FR2496298A1 - Dispositif pour la reconnaissance de caracteres stylises - Google Patents

Abstract

LES SIGNAUX RESULTANT DE LA LECTURE D'UN CARACTERE PAR LA TETE DE LECTURE 17 SONT ECHANTILLONNES POUR ETRE TRAITES PAR DEUX ENSEMBLES DIFFERENTS EB1 ET EB2 DE BLOCS OPERATEURS-GENERATEURS DE SIGNAUX LOGIQUES. LA DISCRIMINATION DES SIGNAUX DELIVRES PAR CHACUN DE CES ENSEMBLES EST REALISEE, DANS L'UN RESPECTIF DE DEUX ENSEMBLES RK1 ET RK2 D'ELEMENTS D'IDENTIFICATION SOUS LE CONTROLE DE DEUX GROUPES DE CIRCUITS DE VALIDATION CV1 ET CV2, CES ELEMENTS D'IDENTIFICATION EK1, EK2... EK14 ETANT ASSOCIESCHACUN A L'UN RESPECTIF DES CARACTERES D'UN JEU. RECONNAISSANCE DES CARACTERES E 13 B.

Description

DISPOSITIF POUR LA RECONNAISSANCE DE CARACTERES STYLISES

La présente invention se rapporte à un dispositif pour la reconnaissance de caractères stylisés formés sur un document, ce dispositif trouvant, plus particulièrement, son application

dans la technique des équipements de traitement de l'informa-

tion à grande vitesse.

Pour le traitement automatique de documents tels que les chè-

ques, les mandats, les bons d'achat à crédit ou autres supports d'information analogues, on fait maintenant un large usage de caractères stylisés, c'est-à-dire de caractères du langage humain qui sont conformés de manière à pouvcir être aisénent

identifiés par des dispositifs de reconnaissance capables d'en-

gendrer des séquences de signaux électriques spécifiques de la forme de ces caractères. Ces caractères stylisés peuvent être constitués, par exemple, par les symboles bien connus qui ont été établis suivant les normes de l'Association des Banques Américaines et qui sont maintenant couramment désignés sous le nom de caractères E 13 B. Pour identifier ces caractères stylisés, on a utilisé des dispositifs de reconnaissance du type de celui qui a été décrit dans le brevet français NO 1.248.226 et dans lequel le signal de tension variable, ou forme d'onde, engendré lors du passage d'un caractère stylisé devant une tête de lecture transductrice est décomposé en un certain nombre de signaux partiels lesquels sont ensuite appliqués simultanément à plusieurs réseaux de corrélation, chacun de ces réseaux.étant associé à l'un respectif des caractères à identifier. En réponse à cette application de signaux partiels, le réseau de corrélation qui est associé au caractère qui vient d'être lu délivre une tension de sortie supérieure aux tensions de sorties fournies par les autres réseaux de corrélation du dispositif, ce qui permet, en comparant entre elles les tensions

délivrées par ces différents réseaux de corrélation, d'iden-

tifier le caractère qui a été lu. Un tel dispositif de reconnaissance présente cependant l'inconvénient de ne pas être toujours capable d'identifier les caractères lus, du fait que les documents qui portent les caractères stylisés ne sont pas toujours eux-memes parfaits, mais présentent parfois des défauts tels que des irrégularités de surface

ou encore des particules indésirables qui se sont incrus-

tées dans le document pendant sa fabrication. En outre, non

seulement des taches d'encre peuvent être formées involon-

tairement sur le document au cours de l'impression des ca-

ractères, mais des défauts peuvent également se produire

lors de l'impression et donner lieu à des caractères incom-

plètement formés. Tous ces défauts provoquent, en général, une altération de la forme d'onde engendrée nar la tête transductrice lors de la lecture d'un caractère, si bien que des tensions de sortie ayant pratiquement la même valeur maximum apparaissent simultanément aux sorties de deux ou

plusieurs réseaux de corrélation. Ces tensions maximum multi-

ples sont alors interprétées comme une erreur et conduisent

au rejet du document.

Pour remédier à ces inconvénientson a proposé un dispositif de reconnaissance qui a été notamment décrit et représenté dans le brevet français NO 1.483.115, dans lequel le mode de reconnaissance des caractères est basé sur la détermination du contenu d'énergie totale de signaux uniques correspondant à chaque forme d'onde, la détermination du contenu d'énergie de ces signaux dans des domaines de fréquence précis, et enfin la comparaison des contenus d'énergie de ces signaux Du fait que, dans ce dispositif, une comparaison est faite entre les quantités d'énergie à différentes fréquences et

l'énergie totale contenue dans le caractère, et que ces com-

paraisons sont ainsi basées sur des valeurs relatives et non de valeurs absolues, ce mode de reconnaissance n'est pas affecté par les parasites. Cependant, dans un tel dispositif, le nombre de domaines de fréquence précis qui servent à la comparaison, ainsi que leurs largeurs, est difficile à

-eterminer avec précision, cette détermination n'étant obte-

nue, le plus souvent, qu'à la fin de multiples essais entrepris lors de la mise au point de ce dispositif. Il en résulte que, bien que la structure de chacun des éléments constitutifs de ce dispositif soit relativement simple, la réalisation d'un tel dispositif se révèle finalement longue,

délicate et particulièrement coûteuse.

On connaît également un dispositif de reconnaissance qui a été décrit et représenté dans le brevet français N01.420.769 et dans lequel, chaque caractère stylisé étant considéré

comme constitué d'une succession de portions de caractère ré-

sultant du découpage de ce caractère en plusieurs bandes paral-

lèles suivant une direction perpendiculaire à la direction d'exploration de la tête de lecture, le signal engendré lors de

la lecture de ce caractère est formé d'une séquence de si-

gnaux analogiques élémentaires correspondant chacun à l'une res-

pective des portions de ce caractère. Le dispositif de recon-

naissance qui est décrit dans ce brevet comprend un générateur de signaux de corrélation, un dispositif multiplicateur dans lequel chaque signal élémentaire est multiplié par un signal de

corrélation engendré par ce générateur, un dispositif intégrà-

teur qui intègre le produit délivré par ce dispositif multipli-

cateur, un dispositif de classification qui, en réponse à chaque intégrale reçue, délivre l'une des trois valeurs +1, -1 ou O, selon la pente du signal élémentaire correspondant à cette intégrale, et un bloc d'identification qui comporte autant de blocs logiques qu'il existe de types de caractères à lire et qui, recevant du dispositif de classification les groupes de vale*urs +1,-i ou O engendrées consécutivement

à la lecture d'un caractère fournit un signal d'identifi-

cation à la sortie du bloc logique qui est associé à ce ca-

ractère. Un tel dispositif de reconnaissance présente cependant l'inconvénient d'exiger un grand nombre de circuits analogiques,

étant donné que le mode de reconnaissance repose sur la déter-

mination de la pente des divers signaux élémentaires résul-

tant de la lecture d'un caractère. En outre, ce dispositif de reconnaissance exige de nombreux éléments de contrôle et de commande tant pour assurer la synchronisation indispensable entre les différents signaux élémentaires et les signaux de corrélation, que pour effectuer la classification des diverses intégrales fournies par le dispositif intégrateur Enfin ce dispositif de reconnaissance n'est pas à l'abri des perturbations qui se produisent consécutivement à un excès ou à un défaut d'encrage, et qui, affectant la forme d'onde engendrée par la tête de lecture et plus particulièrement la pente des divers signaux élémentaires constituant cette forme d'onde, conduisent presque toujours à un rejet du document.

La présente invention remédie aux inconvénients de la techni-

que antérieure et propose un dispositif de reconnaissance de caractères stylisés qui est particulièrement simple, peu coûteux et offre l'avantage d'être pratiquement insensible aux perturbations engendrées par suite de la présence de taches indésirables d'encre ou d'un défaut d'encrage dans le dessin

des caractères-.

Plus précisément, la présente invention concerne un-dispositif pour la reconnaissance de caractères stylisés formés sur

un document, ce dispositif comprenant un poste pour l'explo-

ration desdits caractères et un moyen d'entraînement pour provo-

quer un déplacement relatif entre ledit document et ce poste sui-

vant une direction de déplacement permettant à chaque caractère à reconnaître de défiler devant ledit poste d'exploration, ce poste étant établi pour, chaque fois qu'un caractère passe devant lui, engendrer un groupe de N signaux analogiques

élémentaires résultant chacun de l'exploration de l'une respec-

tive de N portions de caractère obtenues par découpage de chaque

caractère exploré, suivant une direction perpendiculaire à la-

dite direction de déplacement, ce dispositif de reconnaissance étant caractérisé en ce que, les caractères à reconnaître faisant partie d'un jeu comprenant K caractères différents et tel que K> N, il. comporte en outre: - K blocs opérateurs.générateurs de signaux logiques associés

chacun à l'un respectif des K caractères à reconnaître, cha-

cun de ces blocs comprenant, d'une part un bloc opérateur constitué --de N éléments multiplicateurs connectés chacun au poste d'exploration pour recevoir l'un respectif des

N signaux analogiques élémentaires d'un groupe engen-

dré par ce poste et pour multiplier ce signal élé-

mentaire par un coefficient spécifique dudit élément multiplicateur, - et d'un élément sommateur connecté à ces N éléments

multiplicateurs pour recevoir les N signaux élémen-

taires ainsi multipliés et établi pour délivrer à sa sortie un signal unique dont l'amplitude est égale à la somme algébrique des amplitudes de ces N signaux multipliés, d'autre part, - un élément générateur de signal logique connecté audit élément sommateur pour recevoir ledit signal unique, cet élément générateur étant établi pour

engendrer à sa sortie l'un ou l'autre de deux si-

gnaux logiques "1" ou "0", selon que l'amplitude dudit signal unique est positive ou nonrespectivement,

ces K blocs opérateurs-générateurs étant répartis en p en -

sembles différents, p étant un nombre entier tel que l'on ait: K K + N

N N

les coefficients spécifiques desdits élements multiplicateurs

ayant des valeurs choisies telles que, en réponse à l'explora-

tion d'un caractère, le bloc opérateur -générateur qui est associé à ce caractère délivre un signal logique "1", les blocs opérateurs-générateurs qui appartiennent au même ensemble que ce bloc opérateur-générateur délivrent chacun un signal logique "0", tandis que, dans chacun des autres ensembles, au

moins deux blocs opérateurs-générateurs délivrent chacun un si-

gnal logique "1", - p moyens de validation associés chacun à l'un respectif des p ensembles de blocs opérateurs-générateurs et établis chacun pour, en réponse à l'exploration d'un caractère, délivrer un signal de validation uniquement dans le cas o l'un seulement des blocs opérateurs-générateurs de l'ensemble associé délivre un signal logique. "1", - et K éléments d'identification de caractère connectés chacun à la sortie de l'un respectif des K blocs opérateurs-générateurs, ces K éléments d'identification étant répartis en p ensembles différents associés chacun à l'un respectif des p moyens de validation, chacun de ces éléments d'identification étant connecté en outre à la sortie du moyen de validation qui lui est associé et étant établi pour engendrer un signal de reconnaissance de caractère uniquement lorsqu'il reçoit à la fois, d'une part un signal de validation engendré par ledit moyen de validation, d'autre part un signal logique "1"

engendré par le bloc opérateur-générateur auquel il est con-

necté L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, détails

et avantages de celle-ci apparaîtront mieux dans la descrip-

tion suivante, donnée à titre d'exemple non limitatif et en se référant aux dessins annexés sur lesquels - Les figures!A à 1N, représentent une série de caractères stylisés et les formes d'onde correspondantes qui peuvent

être utilisées par le dispositif de reconnaissance établi se-

lon l'invention - Les figures 2A à 2F, lorsqu'elles sont assemblées de la façon indiquée sur la figure 2, représentent un schéma détaillé d'un dispositif de reconnaissance de caractères établi selon l'invention - Les figures 3A à 3E,lorsqu'elles sont assemblées de la façon indiquée sur la figure 3, représentent un mode de réalisation des blocs opérateurs qui font partie du schéma représenté sur les figures 2A à 2F - La figure 4, représente un schéma général d'un circuit

qui peut être utilisé pour la réalisation des blocs opéra-

teurs qui font partie du schéma représenté sur les figures 2A à 2F, et La figure 5,est un schéma logique simplifié qui reprend les principaux éléments représentés sur le schéma détaillé

des figures 2A à 2F assemblées.

Le dispositif de reconnaissance de caractères qui a été

représenté de façon détaillée sur les figures 2A à 2F, assem-

blées de la manière indiquée sur la figure 2, est destiné à reconnaître des caractères stylisés dont il sera question plus loin, ces caractères, désignés par la référence 10 sur la figure 2A, étant portés par un document 11 qui peut être constitué, par exemple, par un chèque bancaire. On considèrera que, dans l'exemple décrit, ces caractères ont été imprimés avec une encre magnétisable. Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 2A, le document 11 est déplacé, dans le sens indiqué par la flèche 12, par un moyen d'entraînement cons- titué, par exemple, par des rouleaux d'entraînement 13 couplés à un moteur électrique 14. Ce moyen d'entraînement fait passer les caractères 10 du document il successivement, d'abord devant une tête de magnétisation 15 alimentée en courant continu par

une source de courant16,-puis devant une tête de lecture magné-

tique 17 qui, chaque fois qu'un caractère passe devant elle,

délivre un signal ou forme d'onde caractéristique de ce carac-

tère. Il y a lieu d'indiquer ici-que les caractères stylisés qui défilent successivement devant les têtes 15 et 17 sont conçus de manière à offrir une ressemblance suffisante avec les caractères imprimés habituels tout en étant cependant suffisamment différents les uns des autres pour pouvoir être identifiés par le dispositif de reconnaissance représenté sur les figures 2A à 2F. A cet effet, comme on peut le voir sur les

figures lA à IN, chacun de ces caractères présente une configu-

ration telle qu'il peut être considéré comme formé par la juxtaposition de portions de caractère, ces portions résultant d'un découpage arbitraire du caractère par un certain nombre de bandes parallèles, chacune de ces bandes contenant-alors une portion, de valeur prédéterminée, de la surface encrée totale d'un caractère. En conséquence, le signal de caractère délivré par la tête de lecture magnétique 17 peut être considéré comme

constitué d'une séquence de signaux élémentaires, chaque si-

gnal élémentaire correspondant à l'exploration de chacune des

bandés contenant les portions constitutives d'un caractère.

Il faut indiquer que, dans l'exemple décrit, ces signaux de caractères qui ont été représentés sur les figures lA à IN,

ont été obtenus en explorant ces différentes portions, préféren-

tiellement, au moyen d'une tête de lecture comportant au moins un élément magnétorésistant de détection, cet élément

magnétorésistant étant sensible à l'intensité du flux magnéti-

que de la zone magnétisée qui passe devant lui, et non à la variation de ce flux magnétique. Une telle tête de lecture a notamment été décrite et représentée dans la demande de brevet qui a été déposée par la Demanderesse le 13 mai 1977 et qui a été publiée sous le NO 2.390.778. L'orientation

de cette tete de lecture est telle que son élément magnéto-

résistant, -ui se présente sous la forme d'une bandelette plate, est disposé perpendiculairement à la direction de déplacement du document 11, c'est-à-dire parallèlement aux bandes contenant les portions constitutives de chaque caractère, la largeur de cette bandelette étant inférieure à celle desdites bandes. La longueur de cette bandelette est supérieure à la longueur de ces bandes, de sorte que, au cours du déplacement du document, chaque caractère

peut être entièrement exploré par cette bandelette. On rap-

pelle que, tant qu'aucun caractère ne passe devant elle, cette bandelette, qui est normalement branchée aux bornes d'un générateur délivrant un courant d'intensité I, présente

une résistance électrique de valeur R bien définie. Lors-

qu'un caractère magnétisé passe devant la tête de lecture, le flux de fuite magnétique-de la zone magnétisée qui se trouve à l'aplomb de cette bandelette magnétorésistante provoque une variation. R de la résistance de cette bandelette, si bien qu'une variation de tension de valeur A V = I.L R apparaît aux bornes de cette bandelette, la valeur de cette variation

étant proportionnelle à la valeur du flux de fuite magnéti-

que de cette zone magnétisée. Ainsi, pendant tout le temps du défilement d'un caractère devant la tête de lecture 17,

cette tête délivre une tension dont l'amplitude varie pro-

portionnellement au nombre de lignes de flux traversant la bandelette, ce nombre étant lui-même fonction de la surface de la zone aimantée se trouvant à l'aDlomb de cette bandelette de la densité des particules magnétiques dans l'encre et de l'intensité du champ magnétique appliqué pour magnétiser les caractères Il faut noter que la tete de lecture à magnétorésistance qui est utilisée, dans l'exemple décrit, pour obtenir une onde de tension caractéristique de chaque caractère exploré n'est pas exclusive de l'invrention et que cette tête pourrait être remplacée par tout autre type de tête de lecture capable d'engendrer une onde de tension dont l'amplitude varie en fonction de la surface de chacune des portions de caractère qui sont explorées successivement par cette tête. C'est ainsi que l'on pourrait utiliser, par exemple, une tête de lecture à détection optique Les caractères qui, dans l'exemple décrit, peuvent être identifiés par le dispositif de reconnaissance illustré sur les figures 2A à 2F font partie d'un jeu comprenant quatorze caractères, ces caractères comprenant, comme on peut le voir sur les figures lA à 1N, les chiffres O à 9 et quatre symboles spéciaux qui dans la suite du texte, seront désignés

respectivement par Sl, S2, S3 et S4. Il faut cependant signa-

ler que ces quatorze caractères ne sont pas les seuls qui pour-

raient être identifiés par un dispositif de reconnaissance réa-

lisé selon l'invention et que l'on pourrait également identi-

fier avec ce dispositif d'autres caractères stylisés tels que, par exemple, des lettres de l'alphabet, la configuration de ces caractères étant établie de telle manière que les ondes de

tension engendrées par la tête de lecture en résultat de l'explo-

ration de ces différents caractères ne présentent pratiquement aucune ressemblance entre elles On peut encore observer que les caractères stylisés qui ont été représentés sur les figures lA à 1N n'ont pas tous la même largeur et que certains caractères, dits caractères larges ( tels que les caractères O et 8 par exemple),sont découpés par un nombre N de bandes parallèles qui a été arbitrairement choisi égal à sept. De ce fait, ces caractères

larges ont une configuration qui recouvre sept bandes parallè-

les. Au contraire, d'autres caractères (tels que les carac-

tères 1 et 2 par exemple) ont une configuration qui ne recouvre qu'une partie seulement de ces sept bandes. C'est ainsi,par exemple, que le caractère 2 a une configuration s'étendant sur quatre bandes et que le caractère 4 a une configuration qui s'étend sur six bandes. Il est utile d'indiquer ici que,

sur les figures lA à iN, les sept bandes précitées ont été nu-

mérotées de 1 à 7 dans le sens qui correspond à l'exploration de chaque caractère par la tête de lecture,c'est-à-dire dans le sens qui,sur ces figures,va de la droite vers la gauche.I1 y

a lieu d'indiquer par ailleurs que le nombre N de bandes paral-

lèles,pour le nombre K des caractères du jeu que le dispositif de reconnaissance de l'invention permet d'identifierdoit être tel qu'il satisfasse à l'inégalité: K> N. C'est ainsi que, dans

l'exemple décrit o le nombre K des carac-cères du jeu que ce dis-

positif de reconnaissance peut identifier est égal à 14, le nom-

bre N de bandes parallèles qui a été choisi pour le découpage des caractères larges est égal à 7et répond donc bien à la condition qui vient d'être énoncée Si on revient maintenant au schéma représenté sur les figures 2A à 2Fon voit que l'onde de tension engendrée par la tête de lecture 17, en réponse à l'exploration d'un caractère,

est appliquée à un amplificateur 18 dont la sortie est con-

nectée à l'entrée 19 d'une ligne à retard analogique 20. Le rôle de cette ligne à retard est d'assurer un emmagasinage

dynamique de la totalité de l'onde de tension qui est appli-

quée à son entrée. Cette ligne à retard qui est normalement pourvue d'une terminaison non réfléchissante (non représentée) comporte sept prises médianes désignées, sur la figure 2A, par

les références Mi à M7. Ces prises médianes permettent d'échan-

tillonner, à des instants déterminés, les valeurs des tensions qui apparaissent en des points particuliers répartis le long de la ligne à retard, la valeur de la tension en chacun de ces Points variant d'ailleurs au fur et à mesure de la propagation,

dans la ligne à retard, de l'onde de tension qui a été appli-

quec à l'entrée 19. Il y a lieu de signaler que la ligne

à retard qui est utilisée dans l'exemple décrit est, préfé-

rentiellement, une ligne à retard dans laquelle la propagation de l'onde de tension appliquée à l'entrée 19 s'effectue sous le

contrôle d'impulsions appliquées à une entrée 21, dite d'horlo-

ge, de cette ligne à retard, la vitesse de propagation de cette onde de tension étant déterminée par la fréquence à laquelle ces impulsions sont appliquées à cette entrée 21. Cette ligne à retard peut être constituée, par exemple, par celle qui est vendue sous la référence TAD 32 A par la Société des Etats-Unis d'Amérique ditè RETICON Corporation. Les impulsions qui sont appliquées à l'entrée 21 de cette ligne à retard 20 sont fournies par un générateur qui délivre ces impulsions à une cadence proportionnelle à la vitesse de déplacement du document 11. A cet effet, le générateur utilisé dans l'exemple décrit est constitué, comme le montre la figure 2A,

par un disque horloge 22 qui est couplé aux rouleaux d'entraî-

nement 13 et qui est pourvu de fentes permettant de laisser passer, à des instants déterminés, un faisceau lumineux émis

par une source lumineuse 23 et envoyé vers une cellule photo-

électrique 24. Ainsi, chaque fois qu'une fente du disque 22 laisse passer ce faisceau lumineux, une impulsion électrique est engendrée par la cellule 24 et appliquée à l'entrée 21 de la ligne à retard 20. Dans ces conditions, l'onde de tension qui est appliquée à l'entrée 19 se propage dans la ligne à retard 20 à une vitesse qui est proportionnelle à la cadence d'envoi des impulsions par la cellule 24 c'est-à-dire à la

vitesse de déplacement du document. Il est ainsi possible d'em-

magasiner dans la ligne à retard 20 la totalité de l'onde de tension résultant de la lecture d'un caractère, et cela

quelle que soit la vitesse à laquelle le document 11 est entraî-

né (cette vitesse est cependant limitée par la fréquence de coupure de l'amplificateur 18 et par la fréquence maximale admissible

de l'horloge de la ligne à retard d'entrée 21),pourvu cepen-

dant que cette vitesse reste constante pendant la durée de lecture de ce caractère. Le nombre de prises médianes de cette ligne à retard doit être au moins égal au nombre N de bandes parallèles qui a été arbitrairement choisi pour le découpage des caractères larges, la répartition de ces N prises médianes étant établie de telle manière que, lorsque la totalité de l'onde de tension résultant de la lecture d'un caractère

large se trouve emmagasinée dans cette ligne à retard, le po-

tentiel qui apparaît sur chacune de ces N prises correspond à l'amplitude de cette onde de tension prélevée en chacun

respectif de N points également répartis le long de la di-

rection de propagation de cette onde.

Il faut d'ailleurs signaler que, quelle que soit la largeur du caractère lu par la tête de lecture 17, on considèrera

dans ce qui suit, que l'onde de tension résultant de la lec-

ture de ce caractère se trouve entièrement emmagasinée dans la ligne à retard 20, c'est-à-dire parfaitement cadrée dans

cette ligne, au moment précis o, par suite de la propaga-

tion de cette onde de tension dans cette ligne, le signal élémentaire qui correspondà l'exploration de la portion de caractère contenue dans la bande numérotée 1 apparalît sur la prise médiane Ml de cette ligne à retard Les explications qui viennent d'être données permettent de

comprendre que la ligne à retard qui est utilisée dans l'exem-

ple décrit, en liaison avec une tête de lecture à magnéto-

résistance, présente l'avantage de délivrer sur chacune de ses N prises médianes, lorsque la totalité de l'onde de tension résultant de la lecture d'un caractère se trouve emmagasinée dans cette ligne, l'un respectif de N signaux élémentaires dont chacun peut être considéré comme résultant de la lecture de la portion dudit zaractPre cui est contenue dans l'une correspondante des N bandes parallèles, et cela quelle que soit l'a vitesse de déplacement du document 113, pourvu toutefois que cette vitesse reste constante au cours de la lecture d'un caractère. Il faut cependant signaler que ce type de ligne à retard n'est pas exclusif de la présente invention et que la-ligne utilisée dans l'exemple décrit pourraît être remplacée par une ligne à retard du genre de celle qui a été accessoirement décrite dans le brevet français précité NO 1.248.226. Dans ce dernier cas, naturellement, le générateur d'impulsions décrit plus haut n'aurait plus aucune utilité et pourrait, par conséquent être supprimé Dans l'exemple de réalisation illustré par les figures 2A à 2F, le dispositif de reconnaissance réalisé selon l'invention comprend encore un ensemble de sept amplificateurs -correcteurs AC1 à AC7 qui sont connectés sur chacune respective des sept prises médianes Ml à M7 de la ligne à retard 20 et sont pourvus chacun

de l'une respective de sept sorties Ai à A7.Ces amplificateurs-

correcteurs, qui sont de structure connue, sont destinés à corriger le signal élémentaire appliqué à leur entrée de façon à supprimer les facteurs d'atténuations introduits par la ligne à retard entre les signaux émis par les prises médianes et le signal entrant par l'entrée 19, ces facteurs n'étant d'ailleurs pas égaux. Les signaux

élémentaires ainsi corrigés par ces sept amplificateurs -

correcteurs sont alors appliqués aux entrées de quatorze blocs opérateurs désignés, sur les figures 2B et 2E, par les références BR1 à BR14, chacun de ces blocs opérateurs BR1 à BR14 étant associé à l'un respectif des caractères 0, 1, 2, 3, 7, S1, S3, 4, 5, 6, 8, 9, S2 et S4 décrits plus haut. Comme on peut le voir sur les figures 2A,2B et 2E, chacun de ces blocs opérateurs est pourvu d'une seule sortie et d'un nombre d'entréeségal à celui des signaux élémentaires délivrés par la ligne à retard 20 (soit sept entrées dans l'exemple décrit), chacune de ces entrées

étant connectée à la sortie de l'un respectif des ampli-

ficateurs -correcteurs. La structure et le mode de con-

nexion de chacun des blocs opérateurs utilisés dans l'exem-

ple décrit ont été représentés en détail sur les figures

3A à 3E assemblées de la façon indiquée sur la figure 3.

Si on se réfère alors aux figures 3A à 3E ainsi assemblées on voit que chaque bloc opérateur se présente sous la forme d'un amplificateur opérationnel AP à très grand gain en

boucle ouverte, connecté de façon classique à des résistan-

ces de réaction R et de rappel Z ainsi qu'à un groupe de sept résistances Rl à R7 dont certainesfaisant partie d'un premier ensemble comprenant n résistances (telles que les résistances Rl à R4 du bloc opérateur BR2 par exemple), sont connectées chacune entre l'entrée non inverseuse (+)

de l'amplificateur AP et l'une de n des sorties Al à A7 pré-

citées, n étant un nombre compris entre 1 et 7, et dont les

autres résistances, faisant partie d'un second ensemble com-

prenant 7 - n résistances (telles que les résistances R5 à R7 du bloc opérateur BR2 par exemple), sont connectées chacune entre l'entrée inverseuse (-) de l'amplificateur AP et l'une des 7 - n autres des sorties Al à A7 précitées. D'une manière générale, on sait que, si on désigne par e,e2,...., enles valeurs des tensions appliquées à cette entrée non inverseuse par l'intermédiaire des résistancesRl, R2,........, Rn de ce premier ensemble et par en+l, en+2,......, e7 les valeurs des tensions appliquées à l'entrée inverseuse par l'intermédiaire des résistances R+, Rn+2...... R7 de ce second ensemble, la tension s délivrée à la sortie de cet amplif cateur AP aura pour valeur p o u e (en+ 1 n+2 e s =K r( _r + 1.+ r+ +2 7 o(r1 r9 r (r n+ rn2 r7) avec:

1 +1 1

r r r rn+i rn+2 7

K =__

1 + 1:+ 1 +... + 1

z 1 r-r1 rn r1, r2,.....,r7, r et z désignant les valeurs des impédances des différentes résistances 1, R 2,2......, R7, R et Z. C'est ainsipar exemple, que la tension s délivrée à la sortie de l'amplificateur du bloc opérateur BR2 a pour valeur: ( v 2 v 3 v4 v7) v1 v5 6 s = K r(-+ -+ -*+ +) r1 r2 r3 r4 ( r5 r6 r7 avec:

1 + 1 + 1

r r5 r6 r

K 6

1 + 1 + 1 + 1 + 1

z r1 r2 r3 r4 z v1, v2,v? représentant les valeurs des tensions délivrées aux

sorties respectives AA2......, A des amplificateurs -correc-

teurs AC!, AC2......., AC7. Dans ces conditions, tout se passe comme si chacun des blocs operateurs BR1 à BR14 possédait une structure du type de celle qui est représentée, sous une forme générale, par la figure 4, cette structure comprenant, comme le montre la figure 4, d'une part un ensemble de sept éléments multiplicateurs EM1 à EM7 pourvus chacun d'une entrée connectée chacune à l'une respective des sorties A1 à A7 des amplificateurs -correcteurs AC1 à AC7 pour recevoir

l'une respective des tensions v1 à v7 délivrées par ces sor-

ties, chacun de ces éléments multiplicateurs étant destiné

à multiplier la tension qu'il reçoit par un coefficient spécifi-

que de cet élément multiplicateur, d'autre part un élément sommateur ES comportant sept entrées connectées chacune à l'une respective des sorties des éléments multiplicateurs EM1 à EM7 pour recevoir les sept tensions qui ont été multipliées par ces éléments multiplicateurs, cet élément sommateur étant

établi pour délivrer à sa sortie S un signal unique dont l'am-

plitude s est égale à la somme algébrique des tensions ainsi multipliées. Il faut signaler que chacun des coefficients

spécifiques k1,, k k3 k des éléments multiplica-

teurs respectifs, EMi, EM2, EM3,......, EM7,est, soit posi-À.-.

tif, soit négatif, selon que la tension à multiplier par ce -

coefficient spécifique est, dans le schéma du bloc opérateur

correspondant qui est représentée sur les figures 3A à 3E, appli---

qué sur l'entrée non in-verseuse (+) ou sur l'entrée inverseuse (-) de l'amplificateur opérationnel de ce bloc. Ainsi, l'ampli-, tude du signal uniq-î& délivré à la sortie de chacun des blocs opérateurs BR1 à BR14 s'exprimera simplement par: s k v + k v2 + k3v3 kv +k + kv + k7v il1 2 23 3 4 4 5 5 6 6 7 7 les valeurs des coefficients spécifiques k1, k2,k3,...

...,k7 d'un même bloc opérateur étant, en général, différentes d'un bloc opérateur à l'autre. Il faut noter à ce sujet que les valeurs des différentes résistances R,Z et R1 à R7 de chacun des blocs opérateurs BR1 à BR14 ont été choisies de façon que, dans l'exemple décrit, les sept coefficients spécifiques de chaque bloc aient les valeurs indiquées dans le tableau suivant (voir tableau I)..DTD: TABLEAU I

Bloc k k opérateur kl k2 3 4 k5 k6 7

BR1 1,4 - 1 - 0,3 -4,1 - 8 - 9,6 - 0,1

BR2 -2,3 0,3 2 0,1 - 4,8 - 6,8 1,5

BR3 -1,7 -1,9 - 2,3 4,9 4,8 6,5 0,4

BR4 0,6 2,5 - 1 - 3,4 - 5,3 - 6,5 - 2,3

BR5 3,2 -2,5 0,2 - 6,2 - 3 - 2 - 5,8

BR6 -1,7 -0,7 -0,8 - 0,3 0,2 56. 0,8

BR7 -3,9 -0,5 -l,i 2,2 5,5 1,S 3,5

BR8 -2,3 -3,6 -3,4 -9,6 1,3 1 7,5

BR9 -0.3. 3,2 2,4 9,2 1,7 - 2,2 - 8,5

BRO10 -1,8 2,4 2,5 76 - 1,6 1,5-1,1

BRll -1,9 3,2 1 0,3 - 0,9 - 1,2 - 1,7

BR12 2,1 -3,15 -2,3 -13 -3,4 - 2,1 3

BR13 -1,5 -0,6 -3,7 4,3 - l 0,3 - 3

BR14 -0,57 -3,5 O,8 - 1021 - 1]- 1,4 10,3

-L BR1

Ainsi qu'on peut le constater en observant, sur les figures 3A à 3E, la façon dont sont connectés les différents blocs

opérateurs BR1 à BR14 sur les sorties AI à A7 des amplifica-

teurs-correcteurs AC1 à AC7, les coefficients spécifiques

qui, dans le tableau I,sont positifs correspondent aux si-

gnaux qui,' délivrés par ces sorties Al à A7,sont appliqués sur l'entrée non inverseuse (+) de l'amplificateur AP de

chaque bloc opérateur, alors que les coefficients spécifi-

ques qui, dans ce tableau I, sont négatifs correspondent aux

signaux qui, délivrés par ces sorties A1 à A?, sont appli-

qués sur l'entrée inverseuse (-) de l'amplificateur AP de cha-

que bloc opérateur. C'est ainsi,par exemple, que les coeffi-

cients spécifiques k2, k3, k4 et k7 qui, relatifs au bloc

opérateur BR2, sont positifs correspondent aux signaux qui, dé-

livrés par les sorties A2, A3, A4 et A7 sont appliqués sur l'entrée non inverseuse (+) de l'amplificateur AP du bloc opérateur BR2, tandis que les coefficients spécifiques kl,k5

et k6 qui,relatifs à ce bloc opérateur, sont négatifs corres-

pondent aux signaux qui, délivrés par les sorties A1,A5 et A6, sont appliqués sur l'entrée inverseuse (-) de l'amplificateur

AP de ce bloc opérateur. Dans ces conditions, si v1, v2,....

, v7 représentent les valeurs des tensions délivrées

par les sorties A1,A2......A7 lorsque l'onde de tension ré-

sultant de la lecture d'un caract$re se trouve entièrement

emmagasinée dans la ligne à retard 20, c'est-à-dire parfaite-

ment cadrée dans cette ligne, et si s 2, s s3,....., s14 désignent les amplitudes des signaux délivrés à la sortie des blocs opérateurs respectifs BRl,BR2,BR3,....,BR14 lorsque ces signaux v1 à V7 sont appliqués sur les entrées de ces blocs opérateurs, l'amplitude du signal qui apparaît à la sortie du bloc opérateur BR2 s'exprime alors par: s2 = 2,3v1 + O,3v2 + 2v3 + 0,1v4 - 4,8v5 - 6,8v6 + 1,5v7 De même, l'amplitude du signal apparaissant à la sortie du bloc opérateur BR12 par exemple, serait donnée par: s12 = 2,1v1 - 3,15v2 - 2,3v3 - 13v4 - 3,4v5 - 2,1v6 + 3v7 Les valeurs des tensions v1 à v? qui sont délivrées par les sorties A1 à A7, lorsque l'onde de tension résultant de la lecture d'un caractère se trouve parfaitement cadrée dans la ligne à retard 20, dépendent naturellement du type du caractère qui a été lu. C'est ainsi que/dans l'exemple décrit, les valeurs des tensions v1 à v7 obtenues lors de la lecture de chacun des quatorze caractères stylisés dont on a parlé plus haut sont celles qui figurent (en volts) dans' le tableau

suivant: (voir tableau II).

TABLEAU II

caractère v1 v 2 1 3v v6 7

0 0,815 -0,02751 0 0,0275 10,0025 C 0,605

*- -0225 -- ____

1 0,].725 0,1375 - 0,6725 0,2225 0 0

2 0,465 0,025 0,03 0,395 0 I0 0

'

3 0,335 0,575 0,0075 0,07 0,08 0 0

.... _ _ I1..DTD: 4 0,2875 0,21 0,0825 -0,11 0,4375 0,515 O

0,4175 0,0275 0,0325 0,0325,3825 0 O

_ _ _ e _

6 0,325 0,05 0,1925 -0,005 -0,0575 0,635 0

7 0,385 0,0325 0,4275 -0,055 0,2025 0 0

8 0,325 0,805 -0,145 -0,0275-0,0825 0,3775 0,2225

9 0,645 0,245 -0,095 -0,0725 0,0225 0,325 0,005

S1 0,36 0,2525 0,27 -0,137 0,135 I 0,2925 0,3925

O 1

S2 0,365 0,11 -0,265 0,2275 -0,2275 0,23 0,215

S3 0,345 0,17 0,175{ 0,195 0,36 0,0875 0,35

S4 0,2775 -0,0775 0,23 0,17 -0,17 0,19 0,245

Compte-tenu des valeurs des tensions v à v7 qui sont indi,-

quées dans le tableau II, il est alors possible de conna tre les amplitudes des signaux qui apparaissent sur les sorties des blocs opérateurs BR1 à VR14, en réponse à la lecture de chacun des quatorze caractères stylisés précités. C'est ainsi, par exemple, que si le caractère lu est le caractère "0",

l'amplitude du signal qui apparaît à la sortie du bloc opéra-

teur BR2 est égale à s2 = -(2,3 x 0,815) + (0,3 x -0,0275) + (2 x 0) + (0, 1 x 0,0275) - (4,8 x 0,0025) - (6,8 x 0) + (1,5 x 0,605) soit: s2 = - 1, 8745 - 0,008 + 0,00275 - 0,012 + 0,907 ou finalement: s2 - 0,984 volt De même on obtiendrait pour l'amplitude du signal apparaissant à la sortie du bloc opérateur BR12, en réponse à la lecture de ce même caractère "0": 2 =(2,1 x 0,815) - (3,15 x 40,0275) - (2,3 x 0)

s12=(21x015-

- (13 x 0,0275) - (3,4 x 0,0025) - (2,1 x 0) + (3 x 0,605) soit: s12 = 1, 711 + 0,0866- 0,357 - 0,008 + 1,815 * 25 ou finalement: s12 3,25 voIts En opérant de la manière qui vient d'être indiquée, on voit que, d'après les valeurs données dans les tableaux I et II, il est possible d'établir les valeurs des amplitudes des signaux qui apparaissent sur les sorties des blocs opérateurs BR1 à BR14, en réponse à la lecture de chacun des quatorze caractères

stylisés susmentionnés, ces valeurs étant celles qui sont indi-

quées (en volts) dans les tableaux suivants (voir tableaux III

et IV).

Il y a lieu de signaler que, pour des raisons de simplifica-

tion, les valeurs des tensions qui sont indiquées sur les tableauxII et IV sont, non pas les valeurs exactes que l'on obtiendrait par un calcul précis effectué à partir des valeurs données dans les tableaux I et II, mais seulement les valeurs arrondies, à 0,1 volt près, de ces valeurs exactes. C'est ainsi que,par exemple, la valeur de 3,25 volts qui représente l'amplitude du signal du bloc opérateur BR12, en réponse à "0", a été arrondie à 3,2 volts dans

TABLEAU III

apparaissant à la sortie la lecture du caractère

le tableau IV.

caractère s1 s2 s3 S 5 6 s7 _____s - s2 s3 s_ s5 I6s O +1 i -1 - -1 -1 -1

1 -1 +1 -1 -1 -1 -1 -1

15. _ . - -_:

2 -1 -l +1 -1 -1 - 1 -1

3 --1 -I -1 +! -1 -1 -1

3 -26-l, _- I 0,5

4 -7,8 -6,4 +4,2 -4,5 -1,3 +2,4 +1,9

-2,6 -2,7 +1,2. -1,8 0 -0,7 +0,5

6 -5,2 -4,4 +2,7 -3,7 -0,1 -+2,8 -0,7

_ _ _

7 -1 -1 -1 -1 +1 -1 -1

8 -3,2 -2,6 +0,3 0 -2,6 +1,3 -0,6

9 -2,3 -4 +0,5 -0,9 -+1,1 +0,7 -1,9

Si -1 -1! l -l. -1

S2 -0,8 -1,5 +, 46 +0, -0,8 _6 0,8 -0,8

_ _. . l- l _

S3 -1 -

S4 8 -03 -1 | 1 -l -1 2 -1. +1-

__ I _ I 1 I i S4-0,8 i os -0 0,1-,7- -1,2 +0,6]-,

TABLEAU IV

carctre caractère s 8 s9 s10 s S12 s13 s14

0 +2,5 -5,2 -8 -2,7 +3,2 -2,9 +5,7

1 -5,3 +4 +3,4 +0,8 -4,5 -1,9 -2,3

2 -5 +3,6 +2,3 -0,6 -4,3 +0,9 -4,3

3 -3,4 +2,5 +1,2 +1,2 -2,3 -0,6 -3

4 +1 -1 -1 _ -1 -1 -1

-1 +1 -1 -1 -1 -1 -1

6 -1 -1 +1 -1 -1 -1 -1

7 -1,7 +0,8 -0,3 -0,4 -0,2 -2,6 +0,4

8 -1 -1 -1 +1 -1 -1 -1

9 -1 -1 -1 -1 +1 -1 -1

S1 +1,7 -4,1 -4,1 -0,5 +2,1 -3,2 +4,4

S2 -1 -1 -1 -1 -1 +1 -1

S3 +2,9 -3,1 -5,8 -0,8 +2,3 -3,5 +4,7

S4 -1 -1 -1 -1 -1 -1 +1

Si on revient maintenant au schéma représenté sur les figures 2A à 2F, on voitqu'àla sortie de chacun des blocs opérateurs BR1 à BR14 est connecté l'un respectif de quatorze éléments générateurs de signaux logiques MF1 à MF14, chacun de ces éléments générateurs de signaux logiques étant conçu pour

délivrer à sa sortie une tension positive d'amplitude prédéter-

1C minée, chaque fois que son entrée se trouve portée à un potentiel positif de valeur quelconque, la tension positive

délivrée à la sortie de l'n quelconque de ces éléments généra-

teurs subsistant aussi longtemps que le potentiel à l'entrée de cet élément reste positif. Chacun de ces éléments généra- teurs est de structure connue et peut être constitué, par exemple, par un circuit comparateur à seuil du type de celui qui est commercialisé sous la référence A 339 A par la société des Etats-Unis d'Amérique dite Fairchild Camera and Instrument Corporation. On considerera que la tension positive qui apparaît à la sortie de l'un quelconque des éléments générateurs, lorsque l'entrée de cet élément se trouve à un

potentiel positif, est égale à +1 volt et représente conven-

tionnellement un signal logique "1". De même, on considérera que, l'absence de tension positive à la sortie d'un élément générateur lorsque l_'entrée de cet élément n'est pas portée à un potentiel positif, représente conventionnellement un signal logique "0". Dans ces conditions, on voit que, si on désigne par g1, g2.,gles signaux logiques délivrés par chacun respectif des éléments générateurs MFI, MF2...,MF14, ces signaux logiques prendront,en réponse a la lecture de chacun des quatorze caractères stylisés, des valeurs binaires qui, déduites de celles données dans les tableaux III et IV, ont été consignées dans le tableau suivant, (voir tableau V)

TABLEAU V

aractères gl g g3 g4 g5 g6 g7 g8 g9 gl0 gll g12 g13 g14

0 1 0 O 0 O 0 O 1 O O O 1 O 1

1 O 1 O 0 O 0 0 1 1 1 0 O O

2 0 0 1 0 0 0 0 0 1 1 0 0 1 0

3 0 0 0 1 0 0 0 0 11 1 1 0 0 0

4 0 0 1 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0

0 0 1 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0

6 0 01 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0

6 _._ o_ i o _

7 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 O O 1

8 0o O - o o i o o O g o o i o 1 i o lo o oT o o o

S1 0 1 0 0 1 00 0 0 1 0 0 0

92 0 1 0 1 1 0 0 0 0 0 1 0 0

si O 0 0 0 O 1 0 1 0 0 0 1 0 1

S2 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0

S3 0 0 0 00 0 1 1 0 0 0 1 1

S4 0 0 1 0 0 1 0 0 O 0 0 0 0 1

L.......1- - -

Si on revient maintenant au schéma représenté sur les figures 2A à 2F

on voit que les quatorze blocs opérateurs BR1 à BR14 et les quator-

ze éléments générateurs MF1 à MF14 auxquels ils sont connectés ont été répartis en deux ensembles différents EB1 et EB2,1'ensemble EB1 comprenant les blocs opérateurs BR1 à BR7 et leurs éléments générateurs associés MF1 à MF7, et l'ensemble EB2 comprenant les blocs opérateurs BR8 à BR14 et leurs éléments générateurs associés MF8 à MF14. Dans ce qui suit, on désignera sous le nom de bloc opérateur-générateur de signaux logiques un groupe constitué d'un bloc opérateur et de l'élément générateurconnecté à ce bloc opérateur,chacun de ces blocs opérateurs- générateurs ainsi constitués etant affecté sur les figures 2A à 2F de l'une respective des références OG1 à OG14. Chacun de ces blocs opérateurs-générateurs OG1 à OG14 est associé à l'un respectif des caractères 0,1,2,3,7,Sl,S3,4,5,6,8,9,S2 et S4 cités plus haut. Si on se réfère alors au tableau V, qui donne les valeurs binaires délivrées, en réponse à la lecture d'un caractère, par les différents éléments générateurs MF1 à MF14, c'est-à-dire par les différents blocs opérateurs- générateurs OG1 à OG14, on voit quesi le caractère lu est l'un des caractèresO,1,2,3,7,Sl et S3, un signal binaire "1" apparaît à la sortie de l'un seulement des blocs opérateurs-générateurs de l'ensemble EB1, alors qu'un signal binaire "1" apparaît à la sortie d'au moins deux des blocs opérateur-s-générateurs de l'ensemble EB2. De même, si le caractère lu est l'un descaractères 4,5,6,8,9,S2 et S4, un signal binaire "1" apparaît à la sortie de l'un seulement des blocs opérateurs -générateurs de l'ensemble EB2 alors qu'un signal binaire "1" apparaît à la sortie d'au moins deux

des blocs opérateurs-générateurs de l'ensemble EB1. Cette ca-

ractéristique, qui résulte d'un choix convenable des valeurs attribuées aux coefficients spécifiques k1 à k7 mentionnés plus haut, a pour effet de simplifier grandement le nombre et la structure des circuits utilisés pour la reconnaissance des

différents caractères. Cette reconnaissance se trouve d'ail-

leurs d'autant plus facilitée que le mode de discrimination utilisé pour la différenciation des divers caractères repose sur

les valeurs logiques "0" et "1" fournies par les blocs opéra-

teurs-générateurs, c'est-à-dire sur le signe des tensions délivrées par les blocs opérateurs BR1 à BR14 et non pas sur l'amplitude de ces tensions. De ce fait, même si, en raison de certains défautstels qu'une impression médiocre ou la présence de taches indésirables, la forme d'onde engendrée par la tête de lecture 17 lors de la lecture d'un caractère se trouve légèrement altérée et si, par suite, les amplitudes des signaux élémentaires échantillonnés par la ligne à retard 20 diffèrent sensiblement de celles des signaux élémentaires délivrés en l'absence de ces défauts, le signe de chacune des tensions délivrées par les blocs opérateurs BR1 à BR14 ne subit en général aucun changement, si bien que le taux de rejet des informations extraites des caractères identifiés par le dispositif de reconnaissance établi selon l'invention est extrêmement faible, c'est-à-dire pratiquement inférieur à 1

10.000

L'identification des différents caractères lus par la tête

de lecture 17 est effectuée par un dispositif de discrimina-

tion qui, dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures 2A à 2F, comprend, d'une part deux groupes de circuits de validation CV1 et CV2 qui seront décrits ci-après et qui sont associés chacun à l'un respectif des deux ensembles EB1 et EB2

de blocs opérateurs - générateurs,d'autre part quatorze élé-

ments d'identification de caractères qui ont été répartis en deux ensembles RK1 et RK2 associés chacun à l'un respectif des deux groupes CV1 et CV2 précités. Comme on peut le voir sur les figures 2A à 2F, quatorze circuits inverseurs Il à I14 ont été branchés chacun à la sortie de l'un respectif des éléments générateurs MF1 à MF14 afin de fournir des signaux binaires inverses de ceux délivrés par ces éléments générateurs. Le groupe de circuits de validation CV1

comprend, comme le montrent les figures 2A à 2F, sept cir-

cuits logiques "ET" El à E7 qui comportent chacun sept en-

trées dont l'une est connectée à la sortie de l'un respectif des éléments générateurs MF1 à MF7 et dont les six autres sont connectées chacune à la sortie de l'un respectif des six circuits inverseurs qui sont branchés aux sorties des six autres éléments générateurs de l'ensemble EB1. C'est ainsi, par exemple, que l'une des entrées du circuit "ET" El est connectée à la sortie de l'élémentgânérateur MF1, tandis que les six autres entrées de ce circuit "ET" sont connectées chacune à la sortie de l'un respectif des circuits inverseurs I2 à 17. De même, l'une des entrées du circuit "ET" E2 est connectée à la sortie de l'élément générateur MF2, tandis que les six autres entrées de ce circuit E2 sont connectées chacune à la sortie de l'un respectif des circuits inverseurs Ilet 13 à I7,et ainsi de suite... Chacun des circuits "ET" El à E? est muni d'une sortie qui est connectée

a l'une respective de sept entrées d'un circuit "OU"LUl compor-

tant neuf entrées. Le groupe de circuits de validation CV1 comprend encore un circuit "OU" UG1 comportant, d'une part sept entrees connectées chacune à la sortie de l'un respectif des éléments générateurs MF! à MF?, d'autre part une sortie qui est connectée, par l'intermédiaire d'un circuit inverseur IFI, a une entrée du circuit Ul, autre que celles qui sont déjà connectées aux sorties des circuits "ET" El à E?. La dernière

entrée de ce circuit Ul est connectée à la sortie d'un cir-

cuit inverseur IF2 dont on parlera plus loin Le groupe de circuits de validations CV2, qui est de structure analogue à celle du groupe de circuits de validation CV!, comprend, comme le montre le schéma des figures 2A à 2F, sept circuits logiques "ET" E8 à E14 qui comportent chacun sept entrées dont l'une est connectée à la sortie de l'un respectif des éléments générateurs MF8 à MF14 et dont les six autres sont connectées chacune à la sortie de l'un respectif des six circuits inverseurs qui sont branchés aux sorties des six autres éléments générateurs de l'ensemble EB2. Chacun de ces circuits "ET" E8 à E14 est muni d'une sortie qui est connectée

à l'une respective de sept entrées d'un circuit "OU" U2 compor-

tant neuf entrées. Le groupe de circuits de validation CV2 com-

prend encore un circuit "OU" UG2 comportant, d'une part sept entrées connectées chacune à la sortie de l'un respectif des éléments générateurs MF8 à MF14,d'autre part une sortie qui est connectée, par l'intermédiaire du circuit inverseur IF2, à une entrée du circuit U2, autre que celles qui sont déjà connectées aux sorties des circuits "ET" E8 à E14. La dernière entrée de ce circuit U2 est connectée à la sortie du circuit inverseur

IF1 dort on a parlé plus haut.

D'après la structure des groupes de circuits de validation CV1 et CV2 qui vient d'être décrite, on comprend aisément que, dans le cas o le signal binaire "1" apparaît à la sortie de l'un seulement des éléments générateurs MF1 à MF?, un signal binaire "l",représenté par une tension positiveapparaît à la sortie de l'un seulement des circuits "ET" E1 à E7. C'est ainsi,

par exemple, que si un signal binaire'l*apparait unique-

ment à la sortie de l'élément MF4 et si, par conséquent, les six circuits inverseurs I1,I2,I3,I5,I6 et I7 délivrent un signal binaire "1" tandis que le circuit inverseur I4 délivre un signal binaire "O", alors, de tous les circuits "ET" E1 à E7, seul

le circuit E4 dont toutes les entrées reçoivent un signal binai-

re "1", délivre à sa sortie un signal binaire "1". Dans ces conditions, une tension positive représentant un signal binaire

"1" apparaît à la sortie du circuit "OU" Ulcette sortie consti-

tuant la sortie du groupe de circuits CV1. Au contraire, dans le cas o, par suite de conditions qui seront précisées plus loin, un signal binaire "1" apparaît simultanément à la sortie de deux au moins des éléments générateurs MF1 à MF7, aucune tension positive n'apparaît à la sortie de l'un quelconque des circuits "ET" El à E7 ou à la sortie du circuit inverseur IF1. Si, en outre, aucune tension positive n'apparaît à la sortie du circuit inverseur IF2, alors aucune tension positive

n'apparaîtra par conséquent à la sortie du circuit "OU"U1 et cet-

te absence de tension positive représentera conventionnellement le signal binaire "0". Enfin, dans le cas o un signal binaire "O'!

apparaît simultanément à la sortie de tous les éléments généra-

teurs MF1 à MF7, un signal binaire "1" apparaît à la sortie du circuit inverseur IF1, si bien que, la sortie du circuit U1

et celle du circuit U2 délivrent chacune un signal binaire "1".

De même, en raisonnant de la manière qui vient d'être indiquée, on comprend que, dans le cas o un signal binaire "1" apparaît à la sortie de l'un seulement des éléments générateurs MF8 à MF14, un signal binaire "1" est délivré à la sortie du circuit "OU" U2, la sortie de ce circuit "OU" constituant la sortie du groupe de circuits CV2. Au contraire, dans le cas o Ua, signal binaire "1 " apparaît simultanément à la sortie de deux au moins des éléments générateurs MF8 à MF14,ce circuit U2 délivre à sa sortie un signal binaire "O". Enfin, dans le cas o un signal binaire "0" apparaît simultanément à la sortie de tous les éléments générateurs MF8 à MF14, un signal binaire "1" apparaît à la sortie du circuit inverseur IF2, si bien que la sortie du circuit U2 et celle du circuit U1 délivrent

un signal binaire "1".

22WOr Les figures 2A à 2F montrent encore un circuit "OU exclusif" UE qui est destiné à délivrer à sa sortie un signal binaire "1" uniquement dans le cas o un signal binaire "1" apparaît à la sortie de l'un seulement des groupes de circuits de validation CV1 à CV2. Dans l'exemple décrit, ce circuit UE est constitué, d'une part de deux circuits inverseurs IV1 et IV2 connectés chacun à la sortie de l'un respectif des circuits U1 et U2, d'autre part de deux circuits "ET" EX1 et EX2 dont l'un EX1 comporte deux entrées connectées respectivement à la sortie du circuit U1 et à la sortie de l'élément inverseur IV2 et dont l'autre EX2 comporte deux entrées connectées respectivement à la sortie du circuit U2 et à la sortie de l'élément inverseur IV1, les sorties de ces circuits EX1 et EX2 étant connectées aux entrées d'un circuit "OU" UX à deux entrées. Le fonctionnement de ce circuit UE étant bien connu, on-indiquera simplement qu'un signal binaire "1" apparaît à sa sortie, c'est-à-dire à la sortie du circuit UX, dans le cas o les groupes de circuits CV1 et CV2 délivrent respectivement, au même moment, les signaux binaires "1" et "O", ou encore dans le cas o ces groupes CV1 et CV2 délivrent respectivement, au meme moment, les signaux binaires

"0" et "1".

Le dispositif de discrimination de caractères comprend, en plus des groupes de circuits de validation CV1 et CV2 dont on a parlé plus haut, quatorze circuits d'identification EK1 à EK14 associés chacun à l'un respectif des éléments générateurs MF1 à MF14. Ces quatorze éléments EKI à EK14 sont répartis en deux ensembles différents RK1 et RK2 associés chacun à l'un respectif des groupes CV1 et CV2, l'ensemble RK1 comprenant les éléments EK1 à EK7 et l'ensemble RK2 comprenant les éléments EK8à EK14. Comme on peut le constater en se référant au schéma représenté sur les figures 2A à 2F, chacun de ces éléments d'identification est constitué par un circuit "ET" à trois entrées dont la première est connectée à la

sortie de l'élément générateur associé à cet élément d'identifi-

cationdont la deuxième est connectée à la sortie du groupe de circuits de validation qui est associé à l'ensemble dont

fait partie cet élément d'identification, et dont la troisiè-

me est connectée à la sortie du circuit UE dont on a parlé plus haut. C'est ainsi par exemple, que les trois entrées du circuit "ET" EK4 sont connectées respectivement à la sortie de l'élément générateur MF4, à la sortie du circuit Ul et à la sortie du circuit UE. De même, les trois entrées

du circuit "ET" EK8 sont connectées respectivement à la sor-

tie de l'élément générateur MF8,,à la sortie du circuit U2 et à la sortie du circuit UE. On comprend alors que, dans le cas o un signal binaire "1" apparaît à la sortie de l'un seulement des éléments générateurs del'ensemble EB1 et o un signal binaire "1" apparaît à la sortie de deux au moins des éléments générateurs de l'ensemble EB2, un signal binaire "1" apparaît à la sortie du circuit Ul et un signal binaire "O" apparait à la-sortie du circuit U2, si bien qu'ur signal binaire "1" est délivré à la sortie du circuit UE Il en résulte alors que, parmi les circuits "ET" EK1 à EK7, seul celui dont la première entrée est connectée à la sortie de l'élément générateur de l'ensemble EB1 sur laquelle est apparu un signal binaire "1", reçoit un signal binaire "1" sur ses trois entrées. De ce fait, un signal binaire "1" apparaît à la sortie de ce circuit "ET". On comprend, de même, que dans le cas o un signal binaire "1" apparaît à la sortie de l'un seulement des éléménts générateurs de l'ensemble EB2 et o un signal binaire "1" apparaît à la

sortie de deux au moins des éléments générateurs de l'en-

semble EB1, un signal binaire "1" est délivré par celui des circuits "ET" EK8 à EK14 qui a sa première entrée connectée à la sortie de l'élément générateur dé

l'ensemble EB2 sur laquelle est apparu un signal binaire"l".

Si on revient maintenant au tableau V donné plus haut, on voit alors que, dans le cas o le caractère qui est lu par la tête de lecture 17 est le caractère "0", un seul des éléments générateurs de l'ensemble EBI délivre un signal binaire "1" signal gl) cetélément générateur étant ici l'élément MF1, tandis que trois des éléments générateurs de l'ensemble EB2 délivrent un signal binaire "l"(signaux g8 gl2 et glu), ces

trois éléments ëénérateurs étant les éléments MFS, MF12 et MIF14.

D'après les explications qui ont été données ci-dessus,on com-

prend donc que, dans le cas o le caractère lu est le carac-

tère "0", un signal binaire "1" apparaît à la sortie du cir-

cuit EK1, tandis que les circuits EK2 à EK14 délivrent à

leur sortie un signal "0". De même, dans le cas o le carac-

tère lu est le caractère Il". un signal binaire "1" apparaît

uniquement à la sortie du circuit EK2. Ainsi,chacun des cir-

cuits EK1, EK2,.....,EKi4 est associé à liun respectif des

caractères 0,1,2,3,7,Sl,S3,4,5,6,8e9.S2 et S4, et il ne déli-

vre un signal binaire "1" que lorsque le caractère qui est lu par la tête de lecture est celui auquel il est associé. Ce signal binaire "1" constitue donc un signal de reconnaissance permettant d'identifier le caractère qui a été lu.C'est ainsi par exemple que, si ce signal "1" apparaît à la sortie du circuit EKO10, le caractère qui a été lu par la tête de lecture est le caractère "6". L'identification des caractères qui est ainsi réalisée nh-e sens que si les signaux élémentaires qui sont utilisés par le dispositif de reconnaissance pour effectuer cette identification sont ceux qui sont délivrés sur les prises médianes de la ligne à retard 20 lorsque l'onde de tension résultant de la lecture d'un caractère se trouve parfaitement cadrée dans cette ligne à retard.C'est pourquoi l'identification qui est effectuée par ce dispositif n'est validée qu'à un instant déterminé au moyen d'une impulsion électrique produite de la manière suivante. Si on revient au schéma représenté sur les figures 2A à 2F, on voit que sur la prise médiane M1 de la ligne à retard 20 est branché un amplificateur -dériveur AD qui, étant de structure connue, est établi pour délivrer une impulsion électrique à sa sortie

chaque fois que son entrée est portée à un potentiel positif.

La-sortie de cet amplificateur-dériveur AD est connectée, d'une part à l'entrée normale d'un basculeur BIK, d'autre part à l'entrée conditionnée d'une porte de commande CK. Cette porte CK, qui est de structure connue, est analogue à celle qui a été décrite et représentée notamment dans les brevets français NO 1.342.787 et 1.387.085 et elle comporte deux entrées dont

l'une, marquée d'un point sur le schéma, est une entrée condi-

tionnée sur laquelle sont appliquées les impulsions électriques à transmettre, et dont l'autre est une entrée de conditionnement sur laquelle une tension électrique est appliquée. On rappelle

qu'une telle porte de commande netransmet une impulsion appli-

quée à son entrée conditionnée que si son entrée de condition-

nement se trouve à un potentiel positif. Le basculeur BIK est, de même, analogue à ceux qui ont été accessoirement décrits dans les brevets précités et il comporte une entrée dite "normale" une entrée dite "complémentaire", une sortie "normale" et une sortie " complémentaire". On rappelle quece basculeur passe ou reste à l'état "1" chaque fois qu'il reçoit une impulsion par son entrée "normale" et à l'état "O"chaque fois qu'il reçoit

une impulsion par son entrée "complémentaire. La sortie "complé-

mentaire" de ce basculeur BIK étant connectée à l'entrée de condi-

tionnement de la porte de commande CK, on considèrera que ce basculeur BIK se trouve initialement à l'état "O", de sorte que la tension positive qui apparaît alors à sa sortie

"complémentaire'"se trouve appliquée à l'entrée du conditionne-

ment de la porte CK et permet à cette porte de transmettre toute impulsion appliquée à son entrée conditionnée. Si, maintenant au cours de la propagation, dans la ligne à retard 20, de l'onde de tension engendrée consécutivement à la lecture d'un caractère, le signal élémentaire correspondant à l'exploration de la portion de caractère contenue dans la bande numérotée 1 arrive sur la prise médiane Ml, ce signal élémentaire est

appliqué, non seulement à l'entrée de l'amplificateur -

correcteur AC1, mais également à l'entrée de l'amplificateur -

dériveur AD, ce qui déclenche l'envoi d'une impulsion par ce

dernier. Cette impulsion est alors appliquée, par l'inter-

médiaire de la porte de commande CK, d'une part à l'entrée d'un élément de retard Rl, d'autre part à l'entrée d'un élément de retard R2. Elle est appliquée en outre à l'entrée normale du basculeur BIK qui passe alors à l'état "'1" et rend ainsi la porte CK non passante. Toutefois, le changement d'état du basculeur BIK ne se produit que lorsque l'impulsion qui a été appliquée à l'entrée conditionnée de la porte de commande CK a déjà été transmise aux éléments de retard Rl et R2. L'im- pulsion retardée qui apparaît ensuite à la sortie de l'élément de retard R2 est appliquée sur les entrées conditionnées de quinze portes de commandes Cl à C 14 et-CR, chacune des portes Clà C14 étant connectée, par son entrée de conditionnement, à l'une respective des sorties des circuits "ET" EKI à EK14, et la porte CR ayant son entrée de conditionnement connectée, par l'intermédiaire d'un circuit inverseur IR, à la sortie du circuit "1OU"IUX. Le retard de l'élément de retard R2 est établi de telle sorte que, en réponse à l'impulsion qui est appliquée à son entrée, il délivre une impulsion à sa sortie au bout d'un

temps égal à celui qui est nécessaire pour effectuer le traite-

ment des signaux élémentaires délivrés sur les prises médianes de la ligne à retard 20 lorsque lronde de tension résultant de la lecture d'un caractère se trouve parfaitement cadrée dans cette ligne, les signaux binaires apparaissantau bout de ce temps, sur les sorties des circuits "ET" EK1 à EK14 étant alors ceux issus du traitement de ces signaux élémentaires. Etant donné que, comme on l'a expliqué plus haut, à la suite de ce traitement, un signal binaire "ll" représenté par une tension positive, apparaît à la sortie de l'un seulement des circuits "ET" EK1 à EK14, et rend passante la porte de commande qui est connectée à la sortie de ce circuit "ET", l'impulsion retardée qui, provenant de l'élément de retard R2, est appliquée sur les entrées conditionnées des portes Ci à C14, n'est transmise que

par la seule porte rendue passante. L'impulsion ainsi transmi-

se est appliquée à l'un correspondant de quatorze organes d'utilisation des signaux de reconnaissance D.à D14 connectés chacun à la sortie de l'une respective des portes de commande Cl à C14. On considèrera, dans l'exemple décrit, que chacun de ces quatorze organes Dl à D14 est constitué par un dispositif de codage qui, chaque fois qu'une impulsion est appliquée à son entrée, délivre une. combinaison de signaux binaires représentative du caractère auquel est associé ce g-t33

dispositif, chacun des dispositifs Dl,D2...... D14 étant asso-

cié à cet effet à l'un respectif des caractères 0,1,2,3,7,

Sl,S3,4,5,6,8,9, S2 et S4.

Dans le cas o, par suite de défauts d'encrage particulière- ment importants ou encore d'une abondance excessive de taches d'encre indésirables, aucun signal binaire "1" n'apparaîtrait consécutivement à la lecture d'un caractère, ni à la sortie du

circuit Ul ni à la sortie du circuit U2, le circuit UE ne déli-

vrerait pas alors à sa sortie un signal binaire "1". Dans ces conditions, aucun des circuits EK1 à EK14 ne fournirait à sa sortie un signal binaire "1" et, par suite, aucune des portes Cl à

C14 ne serait passante. Dans ce cas, cependant, un signal bi-

naire "1" représenté par une tension positiveapparaîtrait à la sortie du circuit inverseur IR et rendrait alors passante la porte CR. L'impulsion retardée délivrée par l'élément R2 et appliquée sur les entrées conditionnées des portes CR et Cl à C14, serait alors transmise uniquement par la porte CR et,

constituant un signal de rejet, serait appliquée à un dispo-

sitif utilisateur de signal de rejet DR, ce dispositif pouvant être par exemple, soit un dispositif de visualisation signalant que la lecture qui vient d'être faite doit être rejetée,soit encore un dispositif commandant l'envoi vers une case de rejet du document qui vient d'être lu

De même, dans le cas o toutes les sorties des éléments généra-

teurs MF1 à MF7 délivreraient simultanément un signal binaire "0", ou encore dans le cas o toutes les sorties des éléments générateurs MF8 à MF14 délivreraient simultanément un signal binaire "0", les circuits Ul et U2 fourniraient simultanément à leur sortie un signal binaire "1", si bien que le circuit UE

délivrerait à sa sortie un signal binaire "0". Dans ces condi-

tions, un signal de rejet, provenant de la transmission par la porte CR de l'impulsion délivrée par l'élément de retard-R2, serait également appliqué au dispositif utilisateur de signal de

rejet DR.

Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 2A, le retour à l'état "0" du basculeur BIK est obtenu en appliquant sur l'entrée complémentaire de ce basculeur l'impulsion retardée qui est délivrée par l'élément de retard R1. Il faut signaler à cet effet que le retard de cet élément R1 est établi de telle sorte que, en réponse à l'impulsion appliquée à son entrée, il ne délivre une impulsion retardée qu'au moment ou, au cours de la progression dans la ligne à retard 20 de l'onde de tension résultant de la lecture d'un caractère 5 le signal élémentaire correspondant à l'exploration de la portion de

caractère contenue dans la bande numérotée 7 a fini d'appa-

raltre sur la prise médiane M1 de la ligne 20, autrement dit lorsque cette onde de tension a entierement disparue de la ligne à retard 20. Le retour à l'état "0" du basculeur BIK a pour effet de rendre à nouveau passante la porte de commande

CK, de sorte que cette porte est à nouveau capable de transmet-

tre l'impulsion envoyée ultérieurement l'amplificateur -dériveur AD à la suite de la progression, dans la ligne à retard 20,

de l'onde de tension résultant de la lecture d'un autre carac-

tère.-

I1 faut signaler que le dispositif de reconnaissance que l'on vient de décrire et qui a été représenté, de manière simplifiée, sur la figure 5 n'est pas exclusif de la-présente

invention et que, pour effectuer la reconnaissance des caractè-

res d'un jeu comportant un nombre K de caractères tel que K > N, N étant le nombre de bandes choisi pour le découpage d'un caractère large, il comporte,d'une manière générale, K blocs opérateurs-générateurs de signaux logiques, chacun de ces blocs opérateurs -générateurs (tel que celui formé par l'association du bloc opérateur BR1 et de l'élément générateur

MF1 par exemple) comprenant,d'une part N éléments multiplica-

teurs (tels que les éléments EM! à EM7 par exemple)établis

chacun pour multiplier l'un respectif-des N signaux élémen-

taires par un coefficient spécifique de cet élément multipli-

ca;eur, et un élément sommateur (tel que ES) connecté à la sortie de ces éléments multiplicateurs pour délivrer un signal unique dont l'amplitude est égale à-la somme algébrique des

amplitudes des N signaux élémentaires ainsi multipliés, d'au-

tre part, un élément générateur de signal logique (tel que MF1 par exemple) connecté à cet élément sommateur pour recevoir ce signal unique et délivrer à sa sortie l'un ou l'autre de deux signaux logiques "1" ou "0" selon que l'amplitude de ce signal est positive ou non. Dans un tel dispositif de

reconnaissance, ces K blocs opérateurs -générateurs de si-

gnaux logiques sont répartis en p ensembles différents, p étant un nombre entier tel que l'on ait K p < K + N

N N

C'est ainsi que, dans l'exemple décrit plus haut, o l'on a K = 14 et N = 7, les 14 blocs opérateurs-générateurs sont répartis en deux (p=2) ensembles différents (EBI et EB2) et l'on a bien:

14 21

- X 2

7 7

De même, dans le cas o on aurait à reconnaître les caractères-

d'un jeu comportant 48 caractères (K = 48) et l'on prendrait N = 8, les 48 blocs opérateurs-générateurs seraient répartis en six ensembles différents, étant donné que l'on aurait alors

48 56

8 8

Le dispositif-de reconnaissance réalisé sous sa forme générale comporte en outre p moyens de validation ( tels que les deux moyens de validation CV1 et CV2 par exemple) associés chacun

l'un respectif des p ensembles de blocs opérateurs-généra-

teurs, et établis chacun pour, en réponse à l'exploration d'un caractère, délivrer un signal de validation uniquement dans le cas o l'un seulement des blocs opérateurs -générateurs de

l'ensemble associé délivre un signal logique "1'. Un tel dispo-

sitif de reconnaissance comporte, de plus, K éléments d'iden-

tification de caractère (tels que EK1 à EK14 par exemple) qui sont connectés chacun à la sortie de l'un respectif des K blocs opérateursgénérateurs. Ces K éléments d'identification sont répartis en p ensembles différents (tels que les deux ensembles RK1 et RK2 par exemple) associés chacun à l'un respectif des p moyens de validation.Chacun de ces éléments d'identification est connecté en outre à la sortie du moyen de validation qui lui est associé (c'est ainsi,par exemple,

que l'élément d'identification EK4 est connecté, non seu-

lement à la sortie du bloc opérateur-générateur OG4,mais égale- ment à la sortie du moyen de validation CV1). Chacun de ces éléments d'identification engendre un signal de reconnaissance de caractère uniquement lorsqu'il reçoit à la fois, d'une

part un signal de validation engendré par le moyen de valida-

tion auquel il est relié, d'autre part un signal logique "1" engendré par le bloc opérateur-générateur auquel il est connecté.

Il faut encore signaler que le nombre K de caractères consti-

tuant le jeu que le dispositif de reconnaissance peut iden-

tifier n'est pas forcément un multiple entier du nombre N de bandes choisi pourle découpage d'un caractère large, et que,

dans la forme de réalisation la plus générale d'un tel dispo-

sitif les p ensembles de blocs opérateurs-générateurs sont constitués, d'une part de (p-l) ensembles comportant chacun N

blocs opérateurs-générateurs, d'autre part d'un pième ensem-

ble comprenant (K + N - pN) blocs-opérateurs -générateurs Dans ce cas général, les p moyens de validation sont eux-mêmes formés: - -1 de (p-1) premiers moyens de validation ayant chacun une structure analogue à celle du moyen de validation CV1 et comprenant alors chacun N circuits ET et un premier circuit OU (tel que U1) connectés d'une manière similaire à celle de ce moyen CV1, -2 d'un pièeme moyen de validation comprenant, d'une part, (K + N -pN) circuits ET associés chacun à l'un respectif des blocs opérateurs-générateurs du pième ensemble et possédant chacun (K + N -pN) entrées

dont l'une est connectée.à la sortie du bloc opérateur-

générateur associé et dont les autres sont connectées cha-

* cune, par l'intermédiaire d'un circuit inverseur, à l'une

respective des sorties des autres blocs opérateurs-

générateurs de ce pième ensemble, d'autre part un circuit OU possédant (K + N -pN) entrées connectées chacune à l'une respective des sorties de ces (K + N -pN)

circuits ET.

Chacun des p moyens de validation comporte en outre un second circuit OU (tel que UG1) qui, lorsqu'il est inclus dans l'un des

(p-l) premiers moyens de validation, comporte N entrées connec-

tées chacune à l'une respective des sorties des blocs opérateurs-

générateurs (tels que OG1 à OG7) de l'ensemble associé, et qui, lorsqu'il est inclus dans le pième moyen de validation, comporte (K + N -pN) entrées connectées chacune à l'une respective des sorties des blocs opérateurs-générateurs du pième ensemble Chacun des premiers circuits OU (tel que Ul) des p moyens de validation comporte, en plus des entrées qui sont connectées

aux sorties des circuits ET du moyen de validation auquel appar-

tient ce premier circuit OU, p entrées supplémentaires qui sont connectées chacune,par l'intermédiaire d'un circuit inverseur (IF1 ou IF2 par exemple),à l'une respective des sorties des seconds circuits OU (UG1 et UG2par exemple) Il faut signaler en outre que, dans le forme de réalisation la plus générale du dispositif de reconnaissance établi selon

l'invention, le circuit OU exclusif comporte p entrées connèc-

tées chacune à l'une respective des sorties des p moyens de validation et. qu'il est réalisé de manière connue, pour délivrer à sa sortie un signal binaire "1" uniquement dans le cas o l'un seulement des p moyens de validation engendre un signal de validation Bien entendu, l'invention est nullement limitée aux modes de mise en oeuvre décrits et illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. Au contraire, elle comprend tous les moyens constituant des équivalents techniques de ceux décrits et illustrés considérés séparément ou en combinaison

et mis en oeuvre dans le cadre des revendications qui suivent

40.32

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour la reconnaissance de caractères stylisés formés sur un document, ce dispositif comprenant un poste (17,18,20) pour l'exploration desdits caractères et un moyen d'entraînement (13,14) pour provoquer un déplacement relatif

entre ledit document et ce poste, suivant une direction de dépla-

cement permettant à chaque caractère à reconrnaître de défiler devant ledit poste d'exploration, ce poste étant établi pour, chaque fois qu'un caractère passe devant lui, engendrer un groupe de N signaux analogiques élémentaires résultant chacun

de l'exploration de l'une respective de N portions de carac-

tère obtenues pour découpage de chaque caractère exploré, sui-

vant une direction perpendiculaire à ladite direction de

déplacement, ce dispositif de reconnaissance étant caractéri-

sé en ce que, les caractères à reconnaître faisant partie d'un jeu comprenant K caractères différents et tel que K> N, il comporte en outre K blocs opérateurs-générateurs de signaux logiques (OG1,

0G2,0G3 etc...) associés chacun à l'un respectif des K carac-

tères à reconnaître chacun de ces blocs comprenant, d'une part un bloc opérateur (tel que BR1 par exemple) constitué: - de N éléments multiplicateurs (EM1,EM2,EM3 etc...)

connectés chacun au poste d'exploration pour rece-

voir l'un respectif des N signaux analogiques élémen-

taires d'un groupe engendré par ce poste et pour multiplier ce signal élémentaire par un coefficient spécifique dudit élément multiplicateur; et d'un élément sommateur (ES) connecté à ces N éléments multiplicateurs pour recevoir les N signaux élémentaires ainsi multipliés et établi pour délivrer à sa sortie un signal unique dont l'amplitude est égale à la somme algébrique des amplitudes de ces N signaux multipliés, - d'autre part, un élément générateur de signal logique (tel que MF1 par exemple) connecté audit élément sommateur(ES) pour recevoir ledit signal unique, cet élément générateur étant établi pour engendrer à sa sortie l'un ou l'autre de deux 4.33 signaux logiques "1" ou "0" selon que l'amplitude

dudit signal unique est positive ou non, respective-

ment,

ces blocs opérateurs-générateurs étant répoartis enp ensem-

bles différents (tels que EB1,EB2), p étant un nombre entier tel que l'on ait:

K < K+ N

N N

les coefficients spécifiques desdits éléments multiplicateurs

ayant des valeurs choisies telles que, en réponse à l'explora-

tion d'un caractère, le bloc opérateur-générateur qui est associé à ce caractère (par exemple OG2) délivre un signal

logique "1", les autres blocs opérateurs-générateurs qui appar-

tiennent au même ensemble (par exemple EB1) que ce bloc opé-

rateur -générateur (par exemple OG1,OG3 à OG7) délivrent chacun un signal logique "O", tandis que, dans chacun des

autres ensembles (par exemple EB2)au moins deux blocs opéra-

teurs-générateurs (par exemple 0G9,OG10,OG11) délivrent chacun un signal logique "1", - p moyens de validation (tel que CV1,CV2) associés chacun à l'un respectif des p ensembles de blocs opérateurs-générateurs (EB1,EB2) et établis chacun pour, en réponse à l'exploration d'un caractère, délivrer un signal de validation uniquement dans le cas o l'un seulement des blocs opérateurs-générateurs de l'ensemble assôcié délivre un signal logique "1", - et K éléments d'identification de caractère (EK1,EK2,EK3 etc..) connectés chacun à la sortie de l'un respectif des K blocs opérateurs-générateurs (OG1,OG2,0G3 etc...), ces K éléments d'identification étant répartis en p ensembles différents ( tels que RK1, RK2) associés chacun à l'un respectif des p moyens de validation (tels que CV1,CV2), chacun de ces éléments d'identification étant connecté en outre à la sortie du moyen

de validation qui lui est associé, et étant établi pour engen-

drer un signal de reconnaissance de caractère uniquement lors-.

qu'il reçoit à la fois, d'une part un signal de validation engendré par ledit moyen de validation, d'autre part un signal logique "1" engendré par le bloc opérateur-générateur auquel il

est connecté.

2. Dispositif de reconnaissance de caractères selon revendi-

cation 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un circuit OU exclusif (UE)muni, d'une part de p entrées connectées chacune à l'une respective des sorties des p moyens de validation (CV1,CV2), d'autre part d'une sortie sur laquelle sont connec- tées en outre les K éléments d'identification de caractères (EK1,EK2,EK3,etc....), ce circuit OU exclusif étant établi pour délivrer à sa sortie un signal binaire "1" uniquement dans le cas ou l'un seulement des p moyens de validation

engendre un signal de validation, chacun des K éléments d'identi-

fication étant établi en outre pour n'engendrer un signal de

reconnaissance de caractère, en réponse à la réception simul-

tanée d'un signal de validation et d'un signal logique "1" que s'il reçoit également un signal binaire "1" de ce circuit

OU exclusif.

3. Dispositif de reconnaissance de caractères selon revendi-

cation 2, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un moyen

indicateur de rejet (IR) qui est connecté à ia sortie du cir-

cuit OU exclusif (UE), et qui est établi pour délivrer à sa sor-

tie un signal indicatif du rejet du caractère exploré par le poste

d'identification, dans le cas o cecircuit OU exclusif ne dé-

livre pas de signal binaire "1".

4. Dispositif de reconnaissance de caractères selon revendica-

tion 2, caractérisé en ce que chaque élément d'identification est constitué par un circuit "ET" à trois entrées (tel que EK1 par exemple) dont la première est connectée à sa sortie du bloc opérateur-générateur qui est associé à cet élément (OG1 par exemple),dont la deuxième est connectée à la sortie du moyen de validation associé à cet élément (CV1 par exemple),et dont la troisième est connectée à la sortie du

circuit OU exclusif (UE).

5. Dispositif de reconnaissance de caractères selon l'une

quelconque des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que, les

D ensembles de blocs opérateurs-générateurs étant formes

de (p-1) ensembles comprenant chacun N blocs opérateurs-

générateurs et d'un pième ensemble comprenant (K + N - pN) blocs opérateurs-générateurs, les p moyens de validation sont formés:

- de (p-l) premiers moyens de validation (tel que CV1) asso-

ciés chacun à l'un respectif des (p-l) susdits ensembles de blocs opérateurs-générateurs (tel que EB1)et comprenant chacVn, d'une part N circuits ET (E1,E2,E3,etc...) associés chacun à l'un respectif des blocs opérateurs-générateurs (OG1,OG2,0G3 etc....) de l'ensemble associé et possédant chacun N entrées

dont l'une est connectée à la sortie du bloc opérateur-généra-

teur associé et dont les autics sont connectées chacune. par l'intermédiaire d'un circuit inverseur (I1,I2,I3 etc...)

à l'une respective des sorties des autres blocs opérateurs-

générateurs de l'ensemble associé, d'autre part un circuit

OU (U1) possédant N entrées connectées chacune à l'une respec-

tive des sorties de ces N circuits ET, - et d'un pième moyen de validation comprenant, d'une part (K + N -pN) circuits ET associés chacun à l'un respectif des blocs opérateurs-générateurs du pième ensemble et possédant chacun (K + N -pN) entrées dont l'une est connectée à la sortie du bloc opérateur-générateur associé et dont les autres sont connectées chacune, par l'intermédiaire d'un circuit inverseur, à l'une respective des sorties des autres blocs opérateurs-générateurs dudit pième ensemble, d'autre part un circuit OU possédant (K + N -pN) entrées connectées chacune à l'une respective des sorties desdits (K + N -pN)

circuits ET.

6. Dispositif de reconnaissance de caractères selon revendicat tion 5, caractérisé en ce que chacun des p moyens de validation comporte en outre un second circuit OU (UG1 par exemple) qui, lorsqu'il est inclus dans l'un des (p-l) premiers moyens de

validation comporte N entrées connectées chacune à l'une res-

pective des sorties des blocs opérateurs-générateurs (OG1 à OG7) de l'ensemble associé, et qui, lorsqu'il est inclus dans le pième moyen de validation, comporte (K+N-pN) entrées connectées chacune à l'une respective des sorties des blocs opérateurs du pième ensemble, chacun des premiers circuits OU (tel que U1) de

ces p moyens de validation comportant en outre p entrées supplé-

mentaires connectées chacune, par l'intermédiaire d'un circuit à*2-

inverseur (tel que IF1) à l'une respective des sorties des-

dits p seconds circuits OU.

7. Dispositif de reconnaissance de caractères selon l'une

quelconque des revendications 1 à 6 caractérisé en ce que

chaque bloc générateur se présente sous la forme d'un ampli-

ficateur opératiojnei (AP), et en ce que, le poste d'explora-

tion (17,I8,20)comrportant N sorties (MlM2,M3 etc...) destinées à délivrer chacune l'un respectif des N signaux élémentaires résultant de l'exploration d'un caractère, chacune des N sorties de ce poste est connectée, par l'intermédiaire de

l'une respective de N résistances (R1,R2,R3 etc.)solt à l'en-

trée inverseuse (-), soit à l'entrée non inverseuse (+) de cet amplificateur, selon que le signe du signal délivré par cette

sortie doit ou non être inversé, les valeurs de ces N résis-

tances ainsi que le mode de connexion desdites sorties surlip les deux entrées de cet amplificateur étant telles que,lorsque le caractère exploré est celui qui est associe à ce bloc opérateur, l'amplitude du signal délivré à la sortie dudit amplificateur

est pratiquement égale à +1 volt.

8. Dispositif de reconnaissance de caractères selon l'une quel-

conque des revendications 1 à 7 caractérisé en ce que, le poste

d'exploration (17,18,20) étant constitué d'une tête de lecture

(17) dont la sortie est connectée à l'entrée d'une ligne à re-

tard analogique (20)munie de N prises médianes destinées chacu-

ne à délivrer l'un respectif des N signaux analogiques élémentai-

res, il comporte en outre K portes de commande (C1,C2,C3etc...) connectées chacune à la sortie de l'un respectif des K éléments d'identification de caractère (EK1,EK2,EK3 etc...), et un moyen de validation supplémentaire (AD,CK,BIK,R!,R2) connecté entre ces portes de commande (Ci,C2,C3 etc..) et la ligne à retard (20) et

établi pour envoyer à ces portes, un signal de commande déclen-

chant le transfert, vers des oiganes d'utilisation (Dl,D2,D3etc..)

du signal de reconnaissance engendré par les K éléments d'identifi-

cation, ce signal de commande n'étant engendré que lorsque les N signaux analogiques élémentaires résultant de l'exploration d'un

caractère sont apparus simultanément sur ces N prises médianes.