FR2571881A1

FR2571881A1 - Procede pour diffuser un signe publicitaire et moyen de mise en oeuvre

Info

Publication number: FR2571881A1
Application number: FR8415669A
Authority: FR
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1984-10-12
Filing date: 1984-10-12
Publication date: 1986-04-18

Abstract

CE PROCEDE CONSISTE A APPLIQUER SUR LE SOL UN TAMPON2 IMBIBE D'EAU DONT LES CONTOURS REPRODUISENT CEUX DU SIGNE PUBLICITAIRE. LE TAMPON2 EST PLACE SOUS LA SEMELLE D'UNE CHAUSSURE. IL EST REALISE EN UNE MATIERE SPONGIEUSE ET ELASTIQUEMENT DEFORMABLE ET EST RELIE A UN RESERVOIR D'EAU PORTE PAR L'UTILISATEUR.

Description

La présente invention est relative à un procédé pour diffuser un signe publicitaire.

Le plus ancien procédé pour diffuser un message publicitaire a été l'utilisation d'affiches apposées dans des lieux publics.

Actuellement, ce procédé est toujours très utilisé et ne cesse de s'étendre malgré la réglementation en la matière qui tend à confiner ce mode de publicité à des emplacements réservés à cet effet.

Cependant, devant la demande des annonceurs, les espaces publicitaires ne cessent de s'étendre à tel point que dans certaines villes on en arrive à parler de pollution publicitaire.

Le procédé de l'invention est basé sur l'observation du fait qu'un trottoir, recouvert de bitume par exemple, change d'aspect selon qu'il est sec ou mouillé.

Le procédé de l'invention consiste à imprimer sur un sol sec, recouvert de bitume ou analogue, un signe publicitaire à l'aide d'un tampon imbibé d'eau.

Le message publicitaire ainsi reproduit disparait quelques minutes après avoir été apposé sans laisser de trace
De cette façon, tous les problèmes de pollution matérielle se trouvent résolus.

Un moyen de mise en oeuvre de ce procédé consiste à inclure dans la semelle d'une chaussure un tampon réalisé en une matière spongieuse, élastiquement déformable, reproduisant le signe à diffuser, ledit tampon étant relié à un réservoir d'eau porté par l'utilisateur.

L'invention sera mieux comprise par la description qui va suivre, faite en se référant au dessin annexé à titre d'exemple indicatif seulement,sur lequel
La figure 1 est une vue en perspective d'un moyen de mise en oeuvre du procédé de l'invention ;
La figure 2 est une vue en coupe longitudinale verticale du moyen de la figure 1
La figure 3 est la vue de dessous de la figure 2;
La figure 4 est une vue analogue à celle 2 montrant un autre mode de réalisation;
La figure 5 est une vue partielle, en coupe et à plus grande échelle, effectuée selon la ligne V-V de la figure 4.

En se reportant au dessin, on voit que le problème à résoudre consiste à diffuser un message publicitaire constitué par exemple par la lettre " I".

Selon un moyen de mise en oeuvre du procédé de l'invention, on utilise une semelle 1 dans l'épaisseur de laquelle est inclus un tampon 2, réalisé en une matière spongieuse élastiquement déformable,constamment imbibé d'eau parvenant audit tampon en empruntant un ou plusieurs canaux 3 prévus dans la semelle. Le tampon 2 peut être amovible.

A cet effet, la semelle 1 présente un embout 4 de raccordement d'une tubulure 5 reliée à un réservoir,non représenté, contenant de l'eau et porté par l'utilisateur.

Comme montré sur la figure 2, ie tampon fait légèrement saillie hors de la semelle. De cette façon, durant la marche, il s'écrase légèrement et imprime sur le sol une trace humide qui contraste avec l'environnement. Dès lors, la personne munie de telles chaussures peut reproduire un signe publicitaire en marchant normalement.

Naturellement, la semelle 1 peut constituer la propre semélle d'une chaussure, comme montré sur le dessin ( figure 2 > ou présenter des moyens pour être placée sous une chaussure.

Ces moyens, à la portée de l'homme de l'art, ne sont pas représentés.

I1 est possible, aussi, par un découpage judicieux du tampon 2, de ménager des réserves de sorte que le signe publicitaire apparaisse sur le sol en clair au centre d'une zone foncée donc humide. Une partie de la surface du tampon peut être masquée par un produit,ou une matière, approprié qui fait écran au passage de l'eau.

Il est possible, également, comme montré en traits mixtes sur les figures 1 et 2 d'augmenter les dimensions de la semelle 1.

Selon un autre mode de réalisation, la semelle 6 est recouverte sur toute sa surface par un tampon 7, analogue à celui 2 précédent, ledit tampon étant maintenu par une plaque 8 présentant des ouvertures telles que celle 9 dont les contours reproduisent ceux du signe à imprimer.

La fixation de la plaque 8 réalisée par exemple en une matière plastique souple s'effectue en comprimant, entre elle et la semelle 6 le tampon 7 qui tend alors à faire saillie hors des ouvertures 8 ( figure 5) et on reproduit ainsi la configuration du mode de réalisation de la figure 2.

La plaque 8 peut être vissée sous la semelle ou fixée à l'aide de crochets élastiquement déformables tels que ceux
IO.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits et représentés mais s'étend, au contraire, à toutes variantes de formes et dimensions.

C'est ainsi, entre autres, que selon un autre mode de mise en oeuvre du procédé on peut utiliser des rouleaux pourvus de tampon imbibés d'eau que l'on fait rouler sur le sol.

C'est ainsi, encore, que l'on peut utiliser des rouleaux en caoutchouc ou analogue, présentant à leur périphérie des saillies représentant le signe à imprimer, lesdites saillies étant régulièrement humectées par un organe faisant office de réservoir d'eau ou relié à un tel organe. Cet organe peut être constitué par un cylindre rotatif en matière spongieuse appliqué contre une partie de la périphérie du rouleau.

I1 faut signaler enfin que l'eau destinée au marquage peut être additionnée d'un produit volatil en vue d'abaisser le point de congélation.

On peut aussi remplacer l'eau par un autre liquide présentant les mêmes caractéristiques d'aspect, translucide ou incolore, ou par un liquide coloré dont tous les composants sont volatils ou rapidement dégradables.

Enfin, lorsque le signe est porté par une semelle de chaussure, la tige de cette dernière peut comporter une double paroi faisant office de réservoir d'eau. Le réservoir d'eau peut aussi être intégré dans la semelle

Claims

l-Procédé pour diffuser un signe publicitaire consistant à appliquer sur le sol un tampon (2) imbibé d'eau dont les contours reproduisent ceux dudit signe.

REVENDICATIONS
2-Moyen de mise en oeuvre selon le procédé de la revendication 1, caractérisé en ce que le tampon est placé sous la semelle d'une chaussure.
3-Moyen selon la revendication 2,caractérisé en ce qu'il comporte une semelle (12) dans laquelle est inclus un tampon (2) réalisé en une matière spongieuse et élastiquement déformable, relié à un réservoir d'eau porté par l'utilisateur et faisant saillie sous ladite semelle.
4-Moyen selon la revendication 2, caractérisé en calque le tampon recouvre toute la surface de la semelle et est comprimé contre cette dernière par une plaque présentant des orifices dont les contours reproduisent ceux du signe à imprimer.
5-Moyen selon la revendication 2, caractérisé en ce que le réservoir d'eau est inclus dans la chaussure.
6-Moyen selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'une partie de la surface du tampon est masquée par un produit, ou une matière, qui fait écran au passage de l'eau.
7-Moyen de mise en oeuvre selon le procédé de la revendication 1, caractérisé en ce qu'on utilise, au moins, un rouleau en caoutchouc ou analogue, présentant à sa périphérie des saillies représentant le signe à imprimer, lesdites saillies étant régulièrement humectées par un organe faisant office de réservoir d'eau ou relié à un tel organe.
8-Moyen selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'organe est constitué par un cylindre rotatif, en matière spongieuse, appliqué contre une partie de la périphérie du rouleau.