FR2481918A1 - Appareil de mesure des pouls " chinois " des arteres radiales humaines - Google Patents

Abstract

APPAREIL POUR LA MESURE DES POULS "CHINOIS" DES ARTERES RADIALES HUMAINES. CET APPAREIL COMPREND UNE SONDE DOPPLER 13 POUR MESURER LA VITESSE DU SANG ARTERIEL AU NIVEAU DU REPERE DU POULS CONSIDERE, ET L'ACUITE DE L'ONDE SONORE CORRESPONDANTE, UN FIL PALPEUR 9 DESTINE A EXERCER UNE CONTRE-PRESSION SUR L'ARTERE JUSQU'A EXTINCTION DU POULS, UN SYSTEME A MULTIVIBRATEUR POUR MESURER LA CONTRE-PRESSION ET UN QUARTZ 24, ASSOCIE AU FIL 9 POUR MESURER LA PRESSION ARTERIELLE, TOUS CES PARAMETRES ETANT ENREGISTRES SUR UN OSCILLOGRAPHE 2. L'INVENTION PERMET DE CARACTERISER CHAQUE POULS CHINOIS PAR QUATRE COURBES SPECIFIQUES DES VARIATIONS DE LA CONTRE-PRESSION EXERCEE PAR L'OPERATEUR, DE LA VITESSE, DU SON, DE LA PRESSION DU SANG ARTERIEL JUSQU'A EXTINCTION DU POULS PAR LA CONTRE-PRESSION; LES RESULTATS PEUVENT ETRE UTILISES A DES FINS DE DIAGNOSTICS POUR LE PATIENT.

Description

La présente invention a pour objet un appareil de mesure des pouls chinois des artères radiales humaines, destiné à mesurer et à enregistrer des paramètre objectifs représentatifs de ces pouls à des fins de diagnostic#.

On sait qu'en médecine traditionnelle chinoise, l'examen du patient, depuis l'époque préhistorique., consiste notamment à palper le pouls en plusieurs points, au niveau de l'artère radiale. les différents auteurs, qu'ils soient chinois ou étrangers sinologues s'accordent sur et le nombre exact des différents repères anatomiques qui doivent être palpés au niveau de l'artère pour prendre le pouls. De cette palpation, l'observateur tire une comparaison des perceptions ressenties au niveau de chaque pouls, et de cette comparaison, il aboutit à un diagnostic qui vient s'associer aux autres symptômes tirés de l'examen du malade, à partir de quoi une thérapeutique peut etre instituée.

Tous les auteurs sont d'accord sur les nombres de pouls ~ ceux-ci sont au nombre de six situés sur les artères radiales, trois à droite et trois à gauche. Plus précisément, les repères de chacun de ces pouls se situent dans la gouttière existant à la face antérieure et externe du poignet. Cette gouttière est limitée en dehors par le radius qui est un os de I1 avant-bras et en dedans par le tendon d'un muscle de la face antérieure de l'avant-bras, qui vient se terminer dans la main et qui porte le nom de grand-palmaire. Cette gouttière est orientée verticale ment, che# un sujet debout, bras le long du corps.

La partie médiane est signalée par l'extrémité inférieure de l'os radius (apophyse styloide) qui crée un renflement facilement palpable sur le bord externe du poignet (ce bord étant celui qui aboutit en le suivant jusqu'au pouce, le bord interne aboutissant à l'auriculaire).

La taille des repères à la surface de la peau est d'environ 1cm2 et varie bien entendu avec la taille du sujet lui-même.

le repère n0 I se situe entre le pli du poignet et le renflement de la styloïde radiale : c'est le repère inférieur.

Le repère n0 2 se situe au-dessus du n0 1 et au-dessous du n0 3, en face de la stylolde radiale : c'est le repère moyen.

Le repère n0 3 se situe au-dessus du repère n0 2, il est supérieur et interne par rapport à la stylolde radiale : c'est le repère supérieur.

les repères ci-dessus appartiennent au poignet droit et sont numérotés de bas en haut 1-2-3.

La même numérotation s'applique au poignet gauche.(4.5.6.).

les différents auteurs chinois et occidentaux font état de différentes sensations ressenties lors de la palpation de ces pouls : dureté ou mollesse, grande ou faible amplitude, rapidité ou lenteur, régularité ou irrégularité etc...., ces sensations subjectives apparaissant donc extrêmement riches et subtiles.

Cependant, de la lecture des différents textes ressort une notion qui parait constante : l'existence d'un pouls de surface et d'un pouls de profondeur. Cette notion est soulignée notamment par Soulié de Morand, Mirko Grmek et J.A. laver, qui dans son ouvrage "Histoire, Doctrine et Pratique de l'Âcupuncture chinoise page 200 indique "à chacun des six niveaux du pouls radial, on distingue un pouls "interne" et un pouls "externe" "
De plus, à partir de la traduction qu'il fît des "lois de la Physiopathologie", livre écrit en chinois, Lavier décrit une loi plus universelle
à l'usage de ses étudiants et plus simple,/facilitant la prise de pouls : chacun des six paramètres doit être palpé en eomprimarlt régulièrement l'artère et de plus en plus jusqu'à l'extinction du pouls.

On s'apereoit alors que la compression nécessaire à l'extinction de chacun des pouls est différente d'un paramètre à l'autre.

Cette notion de différence de pression nécessaire à l'extinction du pouls d'un repère à l'autre, qui représente une grandeur physiquement mesurable, constitue le principe de base de la présente invention.

Cependant, dans la suite de l'exposé on n'évoquera pas l'intérêt au plan diagnostic de ces mesures, ni leurs relations entre elles sur le plan des lois physiologiques et pathologiques qui régissent la médecine chinoise. En effet l'interprétation de ces mesures est laissée aux utilisateurs de la médecine chinoise pour leur, diagnostics.

Conformément à l'invention, l'appareil de mesure des pouls "chinois" des artères radiales humaines comprend des moyens pour mesurer et enregistrer, pour chacun des trois pouls de chaque artère, et lors d'une pression exercée progressivement sur celle-ci jusqu'à l'arrêt du flux sanguin
- la vitesse du flux sanguin,
- la pression nécessaire à l'annulation du flux sanguin par écrasement de l'artère, ou contre-pression,
la pression exercée par la poussée circulatoire du sang sur les parois de l'artère, qu'il est nécessaire d'annuler pour arrêter le flux sanguin et qui est égale en valeur absolue et opposée à la contre-pression, ces trois paramètres variant d'un pouls à l'autre et leur mesure précise étant susceptible d'être utilisée à des fins de diagnostic par le praticien.

Suivant une forme de réalisation de l'invention, l'appareil est en outre équipé de moyens de mesure et d'enregistrement de l'onde sonore provoquée par le passage du flux sanguin dans l'artère7 et qui cesse lorsque le flux circulatoire est arrêté.

L'appareil selon l'invention est donc agencé pour mesurer et enregistrer les caractères physiques cidessus au niveau du pouls palpable
1 - vitesse du flux sanguin,
2 - pression nécessaire à l'annulation du flux sanguin ou contre-pression,
3 - pression exercée par la poussée circulatoire sur les parois de l'artère correspondant à la pression de perfusion, égale et opposée à la contre-pression.

4 - L' acuité de l'onde sonore déterminée par le passage du flux sanguin.

En effet, au niveau du pouls, comme d'ailleurs en un point quelconque d'une artère, la pression de l'ondée sanguine provoque une distension de la paroi de l'artère, cette pression pouvant être annulée par écrasement de l'artère jusqu' l'arrêt circulatoire par une contre-pression qui lui est égale. D'autre part, le flux sanguin en un point est animé d'une vitesse qui dépend de la pression de perfusion et des résistances périphériques situées en aval du point examiné. Cette vitesse peut être augmentée puis réduite, puis annulée par constriction progressive de l'artère jusqutà l'arrêt circulatoire.

Le passage de l'ondée sanguine détermine un bruit de flot, inaudible à l'oreille, mais qui peut être amplifié et perçu alors nettement. Cette ondée sonore peut être modifiée dans son acuité par la compression et l'étranglement de l'artère, l'arrêt du flux circulatoire déterminant alors au même point l'arrêt du flux sonore.

Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens pour mesurer la vitesse du flux sanguin pendant la compression de l'artère comprennent une sonde "Doppler" pouvant être convenablement orientée par rapport à ##l'artère et au repère de chaque pouls, cette sonde permettant également de déterminer le moment exact de l'extinction du pouls lors de l'arrêt total du flux sanguin.

il est connu d'utiliser une sonde à effet
Doppler pour des examens vasculaires, l'invention prévoyant donc une application nouvelle de cette sonde pour mesurer la vitesse du flux sanguin au niveau des pouls chinois.

Une telle sonde Doppler vasculaire, 9 placée au niveau des différents repères anatomiques des pouls fournit en effet à l'enregistrement, des amplitudes de vitesse suffisamment variables d'un point à un autre pour vérifier de façon objective l'existence physique des pouls chinois. les variations de vitesse pour les différents pouls peuvent d'ailleurs etre aisément enregistrées grâce à un oscillographe couplé à la sonde Doppler.

la sonde Doppler met donc en évidence et enregistre des différences de. vitesse da sang artériel. au niveau des repères des pouls radiaux ehinoisysans qu'il existe pour autant des perturbations organiques et pathologiques de l'artère à ces emplacements.

La sonde étant placée et orientée de manière convenable par rapport à l'axe artériel, afin de pouvoir enregistrer l'onde de vitesse la plus grande au niveau d'un même point, l'enregistrement corrélatif du graphique de vitesse permet d'observer de façon objective des différences de variations et d'amplitude suffisamment nettes d'un pouls à l'autre pour différencier ceux-ci.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, les moyens de mesure de la pression du flux sanguin comprennent une pastille de quartz associée à un fil palpeur tendu perpendiculairement à l'axe de l'artère, de telle sorte que, lorsque le fil palpeur est au contact de l'ar- tère à l'emplacement du pouls considéré, les pulsations de la paroi de l'artère sont transmises au quartz par le fil et peuvent etre enregistrées,la courbe obtenue représentant la pression artérielle.

Ainsi, le quartz est utilisé comme moyen de mesure de la pression de l'artère. Par compression du fil sur l'artère, par pression de l'observateur sur le fil, le fil exerce sur la paroi de l'artère une contre-pression que l'on peut augmenter progressivement jusqu'à provoquer l'arrêt circulatoire, les enregistrements obtenus permettant de déterminer le moment exact de l'extinction du pouls par annulation de la vitesse.

D' autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre. Aux dessins annexés, on a représenté à titre d'exemple non limitatif une forme de réalisation de 11 appareil selon l'invention.

- La figure 1 est une vue en perspective de selon l'invention pour la l'appareil /mesure des pouls chinois des artères radiales humaines, associé à des moyens de commande et d'enregis- trement des courbes de variations des paramètres en cause.

- La figure 2 est une vue en élévation simplifiée de l'appareil de la figure 1 et des liaisons de celui-ci avec le système de commande et d'enregistrement de la variation des paramètres
- La figure 3 est une vue en perspective partielle à échelle agrandie de l'appareil des figures 1 et 2.

- La figure 4 est une vue en élévation à grande échelle d'un détail de l'appareil de la figure 3.

- La figure 5 est une vue en perspective à échelle agrandie du dispositif de montage de la sonde
Doppler faisant partie de l'appareil selon l'invention.

- La figure 6 est un graphique montrant des exemples d'enregistrementsobtenus pour la contre-pression, la vitesse du flux sanguin et le son de deux pouls chinois.

Avant de décrire l'appareillage représenté aux figures 1 à 5, on exposera brièvement le processus intellectuel qui a conduit à la réalisation de cet appareillage.

Comme on l'a mentionné ci-dessus, la sonde
Doppler convenablement orientée par rapport à l'axe artériel permet de mesurer la variation de la vitesse du flux sanguin au niveau du repère du pouls considéré. De préférence, cette mesure est couplée à celle de l'amplitude du son provoqué par le. flux sanguin dans l'artère, l'observateur pouvant en effet se fier également à l'audition du son le plus clairement obtenu pour positionner la sonde de la manière la plus appropriée par rapport à l'artère.

Or, même dans les mains d'un opérateur chevronné, une minime variation angulaire de la sonde pendant l'examen provoque une différence d'amplitude suffisante de l'onde de vitesse pour etre la cause d'erreum d'interprétation d'un repère à un autre, sachant que dans un relevé Doppler des pouls chinois, les différences existant entre eux sont relativement fines.

Pour cette première raison déjà, la seule utilisation de la sonde Doppler ne peut suffire à fournir un aspect quantitatif comparatif, fiable et reproductible des paramètres entre eux.

Une deuxième raison provient du fait que l'opérateur pose la sonde sur l'artère elle-même, ou du moins sur la projection cutanée de celle-ci. Cette application provoque une pression, si fine soit-elle sur l'artère, qu'elle intervient légèrement sur la vitesse, et il est difficile à l'observateur de pouvoir considérer cette application comme constante d'un paramètre à l'autre, même s'il s'applique à provoquer des pressions égales. Ces différences de pression d'application de la sonde engendrent, tant soit peu,des différences de vitesse.

il existe toutefois des appareils dont la sensibilité est telle qu'il n'est pas né-cessaire de toucher la peau pour enregistrer le flux, mais pour lesquels il suffit de faire pénétrer la sonde dans la bulle de gel de transmission des ultrasons et d'approcher celle-ci jusqu'à 1 ou 2 mm du point d'enregistrement pour obtenir un tracé correct. Cela élimine l'inconvénient précédent, mais n'assure pas l'examinateur de la constance de cette distance en cours d'examen.

la troisième raison de l'insuffisance d'une sonde Doppler à elle seule vient du fait suivant : si l'on reprend les principes décrits par C. Pranceschi dans son ouvrage "T'investigation vasculaire par ultrasonographie
Doppler" on relève que la vitesse est proportionnelle à pression de perfusion d'après une formule bien définie.

Cette formule permet de constater que la vitesse est en corrélation avec les résistances périphériques situées en aval du point examiné, la pression, la section du conduit artériel et l'élasticité de eelui-ci.

Si par hypothèse, les conditions optimales de fiabilité sont réunies pour un examen, c'est-à-dire
- la sonde posée avec pression constante sur chaque repère ou écartée de la peau d'une même distance pour tous les repères,
- la sonde est placée chaque fois à 45 degrés par rapport à l'artère,
- les doigts du sujet ne bouge plus pendant l'examen
La vitesse est alors proportionnelle à la pression de perfusion, et on peut tirer d'une mesure de vitesse, une mesure de pression de perfusion, puis à partir de cette dernière donner une estimation exacte de la valeur de la contre-pression nécessaire à l'annulation de la pression de perfusion.

Malheureusement, deux obstacles s'opposent à la résolution du problème de cette manière.

Premier obstacle
Sans rentrer dans les détails de l'étude mentionnée ci-dessus de Francesohi, ce qui déborderait le cadre du présent exposé, on indiquera la conclusion de celle-ci : un moindre rétrécissement au niveau d'un point donne une vitesse plus élevée par rapport à l'amont et à l'a.val du point, mais un rétrécissement plus sérieux donne une vitesse par contre plus réduite par rapport à l'amont du meme point.

il en résulte que, d'après les mesures de vitesse des trois paramètres droits ou gauches d'un pouls radial, on ne peut établir avec exactitude si une vitesse plus grande d'un paramètre par rapport à la vitesse du paramètre voisin est le signe d'une pression plus faible dans l'un que dans l'autre ; on peut en conclure aussi bien que la faible vitesse au niveau du repère voisin peut etre le reflet d'une forte chute de pression à cet endroit.

On comprend alors que la méthode soit utilisable pour des rétrécissements pathologiques constituant un court impact sur un arbre artériel par ailleurs régulier. Cette première difficulté rend le procédé de la sonde Doppler seule insuffisant.

Second obstacle
Une seconde cause d'erreur provient du fait qu'il existe trois paramètres de chaque coté, et la comparaison des six mesures de vitesse ne peut avoir de valeur stricte que si on connaît avec rigueur les pressions de perfusion des artères radiales droite et gauche à l'origine des pouls. En effet, un gradient notable de ces pressions modifierait les vitesses d'un côté par rapport à l'autre.

En résumé, l'enregistrement des vitesses au niveau des repères chinois des pouls radiaux constitue un excellent moyen d'en démontrer la réalité physique, mais à lui seul ne suffit pas pour définir avec précision chaque paramètre dans la recherche de la pression à chaque niveau.

Mesure de la pression du pouls au niveau de chaque repère.

Un moyen simple d'évaluer la pression du flux artériel au niveau des pouls est d'utiliser la plétysmographie, qui par l'intermédiaire des stimulations exercées par la dilatation de 11 artère sur un quartz extrêmement sensible,permet un enregistrement simple des pressions du pouls. riais, du fait que le quartz est maintenu sur l'artère par un bracelet selon cette méthode, il apparait impossible d'évaluer avec précision un serrage du bracelet sur l'artère, égal dans son intensité d'un repère à l'autre.

Ainsi le dispositif de contention du quartz sur l'artère constitue une source d'imprécision.

L'appareillage représenté aux dessins apporte des solutions aux différents problèmes qui viennent d'être évoqués, et sera maintenant décrit en détail.

Description de l'appareil de mesure des pouls selon l'invention.

L'appareillage représenté aux figures 1 à 4 comprend tout d'abord un appareil de mesure des différents paramètres en cause représentatifs des pouls mesurés, et qui est désigné par la référence générale 1. Cet appareil est relié à un dispositif enregistreur 2 connu en soi, constitué par un oscillographe, lui-mâme connecté à un appareil Doppler 3.

L'appareil comprend une platine 4 de dimensions suffisantes pour permettre au patient de s'accouder sur celle-ci en présentant convenablement son pouls, comme le montre l'avant-bras 5 visible à la figure 5.

Cette platine supporte une colonne verticale 6 le long de laquelle peut coulisser de façon réglable en hauteur une plaque verticale 7 dans laquelle est ménagée, à sa partie inférieure, une échancrure semi-cireulaire 8. A la base de cette dernière,un fil palpeur 9 est tendu horizontalement entre un point fixe 11 solidaire de la plaque 7, et un point mobile afin de permettre l'allongement du fil 9 quand le médecin appuie sur celui-ci et sur le pouls du patient. Ce point mobile, qui -sera explicité ci-après, est agencé sur un dispositif de surmul tiplication 12 (figures 2 et 3)de l'allongement du fil 9 et d'affichage visuel de cet allongement.

L'appareil1 comporte, selon une caractéristique essentielle de l'invention, une sonde Doppler 13 d'un type connu en soi, visible en particulier à la figure 5.

il s'agit d'une sonde à effet Doppler vasculaire, à deux sorties-son 14,15:la sortie 14 est reliée à un vue-mètre muni d'un témoin lumineux 56 fixé à l'extrémité de la plaque 7 avec intea position d'un amplificateur 17, et la sortie -15 est reliée à l'oscillographe d'enregistrement 2 ainsi qu'à des hauts parleurs 71 (figure 2).

La sonde Doppler 13 a pour fonction de mesurer la vitesse et l'amplitude de l'onde sonore du flux sanguin dans l'artère radiale de l'avant-bras 5 du patient au niveau de chacun successivement des trois repères des pouls chinois considérés. Cette sonde est montée sur la plaque 7 au-dessus de l'échancrure 8 de façon à pouvoir être orientée convenablement à 45 degrés environ d'inclinaison sur l'axe de l'artère radiale du patient, comme on le yoit aux figures 1 et 5.

Dans la réalisation illustrée à la figure 5, la sonde Doppler 13 est montée dans une bague 18 fixée à une rotule 19, elle-méme fixée à la plaque 7 par une tige 21 dont l'extrémité évasée 21a est solidarisée avec la plaque 7 par exemple par des vis 22. Ce montage permet de faire monter ou descendre la sonde Doppler 13 dans la bague 18 et de l'orienter en tous sens grâce à la rotule 19. La sonde est reliée à l'oscillographe enregisteur 2 par une connexion 23 par l'intermédiaire de laquelle l'écran de ltoseillographe 2 enregistre une courbe V de variation de la vitesse du sang artériel (figure 2).

Suivant une autre caractéristique importante de l'invention, les moyens de mesure de la pression du flux sanguin dans l'artère comprennent une pastille de quartz 24 placée au-dessous du fil palpeur 9 et portée par une patte 25 fixée à la plaque 7, la face sensible de cette pastille 24 étant munie d'une tige métallique recourbée 26 à l'extrémité supérieure de laquelle est formée une gouttière 27 en V dans laquelle prend appui le fil 9, comme on le voit à la figure 4.

Ainsi, lorsque le fil palpeur 9 est au contact de l'artère à l'emplacement du pouls considéré, les pulsations de la paroi de celle-ci sont transmises au quartz 24 par le fil 9 et peuvent être enregistrées sur l'écran de l'oscillographe 2 par une connexion 28 (figure 2).

le fil palpeur 9 est tendu entre le point fixe 11, solidaire de la plaque 7, et un point mobile 29 en passant sur une poulie intermédiaire 31. Le point mobile 29 se déplace quand on appuie sur le fil 9 et est agencé sur le dispositif de surmultiplication 12 de l'allongement du fil qui va maintenant être décrit, en référence aux figures 2 et 3.

Ce dispositif, logé à l'intérieur de la plaque 7 et porté par celle-ci comprend un premier pignon 32, monté rotativement autour d'un axe 33 auquel est fixée l'extrémité mobile du fil palpeur 9, sur une poulie 29 solidaire de l'axe 33 qui peut donc s'enrouler autour de l'axe 33 quand le pignon 32 tourne dans le sens anti-horaire. Le pignon 32 est en prise avec un second pignon 34, sur le même axe duquel, en arrière de lui, se situe un pignon 34 de diamètre plus grand que lui. le pignon 34 V engrène à son tour avec un quatrième pignon 35 muni d'un cadran gradué 36 sur lequel peut se déplacer une aiguille 37 solidaire de l'axe 38 de ce quatrième pignon 35.Le diamètre du pignon 34 est inférieur à celui du pignon 32 et inférieur à celui du pignon 34' qui est supérieur à celui du pignon 35, afin d'obtenir un degré de surmultiplication suffisant de 11 allongement du fil 9.

En effet, on comprend que grâce à ce dispositif d'engrenages, une pression suffisante exercée sur le fil 9 provoque le déplac-ement du point mobile 29 sur sa poulie 29 et la rotation des pignons 32, 34, 34', 35 ainsi que corrélativement la rotation de l'aiguille 37 sur le cadran gradué 36, l'amplitude du déplacement angulaire de l'aiguille 37 étant proportionnelle à l'allongement du fil 9.

Ce dispositif comporte complémentairement un contre-poids 39 relié à une poulie d'enroulement 34tut sur l'axe d'un des pignons, de préférence, sur l'axe intermédiaire 34-34' par un fil de support 41, le contre-poids 39 étant logé dans un tube vertical 43. Ainsi, lorsque le fil 9 n'est plus soumis à une pression du doigt de l'opérateur, l'action du contre-poids 39 fait tourner les engrenages 32, 34, 34', 35 dans le sens qui ramène l'aiguille 37 au zéro et le fil 9 à sa position initiale.

Par ailleurs, le fil 9 coopère avec un multivibrateur 44 accouplé à un potentiomètre de réglage 45.

Entre les deux se situe une résistance 70 permettant de doser le-gain du multivibrateur 44. Le multivibrateur 44 est relié à une alimentation 46 ainsi qu'à un cadran (vue-mètre 47) muni d'un témoin lumineux pourvu d'une aiguille 47a se dépla çant devant une échelle graduée, afin d'indiquer l'amplitude de la contre-pression exercée sur le fil 9. A cet effet, le potentiomètre linéaire 45 est couplé à l'axe du pignon primaire 32 avec son zéro réglé de façon à coïncider avec le zéro de l'aiguille 37. D'autre part, le multivibrateur 44 est relié à l'oscillographe 2 par une connexion 48 (figure 2) permettant d'enregistrer sur l'oscillographe la courbe de variation de la contre-pression.CP.

Pour.emp#cher que l'aiguille 37 ne dépasse le zéro dans sa course de retour sous l'action du contrepoids 39, après relâchement de la pression sur le fil 9, une butée (représentée par 65) (figure 3) est ménagée sur le pignon 32 afin de bloquer le retour de l'aiguille 37 exactement sur le zéro du cadran 36.

Le potentiomètre linéaire 45 permet de faire varier la différence de potentiel aux bornes du multivibrateur 44, l'ouverture ou la fermeture de ce potentiomètre augmentant ou réduisant à zéro l'amplitude de la courbe graphique CP de contre-pression. Le potentiomètre 45, entrainé par l'axe primaire 33, agit sur le multivibrateur 44 quand on appuie sur le fil 9, et fait passer le graphique d'une ligne isoélectrique O à la courbe hachurée CP (figure 2) dont l'amplitude est d'autant plus grande que le potentiomètre 45 est ouvert, donc que l'axe 33 du premier pignon aura tourné, et donc que le doigt de l'opérateur aura plus fortement appuyé sur l'artère.

La sortie-son 15 de la sonde Doppler 13 est enfin reliée à 1'oseillographe 2 par une connexion 49, ce qui permet d'observer sur l'écran de celui-ci, une courbe
S représentant la variation de l'intensité sonore au fur et à mesure que l'opérateur appuie avec son doigt sur l'artère, par le fil 9 et d'entendre le son grâce à deux hautparleurs stéréo 71.

Ainsi, un oscillographe à plusieurs traces permet d'enregistrer de façon simultanée la contre-pression CP, la vitesse V, le son S ainsi que la pression artérielle P, et permet de repérer grâce au seul tracé graphique, la contrepression exacte d'extinction de la vitesse et du son et de la pression P, pour chaque repère des différents pouls chinois considérés.

L'appareil selon l'invention est également pourvu d'un système palpeur à crémaillère 50, fixé à la plaque 7 au-dessus du fil 9. Ce dispositif comporte un organe palpeur 51 mobile verticalement dans un support 52 fixé à la plaque 7, par exemple par l'intermédiaire d'une crémaillère 53 le long de laquelle une tige verticale 54 portant l'organe palpeur 51 peut être déplacée verticalement de façon connue en soi par un bouton molété 55 (figure 3).

L'organe palpeur 51 peut être une demi-sphère en caoutchouc rappelant la consistance de la pulpe du doigt.

Ce dispositif permet à l'opérateur d'avoir le choix entre son doigt et ce moyen objectif (palpeur 51) pour appuyer sur le fil palpeur 9.

Sur une coque antérieure 68 sont places quatre vues-mètres à témoins lumineux 47, 56, 66, 67. Le vue-mètre à témoin lumineux 56, relié à la sortie-son 14 de l'appareil
Doppler 3, est destiné à faire apparaître un signal-lumineux et une mesure représentatifs de l'acuité et de la fréquence de l'onde. sonore dans l'artère. Le vue-mètre 56 et son ampoule-témoin sont alimentés par l'amplificateur 17, luimême relié à la sortie-son 14.

le vue-mètre 47 et son témoin lumineux donnent en permanence à l'observateur, grâce à la position de son aiguille d'une part et à l'intensité du signal lumineux devenant témoin de l'intensité de contre-pression d'autre part, l'importance de la contre-pression CP exercée sur l'artère par le fil 9. En cours d'examen, le témoin lumineux 47 a donc une intensité de plus en plus forte, alors que le témoin-son 56 s'éteint progressivement ainsi que les témoins 66 et 67.

Enfin, l'ensemble du système constitué par la plaque 7 et ses organes mécaniques et électroniques tels qu'ils viennent d'être décrit, est déplaçable verticalement sur la colonne de support 6, par exemple au moyen d'une erémaillère 59 fixée à celle-ci et qui traverse un manchon 61 solidaire de la plaque 7, et entourant la colonne 6.

L'ensemble de la plaque 7 avec le manchon 61 peut être manoeuvré verticalement le long de la colonne 6 par l'intermédiaire d'un bouton moleté 62 monté sur le manchon 61.

le fonctionnement de l'appareil conforme à l'invention se comprend aisément d'après la description qui vient d'en être faite. Ce fonctionnement s'opère de la manière suivante.

Eout d'abord, le patient présente son avantbras 5 sur un billot constitué d'un drap roulé 63 reposant sur la platine 4, la main tombant en avant au repos. le coude du patient repose sur la platine 4.

L'opérateur choisit par exemple le repère n0 1 du pouls, descend le fil 9 sur ce repère en utilisant la molette 62 pour placer l'ensemble de la plaque 7 à la hauteur appropriée. Puis il se sert soit de son doigt, soit du palpeur 51 en caoutchouc, en faisant tourner dans le second cas la molette de commande 55.

L'opérateur commence à comprimer le fil palpeur 9 jusqu'à sentir l'artère sans l'écraser. A ce moment, le signal du contact est donné par le quartz 24 traçant la pression P de l'artère sur l'écran de l'oscillographe enregistreur 2.

L'opérateur ramène alors l'aiguille 37 au zéro du cadran 36 en intervenant sur la molette 62 de la colonne 6, car il a légèrement tendu le#fil 9 en cherchant le contact artériel. A cet instant, et après ce réglage préliminaire, l'opérateur peut commencer à exercer sur le repère choisi une pression croissante par l'intermédiaire du fil palpeur 9, soit par son doigt, soit par l'organe palpeur 51, et en enregistrant les quatre paramètres CP
P, V et S explicités ei-dessus, sur l'écran de l'oscillographe 2. l'opérateur augmente progressivement la contre pressionCPexercée sur l'artère jusqu'à extinction du pouls, entralnant l'extinction du son S,de la pression P, de la vitesse V du sang, et cela pour une contre-pression C P, visible sur le tracé de l'oscillographe.

L'opération se répète ainsi d'un poignet à l'autre, pour les six paramètres considérés.

Onareprésenté à la figure 6 les courbes de variations CPI. de la contre-pression, V1 de la vitesse et S1 du son pour le repère n0 1, ainsi que les courbes correspondantes CP6, V6, S6 pour le repère n0 6, à titre d'exemple(la courbe P manque, l'oscillographe utilisé pour cet exemple ne comportant que trois pistes).

L'examen de ces courbes montre qu'au niveau de chaque repère, on peut observer trois niveaugde pression une pression de surface qui correspond à la pression de l'artère, la contre-pression étant nulle; une pression "moyenne" correspondant à la contre-pression nécessaire à la chute brutale de la vitesse après que celle-ci se soit accrue après le début de la contre-pression ; et une pression de profondeur égale à la contre-pression d'annulation du pouls.

L'appareil selon l'invention, constituant un moyen fiable de recherche, permet l'étude approfondie des pouls chinois, et offre dtintéressantes possibilités à tous les médecins pratiquant la médecine chinoise et la prise des pouls.

L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et peut comporter de nombreuses variantes d'exécution dans le cadre des revendications annexées.

Claims (9)

1. REVENDICATIONS

   - la pression exercée par la poussée circulatoire du sang sur les parois de l'artère, qu'il est nécessaire d'annuler pour arrêter le flux sanguin et qui est égale en valeur absolue et opposée à la contre-pression, ces trois paramètres variant d'un pouls à l'autre et leur mesure précise étant susceptible d'être utilisée à des fins de diagnostic par le praticien.

   - la pression nécessaire à l'annulation du flux sanguin par écrasement de l'artère, ou contre-pression,

   - la vitesse du flux sanguin,

   1 - Appareil de mesure des pouls "chinois" des artères radiales humaines, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour mesurer et enregistrer,pour chacun des trois pouls de chaque artère et lors d'une pression exercée progressivement sur celle-ci jusqu'àlar'ret du flux sanguin
2. 2 - Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est en outre équipé de moyens de mesure et d'enregistrement de l'onde sonore provoquée par le passage du flux sanguin dans l'artère, et qui cesse lorsque le flux circulatoire est arrêté.
3. 3 - Appareil selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les moyens pour mesurer la vitesse du flux sanguin pendant la compression de l'artère comprennent une sonde Doppler pouvant être convenablement orientée par rapport à l'artère et au repère de chaque pouls, cette sonde permettant également de déterminer le moment exact de l'extinction du pouls lors de l'arret total du flux sanguin.
4. 4 - Appareil selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de mesure de la pression du flux sanguin comprennent une pastille de quartz associée à un fil palpeur tendu perpendiculairement à l'axe de l'artère, de telle sorte que, lorsque le fil palpeur est au contact de l'artère à l'emplacement du pouls considéré, les pulsations de la paroi de l'artère sont transmises au quartz par le fil et peuvent être enregistrées, la courbe obtenue représentant la pression artérielle.
5. 5 - Appareil selon la revendication 3, caractérisé en ce que le fil palpeur coopère avec un multivibrateur accouplé à un potentiomètre de réglage et relié à un dispositif d'enregistrement graphique des variations de la contre-pression exercée par le fil palpeur sur l'artère.
6. 6 - Appareil selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comporte

   - une platine de dimensions suffisantes pour permettre au patient de s'accouder en présentant son pouls sous le fil palpeur,

   - une colonne verticale montée sur la platine et le long de laquelle- peut coulisser de façon réglable en hauteur une plaque dans laquelle est ménagée à sa partie inférieure, une échancrure à la base de laquelle le fil palpeur est tendu horizontalement entre un point fixe solidaire de la plaque, et un point mobile afin de permettre l'allongement du fil quand le médecin appuie sur celui-ci, le point mobile étant agencé sur un dispositif de surmultiplication de l'allongement du fil et d'affichage visuel dudit allongement et le potentiomètre de réglage du multivibrateur étant accouplé à ce point mobile,

   - une sonde Doppler de mesure de la vitesse et de l'onde sonore du flux sanguin dans l'artère, montée de manière orientable sur la plaque et dirigée vers l'échan- crure de celle-ci et vers le fil palpeur,

   - la pastille de quartz pour la mesure de la pression artérielle, fixée à la plaque et sous le fil palpeur de manière à recevoir les vibrations du fil provoquées par les pulsations correspondantes de la paroi artérielle, la sonde Doppler, le multivibrateur et le quartz étant reliés à un oscillographe enregistreur des courbes de variation de la vitesse du sang artériel, du son, de la contrepression et de la pression artérielle.
7. 7 - Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce que le quartz est équipé d'une tige solidaire de la tête du quartz et à l'extrémité de laquelle est formée une gouttière dans laquelle est engagé le fil palpeur.
8. 8 - Appareil selon l'une des revendications 6 et 7, caractérisé en ce que le dispositif de surmultiplication de l'allongement du fil palpeur est porté par la plaque et comprend un premier pignon pourvu d'un axe auquel est fixée l'extrémité mobile du fil palpeur qui peut s'enrouler autour de cet axe sur une poulie solidaire, lequel est couplé avec le potentiomètre de réglage du multivibrateur, un second pignon en prise avec le premier pignon, un troisième solidaire du même axe que le second pignon engrenant avec un quatrième pignon et qui est muni d'un cadran gradué sur lequel se déplace une aiguille solidaire de l'axe de ce quatrième pignon, et un contrepoids agissant de préférence sur l'axe du second et du troisième pignons afin de ramener automatiquement au zéro d'allongement le fil lorsque celui-ci n'est pas soumis à une pression ainsi que l'aiguille au séro du cadran, le potentiomètre et l'aiguille indicatrice étant réglés de façon que leurs zéros respectifs coïncident et les rotations de l'aiguille étant proportionnelles à la contre-pression exercée sur l'artère par le fil palpeur.
9. 9 - Appareil selon l'une des revendications 6 à 8, caractérisé en ce qu'il est pourvu d'un système palpeur à crémaillère, fixé à la plaque au-dessus du- fil et comportant un organe palpeur mobile verticalement, apte à remplacer le doigt du praticien pour appuyer sur le fil, et en ce que la plaque est Pourvue de vue-mètres avec témoins lumineux pour l'amplitude de l'onde sonore, de la pression, de la v#itesse et de la contre-presslon,la plaque étant déplaçable le long de la colonne de support par l'intermédiaire d'une crémaillère et d'un bouton de manoeuvre.