Procédé<B>de</B> préparation<B>de</B> sérums. Dans la fabrication des sérums, telle qu'elle a été pratiquée jusqu'à présent, il est d'usage de soutirer le sang d'un animal (généralement un cheval) immunisé ou non et de traiter ce sang pour séparer le sérum.
Le traitement du sang est habituellement effectué d'après une des méthodes suivantes: <B>10-</B> Le sang est reçu dans une jarre oit dans une bouteille, dans laquelle on le laisse se coaguler; on en exprime ensuite le sérum par une pression appropriée. Dans cette mé thode, les globules rouges du sang sont em prisonnés de façon permanente dans le coagulum.
21, Le sang est reçu dans des jarres ou dans des bouteilles contenant une solution d'oxalate ou de citrate de sodium ou<B>de</B> quelque autre agent anticoagulant; oit <B>l'y</B> laisse en repos de manière<B>à</B> ce que ses<B>élé-</B> ments cellulaires se déposent et que<B>le</B> plasma surnageant puisse être décanté dans d'a-titres récipients. Ce plasma est alors coagulé par addition d'un sel de chaux et le sérum est exprimé du plasma coagulé par une pression convenable.
<B>30</B> Le sang est reçu dans des récipients enduits de paraffine ou de quelque autre substance similaire qui en empêche la coagu lation; on laisse alors déposer les éléments cellulaires, on décante le plasma surnageant, qui est ensuite coagulé et on sépare ulté rieurement le sérum du coagulum.
Ces soutirages présentent le grave incon- v6nient d'amener une anémie profonde, de sorte que dans le cas du cheval, par exemple, après une première saignée de huit<B>à</B> dix litres, il convient de laisser. un intervalle d'une semaine avant de procéder<B>à</B> une seconde saignée. Cet intervalle d'une semaine ne suffit nullement pour la guérison complète<B>de</B> l'anémie. Un cheval petit être saigné ainsi une fois par semaine; mais, si la saignée est pratiquée dans la mesure indiquée ci-dessus, l'animal devient de plus en plus anémique, de sorte qu'après deux, trois ou quatre sai gnées, il est nécessaire de lui accorder un repos prolongé.
Ce repos comporte ordifiairement une semaine par saignée;<B>-</B> c'est-à-dire que si un cheval a été saigné une fois par semaine pendant quatre semaines, il faut lui laisser un mois (le repos. Dans certains laboratoires des saignées considérables sont continuées de semaine en semaine; mais les chevaux ainsi traités dépérissent et ne vivent pas longtemps.
Le but de la présente invention est de fournir une méthode opératoire qui évite l'anémie, en permettant ainsi des saignées plus fréquentes ou plus abondantes (ou les deux) de chevaux ou d'autres animaux.
L'inventeur a découvert que les globules rouges du sang, tiré des animaux, après leur séparation du plasma, peuvent être réintro- duits dans les vaisseaux sanguins d'un animal dont le sang a été d'abord soutiré. Ces glo bules rouges sont absorbés par l'organisme de, l'animal avec la petite quantité de plasma qui s'y trouve mélangée et l'anémie<B>à</B> laquelle l'animal était exposé est ainsi supprimée.
Suivant le procédé formant l'objet<B>de</B> la présente invention, on recueille le sang soutiré d'un animal en empêchant la coagulation et sépare les globules rouges du plasma, après quoi on réintroduit les globules rouges dans les vaisseaux sanguins de l'animal ou d'un animal de la même espèce, dont on soutire <B>à</B> nouveau du sang au bout d*un certain temps, le tout dans le but d'augmenter en évitant l'anémie de l'animal, le rendement en sérum.
Le procédé est applicable aux méthodes en usage décrites ci-dessus, suivant lesquelles les éléments cellulaires du sang sont séparés du plasma; mais il n'est pas applicable<B>à</B> la première méthode,<B>où</B> les globules rouges sont emprisonnés de façon permanente dans le caillot.
Dans l'exécution de l'invention on procède par exemple comme suit: On soutire<B>10 à</B> 12 litres de sang dans de grandes bouteilles soigneusement nettoyées et stérilisées. Afin d'éviter la coagulation, on mélange intimement au sang qui s'écoule<B>de</B> la veine, par agitation, une solution d'un oxalate (de préférence d'oxalate de potasse). Les bouteilles sont alors abandonnées au re pos, afin de pot-mettre la sédimentation des
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accélérée par Pemploi d'une centrifuge, mais dans le cas du sang du cheval la centrifuge n'est pas nécessaire.
Après que bes globules rouges se sont déposés, le plasma surnageant est décanté dans un ou plusieurs récipients appropriés et les globules rouges qui restent sont réunis dans d'autres récipients ou bou teilles<B>de</B> retour. Ces globules rouges sont réinjectés dans la veine du cheval par des moyens appropriés. Dans le corps de l'animal les globules rouges coopèrent aux réactions biochimiques provoquant la formation du sé- rurn, de manière qu'on peut soutirer<B>à</B> l'animal peu de jours après une quantité de sang aussi grande que celle qui lui a été soutirée préalablement sans causer une anémie de l'animal.
Le dessin annexé représente,<B>à</B> titre d'exemple, un appareil dont on peut se servir pour la mise en #uvre du procédé.
La fig. <B>1</B> représente la bouteille dans la quelle le sang est reçu d'abord, au moment où il est soutiré de l'animal; La fig. 2 montre la même bouteille com binée avec une deuxième bouteille, dans la quelle on reçoit le plasma décanté des glo bules rouges; La fig. <B>8</B> montre la première bouteille reliée<B>à</B> une troisième bouteille, dans laquelle des globules rouges sont transvasés<B>à</B> travers un filtre approprié.
La fig. 4 montre cette troisième bouteille dans laquelle les globules rouges filtrés ont été recueillis, reliée<B>à</B> la canule par laquelle les globules rouges sont réintroduits dans les vaisseaux sanguins de l'animal.
L'appareil représenté comprend donc trois bouteilles<B>à</B> savoir- une bouteille réceptrice ou de saignée<B>A,</B> une bouteille<B>à</B> plasma B et une bouteille de retour e. Au début des opérations, la bouteille réceptrice<B>À</B> est munie d'un bouchon<B>A' à</B> deux trous<B>à</B> travers l'un desquels passe un tube<B>de</B> verre<B>A'</B> relié par un tuyau de caoutchouc A3 <B>à</B> la canule<B>D;
</B> l'autre trou du bouchon<B>A'</B> est pourvu d'un tube de verre A4 <B>à</B> bulbe rempli de coton
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La canule<B>D</B> est insérée dans la veine de l'animal (soit un cheval) et le sang est sou tiré dans la bouteille de saignée<B>À</B> (fig. <B>1)</B> dans laquelle on a introduit une petite quan tité d'une solution d'oxalate de potasse ou d'un autre agent anticoagulant. La bouteille <B>À</B> est continuellement agitée pendant que le sang<B>y</B> coule, ce qui assure un mélange par fait entre le sang et l'agent anticoagulant.
Quand la saignée est terminée, la canule<B>D</B> est retirée de la veine du cheval et elle est détachée du tube<B>A'</B> qui pénètre dans la bouteille; ce tube est ensuite bouohé au moyen d'un bouchon d'ouate et d'une cap sule en plomb. Après que la sédimentation des globules rouges s'est effectuée (comme il est indiqué en traits foncés sur la fig. 2), le bouchon<B>A'</B> est retiré de la bouteille<B>-4</B> et un autre bouchon<B>A' y</B> est inséré; celui-ci est pourvu d'Lin tube descendant A6 réglable en hauteur pour soutirer le plasma surnageant sans déranger les globules rouges.
Le plasma surnageant (représenté en traits plus clairs sur la fig. 2) est transvasé, par pression ou par aspiration,<B>à</B> travers le tube<B>A',</B> dans la bouteille B, où il est. soumis au traitement ultérieur pour l'obtention du sérum, d'une façon plus pratique, le plasma peut être transvasé dans une jarre distincte, où le sé- rurn est exprimé du coagulum de la manière habituelle. Un autre bouchon .41 est alors introduit dans la bouteille<B>A;</B> il est muni d'un tube<B>A'</B> qui descend jusqu'au fond de la bouteille en vue de l'extraction des globules rouges.
Ce tube<B>A"</B> est relié<B>à</B> un tube<B>Cl</B> conduisant dans la bouteille de retour<B>C</B> et se terminant par un filtre de mousseline<B>CI</B> <B>à</B> travers lequel les globules rouges sont filtrés. Si l'on augmente la pression<B>à</B> l'in térieur de la bouteille<B>A,</B> les globules rouges se transvasent dans la bouteille<B>C;</B> on peut aussi diminuer la pression dans la bouteille C, ce qui a pour effet<B>d'y</B> aspirer les globules rouges.
La bouteille<B>À</B> est ensuite séparée (le la bouteille<B>C,</B> le tuyau de raccordement<B>CI</B> est fermé au moyen d'un robinet d'arrêt<B>0'</B> et le tube d'évacuation C4 est relié<B>à</B> la canule <B>D.</B> La bouteille<B>C</B> est alors mise sous pres sion au moyen des soufflets C,1, ce qui chasse les globules rouges dans la canule<B>D</B> intro duite dans la veine de l'animal; les globules rouges sont ainsi renvoyés dans ses vaisseaux sanguins.
Il n'est pas nécessaire d'ajouter un fluide diluant quelconque aux globules rouges, car une petite quantité de plasma les enveloppe et leur permet de retourner dans la veine de l'animal.
La sédimentation des globules rouges se fait plus rapidement, dans le sang de cheval, quand elle peut se faire<B>à</B> une température tiède; comme, d'autre part, il est préférable de les réinjecter <B>à</B> la température du corps de l'animal, il est bon de maintenir les bou teilles, pendant la sédimentation, àla tempé rature du sang ou même légèrement an- dessus. Au lieu de trois bouteilles seulement, on peut aussi employer trois séries de bou teilles<B>À</B><I>B et</I><B>C</B> surtout quand il s'agit du traitement de quantités considérables de sang.
En appliquant le procédé décrit plus haut, on peut, comme il a été trouvé par des expériences, soutirer<B>à</B> un cheval<B>86</B> litres de sang en trois saignées dans l'espace de cinq jours, sans produire l'anémie provo quée antérieurement par l'extraction de dix litres de sang. Le degré d'anémie chez le cheval a été déterminé par le nombre des globules rouges et par l'estimation de la teneur en hémoglobine.
Ces 36 litres de sang donnent un peu plus de<B>22,5</B> litres de plasma, tandis que par<B>la</B> méthode ordinaire<B>8</B> litres de sang donnent 5,2 litres de plasma. C'est- à-dire que 22,6 litres de plasma sont obtenus en cinq jours au lieu de<B>5,2</B> litres environ en sept jours. Si l'on prélève<B>10</B> litres de sang sur un cheval par la méthode habituelle et qu'on ne lui rende rien, le nombre des glo bules rouges diminue de 30'/o environ, sui vant la taille de l'animal.
Avec le présent procédé, après avoir soutiré<B>36</B> litres de sang dans l'espace de cinq jours, on constate que la réduction du pourcentage des globules rouges, après réinjection des globules de la troisième saignée, est négligeable. Les<B>élé-</B> ments protéiques du plasma ne sont pas sérieusement diminués par ces fortes saignées;
il a été constaté qu'une réduction en teneur de 7,8 % <B>à 7</B> % s'était produite après pré- lèvement de<B>36</B> litres de sang en cinq jours, tandis qu'avec l'ancienne méthode une réduc tion semblable était constatée après un pré lèvement de<B>10</B> litres.
<B>Il</B> est évident qu'on obtiendrait un résultat semblable, si, au lieu de réinjecter les globules rouges dans les veines de l'animal même qui les a fournis, on transfusait ces globules rouges (restant après extraction du plasma) dans les vaisseaux sanguins d'un autre animal de même espèce. En outre, il va sans dire que le procédé est applicable dans la fabri cation de sérums de tout genre, antitoxiques, antibactériens et autres.
Process <B> of </B> preparation <B> of </B> serums. In the manufacture of sera, as has been practiced heretofore, it is customary to draw blood from an animal (usually a horse), whether immunized or not, and to process this blood to separate the serum.
Blood processing is usually carried out by one of the following methods: <B> 10- </B> The blood is received in a jar or in a bottle, in which it is allowed to clot; the serum is then expressed by an appropriate pressure. In this method, the red blood cells are permanently trapped in the coagulum.
21. Blood is received in jars or bottles containing a solution of sodium oxalate or citrate or <B> </B> some other anticoagulant agent; oit <B> l'y </B> leaves in rest so that <B> </B> its <B> cellular elements </B> settle down and <B> the </B> Supernatant plasma can be decanted into suitable vessels. This plasma is then coagulated by addition of a lime salt and the serum is expressed from the coagulated plasma by a suitable pressure.
<B> 30 </B> The blood is received in containers coated with paraffin or some other similar substance which prevents it from clotting; the cellular elements are then allowed to deposit, the supernatant plasma is decanted, which is then coagulated and the serum is subsequently separated from the coagulum.
These withdrawals have the serious drawback of inducing a deep anemia, so that in the case of the horse, for example, after a first bleeding of eight <B> to </B> ten liters, it should be left. an interval of one week before proceeding to <B> </B> a second bleeding. This one week interval is by no means sufficient for complete recovery from <B> </B> anemia. A small horse will be bled like this once a week; but, if the bleeding is carried out to the extent indicated above, the animal becomes more and more anemic, so that after two, three or four bleeds it is necessary to give it prolonged rest.
This rest ordinarily comprises one week per bleeding; <B> - </B> that is to say that if a horse has been bled once a week for four weeks, it must be left one month (rest. in certain laboratories considerable bleeding is continued from week to week, but the horses thus treated wither away and do not live long.
The object of the present invention is to provide a method of operation which prevents anemia, thereby allowing more frequent or more abundant bleeding (or both) of horses or other animals.
The inventor has discovered that red blood cells, taken from animals, after their separation from plasma, can be reintroduced into the blood vessels of an animal from which the blood was first drawn. These red blood cells are absorbed by the body of the animal with the small amount of plasma mixed in it and the anemia <B> to </B> to which the animal was exposed is thus suppressed.
According to the method forming the object of the present invention, blood withdrawn from an animal is collected by preventing coagulation and the red blood cells are separated from the plasma, after which the red blood cells are reintroduced into the vessels. blood from the animal or animal of the same species, from which blood is drawn <B> to </B> again after a certain time, all with the aim of increasing while avoiding anemia of the animal, the serum yield.
The method is applicable to the methods in use described above, according to which the cellular elements of blood are separated from the plasma; but it is not applicable <B> to </B> the first method, <B> where </B> the red blood cells are permanently trapped in the clot.
In carrying out the invention, the procedure is, for example, as follows: <B> 10 to </B> 12 liters of blood are withdrawn into large, carefully cleaned and sterilized bottles. In order to avoid coagulation, a solution of an oxalate (preferably potassium oxalate) is mixed intimately with the blood which flows <B> from </B> the vein, by stirring. The bottles are then left to rest, in order to pot-put the sedimentation of the
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accelerated by the use of a centrifuge, but in the case of horse blood the centrifuge is not necessary.
After all red blood cells have settled, the supernatant plasma is decanted into one or more suitable vessels and the remaining red blood cells are pooled in other return vessels or <B> bottles. These red blood cells are reinjected into the vein of the horse by appropriate means. In the body of the animal the red blood cells cooperate in the biochemical reactions causing the formation of the serum, so that <B> from </B> the animal can be withdrawn a few days after such a large quantity of blood than that which was withdrawn from him beforehand without causing anemia of the animal.
The accompanying drawing shows, <B> by </B> by way of example, an apparatus which can be used for carrying out the method.
Fig. <B> 1 </B> represents the bottle in which the blood is first received, when it is withdrawn from the animal; Fig. 2 shows the same bottle combined with a second bottle, in which the plasma decanted from the red blood cells is received; Fig. <B> 8 </B> shows the first bottle connected <B> to </B> a third bottle, into which red blood cells are transferred <B> through </B> through a suitable filter.
Fig. 4 shows this third bottle in which the filtered red blood cells were collected, connected <B> to </B> the cannula by which the red blood cells are reintroduced into the blood vessels of the animal.
The apparatus shown therefore comprises three bottles <B> à </B> namely - a receiving or bleeding bottle <B> A, </B> a <B> to </B> plasma bottle B and a return bottle e. At the start of operations, the receiving bottle <B> À </B> is provided with a stopper <B> A 'with </B> two holes <B> through </B> one of which passes a tube <B> of </B> glass <B> A '</B> connected by a rubber tube A3 <B> to </B> the cannula <B> D;
</B> the other hole of the stopper <B> A '</B> is provided with an A4 glass tube <B> with </B> bulb filled with cotton
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The <B> D </B> cannula is inserted into the vein of the animal (i.e. a horse) and the blood is drawn into the bleeding bottle <B> À </B> (fig. <B> 1 ) </B> into which a small amount of a solution of potassium oxalate or other anticoagulant agent has been introduced. The <B> À </B> bottle is continuously shaken as the <B> y </B> blood flows, ensuring proper mixing between the blood and the anticoagulant agent.
When the bleeding is finished, the <B> D </B> cannula is withdrawn from the horse's vein and it is detached from the tube <B> A '</B> which enters the bottle; this tube is then capped with a cotton ball and a lead cap. After sedimentation of the red blood cells has taken place (as shown in dark lines in Fig. 2), the stopper <B> A '</B> is removed from the bottle <B> -4 </ B > and another <B> A 'y </B> plug is inserted; This is fitted with a height-adjustable Lin down tube A6 to withdraw the supernatant plasma without disturbing the red blood cells.
The supernatant plasma (shown in lighter lines in fig. 2) is transferred, by pressure or by suction, <B> through </B> through tube <B> A ', </B> into bottle B, where is he. subjected to further processing to obtain serum, more conveniently, plasma can be transferred to a separate jar, where serum is expressed from the coagulum in the usual manner. Another .41 stopper is then introduced into the bottle <B> A; </B> it is fitted with a tube <B> A '</B> which goes down to the bottom of the bottle for the extraction of red blood cells.
This tube <B> A "</B> is connected <B> to </B> a tube <B> Cl </B> leading into the return bottle <B> C </B> and ending in a <B> CI </B> <B> <B> muslin filter through which the red blood cells are filtered. If the pressure is increased <B> inside </B> the inside of the bottle < B> A, </B> the red blood cells are poured into the bottle <B> C; </B> we can also decrease the pressure in the bottle C, which has the effect of <B> y </ B > aspirate the red blood cells.
The <B> À </B> bottle is then separated (the <B> C bottle, </B> the connection pipe <B> CI </B> is closed by means of a shut-off valve < B> 0 '</B> and the evacuation tube C4 is connected <B> to </B> the cannula <B> D. </B> The bottle <B> C </B> is then placed under pressure by means of the bellows C, 1, which drives out the red blood cells in the cannula <B> D </B> introduced into the animal's vein; the red blood cells are thus returned to its blood vessels.
It is not necessary to add any diluting fluid to the red blood cells, as a small amount of plasma envelops them and allows them to return to the animal's vein.
The sedimentation of red blood cells takes place more quickly in horse blood when it can be done <B> at </B> a lukewarm temperature; as, on the other hand, it is preferable to reinject them <B> at </B> the temperature of the body of the animal, it is good to maintain the bottles, during sedimentation, at blood temperature or even slightly above. Instead of just three bottles, we can also use three series of bottles <B> À </B> <I> B and </I> <B> C </B> especially when it comes to the treatment of considerable amounts of blood.
By applying the process described above, it is possible, as it has been found by experiments, to draw <B> from </B> a horse <B> 86 </B> liters of blood in three bleeds in the space of five days, without producing the anemia provoked previously by the extraction of ten liters of blood. The degree of anemia in the horse was determined by the number of red blood cells and by the estimate of the hemoglobin content.
These 36 liters of blood give a little more than <B> 22.5 </B> liters of plasma, while by <B> the </B> ordinary method <B> 8 </B> liters of blood gives 5 , 2 liters of plasma. That is, 22.6 liters of plasma are obtained in five days instead of approximately <B> 5.2 </B> liters in seven days. If <B> 10 </B> liters of blood are taken from a horse by the usual method and nothing is returned, the number of red blood cells decreases by about 30 '/ o, depending on the size. of the animal.
With the present method, after withdrawing <B> 36 </B> liters of blood within five days, it is found that the reduction in the percentage of red blood cells after re-injection of the cells from the third bleeding is negligible. The protein <B> elements </B> of the plasma are not seriously reduced by this heavy bleeding;
it was found that a reduction in content from 7.8% <B> to 7 </B>% had occurred after taking <B> 36 </B> liters of blood in five days, while than with the old method, a similar reduction was observed after taking <B> 10 </B> liters.
<B> It </B> is obvious that a similar result would be obtained if, instead of reinjecting the red blood cells into the veins of the very animal which supplied them, one transfused these red blood cells (remaining after extraction of the plasma) in the blood vessels of another animal of the same species. Furthermore, it goes without saying that the method is applicable in the manufacture of sera of all kinds, antitoxic, antibacterial and others.