FR2571006A1 - Cendrier encastre pour automobiles - Google Patents

Abstract

CENDRIER ENCASTRE POUR VEHICULES AUTOMOBILES. IL COMPREND UN BOITIER 10 DANS LEQUEL PEUT SE DEPLACER UN RECIPIENT EN FORME DE TIROIR 11 AVEC DES GLISSIERES 32, 33 SENSIBLEMENT HORIZONTALES. CE RECIPIENT PEUT ETRE SORTI, DEPUIS UNE POSITION DANS LE BOITIER 10 APRES LIBERATION D'UN VERROUILLAGE 25, 26, JUSQU'A UNE POSITION DE FONCTIONNEMENT A L'EXTERIEUR DU BOITIER 10, SOUS L'ACTION D'UN RESSORT. UN FREIN, EN PARTICULIER UN FREIN A HUILE EST PREVU. LA GLISSIERE DU TIROIR COULISSE FACILEMENT ET RESISTE A L'INCLINAISON. CE CENDRIER EST DE CONSTRUCTION SIMPLE, FACILEMENT INDUSTRIALISABLE ET PEUT ETRE REPOUSSE SANS GRANDE DEPENSE D'ENERGIE. APPLICATION: VEHICULES AUTOMOBILES.

Description

CENDRIER ENCASTRE POUR AUTOMOBILES.

L'invention concerne un cendrier encastré pour véhicules automobiles avec un boitier à fixer à un véhi- cule automobile, dans lequel un récipient équipé d'une glissière est disposé coulissant à la manière d'une partie tiroir en forme de tiroir, récipient qui peut être amené d'une position dans le boitier jusqu'à une position de fonctionnement hors du-boitier. On connait des cendriers de ce type, qui sont appelés cendriers à glissière, dont l'utilisateur doit tirer à la main la partie mcbile jusque dans la position de fonctionnement.

L'invention a pour but un cendrier du type indiqué ci-dessus, dans lequel la partie tiroir se tire automatiquement. Ce but est atteint selon l'invention à l'aide d'un ressort, qui rend la partie tiroir mobile vers l'extérieur hors du boitier, après déverrouillage d'un ver rou.

L'invention présente l'avantage que l'utilisateur n'a plus besoin de tirer à la main la partie tiroir dans la position de fonctionnement.

Dans une forme de'réalisation de l'invention, il est prévu que le mouvement de la partie tiroir s'effectue sous la force d'un ressort contre l'action d'un frein, dont la puissance augmente avec la vitesse et diminue avec elle, en particulier prend une valeur très faible pour une vitesse très faible. Le frein est de manière appropriée un frein à graisse ou oléohydraulique, ou encore un frein utilisant un courant gazeux à travers un étranglement. Dans ce dernier type de frein, un piston dans un cylindre peut être actionné par un axe de piston dépassant du cylindre et le piston a un orifice de petit diamètre, par lequel, lors du va-et-vient du piston, le gaz contenu dans le cylindre, par exemple de l'air, doit passer produisant ainsi l'effet de freinage.

Le frein à graisse ou oléohydraulique mentionne ci dessus peut, de manière appropriée, être formé d'éléments tournants autcur d'un axe dans un pot rempli de graisse ou d'huile, l'axe coopérant avec un rail ou une crémail1ère par une liaison à fermeture à friction ou grâce à sa forme. D'autres freins peuvent être utilisés, à condition que leur action de freinage prend, lorsque la vitesse augmente, des valeurs, qui sont faibles par rapport aux autres forces s'exerçant sur le système, y com- pris les forces de frottement.

Ces dispositions présentent l'avantage que le mouvement d'ouverture du cendrier ne s'effectue pas brusquement et de manière bruyante mais que le cendrier sort en glissant lentement du boitier, de manière beaucoup plus élégante. L'utilisation du cendrier en devient non seulement agréable ; on est aussi beaucoup plus assure à l'avenir, que le conducteur ne sera pas effrayé par la sortie soudaine de la partie tiroir ; de plus, on évite ainsi sûrement que des mégots de cigarettes ou de la cendre soient projetés par inadvertance hors du cendrier lorsque celui-ci s'ouvre.
Un frein de ce type permet également de donner d'une manière en soi connue aux glissières latérales, par exemple celles à ressort /noix de la partie tiroir une forme relativement peu coulissante.Le ressort doit alors avoir la force nécessaire pour être capable à chaque instant, en raison des tolérances de finition, de pousser complètement la partie tiroir dans la position de fonctionnement. Le frein permet d'éviter une vitesse trop élevée. Dans cette forme de réalisation, on est assuré que la position ouverte finale souhaitée est atteinte'de façon fiable.

Si un cendrier à glissières est équipé de glissières latérales analogues coulissant difficilement, l'utilisateur doit, lorsqu'il repousse la partie tiroir, vaincre en plus de la force du ressort également la force de frottement relativement grande des glissières latérales, et on ne peut repousser la partie tiroir qu'au prix d'une force qui peut être gênante.

En conséquence~, une forme de réalisation de l'invention prévoit que la glissière de la partie tiroir a une forme coulissant facilement et résistant en Fosi- tion inclinée. Une glissière facilement coulissante de ce type peut se fabriquer d'une manière particulfèrement industrialisable par le fait que, selon une forme de réalisation de l'invention, la glissière présente sur le boitier ou la partie tiroir un roulement àbilles et sur la partie tiroir ou le boitier, un rail de guidage courant dans le roulement à billes.Dans des glissières de ce type, il y a au moins deux roulements àblll9s en général répartis sur la longueur des rails de guidage, de sorte que ceux-ci s'appuient par les roulements à billes en général aussi sur leurs bords supérieurs et inférieurs ; par conséquent, pour un seul rail de guidage, il y a au total au moins quatre.roulements habilles
Les glissières de ce type, à roulements à billes, ont, pour faciliter la construction, un rapport longueur largeur élevé et sont par conséquent résistants en position inclinée, de sorte que ces glissières conviennent particulièrement bien pour des parties tiroirs relativement larges, qui ont cependant une longueur relativement faible dans la direction de déplacement.Des glissières facilement coulissantes de ce type, en particulier avec les roulements à billes, conviennent également particulièrement pour les cendriers, dans lesquels simultanément se déplace un allumeur, dont l'alimentation en courant s'effectue par un câble, qui doit être entraîné en plus et par conséquent correspond à un frottement supplémentaire.

L'utilisation des glissières facilement coulissantes de ce type permet de rendre le ressort relativement faible, de sorte que, lorsqu'on repousse le cendrier depuis sa position de fonctionnement jusque dans sa position de repos, on a besoin que d'une faible dépense d'énergie.

En particulier la combinaison d'un ressort muni du frein décrit ci-dessus, dont la puissance de freinage tend vers zéro aux petites vitesses,et de la glissière coulissant facilement de la partie tiroir rendent possible la réalisation d'un cendrier à glissières animé par un ressort, qui, à une vitesse agréablement faible, donc sangs à-coup, atteint sûrement sa position ouverte et sans grande dépense d'énergie, peut être de nouveau déplacé dans sa position fermée.

Dans une forme de réalisation de l'invention, la glissière peut être à noix/ressort et être formée, par une construction soignée, éventuellement d'un graissage ou autre moyen lubrifiant supplémentaire, de sorte qu'on obtient le faible frottement souhaité lorsqu'on pousse la partie tiroir ou que celle-ci sort automatiquement.

Un ressort à vis linéaire n'est pas utilisable simplement comme ressort car la force du ressort, quand il s'allonge (quand on part d'un ressort à compression) décroit rapidement. Des ressorts à vis de ce type conviennent, malgré le mouvement au moins approximativement rectiligne des cendriers à glissières, seulement dans certaines conditions, en particulier quand la longueur de la partie tiroir doit être maintenue faible, sensiblement égale à la profondeur de l'évidement nécessaire dans le tableau de bord du véhicule automobile.

dans une forme de réalisation de l'invention, le ressort est par conséquent un ressort à branches. L'avantage est que le ressort à branches peut être disposé avec l'axe de sa partie enroulée, sensiblement transversalement par rapport à la direction de déplacement de la partie tiroir, et que lors du parcours relativement grand de l'extrémité d'au moins une des branches, la force du ressort, grâce à une construction appropriée des ressorts à branches varie beaucoup moins qu'avec un ressort de compression à vis Ainsi, la partie tiroir peut, lors de sa sortie jusque dans la position de fonctionnement, être actionnée plus régulièrement par le ressort à branches-et atteint la position extrême, sans que la partie tiroir soit expulsée par le ressort, avec une force trop grande.

Dans une forme de réalisation de l'invention, se trouve une partie spirale du ressort à branches qui, vue transversalement par rapport à la direction de déplacement, est extérieure à la zone de déplacement de la partie tiroir. Par là, il faut entendre que la partie spirale peut se trouver latéralement à gauche ou à droite de la partie tiroir, ou bien au-dessus ou en-dessous.

L'avantage tient à ce que la profondeur de construction du cendrier peut être réduite, parce que le ressort à branches ne contribue pas à la profondeur de construction.

Dans une forme de réalisation de l'invention, il est prévu que le ressort à branches est disposé symétrique entre les glissières de la partie tiroir avec sa partie en spirale dans la zone d'un plan médian situé dans la direction de déplacement, ressort à branches qui agit, entre le boitier et la partie tiroir, par la partie en spirale d'une part, et ses deux extrémités libres d'autre part. L'avantage réside dans le fait que, avec un ressort à branches de ce type avec une partie en spirale et deux branches latérales symétriques, on peut obtenir un mouvement d'ouverture relativement grand, pour lequel la force pendant le mouvement d'ouverture est suffisamment constante. La partie enroulée du ressort peut être réglée de manière appropriée sans difficultés et ne modifie que peu sa longueur et son diamètre.

Quand la disposition est atteinte, telle que les deux branches agissent sur la partie tiroir, alors on évite l'inclinaison de la partie tiroir dans la glissière grâce à la force exercée par les branches sur la partie tiroir, à l'extérieur de son plan longitudinal médian.

Ceci est avantageux quand la partie enroulée du ressort à branches n'est pas solidement tendue mais est disposée pivotante ou au moins-souple, de sorte que les forces exercées par les deux branches sur la partie tiroir sont effectivement essentiellement égales.

Dans une forme de réalisation de l'invention, les extrémités libres du ressort à branches se déplacent dans les glissières de la partie tiroir.

Cette forme de réalisation présente l'avantage que la symétrie du ressort à branches est exploitée de manière optimale car ainsi la partie tiroir est pressée des deux côtés pendant le mouvement d'ouverture et de cette façon peut se déplacer exactement dans chacune des glissières latérales, sans pouvoir arriver à une inclinaison lors de l'ouverture automatique du cendrier.

Cette forme de réalisation de l'invention peut avantageusement être perfectionnée par le fait que, dans la partie tiroir, les glissières sont des trous s'étendant transversalement par rapport au plan médian.

Ce moyen a l'avantage que l'introduction en force des extrémités libres du ressort à branches dans la partie tiroir se fait facilement, car seules les extrémités libres doivent être courbées et pénètrent ensuite dans les trous longitudinaux. Ainsi, à cause de la forme des trous longitudinaux, il y a toujours une composante de la force dans la direction du mouvement d'ouverture.

Dans une forme de réalisation de l'invention, la partie en spirale est disposée sur une paroi du boitier.

Ainsi, la partie en spirale se trouve hors du trajet de la partie tiroir et peut, par conséquent, être fabriquée avec un choix considérable de dimensions.

L'exemple de réalisation ci-dessus peut en outre être avantageusement perfectionné par le fait que la partie en spirale est enroulée sur une partie bobine qui est insérée dans un renfoncement de la paroi supérieure.

Ce moyen a d'une part l'avantage de pouvoir être monté de manière particulièrement simple, car le ressort à branches peut être installé en un tour de main sur la paroi supérieure du boitier. D'autre part, l'existence du renfoncement ouvre la possibilité d'incliner légèrement celui-ci par rapport à un axe du boitier dans la direction d'ouverture, de sorte que, au lieu d'une glissière exactement rectiligne de la partie tiroir, on peut effectuer aussi un mouvement d'ouverture de trajet légèrement incurvé.

Dans une forme de réalisation de l'invention, le ressort à branches est dissymétrique et s'appuie avec une branche sur le boitier et avec l'autre branche sur la partie tiroir. L'avantage réside en ce que la partie enroulée du ressort à branches peut être sortie du plan médian de la partie tiroir, de sorte que la branche s'appuyant sur la partie tiroir peut être considérablement plus longue que la moitié de la largeur de ia partir tiroir. De ce fait, il est possible d'adapter les caractéristiques élastiques du ressort à branches, de manière particulièrement simple à toutes les exigences.

La longueur de la branche s'appuyant sur la partie tiroir peut alors être particulièrement grande si, comme il est prévu dans une forme de réalisation de l'invention, la partie en spirale est disposée latéralement extérieurement à la paroi externe de la partie tiroir.

Cette dispositon peut être prévue d'une manière particulièrement simple, lorsque est prévu, latéralement hors du récipient à cendrier proprement dit, un allumeur de cigarettes, auquel cas on ange, dans lq tableau de bord du véhicule automobile, un évidement qui est plus large que la largeur du récipient proprement dit.

Dans une forme de réalisation de l'invention, l'autre branche touche un butoir disposé dans la zone moyenne entre les deux glissières sur la partie tiroir. Ainsi, on est assuré, simplement et de façon suffisamment précise, que la force exercée par la branche sur la partie tiroir agit symétriquement et par conséquent s'oppose à une inclinaison.

Dans une forme de réalisation dé l'invention, est prévu que, lorsque la partie tiroir est repoussée, l'autre branche se déplace obliquement par rapport au plan des spirales individuelles de la partie en spirale.

Cette branche exerce de ce fait, lorsque le cendrier est fermé, non seulement une force agissant essentiellement parallèlement au plan des spirales de la partie en spirale, mais aussi une force composante dans la direction longitudinale de la partie en spirale. Ainsi un mouvement de la partie tiroir sur une trajectoire incurvée au début de son déplacement vers l'intérieur, est soutenu de manière efficace vers l'extérieur.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaitront dans la description qui suit des dessins et des revendications annexées. Les caractéristiques isolées peuvent être réalisées séparément ou en combi-naison à volonté sous une forme de réalisation de l'invention.

Des exemples de réalisation sont représentés dans les dessins et sont plus amplement expliqués dans la description qui suit :
- Figure 1 : un premier exemple de réalisation d'un cendrier encastré selon l'invention, en vue de dessus ;
- Figure 2 : une représentation en coupe selon la ligne II-II de la figure 1
- Figure 3 : une représentation en coupe selon la ligne III-III de la figure 1
- Figure 4 : une représentation en coupe d'un autre exemple de réalisation selon l'invention
- Figure 5 : une vue de dessus d'un troisième exemple de réalisation d'un cendrier encastré selon l'invention
- Figure 6 : une vue de côté dans la direction de la flèche VI de la figure 5.

Sur la figure 1, est représenté un boitier (10) d'un cendrier encastré, qui est fixe, à l'aide de moyens non représentés en détail, dans un tableau de bord, une console ou analogue d'un véhicule automobile.

Dans le boitier (10), coulisse une partie tiroir (11) en forme de tiroir. La figure 1 montre le cendrier dans un état, dans lequel la partie tiroir (11) est complètement repoussée dans le boitier (10).

Dans la partie arrière du boitier (10), on reconnait un renfoncement (12) oblique par rapport à un plan horizontal, dans lequel s'étend la paroi supérieure (27) du boitier (10), comme on peut le remarquer en particulier de la représentation en coupe de la figure 2.

Dans la zone de renfoncement (12), une partie en spirale (13) d'un ressort à branches (14) est fixée au boitier (10). Les branches t15) du ressort à branches (14) s'étendent des deux côtés et symétriquement vers l'extérieur depuis la partie en spirale (13). Les extrémités libres (16) des branches (15) sont, dans la représentation de la figure 1, incurvées verticalement par rapport au plan du dessin et pénètrent dans les trous longitudinaux (17) sur le c8té supérieur de la partie tiroir (11). Les trous longitudinaux (17) s'étendent transversalement par rapport à un axe (19), que matérialise la direction de poussée vers l'intérieur de la partie tiroir (11).En raison de l'extension transversale des trous longitudinaux (17), on est assuré que toujours une force composante des extrémités libres (16) de la branche (15) s'exerce sur la partie tiroir (11).

On comprend cependant que d'autres formes de trous longitudinaux (17) peuvent être prévus, de même d'autres sortes de guide peuvent être utilisés, par exemple des oeillets aux extrémités libres (16), qui courent sur des fils métalliques de guidage.

Comme on peut le remarquer sur la figure 2, la partie en spirale (13) du ressort à branches (14) est enroulée sur une partie bobine (18) en matière synthétique, qui est épaissie à son extrémité supérieure et peut être insor:ée par le bas dans une ouverture correspondante du renforcement (12). La partie en spirale (13) peut s'enrouler sur la partie bobine (18) ; ainsi, on est assuré que les deux branches (15) exercent sur la partie tiroir (11) une pression toujours pratiquement égale.

Commeon peut encore le voir sur la figure 2, le renforcement (123 est disposé oblique, ce qui permet d' animer la partie tiroir (11) de forme légèrement courbe, comme sur la figure 2, le long d'une trajectoire qui est également légèrement courbe.

On peut encore remarquer sur la figure 2 le mécanisme de verrouillage de la partie (11) dans le boitier (in).

Sur une première paroi antérieure (20) de la partie tiroir (11) est disposée une partie crantée (21) élastiquement souple ou pivotante. Dans la zone d'une seconde paroi antérieure (22) de la partie tiroir (11), située devant la première paroi antérieure (20), se trouve une ouverture d'où émerge la partie crantée (21). La partie crantée (21) est étayée par l'arrière, par un ressort (23). Si on presse dans la direction d'une flè che (24) sur la partie crantée (21) contre la force du ressort (23), un cran (25) prévu en haut sur la partie crantée (21) se déplace, dans la figure 2, vers le bas, après avoir d'abord eu prise dans l'ouverture (26) d'une paroi supérieure (27) du boitier (10) constituant ainsi le verrouillage de la partie tiroir (11).

On comprend que cette sorte de verrouillage n'est qu'un exemple. On peut évidemment disposer, dans une inversion cinématique , l'ouverture dans la zone de la partie tiroir (11), avec un cran sortant du boitier et rentrant dans cette ouverture. Ce cran peut également être déclenché par un élément disposé à l'extérieur du cendrier, par exemple un bouton, qui agit sur le cran par l'intermédiaire d'une tige.

Dans une autre forme de réalisation est prévu qu'on utilise un fermoir directionnel, comme on en connait dans la mécanique des stylos à bille. La partie tiroir (11) est alors repoussée dans le boitier (10) jusqu'à atteindre une première position crantée. Si on veut libérer le cendrier, on presse par devant sur la seconde paroi antérieure (22) et libère ainsi de nouveau la fermeture.

La figure 3 montre une glissière latérale, comme on peut l'utiliser dans l'exemple de réalisation selon les figures 1 et 2.

Sur une paroi latérale (30) du boitier (10), se trouve une partie de glissière (31) avec des goupilles de guidage (32). Celles-ci se déplacent dans une noix (33) d'une paroi latérale (34) de la partie tiroir (11). Parallèlement à la noix (33), s'étend un rail ou une crée maillère (35), sur lequel repose une roue à friction (36) ou un petit pignon qui est relié à un frein à graisse (38) par un axe (37). Le frein à graisse (38) se compose d'une manière en soi connue d'un pot. à graisse, dans lequel tourne un disque, une roue dentée ou analogue, dans lequel, en raison de la viscosité élevée de la graisse, une action de freinage est exercée sur l'axe (37) et par conséquent sur la roue à friction (36).

Le fonctionnement du cendrier est le suivant :
Lorsque la partie tiroir (11) est libérée par pression sur la partie crantée (21), dans la direction de la flèche (24) de la figure 2, le ressort à branches (14) se détend et sort en poussant la partie tiroir (11) vers le bas hors du boitier (10), par ses extrémités libres (16) et les trous longitudinaux (17). Ce mouvement d'ouverture s'effectue contre l'action de freinage du frein à graisse (38) et ainsi relativement lentement, jusqu'à ce que la partie tiroir (11) arrive contre une butée non représentée sur la figure, qui peut, par exemple, être constitué par une extrémité de la noix (33) sur la trajectoire des goupilles des guides (32).Si le cendrier doit être fermé, on pousse la partie tiroir contre les forces du ressort àbranches (14) et du frein à graisse (38), vers l'intérieur, jusqu'à ce que le cran (25) entre dans l'ouverture (26). Le frein à graisse a une puissance de freinage croissante avec la vitesse.

Lorsqu'on souhaite un guidage de haute qualité avec un frottement plus faible, on peut utiliser un exemple de réalisation tel que représenté à la figure 4.

Sur une paroi latérale (40) d'une partie tiroir se trouve, dans cet exemple de réalisation, un rail de guidage (41), qui coopère avec un roulement à billes (42), qui est disposé sur le côté intérieur d'une paroi latérale (43) d'un boitier La coopération du roulement à bdilles(42} et du rail de guidage (41) permet une course particulièrement bien coulissante de la partie tiroir (11) dans le boitier.

L'exemple de réalisation selon la figure 4 montre une autre variante du freinage par un frein à graisse (44), qui porte un petit pignon (45). Le petit pignon (45) court sur une crémaillère (46) sur la paroi latérale (40) de la partie tiroir. On comprend que les dispositions de la roue à friction (36) et du rail (35) selon la figure 3 et du petit pignon (45) et de la crémaillère (46) selon la figure 4 peuvent être respectivement échangées.

Le cendrier encastré (50), en forme de cendrier à glissière, représenté aux figures 5 et 6, est fixé par des moyens de fixation non représentés dans un tableau de bord également non représenté d'un véhicule automobile. Dans un boitier (60), se déplace une partie tiroir (61) en forme de tiroir1 qui est posé coulissant au moyen d'une glissière à billes sur une trajectoire courbe matérialisée par la ligne (62). Les figures 5 et 6 montrent avec des lignes le cendrier dans un état, dans lequel la partie tiroir (61) est complètement repoussée dans'le boitier (60) ainsi que la position-sortie, indiquée par des lignes en pointillés. Dans le renforcement (63) d'une paroi supérieure (64) du boitier (60), est fixée une partie en spirale (65) d'un ressort à branches dissymétrique (66).La branche la plus longue (67) bute sur un rebord (68) en forme de crochet, qui se trouve dans le plan médian entre les deux parois latérales de la partie récipient de la partie tiroir (61). Sur ces parois latérales et les parois immédiatement voisines (69) du boitier (60) qui leur sont parallèles, sont disposés les glissières à blllesmentionnés ci-dessus. La partie tiroir (61) est plus large que le récipient à cendre proprement dit en forme de tiroir, car est prévu sur la partie tiroir , latéralement au cendrier encore un allumeur de cigarettes (71), dont les connexions électriques ne sont pas représentées.

La branche la plus courte (73) du ressort à branches (66) est ancrée sur un point (75) fixe du boitier.

Si on admet que la surface avant (77) de la partie tiroir (61), quand celle-ci est repoussée à l'intérieur, est verticale, l'extrémité arrière de la partie tiroir (61), au début du mouvement de sortie, se déplace obliquement vers le haut, tandis que par contre la partie avant de la zone de la surface avant (77) se déplace obliquement vers le bas. La partie enroulée (65) du ressort à branches (66) est encastrée obliquement d'un angle d'environ 30 par rapport au plan horizontal.Le bras le plus long (67), dans la partie tiroir (61) repoussée vers l'intérieur, n'est pas dans le plan des spirales individuelles de la partie enroulée (65) mais est courbé vers le bas par une butée (68) en crochet, de sorte qua la branche la plus longue (67) exerce sur le crochet (68) une force agissant vers l'avant (sur la figure 6 vers la droite) et vers le haut, ce qui favorise le processus de sortie. Comme le ressort à branches bute sur la butée (68) en crochet au milieu des glissières à billes celles-ci peuvent être remplacées par des glissières coulissantes usinées de manière suffisamment précise.Si on utilise des glissières à billes, la plus longue branche (67) ne devrait pas absolument buter au milieu des glissières mais la branche (67) pourrait par exemple être allongée, de sorte qu'elle s'étend jusqu'au voisinage de la paroi latérale inférieure de la figure 5 de la paroi de la partie tiroir et bute avec sa zone extrême sur une butée de la partie tiroir. Lorsque la plus longue branche (67) comme dans l'exemple de réalisation, bute au milieu des glissières, on contrecarre l'inclinaison.

La partie enroulée (65) du ressort (66) est ancrée sur un rebord (78) de la paroi supérieure 164), de sorte que le ressort à branches (66) ne peut se libérer et peut cependant se trouver d'un côté et de l'autre, pendans les déplacements coulissants de la partie tiroir (65), de sorte que le rebord (78) n'empêche pas le mouvement tournant de la partie en spirale (65). Par conséquent toutes les forces introduites dans le ressort à branches (66) s'exerçant sur la plus longue branche (67) se transmettent à la branche courte (73), et le rebord (68) sert seulement d'appui.

Le cendrier selon les figures 5 et 6 présente de nouveau un verrouillage à commander par l'utilisateur, grâce auquel la partie tiroir (61) peut être maintenue dans la position repoussée vers l'intérieur. Si l'utilisateur appuie sur une touche de commande (80), le verrouillage est libéré.

Sur la partie tiroir (61) est disposé un engrenage correspondant au trajet de déplacement courbe, engrenage qui s'engrène dans un petit pignon d'un frein à graisse (82) disposé rotatif dans le boitier (60), dont le moment de freinage augmente avec la vitesse de rotation et tombe à une valeur voisine de zéro lorsque la vitesse décroit. Ainsi, le mouvement coulissant de la partie tiroir (61) est freiné de telle sorte qu'il ne peut s'effectuer par à coup et, même si la partie tiroir dans les glissières à coulisse n'est pas noyée dans des glissières à billes, les forces de frottement de la glissière coulissante oscillant fortement en raison des tolérances de finition, peuvent être sûrement maitrisées par le fait qu'on utilise un ressort à branches (66) maitrisant de toute façon ces forces de frottement. La partie enroulée (65) du ressort à branches (67) se trouve en- dehors du plan médian longitudinal vertical du récipient à cendres du cendrier, dans une zone derrière l'allumeur de cigarettes (71). Ainsi, on peut particulièrement allonger la branche la plus longue (67).

Dans l'exemple de réalisation, le cendrier encastré a une longueur d'environ 120 mm, une largeur (y compris celle de l'allumeur de cigarettes 71), d'environ 185 mm, et une hauteur d'environ 60 mm (dans la zone de la partie de devant). Le ressort à branches dissymétriques est un fil métallique pour ressort. La partie enroulée (65) a un diamètre d'environ 16 mm et comprend au total cinq spirales. Les autres dimensions peuvent être déduites du dessin, à l'échelle.

Claims (18)

REVENDICATIONS

1/ Cendrier encastré pour véhicules automobiles avec un boitier (10,60) à fixer à un véhicule automobile, dans lequel un récipient en forme d'une partie tiroir en forme de tiroir muni d'une glissière (32,33 ; 41,42) est disposé coulissant et peut être amené d'une position dans le boitier jusqu'à une position de fonctionnement hors du boitier (10,60), caractérisé en ce que, est prévu un ressort (14,66), grâce auquel la partie tiroir (11,61) peut être tirée hors du boitier (10, 60) après la libération d'un verrouillage (25,26).

2/ Cendrier selon la revendication 1, caractérisé en ce que le mouvement de la partie tiroir (11,61) s'effectue sous l'action d'un ressort (14,66) contre l'action d'un frein (38,82), dont la puissance de freinage augmente lorsque la vitesse augmente et, lorsqu'elle diminue,décroit jusqu'à des valeurs, qui sont faibles par rapport aux autres forces agissant sur le système.

3/ Cendrier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la glissière est d'une forme coulissant facilement et résistant en position inclinée.

4/ Cendrier selon la revendication 3, caractérisé en ce que la glissière présente sur le boitier (10,60) ou la partie tiroir (11,61), un roulement à billes (42) et, sur la partie tiroir (11,61) ou le boitier (10,60), un rail de guidage (41) courant dans le roulement à billes (42).

5/ Cendrier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qiie, la qlissière est m noix et ressort (32,33).

6/ Cendrier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le ressort est un ressort à branches (14,66).

7/ Cendrier selon la revendication 6, caractérisé en ce que une partie en spirale (13,65) du ressort à branches (14,66), vu en section transversale par rapport à la direction du mouvement, est disposée à.l'ex- térieur de la zone de déplacement de la partie tiroir (11,61).

8/ Cendrier selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que le ressort à branches (66) est dissymétrique et s'appuie sur le boitier (60) avec une branche (73) et sur la partie tiroir (61) avec une autre branche (67).

9/ Cendrier selon la revendication 8, caractérisé en ce que la partie en spirale (65) des ressorts à branches (66) est disposée décalée latéralement par rapport à un plan médian, situé entre les deux glissières de la partie tiroir (61).

10/ Cendrier selon la revendication 9, caractérisé en ce que la partie en spirales (65) est disposée latéralement, à l'extérieur d'une paroi extérieure de la partie tiroir (61).

11/ Cendrier selon l'une des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que l'autre branche (67) est en contact avec un butoir (68) disposé sur la partie tiroir (61), dans la zone médiane entre les deux glissières.

12/ Cendrier selon l'une des revendications 3 à 11, caractérisé en ce que, lorsque la partie tiroir est en position poussée vers l'intérieur, l'autre branche (67) est oblique par rapport au plan des spirales individuelles de la partie en spirale (65).

13/ Cendrier selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que le ressort à branches est symétrique, disposé dans un plan médian (19), situé dans la direction de poussée du tiroir, entre les glissières (32,33 41,42) de la partie tiroir (11), et agit avec la partie en spirale (13) d'une part et les deux extrémités libres (16) d'autre part entre le boitier (10) et la partie tiroir (11).

14/ Cendrier selon la revendication 13, caractérisé en ce que la partie en spirale (13) est disposée sur le boitier et que les extrémités libres (16) du ressort à branches (14) sont dans les glissières de la partie tiroir tell).

15/ Cendrier selon la revendication 14, caractérisé en ce que les glissières sont des trous longitudinaux (17), situés dans la partie tiroir (11), transversalement au plan médian (19).

16/ Cendrier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie en spirale (13, 65) est disposée sur l'une des parois (27,64) du boitier (10,60).

17/ Cendrier selon la revendication 16, caractérisé en ce que la partie tiroir (13,65) est enroulée sur une partie bobine (18), qui est insz dans un renfoncement (12) de la paroi supérieure (27,64).

18/ Cendrier selon la revendication 2, caractérisé en ce que. le frein est un frein à graisse (38,44,82) avec des éléments tournant autour d'un axe (37) dans un pot à graisse et que l'axe (37) coopère, par l'intermédiaire d'une liaison à fermeture à friction ou grâce à sa forme, avec un rail (35) ou une crémaillère (46,80).