FR2501479A1

FR2501479A1 - Chaussure de ski a boucles

Info

Publication number: FR2501479A1
Application number: FR8204449A
Authority: FR
Inventors: Icaro Olivieri
Original assignee: ICARO O C MINUTERIE METALLICHE
Current assignee: ICARO O C MINUTERIE METALLICHE
Priority date: 1981-03-16
Filing date: 1982-03-08
Publication date: 1982-09-17
Also published as: ATA79282A; DE3208807A1; CA1186145A; US4467538A; JPS57180901A; AT384153B; IT8161925V0; JPS618681B2; FR2501479B1; DE3208807C2

Abstract

LA CHAUSSURE DE SKI EST DU TYPE DES CHAUSSURES A BOUCLES, C'EST-A-DIRE QUI COMPRENNENT UN DISPOSITIF DE FERMETURE A LEVIER. ELLE COMPREND UNE COQUE 1 EN MATIERE PLASTIQUE, MUNIE D'UNE OUVERTURE FRONTALE 2, LAQUELLE EST LIMITEE PAR DEUX BORDS LATERAUX 3 RAPPROCHABLES ETOU SUPERPOSABLES. ELLE COMPREND UN ELEMENT ANNULAIRE 4 ENTOURANT LA PARTIE DE LA COQUE 1 AFFECTEE PAR L'OUVERTURE 2, AINSI QUE DES MOYENS DE TRACTION 6, 7, 12 SITUES DANS LA PARTIE ARRIERE DE LA COQUE 1.

Description

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CHAUSSURE DE SKI

A BOUCLES

La présente invention a trait à une chaussure

de ski avec un dispositif de fermeture à leviercom-

munément appelé chaussure à boucles.

On connaît des chaussures de ski à boucles qui comprennent un levier attaché solidement sur un côté de la partie supérieure de la chaussure et un anneau fixé solidement sur l'autre côté de cette même partie

supérieure, anneau qui s'engage dans un cran du levier.

On connaît également d'autres chaussures de ski avec des dispositifs de fermeture qui comprennent un

levier solidement attaché à un côté de la partie su-

périeure de la chaussure et qui sont munies d'un an-

neau, lequel s'engage dans un élément en saillie ou autre prévue sur l'autre côté de cette même partie

supérieure.

Le point commun des dispositifs mentionnés ci-

dessus est que le levier de fermeture est placé sur la partie supérieure de la chaussure et exerce une traction sur l'élément de fermeture (anneau rigide ou flexible). Cet élément de fermeture constitue le lien

entre les deux bords de la partie supérieure de la chaus-

sure et les relie entre eux. La traction exercée est plus ou moins intense, ainsi que le rapprochement des deux bords et, par voie de conséquence, la fermeture de la

chaussure.

Il résulte clairement de ce qui précède qu'un dé-

savantage des chaussures de ski mentionnées tient au fait que l'action de traction exercée par le levier de - 2- fermeture sur l'anneau se développe dans une zone limitée de la partie supérieure, ce qui conduit à une distribution inégale des efforts, à l'opposé

des nécessités présentes du ski.

De plus, dans les chaussures connues, la par- tie antérieure du levier de fermeture(plutôt des

leviers de fermeture,étant donné qu'il y en a généra-

lement plusieurs) présente le risque que le levier proprement dit puisse s'accrocher dans les piquets de slalom ou, à tout le moins, dans les bosses que l'on rencontre lors des virages ou d'une descente

en trace directe.

Parallèlement, le levier antérieur peut causer des blessures au skieur ou aux autres personnes

présentesen cas de chutes ou de collisions fortui-

tes. Tous ces désavantages sont éliminés par la

chaussure de ski à boucles selon la présente inven-

tion. Cette chaussure comprend une coque en matière plastique munie d'une ouverture frontale délimitée

par deux bords latéraux rapprochables et/ou superpo-

sables. Elle se caractérise en ce qu'elle comprend un élément annulaire entourant la partie de la coque affectée par l'ouverture, ainsi que des moyens de

traction situés dans la partie arrière de la coque.

Avantageusement, l'élément annulaire est cons-

titué d'une gaine annulaire sensiblement tronc-conique,

divegmente vers l'arriéré.

Les moyens de traction peuvent être composés d'une bande reliée à l'élément annulaire et d'un levier de fermeture disposé à l'arrière de la coque

et s'engageant avec la bande.

La présente invention sera mieux comprise en ré-

férence au dessin annexé dans lequel:

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-3- La figure 1 est une vue en perspective, de

dessus, d'une chaussure selon la présente invention.

La figure 2 est une vue en perspective de l'ar-

rière, de-dessous.

Au dessin, la chaussure selon l'invention est une chaussure en matière plastique injectée, avec une coque 1 munie d'une ouverture frontale 2. Dans la

forme d'exécution représentée, les bords 3 de l'ouver-

ture 2 sont espacés l'un de l'autre et sont rapprochés au moment de la fermeture de la chaussure, comme cela

sera mieux compris par la suite; toutefois, il est pos-

sible de prévoir dans la chaussure que les bords de l'ouverture frontale se trouvent déjà superposée et, lors de la fermeture, se superposent encore plus. La

partie frontale de la coque 1 est entourée d'un élé-

ment annulaire 4, lequel présente une forme sensible-

ment tronc-conique, avec l'angle d'ouverture sensible-

ment voisin de celui de la coque 1. Cet élément annu-

laire 4 s'allonge vers l'avant et vers l'arrière de fa-

çon à recouvrir complètement l'ouverture 2 et à former.

la languette 5 de la chaussure. En-dessous, l'élément

annulaire 4 est relié, à travers un taquet longitudi-

nal 6 à une bande 7, prenant place dans un logement 8 prévu dans le talon 9 et complémentaire du taquet 6 Enfin, après avoir traversé une fente horizontale 10

prévue dans le talon, cette bande s'engage par des por-

tions crantées 11 dans un levier de fermeture 12 tra-

ditionnel.

Dans la forme d'exécution présentée, l'élément an-

nulaire 4, la languette 5, le taquet longitudinal 6 et

la bande 7 sont faits d'une seule pièce, en matière plas-

tique selon un procédé d'injection traditionnel; ces élé-

ments pourraient tout aussi bien être réalisés séparé-

-4-

ment, dans le même matériau ou dans un matériau diffé-

rent (par exemple le métal) et être reliés ensemble

par- des moyens-déjà connus.

Notons cependant que le levier de fermeture 12 se trouve à la partie arrière de la chaussure, un

peu au-dessus du talon 9.

Pour fermer la chaussure de ski, on procède de la façon suivante: on part de la situation dans

laquelle l'élément annulaire 4 est en position avan-

cée et la bande 7, bien Qu'engagée dans le levier de fermeture 12, n'est soumise 'à aucune force de traction. Les bords 3 de l'ouverture 2 peuvent être suffisamment-écartés l'un de l'autre pour élargir l'ouverture et permettre l'introduction aisée du

pied du skieur dans la chaussure.

Pour fermer la chaussure, on actionne le levier

de fermeture 12; ceci exerce une traction sur la ban-

de 7 et cette traction est transmise, à travers le

taquet longitudinal 6, à l'élément annulaire 4, le-

quel est tiré vers l'arrière en direction de la flè-

che 13 de la figure 1.

Dès que l'élément annulaire 4 est tiré vers l'arrière, tout en étant maintenu par l'engagement du taquet longitudinal 6 dans le siège correspondant 7

ménagé dans le talon 9, il oblige, par son inex-

tensibilité,les bords 3 de l'ouverture 2 à se rapprocher progressivement,jusqu'à l'étroitesse désirée, ce qui

referme la chaussure sur-le pied du skieur.

Pour réouvrir la chaussure, il suffit d'ouvrir le levier 12. La tendance naturelle des deux bords 3

à s'ouvrir permet le glissement vers l'avant de l'élé-

ment annulaire 4 et, en conséquence, le relâchement

de la fermeture.

Il résulte clairement de ce qui est indiqué ci-

- 5 - dessus que la chaussure offre plusieurs avantages, et en particulier elle permet d'obtenir, à travers un levier arrière, un effet de fermeture efficace, réparti également et transversalement à travers la coque 1. 6-

Claims

REVENDICATIONS

1. Chaussure de ski avec dispositif de fer-

meture à levier, comprenant une coque (1) en

matière plastique munie d'une ouverture fron-

tale (2) délimitée par deux bords latéraux (3) rapprochables et/ou superposables, caractérisée en ce qu'elle comprend un élément annulaire (4) entourant la partie de la coque (1) affectée par l'ouverture (2), ainsi que les moyens de traction (6,7,12) situés dans la partie arrière

de la coque (1).

2. Chaussure selon la revendication 1, carac-

térisée en ce que l'élément annulaire (4) est constitué d'une gaine annulaire sensiblement

tronc-coniquedivergente vers l'arrière.

3. Chaussure selon la revendication 1, carac-

térisée en ce que les moyens de traction sont com-

posés d'une bande (7) reliée à l'élément annulai-

re (4) et d'un levier de fermeture (12) disposé à l'arrière de la coque (1) et s'engageant avec

la bande (7).

4. Chaussure selon la revendication 1, carac-

térisée en ce que l'élément annulaire (4) s'al-

longe vers l'avant et vers l'arrière de façon

à former une languette (5) recouvrant l'ouver-

ture (2).

5. Chaussure selon la revendication 1, carac-

térisée en ce que un taquet longitudinal (6), guidé à l'intérieur d'un logement complémentaire (8) prévu dans le talon (9), est interposé entre 7- l'élément annulaire (4) et la bande (7)

6. Chaussure selon les revendications 1 et 3,

caractérisée en ce que la bande (7) comprend une

portion crantée (11).

7. Chaussure selon la revendication 1, carac- térisée en ce que les moyens de traction (7) de l'élément annulaire (4) courrent longitudinalement

en direction du talon (9) de la chaussure, traver-

sent une ouverture (10) ménagée dans celui-ci et ressortent à l'arrière pour être engagés avec le levier de fermeture (12)

8. Chaussure selon les revendication 1, 3 et 5, caractérisée en ce que l'élément annulaire (4), le taquet longitudinal (6) et la bande (7) sont faits

d'une seule pièce en plastique.