SYSTEME DE RACCORDEMENT ELECTRIQUE D'UN SOUS- ENSEMBLE D'UN VEHICULE
La présente invention concerne les systèmes de raccordement électrique et en particulier un système de raccordement électrique d'un sous-ensemble d'un véhicule.
Plus particulièrement, elle concerne un système de raccordement électrique, à un circuit électrique principal distribué à l'intérieur de la structure de caisse d'un véhicule, d'un circuit électrique auxiliaire associé à un sous-ensemble, tel que notamment un siège du véhicule, pour l'alimentation d'équipements électriques appartenant à ce sous-ensemble, ce système comprenant un premier connecteur supérieur formé d'un corps et d'un élément porte- contacts ; et un deuxième connecteur inférieur, complémentaire du connecteur supérieur et, formé d'un corps, porté par la structure, et d'un porte-contacts, logé dans le corps et du type dans le quel l'accouplement des deux connecteurs s'effectue selon une direction axiale d'accouplement lors d'une opération de montage du sous- ensemble sur la structure.
Actuellement, sur les chaînes de montage de véhicules, l'opération de connexion de deux connecteurs complémentaires, dans un système de connexion, est généralement réalisée manuellement. L'opérateur effectue plusieurs manipulations telles que la préhension et l'assemblage des deux connecteurs. Mais les délais d'exécution étant très courts sur les postes de travail, l'opérateur doit manipuler les connecteurs très rapidement, ce qui risque d'aboutir à une mauvaise connexion, ou à une dégradation du matériel.
Pour résoudre ce problème, des systèmes de connexion automatique ont été réalisés. Le document FR-A-2 786 933 décrit un
agencement pour le raccordement automatique de deux circuits électriques d'un véhicule automobile. Ce système propose une connexion complètement automatique entre le connecteur du siège et celui de la caisse, lors du montage du siège sur la caisse. Mais ce système n'est applicable que pour certains types de véhicules possédant des recentreurs particuliers.
Dans le document US-6305957B 1 un connecteur électrique est présenté dans lequel un porte-contacts mal et un porte-contacts femelle sont montés encastrés. Le connecteur comporte deux poussoirs distincts qui sont introduits dans la partie femelle du connecteur et entraînés par un levier extérieur pour lier les deux parties du connecteur. Un des inconvénients de ce système est qu'il est nécessaire d'introduire les poussoirs comme pièces distinctes ce qui fait augmenter le nombre de pièces et d'opérations nécessaires sur une ligne de production.
Un objet de la présent invention est de fournir un système de raccordement électrique d'un sous-ensemble d'un véhicule amélioré.
La présente invention propose un système de raccordement électrique du type décrit précédemment, caractérisé en ce que le connecteur supérieur comporte un mécanisme, manœuvré depuis l'extérieur du corps, et qui entraîne le déplacement du porte-contacts supérieur depuis une position d'origine vers une position de connexion, en vue d'établir une connexion entre les deux porte- contacts. Un des avantages de la présente invention est que les porte- contacts sont déplacés eux-mêmes de l'extérieur du connecteur en particulier avec aucune pièce distincte à utiliser pour le verrouillage.
Le dispositif, selon une première caractéristique, comprend un élément porte-contacts du connecteur supérieur est monté mobile dans le corps dudit connecteur supérieur .
Le dispositif, selon une deuxième caractéristique, comprend un mécanisme comportant un porte-contacts qui est monté mobile dans le corps entre une position haute d'origine et une position basse de connexion. Le dispositif, selon une troisième caractéristique, comprend un mécanisme comportant un organe de manœuvre lié en translation avec le porte-contacts supérieur mobile.
Dans un mode de réalisation particulier le mécanisme est du type à came et élément suiveur de came. Selon un autre aspect de l'invention, la came est une lumière réalisée dans un levier de manœuvre qui est monté mobile sur le corps du connecteur supérieur.
Dans un autre mode de réalisation, le connecteur supérieur comporte un ressort qui sollicite le porte-contacts vers sa position basse de connexion, et une tirette escamotable qui retient le porte- contacts en position haute d'origine, à l'encontre de l'effort exercé par le ressort, et dont une partie formant une poignée s'étend à l'extérieur du corps pour sa manœuvre.
Le dispositif, selon une quatrième caractéristique, comprend un organe de manœuvre comportant une tirette qui est poussée ou tirée pour que le connecteur supérieur se verrouille sur le connecteur inférieur.
Le dispositif, selon une cinquième caractéristique, comprend une tirette définissant une zone de rupture adaptée à se casser après le verrouillage.
Selon un autre aspect de l'invention, le porte-contacts est monté mobile, selon l'axe d'accouplement, dans le corps du connecteur inférieur, à l'encontre d'un ressort de rappel en position haute.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, donnée uniquement à titre d'exemple, et pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés. La figure 1 est une représentation schématique, en section dans un plan vertical, du système objet de l'invention qui est illustré avant accouplement des deux connecteurs.
La figure 2 est une vue analogue à celle de la figure 1 après accouplement des deux connecteurs. La figure 3 est une vue analogue à celle de la figure 1 après connexion des deux porte-contacts.
La figure 4 est vue analogue à celles des figures 2 et 3 qui illustre une variante de réalisation du mécanisme d'entraînement du porte-contacts du connecteur supérieur. La figure 5 est une représentation schématique d'un connecteur supérieur comportant une tirette.
Dans la description et les vues qui vont suivre, on utilisera à titre non limitatif les termes " vertical ", " horizontal ", " inférieur " et " supérieur ", en référence aux figures afin de faciliter la compréhension de la description et les revendications.
La figure 1 est une vue du système de raccordement électrique selon l'invention, appliqué à un siège, offrant des prestations électriques, dans un véhicule.
Ce système de raccordement comprend un connecteur supérieur 10, comportant un corps 12 et un porte-contacts 14, qui est constitué d'un bloc isolant 15 et d'éléments de contacts électriques, tels que des broches mâles 17. Le corps 12 du connecteur supérieur 10 est intégré, en partie, dans le siège 16 du véhicule. Par exemple, il est monté fixe dans la partie inférieure du siège, pour être placé en regard du connecteur inférieur 18, situé en dessous du siège 16.
Ce connecteur 18, complémentaire du connecteur supérieur 10, comporte un corps 20, porté par la structure de caisse 22 du véhicule, par exemple dans un élément de plancher de véhicule, sur lequel est monté le siège 16. Ce corps 20 comporte une partie supérieure évasée 21 , prévue pour accueillir l'extrémité inférieure libre du corps 12 du connecteur supérieur 10, lors de la descente du siège 16.
Le corps 20 du connecteur inférieur 18 comporte un porte- contacts 24, dont le bloc isolant 25 porte des fiches de contact 19, complémentaires des broches 17 du porte-contacts 14. Tel que représenté sur le schéma 1 , le connecteur supérieur comporte un organe 26 de manoeuvre permettant d'actionner le mécanisme entraînant le mouvement du porte-contacts supérieur 14 depuis sa position haute d'origine représentée aux figures 1 et 2, vers sa position basse de connexion représentée à la figure 3. Cet organe 26 est placé de façon à être accessible, sur la chaîne de montage, à un opérateur, ou un robot, qui va l'actionner afin de provoquer le mouvement du porte-contacts 14. Avantageusement, cet organe 26 est une tirette fixée au porte-contacts 14, et qui peut être manoeuvrée le long d'une fente réalisée dans le corps 12 du connecteur. En partant de la position de la figure 1 , l'accouplement des deux connecteurs (10, 18) s'effectue selon une direction verticale d'accouplement, représentée par la droite (A-A), lors de l'opération de montage du siège dans le véhicule. Cette opération consiste à introduire, par exemple de façon automatique et par l'intermédiaire de robots, le siège 16 dans le véhicule, selon les coordonnées déterminées qui dépendent de la position finale du siège dans le véhicule, et ainsi à orienter le connecteur supérieur selon la direction verticale d'accouplement (A-A) par rapport au connecteur inférieur.
On aboutit ainsi à la position illustrée à la figure 2, qui représente le système de raccordement électrique selon l'invention en
position d'accouplement. Sur ce schéma, le siège est en position définitive, dans le véhicule, par rapport au plancher de caisse 22, et le corps 12 du connecteur supérieur est assemblé au corps 20 du connecteur inférieur 18. Le porte-contacts 14 est toujours en position haute d'origine dans le corps 12. Dans cette position, on voit que les broches 17 et les fiches 19 sont alignées en vue de l'étape ou opération finale de connexion.
Lorsque le siège 16, et par conséquent le corps 12 du connecteur supérieur, est en position définitive, la connexion des deux porte-contacts (10,18) est alors réalisée au moyen du mécanisme, manoeuvré depuis l'extérieur du corps 12, manuellement ou automatiquement, qui entraîne le déplacement du porte-contacts supérieur 14, depuis sa position d'origine haute, vers sa position de connexion basse, en vue d'établir la connexion entre les deux porte- contacts (14, 24).
La figure 3 illustre le système de raccordement décrit précédemment, en position de connexion dans laquelle, le porte- contacts supérieur est en position basse de connexion et est connecté avec le porte-contacts inférieur 24, c'est à dire que les broches 17 de contact électrique du bloc isolant supérieur 15 sont insérées dans les fiches 19 de contact électrique du bloc isolant inférieur 25.
A titre de variante, le mécanisme de manoeuvre peut comporter une came qui confère un mouvement à un élément suiveur de came pour provoquer la descente du porte-contacts supérieur vers le porte-contacts inférieur.
Tel que représenté à la figure 4, la came est une lumière 28, réalisée dans un levier 26 de manoeuvre, qui est monté articulé sur le corps 12 du connecteur supérieur 10. Lorsque l'opérateur actionne le levier 26, par exemple en le poussant vers le connecteur inférieur, un ergot transversal 32 du porte-contacts supérieur 14 reçu en
coulissement dans la lumière 28, provoque le mouvement du bloc isolant 15 du porte-contacts supérieur 14, verticalement vers le bas en direction du porte-contacts inférieur.
Dans un autre mode de réalisation, non représenté, le connecteur supérieur comporte un ressort qui sollicite en permanence le porte-contacts vers sa position basse de connexion, et une tirette escamotable qui retient le porte-contacts en position haute d'origine. Lorsque l'opérateur ou le robot, enlève la tirette, le ressort se détend et pousse le porte-contacts supérieur vers le porte-contacts inférieur, en vue de réaliser la connexion des deux entités.
Dans une autre variante de l'invention, non représentée, un moyen élastique, tel qu'un ressort, est placé sous le porte-contacts 24, du connecteur inférieur 18 afin de lui appliquer en permanence une poussée verticale, selon la direction d'accouplement, du porte- contacts 24 vers le connecteur supérieur 10, et de garantir ainsi une bonne connexion des deux porte-contacts quelles que soient les tolérances de fabrication et d'assemblage.
Dans la figure 5, un exemple de tirette 260 reliée à l'organe de manoeuvre du connecteur supérieur 10 est représentée avec une zone de rupture 262 adaptée pour se rompre après le verrouillage. L'avantage de cette caractéristique est qu'un opérateur peut réaliser la connexion à distance et peut ainsi simplement tirer la tirette 260 en la cassant pour la laisser verrouillé.