrémité amincie 36' qui est placée dans un contre-alésage inférieur du corps 21. La pièce annulaire 66 comporte un alésage cylindrique qui constitue le support de guidage du manchon de verrouillage de douille 43, et de l'anneau 45, chargé par le ressort 44. La pièce de carter terminale en forme de coupelle 31' renferme tout le mécanisme de verrouillage (y compris l'amorce 65) et constitue aussi les éléments (50-53) associés au mécanisme de déverrouillage actionné à la main 15-16-17 ; en plus, un alésage de guidage central dans la paroi terminale fermée de la pièce 31' assure un alignement précis pour le guidage de l'extrémité inférieure amincie coulissant de la tige de soupape 30.

Dans la coupelle d'extrémité 21', une extrémité d'un ressort à lames 67 est boulonnée en 68 à une pièce annulaire 66 ; il est cintré vers l'extérieur et ouvert en son centre comme il est indiqué en pointillés 67'-67" dans la figure 7, étant en porte à faux sur sensiblement toute l'étendue diamé trale de la pièce 66, son extrémité libre 67"' étant adaptée à être actionnée par un poussoir 69 lors de mise à feu de 1' amorce (65). Une pièce de montage 70 est profilée à son bout supérieur pour enjamber et dégager le ressort à lames 67 mais aussi pour s'appuyer sur la face terminale inférieure de la pièce annulaire 66, de sorte que les boulons 71 puissent maintenir à la fois la pièce de montage 70 et la pièce annulaire 66 sur le corps 21.Une structure basse de socle de la pièce 70 comporte un alésage fileté pour le logement de 1' amorce 65 et un alésage de guidage pour le poussoir 69, de même que des alésages de guidages diamétralement opposés pour les tiges-poussoirs 72 (alignées avec les zones courbées respectives du ressort à lame 67) pour transmettre l'impulsion de déclenchement manuelle du levier coudé 15 au manchon de maintien de verrouillage 43.Normalement, en état de disponibilité en position verrouillée pour un actionnement du manchon 43 soit manuellement soit par l'amorce, un ressort 73 sollicite l'extrémité en porte à faux du ressort à lames au contact permanent du poussoir ou piston 69 de telle sorte que des nervures 74 ménagées en des positions diamétralement opposées 74 dans les zones courbées 67' se trouvent légèrement mais efficacement en appui contre des emplacements diamétralement opposés de la face inférieure du manchon 43.Enfin, comme cela est rendu visible par des variations d'épaisseur à la figure 6, le ressort à lames 67 présente de préférence une épaisseur plus grande (et il est donc plus raide) dans la partie externe en porte à faux, qui comporte les nervures 74, et s'étend. à l'extrémité extérieure 67"', tandis que le reste du ressort à lames 67 présente une épaisseur moindre (et il est donc moins raide).

Comme dans le cas des figures 1 à 5, le seul déplacement vers le haut de déverrouillage demandé au manchon 43 dans la figure 6, est la très petite distance axiale impliquée par l'effacement des portées cylindriques supérieur et inférieur (dans l'alésage du manchon 43) à partir de leurs positions respectives d'engagement radial avec les éléments correspondants à convexité cylindrique des doigts de douille 42.

Etant donné la très faible amplitude du déplacement axial ainsi requis, et étant donné la nature inhérente à faible frottement de l'engagement de retenue radiale cylindre contre cylindre, réalisé par le manchon 43 en sa position de maintien du verrouillage, le désengagement de cette position de verrouillage est rapide et fiable, qu'il soit du à une impulsion électrique, par excitation du solénoïde (figures 2 à 5) ou à une excitation de l'amorce (figure 6), ou à une commande manuelle du système de levier décrit.

La forme de réalisation décrite, on le verra, répond à tous les objets exposés. C'est la charge de gaz sous pression qui ouvre seule la soupape principale. Le verrouillage qui maintient la soupape principale en position fermée est purement mécanique et il est appliqué symétriquement autour de l'axe de la soupape. De plus, le déverrouillage est une action mécanique directe, s'effectuant elle aussi avec symétrie autour de l'axe de soupape, et il en est ainsi que le déverrouillage soit déclenché électriquement ou mécaniquement.

Enfin, la soupape principale et sa tige sont bien protégées contre la poussée latérale de décharge de soupape, de sorte que les actions de la tige et de la soupape sont libres et s' exécutent avec une fiabilité répétée.

Bien qu'on ait décrit des formes préférées de 1 'inven- tion, il est clair que des modifications peuvent être apportées sans s'écarter du champ de l'invention.

Claims (14)

REVENDICATIONS

1. Système de soupape à ouverture rapide pour une libération de gaz en vue d'éteindre un incendie d'hydrocarbure ou analogue, comprenant un corps allongé (21): a alésage central avec une cavité (23) formant chambre et une portée (25) pour une soupape cylindrique (26) côté amont, un orifice de décharge (24) communiquant avec ladite cavité de chambre, un orifice d'admission (11) à l'extrémité amont adapté à être relié de façon amovible à un réservoir sous pression chargé de gaz extincteur liquéfié, ce gaz exerçant une pression continue sur la soupape pour la déplacer d'une première position d'engagement sur ladite portée vers une seconde position en retrait axial hors de ladite portée, un moyen comportant une tige (30) pour cOnstituer-un support de la soupape tout au long du déplacement de la soupape de l'une à l'autre des dites positions, système caractérisé par un moyen de verrouillage mécanique de retenue positive de ladite soupape et la tige (30), contre tout déplacement de la première position sous l'effet de la pression, ledit moyen de verrouillage comprenant une douille (29) avec des doigts (41) formant une retenue par rapport au corps à l'encontre d'un tel déplacement en des emplacements répartis angulairement de façon symétrique autour de l'axe dudit alésage, et un moyen de déverrouillage à commande électrique comportant un manchon cylindrique actionneur (43), déplaçable axialement, ceinturant lesdits doigts et guidé selon l'axe dudit alésage et qui peut être manoeuvré simultanément pour libérer ledit moyen de verrouillage à toutes lesdites positions angulairement espacées, ledit manchon présentant un alésage muni de deux portées cylindriques saillant radialement vers l'intérieur et axialement écartés, tandis que lesdits doigts présentent deux saillies dirigées radialement vers l'extérieur et axialement espacées, coopérant en butée radiale avec lesdites portées en l'état d'engagement dudit moyen de verrouillage, ce moyen de verrouillage étant libéré par déplacement du manchon hors de la position d'affrontement radial de ses portées avec lesdites saillies.

2. Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite douille (29) possède une embase terminale annulai re (45) ceinturant ladite tige et confinée dans ledit corps, ladite tige présentant un épaulement périphérique continu affronté axialement aux dits doigts de douille (41) lorsque la soupape est dans sa dite première position, chacun des doigts de douille possédant un talon qui engage le dit épaulement lorsque les dits doigts sont retenus radialement vers l'intérieur par les dites portées.

3. Système selon la revendication 2, caractérisé en ce que le dit engagement entre épaulement et talon s'effectue au moyen de surfaces en pente agissant conjointement, à un angle aigu par rapport à l'axe de soupape, la direction de la pente étant telle qu'une action de came est exercée radialement vers l'extérieur sur les dits doigts en réponse à la pression du gaz sur le côté d'admission de la soupape.

4. Système selon la revendication 1 ot ledit moyen de déverrouillage comporte un solénolde (32 monté sur le dit corps coaxialement autour de son axe pour la mise en oeuvre du dit manchon actionneur.

5. Système selon la revendication 1, où le dit moyen de déverrouillage comporte une amorce explosive (65) montée sur le dit corps pour la mise en oeuvre du dit manchon actionneur.

6. Système selon la revendication 4 où le dit moyen de déverrouillage comprend en outre un moyen mécanique (15) manoeuvrable à la main pour la mise en oeuvre du dit manchon actionneur.

7. Système selon la revendication 5, où le dit moyen de déverrouillage comprend en outre un moyen mécanique (15) manoeuvrable à la main pour la mise en oeuvre du dit élément de manchon actionneur

8. Système selon la revendication 1, où la soupape est un piston présentant une surface de butée annulaire périphérique continue proche de son diamètre externe, un anneau annulaire amortisseur 28 en matière élastomère en appui concentrique dans le dit corps sur l'axe d'alésage (22) et présentant une surface de butée annulaire d'amortissement en regard du dit piston.

9. Système selon la revendication 1 où l'écartement axial des dites portées est au moins aussi grand que la longueur axiale des saillies qui peuvent être déplacées dans 1' intervalle séparant les portées pour une libération du verrouillage maintenant la dite première position de soupape.

10. Système de soupape à action rapide comportant un corps (21) et une soupape (26) avec tige (30) guidées par un alésage du dit corps entre des positions d'ouverture et de fermeture de la soupape, un moyen de contrainte supporté par le dit corps et sollicitant en permanence la dite pièce de soupape et la tige dans le sens d'une des dites positions vers l'autre, et un moyen de verrouillage mécanique maintenant positivement la dite soupape et tige dans une dite position contre le déplacement sous contrainte vers l'autre dite position, caractérisé en ce que le moyen de verrouillage comprend une douille (29) avec des doigts (41) constituant une retenue en relation, avec le corps (21) contre un tel déplacement à des emplacements répartis angulairement symétriquement autour de l'axe du dit alésage et un moyen de déverrouillage sensible au courant électrique comportant un manchon cylindrique (43) actionneur déplaçable axialement entourant les dits doigts et guidé selon l'axe du dit alésage et qui peut être mis en oeuvre simultanément pour libérer le dit moyen de verrouillage à toutes les dites positions écartées angulairement, le dit manchon présentant un alésage avec deux portées cylindriques écartées axialement en saillie radialement vers l'intérieur, et les dits doigts présentant deux saillies écartées axialement et saillant radialement vers l'extérieur, qui viennent en butée radialement contre les dites portées lorsque le moyen de verrouillage est engagé, le dit moyen de verrouillage étant libéré par écartement du manchon des dites portées en sens axial.

11. Système de soupape à ouverture rapide pour libération de gaz pour éteindre un incendie à hydrocarbure ou analogue, comprenant un corps allongé (21) avec un alésage central caractérisé par une cavité de chambre (23) et une portée cylindrique (25) de guidage de soupape à une extrémité amont, un orifice de décharge (24) communiquant avec la cavité de chambre (23), une soupape (26) à joint élastique en regard de la dite portée , un orifice d'admission (11) à la dite extrémité amont communiquant avec le dit-alésage au niveau de la dite portée et adapté à se raccorder de façon amovible à un réservoir sous pression de gaz extincteur liquéfié, le gaz sollicitant en permanence la dite soupape pour la déplacer à partir d'une première position fermée en contact avec la dite portée vers une deuxième position décalée axialement de cette portée, des moyens comprenant une tige (30) pour supporter la soupape sur l'axe du dit alésage tout le long de son déplacement de-l'une vers l'autre des dites positions, un moyen de verrouillage mécanique empêchant positivement la dite soupape et la tige de s'écarter de la dite première position sous l'effet de la pression, le dit moyen de verrouil- lage comprenant une douille (29) avec des doigts (41) d'immobilisation par rapport au corps (21) contre un tel déplacement à des emplacements répartis angulairement de façon symétrique autour de l'axe au dit alésage, et un moyen de déverrouillage comportant un élément manchon (43) cylindrique actionneur déplaçable axialement, ceinturant les dits doigts, guidé selon l'axe du dit alésage et adapté à être actionné pour simultanément libérer le dit moyen de verrouillage à toutes les dites positions angulairement espacées, le dit élément manchon présentant un alésage présentant deux portées cylindriques espacées axialement et saillant radialement vers l'intérieur, tandis que les dits doigts présentent deux saillies espacées axialement et dirigées radialement vers l'extérieur venant radialement en butée contre les dites portées lorsque le dit moyen de verrouillage est en position d'engagement, le dit moyen de verrouillage étant libéré par déplacement axial du manchon tendant à libérer les dites portées de leur position d'engagement radial contre les saillies des doigts.

12. Système selon la revendication 11, où le dit moyen de déverrouillage comprend un moyen mécanique (15) que l'on peut mettre en oeuvre manuellement pour la mise en oeuvre du dit élément manchon actionneur.

13. Système selon la revendication 11, où-le dit moyen de deverrouillage comprend un solénoide (32) monté sur le dit corps pour imprimer un déplacement axial au dit élément manchon actionneur.

14. Système selon la revendication 11, où le dit moyen de déverrouillage comprend une amorce 65 montée sur le dit corps pour imprimer un déplacement axial au dit élément manchon actionneur