La présente invention concerne le positionnement
et le maintien sur une surface de base d'objets
destinés à y être placés selon une orientation et/ou un
alignement précis.
L'invention concerne plus particulièrement des
présentoirs, notamment dans le domaine de la
bijouterie-horlogerie où elle a été conçue, et c'est
dans ce contexte qu'elle va être exposée et décrite.
Une façon commode et largement répandue d'exposer
des bijoux consiste à les agencer sur des supports
intermédiaires spécifiques destinés eux-mêmes à être
reçus sur des surfaces de base tels que plateaux de
vitrine et/ou de présentation à la clientèle. Un
support intermédiaire est par exemple conçu pour porter
judicieusement placées les unes par rapport aux autres
les multiples pièces d'une parure, ou bien différents
modèles d'une même catégorie, telles des bagues,
pendentifs, boucles d'oreille, etc., ou encore un bijou
seul. Et sur un même plateau ou support de base,
plusieurs supports intermédiaires sont réunis, selon
une disposition qui doit bien entendu être soignée.
Le maintien en place des supports intermédiaires
est généralement assuré par aimantation, de façon
d'ailleurs satisfaisante. Mais en revanche, ce moyen
laisse entier le problème de leur positionnement qui se
doit d'être effectué avec soin, s'agissant de leur
orientation qui doit être rigoureusement contrôlée :
pour être exactement la même pour tous au sein d'un
même ensemble, et sur un plateau déterminée par rapport
au pourtour de celui-ci ; s'agissant également de leur
alignement éventuel à plusieurs sur une même rangée.
Or, dans une journée, cette tâche de réorganiser un
ensemble est à répéter sans arrêt, en nécessitant à
chaque fois de la part du personnel de vente un temps
non négligeable et dont il ne dispose pas toujours,
notamment dans les périodes d'affluence.
Dans la pratique, il s'ensuit qu'en cours de
journée, les plateaux ne sont pas réorganisés comme ils
le devraient, au détriment bien-sûr de la présentation,
et qu'après la fermeture en fin de journée, le travail
de remise en place est excessivement long.
L'invention procède d'une recherche de solution
simple et efficace à ce problème.
Dans sa forme générale, elle consiste en un
système de maintien et de positionnement d'objets sur
une surface de base globalement plane, dans lequel
lesdits objets comportent une surface d'appui
globalement plane destinée à s'appliquer sur ladite
surface de base, et le maintien desdits objets résulte
de forces d'application de ladite surface d'appui
desdits objets contre ladite surface de base ; et
caractérisé en ce que ladite surface de base et ladite
surface d'appui desdits objets comportent des reliefs
complémentaires destinés à s'imbriquer les uns dans les
autres en assurant une orientation contrôlée desdits
objets par rapport à ladite surface de base, en un lieu
quelconque de cette dernière.
Dans une forme de réalisation préférée, les
reliefs de ladite surface de base consistent en une
striure orientée selon une direction donnée, avec
laquelle peut coopérer une nervure, ou bien une
pluralité de nervures, ou bien une striure
complémentaire de la surface d'appui desdits objets. En
variante, au moins ladite surface de base peut
comporter une combinaison de striures identiques
orientées selon plusieurs directions, pour permettre
différentes orientations desdits objets. A noter que
les striures permettent un alignement précis et facile
de plusieurs objets en rangée, ainsi qu'en colonne
lorsqu'il existe deux striures orthogonales.
Avantageusement, la force d'application de la
surface d'appui desdits objets contre ladite surface de
base est obtenue par aimantation.
La surface de base est par exemple constituée par
une tôle emboutie, ou bien par un panneau moulé de
résine ou autre matière synthétique dans laquelle a été
incluse de la matière ferreuse, avantageusement sous
forme de particules ou de treillis, tandis que lesdits
objets comportent un aimant monté dans leur surface
d'appui.
Les caractéristiques et avantages de l'invention
mentionnés ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaítront
clairement dans la description suivante, faite en
relation avec les dessins joints, dans lesquels :
la Fig. 1 est une vue en plan représentant
schématiquement l'invention sous forme d'un présentoir
de bijoux comprenant une surface de base et des
supports intermédiaires de bijoux destinés à être
placés sur celle-ci ; la Fig. 2 est une vue en coupe partielle selon la
ligne II-II de la Fig. 1 ; la Fig. 3 est une vue en plan partielle, à échelle
agrandie, d'une surface de base pour recevoir lesdits
supports intermédiaires ; la Fig. 4 est une vue schématique, partiellement
en coupe verticale, représentant un autre dispositif de
présentoir à bijoux selon l'invention, et la Fig. 5 est une vue en plan similaire à la
Fig. 3, représentant une variante des surfaces de base
pour des dispositifs selon l'invention tels que les
présentoirs des Figs. 1 et 2 et de la Fig. 4.
Considérant d'abord les Figs. 1 et 2, elles
illustrent un présentoir à bijoux comprenant en tant
que surface de base un panneau 1 destiné à être placé
verticalement, et à recevoir une pluralité de supports
intermédiaires 2 sur lesquels sont montés directement
les bijoux, chacun étant adapté à la catégorie à
laquelle ils est destiné. Ainsi, les supports
intermédiaires de la seconde rangées, pour des bagues,
sont des barrettes à profil triangulaire, tandis que
ceux des première et troisième rangées, pour des
chaínes à pendentifs, médailles, boucles d'oreille,
gourmettes et montres sont des plaquettes
rectangulaires, le dernier support intermédiaire en bas
à droite étant utilisé pour porter un logo, un message
publicitaire ou promotionnel, etc. L'ensemble des
supports intermédiaires 2 se doit d'être disposé sur le
panneau 1 avec soin, par exemple selon la disposition
en rangées et en colonnes de la Fig. 1 où l'aplomb de
chaque élément et les alignements horizontaux et
verticaux doivent donc être parfaits.
C'est précisément ce que permet de façon très
simple l'invention, selon laquelle une complémentarité
de reliefs de la surface 10 du panneau 1 et de reliefs
de la surface d'appui 20 des supports intermédiaires 2
venant s'appliquer sur la surface 10, combinée à une
force d'application de la surface 10 sur la surface 20,
assure un positionnement parfaitement contrôlé desdits
supports intermédiaires.
Dans la forme de réalisation représentée, la force
d'application est une force magnétique, le panneau 1
étant en tôle ou bien chargé de matière ferreuse,
tandis que la base 22 des supports intermédiaires 2
renferme un ou plusieurs aimants 23 venant au plus près
de la surface 20.
Les reliefs sur la surface 10 du panneau peuvent
consister en une striure orientée horizontalement,
composée de mêmes sillons 11 rectilignes, parallèles et
également espacés. Pour coopérer avec cette striure, la
surface 20 des supports intermédiaires 2 comporte une
nervure 21 de profil complémentaire de celui des
sillons 11, ou bien plusieurs nervures 21 dont
l'écartement entre nervures adjacentes est un multiple
de celui des sillons 11, ou bien encore une striure
formée de nervures 21 au même écartement que les
sillons 11. Cet agencement des surfaces 10 et 20 assure
un aplomb et un alignement horizontal précis des
supports intermédiaires 2 sur le panneau 1.
Combinée à cette première striure de sillons 11
orientée horizontalement, la surface 10 comporte
avantageusement une seconde striure identique orientée
verticalement, composée de sillons 11' identiques aux
sillons 11 et régulièrement espacés au même écartement
que ces derniers, Fig. 3. L'aplomb et l'alignement
horizontal des supports intermédiaires 2 peuvent ainsi
être contrôlés, que le panneau 1 soit disposé debout
avec ses grands côtés verticaux, ou bien allongé
transversalement avec ses grands côtés horizontaux.
De même que la surface 10, la surface 20 des
supports intermédiaires peut comporter, perpendiculaire
à la nervure 21 au moins, une seconde nervure identique
à la nervure 21, ou bien une pluralité de secondes
nervures satisfaisant les mêmes conditions d'espacement
que les nervures 21 et qui permettent de contrôler
l'alignement vertical, en plus de l'aplomb et de
l'alignement horizontal des supports intermédiaires 2.
Bien entendu, la surface 10 peut comporter des
striures supplémentaires, par exemple à 45° des deux
premières. De même, le profil des striures peut être
autre que représenté sur les dessins, s'agissant par
exemple d'une ondulation régulière.
La Fig. 4 représente schématiquement un autre
présentoir à bijoux selon l'invention, dans lequel le
support de base 3 est un plateau destiné à être placé
horizontalement, sur la surface 30 duquel sont posés
des supports intermédiaires 4, dont la surface d'appui
est généralement le dessous d'un socle 42 renfermant un
aimant 43. Dans cette forme de réalisation, l'invention
est mise en oeuvre exactement de la même façon que dans
l'exemple précédent, et il n'y a donc pas lieu de la
redécrire. On remarquera cependant le profil
particulier, en dents de scie, et des reliefs
complémentaires 41 de la surface 40, la combinaison de
deux striures orthogonales telles que la striure 41
formant un relief de surface en pointes de diamant.
La Fig. 5 représente une autre forme possible et
intéressante des reliefs de surfaces de base telles que
les surfaces 10 et 30, et de surfaces d'appui d'objets
destinés à être placés sur ces surfaces de base, telles
que les surfaces 20 et 40. Ici, sur la surface 50, les
reliefs sont des points ou plots 51 disposés en carré
et formant donc un motif de quadrillage régulier. Bien
que l'inverse soit évidemment tout à fait possible, les
points 51 sont de préférence en creux sur la surface de
base 50, et par conséquent en relief sur la surface
d'appui des objets destinés à être reçus sur la surface
50, du fait que dans ce cas, l'aimant inclus dans la
base des objets pourra être monté pour venir à fleur de
leur surface d'appui, et donc fonctionnellement à
proximité immédiate de la surface de base 50 ; au lieu
que dans l'autre cas, l'aimant sera distant de la
surface d'appui d'au moins la profondeur des points en
creux, au détriment de son efficacité. Cette remarque
vaut bien entendu également pour l'exemple des Figs. 1
et 2. Par ailleurs, les creux ou bosses 51 peuvent
avoir des formes diverses, telles que ronde, carrée,
polygonale, étoilée, etc., en vue d'un effet esthétique
et/ou d'une personnalisation de la surface 50.