Procédé d'évaluation de la vision d'un individu, et étalon de calibrage correspondant.
Le domaine de l'invention est celui de l'évaluation de la vision, ou de l'acuité visuelle, d'un individu. Plus précisément, l'invention concerne un procédé d'évaluation basé sur l'utilisation d'un écran de visualisation et de moyens informatiques.
Le plus souvent, actuellement, les tests d'acuité visuelle reposent sur des moyens figés et peu précis, pouvant conduire à une évaluation erronée.
Ainsi, les tests d'acuité visuelle de loin s'effectuent généralement sur des planches imprimées en noir sur blanc, placées à une distance prédéterminée. L'échelle la plus connue est celle de Monnoyer. Sur ces planches sont disposées des lettres que l'on doit lire. On trouve sur une même planche plusieurs groupes de lettres dont chacun présente une dimension particulière, correspondant à un degré de l'échelle de vision (cette échelle étant calculée pour une distance de 5 mètres). Cette technique ancienne présente de nombreux inconvénients. Tout d'abord, le nombre de lettres est faible, notamment dans le cas des grosses lettres. Le test est donc souvent faussé, du fait que le patient se souvient des lettres. Cela est courant dans le cadre d'une séance : le test est erroné pour le second oeil, le patient se rappelant ce qu'il vient de lire. Plus généralement, on a pu vérifier que certains patients se souviennent des lettres d'une séance à l'autre.
Par ailleurs, sur ce genre de planches, le contraste, c'est-à-dire la différence d'intensité lumineuse entre la couleur de la lettre et celle du fond, est très forte (et même maximisée), ce qui n'est que très rarement le cas dans la vie courante. Il n'est donc pas possible de détecter des problèmes liés aux contrastes plus faibles, classiquement rencontrés.
Dans les tests d'acuité de près, on utilise notamment l'échelle de Parinaud. Les problèmes rencontrés sont similaires à ceux précisés ci-dessus. On rencontre de plus une difficulté liée au texte, la syntaxe et la sémantique générale du texte pouvant poser un problème de compréhension à certaines personnes, notamment pour un jeune public, sans pour autant qu'il y ait un problème visuel quelconque.
On a tenté de pallier ces divers inconvénients en faisant appel à un affichage sur écran vidéo ou similaire (projection de diapositives par exemple). Ces techniques permettent d'accroître les possibilités d'affichage. Toutefois, elles restent figées et ne sont pas évolutives. Le praticien n'est pas libre du choix de différents aspects, et notamment des valeurs d'échelle.
Par ailleurs, et principalement, ces techniques sont très onéreuses, car elles supposent l'acquisition d'un équipement spécialisé complet, adapté aux tests prévus.
Enfin ces techniques connues sont spécifiquement dédiées à l'évaluation de la vision de loin. L'invention a notamment pour objectif de pallier ces différents inconvénients des techniques antérieures.
Plus précisément, un premier objectif de l'invention est de fournir un procédé d'évaluation de la vision, qui permette d'effectuer de très nombreux tests, pour l'évaluation de la vision de loin et/ou de la vision de près. Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel procédé, qui offre une grande liberté au praticien, dans la façon de présenter et de mener ses tests.
Encore un autre objectif de l'invention est de fournir un tel procédé, qui soit aisément adaptable à tout praticien, et à tout patient.
L'invention a également pour objectif de fournir un tel procédé, qui soit peu coûteux à mettre en oeuvre. Notamment, un objectif de l'invention est de fournir un tel procédé, ne nécessitant pas l'achat de moyens informatiques et d'écrans de visualisation spécifiques.
Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel procédé, qui soit simple à utiliser, et présente une ergonomie adaptée, notamment pour les tests de vision de loin. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints selon l'invention à l'aide d'un procédé d'évaluation de la vision d'un individu, du type assurant l'affichage de symboles sur un écran, comprenant une phase de configuration, comprenant une étape de calibrage dudit écran pendant laquelle on règle au moins certains des paramètres de réglage dudit écran de façon qu'une forme affichée sur ledit écran coïncide au moins en partie avec la forme d'un élément étalon appliqué sur la surface
dudit écran.
Ainsi, il n'est pas nécessaire de disposer d'un appareil, et notamment d'un écran, spécifique à l'application. Le procédé de l'invention est aisément adaptable à tout type d'écran courant (quel que soit son standard et son format). Le praticien n'a donc pas besoin de s'équiper d'un matériel spécifique. Il peut utiliser le micro-ordinateur qu'il utilise, par exemple, pour ses applications administratives.
L'invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive du problème de la précision et de l'exactitude des échelles utilisées à l'écran. Au lieu d'imposer un matériel prédéterminé et fαe, elle propose une méthode particulièrement simple permettant l'utilisation de tout type d'écran.
Les moyens mis en oeuvre sont particulièrement simples et peu coûteux. Il suffit en effet d'un élément étalon et d'un affichage d'une forme correspondante pour régler, avec les éléments de réglage équipant l'écran.
Préférentiellement, ce procédé comprend les étapes suivantes : - affichage sur ledit écran d'au moins un repère permettant le positionnement et ou le centrage dudit élément étalon ; application dudit élément étalon sur ledit écran, à l'aide desdits repères ; affichage sur ledit écran d'une forme reproduisant la forme dudit élément étalon ; - réglage dudit écran de f<ιçon à ce que ladite forme affichée et ladite forme de l'élément étalon coïncident. Selon un mode de réalisation avantageux, ledit élément étalon présente une ouverture en sa partie centrale et des repères pratiqués à proximité de ladite ouverture, lesdits repères étant prévus pour coïncider avec lesdits repères affichés, lorsque ledit élément étalon est bien positionné et/ou centré.
Il est ainsi particulièrement aisé de positionner l'élément étalon. Ledit élément étalon peut avoir une forme quelconque. Il peut notamment présenter une forme extérieure essentiellement rectangulaire.
Préférentiellement, ledit réglage de l'écran est effectué pixel par pixel. Par ailleurs, ladite phase de configuration comprend également, avantageusement,
une étape de définition et/ou de choix de valeurs d'échelle et/ou de paramètres de fonctionnement.
Le praticien peut ainsi adapter la configuration du procédé à ses besoins et/ou ses habitudes. Le procédé de l'invention peut être utilisé aussi bien pour l'évaluation de la vision de loin que de la vision de près.
Ainsi, il peut comprendre une phase d'évaluation de la vision de loin assurant la visualisation d'au moins un des types de symboles appartenant au groupe comprenant des lettres, des chiffres, des "E" ayant subi une rotation et/ou une symétrie, des formes, selon au moins une des dispositions appartenant au groupe comprenant : un symbole unique ; une ligne de symboles ; au moins deux lignes de symboles. Dans ce cas, il comprend avantageusement une étape de réglage d'au moins une des caractéristiques appartenant au groupe comprenant : le type de symboles ; la disposition sur ledit écran ; la position desdits symboles ; le nombre desdits symboles ; - la couleur desdits symboles ; l'inversion des couleurs ; le contraste ; l'échelle desdits symboles ; le pas de variation de la taille desdits symboles. On obtient ainsi une grande souplesse, et la possibilité d'adapter les tests en fonction des besoins.
Préférentiellement, le procédé de l'invention met en oeuvre un dispositif de pointage informatique fonctionnant à distance, les commandes de déplacement et/ou de validation transmises par ledit dispositif de pointage permettant le contrôle de ladite phase d'évaluation de la vision de loin, en fonction d'informations affichées dans une zone
prédéterminée dudit écran, sous une forme lisible à grande distance.
En effet, il est souhaitable que le praticien se trouve à proximité de son patient, et no de l'ordinateur. Cela n'est pas possible avec les systèmes actuels, qui supposent l'utilisation du clavier et, surtout, la lecture d'informations affichées sur l'écran avec une taille non lisible à plusieurs mètres.
Le procédé peut également comprendre une phase d'évaluation de la vision de près, assurant la visualisation de textes avec une étape de réglages d'au moins une des caractéristiques appartenant au groupe comprenant : l'écartement entre les lettres ; - l'écartement entre les mots ; l'écartement entre les lignes ; la longueur du texte ; la complexité du texte ; le choix des textes ; - la couleur du texte et/ou du fond de l'écran ; le contraste ; l'échelle ; le pas de variation de la taille des caractères ; la police de caractères. A nouveau ces différents réglages permettent d'obtenir une bonne exhaustivité de l'évaluation.
L'invention concerne également, en tant que tel, un étalon pour le calibrage d'un écran dans un système d'évaluation de la vision d'un individu, prévu pour être appliqué sur la surface dudit écran, de façon que l'on amène en coïncidence avec sa propre forme une forme affichée sur ledit écran.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1 illustre le principe du calibrage de l'écran selon l'invention ; - la figure 2 présente le positionnement adéquat du regard par rapport à
l'écran, lors du calibrage de la figure 1 ; la figure 3 illustre le principe du fonctionnement à distance, dans la phase de l'évaluation de la vision de loin. Le procédé de l'invention peut avantageusement se présenter sous la forme de 3 modules indépendants mettant en oeuvre chacun une des phases suivantes : phase de configuration ; phase d'évaluation de la vision de loin ; phase d'évaluation de la vision de près. Chacune de ces phases met en oeuvre un élément logiciel contrôlant de façon précise l'affichage d'informations sur un écran de visualisation. La phase de configuration est essentielle et indispensable, puisqu'elle permet l'adaptation du procédé de l'invention à tout type d'écran. En revanche, le praticien peut, selon ses besoins et ses spécialités utiliser que l'une ou l'autre des phases d'évaluation.
Comme on l'a déjà indiqué l'invention se distingue notamment de l'art antérieur par le fait qu'elle est aisément et directement adaptable à tout type d'écran disponible sur le marché. A titre d'exemples non limitatifs, on peut utiliser l'invention avec des écrans dont la diagonale est de 14, 15, 17, 19 ou 21 pouces, quelle qu'en soit la résolution (640 x 480, 800 x 600, 1024 x 768,....). Quel que soit l'écran utilisé, l'échelle sera toujours fidèle à la réalité. La phase de configuration permet donc au praticien d'adapter le procédé à l'écran dont il dispose.
Cette phase de configuration prévoit essentiellement une étape de calibrage de l'écran, illustré par la figure 1. Il dispose pour cela d'un étalon 11, se présentant dans l'exemple décrit sous la forme d'un carré de 10 cm de côté, présentant une ouverture 12, en son centre. Des repères 13 ont été placés à proximité de cette ouverture.
On affiche sur l'écran d'une part des repères 14 qui permettent de centrer l'étalon
11 sur l'écran 15, en faisant coïncider les repères 13 de l'étalon et 14 de l'écran. Par ailleurs, on affiche sur l'écran 15 un carré 16, dont les dimensions sont réglables. Le praticien doit donc amener le carré réglable 16 en coïncidence avec le contour extérieur du carré étalon 11.
Ce réglage s'effectue pixels par pixels. Lorsque les deux carrés coïncident, le procédé détermine le rapport entre le nombre de pixels et le nombre de centimètres. On dispose alors d'une information objective, permettant de visualiser à l'échelle toutes les informations venues. II est à noter que lors du réglage, la trajectoire du regard est importante, ainsi que cela est illustré par la figure 2.
En effet, la structure physique de l'écran, qui comprend un verre de protection 21 et une grille luminophore, peut traduire un décalage non négligeable. Par ailleurs, les écrans ne sont pas plats, mais légèrement concaves. En conséquence, il peut apparaître une erreur dans le rapport pixels sur centimètres.
Pour limiter l'erreur, il est impératif que le regard soit le plus possible en alignement avec l'axe horizontal de l'écran, ou en d'autres termes, peφendiculaire à la droite tangente à la surface de l'écran et passant par le centre de celui-ci (trajectoire 23).
Dans le cas d'une trajectoire décalée 24, l'alignement exact du rectangle variable affiché à l'écran et de l'étalon ne pourra pas être effectué. De plus, on induira une augmentation dans l'erreur du rapport pixel/centimètre.
Par ailleurs, la phase de configuration peut prévoir une étape de choix des valeurs des échelles que le praticien souhaite utiliser. Il pourra notamment remplir un tableau indiquant une dimension, en centimètre, pour une valeur d'échelle donnée. Il pourra également effectuer ces opérations pour l'échelle de près, en précisant l'équivalent sur l'échelle de Parinaud.
La phase d'évaluation de loin peut reprendre notamment les fonctions de base de tout test de la vision. Il peut de plus comprendre les aspects suivants : choix parmi 4 types d'objets : les "E", les lettres, les chiffres, les formes ; - 3 types de disposition : une seule lettre, un affichage sur une ligne, un affichage sur plusieurs lignes ; le changement de la couleur de l'objet et de la couleur du fond ; l'ajustement du contraste (selon une échelle déterminée lors de la phase de configuration). En ce qui concerne l'affichage de lettres, il est souhaitable que les objets est la
même proportion en hauteur et en largeur, c'est-à-dire qu'ils soient inscrits dans un carré, dont les bords sont des tangentes à l'objet.
Pour cette raison, un certain nombre de lettres de l'alphabet sont préférentiellement retirées. Il s'agit des lettres qui sont trop larges, ou pas assez (par exemple le M et le I).
L'invention prévoit par ailleurs un mode avantageux de contrôle à distance d'où procédé, en évaluation de loin. En effet, il faut rappeler que l'évaluation de la vision de loin se teste à 5 mètres de l'écran. Il est bien sûr souhaitable que le praticien se trouve au côté de son patient. Il doit par conséquent pouvoir agir sur le procédé sans avoir à agir sur le clavier. Sinon, il devrait se déplacer en permanence.
Pour résoudre ce problème on prévoit l'utilisation d'une souris informatique, selon une approche nouvelle, illustrée en figure 3. Par ailleurs, l'écran est scindé en 2 parties : une partie comprenant ce que le patient doit déchiffrer, appeler fenêtre de travail ; une partie réservée à la visualisation des paramètres. Cette partie se présente par exemple sous la forme d'une règle verticale 31 placée à gauche de la fenêtre de travail.
On ne peut pas utiliser le curseur classique de la souris, qui est trop petit pour être utilisé à une distance de 5 mètres.Les^commandes émises par la souris 32 ont donc été complètement reconfigurées. Les mouvements 33 de la souris permettent la sélection d'un élément dans un menu 34. Un mouvement de gauche à droite ou de haut en bas fait descendre la sélection sur l'élément se trouvant sous celui actuellement sélectionné.
Inversement, un mouvement de droite à gauche ou de bas en haut a pour conséquence la sélection de l'élément placé au-dessus.
La sensibilité du déplacement est fonction du nombre de pixels que la souris doit parcourir pour changer l'élément sélectionné 34.
Les boutons 35 de la souris sont utilisés de deux façons.
Lorsqu'on doit valider une commande ou déclencher une action, un double clic sur l'élément 34 suffit. Si un sous-menu est prévu, signalé par la présence des triangles
36, à gauche et à droite du libellé de l'élément, l' appui sur le bouton droite 37 donne au paramètre la valeur suivante dans la liste des choix, et l'appui sur le bouton gauche 35 donne la valeur précédente. Un double clic sur le bouton gauche 35 fait apparaître un sous-menu 38 contenant la liste des choix. Son mode de navigation est identique à celui du menu principal. Pour valider le choix, on effectue un nouveau clic.
On prévoit avantageusement un élément du menu 39 "permanent" possédant 2 états (état actif et état inactif). Si le choix est "actif le menu principal 31 reste affiché en permanence. S'il n'est pas actif, ce menu principal disparaît après un laps de temps prédéterminé de non activité de la souris (par exemple : 5 secondes). Le moindre mouvement de la souris a pour conséquence de rendre à nouveau visible ce menu principal 31.
La phase d'évaluation de près reprend l'ensemble des caractéristiques présentes dans la phase d'évaluation de la vision de loin. Elle peut de plus prévoir la détermination des caractéristiques typographiques améliorant la lecture de document pour un patient. La présentation de cette phase d'évaluation de près est cependant légèrement différente de celle de l'évaluation de loin. En effet, le praticien dispose de 3 modes de manipulation de son interface.
Le premier mode lui permet d'avoir accès à une interface visuelle la plus complète. Ce qui distingue ce mode est essentiellement la présentation du texte sous forme d'une liste, comme on la trouve sur les plaquettes classiques. Le praticien dispose donc d'extraits de textes, dont la taille diminue selon les valeurs de l'échelle choisie. Cette échelle est exprimée en dixième et/ou en équivalent Parinaud.
Le second mode reprend partiellement l'interface précédente. Le praticien a toujours la possibilité de modifier visuellement un certain nombre de paramètres. En revanche, la liste d'extraits de textes de tailles différentes a disparu, pour laisser place à un texte de taille uniforme. Il est possible de modifier cette taille en utilisant un raccourci de clavier, ou en repassant dans le premier mode. Ce second mode est utile pour tester un lecteur sur plusieurs phrases. Les textes glissent classiquement du bas vers le haut, pour laisser apparaître les lignes non visibles à un instant donné. Il peut notamment être utilisé pour tester la résistance à la fatigue du lecteur.
Dans le troisième mode, la zone de texte occupe toute la largeur de l'écran.
Le praticien dispose également du choix de la difficulté du texte. On peut par exemple définir 3 niveaux de difficulté. Cela permet par exemple d'éviter de proposer à un enfant un texte trop difficile, qu'il a des difficultés à lire bien que sa vision soit bonne, et inversement, de présenter à une autre personne un texte trop facile, qu'elle devine plus qu'elle ne le lit réellement.
Différents réglages peuvent être prévus outre ceux déjà présentés dans la phase d'évaluation de loin, et notamment le choix des polices de caractère, la présentation du texte, la distance entre les mots, entre les caractères, et/ou entre les lignes. Ainsi, la valeur d'espacement entre les mots est calculée en pourcentage de la largeur du caractère "espace", ainsi si l'on souhaite deux fois une largeur standard entre deux mots on indiquera 200%.
La largeur entre les caractères suit le même principe, à la différence que le caractère utilisé est le caractère "L". Il représente en effet la largeur moyenne. Ce choix d'un coefficient multiplicateur fixe est lié au fait qu'il serait très désagréable d'avoir des espaces irréguliers entre les caractères. Cela serait le cas si l'on calculait l'espace en fonction de la largeur du caractère qui précède, largeur - caractère étant variable.
Lorsque le praticien change un de ces paramètres, la transformation sur le texte affiché est immédiate.