FR1463027A - Perfectionnements aux serrures à larder - Google Patents

Description

Perfectionnements aux serrures à larder. La présente invention est relative à des perfec tionnements apportés aux serrures à larder du genre de celles qu'on utilise en menuiserie, par exemple pour équiper des portes.

On sait que la plupart des serrures connues comportent une béquille de commande, et ceci nécessite de prévoir un ressort compensateur relativement fort et coûteux pour ramener la béquille à sa position de repos.

L'invention a pour but de remédier à cet inconvénient en réalisant de façon très simple une serrure à larder qui puisse être fabriquée et montée à un faible prix de revient.

Une serrure à larder selon l'invention com prend un boîtier destiné à être monté dans l'épaisseur d'une porte ou analogue et à l'inté rieur duquel se trouve un péne muni intérieure ment, d'une double rampe en biseau coulissant à l'encontre d'un ressort, tandis que par ailleurs on monte perpendiculairement au plan de la porte un poussoir pourvu lui aussi d'une rampe double prenant appui sur celle du pêne, ce pous soir étant ensuite coiffé de chaque côté au moyen d'une poignée fixe munie d'un levier intérieur qui le commande. Dans ces conditions, le seul fait de saisir une poignée à pleine main provoque le basculement du levier et le déplace ment du poussoir perpendiculairement au plan de la porte ce qui, par l'intermédiaire des rampes inclinées, éclipse le pêne à l'encontre de son ressort par un mouvement parallèle au plan de la porte.

Outre la simplicité d'une telle serrure, on comprend qu'elle permette de réaliser des poi gnées fixes sous un aspect inédit qui se prête par ailleurs bien à l'emploi de la matière plastique.

Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avan tages qu'elle est susceptible de procurer Figure 1 est une vue partielle en coupe longi. tudinale d'une porte équipée d'une serrure à larder selon l'invention ; Figure 2 en est une coupe suivant II-II (fig. 1) ; Figure 3 est une vue partielle correspondant à figure 2, lorsqu'on actionne l'une des poignées. La serrure à larder représentée en figures 1 à 3 comprend un boîtier A à l'intérieur duquel est monté à coulissement horizontal un pêne B dont l'extrémité est préférablement munie d'un biseau 1, à la manière connue.

L'extrémité du pêne B coulisse à travers une ouverture de la paroi antérieure du boîtier A, et elle vient buter contre le bord de cette ouverture par un épaulement 2, lorsque la serrure est su repos (fig. 1).

Au niveau de l'épaulement 2, le pêne B com porte un logement cylindrique borgne 3 qui débouche vers l'arrière et à l'intérieur duquel on monte un ressort de compression hélicoïdal 4. Ce ressort dont l'autre extrémité est positionnée sur le fond 5 du boîtier A par un pied de cen trage 6, rappelle le pêne B en position de repos (fig. 1).

Enfin, on prévoit sur le pêne B une ouver ture longitudinale 7 qui débouche sur ses deux faces latérales. Cette ouverture est limitée vers l'avant par un bord transversal 8 (fig. 2) et vers l'arrière par un double biseau défini par deux rampes obliques 9 et 10.

La commande du pêne B s'effectue au moyen d'un poussoir C qui est dirigé perpendiculaire ment au plan de la porte de part et d'autre de laquelle il dépasse largement. Ce poussoir com porte en son centre une double rampe formée de deux rampes obliques 11 et 12 (fig. 3) dont l'angle correspond à celui du double biseau 9-10 du pêne B qui est coiffé exactement lors. que la serrure est au repos (fig. 1 et 2). Dans ces conditions, le poussoir C est engagé à travers l'ouverture 7 du pêne B et on comprend qu'il suffise de le déplacer dans un sens ou dans l'autre perpendiculairement au plan de la porte D, pour éclipser le pêne B dans la direction indiquée par la flèche 13 (fig. 3). Pour compléter la serrure, on fixe sur chaque face de la porte, par exemple au moyen de vis 14 (fig. 1); une plaque de garniture 15 sur laquelle a été préalablement montée une poignée fixe E. Cette dernière est vissée sur la plaque 15 par exemple au moyen de vis 16 dont les têtes frai sées, dirigées contre la porte D, restent invisibles après montage.

Chaque poignée E est ainsi vissée par ses deux extrémités à la porte D, d'une manière analogue à ce qui est connu pour certaines portières d'automobile.

Chaque poignée E est creuse, de façon à coiffer et à dissimuler la partie dépassante du poussoir C qui lui correspond. En outre, elle comporte sur sa paroi intérieure un levier arti culé 17 dont l'une des extrémités peut pivoter autour d'un axe matérialisé par un renflement 18 monté dans un logement de ladite poignée E. L'autre extrémité du levier 17 est constituée par une broche 19 dont les bras viennent enserrer la partie correspondante du poussoir C à l'inté rieur d'une gorge 20 prévue à cet effet. Pour permettre de régler à volonté la commande de la serrure, on prévoit préférablement plusieurs gorges 20, 21 et 22 sur chaque extrémité du pous soir C et l'utilisateur choisit au moment du mon tage celle de ces gorges dans laquelle il engage la broche 19.

Lorsque la serrure est assemblée (îig. 2), le poussoir C traverse d'une part des ouvertures 23 prévues dans les parois latérales du boîtier A et, d'autre part, des ouvertures 24 pratiquées dans chacune des plaques 15.

La longueur de chaque ouverture 23, comptée dans le sens du coulissement du pêne B, est net tement supérieure à la largeur du poussoir C à cet endroit, de façon à permettre le passage de butées 25 qui dépassent hors du poussoir C, parallèlement à la direction indiquée par la flèche 13 (fig. 3) ; autrement dit, ces butées 25 sont tournées vers la charnière d'articulation non représentée de la porte D. Lorsque la serrure est au -repos, le pêne B est soumis à la seule action de son ressort de rappel 4, et il maintient le dos 26 du poussoir C appliqué contre le bord anté rieur des ouvertures 23.

Les ouvertures 24 ont elles aussi une longueur comptée dans le sens indiqué par la flèche 13, qui est nettement supérieure à la largeur du poussoir C à cet endroit. Cette disposition a pour but de permettre aux plaques 15 de franchir les butées 25 lorsqu'on visse les poignées E sur la porte D. Toutefois, après qu'une plaque 15 a été appliquée contre la porte D, on la déplace parallèlement à celle-ci en sens inverse de la flèche 13, de façon à amener le bord postérieur 24a de son ouverture 24 contre la partie corres pondante du poussoir C. Après assemblage, on voit donc que les déplacements du poussoir C dans le sens indiqué en figure 3 par la flèche 27, ou en sens inverse, sont limités par les butées 25 qui viennent alternativement porter contre le bord 24a correspondant.

L7engagement de chaque fourche 19 sur la gorge 20, 21 ou 22 du' poussoir C peut avoir lieu, soit en même temps qu'on déplace la poignée E parallèlement à la porte D à la manière qui vient d'être décrite, soit par une opération indé pendante pratiquée après coup.

Le fonctionnement est le suivant c Lorsque la serrure est au repos, les leviers 17 dépassent de quantités identiques à l'intérieur des poignées E, de chaque côté de la porte D (fig. 2).

Lorsque l'utilisateur désire ouvrir la porte, il lui suffit de saisir à pleine main la poignée E qui lui fait face, et de comprimer ainsi automa tiquement le levier 17 intéressé. Cette opération provoque le déplacement du poussoir C dans le sens indiqué par exemple par la flèche 27 (fig. 3), et la rampe 12 dudit poussoir coopère avec la rampe 10 du pêne B pour l'éclipser dans le sens de la flèche 13,à l'encontre de son res sort 4.

Ce mouvement du poussoir C est limité par l'une des butées 25 qui vient porter contre la plaque 15 du côté correspondant. Dès qu'on relâche le levier 17, le ressort 4 ramène le pêne B à sa position initiale ainsi que par conséquent le poussoir C.

Les angles d'inclinaison respectifs des rampes 9, 10,_11, 12 peuvent être choisis à volonté ; en particulier, on peut leur conférer à tous la même valeur égale à 45 .

Si l'on désire compléter la serrure à larder selon l'invention par un système de verrouillage à clé, il suffit de prévoir en dessous de l'épaule ment 2 une dent 28 qui dépasse vers le bas (fig. 1). Un levier de verrouillage 29, articulé autour d'un axe fixe 30 porté par le boîtier A, est sollicité par un ressort de rappel 31 qui tend à le ramener à la position représentée en traits pleins en figure 1, c'est-à-dire hors de la trajec toire décrite par la dent 28 lorsque le pêne B coulisse.

Pour verrouiller la porte; il suffit donc de faire basculer le levier 29 vers le haut à l'encontre de son ressort 31, dans le sens indiqué par la flèche 32. Pour cela, un moyen simple consiste à monter en travers du boîtier A un barillet 33 de type connu, qu'on peut faire tourner après y avoir introduit une clé plate donnée, et hors duquel dépasse un ergot excen tré 34 susceptible d'immobiliser le levier 29 à la position de verrouillage représentée en traits interrompus en figure 7:.

Il doit d'ailleurs être entendu que la descrip tion qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents.

En particulier, on ne quitterait pas le cadre de l'invention en réalisant les différents élé. ments de la serrure en des matériaux quel. conques. De même, les poignées E et/ou les leviers 17 peuvent être indifféremment en métal ou en matière plastique.

Claims (1)

1. <B>RÉSUMÉ</B> Serrure à larder, principalement remarquable en ce qu'elle comprend un boîtier destiné à être monté dans l'épaisseur d'une porte ou analogue et à l'intérieur duquel se trouve un pêne muni intérieurement d'une double rampe en biseau coulissant à l'encontre d'un ressort, tandis que par ailleurs on monte perpendiculairement au plan de la porte un poussoir pourvu lui aussi d'une rampe double prenant appui sur celle du pêne, ce poussoir étant ensuite coiffé de chaque côté au moyen d'une poignée fixe munie d'un levier intérieur qui le commande.