FR2519453A1

FR2519453A1 - Cahier de genealogie

Info

Publication number: FR2519453A1
Application number: FR8200151A
Authority: FR
Original assignee: MOT ROBERT DE
Current assignee: MOT ROBERT DE
Priority date: 1982-01-07
Filing date: 1982-01-07
Publication date: 1983-07-08
Also published as: FR2519453B1

Abstract

CAHIER DE GENEALOGIE ASCENDANTE ET DESCENDANTE DIRECTE ET COLLATERALE. LE CAHIER COMPREND UNE SERIE DE FEUILLES DONT LES BORDS LIBRES SONT DECALES LES UNS PAR RAPPORT AUX AUTRES, CHAQUE FEUILLE ETANT DIVISEE EN UN CERTAIN NOMBRE DE COLONNES DANS LESQUELLES SONT INDIQUES LES NOMS DES ASCENDANTS ET DESCENDANTS DE LA PERSONNE CHOISIE COMME POINT DE DEPART. LES ASCENDANTS DIRECTS SONT INDIQUES DANS LES COLONNES EXTREMES DE CHAQUE FEUILLE ET LEURS DESCENDANTS SONT INDIQUES DANS LES AUTRES COLONNES DE CETTE FEUILLE. LE CAHIER PEUT AVANTAGEUSEMENT ETRE UTILISE POUR L'ETABLISSEMENT DE TABLEAUX COMPLETS DE GENEALOGIE FAMILIALE.

Description

La présente invention concerne un dispositif qui permet l'établissement et la consultation de tableaux de parentés ascendante et descendante, directe et collatérale.

On connaît de nombreuses méthodes permettant l'établissement de tableaux d'ascendance et de tableaux de descendance.

Les tableaux d'ascendance peuvent être réalisés de diverses manières, dont la plus ancienne est sans doute la méthode verticale, suivant laquelle le nom de celui qui cherche ses ancêtres est indiqué sur le tronc d'un arbre, ses père et mère sur les deux branches maîtresses, ses quatre grands-parents sur les quatre branches suivantes et ainsi de suite. Si l'on ne considère que l'ascendance mâle, on peut indiquer sur le tronc de l'arbre le père, l'aïeul, le bisaïeul, ... etc. de la personne qui cherche ses ancêtres et indiquer les frères et soeurs de ceux-ci sur les branches de l'arbre à la même hauteur que leur frère.

On connaît également la méthode circulaire pour l'établissement de tableaux d'ascendance, mais cette méthode offre l'inconvénient de rendre très difficile l'impression ou la dactylographie des tableaux généalogiques.

La méthode la plus répandue pour l'établissement de tableaux d'ascendance est la méthode horizontale, qui consiste à installer ses ascendants dans des colonnes correspondant à chaque génération, de gauche à droite. Le repérage des ancêtres est singulièrement facilité par l'emploi d'une numérotation attribuant à chaque individu un numéro déterminé en fonction de la place qu'il. occupe dans le tableau d'ascendance. Cette méthode de numérotation est connue sous le nom de méthode Eyzinger
Stradonitz.

Si les tableaux d'ascendance ont un intérêt certain du point de vue historique, les tableaux de descendance ont, quant à eux, un grand intérêt démogra phique et social.

Diverses méthodes ont été expérimentées et divers systèmes de numérotation ont été employés pour apporter plus de clarté à ces tableaux, qui sont d'ordinaire relativement confus. Une méthode connue sous le nom de numérotation d'Aboville a été employée avec succès.

Lorsqu'on veut établir des tableaux complets de généalogie d'une personne, on ne peut se contenter de tracer un tableau d'ascendance donnant les ascendants directs de cette personne, c'est-à-dire les parents, alleux, etc. En effet, cette .personne représente non seulement l'aboutissement de ses ancêtres directs, mais fait aussi partie d'une pyramide renfermant tous ses collatéraux et est le point de départ d'une descendance qui est également une pyramide. Pour être complet, il est nécessaire de remonter le tableau d'ascendance directe pour effectuer successivement des tableaux de descendance de chaque ancêtre, c'est-à-dire des tableaux des collatéraux de la personne choisie. I1 va de soi que l'établissement et la consultation de tous ces tableaux aboutit à une grande complication pour des tableaux de généalogie complets.

Le but de la présente invention est de faire figurer dans un même cahier de généalogie le tableau d'ascendance directe d'une personne, le tableau de descendance de chacun de ses ancêtres et le tableau des descendants de cette personne.

L'objet de la présente invention est un dispositif qui permet l'établissement et la consultation de tableaux de parentés ascendante et descendante, directe et collatérale. Ce dispositif est constitué par un cahier comprenant une série de feuilles rectangulaires fixées les unes aux autres de telle manière que les bords libres des feuilles apparaissent décalés successivement les uns par rapport aux autres, chaque feuille étant divisée en un certain nombre de colonnes dont la largeur correspond au décalage entre feuilles successives. Après qu'une personne a été choisie comme point de départ des recherches généalogiques, on indique dans les colonnes des feuilles successives les noms des personnes ascendantes et descendantes de la personne de départ, chaque colonne correspondant à une génération par rapport à cette personne de départ.Les ascendants directs de la personne choisie comme point de départ sont indiqués dans les colonnes de chaque feuille adjacentes aux bords libres de celle-ci et leurs descendants sont indiqués, génération par génération, dans les autres colonnes de cette feuille.

Une caractéristique importante de l'invention est que chaque colonne adjacente au bord libre d'une feuille est dotée de cases rectangulaires dont le nombre est en progression géométrique de raison deux en ordre croissant depuis les feuilles les plus étroites vers les feuilles les plus larges. De cette manière, des noms de personnes peuvent figurer dans les dites cases, chaque case d'une colonne adjacente au bord libre d'une feuille faisant face à deux cases d'une colonne adjacente au bord libre d'une feuille de largeur immédiatement supérieure.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description, donnée à titre d'exemple non limitatif, d'une forme de réalisation particulière de l'invention, référence étant faite aux dessins annexés.

La Fig. 1 est une vue en perspective du cahier suivant l'invention dans la position donnant les ascendants et descendants directs, c'est-à-dire ouvert à la page 0.

La Fig. 2 est une autre vue en perspective du dispositif suivant l'invention avec la feuille 0 rabattue, c'est-à-dire ouvert à la page 1.

Le dispositif représenté aux figures est constitué d'un cahier 1 comprenant une couverture inférieure 2 et supérieure 3 et une série de feuilles rectangulaires numérotées de 0 à 5. Comme il ressort des figures, la largeur des feuilles augmente depuis la feuille 0 la plus étroite jusqu'à la feuille 5 la plus large. La largeur des couvertures 2 et 3 est supérieure à celle de la feuille la plus large afin que toutes les feuilles soient protégées lorsque le cahier 1 est fermé.

La feuille la pluS étroite est située au-dessus de l'empilement des feuilles et toutes les feuilles sont brochées entre les deux couvertures par un bord perpendiculaire aux bords de largeur croissante. De cette manière, lorsque toutes les feuilles sont superposées à la feuille la plus large, les bords libres des feuilles sont décalés successivement les uns par rapport aux autres. (Voir Fig. 1).

Chaque feuille est subdivisée en un certain nombre de colonnes égales dont la largeur correspond au décalage de largeur entre feuilles successives. En se référant à la Fig. 1, la feuille 0 est subdivisée en trois colonnes numérotées de la droite vers la gauche de 0 à -2, la feuille 1 en quatre colonnes numérotées de la droite vers la gauche de 1 à -2, et, ainsi de suite. Les colonnes adjacentes au bord libre de chaque feuille sont dotées de cases rectangulaires 4 numérotées.

Afin de montrer clairement les avantages d'un tel cahier de généalogie, un exemple d'utilisation de celui-ci est donné ci-après en se référant aux Fig. 1 et 2. Avec le cahier 1 ouvert dans la position représentée à la Fig. 1, on commence par indiquer dans l'unique case 4 de la colonne 0 de la feuille 0, le nom de la personne dont on recherche les ascendants et les descendants. Dans la colonne 1 de la feuille 1, on indique dans l'une des cases 4 le père de cette personne et dans l'autre case 4 sa mère. Dans la colonne 2 de la feuille 2, on indique dans les cases prévues à cet effet les grands-parents paternels et maternels de cette personne. On continue de la même manière pour les arrière-grands-parents dans la colonne 3 de la feuille 3 et ainsi de suite avec les feuilles 4 et 5.

L'éventuel conjoint de la personne choisie comme point de départ peut être noté sous la case réservée à celle-ci, dans la colonne O de la feuille 0. Les éventuels enfants de cette personne avec son conjoint peuvent être indiqués dans la colonne -1 de la feuille 0. De la même manière, les petits-enfants peuvent être indiqués dans la colonne -2 de la feuille 0.

Le tableau ainsi complété reprend tous les ascendants et descendants directs de la personne choisie comme point de départ.

La caractéristique principale de l'invention réside dans le fait que les feuilles ainsi complétées peuvent être rabattues autour du brochage 5 afin de permettre d'indiquer dans les colonnes cachées des feuilles les descendants de chaque ancêtre, c'est-à-dire les collatéraux de la personne choisie comme point de départ.

Avec le cahier ouvert dans la position représentée à la Fig. 2, c'est-à-dire ouvert à la page 1, on note dans la colonne 0 de la feuille 1 les enfants des parents de la personne de départ, à l'exception de cette personne elle-même, c' est-à-dire les frères et soeurs de cette personne. On note également dans la même colonne les éventuels conjoints des frères et soeurs de la personne de départ, et on note dans la colonne -1 de la feuille 1 les enfants des couples de la colonne 0 de la feuille 1. On continue de même avec les colonnes -2, -3, etc. de la feuille 1.

En rabattant la feuille 1 autour du brochage 5, on découvre les colonnes cachées de la feuille 2, et on note dans la colonne 1 de la feuille 2 les enfants des grands-parents de la personne de départ, c'est-à-dire les oncles et tantes de cette personne, à l'exception des parents de celle-ci, qui sont déjà dans la colonne I de la feuille 1. On note également dans la même colonne les éventuels conjoints des oncles et tantes de la personne de départ et on note successivement dans les colonnes 0, -1, -2, etc. leurs descendants.

En rabattant ensuite successivement les feuilles 2, 3 et 4, on remplira les colonnes cachées des feuilles respectives -de la même manière.

On constate que toutes les personnes d'une même génération par rapport à la personne de départ se trouvent notées dans des colonnes de même numéro d'ordre, quoiqu'elles puissent figurer sur des feuilles différentes.

Si l'on prend, par exemple, les colonnes 0 des feuilles successives, on constate que la colonne 0 de la feuille 0 contient la personne de départ et son éventuel conjoint, la colonne 0 de la feuille 1 contient les frères et soeurs de cette personne et leurs éventuels conjoints, la colonne 0 de la feuille 2 contient les cousins et cousines de cette personne, avec leurs éventuels conjoints et ainsi de suite.

Une fois le tableau réalisé, il est encore possible d'ajouter, dans toute colonne peu encombrée, comme par exemple la colonne 0 de la page 0, les parents des conjoints des personnes indiquées dans la colonne précédente. L'inscription des ascendants du conjoint de la personne choisie comme point de départ présente évidemment un intérêt certain pour les descendants de cette personne.

Le tableau ci-après, coupe verticale du cahier ouvert à la page 0,dans laquelle les feuilles sont représentées horizontalement et les colonnes verticalement, illustre la facilité de rangement et de consultation d'une liste complète des ascendants et descendants, directs et collatéraux, de la personne choisie comme point de départ des recherches généalogiques.

Au bas de chaque colonne de chaque feuille du cahier de généalogie suivant l'invention, il peut s'avérer utile d'indiquer la parenté des personnes de cette colonne par rapport à la personne choisie comme point de départ, ainsi que deux chiffres correspondant à cette parenté, le premier chiffre étant celui de la page et le second celui de la colonne, de la manière représentée dans le tableau ci-après

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Le cahier de généalogie qui a été représenté aux figures comporte huit colonnes juxtaposées numérotées depuis la colonne -2 de la feuille 0 jusqu'à la colonne 5 de la feuille 5. Suivant l'invention, un tel cahier peut avantageusement être identifié par un numéro de référence de trois chiffres, dans lequel le premier chiffre indique le nombre de colonnes successives, le deuxième chiffre, précédé d'un signe moins, indique le nombre de générations descendantes à partir de la personne choisie comme point de départ et le troisième chiffre indique le nombre de générations ascendantes à partir de cette personne.

Suivant ce code d'identification, le modèle de cahier représenté aux figures porte le numéro 8-25.

I1 va de soi que divers modèles de cahier peuvent être imaginés avec un nombre quelconque de colonnes et un nombre quelconque de générations ascendantes et descendantes. I1 ne semble toutefois pas indiqué de dépasser les limites inférieure de cinq-colonnes et supérieure de quatorze colonnes, du fait de la réduction exagérée du cahier dans le premier cas et du nombre énorme de personnes à ranger dans les colonnes extrêmes dans le deuxième cas.

Suivant une autre forme d'exécution du cahier de généalogie (non représentée aux figures), le brochage est réalisé entre deux colonnes en laissant dépasser une ou plusieurs colonnes de chaque feuille de l'autre côté du brochage.

Suivant une autre forme de réalisation non représentée aux figures, les feuilles du cahier sont pliées entre deux colonnes, vers le milieu du cahier. La largeur des couvertures est dans ce cas égale à la moitié de la largeur totale des colonnes juxtaposées, ce qui est avantageux pour le rangement du cahier de généalogie.

Afin de faciliter la mise en place et le repérage des diverses personnes indiquées dans le cahier, un numéro d'identification peut être attribué à toute personne de l'ascendance, de la descendance ou de la parenté suivant un système de numérotation adéquat, comme par exemple un système de numérotation avantageux dans lequel on attribue à toute personne figurant dans le cahier de généalogie un numéro d'identification formé de trois parties caractérisantes, dont la première est le numéro de la page, la seconde est le numéro de la colonne et la troisième est le numéro d'ordre qui peut être choisi arbitrairement pour chaque colonne. I1 est à noter que cette troisième partie du numéro d'identification peut avantageusement être établie suivant le système de numérotation connu sous le nom de Eyzinger-Stradonitz, cela bien entendu pour les ascendants directs de la personne choisie comme point de départ.

I1 est bien entendu que le dispositif conforme à l'invention peut également convenir pour d'autres types de classements, comme par exemple l'établissement de pedigree. Les formes d'exécution qui ont été décrites et représentées à titre d'exemple non limitatif ne limitent pas l'invention et de nombreuses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.

Claims

REVENDICATIONS

1.- Dispositif qui permet l'établissement et la consultation de tableaux de parentés ascendante et descendante, directe et collatérale, caractérisé en ce qu'il est constitué par un cahier (1) comprenant une série de feuilles rectangulaires fixées les unes aux autres de telle manière que les bords libres des feuilles apparaissent décalés successivement les uns par rapport aux autres1 chaque feuille étant divisée en un certain nombre de colonnes dont la largeur correspond au décalage entre feuilles successives, de telle sorte que. des noms de personnes puissent figurer dans les dites colonnes, chaque colonne correspondant à une génération par rapport à une personne choisie comme point de départ des recherches généalogiques, les colonnes de chaque feuille adjacentes au bord libre de celle-ci étant réservées aux ascendants directs de cette personne et les autres colonnes de chaque feuille étant réservées, génération par génération, aux descendants des personnes figurant dans la dite colonne adjacente au bord libre de cette feuille.

2.- Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que chaque colonne adjacente au bord libre d'une feuille est dotée de cases rectangulaires (4) dont le nombre est en progression géométrique de raison deux en ordre croissant depuis les feuilles les plus étroites vers les feuilles les plus larges, de telle sorte que des noms de personnes puissent figurer dans les dites cases, chaque case (4) d'une colonne adjacente au bord libre d'une feuille faisant face à deux cases (4) d'une colonne adjacente au bord libre d'une feuille de largeur immédiatement supérieure.