Domaine technique de l'invention
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L'invention concerne un mécanisme de correction de fuseau pour une pièce d'horlogerie, équipé d'un dispositif de commande manuelle comportant des actionneurs manuels de correcteur agencés pour être manœuvrés par un utilisateur et pour commander des mouvements de sens contraire d'un même mobile de correction.
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L'invention concerne encore une pièce d'horlogerie, comportant au moins un mécanisme de fuseau avec un tel mécanisme de correction de fuseau.
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L'invention concerne le domaine des mécanismes d'horlogerie, en particulier des mécanismes de complications tels que les mécanismes de calendrier ou les mécanismes de fuseaux, et les mécanismes de réglage associés, permettant un ajustement de fuseau ou/et de date par l'utilisateur de la pièce d'horlogerie.
Arrière-plan technologique
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En horlogerie, il n'est pas rare de proposer des montres comportant des complications, telles des mécanismes de calendrier, ou encore des mécanismes dits GMT affichant des fuseaux horaires, que l'utilisateur peut facilement corriger à l'aide d'actionneurs manuels de correcteur, comme par exemple des poussoirs.
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Dans cet exemple particulier de mécanisme de fuseaux horaires, il existe des montres comportant deux poussoirs distincts pour corriger les fuseaux horaires dans les deux sens (avance du fuseau et recul du fuseau). Par exemple une solution consiste à utiliser deux actionneurs de correction qui agissent sur une même roue de correction de fuseau unique, de façon antagoniste.
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Si ce mécanisme de correction de fuseau est couplé à un quantième, la date affichée peut devenir fausse, si le porteur effectue une correction de fuseau en franchissant la ligne de changement de date (située au-dessus de l'Océan pacifique).
Résumé de l'invention
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Il s'agit ici d'empêcher le porteur d'une montre de faire une correction hasardeuse de fuseau ou de quantième en passant la ligne de changement de date.
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L'invention a pour but de permettre une correction de fuseau dans toute configuration de fuseau horaire, en particulier au voisinage de la ligne de changement de date.
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L'invention sera illustrée et décrite ci-après dans une application non limitative au cas d'un mécanisme de correction de fuseaux comprenant actionneurs manuels de correcteur, par exemple des poussoirs deux poussoirs.
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A cet effet, l'invention concerne un mécanisme de correction de fuseau pour une pièce d'horlogerie, équipé d'un dispositif de commande manuelle comportant des actionneurs manuels de correcteur agencés pour être manœuvrés par un utilisateur et pour commander des mouvements de sens contraire d'un même mobile de correction, selon la revendication 1.
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Outre les caractéristiques évoquées dans le paragraphe précédent, le mécanisme de correction de fuseau pour une pièce d'horlogerie selon l'invention peut présenter une ou plusieurs caractéristiques complémentaires parmi les suivantes, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles :
- ledit premier dégagement et ledit deuxième dégagement sont, en projection plane, séparés par plusieurs dents complètes dudit mobile de correction de fuseau qui s'étendent à la fois sur ledit premier niveau d'entraînement et ledit deuxième niveau d'entraînement ;
- un premier correcteur de fuseau, associé à un premier actionneur manuel de correcteur, est configuré pour coopérer avec ledit mobile de correction de fuseau au niveau du premier niveau d'entraînement et en ce qu'un deuxième correcteur de fuseau associé à un deuxième actionneur manuel de correcteur est configuré pour coopérer avec ledit mobile de correction de fuseau au niveau du deuxième niveau d'entraînement ;
- le premier niveau d'entraînement et le deuxième niveau d'entraînement du mobile de correction de fuseau comportent chacun au moins une dent de moins que le nombre de fuseaux gérés par la pièce d'horlogerie qui comporte ledit mécanisme de de correction de fuseau ;
- le premier niveau d'entraînement et le deuxième niveau d'entraînement du mobile de correction de fuseau comportent chacun 23 dents quand le nombre de fuseaux gérés par la pièce d'horlogerie qui comporte ledit mécanisme de correction de fuseau est de 24 ;
- ledit mobile de correction de fuseau est une pièce monobloc ;
- le dispositif de commande manuelle comporte un mécanisme d'isolation agencé pour interdire une action de l'un des deux actionneurs manuels de correcteur (sur ledit mobile de correction de fuseau lorsque l'autre des deux actionneurs manuels de correcteur est engagé et en interaction avec ledit mobile de correction de fuseau ;
- le mécanisme d'isolation comporte un isolateur configuré pour être entraîné en rotation lors de l'engagement de l'un des deux actionneurs manuels de correcteur, pour limiter la course de l'autre des deux actionneurs manuels de correcteur antagoniste et pour empêcher l'accès de son correcteur de fuseau associé audit mobile de correction de fuseau ;
- l'isolateur constitue une bascule de sécurité, ledit isolateur comportant une première extrémité présentant un premier doigt d'arrêt et une deuxième extrémité, opposée à la première extrémité, qui présente un deuxième doigt d'arrêt, le premier et le deuxième doigts d'arrêts étant configurés pour coopérer en butée, respectivement avec un actionneur manuel de correcteur parmi les deux actionneurs manuels de correcteur ;
- le premier doigt d'arrêt et le deuxième doigt d'arrêt présentent une forme identique et/ou réalise une fonction identique ;
- chacun des deux actionneurs manuels de correcteur comporte :
- un premier profil d'appui configuré pour former un profil d'arrêt en coopération avec le premier doigt d'arrêt ou le deuxième doigt d'arrêt et interdire la rotation dudit actionneur manuel de correcteur considéré ;
- un deuxième profil d'appui configuré pour former un profil d'échappement sur lequel le premier doigt d'arrêt ou le deuxième doigts d'arrêt glisse de manière à autoriser une rotation partielle dudit actionneur manuel de correcteur considéré ;
- les premiers profils d'appui des deux actionneurs manuels de correcteur sont agencés l'un par rapport à l'autre de façon sensiblement alignée, et en ce que le premier doigts d'arrêt et le deuxième doigt d'arrêt sont en appui respectivement sur ledit premier profil d'appui de chacun desdits deux actionneurs manuels de correcteur lors d'un actionnement simultané de chacun desdits deux actionneurs manuels de correcteur par l'utilisateur ;
- les deuxièmes profils d'appui desdits deux actionneurs manuels de correcteur sont agencés en opposition l'un par rapport à l'autre de manière à former un angle aigu dont sommet de l'angle aigu est dirigé vers le mécanisme de correction de fuseau.
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L'invention concerne également une pièce d'horlogerie, comportant au moins un mécanisme de fuseau avec un tel mécanisme de correction de fuseau.
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L'invention concerne également une pièce d'horlogerie comportant un mécanisme de quantième équipé d'un mobile de quantième et un mécanisme d'affichage d'une information horaire coopérant avec le mécanisme de quantième et le mécanisme de fuseau.
Brève description des figures
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Les buts, avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés, où :
- la figure 1 représente, de façon schématisée et en vue en plan, et dans une position de repos, un exemple de réalisation d'un mécanisme de correction de fuseaux, comportant un mobile de correction qui peut être entraîné dans deux sens opposés par des correcteurs antagonistes manœuvrés par des actionneurs manuels de correcteur distincts ;
- la figure 2 représente, de façon schématisée et en vue en plan, un détail du mécanisme de la figure 1, et illustre une première étape correspondant à une poussée imprimée par l'utilisateur sur un premier actionneur manuel de correcteur, qui entraîne un premier correcteur dans un premier sens (par exemple horaire), pour venir en appui en fond de denture sur le mobile de correction ;
- la figure 3 illustre, de façon similaire à la figure 2, une deuxième étape où la poussée est exercée sur le premier actionneur manuel de correcteur jusqu'à une position de butée, et pendant laquelle le mobile de correction pivote dans le premier sens (sens horaire) ;
- la figure 4 illustre, de façon similaire à la figure 2, la libération par l'utilisateur du premier actionneur manuel de correcteur, qui, sous l'action d'un premier moyen de rappel élastique constitué par un ressort, pivote, ainsi que le premier correcteur, dans un deuxième sens contraire au premier sens (par exemple sens anti-horaire), pour faire sortir son bec de la denture du mobile de correction ;
- la figure 5 illustre, de façon similaire à la figure 2, la libération complète par du premier actionneur manuel de correcteur, qui revient en butée dans la position de repos de la figure 1 ;
- la figure 6 représente, de façon schématisée et en vue en plan, similaire à la figure 1, un mécanisme de correction selon l'invention, qui comporte un isolateur, qui est une bascule de sécurité, permettant de garantir que les correcteurs ne viennent pas entraîner en même temps le mobile de correction. Cette bascule de sécurité est ici, non limitativement, un secteur annulaire dont les extrémités distales sont agencées pour coopérer avec les actionneurs manuels de correcteur ;
- les figures 7 à 9 représentent, de façon schématisée, partielle, et en vue en plan, le mécanisme de correction de la figure 6 et exposent son fonctionnement :
- la figure 7 illustre un premier cas où les correcteurs sont actionnés en même temps. Lorsque l'on actionne les actionneurs manuels de correcteur en même temps, celles-ci entrent en contact avec la bascule de sécurité. Comme chaque actionneur manuel de correcteur exerce une action opposée à l'autre sur la bascule de sécurité, leur rotation est bloquée. Le seul moyen pour réaliser une correction est de relâcher une des actionneurs manuels de correcteur. Dans ce cas, les deux becs de correcteur ne peuvent pas interagir avec le mobile de correction lorsqu'ils sont actionnés en même temps ;
- les figures 8 et 9 exposent un deuxième cas, où les correcteurs sont actionnés l'un après l'autre ;
- la figure 8 illustre un premier temps, où un premier correcteur en partie gauche de la figure, qui agit dans le sens d'une correction croissante, est actionné par le premier actionneur manuel de correcteur, jusqu'à ce que le bec de correcteur entre en contact avec une dent de la denture du mobile de correction ; dans cette position, le premier correcteur a entraîné la bascule de sécurité sur sa course maximale : la distance entre la bascule de sécurité et le deuxième actionneur manuel de correcteur est très faible, et empêche la rotation de celui-ci ;
- la figure 9 illustre la poursuite du mouvement, si l'utilisateur continue à pousser le premier actionneur manuel de correcteur jusqu'à l'entraînement du mobile de correction. La bascule de sécurité reste dans la même position et empêche la rotation du deuxième actionneur manuel de correcteur. Les deux becs de correcteur ne peuvent pas interagir avec le mobile de correction en même temps ;
- la figure 10 représente, de façon schématisée et en vue en plan, similaire à la figure 1, un mécanisme de correction selon l'invention dans une position de repos sans les correcteurs de manière à visualiser plus précisément les actionneurs manuels de correcteur ;
- la figure 11 représente, de façon schématisée et en vue en plan, un exemple de réalisation d'une bascule de sécurité selon l'invention avec guidage par goupilles et rainures oblongues ;
- la figure 12 représente, de façon schématisée et en vue en plan, un exemple de réalisation d'une bascule de sécurité selon l'invention qui est pivotante ;
- la figure 13 est un schéma-blocs qui représente une pièce d'horlogerie comportant un mécanisme, dont un mobile de correction est agencé pour être commandé par un tel dispositif de commande manuelle comportant deux actionneurs manuels de correcteur ;
- la figure 14 représente, de façon schématisée, une première vue partielle et en perspective, d'un mécanisme de correction de fuseaux selon l'invention, comportant un mobile de correction présentant deux niveaux d'entraînement qui peut être entraîné dans deux sens opposés par des correcteurs antagonistes manœuvrés par des actionneurs manuels de correcteur distincts ;
- la figure 15 représente, de façon schématisée, une deuxième vue partielle et en perspective, d'un mécanisme de correction de fuseaux selon l'invention, comportant un mobile de correction présentant deux niveaux d'entraînement qui peut être entraîné dans deux sens opposés par des correcteurs antagonistes manœuvrés par des actionneurs manuels de correcteur distincts ;
- la figure 16 est un exemple schématisé d'un planisphère sur lequel figure une ligne de changement de date, qui s'étend sur plusieurs fuseaux horaires et dont le parcours ne suit pas le méridien situé à 180° à l'opposé du méridien de Greenwich mais est guidé par les choix géopolitiques des pays.
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Dans toutes les figures, les éléments communs portent les mêmes numéros de référence sauf précision contraire.
Description détaillée de l'invention
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Comme illustré schématiquement à la figure 13, l'invention concerne un mécanisme de correction de fuseau 500 pour pièce d'horlogerie 1000 équipé d'un dispositif de commande manuelle 100 comportant des actionneurs manuels de correcteur 30, 50, qui sont agencés pour être manœuvrés par un utilisateur, et pour commander un même mobile de correction 10 dans des mouvements de sens contraire.
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L'invention est décrite ici dans une application non limitative au cas d'un mécanisme de correction de fuseau, illustré par la figure 1, comprenant deux actionneurs manuels de correcteur 30, 50 antagonistes, qui sont ici plus particulièrement des poussoirs de commande, qui tendent à faire tourner le mobile de correction 10, qui est ici une roue de correction de fuseau, dans deux sens contraires (horaire et anti-horaire).
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Un premier actionneur manuel de correcteur 30 est directement manœuvrable par un utilisateur dans une action de poussée dans un premier sens A. Le premier actionneur manuel de correcteur 30 est monté de manière pivotante autour d'une première goupille d'articulation 31 chassée dans une platine 1 du mécanisme de correction de fuseau 500, de sorte que sous l'action de l'utilisateur, le premier actionneur manuel de correcteur 30 pivote autour de la première goupille d'articulation 31.
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Le mécanisme de correction de fuseau 500 comporte également un premier correcteur 20 articulé par rapport au premier actionneur manuel de correcteur 30. A cet effet, le premier correcteur 20 comporte une première rainure oblongue 23 de guidage configurée pour coopérer avec la première goupille d'articulation 31 de manière à permettre l'articulation du premier correcteur 20 par rapport au premier actionneur manuel de correcteur 30.
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La première rainure oblongue 23 est configurée pour guider le mouvement du premier correcteur lors du pivotement du premier actionneur manuel de correcteur 30, selon un mouvement de rotation et de translation.
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Le premier actionneur manuel de correcteur 30 comporte un premier plot d'actionnement 32, par exemple chassé dans le corps du premier actionneur manuel de correcteur 30. Le premier plot d'actionnement 32 permet de transmettre au premier correcteur 20, l'action de poussée exercée sur le premier actionneur manuel de correcteur 30 par l'utilisateur.
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La coopération de la première rainure oblongue 23 et de la première goupille d'articulation 31 limite la course relative entre le premier actionneur manuel de correcteur 30 et le premier correcteur 20.
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Le premier actionneur manuel de correcteur 30 tend à être repoussé, directement ou indirectement, dans un deuxième sens B opposé au premier sens A, vers une position inactive de repos par un premier moyen de rappel élastique 22, ici non limitativement constitué par un ressort.
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Dans l'exemple de réalisation illustré, le premier moyen de rappel élastique 22 est en appui sur le premier correcteur 20, et plus particulièrement sur une première goupille de ressort 21 chassée dans le corps du premier correcteur 20. Ainsi, grâce à cette architecture, le premier moyen de rappel élastique 22 permet de repousser, dans un deuxième sens B opposé au premier sens A, vers une position inactive de repos, à la fois le premier correcteur 20 et le premier actionneur manuel de correcteur 30.
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Il est également envisagé selon une variante de réalisation que le premier moyen de rappel élastique 22 soit formé par deux ressorts de rappel indépendants, un premier ressort agissant sur le premier correcteur 20 et un deuxième ressort agissant sur le premier actionneur manuel de correcteur 30.
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Le premier correcteur 20 comporte un premier bec de correcteur 29 qui est agencé pour coopérer avec un relief du mobile de correction 10, ici formé par une roue de correction de fuseau. Le relief du mobile de correction 10 est par exemple une dent 11 de la denture du mobile de correction 10. Le premier plot d'actionnement 32 peut aussi, avantageusement, être agencée pour constituer une butée de limitation de la course angulaire du premier correcteur 20.
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Selon une variante de réalisation, le mobile de correction 10 pourrait être constitué par une étoile de correction, ou autre. Dans ce cas, le premier bec 29 est alors agencé pour coopérer avec une branche, un bras, un ergot, ou autre, que comporte le mobile de correction 10 considéré. Le mobile de correction 10 est classiquement maintenu en position par un sautoir de mobile de correction 60 soumis à l'action d'un ressort de sautoir 63 en appui sur une goupille de sautoir 62.
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De façon similaire, le deuxième actionneur manuel de correcteur 50 est directement manœuvrable par un utilisateur dans une action de poussée dans un troisième sens C. Le deuxième actionneur manuel de correcteur 50 est monté de manière pivotante autour d'une deuxième goupille d'articulation 51 chassée dans la platine 1 du mécanisme de correction de fuseau 500, de sorte que sous l'action de l'utilisateur, le deuxième actionneur manuel de correcteur 50 pivote autour de la deuxième goupille d'articulation 51.
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Le mécanisme de correction de fuseau 500 comporte également un deuxième correcteur 40 articulé par rapport au deuxième actionneur manuel de correcteur 50. A cet effet, le deuxième correcteur 40 comporte une deuxième rainure oblongue 43 de guidage configurée pour coopérer avec la deuxième goupille d'articulation 51, de manière à permettre l'articulation du deuxième correcteur 40 par rapport au deuxième actionneur manuel de correcteur 50.
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La deuxième rainure oblongue 43 est configurée pour guider le mouvement du deuxième correcteur 40 lors du pivotement du deuxième actionneur manuel de correcteur 50, selon un mouvement de rotation et de translation.
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Le deuxième actionneur manuel de correcteur 50 comporte un deuxième plot d'actionnement 52, par exemple chassé dans le corps du deuxième actionneur manuel de correcteur 50. Le deuxième plot d'actionnement 52 permet de transmettre au deuxième correcteur 40, l'action de poussée exercée sur le deuxième actionneur manuel de correcteur 50 par l'utilisateur.
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La coopération de la deuxième rainure oblongue 43 et de la deuxième goupille d'articulation 51 limite la course relative entre le deuxième actionneur manuel de correcteur 50 et le deuxième correcteur 40. Le deuxième actionneur manuel de correcteur 50 tend à être repoussé, directement ou indirectement, dans un quatrième sens D opposé au deuxième sens C, vers une position inactive de repos par un deuxième moyen de rappel élastique 42, ici non limitativement constitué par un ressort.
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Dans l'exemple de réalisation illustré, le deuxième moyen de rappel élastique 42 est en appui sur le deuxième correcteur 40, et plus particulièrement sur une deuxième goupille de ressort 41 chassée dans le corps du deuxième correcteur 40. Ainsi, grâce à cette architecture, le deuxième moyen de rappel élastique 42 permet de repousser, dans un quatrième sens D opposé au troisième sens C, vers une position inactive de repos, à la fois le deuxième correcteur 40 et le deuxième actionneur manuel de correcteur 50.
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Il est également envisagé selon une variante de réalisation que le deuxième moyen de rappel élastique 42 soit formé par deux ressorts de rappel indépendants, un premier ressort agissant sur le deuxième correcteur 40 et un deuxième ressort agissant sur deuxième actionneur manuel de correcteur 50.
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Ce deuxième correcteur 40 comporte un deuxième bec de correcteur 49 qui est agencé pour coopérer avec un relief du mobile de correction 10, par exemple une dent 11 de la denture du mobile de correction 10. Le deuxième plot d'actionnement 52 peut aussi, avantageusement, être agencée pour constituer une butée de limitation de course angulaire du deuxième correcteur 40.
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La figure 2 illustre plus particulièrement une première étape correspondant à une poussée imprimée par l'utilisateur sur le premier actionneur manuel de correcteur 30 selon le premier sens A. Cette poussée entraîne le premier correcteur 20 en rotation, qui pivote selon le sens SH, et vient en appui en fond de denture sur le mobile de correction 10. Dans la représentation illustrée à la figure 2, le sens SH correspond au sens horaire.
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La figure 3 illustre plus particulièrement une deuxième étape intervenant lorsque le premier correcteur 20 arrive en appui en fond de denture sur le mobile de correction 10. Dans cette deuxième étape, la poussée est exercée de manière à déplacer, de façon sensiblement rectiligne, le premier correcteur 20 jusqu'à une position de butée du premier actionneur manuel de correcteur 30, et pendant laquelle le déplacement du premier correcteur 20 amorce un pivotement du mobile de correction 10 selon le sens SH, qui est le sens horaire dans notre exemple de réalisation illustré.
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On notera que dans notre exemple de réalisation non limitatif, le sens de rotation du premier correcteur 20 correspond au sens de rotation du mobile de correction 10, le premier correcteur 20 agissant directement sur le mobile de correction 10 et non via un élément ou rouage intermédiaire.
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Toutefois, il est envisagé de pouvoir utiliser un élément intermédiaire entre le correcteur 20 et le mobile de correction 10 de sorte que la rotation du premier correcteur 20 entraine le mobile de correction 10 selon un sens inverse à la rotation du premier correcteur 20.
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La figure 4 illustre une troisième étape consistant à la libération par l'utilisateur du premier actionneur manuel de correcteur 30, qui, sous l'action du premier moyen de rappel élastique 22, pivote, ainsi que le premier correcteur 20 dans un deuxième sens SAH, correspondant dans notre exemple de réalisation au sens anti-horaire, pour faire sortir le premier bec 29 de la denture du mobile de correction 10.
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La figure 5 illustre une quatrième étape correspond à la libération complète du premier actionneur manuel de correcteur 30 et au repositionnement du premier actionneur manuel de correcteur 30, qui revient en butée dans une position de repos.
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Le fonctionnement du deuxième actionneur manuel de correcteur 50 et de son deuxième correcteur 40 est similaire au fonctionnement du premier actionneur manuel de correcteur 30 et du premier correcteur 20, tel que décrit en référence aux figures 2 à 5. Les variantes de réalisation proposées pour le premier actionneur manuel de correcteur 30 et son premier correcteur 20 sont également applicables au deuxième actionneur manuel de correcteur 50 et à son deuxième correcteur 40.
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Avantageusement, les deux correcteurs 20, 50 sont des correcteurs antagonistes qui fonctionnent de la même manière et qui agissent sur le même mobile de correction 10.
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Avantageusement, les deux correcteurs 20, 50 agissent de manière symétrique sur le même mobile de correction 10.
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Lorsque la pièce d'horlogerie 1000 est équipé d'un mécanisme de quantième associé au rouage d'affichage d'une information horaire, la date affichée peut devenir fausse si le porteur effectue une correction de fuseau en franchissant la ligne de changement de date (située au-dessus de l'Océan pacifique), laquelle s'étend sur plusieurs fuseaux horaires, tel que visible sur la figure 16.
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On rappelle que la figure 16 est un exemple schématisé d'un planisphère sur lequel figure une ligne de changement de date, qui s'étend sur plusieurs fuseaux horaires et dont le parcours ne suit pas le méridien situé à 180° à l'opposé du méridien de Greenwich mais est guidé par les choix géopolitiques des pays.
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Pour que la date reste juste, il s'agit d'empêcher le porteur de faire une correction inexacte de fuseau ou de quantième en passant la ligne de changement de date.
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Comme visible aux figures 14 et 15, la présente invention propose une solution consistant à utiliser un mécanisme de correction de fuseau 500 présentant un mobile de correction 10 constitué d'une denture à deux niveaux d'entraînement dont une première partie de la denture est fraisée sur un premier niveau d'entraînement supérieur de façon à créer un premier dégagement 19, et dont une deuxième partie de la denture est fraisée sur un deuxième niveau d'entraînement inférieur de façon à créer un deuxième dégagement 18, de telle sorte qu'il ne reste, sur chacun des niveaux d'entraînement, qu'un nombre de dents 11 inférieur au nombre de fuseaux gérés, par exemple 23 dents à chaque niveau d'entraînement, pour 24 fuseaux, dans le cas des figures 14 et 15.
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Plus particulièrement, le mobile de correction 10 est un mobile denté qui comporte une denture régulière, et qui comporte au moins un premier niveau dans lequel plusieurs dents successives sont manquantes et remplacées par un premier dégagement 19, et au moins un deuxième niveau parallèle au premier niveau et dans lequel plusieurs dents successives sont manquantes et remplacées par un deuxième dégagement 18.
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Préférentiellement, le premier dégagement 19 et le deuxième dégagement 18 ne sont pas superposés de sorte qu'ils sont ménagés avec un décalage angulaire sur le pourtour périphérique du mobile de correction 10. Ainsi, le premier dégagement 19 et le deuxième dégagement 18 sont, en projection plane, séparés par plusieurs dents complètes (i.e. des dents s'étendant à la fois sur le premier niveau et sur le deuxième niveau) du mobile de correction 10.
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Plus particulièrement, au moins un correcteur 20, 40, agit uniquement sur un seul niveau d'entraînement de la denture du mobile de correction 10, supérieur ou inférieur.
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Plus particulièrement, chacun des correcteurs 20, 40, est agencé pour coopérer avec le mobile de correction 10 au niveau d'un seul des niveaux, différent de celui avec lequel coopère l'autre des correcteurs 20, 40.
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Selon l'exemple de réalisation représenté aux figures 14 et 15, le premier correcteur 20 coopère uniquement avec le niveau d'entraînement supérieur du mobile de correction 10, tandis que le deuxième correcteur 40 coopère uniquement avec le niveau d'entraînement inférieure du mobile de correction 10. Ainsi, chacun des correcteurs 20, 40 agit uniquement sur un étage du mobile de correction 10 sans pouvoir engrainer le deuxième étage du mobile de correction 10. Bien entendu, une autre disposition est possible.
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Dans le cas particulier non limitatif illustré aux figures 14 et 15, les 23 dents de chaque étage sont indexées de telle manière à ce que lorsque l'on affiche le fuseau précédent la ligne de changement de date (en amont ou en aval de cette ligne), le correcteur 20, 40, permettant le changement positif ou négatif du fuseau, ne peut pas interagir avec le mobile de correction 10 de sorte qu'il n'est pas possible de franchir la ligne de changement de date. La seule possibilité de correction est donc de corriger les fuseaux dans le sens contraire au franchissement de cette ligne de changement de date. Cela permet ainsi de conserver l'information de date du quantième juste.
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Les figures 14 et 15 illustrent ainsi une configuration où on a précédemment corrigé les fuseaux dans le sens négatif, avec le deuxième correcteur 40 et son bec 49, jusqu'à atteindre la ligne de changement de date. La correction en sens négatif n'est plus possible car il n'y a plus de dents en vis-à-vis du bec 49 du correcteur 40 sur le niveau inférieur de la roue de correction 10. En revanche, le premier correcteur 20, qui agit pour une correction positive, peut pousser la première dent 11 du niveau supérieur d'entraînement, tel que visible à droite de la figure 15.
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Plus particulièrement, le premier niveau et le deuxième niveau comportent chacun au moins une dent de moins que le nombre de fuseaux gérés par la pièce d'horlogerie 1000 qui comporte le mécanisme de correction de fuseau 500.
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Plus particulièrement, le premier niveau et le deuxième niveau comportent chacun 23 dents quand le nombre de fuseaux gérés par la pièce d'horlogerie 1000 qui comporte le mécanisme de correction de fuseau 500 est de 24.
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Préférentiellement, le mobile de correction de fuseau 10 est une pièce monobloc.
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Toutefois, le mobile de correction de fuseau 10 peut être réalisée par assemblage de deux éléments séparés formant chacun un niveau d'entraînement et par solidarisation des deux éléments.
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Les deux correcteurs antagonistes 20 et 40 fonctionnent de la même manière, et agissent sur le même mobile 10 de correction.
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On notera que l'indexage des dents du mobile de correction 10, le positionnement du premier dégagement 19 et du deuxième dégagement 18 sur le pourtour périphérique du mobile de correction 10, ainsi que le décalage angulaire entre les deux dégagements 19, 18, mentionnés dans la présente demande sont donnés à titre d'exemple et sont liés à l'architecture non limitative du mécanisme de correction de fuseau 500 illustré aux figures. En effet, l'indexage des dents du mobile de correction, le positionnement des dégagements 19, 18 sur le pourtour périphérique du mobile de correction 10 ainsi que le décalage angulaire entre les deux dégagements 19, 18 peuvent être modifiés en fonction de la position des correcteurs 40, 20 vis-à-vis du mobile de correction 10 ainsi qu'en fonction de leur forme.
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Avantageusement, selon l'invention les deux correcteurs 20, 50 agissent de manière symétrique sur le même mobile de correction 10.
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Le mécanisme de correction de fuseau 500 peut également comporter un mécanisme d'isolation interagissant avec le dispositif de commande manuelle 100 configuré pour neutraliser deux corrections antagonistes simultanées.
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Ainsi, le mécanisme d'isolation est agencé pour interdire une action de l'un des actionneurs manuels de correcteur 30, 50, sur le mobile de correction 10 quand l'autre des actionneurs manuels de correcteur 30, 50, est en interaction avec le mobile de correction 10.
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A cet effet, le mécanisme d'isolation comporte un isolateur 70 qui est agencé pour être entraîné lors d'un mouvement d'un des actionneurs manuels de correcteur 30, 50, et pour limiter la course de l'autre des actionneurs manuels de correcteur 50, 30, et ainsi empêcher l'accès de son correcteur associé 40, 20 au mobile de correction 10.
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Avantageusement, l'isolateur 70 est entrainé en rotation lors d'un mouvement de d'un des actionneurs manuels de correcteur 30, 50.
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Un tel isolateur 70 est monté mobile en rotation autour d'un axe perpendiculaire à la platine 1, et forme une une bascule de sécurité permettant de garantir que les correcteurs 20, 40 ne viennent pas entraîner en même temps le mobile de correction 10, par exemple la roue de correction de fuseaux dans notre exemple d'application non limitative.
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Un tel isolateur 70 est configuré pour ne pas prioriser un actionneur manuel de correcteur 30, 50 en particulier comme cela est le cas avec les mécanismes de correction de l'état de la technique. Ainsi, le mécanisme de correction de fuseau 500 selon l'invention permet de privilégier l'actionneur manuel de correcteur actionné en premier par l'utilisateur et non prioriser un actionneur manuel de correcteur prédéfini lors de la conception. Le dispositif de commande manuelle selon l'invention permet donc de ne pas prioriser le correcteur d'avance ou de recul lors de la conception.
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L'isolateur 70 est représenté dans son intégralité plus particulièrement à la figure 6.
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La figure 6 illustre particulièrement le dispositif de commande manuelle 100 et le mécanisme d'isolation en position de repos, en l'absence d'action de l'utilisateur, au même titre que la figure 1
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Plus particulièrement l'isolateur 70, forme de bascule, comportant, à ses extrémités opposées, des doigts d'arrêt 71, 72, chacun des doigts d'arrêt 71, 72 étant agencé pour coopérer en appui avec une portion des actionneurs manuels de correcteur 30, 50.
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Les deux extrémités opposées de l'isolateur 70 présentent une forme identique et remplissent la même fonction.
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Chaque actionneur manuel de correcteur 30, 50 comporte en outre plusieurs profils d'appui permettant d'interagir avec l'isolateur 70, et plus particulièrement avec les doigts d'arrêt 71, 72, en fonction des actions de l'utilisateur.
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Comme illustré aux figures 7 à 9, chaque actionneur manuel de correcteur 30, 50 comporte un premier profil d'appui 37, 57 configuré pour former un profil d'arrêt de l'actionneur manuel de correcteur 30, 50, le premier profil d'appui 37, 57 étant configuré pour coopérer respectivement avec un doigt d'arrêt 71, 72 de l'isolateur 70.
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Chaque actionneur manuel de correcteur 30, 50 comporte un deuxième profil d'appui 36, 56 configuré pour former un profil d'échappement, ou encore un profil de glissement, sur lequel le doigt d'arrêt 71, 72 de l'isolateur 70 glisse, de manière à autoriser une rotation au moins partielle d'un actionneur manuel de correcteur 30, 50 lorsque l'actionneur manuel de correcteur 30, 50 antagoniste n'est pas actionné simultanément, comme représenté plus particulièrement aux figures 8 à 9.
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Quand l'utilisateur effectue des manœuvres sur les actionneurs manuels de correcteur 30, 50, deux cas peuvent se présenter.
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Dans le premier cas, illustré par la figure 7, les actionneurs manuels de correcteur 30, 50 sont actionnés simultanément par l'utilisateur. Lorsque les actionneurs manuels de correcteur 30 et 50 sont actionnés simultanément, ceux-ci entrent simultanément en contact avec les doigts d'arrêt 71, 72 de l'isolateur 70, au niveau du premier profil d'appui 37, 57. Ainsi, les premiers profils d'appuis 37, 57 se retrouvent simultanément en appui sur un doigt d'arrêt 71, 72 de l'isolateur 70. Comme chaque actionneur manuel de correcteur 30, 50 exerce une action opposée et identique à l'autre sur l'isolateur 70, mobile en rotation, la rotation de l'isolateur 70 n'est pas possible.
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Suite à cette action simultanée sur les deux actionneurs manuels de correcteur 30, 50, le seul moyen pour réaliser une correction est de relâcher un des actionneurs manuels de correcteur 30, 50 pour autoriser la bascule de l'isolateur 70.
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Ainsi, le mécanisme d'isolation permet d'éviter que les deux becs de correcteur 29 et 49 interagissent avec le mobile de correction 10 lorsqu'ils sont activés en même temps par l'utilisateur, via les actionneurs manuels de correcteur 30, 50.
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Avantageusement, les doigts d'arrêt 71, 72 présentent une première forme identique et les premiers profil d'appui 37, 57 présentent une deuxième forme identique de sorte que les forces exercées sur l'isolateur 70 via les actionneurs manuels de correcteur 30, 50 soient sensiblement équivalentes.
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Dans le deuxième cas, tel que visible sur la figure 8, l'utilisateur actionne un seul des actionneurs manuels de correcteur 30, 50 à la fois.
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Dans l'exemple de réalisation illustré à la figure 8, c'est le premier actionneur manuel de correcteur 30 qui est actionné. Comme vu précédemment, ce premier actionneur manuel de correcteur 30 actionne le correcteur 20, qui agit dans le sens d'une correction horaire, jusqu'à ce que le bec de correcteur 29 entre en contact avec une dent 11 de la denture du mobile de correction 10.
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La rotation de l'actionneur manuel de correcteur 30 occasionne la mise en contact du premier profil d'appui 37 sur le premier doigt 71 de l'isolateur, puis la rotation de l'isolateur 70 sur sa course maximale.
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Avantageusement, les profils d'appui 37, 36 de l'actionneur manuel de correcteur 30 sont configurés de sorte que la course maximale de l'isolateur 70 est atteinte avant que le bec de correcteur 29 entre en contact avec la denture du mobile de correction 10.
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Une fois basculé, l'isolateur 70 est maintenu en position basculée via le deuxième profil d'appui 36. En position basculée, la distance entre la bascule 70 et le deuxième actionneur manuel de correcteur 50 est très faible, ce qui empêche la rotation de celui-ci et du deuxième correction 40 et donc l'actionnement de deuxième actionneur manuel de correcteur 50 une fois que le premier actionneur manuel de correcteur 30 est engagé. Un léger jeu peut être possible.
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Si l'utilisateur continue à pousser le premier actionneur manuel de correcteur 30 jusqu'en butée, tel que visible sur la figure 9, cette action entraîne le mobile de correction dans le sens horaire. La bascule de sécurité 70 reste dans la même position basculée en glissant le long du deuxième profil d'appui 36 et empêche la rotation du deuxième actionneur manuel de correcteur 50. Ainsi, via l'isolateur 70 agissant comme une bascule de sécurité, les deux becs de correcteur 29 et 49 ne peuvent pas interagir avec le mobile de correction 10 en même temps, et aucun correcteur n'est priorisé lors de la conception.
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En fonction de la géométrie et de la complexité du mécanisme, les actionneurs manuels de correcteur 30, 50 peuvent présenter un dégagement 38, 58 permettant de libérer de l'espace en regard des doigts 71, 72 de l'isolateur 70, permettant ainsi à l'isolateur 70 de pouvoir basculer et atteindre sa course maximale.
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Dans le cas du mécanisme de correction de fuseau 500 par poussoirs présenté précédemment et illustré par les figures, on ajoute un tel isolateur 70 qui est une bascule de sécurité permettant de garantir que les correcteurs ne viennent pas entraîner en même temps le mobile 10, qui est ici la roue de correction de fuseaux.
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Dans une variante de réalisation, l'isolateur 70 est monolithique.
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Dans une variante, l'isolateur 70 est en plusieurs parties articulées les unes par rapport aux autres.
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Dans une variante encore, l'isolateur 70 est en plusieurs parties, qui sont agencées pour venir en appui l'une sur l'autre lors d'une action d'un utilisateur sur l'un des actionneurs manuels de correcteur 30, 50.
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Dans une variante illustrée à la figure 11, l'isolateur 70 comporte des gorges de guidage de bascule 73 coopérant avec des goupilles de guidage de bascule 173 portées par la platine 1 portant le dispositif de commande manuelle 100.
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Selon une autre variante, l'isolateur comporte des goupilles de bascule coopérant avec des gorges de guidage de goupilles de bascule que ménagées dans la platine 1 portant le dispositif de commande manuelle 100.
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Selon une autre variante illustrée à la figure 12, l'isolateur 70 est monté pivotant autour d'un axe 174 monté sur la platine 1 portant le dispositif de commande manuelle 100.
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L'isolateur 70 peut également être utilisé pour amorcer une ou plusieurs fonctions additionnelles lors du basculement de l'isolateur 70. En particulier, comme illustré aux figures 1 et 6, l'isolateur 70 peut comporter une goupille d'embrayage 74 solidaire des mouvements de l'isolateur 70. Cette goupille d'embrayage 74 est notamment agencée pour, lors du mouvement de l'isolateur 70 initié durant une correction, mouvoir un mobile additionnel, par exemple un mobile d'embrayage, mouvoir une bascule munie d'un pignon fou, embrayer le mécanisme de correction avec l'aiguillage de la pièce d'horlogerie, ou encore le débrayer.
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Chaque actionneur manuel de correcteur 30, 50 comporte un organe de limitation pour limiter la course angulaire. Le dispositif de commande manuelle 100 selon l'invention a été représenté en référence à la figure 10 sans les correcteurs 20, 40 décrits précédemment pour une meilleure visibilité. Plus particulièrement, l'organe de limitation pour limiter la course angulaire est formé par une rainure de limitation 39, 59 ménagée dans le corps de l'actionneur manuel de correcteur 30, 40 et par une goupille de limitation 208, 408 portée par la platine 1 portant le dispositif de commande manuelle 100. La rainure de limitation 39, 59 coopère avec la goupille de limitation 208, 408 de la façon suivante : en position de repos, sous l'influence du premier moyen de rappel élastique 22 ou du deuxième moyen de rappel élastique 42, la rainure de limitation 39, 59 est en appui sur la goupille de limitation 208, 408 au niveau d'une première extrémité de la rainure de limitation 39, 59. La course maximale en rotation de l'actionneur manuel de correcteur 30, 50 est définie par la deuxième extrémité de la rainure de limitation 39, 59 venant en butée contre la goupille de limitation 208, 408 sous la poussée initiée par l'utilisateur.
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La position inactive de repos de chacun des actionneurs manuels de correcteur 30, 50 est à l'extérieur de la pièce d'horlogerie 1000. Ces actionneurs manuels de correcteur 30, 50 restent ainsi à la portée de l'utilisateur.
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Plus particulièrement, les actionneurs manuels de correcteur 30,50 sont actionnés par l'intermédiaire de poussoir ménagés dans la carrure (non représentée) de la pièce d'horlogerie 1000.
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L'invention a été décrite pour un mécanisme de correction de fuseaux ; toutefois l'invention est également applicable à bien d'autres mécanismes horlogers, pour lesquels un réglage par l'utilisateur est nécessaire ou avantageux, par exemple et non limitativement réglage de phase ou d'âge de lune, d'état de marée, d'année bissextile, de position jour/nuit, de position matin/soir, compteur manuel, sélection d'un mode de sonnerie, ajustement d'une heure de réveil, ou autre.
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Dans la variante avantageuse où le mécanisme de correction de fuseau 500 est associé à un mécanisme de quantième dans la pièce d'horlogerie 1000, il est évident que le mécanisme de correction de fuseau, modifiant la position du rouage d'heure de fuseau, agit également sur le positionnement du mécanisme de quantième entrainant ainsi un changement de date si nécessaire en fonction du réglage du fuseau sans permettre toutefois le franchissement de la ligne de changement de date pour éviter que le réglage de la date soit faussé.
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Par ailleurs, pour réaliser un réglage du quantième de manière indépendante du rouage d'heure de fuseau ou du rouage horaire, notamment lorsque la montre est à l'arrêt, il est nécessaire d'implanter un mécanisme indépendant de réglage du quantième, bien connu de l'homme du métier. L'implantation d'un tel mécanisme de réglage de quantième est à la portée des connaissances générales de l'homme du métier et n'a pas besoin d'être décrit plus précisément ici.
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La solution présentée est particulièrement adaptée pour 24 fuseaux. Toutefois l'invention n'est pas limitée à cette application particulière car la ligne de changement de date n'étant pas une ligne droite, on peut également considérer les fuseaux +13 (Tonga / Samoa), +14 (île Christmas du Kiribati) et -12 (île Baker).
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Une variante de l'invention peut également prendre en compte les Etats concernés par les demi-fuseaux, comme l'Inde, le Pakistan, le Népal, avec par exemple un mécanisme à 48 demi-fuseaux; naturellement l'affichage sur la montre doit être adapté en conséquence, par exemple avec l'affichage de 30 minutes sur 360°, et l'affichage de 24 demi-heures sur 360°. Une telle implantation, à la lecture de la présente demande, est à la portée des connaissances générales de l'homme du métier sans faire preuve d'activité inventive.
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Lorsque les poussoirs de correction de fuseau sont actionnés en même temps, il n'y a pas de risque de casse du mécanisme grâce à l'utilisation du mécanisme d'isolation.
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Grâce à l'invention, si un quantième est associé au mécanisme de correction de fuseau, la justesse de la date est garantie quelles que soient les actions effectuées par le porteur sur les correcteurs.