EP1467693B1

EP1467693B1 - Cannes medicales "anglaises"

Info

Publication number: EP1467693B1
Application number: EP03712248A
Authority: EP
Inventors: Bernard Cuccia; Andrée Cuccia
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2002-01-23
Filing date: 2003-01-15
Publication date: 2008-05-14
Anticipated expiration: 2023-01-15
Also published as: WO2003061547A1; DE60320938D1; EP1467693A1; ATE395029T1; FR2834882A1; FR2834882B1

Description

I) Indication du domaine technique de l'invention.

L'invention qui fait l'objet de ce dépôt de brevet s'inscrit dans le domaine de la médecine et plus précisément dans le domaine des aides à la locomotion. Il s'agit de faire évoluer un accessoire connu depuis des lustres : « la canne anglaise » qui est elle même le produit de l'évolution du simple bâton, puis de la béquille qui se plaçait autrefois sous l'aisselle. Dans sa forme actuelle la canne anglaise qui est parfaite en tant qu'aide à la locomotion, devient un carcan, un véritable calvaire pour le patient dès qu'il lui faut s'en libérer. Comptez dix et la voilà à terre dans un fracas caractéristique des plus agaçant par sa répétition tout au long de la journée. L'invention présentée porte donc sur la réalisation d'une « nouvelle canne anglaise » sensiblement au même prix que celles qui sont actuellement commercialisées et permettant au patient de pouvoir s'en défaire à tout moment et en quelque lieu que ce soit, tout en la gardant toujours à portée de main, sans la voir choir intempestivement.

II) Indication de l'état de la technique antérieure faisant ressortir le problème technique posé et le problème de Sécurité Sociale.

Etant entendu qu'elles se valent toutes sur le plan de la locomotion, qu'elles ne diffèrent que par quelques effets d'esthétiques plus ou moins heureux qui ont d'ailleurs parfois pour effets délétères d'aggraver leur instabilité, le sujet de notre propos porte donc sur la stabilité des cannes anglaises.
Leur stabilité verticale, c'est à dire en position légèrement inclinée, soit contre un coin de mur, soit en trois-quarts avant droit ou gauche contre un plan vertical, soit enfin à l'envers tout simplement, est identique quelle que soit le type de canne anglaise à quelques exceptions près toutefois qui proposent de créer au niveau de l'arc postérieur de la coudière une surface plate plus ou moins importante permettant ainsi d'obtenir une position de stabilité postérieure contre un plan vertical. Ces exceptions bien que n'ayant à ma connaissance aucune expression concrète sur le marché actuel demanderont un développement plus sérieux qui suivra après que nous aurons précisé le problème technique posé de façon plus complète. En effet, dans le domaine scientifique, trouver la bonne formulation d'un problème permet souvent de le résoudre. Le problème se pose quand il n'y a pas de plans verticaux, c'est à dire de mur ou de coin de mur à portée de main. Ainsi, à moins de raser les murs en permanence, le patient affublé de sa ou ses cannes est bien en peine pour s'en défaire lorsqu'il le désire. « C'est vingt fois, trente fois par jour, Docteur, qu'elles tombent et qu'il me faut les ramasser dans l'état de souplesse et de fatigue où je me trouve !! ». On pourrait poursuivre sur ce thème sur vingt pages.
Ce serait peut être même risible si le corollaire à cette propension qu'ont les cannes anglaises à choir dans les dix secondes où on les lâche, fait que outre le calvaire de passer ses journées à les ramasser, le patient essaie de « faire sans », que la canne est toujours à trois mètres de lui contre un mur et qu'il s'en suit des chutes itératives, du patient cette fois, génératrices de complications souvent très graves, voire mortelles et très lourdes pour la Sécurité Sociale et par là même pour la société. Il est donc absolument nécessaire de résoudre ce problème. Mais si l'on veut réellement s'atteler à cette tâche, si l'on veut que les fabricants acceptent de faire des frais pour remodeler leurs moules, si l'on veut que les Médecins s'y intéressent, si l'on veut que la Sécurité Sociale y adhère, il faut alors y apporter de vraies solutions, toutes les solutions.
En effet, si un projet ne fait qu'apporter une cinquième position de stabilité, là où il y en a déjà quatre relativement satisfaisantes, sans régler un seul des très nombreux problèmes qui se posent au patient là où il n'y a précisément à ce jour aucune solution, le problème est alors toujours non résolu.
Je me suis attelé à cette tâche en me fixant le cahier des charges suivant.
En tout lieu, à l'intérieur d'une quelconque habitation, que ce soit sa chambre, la cuisine, le salon ou le garage , au milieu d'une surface grande comme un stade, dans le hall gigantesque d'un aéroport, dans la rue, dans le métro, à tout moment, quelque soit l'habileté du patient, instantanément, qu'il lui faille répondre sur son portable qui sonne, qu'il ait besoin de ses mains pour se moucher, payer, écrire, se tenir sur un escalier roulant ou dans un bus, charger ses courses à toute hâte à une caisse de supermarché etc., etc., le patient doit toujours pouvoir se libérer très rapidement de ses cannes tout en les gardant à portée immédiate de ses mains. Autre impératif : le prix de cette nouvelle canne doit sensiblement être le même que celui des cannes anglaises classiques commercialisées actuellement. Ceci est important parce que si la Sécurité Sociale, qui rembourse actuellement les cannes anglaises, refusait de rembourser la nouvelle version, celle-ci n'aurait aucun avenir réel et ce serait se donner beaucoup de peine pour rien. Il faut donc concevoir une nouvelle canne anglaise, mais aussi simple que celles qui existent actuellement sur le marché afin que les entreprises spécialisées dans leur fabrication n'aient qu'à modifier seulement quelques éléments de leurs moules.
Reprenons à la loupe les quelques exceptions mentionnées ci-dessus. Une demande de brevet a été déposée le 22/12/97 par un français, Monsieur CX, sous le numéro : 97 16646 , en classe A 61 H 3/02, publiée sous le numéro : 2 772 597 le 25/06/99, et le brevet lui a été délivré le 21/04/00 par l'INPI. Il l'a ensuite vendu, le 29/03/00, en pleine et entière propriété à une société de droit néerlandais, ayant son siège à Utrecht (Pays-Bas). Ce document décrit une canne anglaise telque décrite dans le préambule de la revendication 1. Ce brevet étant le plus récent selon mes recherches, il m'est donc possible de me fonder sur ses recherches d'antériorités. Monsieur CX a obtenu son brevet qui porte sur la réalisation d'une surface plate à la partie postérieure de l'arc de la coudière. Cette idée avait déjà permis le dépôt de deux brevets cités par Monsieur CX : DEA 295 05 809 et DEA 295 13 346 . Malgré ce, le brevet a été délivré à Monsieur CX ceci parce qu'il diffère des autres brevets sur le point suivant : le premier brevet dit que la largeur de cette surface plate doit être de 40mm, le second brevet dit que cette surface plate doit être de 50mm et Monsieur CX dit quant à lui que cette largeur ne doit en aucun cas être inférieure à 80mm et ceci sur une hauteur de 40mm représentant toute la hauteur de la coudière, soit une surface minimale impérative de 3200mm² qu'il mesure très précisément.
Il ajoute en substance que c'est une pure vue de l'esprit que d'espérer faire tenir une canne sur 40mm ou sur 50mm selon ses études. Ses revendications stipulent très fortement les limites inférieures de cette surface plate qui est la clé de son travail. Je me permets maintenant de formuler quelques critiques quant au travail de Monsieur CX. La première est positive : les largeurs de 40mm ou de 50mm sont effectivement trop faibles pour parler d'une position de stabilité supplémentaire stable donc utile. Je rejoins sur ce point Monsieur CX, en effet ces deux brevets pêchent par défaut. La seconde est négative en ce sens que le mieux est l'ennemi du bien et ceci peut nous ramener au problème des chevaux du Lac Ladoga bien connu. Monsieur CX pêche quant à lui par excès quand il affirme de façon aussi intransigeante qu'en aucun cas il ne faudra moins de 80mm de largeur à cette surface plate. Je pense pour ma part que la bonne valeur se situe au delà de 50mm et en deçà de 80mm et dans ma réalisation j'ai opté pour une valeur de 65mm (Z). J'estime que cet excès est délétère en ce sens qu'il est tout d'abord inutile, c'est à dire qu'avec 65mm et plus généralement 65mm +/-5mm de largeur postérieure une canne anglaise garde une très bonne stabilité postérieure et ensuite qu'il alourdi l'édifice pour lui donner un aspect massif. En effet, faut-il, au principe de ne pas construire nos maisons en carton, les bâtir sur le modèle des blockhaus ? Il parle d'ailleurs de surface plate qui servira d'appui et ne veut pas tenir compte des variations d'angles de la canne par rapport au sol et par là même des variations d'appuis de cette surface contre un plan vertical. C'est là je pense une mauvaise représentation de géométrie dans l'espace, parce qu'une telle canne ne peut être en contact que par un segment de droite, la largeur supérieure, et en aucun cas par sa surface de 3200mm². J'estime que cet excès est délétère en ce sens aussi qu'il fait perdre une place très précieuse de chaque côté de la face postérieure de la coudière, en effet, en n'occupant que 65mm, cela laisse un espace à droite (Q) et un espace à gauche (P) qui serviront plus utilement. Ma réalisation, comme on le verra porte sur les axes longitudinaux de la canne [(Planche 2/5. Fig 2, 3 et 4.)] et aussi sur la coudière qui comporte de très nombreuses modifications de la coudière dite de base [(Planche 1/5. Fig 1.) - (Planche 3/5. Fig 5.) - (Planche 4/5. Fig 6.) - (Planche 5/5. Fig 7.)]. La seule similitude lointaine avec ces trois brevets ne porte que sur la présence d'une surface postérieure nouvelle (Z) située ou niveau de la face postérieure de la coudière venant se substituer à la convexité initiale de la canne de base. La mienne diffère des autres sur plusieurs points et jusqu'à présents nous n'avons parlé que de la largeur. Elle diffère en second lieu par le fait qu'elle n'occupe environ que les deux tiers de la hauteur totale de la coudière (5°>) et en aucun cas la totalité, ce qui libère le tiers inférieur pour un autre usage (5°<). Que d'autre part elle n'est surtout pas plate mais bombée parce qu'en opposition avec Monsieur CX j'estime qu'il faut absolument prendre en considération les variations d'angles entre le pied de la canne et le sol, variations qui se répercutent au niveau de l'appui de cette surface avec le plan vertical qui la reçoit. Le bombé de cette surface permet les variations d'angles les plus probables et ainsi l'appui se fera à des hauteurs différentes de cette surface faiblement bombée réalisant toujours une surface rectangulaire d'appui de 3mm à 4mm de hauteur sur les 65mm de largeur. Cette surface diffère en troisième lieu par le fait qu'elle est crénelée (I) afin d'être porteuse « du principe du râteau » qui sera, après sa description précise, expliqué et revendiqué lui aussi.
Cette surface diffère en quatrième lieu par le fait qu'elle se termine sur sa largeur inférieure par un escalier inversé (R) qui fait que cette surface aussi est porteuse du « principe de l'escalier inversé » qui sera développé. Enfin, disons que Monsieur CX n'a pas utilisé les ressources des bords latéraux de la coudières. Dans ma réalisation et sur la moitié de leur hauteur respective on modèlera les mêmes surfaces bombées (X et Y) et crénelées (I) de chaque côté qui offriront toute la gamme des positions d'appuis latérales de stabilité. Ces deux surfaces bombées latérales n'occupant là encore qu'une partie des côtés latéraux de la coudière, deux volumes en retrait sont créés. Ils sont situés chacun en arrière (T et U) des surfaces bombées latérales et soit à gauche soit à droite de la surface bombée postérieure, créant du même coup deux surfaces bombées virtuelles (en P et Q), cette fois, mais tout aussi fonctionnelles. De plus des surfaces plates nouvelles d'appuis de trois-quarts (P et Q) et des arêtes de butées (J et K) sont créées venant enrichir les possibilités multiples pour ne pas dire énorme de cette nouvelle coudière. Mais ceci n'est qu'une très petite partie des différences entre la coudière de Monsieur CX, des deux autres brevets cités et la mienne, en effet reste à occuper toute la partie inférieure (5° <), sur les cinq faces, de la coudière [(Planche 3/5. Fig 5.) - (Planche 4/5. Fig 6.) - (Planche 5/5. Fig 7.)]. ce qui sera décrit et explicité plus loin puisque n'entrant pas en comparaison avec les brevets déjà connus.
L'exposé de l'invention qui suit et quelques mots d'explications pour faciliter la compréhension de la solution technique qui est apportée au problème technique posé montrent que j'ai répondu à ce cahier des charges.

Exposé de l'invention.

Préambule :

La nouvelle canne « anglaise » que je me propose de décrire a été réalisée à partir d'un modèle courant et classique du marché actuel. Il s'agit du modèle: GS (Geprüfte Sicherheit) TU (Prüfstelle Für Medizinische Geräte), Poyet-F 42130, Ref : CS 338/339 , que j'appellerai « canne de base ». En fait n'importe quelle canne aurait pu servir de modèle de « canne de base ». C'est dire d'emblée que mes transformations s'adaptent à tous les types de cannes actuellement connues.
La canne que je présente apporte des modifications à cette « canne de base ». Ces modifications ne touchent pas : la poignée (p) (qui mériterait pourtant d'être repensée, mais je laisse ce soin à d'autres), la tige métallique qui va du sol jusqu'au niveau de la poignée et les axes.
Ma description sera en cinq étages (°), en commençant par le bas [(Planche 1/5. Fig 1.) - (Planche 2/5. Fig 2, 3 et 4.)]. Etages N° 1 (1°) et N°2 (2°): en dessous de la poignée. La base de l'étage N°1 étant à 143mm en dessous de la poignée. Etage N° 3 (3°): à la hauteur de la poignée. Etage N° 4 (4°): de la poignée jusqu'à la « coudière » . Etage N° 5 (5°) : « la coudière » [(Planche 1/5. Fig 1.) - (Planche 3/5. Fig 5.) - (Planche 4/5. Fig 6.) - (Planche 5/5. Fig 7.)], c'est à dire la construction en demi-cercle ouvert qui est destinée au logement de la partie supérieure de l'avant bras.
Pour chaque étage, considérant que la canne est en position verticale et dans le sens de la marche, on parlera de profil gauche (ou de face latérale gauche), de profil droit (ou de face latérale droite), de face antérieure ou de face postérieure.
Pour chacune des quatre faces les surfaces décrites porteront un chiffre arabe croissant de bas en haut ; exemples [Planche 2/5. Fig 2, 3 et 4.)] : face antérieure ; 1° étage : surfaces 1/2/3-- 2° étage : surfaces 4/5/6. Les points clés porteront une lettre de notre alphabet en majuscule ; exemples : le point « A » (A) ou « B » (B). Les segments de droite seront délimités en lettres minuscules : exemple : le segment (ab) ou (bc). Un des principes originaux de cette nouvelle canne étant « le principe de l'escalier inversé », donc de surfaces inférieures, on parlera de « rebords » (R), localisés ainsi : rebord antérieur à la soudure du 1° et du 2° étage, rebord postérieur à la soudure du 1° et du 2° étage, rebord postérieur à la soudure du 2° et du 3° étage.
Les dessins ont été réalisés sur papier millimétré à l'échelle de 100%, mais l'imprimante rend ces dessins à l'échelle de 90%. Il suffira donc de compter les petits carrés pour avoir les mesures exactes, mais dans le cas où ces dessins seraient réduits au point de manquer de précision suffisante, toutes les mesures seront données par écrit au risque de rendre ce document peut être quelque peu fastidieux.

Moyens techniques à mettre en oeuvre pour parvenir au résultat recherché par l'invention.

Les modifications apportées à cette « canne de base » ont été réalisées par mes soins à partir de pâte à coller. Les nouvelles différentes surfaces ont ensuite été limées et poncées. Un jeu de limes, du papier de verre, une règle graduée, un compas, un rapporteur et un pied à coulisse ont été mes seuls outils. L'homme du métier sera un ajusteur. Il voudra bien excuser les erreurs de mes plans qui n'excèdent pas les 2mm. Je ne suis qu'un Médecin légèrement bricoleur. Le modèle de base qu'il réalisera avec bien plus de précision que moi servira à confectionner le moule. Il ne faudra rien changer quant au plastic utilisé, ni quant à son aspect.

Description proprement dite de la nouvelle canne anglaise :

Il faudra prendre comme point de départ, pour les mesures, le trou de réglage de hauteur le plus haut situé de la tige métallique de la « canne de base » et plus précisément le point le plus haut de ce trou. Rappelons que toutes les mesures se retrouvent sur les dessins.
Description de l'étage N°1 (1°) : (Planche 2/5. Fig 2, 3 et 4.)]. La base de l'étage N°1 est à 78mm de ce point de départ. Au niveau de cet étage la tige métallique ronde à la coupe (selon un plan horizontal) est recouverte de plastic dont les 4 plans verticaux (antérieur, postérieur, latéral gauche et latéral droit) sont identiques, perpendiculaires deux à deux et parallèles deux à deux. La coupe (selon un plan horizontal) est donc de forme carrée. A 22mm de la base de ce 1° étage, et sur 20mm de hauteur existe une dépression de 1mm (O) qui se retrouve sur les 4 faces. Au delà, ce 1° étage reprend sa forme initiale. Ainsi donc ce premier étage est composé de 3 parties superposées formées par les surfaces 1/2/3 sur les 4 faces. La tige métallique, à sa partie supérieure a 21mm de diamètre et le carré de base de ce 1° étage est donc de 23mm de côté.
Selon le diamètre de la tige métallique de la canne à transformer, ce carré de base peut donc varier de quelques mm. Ce 1° étage a 71mm de hauteur.
Description de l'étage N°2 (2°) : [(Planche 2/5. Fig 2, 3 et 4.)]. Ce 2° étage est de formes plus complexes. Les faces latérales, d'aspect quelque peu triangulaire, sont identiques en miroirs, elles s'inscrivent chacune dans un plan vertical. Les deux plans sont parallèles et distants l'un de l'autre de 31mm. Les faces antérieure et postérieure sont quant à elles différentes. Le plan antérieur fait un angle de 82° en arrière par rapport à la base de ce 2° étage, ceci sur toute sa longueur, soit 74mm, où il rejoint la poignée. Le plan de la face postérieure fait lui aussi initialement un angle de 82° en avant par rapport à cette base mais seulement sur 61mm, ensuite il prend un angle de 100° en arrière par rapport à l'horizontale passant par ce point et ceci sur 13mm, où il rejoint la base du 3° étage (3°). Les deux plans postérieurs et le plan antérieur sont perpendiculaires aux plans latéraux. La hauteur totale de ce 2° étage est de 73mm. Il est lui aussi bâti en 3 parties superposées formées par les surfaces 4/5/6 sur la face antérieure et par les surfaces 4/5/6/7 sur les 3 autres faces. La hauteur de la 1° partie (celle du bas) fait 20mm. La hauteur de la 2° partie (la partie moyenne) fait aussi 20mm. La hauteur de la 3° partie (la partie supérieure) est de 33mm. La base de la 1° partie est un rectangle de 53mm sur 31mm, et son sommet est de 46mm sur 31mm. Le sommet du 1° étage se soude à 15mm du bord antéro-inférieur de la base du 2° étage et à 15mm aussi du bord postéro-inférieur de la base du 2° étage. Cette soudure entre le 1° étage et le 2° étage détermine donc deux « rebords » (R) importants de 15mm sur 31mm. L'un antérieur et l'autre postérieur d'une part et d'autre part deux rebords latéraux identiques de 4mm sur 23mm. Ces surfaces inférieures sont porteuses du « principe de l'escalier inversé ».
La 2° partie (la partie moyenne) de ce 2° étage voit ses surfaces en dépression de 2mm (O), situées chacune dans un plan parallèle par rapport à chacun des quatre plans d'ensemble le plus proche. La base de la 2° partie est de 43mm sur 31mm et le sommet de 36mm sur 31mm.
La 3° partie de ce 2° étage a été en partie déjà décrite. Sa base est de 39mm sur 31mm. Les faces latérales et la face antérieure sont dans les mêmes plans que les faces latérales et la face antérieure de la 1° partie. Il en est de même de la face postérieure mais jusqu'à 61mm du bord postéro-inférieur de la base du 2° étage. En ce point, le plan de la deuxième surface postérieure prend un angle de 100° en arrière par rapport au plan horizontal. Cette surface est de 13mm sur 31mm. Pour la commodité de la description, la surface antérieure de 34mm sur 31mm de la 3° partie de ce 2° étage est limitée à sa partie supérieure par une droite horizontale tangentielle au cercle d'insertion de la poignée en son point le plus inférieur.
Description de / 'étage N°3 (3°) [(Planche 2/5. Fig 2, 3 et 4.)]. Ce 3° étage est occupé à sa partie antérieure par l'insertion de la poignée (P). Les plans des faces latérales sont les mêmes que ceux de la 1° et de la 3° partie du 2° étage et à une hauteur de 20mm de la base de ce 3° étage il existe là aussi une dépression (O) de 2mm du même type qu'au 1° et 2° étage, mais sur les 3 faces libres. Ce 3° étage est lui aussi bâti en 3 parties superposées formées par les surfaces 8/9/10 sur les deux faces latérales et sur la face postérieure.
La hauteur de ce 3° étage est de 45mm. Ce qui caractérise essentiellement ce 3° étage c'est sont débord postérieur (R) part rapport au bord postérieur du sommet du 2° étage. La soudure entre le 2° et le 3° étage détermine donc un « rebord » (R) horizontal postérieur de 13mm de largeur, soit une surface de 13mm sur 31mm. Cette surface inférieure (R) est porteuse du « principe de l'escalier inversé ».
Description de / 'étage N°4 (4°) [(Planche 1/5. Fig 1.)] - (Planche 2/5. Fig 2, 3 et 4.)]. Ici, seule la face postérieure a été modifiée. Il s'agit de la surface (11). Elle aura 31mm de largeur sur 5mm d'épaisseur sur toute sa longueur jusqu'à la soudure (S) avec la « coudière ». Ainsi le plan postérieur du 3° étage se prolonge vers le haut en se coudant sans se vriller pour garder l'axe premier de la « canne de base ». Il serait tout a fait possible d'ajouter sur cette face postérieure un ou deux primes horizontaux distants de quelques cm afin de réaliser une ou deux surfaces inférieures parallèles aux plans des autres surfaces inférieures décrites ci-dessus afin de bénéficier aussi à cette étage du « principe de l'escalier inversé ».
Description de l'étage N°5 (5°): Ce 5° étage, c'est à dire la « coudière » a dans sa version de base un rayon de 47mm sur un arc de 156°. De chaque côté, le demi-arc gauche de 78° et le demi-arc droit de 78° se prolongent chacun d'un segment de droite tangentiel de 28mm, ceci en valeurs projetées, c'est à dire en vue supérieure. Ma nouvelle canne garde ces valeurs [(Planche 5/5. Fig 7.)]. Le plan d'ensemble pseudo-cylindrique de la concavité de la « coudière », concavité rappelons le, qui est destinée au logement de la partie supérieure de l'avant bras et l'axe de cette concavité par rapport à l'axe principale du 4° étage sont, eux aussi, conservés.
Un des principes originaux de ma nouvelle canne étant « le principe du crochet », et un autre de ces principes originaux étant « le principe du clou », la « coudière » est modelée afin d'obtenir deux crochets (D et 6), un de chaque côté et deux pointes (A et B), une de chaque côté [(Planche 1/5. Fig 1.) - (Planche 3/5. Fig 5.) - (Planche 4/5. Fig 6.)]. De surcroît les deux points les plus antérieurs de cette concavité, un sur le profil gauche (b) et un sur le profil droit (a) de la « canne de base » sont remplacés par deux segments de droite (ab et cd) portés par deux droites perpendiculaires au plan du sommet de la « coudière » [(Planche 1/5. Fig 1.) - (Planche 3/5. Fig 5.) - (Planche 5/5. Fig 7.)].
C'est là le troisième principe original de cette nouvelle « coudière », à savoir que quatre doigts valent mieux qu'un seul lorsque l'on cherche une prise pour s'agripper. Ce sera « le principe des quatre doigts ».
Pour la commodité de la description et la compréhension des modifications que j'apporte à la « coudière », on la déroulera virtuellement pour en faire une surface plate [(Planche 3/5. Fig 5.)]. On obtient ainsi deux parties symétriques en ailes de papillon soudées au sommet de l'étage N° 4. La soudure (S) entre le 4° étage et le 5° étage se fait à 60mm du sommet de la « coudière », sur un segment de 25mm, avec une extrémité latérale droite et une extrémité latérale gauche. Les deux pointes (A et B), que l'on appellera « A » à droite et « B » à gauche, se situent à 62mm de part et d'autre de l'axe de symétrie et à 77mm à la verticale du plan du sommet de la « coudière ». Chaque crochet (D et G) se dessine d'un point de soudure latéral à une pointe (A pour D et B pour G). Il (D ou G) se compose de deux arcs.
Le plus proche de l'axe de symétrie est à petit rayon : 6mm, dont le centre est situé 1mm en dessous de la ligne de soudure et à 18mm de l'axe de symétrie, sur un arc de 102°. Le deuxième arc poursuit le premier jusqu'à la pointe. Son rayon est beaucoup plus grand : 92mm. Le centre est situé sur l'axe de symétrie à 145mm du sommet de la « coudière » et sur un arc de 30°. Le crochet vient donc d'être décrit et pour terminer la description de la pointe disons que cette pointe qui termine le crochet a une deuxième pente qui n'est pas exactement symétrique à la première et qui est constituée par un segment long de 34mm qui fait un angle de 35° par rapport à la ligne horizontale passant par cette pointe. Cette pointe est émoussée en un rayon de 1mm. Ce segment qui constitue la pente externe de la pointe rejoint un segment de 58mm qui se termine perpendiculairement sur le plan du sommet de la « coudière » . Le premier point d'intersection inférieur est émoussé par un rayon de 5mm et le second point d'intersection supérieur est émoussé par un rayon de 10mm. Ce segment vertical de 58mm moins 3mm à sa partie inférieure et moins 10mm à sa partie supérieure, soit 45mm utile se substitue, à droite et ce sera le segment ab (ab), comme à gauche et ce sera le segment cd (cd, au point le plus antérieur, droit et gauche, de la concavité de la « coudière ». Ces segments ab et cd sont porteurs du « principe des quatre doigts ». La « coudière » quant à elle se déroule sur 180mm. La description d'une aile vaut pour la seconde. A ce stade de la description la nouvelle coudière porte en elle trois principe innovants : le « principe des quatre doigts », le « principe du clou » et le « principe du crochet ». C'était jusqu'à présent la description interne de la coudière (5°).
Il s'agit de décrire maintenant les surfaces externes de la coudière [(Planche 1/5. Fig 1.) - (Planche 4/5. Fig 6.) - (Planche 5/5. Fig 7.)]. Reste donc à décrire les faces latérales externes, la face postérieure externe, et les surfaces qui s'intercalent entre elles, à savoir : les surfaces de trois-quarts postérieures externes droite (Q) et gauche (P). On terminera par la vue supérieure et la vue inférieure de la coudière. Les faces externes se divisent en deux étages, inférieur (5°<) et supérieur (5°>), séparés par le plan parallèle au plan de la partie supérieure de l'arc de la coudière et distant de celui-ci de 36mm. A l'étage supérieur (5°>), les faces latérales et la face postérieure portent des surfaces bombées rainurées (Y, X et Z). Les rainures (I) sont de 5mm de largeur et de 1mm de profondeur. Elles sont au nombre de quatre à la face postérieure (Z), régulièrement réparties verticalement et de deux sur chaque face latérale (Y et X) où elles sont légèrement inclinée de 70° en arrière par rapport au plan supérieur de l'arc de la coudière. Les arcs de ces surfaces bombées n'ont pas été déterminés au hasard, de façon aléatoire ou arbitraire, mais par la nécessité d'obtenir le maximum de stabilité. En position latérale notamment le problème se compliquait par le phénomène de rotation induit par la masse de la poignée (P) qu'il fallait contrer, ce qui a été fait en donnant plus d'épaisseur à l'avant qu'à l'arrière à l'étage supérieur (5°>) latéral droit et gauche. Mes essais de stabilité m'ont fait adopter tout d'abord un plan d'inclinaison de 68° en arrière par rapport au plan supérieur de l'arc de la coudière pour la surface postérieure [(Planche 1/5. Fig 1.)] avec un arc de 59mm de rayon dont le centre est situé à 42mm de ce plan supérieur et à 25mm du segment « ab » ou « cd ». Pour les côtés latéraux, le plan d'inclinaison est vertical [(Planche 4/5. Fig 6.)], le rayon est aussi de 59mm et le centre est à 21mm au dessous de ce plan.
La différence d'épaisseur de l'étage supérieur(5°>) [Planche 5/5. Fig 7.)] latéral droit et gauche permet que la canne ne soit pas de profil strict, mais légèrement de trois-quarts arrière, la poignée fuyant le mur. Cet angle de fuite est de 4°, mais il pourrait varier de quelques degrés selon l'indice du plastic. Ces surfaces bombées déterminent à leur partie inférieure un décalage, un rebord (R), par rapport à l'étage inférieur qui leur correspond, ce rebord est de 5mm au niveau de la face postérieure et il est au niveau des faces latérales de 6mm en avant, et de 4mm en arrière afin de créer cet angle de 4°.
Les segments « ab » et « cd » décrits lors de la description de la face antérieure de la coudière, s'intègrent à l'extérieur à de nouvelles surfaces [Planche 1/5. Fig 1.) - (Planche 5/5. Fig 5.)]. Au niveau de l'étage supérieur avec la moitié supérieure de ces segments « ab » ou « cd » la surface bombée latérale (Y ou X) se termine en tranche (C) inclinée de 52° externes par rapport au plan passant par « ab » et « cd ». Cet angle a été déterminé pour la position de trois-quarts avant la plus instable, c'est à dire la plus verticale, car qui peut le plus peut le moins. Pour terminer sur les surfaces bombées latérales (y et X), disons que leur hauteur postérieure est une tranche (T et U), inclinée de 68° [(Planche 1/5. Fig 1.) - (Planche 4/5. Fig 6.) - (Planche 5/5. Fig 7.)] en arrière par rapport au plan supérieur de l'arc de la coudière qui agrandie la surface plate (Q et P) de l'étage supérieure de la face de trois-quarts externe droite et gauche. Enfin au niveau du bombé de la face postérieure (Z), celui-ci crée sur ses hauteurs un décalage vertical (J et K), par rapport à la surface en regard, de 10mm à son acmé. Il s'agit cette fois d'un « escalier vertical » (J et K) [(Planche 5/5. Fig 7.)]. La surface externe de la face trois-quarts droite et gauche (Q et P) de l'étage supérieur (5°>) en tenaille par rapport aux surfaces bombées (Y, X et Z) a donc été décrite. Il convient d'indiquer que son bord supérieur fait un angle de 55° avec le plan vertical scindant la coudière en deux parties symétriques.
Le tour de l'étage supérieur (5°>) de la coudière est bouclé. Reste à décrire l'étage inférieur (5°<) de la nouvelle coudière sur les cinq faces externes. En fait tous les points ont déjà été situés sauf le point d'insertion postérieur du crochet au niveau de la soudure (S) entre le 4° et le 5° étage [(Planche 3/5. Fig 5.)], et qui se fait donc à l'extrémité postérieure droite ou gauche de cette soudure (S), elle même située précédemment, mais qui est à ce niveau plus large (sur H) qu'à la partie antérieure (sur L), soit de 31mm, et de ce fait le bord postérieur du crochet n'a quant à lui qu'un arc, le plus grand, décrit précédemment [(Planche 4/5. Fig 6.)]. Ainsi, sur chacune de ces cinq faces inférieures (5°<) se situent une surface différente. Au niveau de la face latérale droite et gauche, la surface inférieure créée (W ou V) porte la moitié inférieur du segment « ab » ou « cd » et la pointe « A » ou « B ». Elle est dans un plan vertical par rapport au plan de la partie supérieure de la coudière. Au niveau de la face externe de trois-quarts droite ou gauche, la surface inférieure créée (N ou M) porte le crochet droit (D) ou gauche (G). Cette surface plate (N ou M) à une inclinaison particulière de façon à être sensiblement horizontale lorsque la canne repose en trois-quarts postérieur droit ou gauche sur une table de hauteur commune.
Au niveau de la face externe postérieure, la surface inférieure créée (F) poursuit après la soudure (S) entre le 4° et le 5° étage le plan postérieure (H) du 4° étage pour rejoindre les extrémités droite et gauche du rebord inférieur (R) de la surface bombée postérieure (Z).
Cette longue description de cet étage supérieur (5°) était rendu nécessaire par l'originalité et l'esthétique complexe des surfaces bombées et plates qui portent en elles le « principe des quatre doigts », le « principe des escaliers inversés », le « principe du crochet », le « principe du clou » et le « principe du râteau ».
Enfin pour terminer cette description, il convient de se reporter au dessin de la vue supérieure de la coudière [(Planche 5/5. Fig 7.)].

Compréhension de la solution technique qui est apportée au problème technique posé :

Ainsi cette nouvelle canne anglaise est, par ces modifications, équipée de nombreux éléments nouveaux lui permettant d'affronter tous les cas de figures que le patient pourra rencontrer. Selon le cas il utilisera soit le simple « principe des surfaces plates », soit « le principe des surfaces bombées et du râteau », soit « le principe de l'escalier inversé », soit « le principe des quatre doigts », soit « le principe du clou », soit « le principe du crochet ». Cela demande quelques explications :
« Le principe des surfaces plates » en opposition avec ce que l'on voit sur toutes les cannes que l'on trouve sur le marché. A bien observer les cannes anglaises actuellement commercialisées, on pourrait penser que si le but recherché est de les voir choir dès qu'on les lâche un instant, la conception est parfaite. Tout est rond, tout est fait pour rouler, pour glisser, pour favoriser le mouvement de levier dû à la poignée et pour provoquer leur chute en un éclair. Il faut donc abandonner la roue qui a pourtant été une grande innovation pour l'humanité, revenir au chariot que l'on traîne et on aura ainsi plus d'adhérence puisque c'est, pour ce qui nous concerne, le but recherché.
On remplacera donc la ligne courbe par la ligne droite chaque fois que cela sera utile, d'où le grand nombre de facettes ajoutées, soit 46 au total. Notons que sur « la canne de base », il n'existe qu'une seule surface plate (L), celle qui va de la poignée (P) à la soudure de la coudière (S) sur la face antérieure. C'est la seule que je n'ai pas modifiée par ce qu'elle ne sert strictement à rien du fait de la protrusion de la poignée. En contre partie, chacun des éléments ajoutés a son usage précis. Sa raison d'être étant d'élargir l'éventail des situations de stabilité de la canne.
« Le principe des surfaces bombées et du râteau » est porté par la partie supérieure de la coudière (5°>) où siège trois surfaces bombées rainurées et en relief (Y, X et Z) [(Planche 4/5. Fig 6.) - (Planche 5/5. Fig 7.)], ce qui porte à 49 les surfaces ajoutées. Le bombé, comme nous l'avons vu s'adapte d'une part à toutes les inclinaisons possibles et probables de la canne placée de profil ou de dos contre un plan vertical et offre d'autre part une surface d'appui et non pas une arête d'appui. Tous les jardiniers savent qu'une pelle à l'envers contre un mur ne tient pas, mais qu'en contre partie un râteau à l'envers contre le même mur tient très bien. Tous les fabriquants de pneus savent que le rainurage (I) est capital pour la tenue de route.
Pour obtenir une stabilité postérieure facile et rapide, il faut une valeur suffisante à cette surface bombée (Z) soit, et je l'ai fixée à 65mm +/-5mm, mais il faut, pour qu'une maladresse de pose ou qu'une petite vibration ne déstabilise pas notre canne, imiter le râteau du jardinier et le pneu en créant un jeu de rainures (I) qui profitera de la moindre petite aspérité du mur pour s'opposer à la glissade latérale éventuelle. Ceci vaut pour les surfaces bombées latérales (Y et X). Ajoutons, au nombre de ces surfaces bombées « réelles », deux surfaces bombées « virtuelles » (en Q et P) [(Planche 4/5. Fig 6.) - (Planche 5/5. Fig 7.)] délimitées chacune par l'arête postérieure bombée d'une surface latérale bombée (T ou U) et par l'arête latérale bombée droite (J) ou gauche (K) de la surface bombée postérieure (Z). Ces surfaces bombées « virtuelles » droite (Q bis) et gauche (P bis) possèdent les mêmes vertus que les surfaces bombées « réelles » (Y, X et Z) et permettent d'obtenir deux positions nouvelles de stabilité : le trois-quarts postérieur droit et le trois-quarts postérieur gauche.
« Le principe des quatre doigts » donnera plus de tenu contre un mur [(Planche 1/5. Fig 1.)], la canne étant en position de trois-quarts avant droit ou gauche. Dans ce cas la canne prend appui par le point antérieure de la poignée et par ce segment antérieur ab ou cd qui aura plus de chance de trouver une aspérité pour l'empêcher de glisser qu'un simple point (a ou b) comme c'était le cas avec les anciennes cannes. C'est là un élément innovant, certes, mais c'est le moins important.
« Le principe de l'escalier inversé » : c'est ce que fait l'alpiniste avec ses doigts. Il crée un escalier inversé (R), on pourrait dire aussi un prisme horizontal, dont une des facettes est sur un plan horizontal et il parvient ainsi à s'agripper sur de très petites surfaces horizontales.
Ce principe est portée par trois rebords (R) au niveau des axes longitudinaux [(Planche 2/5. Fig 2, 3 et 4.)] et par les trois rebords situés sous les surfaces bombées [(Planche 4/5. Fig 6.)] auxquelles on ajoutera les deux rebords verticaux (J et K) [(Planche 5/5. Fig 7.)] bordants latéralement la surface bombée (Z) de la face postérieure pour les appuis latéraux éventuels. Ce qui porte à 57 le nombre de surfaces ajoutées.
Ainsi le patient, grâce à ces surfaces inférieures (R) étagées tout le long des axes longitudinaux et de la coudière, pourra facilement, selon la hauteur de la prise visée, un petit guéridon de brasserie, une table, une commode, tel ou tel meuble ou chaise ou autre, utiliser celle qui convient le mieux instantanément. D'autre part les surfaces plates (E), des quatre faces au niveau de l'axe longitudinal principal, sont le siège de surfaces en retrait (O) [(Planche 2/5. Fig 2, 3 et 4.)]. Ces dépressions (O) de 2mm, au nombre de 17, suffisent dans bien des cas particuliers à donner suffisamment de stabilité à la canne, en jouant le rôle de petits escaliers inversés. Là encore c'est ce que fait l'alpiniste lorsque la prise est médiocre, il s'en contente et passe l'obstacle.
« Le principe du clou », [(Planche 1/5. Fig 1.) - (Planche 3/5. Fig 5.) - (Planche 4/5. Fig 6.)] c'est à dire les pointes « A » (A) et « B » (B) ; c'est l'idéal pour peu que la prise soit située à une hauteur supérieure à la distance pointe/sol. On pourrait paraphraser l'expression « donnez moi un point d'appui et ... », en effet donnez moi une surface à peu près horizontale de 5mm/5mm, voire moins, et le tour est joué d'une façon parfaitement stable et discrète puisque la canne se place en verticale stricte.
Les prises de ce type sont immenses, le cadre d'un tableau, le chambranle d'une porte, et bien sûr, le dessus d'une porte, d'une commode, d'une armoire, la moindre étagère, etc. etc.. On pourrait écrire un catalogue sans fin sur ces petites prises qui s'étagent sur une grande hauteur, comme on peut facilement le comprendre. Enfin, lorsque le support est une table, ces pointes (A et B) créent une opposition à la rotation intempestive de la canne lorsqu'elle appuie par son profil et la stabilité est alors parfaite.
« Le principe du crochet » : [(Planche 1/5. Fig 1.) - (Planche 3/5. Fig 5.)] la « nouvelle coudière » est équipée de deux crochets (D et G) très discrets, on pourrait presque croire qu'ils sont rectilignes. Les essais ont montré que cette très légère concavité inférieure droite et gauche, en déterminant deux nouvelles surfaces, ce qui porte à 76 le nombre définitif des surfaces ajoutées, est amplement suffisante et l'on évite ainsi de trop s'accrocher, ceci parce qu'il faudra aussi se décrocher. S'accrocher à quoi ? A presque tout ce qui est crochetable, et ceci, même si l'objet visé est à une distance inférieure à la distance crochet/sol de la canne. Dans ce cas la canne sera un peu inclinée. On pourra ainsi s'accrocher à une foule de chose : à une poignée de porte, de fenêtre, de tiroir, de voiture, à une clés, à un tiroir légèrement ouvert, à la poignée du congélateur, au dossier de toutes les chaises, en haut d'une porte, à telle ou telle décoration, etc., etc.. Là encore c'est pléthore.
Tout ceci est bien, mais le fin du fin du crochet, ce sont les situations impossibles, celles que l'on peut rencontrer par exemples dans une cage d'escalier circulaire, étroite, en forte pente, ou dehors, dans la rue, dans la foule des grandes surfaces, quand il faut disposer impérativement d'au moins une main pour se tenir, debout dans un bus, dans le métro, sur un escalier roulant, ou en plein milieu d'un grand hall d'aéroport. Il n'y a là aucune prise et à moins de serrer la canne avec son avant-bras contre sa poitrine, comment faire ? Le crochet dans ces cas est sublime, il permettra d'accrocher la canne aux vêtements que l'on porte, à la poche de la chemise ou de la veste, à un pull, à un manteau, et même si le sujet est en maillot de bain, pour peu qu'il ait un collier quelque peu solide...

Dessins descriptifs

Planche 1/5 :	Dessin de profil droit de la poignée à la coudière.		Fig 1
Planche 2/5 :	Dessins des axes longitudinaux.
		Face postérieure	Fig 2
		Face latérale droite	Fig 3
		Face antérieure	Fig 4
Planche 3/5 :	Dessin de la face antérieure de la coudière virtuellement déroulée.		Fig 5
Planche 4/5 :	Dessin de la face postérieure et des faces trois quart postéro-latérales de la coudière.		Fig 6
Planche 5/5 :	Dessin de la vue supérieure de la coudière.		Fig 7

Légendes

A: Pointe « A » droite
D: Crochet « D » à droite
a: Point « a » à droite
c: Point « c » à gauche
ab: Segment « ab »
S: Ligne de soudure entre 4°/5° étages
Z: Surface postérieure bombée, rainurée et en relief
X: Surface latérale gauche bombée, rainurée et en relief
Y: Surface latérale droite bombée, rainurée et en relief
P: Face plate de $\frac{3}{4}$
postérieure gauche
M: Face plate, inclinée, de $\frac{3}{4}$
post gauche
N: Face plate, inclinée, de $\frac{3}{4}$
post droite
V: Face verticale plate latérale gauche
1°: Premier étage et ainsi de suite
5°<: 5° étage inférieur et supérieur pour 5°>
O: Facette en léger sous décalage
T: Limite post droite bombée et inclinée d'Y
Q bis: Facette bombée virtuelle idem en P bis
B: Pointe « B » gauche
G: Crochet « G » à gauche
b: Point « b » à droite
d: Point « d » à gauche
cd: Segment « cd »
L: Surface plate sans usage
I: Rainures
R: Rebord inférieur horizontal
H: Surface postérieure plate
Q: Face plate de $\frac{3}{4}$
post droite
J: Rebord vertical droit
K: Rebord vertical gauche
W: Face verticale latérale droite
P: Poignée
F: Surface post plate
E: facette plate
U: Limite post gauche d'X
C: Facette verticale latérale

Claims

Canne anglaise étant constituée d'une coudière concave en avant et convexe en arrière, et de deux tiges longitudinales inférieur et supérieure en continuité, la tige longitudinale inférieure se prolongeant du sol jusqu'au niveau de la poignée, et étant métallique et la tige longitudinale supérieure se prolongeant de la poignée à la coudière, et étant, soit métallique, soit en matière plastique, cette canne anglaise étant caractérisée en ce qu'elle comporte, pour la rendre beaucoup plus stable : premièrement au niveau de ses tiges longitudinales, un jeu de facettes plates (E, H), de certaines facettes en sous décalages (O), et de plusieurs rebords (R), deuxièmement au niveau de la coudière, des surfaces bombées (Y, X et Z), rainurées (I), en relief, des inclinaisons et des surfaces plates (C, C, Q, P, F, W, V, N et M) découpées afin de réaliser deux segments (ab, cd) et quatre éléments composés de; deux pointes (A, B) et de deux crochets (D, et G).
Canne anglaise selon la revendication N°1 comprenant un ensemble de plus de trente facettes plates (E, H), étagées tout le long des deux tiges longitudinales disposées en quatre faces perpendiculaires deux à deux; antérieure, postérieure, latérale droite et latérale gauche.
Canne anglaise selon l'une quelconque des revendications N°1 et N°2 qui se caractérise en ce que certaines de ces dites facettes (E) sont en légers sous décalages (O), de l'ordre de 2mm, par rapport à celle qui la précède et à celle qui la succède.
Canne anglaise selon la revendication N°1 comprenant un ensemble de neuf surfaces (C, C, Q, P, F, W, V, N et M) situées cette fois au niveau de la coudière par ces facettes la convexité externe de la coudière est composée d'un jeu de surfaces, s'intégrant dans un volume d'ensemble de type sensiblement cubique.
Canne anglaise selon l'une quelconque des revendications N°1 et N°4 qui se caractérise en ce que la partie supérieure et externe de la coudière comporte un ensemble de trois surfaces bombées (Y, X et Z) de 65mm +/-5mm de largeur sur 36mm +/-5mm de hauteur, ces surfaces, localisées à la face postérieure pour l'une d'elles (Z) et sur les faces latérales pour les deux autres (Y et X) s'inscrivent en vue supérieure dans un « U » élargi et cubique, dont les deux angles virtuels postérieurs font un peu plus de 90°, ceci afin de contrer les mouvements de rotation intempestifs de la canne placée soit à la verticale contre un mur, soit à l'horizontal sur une table en position latérale droite ou gauche.
Canne anglaise selon l'une quelconque des revendications N°1, N°4 et N°5 qui se caractérise en ce que les trois surfaces bombées (Y, X et Z) n'occupent pas les coins postérieurs de ce « U », laissant ainsi la place à l'insertion d'autres surfaces (Q et P) et permettant les positions de trois-quarts postérieures droite et gauche par la création de facto de deux surfaces bombées « virtuelles » (Q bis et P bis) délimitées chacune par les arêtes postérieures (J ou K) et latérales (T ou U) des surfaces bombées (Y et Z pour Q bis ou X et Z pour P bis) qui l'insèrent.
Canne anglaise selon l'une quelconque des revendications N°1, N°4, N°5 et N°6 qui se caractérise en ce que les surfaces bombées et rainurées (Y, X et Z) permettent une adaptation stable de la canne anglaise à toutes les positions auxquelles la coudière est confrontée, postérieure ou latérales, en offrant une réelle surface de contact de 3mm de hauteur +/- 2mm sur 65mm de largeur +/-5mm avec un plan vertical et ceci quelque soit la distance au sol du pied de la canne anglaise au plan vertical.
Canne anglaise selon l'une quelconque des revendications N°1, N°4, N°5, N°6 et N°7 qui se caractérise en ce que ces trois surfaces bombées (Y, X et Z) sont en relief par rapport aux surfaces plates en regard (P, Q, W, V et F), créant ainsi des escaliers inversés soit de 180° (R) sur les trois faces, soit de 90° droit (J) et gauche (K) au niveau de la face postérieure (Z).
Canne anglaise selon l'une quelconque des revendications N°1, N°4, N°5, N°6, N°7 et N°8 qui se caractérise en ce que ces trois surfaces bombées (Y, X et Z) sont rainurées (I de haut en bas afin d'augmenter les chances de prises de la canne contre un plan vertical.
Canne anglaise selon l'une quelconque des revendications N°1, N°4, N°5, N°6, N°7, N°8 et N°9 qui se caractérise en ce que ces trois surfaces bombées (Y, X et Z) n'occupent que la partie supérieure de la coudière, libérant ainsi la partie inférieure où siègent cinq des surfaces plates (W, N, F, M et V) qui portent les pointes (A, B), les crochets (D, G) et la moitié inférieure des segments (ab, cd).
Canne anglaise selon l'une quelconque des revendications N°1, N°2, N°4, N°6 et N°8 qui se caractérise en ce que à huit endroits, certaines facettes plates près de la poignée ainsi que les trois surfaces bombées (Y, X et Z) sont décalées, de l'ordre de 10mm à 15mm, par rapport à la facette immédiatement en regard afin de créer de véritables marches d'escalier inversées de 180° (R) pour six d'entre elles et de 90° (J, K) pour deux d'entre elles.
Canne anglaise selon l'une quelconque des revendications N°1 et N°10 qui se caractérise en ce qu'un des segments (ab) s'intègre à une des surfaces plats (C) et l'autre des segments (cd) s'intègre à une autre des surfaces plates (C) dont les plans, lorsque la canne anglaise est en positions de trois-quarts, sont parallèle au plan vertical d'appui.
Canne anglaise selon l'une quelconque des revendications N°1 et N°10 qui se caractérise en ce que la partie inférieure de la coudière est modelée pour créer de chaque côté une pointe émoussée ces pointes (A, B) de par leurs positions ont un potentiel fonctionnel.
Canne anglaise selon l'une quelconque des revendications N°1, N°10 et N°13 qui se caractérise en ce que la partie inférieure de la coudière est modelée pour créer de chaque côté une des pointes ces pointes (A B) de par leurs positions, par rapport au plan supérieur de la coudière et par rapport aux segments (ab, cd), interdisent, la rotation, suivie de la glissade et enfin de la chute de la canne anglaise dans de nombreuses positions d'appui, contre une table notamment en position de trois-quarts, par la surface (M ou N).
Canne anglaise selon l'une quelconque des revendications N°1 et N°10 qui se caractérise en ce que la partie inférieure de la coudière est modelée pour créer de chaque côté un des dits crochets (D, G) qui porte de chaque côté la pointe (A, B).