EP0664578A1

EP0664578A1 - Connecteur pour câble coaxial

Info

Publication number: EP0664578A1
Application number: EP95400102A
Authority: EP
Inventors: Ernest Pizon
Original assignee: Mecaniplast
Current assignee: Mecaniplast
Priority date: 1994-01-24
Filing date: 1995-01-19
Publication date: 1995-07-26
Also published as: FR2715512A1

Abstract

Connecteur pour câble coaxial comprenant un premier élément (10) et un deuxième élément (20) propres à s'emboîter l'un dans l'autre, l'un des éléments (20) comportant un moyen d'encliquetage (26) tandis que l'autre élément (10) est muni d'un moyen d'encliquetage complémentaire (16) propre à coopérer avec le moyen d'encliquetage (26) en fin d'emboîtement des deux éléments (10, 20) du connecteur, le moyen d'encliquetage complémentaire (16) étant prévu sur une pièce (17) en matière isolante comportant des saillies radiales (160) propres à venir s'encliqueter en fin d'emboîtement ; le moyen d'encliquetage (26) est associé à des moyens de déverrouillage transversal (29) comportant une rampe transversale propre à coopérer avec le moyen d'encliquetage complémentaire (16) dans une position axiale des éléments (10, 20) différente de celle qu'ils occupent en position de verrouillage, ladite rampe transversale étant disposée axialement en amont du moyen d'encliquetage (26) par rapport au sens d'emboîtement. <IMAGE>

Description

L'invention est relative à un connecteur pour câble coaxial du genre de ceux qui comprennent un premier élément et un deuxième élément propres à s'emboîter l'un dans l'autre pour établir une liaison éléctrique entre deux âmes et deux tresses de masse, le premier élément comprenant une broche centrale en saillie, destinée à être reliée à la première âme, et une partie métallique tubulaire concentrique à la broche et séparée d'elle par un noyau isolant, cette partie métallique tubulaire étant destinée à être reliée à la première tresse, le deuxième élément comprenant une douille centrale destinée à recevoir la broche et à être reliée à la deuxième âme, et une partie métallique tubulaire concentrique à la douille, dont elle est séparée par un noyau isolant, et destinée à être reliée à la deuxième tresse, les deux parties tubulaires métalliques étant propres à être mises en contact entre elles, l'un des éléments comportant un moyen d'encliquetage tandis que l'autre élément du connecteur est muni d'un moyen d'encliquetage complémentaire propre à coopérer avec le moyen d'encliquetage en fin d'emboîtement des deux éléments du connecteur, pour assurer une liaison axiale entre ces deux éléments, le moyen d'encliquetage étant à l'arrière d'une zone de plus fort diamètre de la partie tubulaire métallique entourant le noyau isolant et formé par une sorte de collerette faisant saillie radialement.
Un connecteur de ce type, dans lequel les âmes et les tresses de masse sont les âmes et les tresses de masse de deux tronçons de câble coaxial dont les extrémités sont équipées desdits éléments de connecteur, est décrit par exemple dans FR-A-2 660 489.
Un tel connecteur, s'il donne satisfaction sur le plan de l'assemblage et de la connexion électrique qu'il réalise, présente l'inconvénient que la déconnexion entre les deux éléments ne peut être réalisée qu'en exerçant un effort de séparation des deux éléments ; bien souvent, notamment lorsque ce connecteur est utilisé pour connecter un câble d'antenne, en particulier à bord d'un véhicule automobile, les deux éléments ne sont pas facilement accessibles et l'utilisateur ou le monteur, pour effectuer la déconnexion, tire sur le câble lui-même, risquant ainsi de dégrader, à la longue, la fiabilité de l'assemblage.
L'invention a pour but, surtout, de fournir un connecteur qui réponde mieux que jusqu'à présent aux diverses exigences de la pratique et qui, tout en permettant d'établir de bons contacts, assure une liaison mécanique fiable entre les deux éléments et comporte des moyens pour le déverrouillage simple de la connexion lorsqu'une déconnexion des deux éléments est nécessaire, tout en restant d'un montage et d'un assemblage simples et d'une fabrication économique.
Ainsi, selon l'invention, un connecteur pour câble coaxial comprenant un premier élément et un deuxième élément propres à s'emboîter l'un dans l'autre, pour établir une liaison électrique entre deux âmes et deux tresses de masse, le premier élément comprenant une broche centrale en saillie destinée à être reliée à la première âme, et une partie métallique tubulaire concentrique à la broche et séparée d'elle par un noyau isolant, cette partie métallique tubulaire étant destinée à être reliée à la première tresse, le deuxième élément comprenant une douille centrale destinée à recevoir la broche et à être reliée à la deuxième âme, et une partie métallique tubulaire concentrique à la douille dont elle est séparée par un noyau isolant et destinée à être reliée à la deuxième tresse, les deux parties tubulaires métalliques étant propres à être mises en contact entre elles, l'un des éléments comportant un moyen d'encliquetage tandis que l'autre élément du connecteur est muni d'un moyen d'encliquetage complémentaire propre à coopérer avec le moyen d'encliquetage en fin d'emboîtement des deux éléments du connecteur, pour assurer une liaison axiale entre ces deux éléments, le moyen d'encliquetage complémentaire étant prévu sur une pièce en matière isolante, notamment en matière plastique, cette pièce se prolongeant axialement au-delà de la partie métallique associée et comportant des saillies radiales propres à venir s'encliqueter en fin d'emboîtement, est caractérisé par le fait que le moyen d'encliquetage dudit l'un des éléments est associé à des moyens de déverrouillage transversal comportant, au moins d'un côté dans le sens circonférentiel, une rampe transversale propre à coopérer avec le moyen d'encliquetage complémentaire dans une position axiale des éléments différente de celle qu'ils occupent en position de verrouillage, ladite rampe transversale étant disposée axialement en amont du moyen d'encliquetage par rapport au sens d'emboîtement.
De préférence, le moyen d'encliquetage est prévu à l'arrière d'une zone de plus fort diamètre de la partie tubulaire métallique entourant le noyau isolant et est formé par une sorte de collerette faisant saillie radialement.
Avantageusement, la susdite pièce sur laquelle est prévu le moyen d'encliquetage complémentaire est constituée par une enveloppe en matière isolante, entourant la partie tubulaire métallique de l'élément correspondant du connecteur, cette enveloppe se prolongeant axialement au-delà de ladite partie métallique associée et comportant les saillies radiales propres à venir s'encliqueter derrière la susdite collerette en fin d'emboîtement ; la collerette présente une surface tronconique dont la petite base se raccordant à la partie tubulaire métallique est située vers l'extrémité d'emboîtement de l'élément, tandis que la collerette présente une face située dans un plan sensiblement orthogonal à l'axe de l'élément et correspondant à la grande base de ladite surface tronconique.
Le moyen d'encliquetage complémentaire est prévu à l'extrémité de pattes longitudinales séparées les unes des autres dans le sens périphérique par des échancrures longitudinales et prévues en bout de l'enveloppe de matière isolante ; les moyens de déverrouillage transversal sont portés par un plot s'étendant axialement et destiné à s'engager dans l'une des échancrures longitudinales pour l'emboîtement des deux éléments ; le plot s'étend au droit de la collerette selon un prolongement de hauteur radiale au moins égale à celle de la face de la collerette, ledit prolongement étant bordé par des faces longitudinales radiales.
Avantageusement, un ressort hélicoïdal est logé à l'intérieur de celle des parties tubulaires métalliques dans laquelle l'autre partie tubulaire métallique vient s'engager.
Des languettes élastiques orientées dans le sens longitudinal et présentant une convexité tournée vers l'axe de l'élément sont prévues sur la paroi interne de celle des parties métalliques tubulaires dans laquelle l'autre partie tubulaire métallique vient s'engager.
En variante, des languettes élastiques orientées dans le sens longitudinal présentent une convexité tournée vers l'axe de l'élément et sont prévues sur un manchon métallique engagé avec serrage à l'intérieur de celle des parties tubulaires métalliques qui s'engage dans l'autre partie métallique tubulaire.
Avantageusement, les deux âmes et les deux tresses de masse sont les âmes et les tresses de masse de deux tronçons de câble coaxial dont les extrémités sont équipées desdits éléments de connecteur.
De préférence, une âme et une tresse de masse sont portées par un boîtier tandis que l'autre âme et l'autre tresse de masse sont l'âme et la tresse de masse d'un tronçon de câble coaxial, le boîtier et le tronçon de câble coaxial étant équipés desdits éléments de connecteur.
L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'exemples de réalisation décrits avec référence aux dessins ci-annexés, mais qui ne sont nullement limitatifs.
La figure 1, de ces dessins, est une coupe axiale de deux éléments d'un connecteur conforme à l'invention avant emboîtement.
La figure 2 montre, semblablement à la figure 1, les deux éléments du connecteur après emboîtement.
La figure 3 est une coupe axiale de la partie métallique tubulaire seule du premier élément.
La figure 4 est une vue suivant la ligne IV-IV, figure 3.
La figure 5 est une coupe axiale de la partie métallique tubulaire seule du deuxième élément.
La figure 6 est une vue suivant la ligne VI-VI, figure 5.
La figure 7 est une coupe axiale, selon la ligne VII-VII, figure 8, de la pièce, seule, en matière isolante portant le moyen d'encliquetage complémentaire.
La figure 8 est une vue en bout par rapport à la figure 7.
La figure 9 est une vue partielle de dessus de la pièce des figures 7 et 8 montrée à 45° par rapport à la figure 8.
La figure 10 montre partiellement une variante d'élément.
La figure 11 est une vue partielle partiellement en coupe axiale d'un autre mode de réalisation d'un connecteur selon l'invention avant emboîtement.
En se reportant aux figures 1 et 2, on peut voir un connecteur pour câble coaxial comprenant un premier élément 10 et un deuxième élément 20 propres à s'emboîter l'un dans l'autre pour établir une liaison électrique entre les âmes 11, 21 et les tresses de masse 12, 22 de deux tronçons 18, 28 de câble coaxial dont les extrémités sont équipées desdits éléments 10, 20.
Le premier élément 10 comprend une broche centrale 13, formée par une tige cylindrique ou à section polygonale, enfoncée dans un logement correspondant prévu dans un noyau isolant 15. L'extrémité dénudée de l'âme 11 est coincée entre la broche 13 et la paroi du logement prévu dans le noyau 15. La broche 13 fait saillie axialement au-delà de la face transversale d'extrémité du noyau 15.
L'élément 10 comprend, en outre, une partie métallique tubulaire 14, concentrique à la broche 13 et maintenue séparée d'elle par le noyau 15. La partie tubulaire 14 est visible seule sur les figures 3 et 4. Un sertissage 19 assure l'ancrage du noyau 15 dans la partie 14 qui, à l'arrière de ce noyau, se prolonge par un appendice 32 de diamètre plus réduit serti (non représenté) sur une zone d'extrémité dénudée de la tresse 12, ce qui assure la liaison électrique entre la partie tubulaire 14 et la tresse de masse 12. Cet appendice 32 est en outre serti (non représenté) sur la gaine isolante 33 entourant la tresse de masse 12.
Une enveloppe 17 en matière isolante, notamment en matière plastique, entoure la partie tubulaire 14 et se prolonge axialement au-delà de l'extrémité de cette partie 14, vers la droite selon la représentation de la figure 1. L'enveloppe 17 est représentée seule sur les figures 7 à 9. L'ancrage de la partie métallique 14 dans l'enveloppe 17 est assuré par un emmanchement à force de l'enveloppe 17 dans la partie métallique 14 et positionné axialement grâce à un collet 34 faisant saillie sur la surface extérieure de la partie 14 clipsé dans une gorge 36 de l'enveloppe 17. Des arêtes longitudinales 35 prévues à la surface extérieure de la partie 14 s'étendent depuis le collet 34 et permettent le guidage et le centrage de l'enveloppe 17, tout en facilitant l'emmanchement à force de l'enveloppe 17 dans la partie métallique 14 et en assurant leur solidarisation en rotation.
L'enveloppe 17 comporte, à son extrémité avant, sur sa paroi interne, des saillies radiales 160 vers l'intérieur, et régulièrement réparties sur la périphérie. Ces saillies 160 constituent un moyen d'encliquetage 16 complémentaire d'un moyen d'encliquetage 26 prévu sur l'autre élément 20 de connecteur.
Ce deuxième élément 20 comprend une douille centrale 23 destinée à recevoir la broche 13. La douille 23 peut comporter des fentes longitudinales, propres à donner une élasticité aux parties délimitées par ces fentes. La douille 23 est montée dans un logement d'un noyau isolant 25 avec un jeu radial suffisant pour permettre aux parties de cette douille 23 de s'écarter élastiquement pour recevoir la broche 13. La douille 23 est prolongée par une queue 37 à section circulaire ou polygonale, propre à coincer, dans un logement du noyau 25, I'extrémité dénudée de l'âme 21 du tronçon 28 pour assurer la liaison électrique entre cette âme 21 et la douille 23.
Une partie métallique tubulaire 24, concentrique à la douille 23 dont elle est séparée par le noyau isolant 25, recouvre ce noyau 25 et est prolongée, du côté du tronçon 28, par un appendice tubulaire 38 de plus faible diamètre qui est serti (non représenté) sur le câble 28 et sur l'extrémité dénudée de la tresse de masse 22. La partie métallique tubulaire 24 est représentée seule sur les figures 5 et 6.
Le diamètre extérieur de la partie tubulaire métallique 24 est tel que cette partie peut entrer dans la partie 14 en comprimant un ressort hélicoïdal 40 logé dans la partie tubulaire métallique 14 de l'élément 10, ce qui établit un bon contact électrique entre les parties 14 et 24. La broche 13 pénètre dans la douille 23.
La partie tubulaire 24 comporte, vers l'arrière, le moyen d'encliquetage 26 formé par une sorte de collerette 39 qui fait saillie radialement par rapport à la surface cylindrique de la partie 24. Cette collerette 39 présente une surface tronconique dont la petite base, se raccordant à la partie 24, est située du côté opposé au tronçon 28. Du côté de ce tronçon, la collerette 39 présente une paroi située dans un plan sensiblement orthogonal à l'axe de l'élément 20 et constituant le moyen d'encliquetage 26.
La distance de cette paroi 26 à la face avant du noyau 25 est telle qu'en fin d'introduction de l'élément 20 dans l'élément 10, les saillies 160 viennent s'encliqueter derrière la collerette 39 comme représenté sur la figure 2, alors qu'un jeu 41 subsiste entre les faces transversales en regard des noyaux isolants 15, 25. Le diamètre maximum de la collerette 39 est sensiblement égal au diamètre de la surface cylindrique intérieure de l'enveloppe 17.
Les moyens d'encliquetage complémentaires 16 sont formés par les saillies 160 formant un bec s'étendant suivant un contour circulaire intérieur de l'enveloppe isolante 17. Des fentes longitudinales 42 sont prévues à l'extrémité de cette enveloppe 17 pour déboucher vers l'extérieur et déterminer des pattes 30 comportant les becs 160, et présentant une certaine élasticité dans le sens radial, pour franchir la collerette 39 et s'encliqueter derrière. Les moyens de déverrouillage transversal 29 sont portés par des plots 50 prévus à la périphérie de la partie tubulaire métallique 24 ; il y a autant de plots 50 que d'échancrures longitudinales 42, quatre dans l'exemple représenté ; les plots 50 sont symétriques par rapport à un plan passant par l'axe de la partie tubulaire métallique 24 de façon à ce que les moyens de déverrouillage transversal 29 puissent être manoeuvrés dans un sens ou dans l'autre autour dudit axe, comme décrit ci-dessous ; les plots 50 présentent ainsi deux rampes transversales 31 opposées inclinées dans le sens circonférentiel ; ces rampes 31 sont disposées axialement en amont, par rapport au sens d'emboîtement des deux éléments 10, 20, du moyen d'encliquetage 26. Chaque plot 50 comporte également un prolongement 51, qui s'étend au droit de la collerette 39, la largeur du plot 50, mesurée circonférentiellement, étant telle que le plot peut être introduit dans les échancrures 42, entre deux pattes longitudinales 30, lors de l'emboîtement des deux éléments 10, 20 ; chaque prolongement 51 est bordé par des faces 53 radiales qui s'étendent longitudinalement, parallèlement à l'axe de la partie tubulaire métallique 24 ; la hauteur, mesurée radialement, de chaque prolongement 51 qui s'étend radialement à partir de la surface externe de la partie tubulaire métallique 24, est au moins égale à celle de la face 26 de la collerette tronconique 39 ; de préférence, elle est supérieure de sorte que les faces 53 radiales de chaque prolongement 51 sont au moins en partie face aux bords longitudinaux 54 (figure 8) des pattes 30, au droit du moyen d'encliquetage complémentaire 16 : grâce à cette disposition, lorsque les éléments 10, 20 sont en position d'emboîtement, comme montré à la figure 2, il est impossible, sans effort anormalement excessif conduisant à détérioration, de faire tourner l'un des éléments par rapport à l'autre et de déverrouiller la connexion inopinément ; pour effectuer volontairement le déverrouillage et la déconnexion du connecteur, une action de rapprochement des deux éléments 10, 20 est effectuée contre le ressort 40, dans la limite du jeu axial 41 ; ce jeu axial 41 est suffisant pour que, lors du rapprochement relatif des deux éléments 10 et 20, le moyen d'encliquetage 26 et le moyen d'encliquetage complémentaire 16, c'est-à-dire les saillies radiales 160, s'éloignent l'un de l'autre et ce sont les moyens de déverrouillage transversal 29 qui se trouvent alors au droit du moyen d'encliquetage complémentaire 16, et donc les rampes transversales 31 : en imprimant à l'élément 20, dans cette nouvelle position, un mouvement de rotation relatif par rapport à l'élément 10, les rampes transversales 31 concernées éloignent de l'axe du connecteur les extrémités des pattes longitudinales 30 qui portent le moyen d'encliquetage complémentaire 16 ; l'éloignement est maximum lorsque les extrémités des pattes 30 sont au contact de la face supérieure 52 des plots 50 qui relie les points les plus hauts des rampes 31 ; les faces supérieures 52 sont radialement situées au moins au niveau des prolongements 51, plutôt au dessus : ainsi, dans cette position les moyens d'encliquetage complémentaires 16 échappent radialement les moyens d'encliquetage 26 et il suffit d'éloigner axialement les éléments 10 et 20 l'un de l'autre pour obtenir sans difficulté la déconnexion du connecteur, le ressort 40 aidant bien entendu audit éloignement.
Comme on le voit sur la figure 5 en ce qui concerne les plots 50 et sur la figure 7 en ce qui concerne les pattes longitudinales 30, les plots 50 ont des prolongements 51 dont la face avant 55 est semi-cylindrique et les pattes longitudinales 30 ont leur face avant 45 également semi-cylindrique : cette disposition permet une introduction aisée, sans tatonnement, de l'élément 20 dans l'élément 10. Bien entendu, toute forme autre que semi-cylindrique pour les faces 45 ou 55 pourrait convenir, comme par exemple une forme triangulaire ou autre. La paroi tronconique de la collerette 39 constitue une sorte de rampe facilitant le passage des saillies 160 lors de l'introduction de l'élément 20 dans l'élément 10. L'enveloppe 17 protège en outre la paroi métallique tubulaire 14 dont l'épaisseur peut être réduite ce qui permet de diminuer le prix de revient de cet élément 10 et du connecteur.
La figure 10 montre un autre exemple d'application du connecteur selon l'invention ; selon cet exemple, l'un des éléments est solidaire de la paroi d'un boîtier électronique 60 auquel un câble coaxial doit être connecté ; selon la figure 10, l'élément solidaire du boîtier est l'élément 10 représenté ici sans son enveloppe extérieure 17, seule sa partie tubulaire métallique 14 étant montrée sur cette figure.
La figure 11 illustre une variante de réalisation du connecteur des figures 1 et 2. L'élément 20 de la figure 11 est identique à celui de la figure 1. En ce qui concerne l'élément 10, des languettes élastiques 43, pour assurer le contact avec la partie métallique tubulaire 24 de l'élément 20, sont prévues sur un manchon métallique 140 engagé avec serrage à l'intérieur de la partie tubulaire métallique cylindrique 14. Les languettes 43 tournent leur convexité vers l'axe de l'élément 10, le manchon 140 étant en appui axial contre le noyau isolant 15. L'ancrage de la partie tubulaire métallique 14 dans l'enveloppe isolante 17 est assuré, par exemple, par un bourrelet 44 pratiqué vers l'arrière de la partie 14. Lorsque l'élément 20 est emboîté dans l'élément 10, la fin de l'emboîtement est marquée par l'encliquetage des becs derrière la collerette ; le déverrouillage de la connexion et le désengagement des éléments 10, 20 du connecteur s'effectuent comme décrit ci-dessus à propos de la variante des figures 1 à 9.
Selon une variante non représentée de la réalisation de la figure 11, c'est la partie tubulaire métallique cylindrique 14 qui comporte des languettes élastiques orientées parallèlement à la direction aixale et dont les bords longitudinaux sont découpés dans la paroi de ladite partie tubulaire 14, ces languettes tournant leur convexité vers l'axe et étant réparties régulièrement autour dudit axe.

Claims

Connecteur pour câble coaxial comprenant un premier élément (10) et un deuxième élément (20) propres à s'emboîter l'un dans l'autre, pour établir une liaison électrique entre deux âmes (11, 21) et deux tresses de masse (12, 22), le premier élément (10) comprenant une broche centrale (13) en saillie destinée à être reliée à la première âme (11), et une partie métallique tubulaire (14) concentrique à la broche et séparée d'elle par un noyau isolant (15), cette partie métallique tubulaire (14) étant destinée à être reliée à la première tresse (12), le deuxième élément (20) comprenant une douille centrale (23) destinée à recevoir la broche (13) et à être reliée à la deuxième âme (21), et une partie métallique tubulaire (24) concentrique à la douille (23) dont elle est séparée par un noyau isolant (25) et destinée à être reliée à la deuxième tresse (22), les deux parties tubulaires métalliques (14, 24) étant propres à être mises en contact entre elles, l'un des éléments (20, 10) comportant un moyen d'encliquetage (26) tandis que l'autre élément (10, 20) du connecteur est muni d'un moyen d'encliquetage complémentaire (16) propre à coopérer avec le moyen d'encliquetage (26) en fin d'emboîtement des deux éléments (10, 20) du connecteur, pour assurer une liaison axiale entre ces deux éléments, le moyen d'encliquetage complémentaire (16) étant prévu sur une pièce (17) en matière isolante, notamment en matière plastique, cette pièce se prolongeant axialement au-delà de la partie métallique associée (14, 24) et comportant des saillies radiales (160) propres à venir s'encliqueter en fin d'emboîtement, caractérisé par le fait que le moyen d'encliquetage (26) dudit l'un des éléments est associé à des moyens de déverrouillage transversal (29) comportant, au moins d'un côté dans le sens circonférentiel, une rampe transversale (31) propre à coopérer avec le moyen d'encliquetage complémentaire (16) dans une position axiale des éléments (10, 20) différente de celle qu'ils occupent en position de verrouillage, ladite rampe transversale (31) étant disposée axialement en amont du moyen d'encliquetage (26) par rapport au sens d'emboîtement.
Connecteur selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le moyen d'encliquetage (26) est prévu à l'arrière d'une zone de plus fort diamètre de la partie tubulaire métallique (24) entourant le noyau isolant (25) et est formé par une sorte de collerette (39) faisant saillie radialement.
Connecteur selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la susdite pièce sur laquelle est prévu le moyen d'encliquetage complémentaire (16) est constituée par une enveloppe (17) en matière isolante, entourant la partie tubulaire métallique (14) de l'élément correspondant du connecteur, cette enveloppe (17) se prolongeant axialement au-delà de ladite partie métallique associée (14) et comportant les saillies radiales (160) propres à venir s'encliqueter derrière la susdite collerette (39) en fin d'emboîtement.
Connecteur selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé par le fait que la collerette (39) présente une surface tronconique dont la petite base se raccordant à la partie tubulaire métallique (24) est située vers l'extrémité d'emboîtement de l'élément (20, 10), tandis que la collerette (39) présente une face (26) située dans un plan sensiblement orthogonal à l'axe de l'élément (20, 10) et correspondant à la grande base de ladite surface tronconique.
Connecteur selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que le moyen d'encliquetage complémentaire (16) est prévu à l'extrémité de pattes longitudinales (30) séparées les unes des autres dans le sens périphérique par des échancrures longitudinales (42) et prévues en bout de l'enveloppe (17) de matière isolante.
Connecteur selon la revendication 5, caractérisé par le fait que les moyens de déverrouillage transversal (29) sont portés par un plot (50) s'étendant axialement et destiné à s'engager dans l'une des échancrures longitudinales (42) pour l'emboîtement des deux éléments (10, 20).
Connecteur selon la revendication 6, caractérisé par le fait que le plot (50) s'étend au droit de la collerette (39) selon un prolongement (51) de hauteur radiale au moins égale à celle de la face (26) de la collerette (39), ledit prolongement (51) étant bordé par des faces (53) longitudinales radiales.
Connecteur selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait qu'un ressort hélicoïdal (40) est logé à l'intérieur de celle des parties tubulaires métalliques (14) dans laquelle l'autre partie tubulaire métallique (24) vient s'engager.
Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que des languettes élastiques orientées dans le sens longitudinal et présentant une convexité tournée vers l'axe de l'élément (10) sont prévues sur la paroi interne de celle (14) des parties métalliques tubulaires dans laquelle l'autre partie tubulaire métallique (24) vient s'engager.
Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que des languettes élastiques (43) orientées dans le sens longitudinal présentent une convexité tournée vers l'axe de l'élément (10) et sont prévues sur un manchon métallique (140) engagé avec serrage à l'intérieur de celle (14) des parties tubulaires métalliques qui s'engage dans l'autre (24) partie métallique tubulaire.
Connecteur selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé par le fait que les deux âmes (11, 21) et les deux tresses de masse (12, 22) sont les âmes et les tresses de masse de deux tronçons (18, 28) de câble coaxial dont les extrémités sont équipées desdits éléments (10, 20) de connecteur.
Connecteur selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé par le fait qu'une âme (11) et une tresse de masse (12) sont portées par un boîtier (60) tandis que l'autre âme (21) et l'autre tresse de masse (22) sont l'âme et la tresse de masse d'un tronçon (28) de câble coaxial, le boîtier (60) et le tronçon (28) de câble coaxial étant équipés desdits éléments (10, 20) de connecteur.