FR2530012A1 - Totalisateur mecanique notamment pour compteurs kilometriques de vehicules automobiles - Google Patents

Abstract

CE TOTALISATEUR MECANIQUE POUR VEHICULES AUTOMOBILES COMPREND, DANS UNE CARCASSE 2, UN COMPTEUR PARTIEL A REMISE A ZERO 4, DU TYPE A ROUES CHIFFREES 5, 6, 7, 8, AINSI QUE DES PIGNONS DE REPORT DES DIZAINES 16, 17, 18, CHAQUE PIGNON PORTANT DES DENTS ALTERNATIVEMENT LONGUES ET COURTES DANS LA DIRECTION AXIALE 24, 25, CE TOTALISATEUR COMPRENANT EN OUTRE, POUR CHAQUE PIGNON 16, 17, 18, UN BEC 31, 32, 33 FIXE A LA CARCASSE ET QUI SE PLACE SUR LA TRAJECTOIRE DES DENTS LONGUES 24 DE CES PIGNONS. CE TOTALISATEUR EST D'UN FONCTIONNEMENT FIABLE ET SUR, MEME DANS LE CAS OU LA REMISE A ZERO EST EXECUTEE PENDANT UN REPORT.

Description

La présente invention se rapporte à un totalisateur mécanique, particulièrement pour les compteurs kilométriques de
véhicules automobiles, du type qui comprend, dans une carcasse, un compteur partiel à remise à zéro, à roues chiffrées, ainsi que des pignons de commutation ou de report des dizaines montés coaxialement sur un axe qui peut se déplacer selon une trajectoire qui se rapproche ou s'éloigne des roues chiffrées, chaque pignon possédant des dents alternativement longues et courtes dans la direction axiale.

Ainsi qu'il est bien connu, ces totalisateurs comprennent, outre un compteur général - qui, normalement, ne peut pas être remis à zéro - destiné à indiquer le total des kilomètres parcourus par le véhicule automobile depuis sa sortie d'usine, un compteur partiel, que l'on peut facilement remettre à zéro par une simple commande manuelle, et qui est destiné à indiquer les kilomètres parcourus, par exemple, à partir du début d'un voyage.

Il est également connu que la première roue chiffrée (celle des unités, ou mieux, celle qui indique en général les cen taines de mètres) est entraînée en rotation par un pignon relié à la prise de mouvement tandis que- chaque roue chiffrée consécutive à la première est commandée en rotation intermittente par les pignons de report.

Chacun de ces pignons de report présente des dents alternativement longues et courtes dans la direction axiale, cette construction empêchant la rotation de la roue chiffrée menée pendant toute la période dans laquelle la transmission intermittente n'est pas en action. Ceci est obtenu grâce au fait que, pendant cette période, deux dents longues sont retenues tangentiellement par la périphérie de la roue chiffrée menante qui constitue une paroi d'arrêt.

Il est connu par ailleurs de monter ces pignons sur un axe qui peut être éloigné du compteur partiel de manière à déconnecter temporairement le compteur de la prise de mouvement et à déconnecter les roues chiffrées de ce compteur les unes des AUttpQ, J.orsque 'axe est éloigné, il est évidemment possible d'effectuer la remise à zéro désirée du compteur partiel.

Or, bien qu'ils soient satisfaisants pour leur application et qu'ils soient très largement utilisés les totalisateurs de ce type présentent un inconvénient reconnu qui en limite l'utilisation.

En particulier, dans les totalisateurs connus jusqu'd présent, il peut se produire que le compteur partiel, après avoir été remis à zéro, par exemple au moment d'entreprendre un voyage n'effectue plus le comptage des kilomètres.

Cet inconvénient, qui compromet la fiabilité qu'on exige notoirement de ces totalisateurs, se manifeste chaque fois que l'opé- ration de remise à zéro du compteur partiel est exécutée à un moment ou l'une des roues chiffrées du compteur est en cours de report, sous l'action du pignon de report correspondant, qui est entraîné en rotation par sa roue chiffrée menante. -
Lorsque, après la remise à zéro, l'axe des pignons est ramené vers le compteur, une dent longue du pignon de report qui était en train d'effectuer le report bute par sa tête sur la périphérie de la roue chiffrée menante et empêche l'axe et les pignons de terminer leur trajectoire vers le compteur. Dans ce cas, le compteur reste déconnecté de la prise de mouvement et, en conséquence, il reste entièrement inactif.

Pour éliminer cet inconvénient, il a déjà été proposé de monter sur le totalisateur un petit vibreur qui, en provoquant une légère secousse de ce totalisateur, parvient en général à éliminer l'arrêt en butée qui s'est produit et à remettre le totalisateur en marche.

Toutefois, outre le fait qu'elle ne résout pas toujours le problème, cette proposition comporte un très grand nombre d'autres inconvénients, dont le dernier n'est pas l'aggravation sensible des prix de revient.

Le problème qui est à la base de la présente invention consiste à réaliser un totalisateur du type spécifié qui présente des caractéristiques de structure et de fonctionnement capables de surmonter l'inconvénient précité des totalisateurs de la technique connue.

Ce pioblà.e est résolu par UL, totalisateur du type spécifié qui est caractérisé en ce qu'il comprend, pour chaque pignon, un bec fixé à la carcasse et qui se place sur la trajectoire des dents longues.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'un exemple de réalisation et en se référant aux dessins annexés sur lesquels
- la figure 1 est une vue en perspective d'un totalisateur selon l'invention;
- la figure 2 est une vue de face du totalisateur de la figure 1; et
- la figure 3 est une vue de cOté, en coupe partielle, du totalisateur de la figure 1
Sur les dessins annexés' on a désigné-dans son ensemble en 1 un totalisateur mécanique selon l'invention, dans sa forme de réali- sation destinée a'Btre utilisée avec des compteurs kilométriques de véhicules automobiles en général.

Le totalisateur 1 comprend, dans une carcasse 2, un compteur général 3 entièrement classique et un compteur partiel 4 du type à remise à zéro.

Le compteur partiel 4 comprend quatre roues chiffrées 5, 6, 7 et 8 dont la périphérie est numérotée de zéro à neuf et-qui sont respectivement destinés à indiquer les unités, les dizaines, les centaines e t les milliers de kilomètres ou, de préférence et comme dans le cas considéré, à indiquer respectivement les centaines de mètres, les unités, dizaines et centaines de kilomètres.

Les quatre roues chiffrées 5, 6, 7 et 8 sont montées coaxialement sur un axe 9 porté par le carcasse 2, conjointement avec une roue dentée 10, laquelle est reliée d'une façon connue en soi à une prise de mouvement,non représentée, qui est par exemple reliée aux roues de véhicule.

Il est prévu une roue dentée 11, coaxialement solidaire de la roue chiffrée 5, adjacente à la roue dentée 10;les roues 10 et 11 ont des dentures sensiblement identiques.

Le totalisateur 1 comprend en outre un équipage mobile 12 qui est monté pour pivoter dans la carcasse 2 au moyen d'un axe 13 qui s'étend parallèlement à l'axe 9.

Sur cet équipage 12 est monté un axe 14, parallèle à l'axe 9 et sur lequel sont montés coaxialement un pignon 15 et trois pignons de report des dizaines 16, 17 et 18.

En 19, on a indiqué un ressort interposé entre la carcasse 2 et l'équipage 12, ce ressort sollicitant l'équipage 12 avec un couple qui tend à déplacer l'axe 14 le long d'une trajectoire "s" dirigée vers l'axe 9 et, par conséquent, à placer l'axe 14 dans une première position proche de l'axe 9 et dans laquelle les pignon 15 est en prise avec les deux roues dentées adjacentes 10 et 11 et.dans laquelle les pignons de report 16, 17 et 18 sont respectivement en prise avec les paires de roues chif- frées 5 - 6, 6 - 7 et 7 - 8, les roues chiffrées 5, 6 et 7 étant les roues chiffrées menantes des roues chiffrées 6, 7 et 8 respectivement, par l'intermédiaire des pignons de report 16, 17 et 18 respectivement.

Une denture intermittente 20 prdsentant deux dents 21prévue su r chacune des roues chiffrées menantes, une denture 22 prévue sur chacune des roues chiffrées menées, et la denture 23 du pignonxde report correspondant constituent une transmission intermittente, qu'on omettra de décrire de façon plus détaillée dans la suite du fait qu'elle est classique en soi.

La denture 23 de chaque pignon de report qui, dans l'exemple décrit, est formée de six dents et qui est en prise avec les deux dentures 20 et 22, possède des dents alternativement longues et courtes dans la direction axiale. En particulier, les dents longuets se prolongent jusque sous la périphérie de la roue chiffrée menante et, lorsque la transmission intermittente se trouve dans sa période inactive, elles sont retenues tangentiellement par ladite périphérie. Lorsque, au contraire, la transmission intermittente est dans sa période active, les dents longues entrent en prise avec une niche 40 ménagee dans la surface de la roue chiffrée, dans une position comprise entre les dents 21.

Sur les figures des dessins, les dents longues sont indiquées en 24 et les dents courtes en 25.

En 26, on a indiqué une came venue d'une seule pièce avec un arbre 27 parallèle à l'axe 9, lequel est monté rotatif dans la carcasse 2 et muni d'un bras de manivelle 28 servant à le commander.

La came 26 est en prise fonctionnelle avec l'équipage 12 et permet de déplacer cet équipage 12 en surmontant l'action du ressort 16 et, en particulier, elle permet de déplacer l'axe 14 le long de la trajectoire "s", dans le sens qui l'éloigne de l'axe 9, et de placer l'axe 14 lui-même dans une position dans laquelle le pignon 15 ainsi que les pignons de report 16, 17 et 18 sont dégagés de l'engrènement.

Pour la remise à zéro des roues chiffrées 5, 6 7 et 8, l'équipage 12 est muni de bras, tous indiqués par la référence 29 et dont les extrémités sont destinées à entrer en prise avec des cames en coeur respectives, formées sur les roues chiffrées 5, 6, 7 et 8, et toutes indiquées par la référence .30, pendant le dernier segment de la trajectoire "s" dans lequel lesdits pignons sont dégagés de 1 'engrènement.

Etant donné que ce dispositif de remise à zéro est connu en soi, on ne le décrira pas de façon plus détaillée.

Le dispositif 1 selon L'invention comprend en outre, pour chaque pignon de report 16 (17, 18), un bec correspondant 31 (32, 33) qui est fixé à la carcasse 32 et se place sur la trajectoire des dents longues 24 si l'axe 14 décrit sa trajectoire t's" pendant une phase de report, avec le pignon en position de report.

En particulier, les becs 31 32, 33 sont constitués par des pointes repliées latéralement à l'équerre, vers la trajectoire "s", qui appartiennent à des dents plates 34, 35, 36 formées dans un côté d'une plaquette rectangulaire 37 parallèle à l'axe 14.

Le côté opposé de cette plaquette est plié à l'équerre, fixé à la carcasse 2 par une vis 38 et maintenu en position par deux ergots de repérage 39 qui font saillie sur la carcasse 2.

Le fonctionnement du dispositif est décrit ci-après dans les conditions où la remise à zéro du compteur partiel est exécutée pendant la phase de report des dizaines d'au moins une roue chiffrée de ce compteur. Dans ces conditions, au moins un pignon se trouve en position de report, avec une dent longue exactement engagée entre les deux dents 21 de la denture 20, et engagée dans la quiche 4G.

Lorsque, au moyen du bras de manivelle 28, on commande le déplacement de l'équipage 12 et, en particulier, le déplacement de l'axe 14 pour le faire passer de sa première à sa deuxième position, une autre des dents longues du pignon rencontre, sur sa trajectoire, un bec 31 (32, 33) qui, par l'intermédiaire de ladite dent longue, provoque la rotation de ce pignon, avec une amplitude angulaire prédéterminée, de manière à ramener le pignon dans sa position d'absence de report, c'est-à-dire dans la position qu'il occupe normalement pendant la période inactive de la transmission intermittente.

Lorsque, après exécution de la remise à zéro, on relâche le bras de manivelle 28, le ressort 19 ramène l'équipage 12 et l'axe 14 à leur première position; pendant ce déplacement, il ne peut pas se produire d'arrêt en butée puisque tous les pignons se trouvent dans l'état ddsiré, d'absence de report.

Le principal avantage du dispositif selon l'invention est de présenter une totale fiabilité, quels que soient l'instant et les conditions de l'exécution de la remise zéro du compteur partiel.

Un autre avantage du dispositif selon l'invention réside dans la simplicité de sa construction et dans son faible prix de revient.

Bien entendu, diverses modifications pourront être apportées par l'homme de l'art au dispositif qui vient d'être décrit uniquement à titre d'exemple non limitatif sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (1)

1. REVENDICATION

   Totalisateur mécanique, en particulier pour compteurs kilométriques de véhicules automobiles du type qui comprend, dans une carcasse, un compteur partiel à remise à zéro à roues chiffrées, ainsi que des pignons de report des dizaines montés coaxialement sur un axe qui peut se déplacer le long d'une trajectoire qui s'éloigne ou se rapproche desdites roues ehifrées, chacun des pignons possédant des dents alternativement longues et courtes dans la direction axiale, caractérisé en ce. qu'il comprend, pour chaque pignon (16, 17, 18), un bec (31, 32, 33) fixé -à la carcasse (2) et qui se place sur la trajectoire desdites dents longues (24).