CH711245A2

CH711245A2 - Système et procédé de surveillance électronique.

Info

Publication number: CH711245A2
Application number: CH00914/15A
Authority: CH
Inventors: Carlos Fernandes Demétrio Jose
Original assignee: Geosatis Sa
Priority date: 2015-06-25
Filing date: 2015-06-25
Publication date: 2016-12-30
Also published as: LT3314593T; EP3314593A1; EP3314593B1; CN107851362A; WO2016207439A1; US20180178757A1

Abstract

L’invention concerne un système de surveillance électronique (100) comprenant un bracelet de surveillance électronique (1) apte à être fixé autour d’un membre d’un porteur, le bracelet de surveillance électronique (1) comprenant une source d’énergie (5), une unité de traitement (7), un générateur d’identification (11), un système de localisation (12), et au moins un système de communication sans fil (9) apte à communiquer avec une station de base (15), caractérisé en ce que le système de communication sans fil (9) est apte à recevoir une communication en provenance d’au moins un dispositif complémentaire (17) et à transmettre un résultat de cette communication à ladite station de base (15) avec un signal d’identification généré par le générateur d’identification (11). L’invention concerne également un procédé d’exécution d’une surveillance électronique d’une personne.

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention concerne des systèmes et des procédés de surveillance électronique, en particulier de tels systèmes et procédés incorporant l’utilisation de bracelets de surveillance électronique.

Etat de la technique

[0002] Actuellement, des bracelets de surveillance électronique sont souvent utilisés en tant qu’alternative à l’incarcération de personnes reconnues coupables d’un crime, ou en tant qu’alternative à la mise en détention provisoire d’une personne dans l’attente de son procès. De tels bracelets sont généralement portés autour de la partie inférieure de la jambe ou à la cheville. Ils utilisent un système de positionnement satellitaire, comme GPS (système de positionnement global) ou GNSS (système satellitaire de navigation global), pour déterminer l’emplacement de la personne portant un tel bracelet. Cet emplacement est communiqué aux autorités compétentes, par l’intermédiaire de signaux de téléphonie mobile, de l’Internet mobile ou d’éléments similaires à destination d’une station de base distante, ou par communication avec une station de base locale par l’intermédiaire de Wifi, Bluetooth ou d’un élément similaire avec une rediffusion ultérieure par le biais de l’Internet filaire ou de l’Internet mobile, de la téléphonie filaire ou de la téléphonie mobile, de radiocommunications, etc. Par conséquent, des limitations de la liberté de déplacement, comme un couvre-feu ou une assignation à résidence, une interdiction de territoire et d’autres contraintes, peuvent être facilement appliquées et le porteur d’un tel bracelet peut être facilement trouvé s’il s’enfuit.

[0003] Un exemple d’un tel bracelet de surveillance électronique destiné à être utilisé dans un tel système de surveillance est divulgué dans les demandes de brevet EP 2 608 156 et EP 2 608 157 au nom du présent demandeur.

[0004] En outre, il a été développé d’autres systèmes de surveillance complets qui incorporent l’utilisation de tels bracelets de surveillance’ électronique en combinaison par exemple avec des éthylomètres ou des testeurs d’autres substances chimiques ou pharmacologiques, afin de faire respecter l’interdiction de leur utilisation par le porteur du bracelet. Des exemples de tels systèmes combinés sont mentionnés par exemple dans les documents US 2007/273 537 et WO 2008/143 379. Ce dernier document en particulier décrit un système incorporant un téléphone comprenant un éthylomètre, qui est un dispositif spécialisé impliquant des frais considérables.

[0005] Néanmoins, de tels systèmes nécessitent une vérification distincte de l’identité de la personne sous surveillance, pour empêcher que d’autres personnes ne subissent le test à la place de celle-ci dans le but de tricher. Cela nécessite un degré élevé de spécialisation pour les composants du système, ce qui accroît les coûts. Dans le cas de WO 2008/143 379, le téléphone avec un détecteur d’alcool incorporé est utilisé pour permettre l’identification de la personne sous surveillance par la voix.

[0006] De plus, la technologie actuelle n’est pas très performante pour localiser un porteur de bracelet en l’absence de signaux GPS utilisables.

[0007] Un but de la présente invention est donc de proposer un tel système de surveillance électronique et un procédé correspondant de surveillance électronique qui sont dépourvus des inconvénients susmentionnés, qui sont d’une plus grande polyvalence en ce qui concerne le degré de surveillance et le type de surveillance possible, qui peuvent utiliser le plus grand nombre possible de composants disponibles dans le commerce et dont la mise en œuvre est donc la plus économique possible.

Divulgation de l‘invention

[0008] Cet objet de l’invention est atteint par un système de surveillance électronique comprenant un bracelet de surveillance électronique apte à être fixé autour d’un membre d’un porteur, le bracelet de surveillance électronique comprenant une source d’énergie comme une batterie, une unité de traitement, un générateur d’identification, un système de localisation comme un système GPS et/ou à base de balise radio, et au moins un système de communication sans fil, comme un téléphone mobile ou un système d’Internet mobile, apte à communiquer avec une station de base.

[0009] Selon l’invention, le système de communication sans fil est apte à recevoir une communication en provenance d’au moins un dispositif complémentaire terrestre, par exemple un dispositif Wifi, Bluetooth, Zigbee, de radiocommunication de courte portée ou similaire, et à transmettre un résultat de cette communication à la station de base avec un signai d’identification généré par le générateur d’identification. Il convient de remarquer que ce dispositif complémentaire vient en complément du bracelet proprement dit et de la station de base, et le terme «dispositif complémentaire» ne doit pas être interprété comme signifiant la station de base proprement dite. En outre, le terme «un résultat de cette communication» signifie la réception d’informations ou de données, comme des résultats de tests bruts, des résultats de tests traités (par exemple des résultats positifs/négatifs binaires, des résultats classés, etc.), des signaux/numéros d’identification reçus en provenance du dispositif complémentaire, la réussite ou l’échec (d’une tentative) de communication (par exemple, dans le cas où le dispositif complémentaire adressé est hors de portée, un résultat nul constitue également un résultat de ladite communication), la force du signal reçu, la fréquence du signal reçu, le type de codage de signal, les protocoles utilisés, et ainsi de suite. Une telle communication peut être unidirectionnelle ou bidirectionnelle, et peut simplement être une communication entrante en provenance d’un dispositif complémentaire agissant en tant que balise en transmettant un signal sans en recevoir.

[0010] Par conséquent, un résultat de la communication entre le dispositif complémentaire et au moins un bracelet de surveillance électronique est retransmis à la station de base, et est ainsi étiqueté avec le signal d’identification identifiant le bracelet, qui peut être simplement le signal d’identification habituel transmis par le système de communication sans fil du bracelet. Cela est utile à plusieurs égards, y compris la possibilité d’utiliser des dispositifs complémentaires standards disponibles dans le commerce qui n’ont pas besoin d’être programmés avec l’identité de l’utilisateur puisque l’identité de l’utilisateur est confirmée par le signal d’identification du bracelet. Le bracelet effectue ainsi l’identification du porteur et coordonne les communications avec le système de surveillance.

[0011] De manière avantageuse, l’au moins un dispositif complémentaire est un système de détection chimique apte à effectuer un test pour détecter une substance étrangère, comme de l’alcool, des produits pharmaceutiques ou des drogues, ledit système de détection chimique étant pourvu d’un système de communication sans fil complémentaire apte à communiquer avec ledit au moins un système de communication sans fil dans le bracelet de surveillance électronique. Le fait que l’identification de l’utilisateur intervienne dans le bracelet qui est attaché au porteur au lieu d’être effectuée par le système de détection chimique proprement dit réduit le risque de fraude dans l’administration du test: le système de détection chimique doit se trouver à proximité suffisante du bracelet pour qu’une communication intervienne, ce qui empêche le porteur du bracelet de donner simplement le système de détection chimique à une autre personne pour qu’elle passe le test à sa place. En outre, comme cela a été susmentionné, un système de détection chimique générique disponible dans le commerce, comme un éthylomètre Bluetooth, peut être utilisé sans modification.

[0012] De manière avantageuse, le système de surveillance électronique comprend en outre un système de verrouillage apte à être installé dans un véhicule, le système de verrouillage étant apte à communiquer sans fil avec ledit bracelet de surveillance électronique afin de permettre ou d’interdire l’utilisation du véhicule sur la base d’un résultat dudit test. Ainsi, un porteur d’un bracelet peut être empêché de faire fonctionner un véhicule lorsqu’il est sous l’emprise de l’alcool ou de drogues.

[0013] De manière avantageuse, l’au moins un dispositif complémentaire est une balise sans fil (qui n’est pas la station de base) apte à être installée dans un bâtiment. Des signaux GPS sont souvent faibles ou inexistants à l’intérieur de bâtiments, et ainsi un système de balises peut compléter un système GPS pour localiser une personne dans sa maison, sur son lieu de travail, dans une prison ou à un autre emplacement clos pratique.

[0014] De manière avantageuse, le dispositif complémentaire est un bracelet de surveillance électronique complémentaire. Chaque bracelet de surveillance électronique peut être apte à communiquer un signal d’identification à l’autre bracelet de surveillance électronique. Il peut ainsi être déterminé quels porteurs de bracelet se sont rencontrés et à quelle heure. Ces informations peuvent être utilisées par exemple pour faire respecter une interdiction de réunion.

[0015] De manière avantageuse, le bracelet de communication sans fil peut comprendre une mémoire apte à mémoriser ledit résultat de communication avec ledit au moins un dispositif complémentaire. Ainsi, dans le cas où une communication avec la station de base est interrompue, un enregistrement de toutes les communications ou de toutes les tentatives de communication avec une partie ou l’intégralité des dispositifs complémentaires est maintenu.

[0016] De manière avantageuse, le bracelet de surveillance électronique comprend un système de détection de mouvement. L’unité de traitement est apte à identifier des catégories de mouvement du bracelet sur la base d’une sortie du système de détection de mouvement. De telles catégories de mouvement détecté peuvent être transmises à la station de base afin que les autorités compétentes puissent mieux observer les activités de la personne sous surveillance et détecter des activités interdites comme toute tentative d’enlèvement de bracelet, un état d’ivresse, etc.

[0017] L’objet de l’invention est également atteint par un procédé d’exécution d’une surveillance électronique d’une personne, comprenant les étapes de: la fourniture d’un système de surveillance électronique comme cela a été susmentionné; la fixation du bracelet de surveillance électronique autour d’un membre d’un porteur; la tentative d’établissement d’une communication unidirectionnelle ou bidirectionnelle entre le bracelet de surveillance électronique et l’au moins un dispositif complémentaire, cette communication comprenant au moins la tentative de réception d’un signal en provenance du dispositif complémentaire; l’établissement d’une communication entre le bracelet de surveillance électronique et la station de base; la transmission d’un résultat de ladite communication avec ledit dispositif complémentaire, avec un signal d’identification généré par le générateur d’identification, à une station de base; la réception dudit résultat transmis par le système de communication sans fil à la station de base.

[0018] Ce procédé présente les mêmes avantages que le système susmentionné, comme cela a été indiqué ci-dessus. Les modes de réalisation avantageux suivants présentent également les mêmes avantages que les systèmes correspondants.

[0019] De manière avantageuse, le système de surveillance électronique comprend un système de détection chimique apte à communiquer sans fil avec le bracelet de surveillance électronique, le procédé comprenant en outre les étapes de: l’exécution d’un test chimique au moyen du système de détection chimique ; puis la transmission d’un résultat dudit test au bracelet de surveillance électronique ; puis l’exécution de ladite étape de la transmission d’un résultat dudit test avec un signal d’identification généré par le générateur d’identification à une station de base.

[0020] De manière avantageuse, le système de surveillance électronique comprend un système de verrouillage apte à être installé dans un véhicule pour permettre ou interdire l’utilisation de celui-ci, le procédé comprenant en outre les étapes de: l’exécution d’un test chimique au moyen du système de détection chimique ; puis la transmission d’un résultat dudit test au bracelet de surveillance électronique ; puis la transmission dudit résultat dudit test au dit système de verrouillage; l’autorisation ou l’interdiction d’utiliser ledit véhicule.

[0021] Ainsi, les informations nécessaires à l’autorisation ou à l’interdiction d’utiliser le véhicule par le porteur du bracelet sont fournies à tous les composants du système. Il convient également de remarquer que le système de détection chimique, le bracelet ou le système de verrouillage peut déterminer si le porteur du bracelet peut faire fonctionner le véhicule, les résultats du test étant des données brutes ou des informations de réussite/d’échec selon les cas.

[0022] De manière avantageuse, l’au moins un dispositif complémentaire est au moins une balise sans fil, le procédé comprenant en outre les étapes de: la communication avec ladite balise sans fil; la transmission d’un résultat de ladite communication à la station de base.

[0023] De manière avantageuse, l’au moins un dispositif complémentaire est au moins un autre bracelet de surveillance électronique, le procédé comprenant en outre les étapes de: la réception, au dit bracelet de surveillance électronique, d’un signal d’identification provenant de l’autre bracelet de surveillance électronique; la transmission d’un signal d’identification reçu en provenance de l’autre bracelet de surveillance électronique à la station de base.

[0024] De manière avantageuse, le procédé comprend en outre les étapes de: la comparaison du signal d’identification reçu en provenance de l’autre bracelet de surveillance électronique à une liste de signaux d’identification associés à des personnes avec lesquelles le porteur n’est pas autorisé à interagir; si le signal d’identification reçu en provenance de l’autre bracelet de surveillance électronique est compris dans ladite liste, l’information d’une autorité et/ou l’activation d’une alarme audible et/ou visuelle sur le bracelet de surveillance électronique du porteur.

[0025] Cette comparaison est effectuée dans le bracelet et elle peut ainsi être effectuée même en l’absence de communication avec la station de base, ou alternativement, elle peut être effectuée à distance et ladite alarme est activée en réponse à une commande envoyée par l’intermédiaire de ladite station de base.

[0026] De manière avantageuse, le procédé comprend en outre les étapes de la réception d’une communication en provenance d’une pluralité desdits dispositifs complémentaires, comme un certain nombre de réseaux Wifi, de masques de téléphonie mobile, d’émetteurs radio, de portails RFID de magasins ou d’éléments similaires, la comparaison d’un résultat de chacune desdites communications à une base de données de dispositifs complémentaires, eu la détermination de l’emplacement du bracelet de surveillance électronique sur la base de ladite comparaison.

[0027] Par conséquent, l’emplacement du porteur du bracelet peut être déterminé même en l’absence de signaux GPS utilisables.

[0028] De manière avantageuse, le résultat de chacune desdites communications comprend au moins un identifiant du dispositif complémentaire correspondant, comme au moins l’un de la fréquence de transmission, du type de codage de signal et des protocoles utilisés dans la transmission, et au moins un code d’identification, comme une adresse IP, un nom de dispositif, un type de dispositif et un nom de réseau.

[0029] De manière avantageuse, le procédé comprend en outre la détermination d’une force relative de signal entre au moins deux signaux reçus en provenance de dispositifs complémentaires correspondants, cette force relative de signal étant comparée à ladite base de données. La base de données peut comprendre des informations relatives à l’emplacement géographique d’une pluralité de dispositifs complémentaires et au moins l’un des identifiants associés à chaque dispositif complémentaire. La base de données peut également, ou en variante, comprendre des informations relatives à une force relative de signal entre au moins deux signaux provenant de dispositifs complémentaires correspondants, ladite force relative de signai étant déterminée à une pluralité d’emplacements géographiques par un calcul et/ou par une mesure. Par conséquent, une cartographie de tels dispositifs complémentaires peut être établie de manière à faciliter la détermination des allées et venues du porteur du bracelet de surveillance.

Brève description des dessins

[0030] D’autres détails de l’invention vont être expliqués dans la description ci-après en référence aux figures annexées sur lesquelles: <tb>la fig. 1<SEP>illustre schématiquement un système de surveillance selon l’invention dans sa forme la plus générique; <tb>la fig. 2<SEP>illustre une variante d’un système de surveillance selon l’invention, incorporant un verrouillage de véhicule; <tb>la fig. 3<SEP>illustre une autre variante d’un système de surveillance selon l’invention; <tb>la fig. 4<SEP>illustre une autre variante d’un système de surveillance selon l’invention; <tb>la fig. 5<SEP>illustre l’utilisation d’un système de surveillance selon l’invention pour la localisation du bracelet en l’absence de signaux GPS utilisables ; et <tb>la fig. 6<SEP>illustre un mode de réalisation simple du principe illustré sur la fig. 5 .

Modes de réalisation de l’invention

[0031] La fig. 1 illustre schématiquement un système de surveillance électronique 100 selon l’invention. Des liaisons sans fil sont illustrées sur les figures par des lignes pointillées.

[0032] Le système de surveillance électronique 100 comprend un bracelet de surveillance électronique 1 comprenant un corps 3 illustré ici par un anneau complet destiné à être porté autour de la cheville ou de la partie inférieure de la jambe d’un porteur. D’autres formes de bracelet 1 sont connues dans l’art et peuvent également être appliquées, comme celles dans lesquelles le corps 3 se présente sous la forme d’un boîtier attaché à la jambe du porteur par une sangle.

[0033] A l’intérieur du corps 3 se trouve une source d’alimentation électrique 5, comme une batterie rechargeable, une unité de traitement 7, un système de communication sans fil 9, un générateur d’identification 11, un système de localisation 12 comme un système GPS (ou similaire) et/ou un système basé sur balise pour déterminer l’emplacement du porteur du bracelet 1, un système de détection de mouvement facultatif 14 et un module d’alerte audible/visible facultatif 13 comprenant une alarme, des lumières clignotantes ou des éléments similaires.

[0034] Un système de communication sans fil comprend un ou plusieurs transpondeurs de communication 9, comme un téléphone mobile, un transpondeur 3G, 4G, Wifi, Bluetooth, Zigbee, infrarouge, radio, ou n’importe quel autre transpondeur pratique, qui peut être intégré ou situé distinctement dans le bracelet de surveillance sans fil 1. Ce transpondeur est apte à communiquer avec une station de base 15, comme cela est généralement connu, et également avec au moins un dispositif complémentaire 17, comme cela va être décrit ci-après. Dans le cas d’une station de base locale, c’est-à-dire d’une station de base installée dans un bâtiment, une communication entre la station de base locale 15 et un transpondeur de communication 9 s’effectue généralement par l’intermédiaire d’une communication Wifi ou radio de courte portée. Dans le cas d’une station de base centrale, qui peut être simplement un réseau de téléphonie mobile, une communication est généralement une communication de téléphone mobile, 3G, 4G ou de connexion similaire. Les deux types de station de base peuvent être naturellement intégrés dans le même système 100. Une communication avec le dispositif complémentaire 15 s’effectue généralement par l’intermédiaire d’une liaison Wifi, Bluetooth, Zigbee, infrarouge, radio de courte portée ou similaire.

[0035] Un générateur d’identification 11 est de n’importe quel type pratique. Il peut s’agir simplement d’une ligne de code exécuté par le processeur 7 qui contient le numéro de série ou un autre code d’identification du bracelet 1, ou un emplacement dans une mémoire lisible ou sur un support de mémorisation dans lequel ces informations sont mémorisées. En variante, le générateur d’identification 11 peut faire partie du système de communication 9, qui s’ identifie auprès de la station de base 15 comme cela se déroule habituellement au cours d’une communication.

[0036] Un dispositif complémentaire 17 peut être de n’importe quel type concevable. Des exemples et des applications de celui-ci vont être décrits ci-après sans aucun caractère limitatif. Il comprend un système de communication sans fil complémentaire (illustré schématiquement par le signal d’antenne) apte à communiquer avec le système de communication sans fil du bracelet de surveillance électronique 1.

[0037] Par contraste avec les systèmes de l’art antérieur, c’est le bracelet de surveillance sans fil 1 qui coordonne la communication entre le dispositif complémentaire 17 et la station de base 15 et qui fournit l’identification nécessaire de la personne sous surveillance.

Détecteur d’alcool, de drogues ou de produits pharmaceutiques

[0038] Un dispositif complémentaire 17 peut être un détecteur d’alcool, de drogues ou de produits pharmaceutiques. Il peut être portatif, porté sur le corps ou immobile. Des détecteurs d’alcool portatifs, souvent appelés alcootests, sont couramment disponibles sous forme électronique, comme le SL-BLUE commercialisé par Soberlink, qui est un éthylomètre disponible dans le commerce comprenant une liaison Bluetooth. D’autres testeurs à base d’haleine, de salive, de sang ou d’urine pour d’autres substances, comme des drogues illégales que le porteur de bracelet ne doit pas prendre, ou des médicaments que le porteur de bracelet doit prendre, sont également applicables. Bien que la description ci-après fasse référence à un éthylomètre, le même principe s’applique également à n’importe lequel des autres tests mentionnés.

[0039] Par exemple, le porteur de bracelet peut être soumis à une interdiction d’alcool et être tenu d’effectuer un alcootest auto-administré de manière périodique au cours de la journée, ou en réponse à un SMS ou à un appel téléphonique lui ordonnant de l’effectuer. Avec le système proposé par l’invention, l’éthylomètre communique le résultat du test avec le bracelet de surveillance électronique 1 par l’intermédiaire d’une liaison Bluetooth ou d’une autre liaison pratique. Le bracelet de surveillance électronique 1 retransmet ensuite le résultat du test à la station de base 15, avec le signal d’identification généré par le générateur d’identification 11. Le bracelet de surveillance électronique 1 identifie ainsi de manière certaine la personne sans avoir besoin d’un éthylomètre spécialisé et sur mesure. Puisque la liaison Bluetooth (ou similaire) n’a qu’une portée de quelques mètres, le risque de fraude (par exemple le risque qu’une autre personne subisse le test à la place de la personne prévue) est réduit puisque le testeur doit être très proche du bracelet de surveillance électronique 1. Les mêmes considérations s’appliquent également en ce qui concerne les drogues et les produits pharmaceutiques à prendre ou interdites au porteur.

[0040] La fig. 2 illustre une extension de ce concept. Il convient de remarquer que, dans cette figure et dans les figures suivantes, le bracelet de surveillance électronique i est illustré sous forme simplifiée, avec uniquement la forme extérieure de celui-ci et le système de communication sans fil 9 qui sont représentés.

[0041] Dans le mode de réalisation de la fig. 2 , le dispositif complémentaire 17 est, comme cela a été susmentionné, un testeur d’alcool, de drogues ou de produits pharmaceutiques. Le système de surveillance sans fil 100 comprend en outre un système de verrouillage 19 installé dans un véhicule 21, qui est apte à permettre ou interdire le démarrage du véhicule sur la base de certains paramètres. Le système de verrouillage 19 comprend un système de communication sans fil complémentaire (illustré schématiquement par le symbole d’antenne) apte à communiquer avec le système de communication sans fil du bracelet de surveillance électronique 1.

[0042] Par exemple, comme cela est connu, le système de verrouillage 19 peut exiger qu’un alcootest soit effectué et il interdit le démarrage du véhicule jusqu’à ce qu’un alcootest négatif soit effectué. Dans un tel cas, le bracelet de surveillance électronique 1 communique avec l’éthylomètre 17, il reçoit le résultat de l’éthylomètre 17 et il communique le résultat au système de verrouillage 19 avec le signal d’identité du bracelet de surveillance électronique 1. Le système de verrouillage 19 permet ou interdit alors l’utilisation du véhicule 21 de la manière habituelle. Il convient de remarquer que la détermination de l’autorisation ou de l’interdiction de l’utilisation du véhicule 21 peut être effectuée dans l’éthylomètre 17, dans le bracelet de surveillance électronique 1 ou dans le système de verrouillage 19, les résultats du test étant transmis dans le système sous une forme appropriée. En outre, le bracelet de surveillance électronique 1 peut également communiquer le résultat du test et/ou la tentative d’utilisation du véhicule 21 (déterminée par exemple par une communication avec le système de verrouillage 19 pendant l’exécution d’un alcootest) à la station de base 15. Dans le cas d’une tentative d’utilisation du véhicule en état d’ivresse, les autorités compétentes peuvent ainsi être prévenues. Une identification positive du porteur de bracelet peut être effectuée pendant l’exécution de l’alcootest et pendant la tentative de démarrage du véhicule. Le système 100 peut utiliser le plus grand nombre possible de composants disponibles dans le commerce.

[0043] Le même principe s’applique dans le cas de drogues (illégales ou légales) et de produits pharmaceutiques. Par exemple, le porteur de bracelet peut être tenu de prendre des médicaments psychotropes avant de conduire une voiture. Par ailleurs, il peut lui être interdit de conduire après avoir pris un médicament en raison de ses effets secondaires. Toutes ces conditions peuvent être coordonnées par le bracelet de surveillance électronique 1 et/ou le système de verrouillage 19.

[0044] En outre, dans le cas où le porteur de bracelet n’est pas présent dans le véhicule, le verrouillage peut être programmé pour permettre le démarrage du véhicule afin de ne pas interdire son utilisation pour les personnes ne portant pas de bracelet.

[0045] Un autre aspect du contrôle du comportement du porteur du bracelet, qui peut être utilisé en combinaison avec le système de verrouillage 19 ou distinctement de celui-ci, implique l’utilisation d’un système de détection de mouvement facultatif 14 comprenant un ou plusieurs détecteurs de mouvement, comme des accéléromètres. Le mouvement du bracelet de surveillance électronique 1, tel qu’ il est mesuré par le système de détection de mouvement 14, est distinctif pour divers mouvements et diverses activités qui peuvent être classés par un algorithme approprié exécuté par l’unité de traitement 7. Cet algorithme classe le mouvement du bracelet de surveillance électronique 1 dans une ou plusieurs catégories, comme en particulier «immobile», «sommeil», «marche», «flânerie», «jogging», «course», «sprint», «pratique d’un sport», «tentative d’enlèvement du bracelet», «marche en état d’ivresse ou sous l’emprise de drogues», «déplacement en véhicule», «conduite d’un véhicule» et ainsi de suite. Ces catégories peuvent être transmises aux autorités compétentes, par exemple dans le cadre d’un contrôle indépendant d’une interdiction d’alcool ou de drogue, pour fournir une réponse rapide en cas de tentative d’enlèvement de bracelet ou pour aider à trouver un fugitif portant un bracelet de surveillance électronique 1. Sous sa forme la plus simple, l’unité de traitement 7 peut simplement détecter un mouvement en état d’ivresse, comme une démarche titubante, et transmettre une notification correspondante aux autorités compétentes.

Proximité avec d’autres bracelets de surveillance électronique

[0046] La fig. 3 illustre un mode de réalisation dans lequel le dispositif complémentaire 17 est simplement un autre bracelet de surveillance électronique 1 porté par une autre personne.

[0047] Dans certains cas, des personnes placées sous surveillance électronique sont également soumises à des interdictions de réunion avec d’autres personnes, comme des complices. Dans le cas où l’ensemble de ces personnes sont soumises à une surveillance électronique et portent donc des bracelets de surveillance électronique, il est possible de faire respecter cette interdiction.

[0048] Dans le cas illustré, un premier bracelet de surveillance électronique 1 et un deuxième bracelet de surveillance électronique 1, 17 constituant un dispositif complémentaire 17 en ce qui concerne le premier bracelet de surveillance électronique 1 sont suffisamment proches pour qu’une communication sans fil se dérouie par l’intermédiaire de systèmes de communication sans fil respectifs 9 (par exemple des systèmes Bluetooth, Zigbee, Wifi ou similaires). Chaque bracelet de surveillance électronique 1, 17 en communication avec un autre transmet son propre signal d’identification. Un résultat de cette communication (par exemple le signal d’identification qui a été reçu) est ensuite transmis aux autorités compétentes par l’intermédiaire de la station de base 15 avec le signal d’identification du bracelet de surveillance électronique 1 effectuant la transmission. Ces signaux d’identification sont ensuite comparés à une base de données 23 d’interdictions de réunion. S’il est déterminé qu’une réunion interdite se déroule, les autorités compétentes sont prévenues. Dans le cas où un ou plusieurs des bracelets de surveillance électronique 1 comprennent un module d’alerte 13, la station de base 15 peut transmettre une commande au bracelet de surveillance électronique 1 pour activer une alerte audible ou visuelle, en perturbant de ce fait la réunion interdite, si une telle action est effectivement souhaitable.

[0049] En variante, le bracelet de surveillance électronique 1 peut être préalablement programmé avec une base de données de réunions interdites. Le module d’alerte 13 est alors actionné si cela est souhaitable par l’unité de traitement 7 du bracelet de surveillance électronique 1 et/ou les autorités compétentes peuvent être prévenues de la réunion interdite.

[0050] Dans le cas où le bracelet de surveillance électronique 1 perd le contact avec la station de base 15, un enregistrement de communications avec d’autres bracelets de surveillance électronique peut être mémorisé dans une mémoire pour une transmission ultérieure aux autorités compétentes au rétablissement de la communication avec la station de base 15. Par exemple, l’heure et la durée de réunions entre des personnes portant des bracelets peuvent être enregistrées en vue d’une retransmission ultérieure.

Bouton d’alerte

[0051] Un principe similaire peut être appliqué à ce que l’on appelle un «bouton d’alerte» utilisé en tant que dispositif électronique complémentaire 17. Dans le cas où le porteur du bracelet de surveillance électronique 1 a des problèmes de santé nécessitant une assistance immédiate, il peut porter un tel «bouton d’alerte». Lorsque ce bouton est pressé, les autorités compétentes sont prévenues que le porteur subit une urgence médicale. Le résultat de communication dans ce cas est un signal indiquant que le bouton a été pressé. Ce concept est utilisé depuis longtemps en combinaison avec une station de base conventionnelle, un téléphone mobile ou un élément similaire, toutefois la combinaison d’un tel bouton d’alerte avec un bracelet de surveillance électronique 1 élimine la nécessité d’employer des appareils complémentaires dans le cas où le patient porte déjà un tel bracelet de surveillance électronique 1.

[0052] Ce principe peut également être appliqué pour faire respecter une injonction restrictive. La personne protégée par l’injonction restrictive peut disposer d’un bouton d’alerte. L’activation du bouton d’alerte par la personne protégée alors que le bracelet de surveillance électronique est à portée peut alors être utilisée pour signaler une infraction de l’injonction restrictive et pour prévenir que la personne protégée est en danger. Cela sert également à réduire le risque de fraude dans le signalement d’infraction à des injonctions restrictives puisque le bouton d’alerte doit être à portée de communication sans fil du bracelet de surveillance électronique, sans quoi la pression sur le bouton n’a aucun effet. Le même principe peut également être appliqué pour faire respecter des interdictions imposées au porteur du bracelet de surveillance électronique en ce qui concerne la visite de certains lieux, comme un magasin, un casino ou un lieu similaire, puisqu’un tel bouton d’alerte peut être fourni à l’établissement et situé à l’accueil ou à la caisse.

[0053] En outre, le bouton d’alerte peut être adapté pour communiquer avec le bracelet de surveillance électronique 1 lorsqu’il est à portée et pour s’identifier auprès de celui-ci même si le bouton d’alerte n’a pas été activé. Cela peut être utilisé pour détecter une infraction à une injonction restrictive sans que la personne protégée ne s’en rende compte, comme une situation de harcèlement. Cela peut également être utilisé pour prévenir les autorités de la proximité de la personne protégée et du sujet de l’injonction restrictive même si la personne protégée n’a pas actionné manuellement le bouton d’alerte. Dans ce cas, le résultat de la communication avec le bouton d’alerte est une indication qu’il se trouve à portée de communication du bracelet 1. En variante, un tel agencement permet de faire la distinction entre une simple proximité entre les deux personnes, ce qui peut ne pas être complètement interdit, et un danger réel pour la personne protégée qui peut alors actionner le bouton d’alerte.

[0054] Il convient de remarquer que le bouton d’alerte peut également émettre un signal si le bracelet 1 est à portée de communication pour prévenir la personne protégée de la proximité du porteur de bracelet.

Balise de proximité

[0055] Dans un autre mode de réalisation, comme cela est illustré sur la fig. 4 , le dispositif complémentaire 17 est une balise de proximité, comme un transpondeur Bluetooth, un routeur Wifi, un portail RFID ou un élément similaire. Il est difficile voire impossible de recevoir des signaux GPS ou d’autres signaux satellitaires en intérieur, particulièrement dans des bâtiments de construction métallique qui se comportent comme une cage de Faraday.

[0056] En utilisant une ou plusieurs de telles balises, l’emplacement du porteur, par exemple chez lui, sur son lieu de travail ou dans une prison, peut être déterminé même en l’absence de signaux GPS utilisables. Une communication. entre un bracelet de surveillance électronique 1 et la balise de proximité 17 peut être communiquée par le bracelet à la station de base 15, par exemple par l’intermédiaire d’une liaison de téléphonie mobile. Il convient de remarquer que ce schéma est distinct d’un système conventionnel de station de base locale dans lequel la station de base locale communique la proximité du bracelet 1 aux autorités compétentes, par exemple par Internet, par téléphonie filaire, par téléphonie mobile ou par une autre liaison radio. Des routeurs sans fil, des transpondeurs Bluetooth, des portails de magasins RFID existants et d’autres éléments spécialisés ou disponibles dans le commerce peuvent être utilisés. Le bracelet de surveillance électronique 1 peut être programmé pour identifier ces transpondeurs par leur numéro de série, leur nom d’identification, leur adresse IP ou un autre code d’identification. Il peut retransmettre ce code à la station de base 15 avec le signal d’identification du bracelet de surveillance électronique 1. S’ils sont connectés à une ligne téléphonique ou à l’Internet, ces transpondeurs peuvent également servir de station de base auxiliaire pour transmettre des informations reçues du bracelet de surveillance électronique 1 aux autorités compétentes.

[0057] Un tel agencement peut être utilisé pour faire respecter une interdiction de présence à certains emplacements, comme dans des magasins, des casinos, des écoles, des aéroports, des casernes, des ports maritimes, des gares ferroviaires et d’autres emplacements particuliers. De tels emplacements comportent souvent des transpondeurs Wifi, des portails RFID et d’autres éléments existants notamment en tant que mesures antivols. Il suffit donc de visiter ces emplacements pour déterminer les transpondeurs utilisables déjà présents et les enregistrer dans la base de données appropriée 23 et/ou dans le bracelet 1 proprement dit. S’il n’y a pas un tel transpondeur à un emplacement, une balise de proximité peut y être placée.

Localisation au moyen de la transmission électromagnétique ambiante

[0058] Le même principe de base décrit ci-dessus en ce qui concerne une balise de proximité peut être appliqué plus généralement et être utilisé pour localiser le porteur du bracelet de surveillance électronique 1 même en l’absence de signaux satellitaires GPS utilisables. Le monde moderne comporte une multitude de transpondeurs identifiables, en particulier dans des zones urbaines, qui génèrent ce que l’on appelle souvent une pollution électromagnétique. De tels transpondeurs sont en particulier des routeurs Wifi 17a, des portails RFID 17b dans des magasins, des pylônes de téléphonie mobile 17c ainsi que des pylônes de radio ou de télévision 17d. Chacun d’eux comporte au moins un identifiant comme une fréquence de transmission, un type de codage de signal, des protocoles utilisés ou au moins un code d’identification comme une adresse IP, un nom de réseau ou un élément similaire.

[0059] Un bracelet de sécurité sans fil 1 situé à un emplacement donné est généralement en mesure de recevoir des signaux, c’est-à-dire de recevoir une communication, d’au moins un ou normalement plusieurs de tels transpondeurs. En connaissant l’emplacement de tels transpondeurs et leurs informations d’identification (comme la fréquence, le nom de réseau, l’adresse IP ou n’importe quel autre code d’identification) ainsi que les forces de signaux de ceux-ci à leur réception par le bracelet de sécurité sans fil 1, l’emplacement du porteur du bracelet de sécurité sans fil 1 peut être déterminé avec plus ou moins de précision en fonction du nombre et du type de dispositif 17 à portée du bracelet de sécurité sans fil 1.

[0060] Une base de données 23 de tels dispositifs 17 peut être construite au fil du temps, grâce à des connaissances a priori, comme des tours de téléphonie mobile, et en prenant des mesures à divers emplacements pour déterminer le lieu approximatif des divers dispositifs desquels des signaux peuvent être reçus et les forces de signaux à un certain nombre d’emplacements donnés. La base de données peut être utilisée pour générer une cartographie qui peut être utilisée pour effectuer une triangulation sur la base des forces de signaux relatives des signaux reçus.

[0061] Un tel système est particulièrement utile dans des zones à forte densité de constructions dans lesquelles des signaux GPS ne peuvent pas toujours être reçus de manière fiable et dans lesquelles un grand nombre de tours de téléphonie mobile, de transpondeurs Wifi et d’éléments similaires sont donc présents et identifiables. La base de données peut être améliorée en prenant des mesures dans le monde réel de forces de signaux absolues et relatives à de multiples emplacements géographiques, en réduisant de ce fait les erreurs relatives à la réflexion de signaux sur des structures.

[0062] La fig. 6 illustre ce principe sous sa forme la plus simple, pour la détermination de la présence et de l’emplacement du porteur d’un bracelet de surveillance électronique 1 dans un bâtiment 20. Le bâtiment 20 comprend trois niveaux: un sous-sol 20a, un rez-de-chaussée 20b et un premier étage 20c. En agençant deux routeurs Wifi ou deux émetteurs Bluetooth 17a1 et 17a2 à différents niveaux, comme au sous-sol 20a et au premier étage 20c, ces positions étant enregistrées dans la base de données 23 ou dans le bracelet de surveillance électronique 1 proprement dit, les forces relatives des signaux reçus au bracelet de surveillance électronique i en provenance de chacun des émetteurs 17a1, 17a2 permettent de localiser le porteur du bracelet i à l’intérieur du bâtiment 20 avec un degré raisonnable de précision. S’il n’est pas reçu de signaux de l’un des émetteurs 17a1, 17a2, le porteur ne se trouve probablement plus dans le bâtiment 20. Cet agencement simple peut être utilisé de manière pratique par exemple dans le cas où le porteur du bracelet est obligé de se trouver sur son lieu de travail dans une partie du bâtiment 20, comme au sous-sol 20a, à certaines heures de la journée. Par exemple, si la force du signal reçu de l’émetteur 17a2 est égale à 20 pour cent de celle du signal reçu de l’émetteur 17a1, il est pratiquement certain que le porteur se trouve au premier étage 20c. De même, si la force du signal reçu de l’émetteur 17a1 est égale à 20 pour cent de celle du signal reçu de l’émetteur 17a2, il est pratiquement certain que le porteur se trouve au sous-sol 20a.

[0063] Pour améliorer la précision, des mesures des forces de signaux absolues et relatives peuvent être prises à divers emplacements dans le bâtiment 20 et ces informations peuvent être entrées dans la base de données 23.

[0064] Essentiellement, l’extension de ce concept général à la localisation hors GPS du porteur d’un bracelet de surveillance 1 dans une zone élargie consiste simplement à entrer davantage d’émetteurs dans la base de données 23 et à prendre des mesures réelles pour améliorer la précision.

[0065] Il va de soi que le même bracelet de surveillance électronique 1 peut communiquer avec plusieurs dispositifs complémentaires différents 17 de n’importe quel type et de n’importe quel nombre. Dans un autre exemple, le dispositif complémentaire 17 peut être une serrure de porte sans fil avec laquelle le bracelet de surveillance électronique 1 peut communiquer pour autoriser ou interdire l’accès à un bâtiment, à une zone close d’un bâtiment, à un conteneur, à un véhicule ou à un autre espace clos.

[0066] Bien que l’invention ait été décrite en termes de modes de réalisation spécifiques, des variations de ceux-ci sont possibles sans sortir du périmètre de l’invention tel qu’il est défini dans les revendications annexées. En particulier, il convient de remarquer que le dispositif complémentaire 17 peut être de n’ importe quel type imaginable en plus de ceux mentionnés en détail ci-dessus, notamment: un téléphone mobile, un smartphone, une tablette informatique ou un dispositif similaire que le porteur de bracelet est tenu de porter sur lui sans jamais le donner à un tiers; ce que l’on appelle un bracelet connecté comprenant des capteurs physiologiques; un dispositif médical surveillant l’état de santé du porteur.

Claims

1. Système de surveillance électronique (100) comprenant un bracelet de surveillance électronique (1) apte à être fixé autour d’un membre d’un porteur, le bracelet de surveillance électronique (1) comprenant une source d’énergie (5), une unité de traitement (7), un générateur d’identification (11), un système de localisation (12), et au moins un système de communication sans fil (9) apte à communiquer avec une station de base (15), caractérisé en ce que le système de communication sans fil (9) est apte à recevoir une communication en provenance d’au moins un dispositif complémentaire terrestre (17) et à transmettre un résultat de cette communication à ladite station de base (15) avec un signal d’identification généré par le générateur d’identification (11).

2. Système de surveillance électronique (100) selon la revendication 1, dans lequel l’au moins un dispositif complémentaire (17) est un système de détection chimique (17) apte à effectuer un test pour détecter une substance étrangère, comme de l’alcool, des produits pharmaceutiques ou des drogues, ledit système de détection chimique (17) étant pourvu d’un système de communication sans fil complémentaire apte à communiquer avec ledit au moins un système de communication sans fil (9) dans le bracelet de surveillance électronique (1).

3. Système de surveillance électronique (100) selon la revendication 2, comprenant en outre un système de verrouillage (19) apte à être installé dans un véhicule (21), le système de verrouillage (19) étant apte à communiquer sans fil avec ledit bracelet de surveillance électronique (1) afin de permettre ou d’interdire l’utilisation du véhicule (21) sur la base d’un résultat dudit test.

4. Système de surveillance électronique (100) selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel l’au moins un dispositif complémentaire (17) est une balise sans fil apte à être installée dans un bâtiment.

5. Système de surveillance électronique (100) selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel l’au moins un dispositif complémentaire (17) est un bracelet de surveillance électronique complémentaire (1).

6. Système de surveillance électronique (100) selon la revendication 5, dans lequel chaque bracelet de surveillance électronique (1) est apte à communiquer un signal d’identification au bracelet de surveillance électronique complémentaire (1).

7. Système de surveillance électronique (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le bracelet de communication sans fil comprend une mémoire apte à mémoriser ledit résultat de communication avec ledit au moins un dispositif complémentaire (17).

8. Système de surveillance électronique (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le bracelet de surveillance électronique (1) comprend un système de détection de mouvement (14), et dans lequel l’unité de traitement (7) est apte à identifier des catégories de mouvements du bracelet de surveillance électronique (1) sur la base d’une sortie du système de détection de mouvement (14).

9. Procédé d’exécution d’une surveillance électronique d’une personne, comprenant les étapes de: – la fourniture d’un système de surveillance électronique (100) selon l’une des revendications 1 à 8; – la fixation du bracelet de surveillance électronique (1) autour d’un membre d’un porteur; – la tentative d’établissement d’une communication entre le bracelet de surveillance électronique (1) et ledit au moins un dispositif complémentaire (17); – l’établissement d’une communication entre le bracelet de surveillance électronique (1) et la station de base (15); – la transmission d’un résultat de ladite communication avec ledit au moins un dispositif complémentaire (17), avec un signal d’identification généré par le générateur d’identification (11), à une station de base (15); – la réception dudit résultat transmis par le système de communication sans fil (9) à la station de base (15).

10. Procédé selon la revendication 9, dans lequel le système de surveillance électronique (100) est selon la revendication 2 ou 3, comprenant en outre les étapes de: – l’exécution d’un test chimique au moyen du système de détection chimique (17) ; puis – la transmission d’un résultat dudit test au bracelet de surveillance électronique (1) ; puis – l’exécution de ladite étape de la transmission d’un résultat dudit test avec un signal d’identification généré par le générateur d’identification (11) à une station de base (15).

11. Procédé selon la revendication 9 ou 10, dans lequel le système de surveillance électronique (100) est selon la revendication 3, comprenant en outre les étapes de: – l’exécution d’un test chimique au moyen du système de détection chimique (17) ; puis – la transmission d’un résultat dudit test au bracelet de surveillance électronique (1) ; puis – la transmission dudit résultat dudit test au dit système de verrouillage; – l’autorisation ou l’interdiction de l’utilisation dudit véhicule.

12. Procédé selon l’une des revendications 9 à 11, dans lequel le système de surveillance électronique (100) est selon la revendication 4, comprenant en outre les étapes de: – la communication avec ladite balise sans fil; – la transmission d’un résultat de ladite communication à la station de base (15).

13. Procédé selon l’une des revendications 9 à 12, dans lequel le système de surveillance électronique (100) est selon la revendication 5 ou 6, comprenant en outre les étapes de: – la réception, au dit bracelet de surveillance électronique (1), d’un signal d’identification provenant de l’autre bracelet de surveillance électronique (1); – la transmission d’un signai d’identification reçu en provenance de l’autre bracelet de surveillance électronique (1) à la station de base (15).

14. Procédé selon la revendication 13, comprenant en outre les étapes de: – la comparaison du signal d’identification reçu en provenance de l’autre bracelet de surveillance électronique (1) à une liste de signaux d’identification associés à des personnes avec lesquelles le porteur n’est pas autorisé à interagir; – si le signai d’identification reçu en provenance de l’autre bracelet de surveillance électronique (1) est compris dans ladite liste, l’information d’une autorité et/ou l’activation d’une alarme audible et/ou visuelle sur le bracelet de surveillance électronique (1) du porteur.

15. Procédé selon la revendication 14, dans lequel ladite comparaison est effectuée dans le bracelet.

16. Procédé selon la revendication 14, dans lequel ladite comparaison est effectuée à distance et ladite alarme est activée en réponse à une commande envoyée par l’intermédiaire de ladite station de base (15).

17. Procédé selon la revendication 9, comprenant en outre les étapes de: – la réception d’une communication en provenance d’une pluralité desdits dispositifs complémentaires (17); – la comparaison d’un résultat de chacune desdites communications à une base de données (23) de dispositifs complémentaires ; et – la détermination de l’emplacement du bracelet de surveillance électronique (1) sur la base de ladite comparaison.

18. Procédé selon la revendication 17, dans lequel un résultat de chacune desdites communications comprend au moins un identifiant du dispositif complémentaire correspondant (17).

19. Procédé selon la revendication 18, dans lequel chaque identifiant comprend au moins l’un de: – une fréquence de transmission; – un type de codage de signal; – des protocoles utilisés; – au moins un code d’identification, comme une adresse IP, un nom de dispositif, un type de dispositif et un nom de réseau.

20. Procédé selon l’une des revendications 17 à 19, comprenant en outre la détermination d’une force relative de signal entre au moins deux signaux reçus en provenance de dispositifs complémentaires correspondants (17), cette force relative de signal étant comparée à ladite base de données (23).

21. Procédé selon l’une des revendications 17 à 20, dans lequel ladite base de données (23) comprend des informations relatives à l’emplacement géographique d’une pluralité de dispositifs complémentaires (17) et au moins l’un desdits identifiants associés à chaque dispositif complémentaire (17).

22. Procédé selon l’une des revendications 17 à 21, dans lequel ladite base de données (23) comprend des informations relatives à une force relative de signal entre au moins deux signaux provenant de dispositifs complémentaires correspondants (17), ladite force relative de signal étant déterminée à une pluralité d’emplacements géographiques.