CH712586B1 - Mécanisme de rattrapage de jeu entre une première chaîne cinématique et une seconde chaîne cinématique d'un mécanisme horloger et mécanisme horloger comprenant un tel mécanisme de rattrapage de jeu. - Google Patents

Mécanisme de rattrapage de jeu entre une première chaîne cinématique et une seconde chaîne cinématique d'un mécanisme horloger et mécanisme horloger comprenant un tel mécanisme de rattrapage de jeu. Download PDF

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CH712586B1
CH712586B1 CH00202/17A CH2022017A CH712586B1 CH 712586 B1 CH712586 B1 CH 712586B1 CH 00202/17 A CH00202/17 A CH 00202/17A CH 2022017 A CH2022017 A CH 2022017A CH 712586 B1 CH712586 B1 CH 712586B1
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wheel
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civil
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CH00202/17A
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Dauby Sylvain
Zaugg Alain
Pittet Jan
Original Assignee
Montres Breguet Sa
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Abstract

L’invention concerne un mécanisme de rattrapage de jeu entre une première chaîne cinématique et une seconde chaîne cinématique d’un mécanisme horloger, ce mécanisme de rattrapage de jeu (118) comprenant un mobile de rattrapage de jeu formé d’une première roue de rattrapage de jeu (122) et d’une seconde roue de rattrapage de jeu (124), la première roue de rattrapage de jeu (122) étant montée fixe sur un axe (120), tandis que la seconde roue de rattrapage de jeu (124) est montée libre en rotation sur l’axe (120), un ressort (128) comprenant une première extrémité (128a) et une seconde extrémité (128b) étant agencé entre la première roue de rattrapage de jeu (122) et la seconde roue de rattrapage de jeu (124), la première extrémité (128a) du ressort (128) étant fixée sur la première roue de rattrapage de jeu (122), et la seconde extrémité (128b) du ressort (128) étant fixée sur la seconde roue de rattrapage de jeu (124), la première roue de rattrapage de jeu (122) étant en prise avec une première roue terminale de la première chaîne cinématique, et la seconde roue de rattrapage de jeu (124) étant en prise avec une seconde roue terminale de la seconde chaîne cinématique, la première chaîne cinématique étant directement liée cinématiquement à la seconde chaîne cinématique. La première chaîne cinématique peut être par exemple un mécanisme d’équation du temps marchante et la seconde mécanisme d’affichage du temps civil.

Description

Description
Domaine technique de l’invention [0001] La présente invention a pour objet un mécanisme de rattrapage de jeu entre une première chaîne cinématique et une seconde chaîne cinématique d’un mécanisme horloger. La présente invention a également pour objet un mécanisme horloger comprenant un tel mécanisme de rattrapage de jeu. En particulier, la présente invention concerne l’utilisation d’un mécanisme de rattrapage de jeu dans un mécanisme d’équation marchante commandé par un dispositif différentiel.
Arrière-plan technologique de l’invention [0002] Comme on le sait, il existe un écart entre le temps solaire vrai qui correspond à la durée qui s’écoule entre deux passages au zénith consécutifs du Soleil au méridien d’un même lieu, et le temps solaire moyen ou temps civil qui est la moyenne, faite sur l’année, de la durée de tous les jours solaires vrais. Cette différence entre le temps civil et le temps vrai atteint + 14 min 22 s le 11 février, et -16 min 23 s le 4 novembre. Ces valeurs varient peu d’année en année.
[0003] Pour indiquer l’écart de temps entre le temps civil et le temps vrai, certaines pièces d’horlogerie comportent, en plus de l’aiguille qui indique la minute du temps civil, un mécanisme dit d’équation du temps qui comprend une aiguille qui se déplace en regard d’une échelle graduée pour indiquer la différence entre la minute du temps civil et la minute du temps solaire pour un jour donné. Cette aiguille des minutes du temps vrai est actionnée par une came d’équation du temps dont le profil est déterminé par la différence entre le temps solaire moyen et le temps solaire vrai pour tous les jours de l’année.
[0004] Un autre mécanisme pour indiquer l’écart de temps entre le temps civil et le temps vrai est connu sous le nom d’équation du temps marchante. L’aiguillage d’une pièce d’horlogerie équipée d’un mécanisme d’équation du temps marchante comporte deux aiguilles des minutes concentriques, l’une indiquant la minute du temps civil, et l’autre indiquant la minute du temps vrai. A tout instant, l’écart entre l’aiguille des minutes du temps civil et l’aiguille des minutes du temps vrai est déterminé par la différence entre le temps solaire moyen et le temps solaire vrai pour le jour de l’année considéré. Comme dans le cas du mécanisme d’équation du temps, l’aiguille des minutes du temps vrai d’un mécanisme d’équation du temps marchante est actionnée par une came d’équation du temps.
[0005] La came d’équation du temps est entraînée en rotation à raison d’une révolution par an à partir d’un mécanisme de quantième qui peut être simple ou perpétuel.
[0006] Le quantième simple est un mécanisme agencé pour indiquer le jour de la semaine, le quantième du mois, le mois de l’année ou encore les phases de la Lune, mais qui ne tient pas compte de la variation du nombre de jours dans le mois (mois de 28, 29 ou 30 jours). En d’autres termes, l’utilisateur d’une montre possédant un mécanisme de quantième simple devra effectuer une correction manuelle toutes les fins de mois qui comptent moins de 31 jours. Par exemple, le 28 février ou le 30 avril, il faudra effectuer une intervention manuelle. En ce qui concerne le mécanisme de quantième perpétuel, il permet, comme un mécanisme de quantième simple, d’indiquer le jour, le quantième, le mois et les phases de la Lune. Mais à la différence d’un mécanisme de quantième simple, un mécanisme de quantième perpétuel tient automatiquement compte de la longueur des mois (28, 29 et 30 jours), et ceci sans intervention manuelle. Un mécanisme de quantième perpétuel tient donc automatiquement compte des années bissextiles.
[0007] Un exemple d’un mécanisme d’équation du temps marchante est divulgué par la demande de brevet européen EP 1 286 233 A1 au nom de la Demanderesse. La fig. 1 annexée à la présente demande de brevet est reprise de la demande de brevet européen EP 1 286 233 A1 mentionnée ci-dessus et illustre un mécanisme d’équation du temps marchante mû par un dispositif différentiel.
[0008] Sur cette figure est notamment visible une came d’équation du temps 1 dont le profil est déterminé par la différence, pour chaque jour de l’année, entre le temps solaire moyen ou temps civil et le temps solaire vrai. Cette came d’équation du temps 1 est entraînée en rotation à raison d’une révolution par an à partir d’un mécanisme de quantième simple ou perpétuel que comporte la pièce d’horlogerie. La came d’équation du temps 1 porte un disque des mois 2 qui tourne à la même vitesse qu’elle et qui permet de faire coïncider la position de cette came d’équation du temps 1 avec la date indiquée par le mécanisme de quantième afin que l’aiguille des minutes du temps solaire 4 indique le décalage exact entre la minute du temps civil et la minute du temps solaire.
[0009] Le mécanisme de quantième, simple ou perpétuel, peut être de tout type connu et ne sera pas décrit ici dans sa totalité. Il suffit, en effet, pour une bonne compréhension, de savoir que ce mécanisme de quantième entraîne la came d’équation du temps 1 à raison d’un tour complet par an. On a cependant représenté, à titre illustratif seulement, un mobile de quantième 6 entraînant une aiguille 8 qui indique la date (de 1 à 31). Ce mobile de quantième 6 tourne à raison d’un tour complet par mois. Il est actionné par le mécanisme de quantième et entraîne la came d’équation du temps 1 via une roue de renvoi intermédiaire de quantième 10 qui permet d’inverser le sens de rotation, et un mobile satellite réducteur 12 qui permet de réduire la vitesse de rotation d’un tour complet par mois à un tour complet par an.
[0010] L’aiguille des minutes du temps solaire 4 est entraînée par un dispositif à engrenage différentiel 14 qui a pour entrées respectives un rouage entraînant une aiguille des minutes du temps civil 18, et un râteau 20 qui coopère avec la came d’équation du temps 1 (sur la fig. 1, le râteau 20 est représenté dans ses deux positions extrêmes, une fois en trait plein, et l’autre fois en trait mixte). Plus précisément, comme cela est visible sur la fig. 1, le dispositif à engrenage différentiel 14 comprend au moins un et, préférentiellement, deux pignons satellites 22 entraînés par la minuterie du mouvement d’horlogerie de la montre. Ces deux pignons satellites 22 sont aptes à tourner sur eux-mêmes et à rouler sur la denture intérieure 24 d’une roue d’équation du temps 26. Cette dernière présente également sur son pourtour extérieur un premier secteur denté 28 par lequel elle coopère avec un second secteur denté 30 dont est muni le râteau 20 à l’une de ses extrémités. Ce râteau 20 est soumis à l’action de rappel d’un ressort (non représenté) fixé au bâti de la montre et qui tend à appliquer un palpeur 32 formant l’autre extrémité du râteau 20 contre le profil de la came d’équation du temps 1. Le rouage d’affichage du temps solaire comprend quant à lui un pignon d’affichage du temps solaire 34 placé au centre du dispositif à engrenage différentiel 14. Ce pignon d’affichage du temps solaire 34 engrène d’une part avec les pignons satellites 22, et porte d’autre part une roue d’affichage du temps solaire 38 qui engrène avec une chaussée 40 sur le canon de laquelle est chassée l’aiguille des minutes du temps solaire 4. Ce rouage 38, 40 permet de ramener l’affichage de la minute solaire au centre 42 du mouvement d’horlogerie de la montre, de façon que l’aiguille des minutes du temps solaire 4 soit concentrique à l’aiguille des minutes du temps civil 18.
[0011] Le mécanisme d’équation du temps marchante qui vient d’être décrit fonctionne de la manière suivante.
[0012] En régime de fonctionnement normal de la montre, la came d’équation du temps 1, le râteau 20 et donc la roue d’équation du temps 26 sont immobiles. Par contre, les pignons satellites 22 sont entraînés par le mouvement d’horlogerie de la montre. Ils tournent donc sur eux-mêmes et roulent sur la denture intérieure 24 de la roue d’équation du temps 26, entraînant le pignon d’affichage du temps solaire 34 en rotation, ce qui permet à l’aiguille des minutes du temps solaire 4 de tourner de façon concomitante à l’aiguille des minutes du temps civil 18. L’écart entre l’aiguille des minutes du temps solaire 4 et l’aiguille des minutes du temps civil 18 reste donc constant sur une période de 24 heures.
[0013] Une fois par jour, aux environs de minuit, la came d’équation du temps 1 pivote, entraînée par le mécanisme de quantième qui fait passer le calendrier d’un jour au jour suivant. A ce moment précis, le palpeur 32 qui est en contact avec le profil de la came d’équation du temps 1 fait pivoter à son tour le râteau 20. Ce râteau 20, en pivotant, entraîne la roue d’équation du temps 26 en rotation. Les pignons satellites 22 étant, durant ce bref intervalle de temps, sensiblement immobiles (ils font un tour complet sur eux-mêmes en 1 heure), tournent sur eux-mêmes en étant entraînés en rotation par la roue d’équation du temps 26, et entraînent à leur tour le pignon d’affichage du temps solaire 34 de façon à ajuster de nouveau exactement la position de l’aiguille des minutes du temps solaire.
[0014] Le mécanisme d’équation du temps marchante décrit ci-dessus permet donc, au moyen d’une aiguille des minutes du temps civil et d’une aiguille des minutes du temps solaire, d’afficher à tout moment l’écart de temps entre le temps solaire moyen et le temps vrai. En raison de leur complexité, les mécanismes de ce type présentent néanmoins parfois des problèmes de jeux entre les dentures des différents mobiles qui les composent, ce qui nuit à la précision de l’affichage des grandeurs temporelles au moyen des organes indicateurs, notamment en cas de chocs qui peuvent provoquer des sauts intempestifs des organes indicateurs. Résumé de l’invention [0015] La présente invention a pour but de pallier les problèmes décrits ci-dessus ainsi que d’autres encore en procurant un mécanisme permettant de rattraper d’éventuels jeux entre les dentures des divers mobiles qui composent respectivement une première chaîne cinématique et une seconde chaîne cinématique d’un mécanisme horloger.
[0016] A cet effet, la présente invention a pour objet un mécanisme de rattrapage de jeu entre une première chaîne cinématique et une seconde chaîne cinématique d’un mécanisme horloger, ce mécanisme de rattrapage de jeu comprenant un mobile de rattrapage de jeu formé d’une première roue de rattrapage de jeu et d’une seconde roue de rattrapage de jeu, la première roue de rattrapage de jeu étant montée fixe sur un axe qui est libre en rotation, tandis que la seconde roue de rattrapage de jeu est montée libre en rotation sur l’axe, un ressort comprenant une première extrémité et une seconde extrémité étant agencé entre la première roue de rattrapage de jeu et la seconde roue de rattrapage de jeu, la première extrémité du ressort étant fixée sur la première roue de rattrapage de jeu, et la seconde extrémité du ressort étant fixée sur la seconde roue de rattrapage de jeu, la première roue de rattrapage de jeu étant en prise avec une première roue terminale de la première chaîne cinématique, et la seconde roue de rattrapage de jeu étant en prise avec une seconde roue terminale de la seconde chaîne cinématique, la première chaîne cinématique étant par ailleurs directement liée ci-nématiquement à la seconde chaîne cinématique.
[0017] L’invention a également pour objet un mécanisme horloger comprenant un mécanisme de rattrapage de jeu du genre mentionné ci-dessus et comprenant également, en tant que première chaîne cinématique, un mécanisme d’équation du temps marchante qui affiche la minute du temps solaire, encore appelée minute du temps vrai, au moyen d’une aiguille des minutes du temps vrai, et en tant que seconde chaîne cinématique, un mécanisme d’affichage du temps civil au moyen d’une aiguille des heures du temps civil et d’une aiguille des minutes du temps civil.
[0018] Conformément à d’autres caractéristiques de l’invention qui font l’objet des revendications dépendantes: - le mécanisme de rattrapage de jeu se compose d’un axe monté libre en rotation et sur lequel la première roue de rattrapage est montée fixe, tandis que la seconde roue de rattrapage de jeu est montée libre en rotation; - la seconde roue de rattrapage de jeu est montée fixe sur un tube monté libre en rotation sur l’axe; - la première chaîne cinématique comprend un mécanisme d’équation du temps marchante qui affiche la minute du temps solaire ou temps vrai au moyen d’une aiguille des minutes du temps vrai, et la seconde chaîne cinématique comprend un mécanisme d’affichage du temps civil au moyen d’une aiguille des heures du temps civil et d’une aiguille des minutes du temps civil; - la première chaîne cinématique comprend une chaussée des minutes du temps vrai sur laquelle est chassée l’aiguille des minutes du temps vrai, un mobile satellite multiplicateur et un canon des heures du temps civil, et la seconde chaîne cinématique comprend une chaussée des minutes du temps civil sur laquelle est chassée l’aiguille des minutes du temps civil, un mobile satellite réducteur et le canon des heures du temps civil sur lequel est chassée l’aiguille des heures du temps civil; - la première roue de rattrapage de jeu est en prise avec la chaussée des minutes du temps vrai, et la seconde roue de rattrapage de jeu est en prise avec la chaussée des minutes du temps civil; - le mécanisme d’équation du temps marchante comprend une came d’équation du temps présentant un profil qui est déterminé par la différence, pour chaque jour de l’année, entre le temps solaire moyen ou temps civil, et le temps solaire ou temps vrai, cette came d’équation du temps étant entraînée en rotation à raison d’une révolution par an par un mouvement d’horlogerie, la position de l’aiguille des minutes du temps vrai étant déterminée par la position de la came d’équation du temps; - le mécanisme d’équation du temps marchante comprend également un dispositif à engrenage différentiel dont une première entrée est constituée par une roue de chaussée solidaire de la chaussée des minutes du temps civil qui est entraînée par le mouvement d’horlogerie et qui fait un tour en 1 heure, et dont une seconde entrée est constituée par la came d’équation du temps; - la chaussée sur laquelle est fixée la roue de chaussée entraîne via le mobile satellite réducteur le canon des heures du temps civil sur lequel est chassée l’aiguille des heures du temps civil, et le canon des heures du temps civil entraîne via le mobile satellite multiplicateur la chaussée des minutes du temps vrai sur laquelle est chassée l’aiguille des minutes du temps vrai; - le mobile satellite réducteur permet de réduire la vitesse de rotation d’un tour complet par heure à un tour complet par douze heures, et le mobile satellite multiplicateur permet d’augmenter la vitesse de rotation d’un tour complet en douze heures à un tour complet par heure; - le mobile satellite réducteur et le mobile satellite multiplicateur tournent sur eux-mêmes en décrivant une trajectoire circulaire centrée sur la chaussée des minutes du temps vrai; - le mobile satellite réducteur et le mobile satellite multiplicateur se trouvent à égale distance de la chaussée des minutes du temps vrai; - le mobile satellite réducteur et le mobile satellite multiplicateur sont portés libres en rotation par un bâti supérieur de différentiel dont le canon des heures du temps civil est solidaire; - le mobile satellite réducteur et le mobile satellite multiplicateur sont montés pivotants autour d’une première goupille, respectivement d’une seconde goupille, fixées dans le bâti supérieur de différentiel; - le mobile satellite réducteur comprend une première roue de satellite solidaire d’un premier pignon de satellite; - la chaussée des minutes du temps civil engrène avec la première roue de satellite, et le premier pignon de satellite roule sur une première denture intérieure d’une couronne de différentiel fixe, ce qui a pour effet de faire tourner le bâti supérieur de différentiel; - la seconde roue de satellite engrène avec la chaussée des minutes du temps vrai, et le second pignon de satellite roule sur une seconde denture intérieure d’une couronne de différentiel mobile qui est reliée cinématiquement à la came d’équation du temps; - la couronne de différentiel mobile est commandée en pivotement par un levier d’équation du temps muni d’un bec palpeur par l’intermédiaire duquel le levier d’équation du temps suit le profil de la came d’équation du temps; - le levier d’équation du temps est maintenu en appui élastique contre le profil de la came d’équation du temps par un ressort; - le levier d’équation du temps est pourvu d’une première dent en prise avec une seconde dent correspondante prévue sur la couronne de différentiel mobile pour commander le déplacement de cette dernière; - le bâti de différentiel comprend un bâti supérieur fixé sur un bâti inférieur au moyen d’au moins une vis.
[0019] Grâce à ces caractéristiques, la présente invention procure un mécanisme qui, disposé entre un premier train de roues dentées et un second train de roues dentées, permet de rattraper d’éventuels jeux entre les dentures des différentes roues dentées qui composent ces premier et second trains. Pour atteindre cet objectif, la présente invention enseigne de disposer entre les premier et second trains de roues dentées un mobile de rattrapage de jeu dont une première roue, montée fixe sur un axe, est en prise avec une roue du premier train, et dont une seconde roue, montée libre en rotation sur l’axe, est en prise avec une roue du second train. Par ailleurs, un ressort est fixé par ses extrémités entre la première et la seconde roue du mobile de rattrapage de jeu. Le mobile de rattrapage de jeu est monté entre les premier et second trains de roues dentées de façon que le ressort soit au moins légèrement tendu et exerce sur les première et seconde roues un couple élastique de rappel. Ce couple élastique de rappel qui est moteur pour l’un des deux trains de roues dentées, et qui est résistant pour l’autre train de roues dentées, se transmet de proche en proche à tous les éléments des deux trains de roues dentées, et tend à appliquer les dentures de ces différents éléments les unes contre les autres. Il est ainsi possible de compenser tous les jeux entre les dentures des différentes roues dentées qui composent les premier et second trains.
Brève description des figures [0020] D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront plus clairement de la description détaillée qui suit d’un exemple de réalisation d’un dispositif d’équation du temps marchante équipé d’un mécanisme de rattrapage de jeu selon l’invention, cet exemple étant donné à titre purement illustratif et non limitatif seulement en liaison avec le dessin annexé sur lequel: la fig. 1 déjà citée, est une vue d’un mécanisme d’équation du temps marchante selon l’art antérieur mû par un dispositif différentiel; la fig. 2 est une vue de dessus d’un dispositif d’équation marchante dans lequel est intégré un mécanisme de rattrapage de jeu selon l’invention; la fig. 3 est une vue en élévation du dispositif d’équation marchante dans lequel est intégré le mécanisme de rattrapage de jeu selon l’invention; la fig. 4A est une vue en coupe selon la ligne A-A de la fig. 3 du dispositif d’équation marchante dans lequel est intégré le mécanisme de rattrapage de jeu selon l’invention; la fig. 4B est une vue en coupe selon la ligne B-B du dispositif d’équation marchante illustré à la fig. 3, et la fig. 5 est une vue de détail à plus grande échelle du mécanisme de rattrapage de jeu selon l’invention.
Description détaillée d’un mode de réalisation de l’invention [0021] La présente invention procède de l’idée générale inventive qui consiste à disposer entre une première et une seconde chaîne cinématique d’un mécanisme horloger un mécanisme de rattrapage de jeu apte à exercer sur les différents composants de ces deux chaînes cinématiques une force de rappel élastique qui tend à appliquer les dentures de ces composants les unes contre les autres. La force élastique de rappel se transmet de proche en proche à tous les composants de ces deux chaînes, ce qui permet de compenser totalement les éventuels jeux entre ces composants. L’invention va être décrite dans son application à la compensation de jeux entre les composants d’un mécanisme d’équation du temps marchante permettant d’afficher la minute du temps solaire ou temps vrai au moyen d’une aiguille des minutes du temps vrai (première chaîne cinématique), et un dispositif d’affichage de l’heure civile au moyen d’une aiguille des heures et d’une aiguille des minutes du temps civil (seconde chaîne cinématique). On comprendra cependant que la présente invention ne se limite pas à une telle réalisation et que l’on peut envisager d’agencer un mécanisme de rattrapage de jeu selon l’invention entre deux chaînes cinématiques données ayant au moins un composant en commun.
[0022] Comme on peut le voir sur la fig. 2, un mécanisme d’équation du temps marchante, désigné dans son ensemble par la référence numérique générale 44, comprend un aiguillage dont le rôle est d’indiquer le temps solaire ou temps vrai au moyen d’une aiguille des heures du temps civil 46 et d’une aiguille des minutes du temps vrai 50, concentrique à l’aiguille des heures du temps civil 46, et qui indique la minute du temps vrai. Pour permettre au porteur de la montre d’identifier facilement l’aiguille des minutes du temps vrai 50, cette dernière peut, par exemple, se terminer par une représentation du symbole astrologique du soleil 52. Comme on le verra plus en détail dans la suite de la présente description, la position exacte de l’aiguille des minutes du temps vrai 50 pour un jour donné peut être déterminée une fois en 24 heures, aux environs de minuit.
[0023] On peut voir aussi sur la fig. 2 une partie du mécanisme d’équation du temps marchante 44, et notamment une came d’équation du temps 54 dont le profil, rappelons-le, est déterminé par la différence entre le temps solaire moyen ou temps civil, et le temps solaire ou temps vrai pour chacun des jours de l’année.
[0024] Toujours en liaison avec la fig. 2, on voit que la came d’équation du temps 54 est fixée sur une roue d’équation du temps 56 qui est entraînée à raison d’un tour complet par an par un mécanisme de quantième simple ou perpétuel (non représenté) que comporte la pièce d’horlogerie. Ce mécanisme de quantième peut être de tout type connu et ne sera pas décrit ici en détail. Il suffit, en effet, pour la bonne compréhension du fonctionnement du mécanisme d’équation du temps marchante 44, de savoir que ce mécanisme de quantième entraîne la roue d’équation du temps 56 sur laquelle est fixée la came d’équation du temps 54 à raison d’un tour complet par an. Dans le cas où le mécanisme de quantième est également utilisé pour afficher la date, ce mécanisme de quantième peut comprendre une roue de quantième 58 qui tourne à raison d’un tour complet par mois en entraînant un indicateur de quantième 104. D’autre part, la roue d’équation du temps 56 est entraînée par la roue de quantième 58 via une roue de renvoi intermédiaire de quantième 60 permettant d’inverser le sens de rotation, et un mobile satellite réducteur 62 qui permet de réduire la vitesse de rotation d’un tour complet par mois à un tour complet par an.
[0025] L’aiguille des minutes du temps vrai 50 est entraînée par un dispositif à engrenage différentiel 64 qui a pour entrées respectives une roue 66 d’un rouage de finissage (voir fig. 4A) et un levier d’équation du temps 68 visible sur la fig. 2. La roue 66 du rouage de finissage entraîne l’aiguille des heures du temps civil 46, tandis que le levier d’équation du temps 68 coopère avec la came d’équation du temps 54.
[0026] Plus précisément, la fig. 4A illustre un mécanisme d’affichage du temps civil qui comprend un canon des heures du temps civil 70 (que l’on peut encore appeler roue des heures civiles) et sur lequel est chassée l’aiguille des heures du temps civil 46. Une chaussée des minutes du temps civil 74 est entraînée par la roue 66 du rouage de finissage du mouvement d’horlogerie de la pièce d’horlogerie via une roue de chaussée 72 fixée par exemple par chassage sur la chaussée des minutes du temps civil 74 qui porte une aiguille des minutes du temps civil 75. A son tour, la chaussée des minutes du temps civil 74 entraîne un mobile satellite réducteur 76 formé d’une première roue de satellite 78 et d’un premier pignon de satellite 80 solidaire de la première roue de satellite 78.
[0027] Le mobile satellite réducteur 76 est monté pivotant autour d’une première goupille 82 fixée par exemple par chassage dans un bâti supérieur de différentiel 84 dont est solidaire le canon des heures du temps civil 70 sur lequel est chassée l’aiguille des heures du temps civil 46. Entraîné par la chaussée des minutes du temps civil 74 via la première roue de satellite 78, le premier pignon de satellite 80 roule sur une première denture intérieure 86 d’une première couronne de différentiel fixe 88 qui est portée par le mouvement d’horlogerie. En roulant sur la première denture intérieure 86 de la couronne de différentiel fixe 88, le premier pignon de satellite 80 fait pivoter le bâti supérieur de différentiel 84 et donc le canon des heures du temps civil 70 qui est solidaire du bâti supérieur de différentiel 84. Par un choix judicieux des rapports d’engrenage entre la chaussée des minutes du temps civil 74, la première roue de satellite 78, le premier pignon de satellite 80 et la couronne de différentiel fixe 88, on réalise une réduction d’un douzième entre la minute du temps civil fournie par la roue de chaussée 72 et l’heure du temps civil affichée par l'aiguille des heures du temps civil 46 chassée sur le canon des heures du temps civil 70. Autrement dit, le mobile satellite réducteur 76 permet, par une réduction d’un douzième, de passer de la minute du temps civil à l’heure du temps civil.
[0028] Comme également visible sur la fig. 4B, un mobile satellite multiplicateur 90 est formé d’une seconde roue de satellite 92 et d’un second pignon de satellite 94 solidaire de la seconde roue de satellite 92. Le mobile satellite multiplicateur 90 est monté libre autour d’une seconde goupille 96 fixée par exemple par chassage dans le bâti supérieur de différentiel 84 dont est solidaire le canon des heures du temps civil 70. Quand le canon des heures du temps civil 70 et donc le bâti différentiel 84 tournent, ils entraînent la seconde goupille 96 et, par conséquent, le mobile satellite multiplicateur 90 dont le second pignon de satellite 94 roule sur une seconde denture intérieure 98 d’une couronne de différentiel mobile 100 dont on verra ci-dessous qu’elle est en prise avec la came d’équation du temps 54. La seconde roue de satellite 92 entraîne à son tour une chaussée des minutes du temps vrai 102 sur laquelle est chassée l’aiguille des minutes du temps vrai 50. Par un choix judicieux des rapports d’engrenage entre le canon des heures du temps civil 70, la seconde roue de satellite 92, le second pignon de satellite 94 et la couronne de différentiel mobile 100, on réalise une multiplication par douze entre l’heure du temps civil et la minute du temps vrai et l’on obtient ainsi l’affichage de la minute du temps vrai. Autrement dit, le mobile satellite multiplicateur 90 permet, par une multiplication par douze, de passer de l’heure du temps civil à la minute du temps vrai.
[0029] Il découle de ce qui précède que le mobile satellite réducteur 76 et le mobile satellite multiplicateur 90 tournent sur eux-mêmes en décrivant une trajectoire circulaire centrée sur le canon des heures du temps civil 70. De préférence, le mobile satellite réducteur 76 et le mobile satellite multiplicateur 90 se déplacent sur un même cercle, centré sur le canon des heures du temps civil 70, en étant angulairement espacés.
[0030] La couronne de différentiel mobile 100 est commandée en pivotement par le levier d’équation du temps 68 muni d’un bec palpeur 106 par l’intermédiaire duquel le levier d’équation du temps 68 est en contact avec le profil de la came d’équation du temps 54. Ce levier d’équation du temps 68 est maintenu en appui élastique contre le profil de la came d’équation du temps 54 par un ressort 108. Ce levier d’équation du temps 68 est également pourvu d’une première dent 110 en prise avec une seconde dent 112 correspondante prévue sur la couronne de différentiel mobile 100 pour commander le déplacement de cette dernière. On comprend en effet qu’à un instant proche de minuit où le mécanisme de quantième change de date, il commande l’avance d’un pas de la roue de quantième 58. Durant ce bref instant où se produit le changement de date, le bâti supérieur de différentiel 84 et donc le canon des heures du temps civil 70 peuvent être considérés comme immobiles. En pivotant, la couronne de différentiel mobile 100 entraîne le second pignon de satellite 94 et donc la seconde roue de satellite 92 qui, à son tour, engrène avec la chaussée des minutes du temps vrai 102 sur laquelle est chassée l’aiguille des minutes du temps vrai 50. La position de l’aiguille des minutes du temps vrai 50 est ainsi ajustée pour la journée à venir. Dans le cas d’un mécanisme de quantième traînant, la position de l’aiguille des minutes du temps vrai 50 est ajustée en continu.
[0031] En se référant à la fig. 2, on voit qu’une vis 114 permet de fermer le bâti supérieur de différentiel 84 sur un bâti inférieur de différentiel 116. Les bâtis de différentiel 84 et inférieur 116 tournent donc ensemble lorsque le dispositif à engrenage différentiel 64 fonctionne.
[0032] Conformément à l’invention et comme également illustré aux fig. 4A et 4B, un mécanisme de rattrapage de jeu 118 est monté entre le bâti supérieur de différentiel 84 et le bâti inférieur de différentiel 116. Ce mécanisme de rattrapage de jeu 118 se compose d’un axe 120 monté libre en rotation entre le bâti supérieur de différentiel 84 et le bâti inférieur de différentiel 116 et sur lequel sont montées une première roue de rattrapage de jeu 122 et une seconde roue de rattrapage de jeu 124. La première roue de rattrapage de jeu 122 est montée fixe, typiquement par chassage, sur l’axe 120. Quant à la seconde roue de rattrapage de jeu 124, elle est chassée sur un tube 126 qui est monté libre en rotation sur l’axe 120. La première roue de rattrapage de jeu 122 engrène avec la chaussée des minutes du temps vrai 102, tandis que la seconde roue de rattrapage de jeu 124 engrène avec la chaussée des minutes du temps civil 74.
[0033] Selon une autre caractéristique de l’invention, un ressort 128 comprenant une première extrémité 128a et une seconde extrémité 128b est agencé entre la première roue de rattrapage de jeu 122 et la seconde roue de rattrapage de jeu 124. La première extrémité 128a du ressort 128 est montée fixe sur la première roue de rattrapage de jeu 122, tandis que la seconde extrémité 128b du ressort 128 est fixée sur la seconde roue de rattrapage de jeu 124, typiquement au moyen d’une goupille 130.
[0034] En régime normal de fonctionnement, l’écart entre l’aiguille des minutes du temps civil 75 et l’aiguille des minutes du temps vrai 50 reste constant. Autrement dit, la chaussée des minutes du temps civil 74 et la chaussée des minutes du temps vrai 102 tournent à la même vitesse.
[0035] Par contre, au moment, typiquement à minuit, où l’écart entre l’aiguille des minutes du temps civil 75 et l’aiguille des minutes du temps vrai 50 est ajusté pour le jour suivant sous l’effet du déclenchement du mécanisme de quantième, la chaussée des minutes du temps civil 74 qui engrène avec la seconde roue de rattrapage de jeu 124 est sensiblement immobile, tandis que la chaussée des minutes du temps vrai 102 qui engrène avec la première roue de rattrapage de jeu 122 est pivotée dans un sens ou dans l’autre par la couronne de différentiel mobile 100 qui elle-même est commandée par la came d’équation du temps 54 via le levier d’équation du temps 68.
[0036] Le mécanisme de rattrapage de jeu 118 est monté entre le bâti supérieur de différentiel 84 et le bâti inférieur de différentiel 116 de façon que le ressort 128 soit au moins légèrement tendu et exerce une force élastique de rappel sur les première et seconde roues de rattrapage de jeu 122 et 124. Cette force élastique de rappel se transmet de proche en proche à tous les éléments d’une première chaîne cinématique formée par la chaussée des minutes du temps civil 74, le mobile satellite réducteur 76 et la couronne de différentiel fixe 88, et à tous les éléments d’une seconde chaîne cinématique formée par la chaussée des minutes du temps vrai 102, le mobile satellite multiplicateur 90 et la couronne de différentiel mobile 100. Il en résulte que les dentures des différents pignons et roues sont appliquées les unes contre les autres, ce qui permet de compenser tous les jeux entre ces dentures. On notera que la couronne de différentiel fixe 88 est totalement immobile, tandis que la couronne de différentiel mobile 100 est pratiquement constamment immobile, dans la mesure où son déplacement est commandé par le mécanisme de quantième dont l’indication qu’il fournit est soit corrigée une fois toutes les 24 heures, aux environs de minuit, soit corrigée en continu de manière extrêmement lente dans le cas d’un mécanisme de quantième traînant. Par conséquent, le mécanisme de rattrapage de jeu 118 est sans effet sur la minuterie du mouvement d’horlogerie de la montre.
[0037] Il va de soi que la présente invention n’est pas limitée au mode de réalisation qui vient d’être décrit et que diverses variantes et modifications simples peuvent être envisagées sans sortir du cadre de l’invention tel que défini par les revendications annexées.
Nomenclature [0038] 1. Came d’équation du temps 2. Disque des mois 4. Aiguille des minutes du temps solaire 6. Mobile de quantième 8. Aiguille 10. Roue de renvoi intermédiaire de quantième 12. Mobile satellite réducteur 14. Dispositif à engrenage différentiel 18. Aiguille des minutes du temps civil 20. Râteau 22. Pignons satellites 24. Denture intérieure 26. Roue d’équation du temps 28. Premier secteur denté 30 Second secteur denté 32. Palpeur 34. Pignon d’affichage du temps solaire 38. Roue d’affichage du temps solaire 40. Chaussée 42. Centre 44. Mécanisme d’équation du temps marchante 46. Aiguille des heures du temps civil 50. Aiguille des minutes du temps vrai 52. Symbole astrologique du soleil 54. Came d’équation du temps 56. Roue d’équation du temps 58. Roue de quantième 60. Roue de renvoi intermédiaire de quantième 62. Mobile de réduction 64. Dispositif à engrenage différentiel 66. Roue du rouage de finissage 68. Levier d’équation du temps 70. Canon des heures du temps civil 72. Roue de chaussée 74. Chaussée des minutes du temps civil 75. Aiguille des minutes du temps civil 76. Mobile satellite réducteur 78. Première roue de satellite 80. Premier pignon de satellite 82. Première goupille 84. Bâti supérieur de différentiel 86. Première denture intérieure 88. Couronne de différentiel fixe 90. Mobile satellite multiplicateur 92. Seconde roue de satellite 94. Second pignon de satellite 96. Seconde goupille 98. Seconde denture intérieure 100. Couronne de différentiel mobile 102. Chaussée des minutes du temps vrai

Claims (21)

104. Indicateur de quantième 106. Bec palpeur 108. Ressort 110. Première dent 112. Seconde dent 114. Vis 116. Bâti inférieur de différentiel 118. Mécanisme de rattrapage de jeu 120. Axe 122. Première roue de rattrapage de jeu 124. Seconde roue de rattrapage de jeu 126. Tube 128. Ressort 128a Première extrémité 128b Seconde extrémité 130. Goupille Revendications
1. Mécanisme de rattrapage de jeu entre une première chaîne cinématique et une seconde chaîne cinématique d’un mécanisme horloger, ce mécanisme de rattrapage de jeu (118) comprenant un mobile de rattrapage de jeu formé d’une première roue de rattrapage de jeu (122) et d’une seconde roue de rattrapage de jeu (124), la première roue de rattrapage de jeu (122) étant montée fixe sur un axe (120) qui est libre en rotation, tandis que la seconde roue de rattrapage de jeu (124) est montée libre en rotation sur l’axe (120), un ressort (128) comprenant une première extrémité (128a) et une seconde extrémité (128b) étant agencé entre la première roue de rattrapage de jeu (122) et la seconde roue de rattrapage de jeu (124), la première extrémité (128a) du ressort (128) étant fixée sur la première roue de rattrapage de jeu (122), et la seconde extrémité (128b) du ressort (128) étant fixée sur la seconde roue de rattrapage de jeu (124), la première roue de rattrapage de jeu (122) étant en prise avec une première roue terminale de la première chaîne cinématique, et la seconde roue de rattrapage de jeu (124) étant en prise avec une seconde roue terminale de la seconde chaîne cinématique, la première chaîne cinématique étant directement liée cinématiquement à la seconde chaîne cinématique.
2. Mécanisme de rattrapage de jeu selon la revendication 1, caractérisé en ce que la seconde roue de rattrapage de jeu (124) est montée fixe sur un tube (126) monté libre en rotation sur l’axe (120).
3. Mécanisme horloger comprenant un mécanisme de rattrapage de jeu selon l’une des revendications 1 et 2, le mécanisme horloger comprenant également, en tant que première chaîne cinématique, un mécanisme d’équation du temps marchante (44) qui affiche la minute du temps solaire, encore appelée minute du temps vrai, au moyen d’une aiguille des minutes du temps vrai (50), le mécanisme horloger comprenant également, en tant que seconde chaîne cinématique, un mécanisme d’affichage du temps civil au moyen d’une aiguille des heures du temps civil (46) et d’une aiguille des minutes du temps civil (75).
4. Mécanisme horloger selon la revendication 3, caractérisé en ce que le mécanisme d’équation du temps marchante (44) comprend une came d’équation du temps (54) présentant un profil qui est déterminé par la différence, pour chaque jour de l’année, entre le temps solaire moyen encore appelé temps civil, et le temps solaire encore appelé temps vrai, cette came d’équation du temps (54) étant entraînée en rotation à raison d’une révolution par an par un mouvement d’horlogerie, la position de l’aiguille des minutes du temps vrai (50) étant déterminée par la position de la came d’équation du temps (54).
5. Mécanisme horloger selon la revendication 4, caractérisé en ce que le mécanisme d’équation du temps marchante (44) comprend une chaussée des minutes du temps vrai (102) sur laquelle est chassée l’aiguille des minutes du temps vrai (50), un mobile satellite multiplicateur (90) et un canon des heures du temps civil (70), et le mécanisme d’affichage du temps civil comprend une chaussée des minutes du temps civil (74) sur laquelle est chassée l’aiguille des minutes du temps civil (75), un mobile satellite réducteur (76) et le canon des heures du temps civil (70).
6. Mécanisme horloger selon la revendication 5, caractérisé en ce que la première roue de rattrapage de jeu (122) est en prise avec la chaussée des minutes du temps vrai (102), et la seconde roue de rattrapage de jeu (124) est en prise avec la chaussée des minutes du temps civil (74).
7. Mécanisme horloger selon l’une des revendications 5 et 6, caractérisé en ce que le mécanisme d’équation du temps marchante (44) comprend également un dispositif à engrenage différentiel (64) dont une première entrée est constituée par une roue de chaussée (72) solidaire de la chaussée des minutes du temps civil (74) qui est entraînée par le mouvement d’horlogerie et qui fait un tour en 1 heure, et dont une seconde entrée est constituée par la came d’équation du temps (54).
8. Mécanisme horloger selon la revendication 7, caractérisé en ce que la chaussée des minutes du temps civil (74) sur laquelle est fixée la roue de chaussée (72) entraîne via un mobile satellite réducteur (62) le canon des heures du temps civil (70) sur lequel est chassée l’aiguille des heures du temps civil (46), et le canon des heures du temps civil (70) entraîne via un mobile satellite multiplicateur (90) la chaussée des minutes du temps vrai (102) sur laquelle est chassée l’aiguille des minutes du temps vrai (50).
9. Mécanisme horloger selon la revendication 8, caractérisé en ce que le mobile satellite réducteur (62) permet de réduire la vitesse de rotation d’un tour complet par heure à un tour complet par douze heures, et le mobile satellite multiplicateur (90) permet d’augmenter la vitesse de rotation d’un tour complet en douze heures à un tour complet par heure.
10. Mécanisme horloger selon l’une des revendications 8 et 9, caractérisé en ce que le mobile satellite réducteur (62) et le mobile satellite multiplicateur (90) tournent sur eux-mêmes en décrivant une trajectoire circulaire centrée sur la chaussé des minutes du temps vrai (102).
11. Mécanisme horloger selon la revendication 10, caractérisé en ce que le mobile satellite réducteur (62) et le mobile satellite multiplicateur (90) se trouvent à égale distance de la chaussée des minutes du temps vrai (102).
12. Mécanisme horloger selon l’une des revendications 8 à 11, caractérisé en ce que le mobile satellite réducteur (62) et le mobile satellite multiplicateur (90) sont portés libres en rotation par un bâti supérieur de différentiel (84) dont le canon des heures du temps civil (70) est solidaire.
13. Mécanisme horloger selon la revendication 12, caractérisé en ce que le mobile satellite réducteur (62) et le mobile satellite multiplicateur (90) sont montés pivotants autour d’une première goupille (82), respectivement d’une seconde goupille (96), fixées dans le bâti supérieur de différentiel (84).
14. Mécanisme horloger selon la revendication 13, caractérisé en ce que le mobile satellite réducteur (62) comprend une première roue de satellite (78) solidaire d’un premier pignon de satellite (80).
15. Mécanisme horloger selon la revendication 14, caractérisé en ce que la chaussée des minutes du temps civil (74) engrène avec la première roue de satellite (78), et le premier pignon de satellite (80) roule sur une première denture intérieure (96) d’une couronne de différentiel fixe (88), ce qui a pour effet de faire tourner le bâti supérieur de différentiel (84).
16. Mécanisme horloger selon l’une des revendications 13 à 15, caractérisé en ce que le mobile satellite multiplicateur (90) comprend une seconde roue de satellite (92) solidaire d’un second pignon de satellite (94).
17. Mécanisme horloger selon la revendication 16, caractérisé en ce que la seconde roue de satellite (92) engrène avec la chaussée des minutes du temps vrai (102), et le second pignon de satellite (94) roule sur une seconde denture intérieure (98) d’une couronne de différentiel mobile (100) qui est reliée cinématiquement à la came d’équation du temps (54).
18. Mécanisme horloger selon la revendication 17, caractérisé en ce que la couronne de différentiel mobile (100) est commandée en pivotement par un levier d’équation du temps (68) muni d’un bec palpeur (106) par l’intermédiaire duquel le levier d’équation du temps (68) suit le profil de la came d’équation du temps (54).
19. Mécanisme horloger selon la revendication 18, caractérisé en ce que le levier d’équation du temps (68) est maintenu en appui élastique contre le profil de la came d’équation du temps (54) par un ressort (108).
20. Mécanisme horloger selon la revendication 19, caractérisé en ce que le levier d’équation du temps (68) est pourvu d’une première dent (110) en prise avec une seconde dent (112) correspondante prévue sur la couronne de différentiel mobile (100) pour commander le déplacement de cette dernière.
21. Mécanisme horloger selon la revendication 20, caractérisé en ce que le bâti de différentiel comprend un bâti supérieur (84) fixé sur un bâti inférieur (116) au moyen d’au moins une vis (114).
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