CH712451A1 - Mécanisme de remontage et de mise à l'heure d'un mouvement horloger. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un mécanisme de remontage et de mise à I’ heure d’un mouvement horloger, comportant: une tige de remontoir (1), d axe longitudinal X–X´ et agencée pour être mobile en translation selon cet axe entre une position de remontage et une position de mise à l’heure, un pignon de remontoir (6) monté solidaire en translation et en rotation sur la tige de remontoir (1), un pignon coulant (7) monté solidaire en translation et en rotation de la tige de remontoir (1), et un dispositif de transmission de couple (8, 9) à la tige de remontoir (1), caractérisé en ce que le dispositif de transmission de couple (8, 9) est agencé pour être accouplé en rotation à la tige de remontoir (1) et dans la position de remontage et dans la position de mise à l’heure.

Description

Description Domaine technique [0001] La présente invention se rapporte au domaine de l’horlogerie. Elle concerne, plus particulièrement, un mécanisme de remontage et/ou de mise à l’heure d’un mouvement horloger, en particulier un calibre de montre bracelet.

Etat de la technique [0002] Lorsque que le mouvement d’une montre mécanique s’arrête de façon naturelle il est nécessaire de remonter le barillet de la montre afin que l’oscillateur redémarre et que le mouvement fonctionne normalement.

[0003] Il est également nécessaire de réaliser de manière plus ou moins régulière la mise à l’heure de la montre, ne serait-ce que suite à un arrêt plus ou moins prolongé de l’oscillateur du mouvement.

[0004] Ces opérations de remontage et de mise à l’heure d’une montre mécanique sont classiquement réalisées par l’intermédiaire d’un dispositif de remontage et mise à l’heure comportant au moins une couronne de remontoir accessible à l’utilisateur à l’extérieur de la boîte de la montre, notamment sur un flanc externe de la carrure de celle-ci, ladite couronne étant solidaire au travers d’un orifice ménagé à cet effet dans la carrure d’une tige de remontoir sur laquelle sont montés au moins un pignon de remontoir et un pignon coulant. La tige de remontoir est mobile en translation suivant son axe longitudinal entre une première position de remontage dans laquelle la couronne de remontoir est plaquée contre la boîte et une position de mise à l’heure dans laquelle la couronne est tirée vers l’extérieur de la boîte.

[0005] De manière connue, dans la position de remontage le pignon de remontoir est lié cinématiquement au barillet du mouvement horloger par un rouage de remontoir comportant le pignon de remontoir et une rotation de la couronne transmet un couple de remontage via la tige de remontoir et le pignon de remontoir au barillet afin de remonter celui-ci.

[0006] Dans la position de mise à l’heure, le pignon de remontoir est désaccouplé de la chaîne cinématique de remontage et c’est le pignon coulant qui cette fois est accouplé à un rouage de mise à l’heure comportant classiquement un ou plusieurs renvois liés cinématiquement à une roue de minuterie et la chaussée du mouvement. Ainsi, une rotation de la couronne de remontoir entraîne la tige de remontoir en rotation qui transmet un couple d’entrainement du rouage de mise à l’heure pour déplacer les aiguilles de la montre.

[0007] Un inconvénient principal de ces mécanismes de remontage et mise à l’heure réside en premier lieu dans la fragilité de la liaison entre la couronne de remontoir et la tige de remontoir, qui vient à rompre à l’usage. Cette liaison doit en effet subir les efforts axiaux de traction et de compression pour déplacer la tige de remontoir entre les positions de remontage et de mise à l’heure ainsi de des efforts de cisaillement lors des mouvements de rotation de la couronne pour transmettre le couple d’entrainement nécessaire au remontage et la mise à l’heure. Cette fragilité est accrue lorsque, pour de raisons d’esthétique de la montre notamment, les dimensions de la couronne de remontoir sont réduites pour rendre celle-ci la plus discrète par rapport à la boîte de la montre. La réduction des dimensions de la couronne entraîne également un inconvénient additionnel pour les utilisateurs en ce que la couronne est d’autant plus difficile à saisir manuellement pour exercer les fonctions de remontage et mise à l’heure.

[0008] On connaît également des mécanismes de remontage et de mise à l’heure de mouvements horlogers mécaniques actionnés par pressions successives sur un ou plusieurs poussoirs. Des mécanismes de remontage par poussoir sont notamment utilisés pour amorcer le remontage de barillet de mouvements horlogers à remontage automatique par masse oscillante. De tels mécanismes de remontage et mise à l’heure ne permettent pas un remontage et une mise à l’heure aisée et rapide en raison des faibles courses de déplacement des poussoirs, qui n’autorisent qu’une très réduite transmission de couple au barillet et à la minuterie de la montre.

[0009] Un but de la présente invention est de procurer un mécanisme de remontage et mise à l’heure de mouvements horlogers mécaniques qui ne présentent pas les inconvénients suscités des mécanismes connus. L’invention vise notamment à procurer un mécanisme de remontage robuste et permettant la transmission d’un couple important aux rouages de remontage et de mise à l’heure de façon simple et efficace.

Divulgation de l’invention [0010] De façon plus précise, et selon un premier aspect, l’invention concerne un mécanisme de remontage et/ou de mise à l’heure d’un mouvement horloger, comportant: - une tige de remontoir, d’axe longitudinal X-X' et agencée pour être mobile en translation selon cet axe entre une position de remontage et une position de mise à l’heure, - un pignon de remontoir monté solidaire en translation et libre en rotation sur la tige de remontoir, - un pignon coulant monté solidaire en translation et en rotation de la tige de remontoir, et - un dispositif de transmission de couple à la tige de remontoir, caractérisé en ce que le dispositif de transmission de couple est agencé pour être solidaire de la tige de remontoir uniquement en rotation, ladite tige étant libre en translation par rapport au dispositif de transmission de couple.

[0011] Selon un mode de réalisation préféré du mécanisme de l’invention, le dispositif de transmission de couple comporte un cylindre d’axe longitudinal Y-Y', ledit cylindre comportant un arbre de rotation saillant en ses extrémités et autour duquel ledit cylindre est mobile en rotation autour de son axe Y-Y' et une chaîne de transmission accouplée en rotation en une entrée à l’arbre du cylindre et en une sortie à la tige de remontoir.

[0012] Selon une première variante de réalisation, la chaîne de transmission comporte un train de renvois comportant un renvoi d’entrée solidaire de l’arbre de rotation du cylindre, le pignon de remontoir formant un renvoi de sortie de la chaîne de transmission.

[0013] De façon avantageuse, le train de renvois peut être un train multiplicatif ou démultiplicatif.

[0014] Selon une seconde variante de réalisation, la chaîne de transmission est une transmission à courroie, ladite courroie étant solidaire en rotation en entrée de l’arbre du cylindre et en sortie de la tige de remontoir.

[0015] Dans un mode de réalisation préféré de l’invention l’axe Y-Y' du cylindre arrangé parallèle à l’axe X-X' de la tige de remontoir.

[0016] De façon avantageuse, le mécanisme de l’invention comporte en outre des moyens de déplacement de la tige de remontoir en translation selon son axe X-X'.

[0017] Suivant une variante de réalisation, lesdits moyens de déplacement en translation comportent au moins un poussoir et au moins un couple de bascules agencées pour déplacer la tige de remontoir entre la position de remontage et la position de mise à l’heure lors d’une pression d’un utilisateur sur le poussoir.

[0018] Avantageusement, le mécanisme de remontage et/ou de mise à l’heure comporte alors des moyens de rappel des bascules vers une position de repos dans laquelle la tige de remontoir est en position de remontage.

[0019] Dans une forme de réalisation, les moyens de déplacement en translation comportent un premier et un deuxième poussoirs aptes à coopérer chacun avec une bascule de telle sorte qu’une pression d’un utilisateur sur le premier poussoir entraîne un déplacement de la tige de remontoir dans la position de remontage et une pression sur le second poussoir entraîne un déplacement de la tige de remontoir dans la position de mise à l’heure.

[0020] Selon une variante de réalisation de l’invention, lesdits moyens de déplacement en translation comportent une couronne rotative et une vis sans fin aptes à coopérer en rotation par un palpeur solidaire soit de la tige de remontoir soit de la couronne.

[0021] Une forme privilégiée de réalisation de cette variante est telle que lavis sans fin est formée d’un corps cylindrique solidaire d’une extrémité de la tige de remontoir muni d’une rainure hélicoïdale périphérique et le palpeur formé par un téton solidaire de la couronne rotative, ladite couronne délimitant une tubulure centrale d’axe X-X' dans laquelle est logée le corps cylindrique tel que le téton pénètre dans la rainure.

[0022] Un second objet de l’invention concerne également de manière complémentaire au premier objet une pièce d’horlogerie comportant une boîte munie d’une carrure délimitant un logement interne de la boîte à ('intérieur duquel est positionné un mouvement horloger mécanique comportant un barillet, un rouage de remontage du barillet, une minuterie et un rouage de minuterie.

[0023] La pièce d’horlogerie de l’invention se caractérise avantageusement par le fait qu’elle comporte un mécanisme de remontage et de mise à l’heure tel que précédemment défini dont la tige de remontoir est montée mobile en translation dans un orifice ménagé dans la carrure de la boîte de telle sorte que le pignon de remontoir coopère avec le rouage de remontage dans les positions de remontage et de mise à l’heure et le pignon coulant coopère avec le rouage de minuterie dans la position de mise à l’heure uniquement, le dispositif de transmission de couple étant agencé dans au moins un compartiment prévu à cet effet dans la boîte de sorte qu’au moins une partie dudit dispositif soit saillante par rapport à la surface de la boîte.

[0024] Dans une forme de réalisation préférée, le dispositif de transmission de couple comporte un cylindre d’axe longitudinal Y-Y' et une chaîne de transmission, le cylindre étant monté mobile en rotation autour de son axe Y-Y' dans un compartiment agencé dans la boîte via l’arbre formé en chacune de ses extrémités de telle sorte qu’une partie au moins de la surface du cylindre soit saillante à la surface de la boîte, la chaîne de transmission étant disposée dans un compartiment interne à la carrure de la boîte et accouplée en rotation en une entrée à l’arbre du cylindre et en une sortie à la tige de remontoir.

[0025] Avantageusement, le cylindre du dispositif de transmission est alors monté dans son compartiment de telle sorte que son axe Y-Y' soit parallèle à l’axe X-X' de la tige de remontoir.

Brève description des dessins [0026] D’autres détails de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite en référence au dessin annexé dans lequel:

La fig. 1 représente une vue d’ensemble d’un mécanisme de remontage et de mise à l’heure selon l’invention dans un premier mode de réalisation;

Les fig. 2 et 3 représentent une vue d’ensemble d’un mécanisme de remontage et de mise à l’heure selon l’invention dans un second mode de réalisation dans une position de remontage et de mise à l’heure respectivement,

Les fig. 4 et 5 représentent des vues d’ensemble d’un mécanisme de remontage et de mise à l’heure selon l’invention dans un troisième mode de réalisation dans une position de remontage et de mise à l’heure respectivement.

Modes de réalisation de l’invention [0027] On a représenté sur les fig. 1 à 3, différents modes de réalisation d’un mécanisme de remontage et de mise à l’heure d’un mouvement horloger mécanique selon l’invention. Sur ces figures seuls les éléments particuliers constitutifs du mécanisme de l’invention ont été représentés par souci de simplification et de clarté et les éléments constitutifs d’un mouvement horloger avec lesquels le mécanisme de l’invention est destiné à coopérer n’ont pas été représentés, ceux-ci pouvant être de toute nature connue de l’homme du métier dans le domaine de l’horlogerie mécanique.

[0028] On a représenté sur la fig. 1 un premier mode de réalisation d’un mécanisme de remontage et/ou de mise à l’heure d’un mouvement horloger selon la présente invention. Ce mécanisme comporte classiquement une tige de remontoir 1 supportant un pignon de remontoir 6 et un pignon coulant 7 tous deux solidaires en rotation et en translation de la tige de remontoir 1.

[0029] Ladite tige de remontoir 1 est mobile en translation sur un axe longitudinal X-X' le long duquel s’étire la dite tige de remontoir 1 entre une première position dite de remontage et une deuxième position dite de mise à l’heure, opposée à la première position et représentée sur la fig. 1.

[0030] De manière connue de l’horloger, le pignon de remontoir 6 entre, dans la position de remontage, en prise avec un premier mobile, non représenté, d’un rouage de remontage de l’organe moteur, notamment un barillet, d’un mouvement horloger, également non représenté. Dans la position de mise à l’heure, le pignon de remontoir est désaccouplé du rouage de remontage et le pignon coulant 7 entre alors en prise avec un premier mobile d’un rouage de minuterie non représenté sur les figures.

[0031] La tige de remontoir 1 est mobile en translation suivant X-X' sous l’action d’une tirette 2 mobile en rotation autour d’un axe 2a d’une part et sous l’action d’une bascule 3 mobile en rotation autour d’un axe 3a d’autre part.

[0032] A cet effet, une première extrémité 21 de la tirette 2 est logée dans une encoche 11 formée sur la tige de remontoir 1 et une seconde extrémité 22 opposée à la première forme une palette d’actionnement sur laquelle une tige 41 de poussoir 4 vient à prendre appui pour faire pivoter la tirette 2 autour de son axe 2a lors d’une poussée d’un utilisateur sur le poussoir 4. Le poussoir 4 et la tirette 2 permettent ainsi de déplacer la tige de remontoir 1 suivant l’axe X-X' dans le sens de la flèche F1 vers la deuxième position de la tige 1 dite de mise à l’heure telle que représenté à la fig. 1.

[0033] De façon analogue, une première extrémité 31 de la bascule 3 est également logée dans l’encoche 11 formée sur la tige de remontoir 1 et pivote en sa seconde extrémité 32 opposée à la première autour de son axe 3a. Un bossage intermédiaire formé entre les deux extrémités 31,32 de la bascule constitue avantageusement une portée d’actionnement de la bascule sur laquelle une tige 51 d’un seconde poussoir 5 vient à prendre appui pour faire pivoter la bascule 3 autour de son axe 3a lors d’un poussée d’un utilisateur sur le poussoirs. Le poussoirs et la bascule 3 permettent ainsi de déplacer la tige de remontoir 1 suivant l’axe X-X' dans le sens de la flèche F2 vers la première position dite de remontage.

[0034] La tige de remontoir 1 est également mobile en rotation autour de son axe X-X' sous l’action d’un dispositif de transmission de couple agencé pour être solidaire de la fige de remontoir 1 uniquement en rotation, ladite tige de remontoir étant libre en translation par rapport au dispositif de transmission de couple.

[0035] Plus particulièrement, le dispositif de transmission de couple comporte un mobile d’actionnement constitué d’un cylindre 8 mobile en rotation autour d’un axe Y-Y' distinct de l’axe X-X' de la tige de remontoir 1, ledit cylindre 8 étant liée cinématiquement en rotation à la tige de remontoir 1 par l’intermédiaire d’une chaîne de transmission cinématique 9 accouplée en une entrée à un arbre de rotation 8a du cylindre 8 et en une sortie à la tige de remontoir 1.

[0036] Dans le mode de réalisation représenté sur la fig. 1, la chaîne de transmission 9 est constituée avantageusement d’un train de renvois comportant un renvoi d’entrée, par exemple constitué d’une roue dentée 10 solidaire de l’arbre de rotation 8a du cylindre 8, et un renvoi de sortie constitué par exemple par le pignon de remontoir 6. Le renvoi d’entrée et le renvoi de sortie sont avantageusement reliés cinématiquement par des renvois intermédiaire 91,92, 93 constitués par exemple de roues dentées afin de transmettre un couple d’entrainement de la tige de remontoir 1 en rotation sur son axe X-X' lors de la rotation du cylindre 8, induite par une action manuelle d’un utilisateur sur le cylindre 8.

[0037] Bien entendu, dans l’exemple de réalisation présenté, le train de renvois peut être constitué comme train multiplicatif ou démultiplicatif du rapport de transmission entre le cylindre et la tige de remontoir.

[0038] Par ailleurs, si comme dans l’exemple représenté le pignon de remontoir 6 constitue le renvoi de sortie de la chaîne de transmission, on veillera de préférence à procurer à celui-ci une épaisseur telle que son accouplement soit permanent avec le train de renvois 91,92, 93 indépendamment de la position de la tige de remontoir dans l’une ou l’autre des positions de remontage et de mise à l’heure.

[0039] On veillera également de préférence à procurer un traitement superficiel des dentures du pignon de remontoir au moins tel que les efforts de frottement du renvois 93 sur le pignon lors des déplacements en translation de la tige de remontoir et donc du pignon de remontoir soient limités.

[0040] Le dispositif de remontage et de mise à l’heure de la fig. 1 est avantageusement mis en oeuvre en coopération avec un mouvement horloger mécanique doté d’un organe moteur tel qu’un barillet dans une montre mécanique, par exemple une montre bracelet comportant une boîte dont la carrure délimite un logement interne à l’intérieur duquel est positionné le mouvement horloger. La boîte de montre et le mouvement horloger ne faisant pas partie du mécanisme de l’invention ceux-ci ne sont pas représentés sur la fig. 1 par souci de simplification de représentation, ces éléments étant parfaitement connus de l’horloger.

[0041] De façon classique le mouvement horloger comporte un barillet, un rouage de remontage du barillet, une minuterie et un rouage de minuterie. Le mécanisme de remontage et de mise à l’heure de l’invention tel que représenté à la fig. 1 est avantageusement constitué et agencé dans la boîte de de manière à coopérer avec ces éléments du mouvement de la manière suivante.

[0042] La tige de remontoir 1 est classiquement montée mobile en translation dans un orifice ménagé dans la carrure de la boîte de telle sorte que le pignon de remontoir 6 coopère avec le rouage de remontage dans les positions de remontage et de mise à l’heure et le pignon coulant coopère avec le rouage de minuterie dans la position de mise à l’heure uniquement. La tirette 2 et la bascule 3 sont fixées sur la platine du mouvement horloger de façon classique également, leurs axes de rotation 2a, 3a respectifs étant par exemple chassés dans des orifices prévus à cet effet sur ladite platine. Les poussoirs 4, 5 sont eux insérés dans deux ouvertures correspondantes dans la carrure de la boîte de montre de telle sorte que leurs axes de poussoirs puissent engager lors d’une action de poussée sur la tirette 2 et la bascule 3 comme représenté sur la fig. 1 et précédemment expliqué.

[0043] Le dispositif de transmission de couple du mécanisme de l’invention est quant à lui agencé dans au moins un compartiment prévu à cet effet dans la boîte de sorte qu’au moins une partie dudit dispositif, en l’occurrence une partie du cylindre 8 de celui-ci soit saillante par rapport à la surface de la boîte pour être accessible, comme les poussoirs 4, 5, à un utilisateur de la montre. Plus particulièrement, le cylindre 8 est avantageusement monté mobile en rotation autour de son axe Y-Y' dans un compartiment muni d’une ouverture débouchante dans la carrure de la boîte de telle sorte qu’une portion de la circonférence du cylindre* de préférence sur toute la longueur de celui-ci, soit accessible à l’utilisateur au travers de ladite ouverture. Le cylindre 8 est libre en rotation dans son compartiment dans la carrure autour de son arbre de rotation 8a, qui porte également le premier renvoi d’entrée 10. De préférence, la cylindre 8 est monté en rotation dans la carrure de la boîte de telle sorte que son axe de rotation Y-Y' soit parallèle à l’axe X-X' de la tige de remontoir 1.

[0044] La chaîne de transmission est disposée dans un compartiment interne ou une face interne de la carrure de la boîte de telle sorte que les différentes roues de renvois 91, 92, 93 soient mobiles en rotation, la roue 91 engrenant en entrée avec le renvoi d’entrée 10 alors que la roue 93 engrenant en sortie avec le pignon de remontoir 6 comme représenté sur la fig. 1.

[0045] Le mécanisme de remontage et de mise à l’heure de la fig. 1 remplit la fonction d’un ensemble tige et couronne de remontoir classiquement connu de l’horloger mais en procurant une plus grande aisance d’actionnement par l’utilisateur, un plus grand couple de transmission et une plus grande résistance mécanique à l’usage.

[0046] Pour procéder au remontage du barillet du mouvement horloger l’utilisateur appuie sur le poussoir 4 pour déplacer la tige de remontoir 1 vers sa position de remontage dans laquelle le pignon coulant est désaccouplé du rouage de minuterie du mouvement et le pignon de remontoir accouplé au rouage de remontage du mouvement. Il suffit ensuite à l’utilisateur de faire tourner manuellement le cylindre 8 sur lui-même autour de son axe Y-Y' sur la carrure de la boîte pour entraîner la tige de remontoir en rotation par l’intermédiaire de la chaîne de transmission 9 et, partant, la rotation du pignon de remontoir et du rouage de remontage de barillet du mouvement.

[0047] Pour procéder à la mise à l’heure du mouvement horloger l’utilisateur appuie sur le poussoir 5 pour déplacer la tige de remontoir 1 vers sa position de mise à l’heure dans laquelle le pignon coulant est alors accouplé au rouage de minuterie du mouvement et le pignon de remontoir désaccouplé du rouage de remontage du mouvement. Il suffit ensuite à l’utilisateur de faire tourner manuellement le cylindre 8 sur lui-même autour de son axe Y-Y' sur la carrure de la boîte pour entraîner la tige de remontoir en rotation par l’intermédiaire de la chaîne de transmission 9 et, partant, la rotation du pignon de remontoir et du rouage de minuterie du mouvement.

[0048] On comprend ainsi que le mécanisme de remontage et de mise à l’heure de l’invention ne modifie absolument pas la structure et le fonctionnement classique d’un mouvement horloger mécanique mais procure une alternative à la structure d’actionnement usuelle et insatisfaisante comprenant une tige et une couronne de remontoir simple. Le cylindre 8 du mécanisme de l’invention permet à tout utilisateur un actionnement simple par appui digital sur le cylindre pour le faire tourner sur lui-même, le déplacement de la tige de remontoir 1 entre ces positions de remontage et de mise à l’heure étant simplifié là aussi par l’utilisation de poussoirs 4, 5, qui en outre permettent d’éviter les efforts de tractions manuels sur la tige de remontoir 1, particulièrement fragile.

[0049] Une première variante de réalisation du mécanisme de remontage et de mise à l’heure de la fig. 1 est représentée aux fig. 2 et 3. Dans cette variante, le dispositif de transmission de couple à la tige de remontoir 1 ainsi que la tige de remontoir 1 elle-même restent identiques au mode de réalisation de la fig. 1. Seuls les organes de déplacement en translation de la tige de remontoir 1 diffèrent, un seul poussoir 4 étant utile pour actionner le déplacement de la tige de remontoir 1 vers la position de remontage (fig. 2) ou de mise à l’heure (fig. 3).

[0050] La tige de remontoir 1 est comme dans l’exemple de la fig. 1 mobile en translation suivant son axe longitudinal X-X' sous l’action d’une tirette 2 mobile en rotation autour d’un axe 2a d’une part et sous l’action d’une bascule 3 mobile en rotation autour d’un axe 3a d’autre part.

[0051] La tirette 2 comporte cette fois en sa première extrémité 21 un cliquet 2b solidaire de la bascule par une lame ressort 2c. Ce cliquet 2b coopère avec les dents 12a d’une roue à colonnes 12 maintenue en position par un sautoir 13 pour faire tourner ladite roue à colonnes 12 dans le sens antihoraire sous l’action d’une poussée de la tige 41 du poussoir unique 4 sur la seconde extrémité 22 de la tirette 2. Un ressort lame R1 coopère avec la tirette 2 pour s’opposer au déplacement en rotation de la tirette 2 dans le sens horaire sous l’action du poussoir 4 afin de repousser le cliquet 2b automatiquement dans une position de tirage contre une dent ultérieure de la roue à colonnes 12 dès que la pression de la tige de poussoir 41 est relâchée.

[0052] Les colonnes 12b de la roue à colonnes 12 coopèrent quant à elles avec un ergot 33 saillant sur la bascule 3, dont l’extrémité libre 31 est logée dans l’encoche 11 de la tige de remontoir 1. Une première pression sur le poussoir 4 entraîne une rotation de la roue à colonnes 12 sous l’action de la tirette 2 et les colonnes 12b entrent en appui contre l’ergot 33 ce qui repousse la bascule 3 qui tire la tige de remontoir dans le sens F1 vers sa position de mise à l’heure (fig. 3). Une pression supplémentaire sur le poussoir 4 entraîne une autre rotation de la roue à colonnes 12 d’un pas et l’ergot 33 de la bascule 3 tombe alors entre deux colonnes 12b. La tige de remontoir 1 est alors repoussée par l’intermédiaire d’un ressort à lame R2 vers sa position de remontage dans le sens F2 (fig. 2).

[0053] Dans les deux positions de remontage et de mise à l’heure, le dispositif de transmission de couple est en prise sur la tige de remontoir 1 de façon identique à celle décrite précédemment à la fig. 1 afin de procurer le couple d’entrainement nécessaire aux opérations de remontage et de mise à l’heure d’un mouvement horloger tel que précédemment décrit également.

[0054] Dans le mode de réalisation des fig. 2 et 3, les ressorts R1, R2, le sautoir 13 et la roue à colonnes 12 peuvent être chassés sur la platine du mouvement horloger avec lequel le dispositif de l’invention coopère pour réaliser le remontage et la mise à l’heure.

[0055] Une seconde variante de réalisation du mécanisme de remontage et de mise à l’heure de la fig. 1 est représentée aux fig. 4 et 5.

[0056] Dans cette seconde variante, le dispositif de transmission de couple à la tige de remontoir 1 ainsi que la tige de remontoir 1 elle-même restent identiques au mode de réalisation des fig. 1 à 3 mais les moyens de déplacement en translation de ladite tige de remontoir 1 comportent cette fois une couronne rotative 14 et une vis sans fin 15 aptes à coopérer en rotation par un palpeur 16 solidaire soit de la tige de remontoir 1 soit de la couronne rotative 14.

[0057] En l’espèce, la vis sans fin 15 est avantageusement formée par une rainure hélicoïdale 15b filetée dans un corps cylindrique 15a solidaire d’une extrémité de la tige de remontoir 1. Le palpeur 16 est quant à lui formé par une goupille chassée ou vissée dans le fût 14a de la couronne rotative 14 et saillante sur une face interne dudit fût, qui définit une tubulure centrale d’axe X-X' dans laquelle est reçu le corps cylindrique 15a tel que le téton 16 pénètre dans la rainure hélicoïdale 15b.

[0058] Bien entendu, le palpeur 16 pourrait également être solidaire de la tige de remontoir 1 et la rainure hélicoïdale formée dans la surface interne du fut 14a de la couronne 14 sans que cela n’affecte la fonctionnalité du mode de réalisation présenté sur les fig. 4 et 5.

[0059] Suivant cette variante de réalisation la tige de remontoir 1 est mue en translation sur son axe longitudinal X-X' non plus par un ou plusieurs poussoirs comme dans les modes de réalisation des fig. 1 à 3 mais par l’action de la couronne rotative 14 sur lavis sans fin 15 solidaire de la tige de remontoir 1. Une simple rotation dans un sens horaire ou antihoraire de la couronne 14 sur elle-même autour de l’axe X-X' commun à la tige de remontoir 1 et la vis sans fin 15 permet ainsi d’atteindre la position de remontage (fig. 4) ou la position de mise à l’heure (fig. 5). La couronne rotative 14 ne participe donc d’aucun effort de traction directe sur la tige de remontoir ni de transmission de couple de remontage ou mise à l’heure à celle-ci, ce qui réduit quasi intégralement les risques de rupture de la tige de remontoir 1.

[0060] La mise en oeuvre de ce mode de réalisation dans une montre mécanique est extrêmement aisée et ne nécessite aucun encombrement additionnel à l’intérieur de la boîte de montre. La couronne 14 peut simplement être clippée dans une ouverture prévue à cet effet dans la carrure en coopération avec un joint d’étanchéité en s’assurant simplement que le palpeur 16 soit bien inséré dans la rainure hélicoïdale 15 du corps 15a solidaire de la tige de remontoir 1 dans le fût de la couronne 14. Le reste des éléments constitutifs du mécanisme de remontage et de mise à l’heure, en l’espèce la tige

Claims (17)

1. de remontoir 1, ces pignons de remontoir 6 et coulant 7 et le dispositif de transmission de couple comportant le cylindre 8 et la chaîne de transmission 9 sont intégrés et agencés comme dans les modes de réalisation des fig. 1 à 3 dans la boîte de montre en coopération avec un mouvement horloger y disposé dans le logement central défini par la carrure. [0061] L’utilisateur n’a qu’à pivoter la couronne rotative 14 pour positionner la tige de remontoir 1 dans l’une ou l’autre de ces positions fonctionnelles de remontage (fig. 4) ou de mise à l’heure (fig. 5) puis, comme dans les deux précédents modes de réalisation, à faire pivoter le cylindre 8 pour transmettre le couple nécessaire de remontage ou de mise à l’heure du barillet ou de la minuterie respectivement du mouvement horloger. [0062] La présente invention procure ainsi un mécanisme de remontage et de mise à l’heure extrêmement fiable et résistant, plus simple d’utilisation pour les utilisateurs que les mécanismes classiques connus. [0063] Le mécanisme de l’invention peut sans aucun changement structurel particulier également être mis en œuvre dans une montre équipée d’un mouvement horloger à quartz, aux fins de mise à l’heure du mouvement uniquement. [0064] Dans les différents modes de réalisation présentés aux fig. 1 à 3 on a représenté et décrit un dispositif de transmission de couple comportant une chaîne de transmission 9 de type train de renvois 91, 92, 93 coopérant avec un renvoi d’entrée 10 et un renvoi de sortie constitué du pignon de remontoir 6 solidaire de la tige de remontoir 1. [0065] Toutefois, une telle chaîne de transmission 9 pourrait être remplacée de façon avantageuse par une transmission à courroie (plane, crantée, ou à chaîne) sans que cela n’affecte aucunement le fonctionnement et la performance du mécanisme de l’invention. [0066] Une telle transmission à courroie présente notamment l’avantage de simplement grandement la liaison cinématique entre le cylindre 8 et la tige de remontoir 1 puisqu’il n’est plus nécessaire alors de monter de renvois sur la carrure interne de la boîte de montre. De plus, il est également possible d’améliorer par une transmission à courroie la compacité du mécanisme dans la boîte de montre. [0067] Une transmission à courroie constitue donc une alternative particulièrement avantageuse à une transmission par train de renvois telle que décrite et représentée sur les figures annexées. [0068] Une variante de réalisation additionnelle du mécanisme de l’invention et d’une pièce d’horlogerie comprenant celui-ci consiste également à intégrer dans le cylindre 8 d’actionnement du dispositif de transmission de couple une dynamo afin de produire de l’énergie électrique lors de la rotation du cylindre. L’énergie électrique ainsi produite peut ensuite être transmise par toute connexion filaire appropriée directement à des éléments lumineux d’éclairage ou de décoration, par exemple de type diodes électroluminescentes, intégrés soit dans un cadran soit dans la carrure de la boîte par exemple. Alternativement, l’énergie électrique produite peut être stockée dans une batterie d’accumulation intégrée soit dans le mouvement horloger soit à côté de celui-ci par exemple dans la boîte de montre afin d’alimenter desdits éléments lumineux ou encore la pile d’un mouvement horloger. Revendications

   1. Mécanisme de remontage et/ou de mise à l’heure d’un mouvement horloger, comportant: - une tige de remontoir (1), d’axe longitudinal X-X' et agencée pour être mobile en translation selon cet axe entre une position de remontage et une position de mise à l’heure, - un pignon de remontoir (6) monté solidaire en translation et en rotation sur la tige de remontoir (1), - un pignon coulant (7) monté solidaire en translation et en rotation de la tige de remontoir (1), et - un dispositif de transmission de couple à la tige de remontoir, caractérisé en ce que le dispositif de transmission de couple est agencé pour être solidaire de la tige de remontoir (1) uniquement en rotation, ladite tige étant libre en translation par rapport au dispositif de transmission de couple.
2. 2. Mécanisme de remontage et/ou de mise à l’heure selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de transmission de couple comporte un cylindre (8) d’axe longitudinal Y-Y', ledit cylindre (8) comportant un arbre de rotation (8a) saillant en ses extrémités et autour duquel ledit cylindre est mobile en rotation autour de son axe Y-Y' et une chaîne de transmission (9) accouplée en rotation en une entrée à l’arbre (8a) du cylindre (8) et en une sortie à la tige de remontoir (1).
3. 3. Mécanisme de remontage et/ou de mise à l’heure selon la revendication 2, caractérisé en ce que la chaîne de transmission (9) comporte un train de renvois (91,92, 93) comportant un renvoi d’entrée (10) solidaire de l’arbre de rotation du cylindre, le pignon de remontoir (6) formant un renvoi de sortie de la chaîne de transmission.
4. 4. Mécanisme de remontage et/ou de mise à l’heure selon la revendication 3, caractérisé en ce que le train de renvois est un train multiplicatif ou démultiplicatif.
5. 5. Mécanisme de remontage et/ou de mise à l’heure selon la revendication 2, caractérisé en ce que la chaîne de transmission (9) est une transmission à courroie, ladite courroie étant solidaire en rotation en entrée de l’arbre (8a) du cylindre et en sortie de la tige de remontoir (1).
6. 6. Mécanisme de remontage et/ou de de mise à l’heure selon l’une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que l’axe Y-Y' est parallèle à l’axe X-X' de la tige de remontoir (1).
7. 7. Mécanisme de remontage et/ou de mise à l’heure selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu’il comporte en outre des moyens (2, 3, 4, 5, 12, 13, 14, 15, 16, R1, R2) de déplacement de la tige de remontoir (1) en translation selon son axe X-X'.
8. 8. Mécanisme de remontage et/ou de mise à l’heure selon la revendication 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de déplacement en translation comportent au moins un poussoir (4, 5) et au moins un couple de bascules (2, 3) agencées pour déplacer la tige de remontoir (1) entre la position de remontage et la position de mise à l’heure lors d’une pression d’un utilisateur sur le(s) poussoir(s).
9. 9. Mécanisme de remontage et/ou de mise à l’heure selon la revendication 8, caractérisé en ce qu’il comporte des moyens de rappel (R1, R2) des bascules (2, 3) vers une position de repos dans laquelle la tige de remontoir (1) est en position de remontage.
10. 10. Mécanisme de remontage et/ou de mise à l’heure selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce qu’il comporte un premier et un deuxième poussoirs (4, 5) aptes à coopérer chacun avec une bascule (2, 3) de telle sorte qu’une pression d’un utilisateur sur le premier poussoir (4) entraîne un déplacement de la tige de remontoir dans la position de remontage et une pression sur le second poussoir (5) entraîne un déplacement de la tige de remontoir dans la position de mise à l’heure.
11. 11. Mécanisme de remontage et/ou de mise à l’heure selon la revendication 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de déplacement en translation comporte une couronne rotative (14) et une vis sans fin (15) aptes à coopérer en rotation par un palpeur (16) solidaire soit de la tige de remontoir soit de la couronne.
12. 12. Mécanisme de remontage et/ou de mise à l’heure selon la revendication 11, caractérisé en ce que lavis sans fin (15) est formée d’un corps cylindrique (15a) solidaire d’une extrémité de la tige de remontoir (1) et muni d’une rainure hélicoïdale (15) périphérique et le palpeur (16) formé par une goupille solidaire de la couronne rotative (14), ladite couronne délimitant une tubulure centrale d’axe X-X' dans laquelle est logée le corps cylindrique tel que la goupille pénètre dans la rainure hélicoïdale (15b).
13. 13. Mécanisme de remontage et/ou de mise à l’heure selon l’une des revendications 2 à 12, caractérisé en ce qu’il comporte une dynamo intégrée dans le cylindre (8).
14. 14. Pièce d’horlogerie comportant une boîte munie d’une carrure délimitant un logement interne de la boîte à l’intérieur duquel est positionné un mouvement horloger mécanique comportant un barillet, un rouage de remontage du barillet, une minuterie et un rouage de minuterie, caractérisée en ce qu’elle comporte un mécanisme de remontage et/ou de mise à l’heure selon l’une des revendications 1 à 12 dont la tige de remontoir (1) est montée mobile en translation dans un orifice ménagé dans la carrure de la boîte de telle sorte que te pignon de remontoir (6) coopère avec le rouage de remontage dans les positions de remontage et de mise à l’heure et le pignon coulant (7) coopère avec le rouage de minuterie dans la position de mise à l’heure uniquement, le dispositif de transmission de couple étant agencé dans au moins un compartiment prévu à cet effet dans la boîte de sorte qu’au moins une partie dudit dispositif soit saillante par rapport à la surface de la boîte.
15. 15. Pièce d’horlogerie selon la revendication 13, caractérisée en ce que le mécanisme de remontage et/ou de mise à l’heure est conforme à l’une des revendications 2 à 12 et en ce que le cylindre (8) est monté mobile en rotation autour de son axe Y-Y' dans un compartiment agencé dans la boîte via l’arbre (8a) formé en chacune de ses extrémités de telle sorte qu’une partie au moins de la surface du cylindre (8) soit saillante à la surface de la boîte, la chaîne de transmission (9) étant disposée dans un compartiment interne à la carrure de la boîte.
16. 16. Pièce d’horlogerie selon la revendication 14, caractérisée en ce que le cylindre (8) du dispositif de transmission de couple est monté dans son compartiment de telle sorte que son axe Y-Y' soit parallèle à l’axe X-X' de la tige de remontoir.
17. 17. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications 13 à 16, caractérisée en ce que le cylindre comporte une dynamo connectée à des éléments lumineux et/ou une batterie d’accumulateurs agencés dans la boîte et/ou le mouvement horloger.