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La présente invention concerne un dispositif de levage, particulièrement bien adapté au levage d'une palette.
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Un dispositif connu à cet effet utilise des câbles, une extrémité de chacun d'entre eux étant reliée à un coin d'un porte-palette, les autres extrémités desdits câbles étant reliées ensemble à un actionneur de mouvement comme le piston d'un vérin. Vu que ledit vérin se trouve sur une face latérale ou frontale du dispositif afin de limiter son encombrement, la longueur des câbles le reliant aux coins de la palette n'est pas uniforme et on a deux câbles plus longs que les deux autres. La longueur différente d'une paire de câbles par rapport à l'autre est un inconvénient majeur lorsque les câbles sont chargés, l'allongement des câbles les plus longs étant plus grand que celui des câbles plus courts, de par la relation du module d'élasticité (Module d'Young). Ceci a pour effet que lorsqu'une palette chargée est élevée, ladite palette n'est plus exactement horizontale en position élevée, ceci étant un inconvénient notamment dans le cas des dispositifs de levage devant amener automatiquement une charge déterminée, pouvant être variable, à une hauteur déterminée pour alimenter automatiquement ou non une machine de production.
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Cet inconvénient pourrait être surmonté en cherchant un système où les câbles sont de même longueur; dans ce cas il devient nécessaire d'avoir au moins deux actionneurs de mouvement disposés symétriquement; il devient alors nécessaire de synchroniser ces deux actionneurs ce qui n'est pas toujours aisé dans le cas de vérins. Dans tous les cas cette solution est plus coûteuse.
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Une autre solution consistant à enrouler les extrémités des câbles sur des tambours tournant en synchronisme n'est non plus pas aisée à mettre en action vu que le trancannage de chacun des câbles doit être exactement conduit afin que chacun s'enroule sur un même diamètre.
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Une autre possibilité consistant à disposer quatre vis sans fin aux coins du porte-palette ne peut être utilisée dans tous les cas; en particulier dans le cas d'une industrie produisant de la poussière, comme par exemple certaines zones de l'industrie du tabac, où la nécessité de graisser les vis devient un inconvénient puisque de la poussière vient régulièrement s'y coller, impliquant un entretien soigné afin de préserver les vis.
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Un but de l'invention est donc de proposer un dispositif élévateur muni de moyens de levage ne comportant pas les inconvénients mentionnés des dispositifs de l'art antérieur, c'est-à-dire assurant que la palette reste parfaitement horizontale en tout endroit de la course de l'élévateur, comportant de préférence un seul moyen moteur ou alors des moyens moteur faciles à synchroniser, les zones exposées du dispositif de levage étant exemptes de graisse.
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Ce but est obtenu par un dispositif de levage possédant les caractéristiques mentionnées dans les revendications.
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La description qui suit montre un dispositif répondant parfaitement au but mentionné ci-dessus, d'autres avantages non encore mentionnés y étant apparents. La description est à lire en regard du dessin annexé comportant une figure unique montrant en perspective un dispositif selon une forme d'exécution préférée de l'invention.
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Le dispositif de levage 1 est constitué notamment d'un cadre 2 comportant notamment quatre piliers verticaux 20,21,22,23, les faces latérales du cadre 2 comportant de préférence des barres de liaison supérieures 24 reliant les sommets des piliers 20 et 23 ainsi que 21 et 22 ainsi que d'autres barres de liaison inférieures 25 reliant les extrémités inférieures des mêmes piliers, ceci pour augmenter la rigidité du cadre. De préférence au moins une face frontale du cadre 2 ne comporte aucune barre de liaison. Le cadre 2 est fixé au sol par des moyens adéquats.
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Les moyens de levage 3 d'une palette 4 sont constitués d'une pluralité de courroies crantées 30, réparties ici en quatre jeux de chacun trois courroies répartis à proximité des quatre coins de la palette 4; les courroies 30 de chaque jeu étant munies d'un moyen de prise de palette 31, fixé auxdites courroies 30, les quatre moyens de prise de palette 31 étant tous disposés à la même hauteur. Chaque jeu de courroies 30 est tendu entre deux jeux de poulies crantées 32, 33, deux jeux de poulies 32 étant fixés à chacune des barres de liaison supérieures 24 et deux autres jeux de poulies crantées 33 étant fixés de la même manière et à l'aplomb des jeux de poules 32 à chacune des barres de liaison inférieures 25. Les axes de rotation des poulies 32 et 33 sont parallèles entre eux et avec la direction des barres de liaison 24,25. L'entraînement des poulies crantées 32,33, respectivement des courroies 30 est obtenu de préférence par l'intermédiaire de deux arbres d'entraînement 34, disposés parallèlement aux barres de liaison 24 et entraînant les poulies crantées 32 directement ou par l'intermédiaire de jeux d'engrenages 35. L'entraînement général des moyens de levage 3 est obtenu par le moteur 39, de préférence un moteur électrique, dont l'arbre de sortie est muni d'une double poulie crantée entraînant deux courroies crantées 38, chacune d'elles entraînant un desdits arbres d'entraînement 34 par l'intermédiaire d'une boîte d'engrenages 36 comportant notamment un pignon d'entrée 37. Afin que les portions des courroies crantées 30 se faisant face et supportant les moyens de prise de palette 31 s'élèvent ou s'abaissent simultanément, il est nécessaire que les arbres d'entraînement 34 soient entraînés à la même vitesse de rotation, mais selon des sens inverses. Cet effet d'inversion des sens de rotation est obtenu par les boîtes d'engrenages 36, où on voit sur la figure que la boîte disposée sur la face latérale avant comporte un pignon de plus que celle disposée sur la face latérale arrière. Ces boîtes d'engrenages 36 peuvent aussi fonctionner comme réducteur de vitesse. On comprend donc que le moteur 39 entraîne simultanément, à la même vitesse de rotation mais en sens inverse les deux arbres 34, respectivement toutes les courroies 30. Il est bien entendu que dans le cas où le dispositif travaille dans une atmosphère chargée en poussières, les parties mécaniques en rotation comme par exemple les boîtes d'engrenages 35, 36 les arbres 34 ou autres, sont de préférence recouvertes de capotages adéquats. Dans la forme d'exécution représentée, le moteur 39 est fixé à un cadre 26 solidaire de deux barres transversales 27 reliées aux deux piliers 22 et 23 formant la face frontale arrière du cadre 2. Tout autre endroit adéquat peut aussi être prévu pour y disposer le moteur 39.
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Le dispositif de levage 1 est de préférence muni de moyens de commande 5, schématisés sur la figure par un pupitre de commande 50 relié au moteur 39 pour son alimentation. On peut aussi prévoir un ou plusieurs détecteurs de fin de course ou de position 51, de type connu, afin de déterminer automatiquement les fins de trajet de la palette 4 ou une position d'élévation déterminée. De même, on peut aussi prévoir un moyen de commande, manuel ou automatique d'un dispositif de butée 52 permettant de positionner la palette 4 lors de son entrée dans le dispositif. Les moyens de commande 5, notamment le pupitre de commande 50 peuvent être propres au dispositif de levage ou alors, dans le cas où ce dispositif est destiné à alimenter d'un produit déterminé une machine de production, ce peut être le moyen de commande de ladite machine qui commande automatiquement le fonctionnement du dispositif élévateur selon ses propres besoins.
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Lorsque les moyens' de prise de palette 31 sont amenés en position bas, une palette 4 chargée (la charge n'étant pas représentée sur la figure), est amenée par une face frontale ne comportant de préférence aucune barre de liaison transversale susceptible de gêner le passage de la palette et de sa charge. Les moyens permettant d'amener la palette 4 et de la déposer sur les moyens de prise 31 sont connus de la technique, il peut s'agir d'un chariot élévateur mobile porte-palette, d'un train de rouleaux pénétrant jusque dans le cadre 2 ou de tous autres moyens idoines. La ou les butées 52 sont alors en position pour imiter le mouvement d'avance de la palette 4 afin de la positionner exactement sur les moyens de prise 31. Le moteur 39 peut alors être actionné afin d'entraîner les arbres 34, les courroies 30, respectivement élever la palette 4 et sa charge, suspendue aux moyens de prise 31. Ce mouvement d'élévation peut être arrêté soit en déclenchant manuellement l'alimentation du moteur 39, soit en déclenchant cette alimentation par un ou plusieurs détecteurs 51, propres au dispositif 1 ou faisant directement partie de la machine de production ou de son dispositif d'alimentation.
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Vu que toute la face supérieure du cadre 2 est libre, il est facile à des moyens de prise d'objet de venir décharger la palette arrêtée en position supérieure afin d'alimenter la machine de production. Dans le cas où les objets à prélever de la palette sont disposés en couches successives, des moyens de palpage propres au dispositif de prise peuvent commander des élévations successives de la palette afin de venir toujours prendre lesdits objets à une hauteur constante. Un tel dispositif de prise d'objets est notamment décrit dans EP-A-0.616.962.
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Lorsque la palette 4 a été déchargée, le moteur 39 est à nouveau actionné afin de faire redescendre la palette; la commande du moteur peut être conçue de manière à ce que la vitesse de descente de la palette soit supérieure à sa vitesse de montée. Lorsque la palette vide est en position inférieure, il est possible de retirer la ou les butées 52, la palette vide pouvant alors être poussée sur des rouleaux ou des glissières (non représenté) vers la face arrière du cadre 2 par la palette pleine en cours de chargement dans le dispositif, la palette vide étant éliminée en passant sous la barre 27 servant au support du moteur. Dans le cas où une palette plein succède à une palette vide comme il vient d'être décrit, un autre moyen de butée (non représenté) peut limiter le déplacement de la palette vide, de manière à ce que l'avance de la palette pleine dans le dispositif soit limitée par la palette vide en attente d'être éliminée.
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On voit donc que la palette 4 et sa charge est directement suspendue aux courroies crantées 30, la longueur sous charge de chaque courroie étant la même, elles s'allongeront toutes de la même valeur, conservant ainsi la palette 4 et sa charge horizontale. Afin de imiter l'allongement des courroies 30, les âmes desdites courroies sont de préférence garnies d'armatures, formées de brins ou de câbles d'acier ou d'un autre matériau résistant à la traction comme le Kevlar. Des courroies ainsi armées sont généralement disponibles dans le commerce.
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La forme d'exécution des moyens de levage 3 décrite ici est constituée de quatre jeux de trois courroies, tout autre nombre de jeux constitué de tout autre nombre de courroies peut évidemment être envisagé, le choix du nombre total de courroies et de leur groupement dépendant essentiellement de la charge maximum à élever en regard de la résistance propre de chaque courroie. De même, les arbres d'entraînement 34 ont été décrits entraînant les poulies crantées disposées à la partie supérieure de chaque face latérale; ceci est un avantage dans la mesure où la portion de chaque courroie 30 tendue sous l'effet de la charge est limitée; dans le cas où cette contrainte n'est pas importante et où pour des raisons de disposition de machine cette disposition ne serait pas adéquate, il est aussi possible d'entraîner les poulies disposées à la partie inférieure du dispositif.
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De préférence, les moyens de prise de palette 31 sont reliés entre eux par une ou plusieurs barres transversales, non représentées sur la figure, afin d'éviter le fléchissement desdits moyens sous la charge.
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Un autre avantage du dispositif selon l'invention est qu'il permet facilement d'être adapté à des charges de largeur variable, par exemple des palettes ou plateaux de charge de largeur plus élevée que la largeur normalisée. Dans ce cas, au moins l'une des faces latérales constituée par exemple des piliers 21 et 22 ainsi que les barres de liaison 24 et 25 est déplaçable latéralement afin de laisser une largeur intérieure libre plus grande entre les piliers 20 et 21, respectivement 22 et 23; pour ceci, les barres transversales 27 peuvent être réglables en longueur et en position verticale afin de positionner le moteur 39 de telle manière que les courroies 38 restent tendues. Il est aussi possible de prévoir alors que chaque arbre d'entraînement 34 soit entraîné par son propre moteur, deux moteurs électriques étant relativement faciles à synchroniser. Cette dernière possibilité permettant de supprimer les barres transversales 27 et le cadre 26 libère entièrement la face arrière du cadre 2, ce qui peut être avantageux dans certains cas de disposition de machine. Dans ce dernier cas, des moyens adéquats sont à prévoir afin de conserver la rigidité du dispositif.
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Le dispositif de levage décrit répond au but fixé, la palette restant horizontale sur tout son trajet, le moyen moteur est simple à commander, et les parties exposées du moyen de levage, respectivement les courroies 30 n'ont pas besoin d'être graissées et peuvent donc travailler dans une atmosphère chargée en poussière, les autres parties sensibles du dispositif pouvant être facilement protégées par des capots. En variante, et si l'exigence de travailler en atmosphère chargée en poussière n'est pas prépondérante, il est possible de remplacer les courroies crantées 30 par des chaînes à rouleaux.