Siège de sécurité destiné à installer un bébé ou un très jeune enfant sur un siège de véhicule.
La présente invention concerne un siège de sécurité destiné à installer un bébé ou un très jeune enfant sur un siège de véhicule.
ARRIERE PLAN DE L'INVENTION
On a déjà proposé de très nombreux agencements de sièges de sécurité permettant d'installer un enfant sur un siège de véhicule, ces sièges comprenant de façon générale une structure de siège destinée à reposer sur un coussin de siège d'un véhicule et à venir en appui contre un dossier de siège dudit véhicule, soit avec une fixation assurée par la ceinture de sécurité arrière (voir par exemple le document EP 1 418 085 Al) , soit avec des moyens d'accrochage sur une unité d'ancrage associée au siège du véhicule (par exemple une unité dite "isofix" selon la norme européenne existante) .
Conformément à une première approche, il a été proposé d'équiper la structure de siège de barrettes latérales se terminant par des crochets d'extrémité agencés pour pouvoir s'accrocher de façon articulée sur une unité d'ancrage d'un véhicule. Dans ce cas, les barrettes d'accrochage sont rigidement solidaires de la structure de siège, de sorte que la mise en place de la structure de siège en vue de son accrochage sur l'unité d'ancrage se fait d'un bloc.
Pour illustrer une telle approche, on pourra se référer aux documents EP 1 369 293 Al, EP 0 976 607 Al, EP 0 952 032 A2 , US-A-5 487 588, DE 197 23 345 Cl, DE 197 08 044 Cl, et DE 295 06 847 Ul.
Ainsi, conformément à cette approche, la structure de siège, lorsqu'elle est mise en place et accrochée sur l'unité d'ancrage, ne peut que pivoter autour de l'axe, transversal au véhicule, associé à l'unité d'an-
crage, axe gui en général se trouve en arrière du coussin de siège et en bas du dossier de siège. Le débattement en rotation est naturellement limité, dans la mesure où cette rotation ne peut se faire que par écrasement du coussin de siège du véhicule.
Le principal inconvénient des agencements conformes à cette première approche réside dans la difficulté de la mise en place de la structure de siège, dans la mesure où il n'est pas aisé de bien distinguer les crochets d'extrémité destinés à s'accrocher sur les deux points espacés latéralement de l'unité d'ancrage du véhicule, les faces inférieure et arrière de la structure de siège masquant en grande partie ces crochets d'extrémité. On ne peut alors écarter le risque d'un accrochage défectueux, en particulier le risque qu'un seul crochet d'extrémité soit accroché sur une tige de l'unité d'ancrage, tandis que l'autre crochet d'extrémité n'est pas accroché. Il est aisé de comprendre qu'un tel accrochage défectueux annihile totalement la sécurité recherchée lorsque l'enfant est disposé sur le siège et que le véhicule est en déplacement .
Conformément à une deuxième approche, il a été proposé une structure intermédiaire assurant la liaison entre la structure de siège et l'unité d'ancrage standard associée au siège du véhicule.
Une telle approche est par exemple illustrée dans le document US-A-5 816 651, qui enseigne de relier les accoudoirs relevables de la structure de siège à l'unité d'ancrage standard par l'intermédiaire de biellettes articulées. Cet agencement présente l'avantage de faciliter la mise en place dans la mesure où le champ de vision est amélioré lorsque les accoudoirs sont relevés pour la mise en place de la structure de siège, ces accoudoirs n'étant ensuite abaissés que lorsqu'on s'est assuré de l'accrochage correct sur les deux points de l'unité d'ancrage.
Lorsque les accoudoirs sont abaissés, les faces inférieure et arrière de la structure de siège sont au contact du coussin de siège et du dossier de siège du véhicule. Cependant, l'inconvénient de cette structure réside dans la nécessité de prévoir des accoudoirs releva- bles par pivotement. De plus, il n'est pas possible de retourner la structure de siège de façon à l'orienter non pas face à la route mais dos à' la route, afin de pouvoir installer un bébé sur ledit siège.
Cette même approche est également illustrée dans le document EP 1 090 804 Bl dans lequel il est prévu une structure intermédiaire assurant la liaison entre la structure de siège et l'unité d'ancrage standard associée au siège du véhicule, laquelle structure intermédiaire est composée de deux équerres rigides en forme de L, chaque équerre présentant une branche horizontale dont l'extrémité est accrochée sur l'unité d'ancrage, et une branche verticale (ou légèrement oblique) dont l'extrémité est articulée sur la structure de siège, tout en restant associée à ladite structure. Avec un tel agencement, la structure de siège peut alors se déplacer par rapport au siège du véhicule en pouvant tourner autour des deux axes transversaux de pivotement, le premier axe étant au niveau de l'unité d'ancrage, c'est-à-dire au niveau de la surface d'appui du coussin de siège, et le deuxième axe étant nettement surélevé par rapport à ladite surface d'appui, et étant au niveau de la surface d'appui du dossier de siège. Il est à noter que la structure intermédiaire est indissociablement liée à la structure de siège. L'inconvénient de ce dernier agencement réside là encore dans la restriction du champ de vision qui rend difficile la mise en place de la structure de siège et l'assurance incertaine d'un accrochage correct sur les deux points de l'unité d'ancrage standard. Selon l'enseignement de ce document, cet inconvénient serait compensé
par un meilleur comportement en cas de choc frontal du véhicule, la double articulation précitée produisant un écrasement du coussin de siège selon une direction perpendiculaire à la surface d'appui. De plus, comme pour l'agencement précédent, cet agencement de structure intermédiaire à équerres en L ne permet qu'une mise en place de la structure de siège face à la route.
Toujours selon cette même approche, on a proposé d'autres agencements de structure intermédiaire permettant, contrairement à l'agencement du document EP 1 090 804 Bl précité, de monter le siège soit face à la route, soit dos à la route, mais ladite structure intermédiaire étant encore indissociablement liée à la structure de siège, avec les inconvénients déjà mentionnés qui en découlent (voir par exemple les documents DE 196 46 621 Cl et EP-A-I 151 893) .
Le document DE 199 46 579 Al, qui illustre l'état de la technique le plus proche de l'invention, enseigne un siège de sécurité destiné à installer un bébé ou un très jeune enfant sur un siège de véhicule, comprenant une structure de siège destinée à reposer sur un coussin de siège d'un véhicule et à venir en appui contre un dossier de siège dudit véhicule, et une structure intermédiaire assurant la liaison entre la structure de siège et une unité d'ancrage standard associée au siège du véhicule, ladite structure intermédiaire étant une structure indépendante qui est composée d'une première structure comprenant, de part et d'autre d'un plan vertical de symétrie, deux branches latérales parallèles se terminant par des crochets d'extrémité agencés pour pouvoir s'accrocher de façon articulée sur une unité d'ancrage standard d'un véhicule, et d'une deuxième structure montée pour coulisser sur les branches latérales de la première structure en pouvant être verrouillée sur celles-ci dans une pluralité de positions axiales, ladite deuxième
structure comprenant, de part et d'autre dudit plan de symétrie, des éléments agencés pour permettre un encli- quetage direct et séparable de deux pattes de fixation qui sont solidaires de la structure de siège, conformément au préambule de la revendication 1.
Dans le document DE 199 46579 Al précité, la structure intermédiaire autonome est conçue pour résoudre un problème d'adaptation à 'des largeurs différentes, l'adaptateur ainsi constitué permettant de fixer un siège dont 1 ' écartement des pattes de fixation est différent de l'écartement des points d'ancrage du siège du véhicule. Il est à noter que le réglage en longueur des branches latérales de cette structure intermédiaire ne sert en fait qu'une fois pour toutes, pour l'adaptation du siège de sécurité à la profondeur des coussins de siège arrière du véhicule concerné. En outre, les éléments d'enclique- tage direct et séparable sont agencés pour recevoir des pattes de fixation prévues en extrémité des ceintures de sécurité associées au siège.
Avec une telle structure, la mise en place du siège de sécurité n'est pas aisée, et de plus ne peut se faire que face à la route.
OBJET DE L'INVENTION
La présente invention a pour objet de concevoir un siège de sécurité capable d'installer un bébé ou un très jeune enfant sur un siège de véhicule, et dont la structure permet une mise en place aisée avec la garantie d'un accrochage correct sur une unité d'ancrage standard associée au siège du véhicule, et procure une rigidité totalement fiable une fois la structure de siège mise en place.
L'invention a également pour objet de concevoir un siège de sécurité agencé pour permettre une fixation sur l'unité d'ancrage standard aussi bien face à la route que dos à la route, afin de permettre d'installer un très
jeune enfant (position face à la route dite Groupe 1) , qu'un bébé (position dos à la route dite Groupe 0) . DEFINITION GENERALE DE L'INVENTION
Le problême précité est résolu conformément à l'invention grâce à un siège de sécurité du type précité, dans lequel les éléments d'encliquetage direct et sépara- ble des pattes de fixation associées à la structure de siège sont des oreilles latérales articulées autour d'un axe transversal commun, et dans lequel l'une de la première structure et de la deuxième structure présente deux dentures parallèles à crans avec lesquelles coopèrent des cliquets respectifs rappelés contre lesdites dentures par un organe élastique associé, lesdits cliquets étant portés par l'autre de la première structure et de la deuxième structure, la direction d'encliquetage correspondant à un déplacement de la deuxième structure en direction des crochets d'extrémité des branches latérales de la première structure, et les crans desdites dentures définissant la pluralité de positions axiales de verrouillage de la deuxième structure sur lesdites branches latérales de la première structure, conformément à la partie caractérisante de la revendication 1.
Ainsi, la structure intermédiaire précitée, qui constitue une structure indépendante, peut être mise en place seule en premier lieu, indépendamment de la structure de siège, ce qui se fait avec une grande facilité et une totale assurance de l'accrochage correct sur l'unité d'ancrage standard, après quoi la structure de siège est encliquetée sur les oreilles latérales qui sont encore éloignées du dossier de siège, donc avec un champ de vision optimal pour cette mise en place permettant d'assurer un encliquetage parfait des deux pattes de fixation de la structure de siège, après quoi il suffit de pousser sur la structure de siège ainsi mise en place sur les oreilles latérales, parallèlement à la surface d'appui du
coussin de siège, jusqu'à arriver au contact de la surface d'appui du dossier de siège, 1 'encliquetage de la deuxième structure sur la première structure permettant un blocage automatique et parfaitement fiable dans la position définitive.
C'est donc la première fois que l'on parvient à proposer une structure intermédiaire totalement indépendante qui simplifie considérablement la mise en place ou l'enlèvement de la structure de siège. Il convient de noter que les deux axes d'articulation (axe transversal de l'unité d'ancrage standard, et axe de pivotement des oreilles latérales) sont tous deux au niveau de la surface d'appui du coussin de siège du véhicule, ce qui confère une structure articulée radicalement différente de celle du document EP 1 090 804 Bl précité dans laquelle les deux axes de pivotement étaient décalés en hauteur.
Conformément à une caractéristique avantageuse de l'invention, la première structure a une forme générale de U dont les branches latérales forment des rails sur lesquels sont montés des coulisseaux de la deuxième structure reliés entre eux par une barre transversale coaxiale à l'axe commun des deux oreilles latérales de ladite deuxième structure .
On pourra alors prévoir que les dentures à crans sont portées par les branches latérales de la première structure, et que les cliquets associés auxdites dentures sont portés par les coulisseaux de la deuxième structure.
Avantageusement encore, les branches latérales de la première structure sont équipées de lumières oblongues par lesquelles passe la barre transversale de la deuxième structure, lesdites lumières définissant ainsi une course de coulissement de la deuxième structure sur la première structure .
De préférence, il sera prévu que les oreilles la-
térales de la deuxième structure soient montées sur des extrémités de la barre transversale, à l'extérieur des branches latérales de la première structure, et soient également couplées en rotation à la barre transversale et indexées angulairement par rapport à celle-ci.
De préférence encore, la première structure est équipée d'un organe de déverrouillage commun relié fonc- tionnellement aux crochets d'extrémité, ledit organe de déverrouillage commun étant agencé à la fois pour déverrouiller les crochets d'extrémité accrochés sur l'unité d'ancrage standard du véhicule, et aussi pour dégager les deux cliquets de leur denture à crans et permettre ainsi un coulissement de la deuxième structure dans une direction opposée à la direction d'encliquetage. En particulier, l'organe de déverrouillage commun est un levier articulé en U dont les branches latérales sont articulées dans les branches latérales de la première structure et passent dans les coulisseaux de la deuxième structure en dessous des cliquets associés auxdits coulisseaux, et dont la branche centrale forme une poignée de manœuvre agencée pour s 'encliqueter dans une position inactive sur les branches latérales de la première structure, ladite poignée de manœuvre pouvant être tirée manuellement depuis sa position inactive pour déverrouiller les crochets d'extrémité, et être ensuite également pivotée pour dégager les cliquets de leur denture associée.
Il sera par ailleurs avantageux de prévoir que la deuxième structure présente un carter enveloppant les deux coulisseaux et la barre transversale de ladite deuxième structure .
De préférence encore, chaque oreille latérale de la deuxième structure est équipée de moyens d'encliquetage agencés pour recevoir et verrouiller une patte de fixation dans l'une ou l'autre de deux positions opposées correspondant à un montage de la structure de siège face
à la route ou dos à la route. En particulier, les moyens d'encliquetage de chaque oreille latérale sont en outre agencés pour expulser la patte de fixation lorsqu'un crochet de verrouillage pivotant est manœuvré pour désolidariser la structure de siège de la structure intermédiaire .
Avantageusement enfin, la structure de siège qui se fixe sur la structure intermédiaire est une embase de siège sur laquelle vient ensuite se monter une coque de siège qui peut être dégagée séparément de ladite embase de siège. En particulier, l'embase de siège est agencée pour être fixée sur la structure intermédiaire soit face à la route, soit dos à la route, et pour maintenir en place la coque de siège dans chacune de ses deux positions .
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre et des dessins annexés, concernant un mode de réalisation particulier.
BREVE DESCRIPTION DES DESSINS
II sera fait référence aux figures des dessins où : la figure 1 est une vue en élévation éclatée illustrant une structure de siège destinée à être fixée sur la structure intermédiaire (non représentée) , conformément ici à un agencement comportant une embase de siège sur laquelle vient ensuite se monter une coque de siège séparée ;
- la figure 2 est une vue en perspective montrant l'arrière et le dessous de l'embase de siège précitée, et en particulier les pattes de fixation servant à l'accrochage de la structure de siège ;
- la figure 3 est une vue en élévation illustrant la structure de siège précitée mise en place sur la structure intermédiaire, laquelle structure intermédiaire
est elle-même accrochée sur l'unité d'ancrage standard du véhicule, la position étant face à la route ;
- la figure 4 est une vue analogue à celle de la figure 3, illustrant la position dos à la route, l'embase de siège étant retournée de 180° par rapport à la position précédente et une jambe d'appui étant déployée ;
- la figure 5 illustre en perspective la structure intermédiaire du siège selon l'invention, une cornière en U faisant partie de la structure de l'embase de siège, dont les deux pattes de fixation sont encliquetées sur les oreilles latérales de la structure intermédiaire
- la figure 6 est une vue en perspective analogue à celle de la figure 5, sans la cornière en U de l'embase de siège, et avec une barre supplémentaire de renforcement à titre de variante ;
- la figure 7 est une vue partielle de détail illustrant l'agencement de l'extrémité de la barre transversale sur laquelle sont montées les deux oreilles latérales ;
- les figures 8 et 9 sont des vues en perspective analogues à celle de la figure 5, sans le carter de protection pour mieux distinguer les composants en présence, respectivement en position reculée et en position avancée de la partie coulissante de la structure intermédiaire, ce qui correspond respectivement à une position de mise en place de la structure intermédiaire et à une position de mise en place finale de la structure de siège sur la structure intermédiaire ;
- les figures 10 et 11 sont des vues de détail, respectivement en perspective et en élévation, permettant de mieux distinguer la structure d'un coulisseau équipé de son cliquet, qui fait partie de l'ensemble coulissant de la structure intermédiaire précitée, la figure 11 illustrant le déverrouillage manuel à la fois des crochets
d'accrochage sur l'unité d'ancrage standard du véhicule par traction sur un levier de déverrouillage (position en trait mixte) , et des cliquets par pivotement du même levier de déverrouillage (position en trait continu) ;
- les figures 12 et 13 sont des vues en perspective d'une oreille latérale, respectivement en position de verrouillage de la patte de fixation (non représentée) et en position ouverte prête - à la réception de ladite patte de fixation ;
- les figures 14 et 15 sont des vues en élévation d'une oreille latérale, respectivement en position de verrouillage de la patte de fixation et en position de libération de ladite patte de fixation lors du déverrouillage ;
- la figure 16 est une vue schématique illustrant les étapes de mise en place de la structure de siège équipée de la structure intermédiaire précitée.
DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION PREFERE
Les figures 1 et 2 permettent de distinguer une structure de siège 10 destinée à être fixée sur une structure intermédiaire de liaison à l'unité d'ancrage d'un véhicule, ladite structure de siège comportant ici une embase de siège 11 sur laquelle vient se monter une coque de siège 12 qui peut être dégagée séparément de ladite embase de siège. L'embase de siège 11 présente deux surfaces d'appui 13, 14, lesquelles, selon la position retenue, viennent en contact soit du coussin de siège du véhicule, soit du dossier de siège dudit véhicule. L'embase de siège 11 est équipée d'une ferrure 15' rigidement solidaire, en général en forme de U, se terminant par deux pattes de fixation latérales 15 à pointe triangulaire et double encoche. Il est ici prévu en outre une échancrure 16 au niveau des pattes de fixation 15 pour améliorer la vision latérale desdites pattes lors de leur encliquetage. L'embase de siège 11 est également équipée
d'un ensemble pivotant 17, agencé pour pouvoir tourner autour d'un axe transversal 18, cet ensemble étant solidaire, d'un côté de l'axe 18, d'une protubérance rembourrée 19, et, de l'autre côté de l'axe 18, d'une extension 20 se terminant par une extrémité d'appui 21. La coque de siège 12 comporte quant à elle un ensemble de poignée 22 en arceau, reliée latéralement à deux moyeux 23 permettant une rotation de ladite • poignée autour d'un axe transversal 24.
Ainsi que cela est visible sur les figures 3 et 4, il est possible de monter l'embase de siège 11 soit face à la route pour un très jeune enfant (position dite Groupe 1) , soit dos à la route pour un bébé (position dite Groupe 0), par référence à la direction d'avancement A du véhicule .
Sur la figure 3, qui est la position face à la route, les faces d'appui 13 et 14 de l'embase de siège 11 sont respectivement au contact d'un coussin de siège 2 et d'un dossier de siège 3 faisant partie du siège du véhicule 1. Dans cette position, la protubérance rembourrée 19 fait fonction d'appui-tête pour l'enfant qui est installé dans la coque de siège 12, et la partie 20, 21 de cet ensemble pivotant est quant à elle intégrée dans ce qui constitue le dossier de l'embase.
Par contre, dans la figure 4, qui constitue la position dos à la route, ce sont les faces 14 et 13 de l'embase de siège 11 qui sont au contact du coussin de siège 2 et du dossier de siège 3. Dans cette position, la protubérance rembourrée 19 a été pivotée d'environ 90°, et assure une fonction de maintien de la coque de siège 12, l'autre partie de prolongement 20, 21 constituant une jambe d'appui sur le plancher du véhicule noté 6. Ce principe de retournement a déjà été décrit dans le document EP-I 418 085 Al de la demanderesse.
Sur les figures 3 et 4 , on distingue également la
présence d'une structure intermédiaire 50 qui est une structure indépendante assurant la liaison entre la structure de siège 10 et une unité d'ancrage standard constituée en l'espèce par des tiges transversales 5 associées à une réservation 4 du siège 1 du véhicule. La structure intermédiaire 50 présente ainsi, du côté arrière, des crochets d'extrémité 51 qui sont agencés pour pouvoir s'accrocher de façon articulée sur l'unité d'ancrage standard 5, alors que sa partie avant, et plus particulièrement des oreilles latérales articulées notées 52, reçoivent les pattes de fixation 15 solidaires de la structure de siège 10. Les pattes de fixation 15 sont en- cliquetées dans les oreilles latérales respectives 52, et la structure de siège, quelle que soit sa position par rapport à la route, est fermement maintenue contre les faces du coussin de siège et du dossier de siège du véhicule. On a noté 53 l'axe transversal de pivotement des oreilles latérales 52, et l'on constate que cet axe est au même niveau, par rapport à la face d'appui du coussin de siège 2, que l'axe transversal correspondant à l'unité d'ancrage standard 5, c'est-à-dire au niveau de la face d'appui du coussin de siège 2. La structure intermédiaire 50 est représentée sur les figures 3 et 4 de façon très schématique, sans en particulier illustrer l'agencement de cette structure intermédiaire en deux structures dont l'une peut coulisser par rapport à l'autre de façon à pouvoir modifier la distance séparant les deux axes d'articulation 5 et 53. C'est précisément cette géométrie variable de la structure intermédiaire 50 qui va permettre de simplifier considérablement la mise en place de la structure de siège, ainsi que cela ressortira plus particulièrement de la figure schématique 16 qui sera décrite plus loin.
On va maintenant décrire plus en détail les composants de la structure intermédiaire 50 précitée, en ré-
férence aux figures 5 à 15.
La structure intermédiaire 50, gui est une structure indépendante, est tout d'abord composée d'une première structure 100 comprenant, de part et d'autre d'un plan vertical de symétrie V (simplement figuré sur la figure 5), deux branches latérales parallèles 101. Ces deux branches latérales 101 sont ici constituées par des profilés en U tournés vers le haut, et sont équipées de moyens d'accrochages rigidement fixés par des rivets 105, qui forment une pince de fixation destinée à permettre un accrochage sur l'unité d'ancrage standard d'un véhicule. A cet effet, chaque extrémité de branche 101 présente un becquet terminal 102 avec une ouverture débouchante 103, dans laquelle est disposé un crochet d'extrémité 51 non représenté sur ces figures. Les crochets d'extrémité 51 sont ainsi agencés pour permettre un accrochage de façon articulée sur l'unité d'ancrage standard 5 d'un véhicule.
En l'espèce, la première structure 100 a une forme générale de U, dont les branches latérales 101 sont reliées par une branche transversale 106 assurant la rigidité d'ensemble. Si cela est nécessaire, comme cela a été illustré sur la figure 6, on pourra prévoir une traverse supplémentaire 120 de renforcement reliant les deux branches latérales 101. On pourra naturellement en variante prévoir un agencement différent de la liaison transversale, de façon à avoir une forme en H ou analogue. On pourra également prévoir un agencement rigide en forme de plaque, dont les bords latéraux constituent alors les « branches latérales » de la première structure ainsi agencée.
La structure intermédiaire 50 se compose également d'une deuxième structure notée 200 qui est montée pour coulisser sur les branches latérales 101 de la première structure 100 en pouvant être verrouillée sur celles-ci dans une pluralité de positions axiales. Fondamen-
talement, la deuxième structure 200 présente, de part et d'autre dudit plan de symétrie V précité, deux oreilles latérales 52 articulées autour d'un axe transversal commun 53, lesdites oreilles latérales 52 étant agencées pour permettre un encliquetage direct et séparable de deux pattes de fixation 15 qui sont rigidement solidaires de la structure de siège 10.
Sur les figures 5, 8 et 9, on a illustré la barre de fixation 15' qui est rigidement solidaire de la structure de siège 10, et qui se termine par deux branches latérales 15 où les extrémités libres sont conformées en pointe à double encoche pour leur encastrement par encliquetage dans les oreilles latérales 52.
Les branches latérales 101 de la première structure 100 forment des rails sur lesquels sont montés des coulisseaux 201 de la deuxième structure 200, lesquels coulisseaux sont reliés entre eux par une barre transversale 202 qui est coaxiale à l'axe commun 53 des deux oreilles latérales 52 de ladite deuxième structure. Les branches latérales 101 de la première structure 100 sont équipées de lumières oblongues 107 par lesquelles passe la barre transversale 202 de la deuxième structure 200, lesdites lumières définissant ainsi une course de coulis- sement de la deuxième structure 200 sur la première structure 100. A titre indicatif, cette course de coulis- sèment sera par exemple de l'ordre de 30 mm à 60 mm.
La deuxième structure 200 est ainsi mobile entre une position reculée (figure 8) dans laquelle la barre transversale 202 est éloignée de l'axe transversal passant par les crochets d'extrémité 51, et une position avancée dans laquelle la barre transversale 202, qui est déplacée parallèlement à elle-même, est rapprochée de l'axe transversal des crochets d'extrémité 51. On parvient ainsi à obtenir une véritable géométrie variable pour la structure intermédiaire 50, qui permet de rappro-
D
cher ou d'éloigner les points d'ancrage des pattes de fixation de la structure de siège 10 par rapport au dossier de siège du véhicule.
En l'espèce, les oreilles latérales 52 de la deuxième structure 200 sont montées sur des extrémités de la barre transversale 202, à l'extérieur des branches latérales 101 de la première structure 100. Comme cela a été illustré sur le détail de -la figure 7, chaque extrémité de la barre transversale 202 présente un carré 203 qui se prolonge par une extrémité 204 filetée. La partie carrée permet d'avoir un couplage en rotation de l'oreille latérale 52 grâce à une ouverture carrée homologue ménagée dans ladite oreille latérale, le serrage étant terminé par un écrou 204.1 qui se visse sur l'extrémité filetée 204. Ainsi, les oreilles latérales 52 sont couplées en rotation à la barre transversale 202 et indexées angulairement par rapport à celle-ci. On est alors assuré d'un parfait positionnement d'une oreille latérale 52 par rapport à l'autre, ce qui évite tout risque de coincement lors de la mise en place des pattes de fixation 15 sur ces oreilles latérales.
On va maintenant décrire les moyens qui permettent de verrouiller la deuxième structure 200 sur les branches latérales 101 de la première structure 100 dans une pluralité de positions axiales.
Chaque branche latérale 101 de la première structure 100 présente ainsi une denture 108 avec des crans 109 en dents de scie. En l'espèce, du fait de la réalisation des branches latérales 101 sous la forme d'un profilé en U, la denture 108 est prévue sur les bords libres de chaque aile latérale du profilé. Par ailleurs, chaque coulisseau 201 de la deuxième structure 200 est équipé d'un cliquet 205 monté pivotant autour d'un axe transversal 206 parallèle à la barre transversale 202. Le cliquet 205 présente inférieurement une denture 207 adaptée pour
coopérer avec les crans 109 de la denture 108. Le cliquet 205 est rappelé contre la denture 108 par un ressort en épingle 211 monté sur un rivet transversal 210. Le cliquet 205 présente une portion inférieure 208 et une portion supérieure 209 lui donnant une forme de crochet. La forme supérieure 209 coopère avec le rivet 210 pour définir une position de soulèvement maximal du cliquet 205. Le cliquet 205 est ainsi mobile en pivotement entre une position d' encliquetage et une position dégagée. La position d1 encliquetage est possible sur chacun des crans 109, ici selon un ensemble de six positions axiales différentes, le nombre de positions pouvant naturellement varier, notamment en fonction de la course axiale désirée. On a noté D la direction d' encliquetage correspondant à un déplacement de chaque coulisseau 201 en direction du crochet d'extrémité associé 51 de la branche latérale 101 de la première structure 100. La deuxième structure 200 peut ainsi coulisser librement dans la direction D, par une simple poussée exercée sur cette deuxième structure, ce qui requiert un effort minimal. C'est ce déplacement qui intervient lorsque la structure intermédiaire 50 a déjà été accrochée sur l'unité d'ancrage standard du véhicule, que cette structure intermédiaire repose sur le coussin de siège du véhicule, et que l'on a disposé la structure de siège encliquetée au niveau des oreilles latérales de la structure intermédiaire. En poussant sur la structure de siège, la structure mobile 200 se déplace en translation en direction du dossier de siège, jusqu'à ce que la structure de siège vienne en appui contre ledit dossier de siège.
Dans une variante (non représentée ici) , on pourra prévoir d'agencer les dentures parallèles 108 sur la deuxième structure 200, et les cliquets associés 205 sur la première structure 100.
Il faut pouvoir également reculer la deuxième
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structure 200, et donc dégager les cliquets 205 de leur denture 108. A cet effet, la première structure 100 est équipée d'un organe manuel de déverrouillage commun 110 qui est agencé pour dégager les deux cliquets 205 de leur denture à crans 108 et permettre ainsi un coulissement de la deuxième structure 200 dans une direction opposée à la direction d' encliquetage D.
En l'espèce, l'organe ' de déverrouillage commun 110 est un levier articulé en U, dont les branches latérales 111 sont articulées autour d'un axe 112 dans les branches latérales 101 de la première structure 100 et passent dans les coulisseaux 201 de la deuxième structure 200 en dessous des cliquets 205 associés auxdits coulis- seaux. Les branches latérales 111 du levier de déverrouillage 110 sont en fait reliées fonctionnellement aux crochets d'extrémité 51 respectifs, de façon à ouvrir lesdits crochets lorsque ces branches latérales sont tirées dans une direction opposée à la direction D. La zone de liaison n'est pas visible ici, du fait de la présence d'une plaquette de couverture 104. Le levier de déverrouillage 110 comporte une branche centrale 113 qui forme une poignée de manœuvre. Cette branche centrale 113 est agencée pour s ' encliqueter, dans une position inactive (illustrée aux figures 8 à 10) , sur les branches latérales 101 de la première structure 100. Cet encliquetage est obtenu par des encoches 115 ménagées sur les bords arrière des branches latérales 101.
Ainsi, le levier de déverrouillage 110 peut être tiré manuellement depuis sa position inactive par sa poignée 113 pour déverrouiller les crochets d'extrémité 51 accrochés sur l'unité d'ancrage du véhicule, et être également pivoté pour dégager les cliquets 205 de leur denture 108 par le contact entre les branches latérales 111 et la partie inférieure 208 des cliquets 205, lesquels se soulèvent alors et se désengagent de leur denture asso-
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ciée 108, et ainsi libérer la liaison correspondante, en permettant alors de reculer la deuxième structure 200 dans une direction opposée à la direction d1 encliquetage D. La coopération entre le levier articulé en U 110 de déverrouillage commun et les deux cliquets 205 sera mieux comprise en se référant à la vue de la figure 11. Sur cette figure 11, on a illustré le recul du levier de déverrouillage 110 par traction ' exercée manuellement dans une direction F (qui est opposée à la direction D) , lequel recul déverrouille les crochets d'extrémité 51 accrochés sur l'unité d'ancrage du véhicule, ainsi que le pivotement ultérieur dudit levier dans une direction G, lequel pivotement dégage les cliquets 205 de leur denture associée 108. Il convient de noter que les encoches 115 assurent un blocage rigide et stable du levier de déverrouillage 110, et que la poignée dudit levier sera inaccessible lorsque la structure de siège est en place, afin d'éviter toute manœuvre accidentelle ou intempestive, ce qui confère une sécurité absolue pour le verrouillage sur l'unité d'ancrage du véhicule.
Comme cela est mieux visible sur les figures 5 et 6, la deuxième structure 200 présente un carter 250 enveloppant les deux coulisseaux 201 et la barre transversale 202 de ladite deuxième structure. A cet effet, le carter 250 comporte une partie centrale 251 enveloppant la barre transversale 202, et deux parties latérales 252 enveloppant les coulisseaux 201 et leur cliquet 205, pour venir envelopper le profil carré ou rectangulaire des branches latérales 101 de la première structure 100. Ce carter permet d'éviter tout risque de pincement ou de blessure lors de la mise en place ou de l'enlèvement du siège de sécurité .
On va maintenant décrire plus en détail la structure des oreilles latérales 52 de la deuxième structure 200 en se référant aux figures 12 à 15.
Chaque oreille 52 comporte un boîtier 220 dans lequel est disposée une double platine 221 définissant un couloir d'insertion pour la patte de fixation 15 de la structure de siège, la double platine présentant des bords supérieurs plies pour faciliter le guidage et l'insertion dans la fente ainsi définie. On trouve en outre un crochet 225 qui est monté pour pivoter autour de l'axe 53 de l'oreille latérale, ce crochet étant rappelé dans une position de verrouillage qui correspond aux illustrations des figures 12 et 14 par une branche d'un ressort de torsion 226 monté autour de l'axe 53. Pour faire passer le crochet 225 dans une position de déverrouillage, il est prévu sur chaque crochet 225 un rebord d'actionne- ment 233 qui est accessible par une échancrure latérale 224 du boîtier 220.
Le crochet 225 est en outre équipé, en partie haute, d'un rivet de fermeture 223 dont la tige 227 passe dans une lumière incurvée 222 prévue dans le boîtier 220. Le crochet 225 présente d'autre part un doigt transversal 228, plus proche de l'axe 53, qui passe dans une lumière incurvée 229 ménagée dans la double platine 221.
Il est en outre prévu une plaquette coulissante 230, qui est montée pour pouvoir se déplacer dans le boîtier 220 en se rapprochant ou en s 'éloignant de l'axe 53. Cette plaquette 230 présente un bord supérieur arrondi 231 destiné à coopérer avec l'extrémité libre 15.2 de la patte de fixation 15, et il présente également une lumière en équerre 232 dans laquelle passe le doigt 228 du crochet 225.
Dans la position verrouillée, qui est illustrée aux figures 12 et 14, une échancrure 15.1 de la patte de fixation 15 est bloquée par la tige 227 du rivet de fermeture 223. Ceci garantit 1 ' encliquetage de la patte de fixation 15 dans l'oreille latérale 52. Cet encliquetage est maintenu de façon fiable grâce à l'action exercée par
le ressort 226 qui tend à maintenir le crochet 225 dans cette position. L'extrémité libre 15.2 de la patte de fixation 15 est quant à elle au contact du bord 231 de la plaquette 230. Dans cette position, la tige 227 du rivet de fermeture 223 est a une extrémité de la lumière 222 qui est la plus proche du plan médian passant par l'axe 53, et le doigt 228 qui passe dans les lumières 229 et 232 assure le maintien de la plaquette 230 dans sa position. On obtient donc un maintien en place parfait et sans jeu de la patte de fixation 15 dans l'oreille latérale 52. Dans cette position, il est avantageux de prévoir une coloration vive de la zone 234 qui est au-delà du rebord de manœuvre 233, et donc visible de l'extérieur par l'échancrure 224 comme cela est illustré sur la figure 12. Cette vérification visuelle de la zone colorée permet de s'assurer immédiatement que chaque patte de fixation 15 est correctement encliquetée dans l'oreille latérale associée 52. Lorsque l'opérateur agit avec chacun de ses pouces sur les parties 233 de manœuvre des crochets 225, il fait donc basculer les crochets 225 de façon à dégager la tige 227 de l'encoche 15.1 concernée, ceci à l' encontre de l'action du ressort 226. On parvient alors à la position de déverrouillage illustrée aux figures 13 et 15. La tige 227 du rivet 223 de fermeture passe alors dans l'autre extrémité de la lumière incurvée 222. Par ailleurs, le doigt 228 s'est déplacé également à l'autre extrémité de la lumière en équerre 229, ce qui permet de libérer l'autre branche de la lumière en équerre 232, et par suite le déplacement de la plaquette 230 sous l'action du ressort 226. La remontée de la plaquette 230 permet donc d'exercer une poussée d'expulsion sur le bord libre 15.2 de la patte de fixation 15, ce qui facilite encore l'enlèvement de la structure de siège.
Ainsi, chaque oreille latérale 52 est équipée de moyens d1 encliquetage qui sont à la fois agencés pour re-
cevoir et verrouiller une patte de fixation 15 dans l'une ou l'autre de deux positions opposées correspondant à un montage de la structure de siège 10 face à la route ou dos à la route, et agencés aussi pour expulser la patte de fixation 15 lorsque le crochet de verrouillage pivotant 225 est manœuvré pour désolidariser la structure de siège 110 de la structure intermédiaire 50.
On va maintenant décri-re les étapes de mise en place du siège de sécurité 10, en se référant aux schémas de la figure 16 :
- a) la structure intermédiaire 50 est manœuvrée seule, en étant approchée de la zone de l'unité d'ancrage standard du véhicule jusqu'à ce que les extrémités 102 arrivent au niveau de cette unité d'ancrage pour un accrochage des crochets 51 sur les tiges de l'unité d'ancrage 5, cette manœuvre s 'effectuant aisément, non seulement grâce au faible poids de la structrure intermédiaire 50, mais aussi du fait du champ de vision maximal qui laisse parfaitement visible l'unité d'ancrage 5 du véhicule ;
- b) la structure intermédiaire 50 est maintenant parfaitement encliquetée sur l'unité d'ancrage standard 5, et cette structure intermédiaire repose sur la surface d'appui du coussin de siège 2 ;
- c) la structure de siège proprement dite, c'est-à-dire en l'espèce l'embase de siège 11, est approchée de telle façon que ses pattes de fixation 15 viennent au niveau des fentes d'insertion des oreilles latérales 52, et ces pattes de fixation 15 sont poussées dans les oreilles latérales 52 jusqu'à leur encliquetage, cette manœuvre étant effectuée très facilement dans la mesure où le champ de vision entourant la zone d'ancrage des pattes de fixation 15 n'est aucunement gêné par la présence du dossier de siège 3 (le champ de vision latéral est déjà satisfaisant du fait de l'échancrure 16,
mais on pourra en plus éventuellement prévoir une fenêtre dans l'embase de siège pour avoir une vision frontale directe des pattes de fixation 15, afin de faciliter encore l'approche des oreilles latérales 15) ;
- d) l'embase de siège 11 est maintenant parfaitement encliquetée sur la structure intermédiaire 50, et cette embase de siège repose naturellement sur le coussin de siège 2 du véhicule ;
- e) il suffit d'exercer une poussée sur l'ensemble de siège 10 pour provoquer un déplacement de la deuxième structure 200 par rapport à la première structure 100, conformément à un coulissement dans la direction d'encliquetage D, pour rapprocher la face arrière de l'ensemble de siège du dossier de siège 3, ce rapprochement s 'effectuant jusqu'au contact avec le dossier de siège, 1 'encliquetage de la deuxième structure 200 sur la première structure 100 permettant un blocage parfait dans la position définitive illustrée ;
- f) l'embase de siège 11 étant solidement arrimée, on peut alors mettre en place sur celle-ci la coque de siège 12.
Lorsque l'on veut démonter l'ensemble de siège 10, il suffit alors de dégager la coque de siège 12 de l'embase de siège 11, puis de manœuvrer les crochets 225 pour procéder au déverrouillage des pattes de fixation 15, et ainsi dégager l'ensemble de siège 10 de la structure intermédiaire 50. Il est à noter que la structure intermédiaire 50 peut alors être laissée en place, ou bien être elle-même dégagée pour un rangement en tirant pour cela sur le levier de déverrouillage 110 qui est alors accessible du fait de l'enlèvement de l'embase de siège 11.
Lorsque l'on souhaite ensuite procéder à une nouvelle mise en place de l'ensemble de siège, il faut réinitialiser la structure intermédiaire 50 en soulevant le
levier de déverrouillage 110, et en reculant alors la deuxième structure 200 par rapport à la première structure 100, et retrouver ainsi la position illustrée en b) .
Ainsi qu'on l'aura compris, les manœuvres qui viennent d'être illustrées en référence à la figure 16 peuvent être réalisées quelle que soit l'orientation de l'embase de siège, de sorte que le montage se fait pour une position dos à la route ou face à la route avec la même facilité.
L'invention n'est bien entendu aucunement limitée au cas d'un ensemble de siège présentant une embase de siège et une coque de siège séparée, et l'on pourra aussi bien prévoir un ensemble de siège monobloc classique, qui est alors encliqueté directement sur les oreilles latérales comme décrit ci-dessus.
L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être représentés, mais englobe au contraire toute variante reprenant, avec des moyens équivalents, les caractéristiques essentielles énoncées plus haut .