CH710565A2 - Mécanisme d'embrayage pour mobiles d'affichage de quantième. - Google Patents

Mécanisme d'embrayage pour mobiles d'affichage de quantième. Download PDF

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CH710565A2
CH710565A2 CH02055/14A CH20552014A CH710565A2 CH 710565 A2 CH710565 A2 CH 710565A2 CH 02055/14 A CH02055/14 A CH 02055/14A CH 20552014 A CH20552014 A CH 20552014A CH 710565 A2 CH710565 A2 CH 710565A2
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CH02055/14A
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Inventor
Rombach Stefan
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Eta Sa Mft Horlogère Suisse
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    • G04HOROLOGY
    • G04BMECHANICALLY-DRIVEN CLOCKS OR WATCHES; MECHANICAL PARTS OF CLOCKS OR WATCHES IN GENERAL; TIME PIECES USING THE POSITION OF THE SUN, MOON OR STARS
    • G04B19/00Indicating the time by visual means
    • G04B19/24Clocks or watches with date or week-day indicators, i.e. calendar clocks or watches; Clockwork calendars
    • G04B19/243Clocks or watches with date or week-day indicators, i.e. calendar clocks or watches; Clockwork calendars characterised by the shape of the date indicator
    • G04B19/247Clocks or watches with date or week-day indicators, i.e. calendar clocks or watches; Clockwork calendars characterised by the shape of the date indicator disc-shaped
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    • G04B19/25306Independent date indicating devices activated by hand or by clockwork, e.g. calendar watches
    • G04B19/25313Independent date indicating devices activated by hand or by clockwork, e.g. calendar watches driven or released by a steady movement
    • G04B19/2532Independent date indicating devices activated by hand or by clockwork, e.g. calendar watches driven or released by a steady movement automatically corrected at the end of mounths having less than 31 days

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Abstract

L’invention concerne un dispositif d’affichage d’un quantième de type grande date pour mouvement de montre comportant un premier mobile (M1) et un deuxième mobile (M2), agencés pour afficher, au moins à certaines dates, des premières valeurs de quantième par combinaison d’indications portées par le premier mobile (M1) et d’indications portées par le deuxième mobile (M2), caractérisé en ce qu’il comprend un premier mécanisme d’embrayage (120) et un deuxième mécanisme d’embrayage (210) entre le premier mobile (M1) et le deuxième mobile (M2) de telle sorte que, au moins à certaines dates, le premier mobile (M1) entraîne le deuxième mobile (M2), et qu’à certaines autres dates, le deuxième mobile (M2) entraîne le premier mobile (M1).

Description

Domaine technique
[0001] La présente invention concerne un mécanisme d’affichage du quantième, et en particulier un mécanisme d’affichage du quantième de type «grande date». Elle concerne plus particulièrement un mécanisme d’embrayage bi-directionnel entre deux mobiles d’affichage.
Etat de la technique
[0002] Les dispositifs d’affichage de quantième classiques pour des pièces d’horlogerie, et en particulier des montres bracelet portatives, utilisent le plus souvent un disque des quantième annulaire comprenant 31 secteurs d’affichage régulièrement répartis, chacun des secteurs comprenant une indication correspondant à l’un des quantièmes possibles du mois. Le disque des quantièmes est indexé d’une position tous les jours, de manière à faire apparaître au travers d’un guichet la valeur de quantième correspondant à chaque jour, qui est formée d’un ou plusieurs chiffres. Le secteur angulaire occupé par chaque position d’indexation est ainsi relativement réduit (360/31 soit un peu moins de 12 degrés), ce qui limite fortement la taille maximale des nombres qui peuvent y être affichés.
[0003] Afin d’augmenter la taille des indications affichées dans le guichet pour lire la date, il existe par conséquent des systèmes utilisant deux mobiles distincts, l’un pour l’affichage du chiffre des dizaines et l’autre pour l’affichage du chiffre des unités du quantième. On se réfère à ce type d’affichage de quantième par combinaison de deux chiffres portés par deux mobiles distincts comme un affichage de type «grande date». Ces dispositifs d’affichage sont couplés à un dispositif de commande pour indexer respectivement chacun des mobiles en vue d’afficher chaque jour la combinaison exacte entre les unités et les dizaines.
[0004] On connaît par exemple un mécanisme d’affichage de type «grande date» comprenant un anneau des unités comprenant la séquence 0–9 des unités, et un disque des dizaines comprenant une séquence de 4 chiffres 0–3 répartis sur des secteurs d’environ 90 degrés chacun, comme celui décrit dans le brevet EP2 490 083. Un mobile de programme des quantièmes à 31 secteurs, entraîné à raison d’un pas par jour, engrène sur deux plans dissociés avec respectivement un disque des dizaines et un anneau des unités, pour entraîner respectivement le disque des unités tous les jours, sauf pour le passage du 31<e>quantième au premier du mois suivant à l’aide de 30 dents suivies d’un secteur édenté – le 31<e>de la roue de programme des quantièmes – ainsi que le disque des dizaines n’est entraîné que 4 fois par mois pour le passage à la dizaine supérieure et le changement de mois (9->10, 19–20, 29–30 et 31->01) à l’aide de dents longues agencées respectivement sur le 9<e>, 19<e>, 29<e>et 31<e>secteur des 31 secteurs d’engrenage de la roue de programme, et qui entraîne une croix solidaire en rotation du mobile des dizaines. Ce mécanisme de programmation des quantièmes utilise donc deux chaînes cinématiques distinctes depuis la roue de programme des quantièmes, entraînée à raison d’un pas chaque jour par une roue de 24 heures, sans qu’il n’y ait aucune interaction mutuelle entre le mobile d’affichage des dizaines et celui des unités. En effet, chacun des 31 secteurs d’engrenage de la roue de programme des quantièmes engrène sélectivement plan par plan avec chacun des mobiles concernés pour afficher chaque valeur de quantième au cours du mois.
[0005] Un inconvénient de ce type de mécanisme de calendrier est de nécessiter un très grand nombre de pièces, qui sont dissociées pour le mécanisme de commande et d’affichage, et encombrent ainsi fortement la platine. Par ailleurs, la croix associée au disque des dizaines dispose d’un nombre très faible de dents, ce qui est préjudiciable à la fiabilité d’engrenage en raison des pas angulaires importants requis lors de chaque indexation.
[0006] On connaît par ailleurs, par exemple du brevet EP1 609 028, d’autres types de mécanismes d’affichage de «grande date» utilisant une solution mixte avec disque des dizaines modifié pouvant contenir parfois deux chiffres pour certaines dates. Cette solution divulgue un dispositif d’embrayage du mobile portant les unités vers celui portant les dizaines, le mobile des unités portant des ergots permettant d’entraîner le mobile des dizaines à certaines dates. Selon cette solution d’affichage, le fait que le disque des dizaines modifié porte un plus grand nombre d’indications permet certes de faciliter le mécanisme l’engrenage, mais la séquence des indications relatives aux unités étant disposées sur un mobile solidaire en rotation d’une roue de programme à 31 secteurs, la taille maximale des caractères qui peuvent être affichés demeure par conséquent toujours fortement limitée.
Bref résumé de l’invention
[0007] Un but de la présente invention est de fournir un mécanisme d’affichage de quantième exempts de ces limitations connues.
[0008] Un autre but de la présente invention est de fournir un nouveau type de mécanisme d’affichage de quantième de type grande date par combinaison de deux mobiles pour au moins certaines dates, utilisant des séquences d’indications et d’affichage, ainsi qu’un mécanisme d’entraînement originaux.
[0009] Ces buts sont atteints notamment grâce aux caractéristiques d’un dispositif d’affichage de quantième de type grande date selon la revendication principale, et en particulier un dispositif d’affichage d’un quantième de type grande date pour mouvement de montre comportant un premier mobile et un deuxième mobile agencés pour afficher, au moins à certaines dates, des premières valeurs de quantième par combinaison d’indications portées par le premier mobile et d’indications portées par le deuxième mobile, caractérisé en ce qu’il comprend un premier mécanisme d’embrayage du premier mobile vers le deuxième mobile, et un deuxième mécanisme d’embrayage du deuxième mobile vers le deuxième mobile de telle sorte que, au moins à certaines dates, le premier mobile entraîne le deuxième mobile, et qu’à certaines autres dates, le deuxième mobile entraîne le premier mobile.
[0010] Des formes d’exécution particulières de l’invention sont définies dans les revendications dépendantes.
[0011] Un avantage de la présente invention est de permettre de modifier les cycles et la programmation des séquences d’affichage, grâce à l’entraînement mutuel de chacun des mobiles l’un envers l’autre, et ainsi mieux équilibrer les indications portées par les deux mobiles, par exemple en reportant certaines indications d’unités sur un disque des dizaines modifiés. Selon un mode de réalisation préférentiel, le nombre d’indications d’affichage portées par chacun des mobiles est exactement identique, ce qui permet d’ajuster au mieux la taille des caractères pour un affichage combiné.
[0012] Un autre avantage de la solution proposée est de permettre de diminuer le nombre de pièces nécessaires à la réalisation du dispositif d’affichage, en fusionnant la partie fonctionnelle de programmation avec celle de l’affichage des quantièmes proprement dite.
[0013] Selon un mode de réalisation préférentiel, les deux mobiles d’affichage sont formés par des éléments rotatifs de forme sensiblement annulaire, c’est-à-dire dont les indications d’affichage balaient un segment annulaire complet s’étendant sur 360 degrés au cours d’un cycle, typiquement mensuel. Lorsque les indications des deux mobiles sont agencées pour couvrir la même surface annulaire et se superposent les unes aux autres au moins pour certains quantièmes, l’affichage est confiné dans un espace réduit et le mécanisme de commande peut même avantageusement être intégré au centre de l’anneau pour gagner en compacité.
Brève description des figures
[0014] Des exemples de mise en œuvre de l’invention avantageux sont indiqués à titre d’exemple non limitatifs dans la description et illustrés par les figures annexées dans lesquelles: <tb>La fig. 10<SEP>illustre une vue schématique des chaînes cinématiques et du mécanisme d’embrayage bi-directionnel entre les deux mobiles d’affichage employé selon un mode de réalisation préférentiel de la présente invention; <tb>Les fig. 1A et 1B<SEP>illustrent respectivement un premier mobile des unités modifié ainsi qu’un deuxième mobile des dizaines modifié, et les fig. 1C et 1D d’autres pièces constitutives utilisées par le dispositif d’affichage de grande date selon un mode de réalisation préférentiel de l’invention; <tb>les fig. 2A , 2B , 2C et 2D<SEP>illustrent des vues respectivement de dessus et de dessous du premier et du second mobile des fig. 1A et 1B , mettant en évidence différents éléments d’embrayage mutuel ainsi que les différentes dentures agissant dans des plans d’engrenage distincts pour l’entraînement journalier du mécanisme de quantième et la correction de la date selon un mode de réalisation préférentiel du dispositif d’affichage de grande date selon l’invention; <tb>Les fig. 3A et 3B<SEP>illustrent respectivement une vue en trois dimensions du mécanisme d’engrenage des différentes dentures du premier et du second mobile avec la roue entraîneuse de 24 heures, et une vue en coupe des différents plans d’engrenage de chacune de ces dentures pour l’exemple du passage du 31<e>quantième du mois au 1<er>quantième du mois suivant, selon un mode de réalisation préférentiel du dispositif d’affichage de grande date selon l’invention; <tb>Les fig. 4A et 4B<SEP>illustrent respectivement une vue en trois dimensions du mécanisme d’engrenage des différentes dentures du premier et du second mobile avec le mobile de correction, et une vue en coupe des différents plans d’engrenage de chacune de ces dentures pour l’exemple du passage du 31<e>quantième du mois au 1<er>quantième du mois suivant, selon un mode de réalisation préférentiel du dispositif d’affichage de grande date selon l’invention; <tb>la série des fig. 5A , 5B , 5C , 5D , 5E , 5F<SEP>illustre différentes vues pour expliquer le mécanisme d’indexation du premier et du second mobile selon un mode de réalisation préférentiel, lors d’une première séquence pour les quantièmes dont les unités sont comprises de 2 à 9. Les fig. 5A , 5B et 5C illustrent respectivement le quantième à travers un guichet du cadran, et les positions relatives des premier et deuxièmes mobiles, vu de dessus et de dessous, pour le 2<e>quantième du mois, et les fig. 5D , 5E , et 5F les mêmes vues qu’aux fig. 5A , 5B et 5C précédentes mais après le passage au 3<e>quantième du mois; <tb>la série des fig. 6A , 6B , 6C , 6D , 6E , 6F , et 6G<SEP>illustre différentes vues pour expliquer le mécanisme d’indexation du premier et du second mobile selon un mode de réalisation préférentiel, lors d’une deuxième séquence pour le passage du quantième à la dizaine supérieure (9->10, 19->20, 29->30). Les fig. 6A , 6B et 6C illustrent respectivement le quantième à travers un guichet du cadran, et les positions relatives des premier et deuxièmes mobiles, vu de dessus et de dessous, pour le 9<e>quantième du mois, et les fig. 6D , 6E , et 6F les mêmes vues qu’aux fig. 6A , 6B et 6C précédentes mais après le passage au 10<e>quantième du mois; la fig. 6G illustre quant à elle une vue détaillée montrant l’engrenage d’une lamelle du premier mobile avec un tenon du second mobile pour leur entraînement mutuel en rotation; <tb>la série des fig. 7A , 7B , 7C , 7D , 7E , 7F<SEP>illustre différentes vues pour expliquer le mécanisme d’indexation du premier et du second mobile selon un mode de réalisation préférentiel lors d’une troisième séquence pour le passage d’une dizaine ronde au quantième suivant se terminant par (10->11, 20->21, 30->31). Les fig. 7A , 7B et 7C illustrent respectivement le quantième à travers un guichet du cadran, et les positions relatives des premier et deuxièmes mobiles, vu de dessus et de dessous, pour le 10<e>quantième du mois, et les fig. 7D , 7E , et 7F les mêmes vues qu’aux fig. 7A , 7B et 7C précédentes mais après le passage au 11<e>quantième du mois; <tb>la série des fig. 8A , 8B , 8C , 8D , 8E , 8F<SEP>illustre différentes vues pour expliquer le mécanisme d’indexation du premier et du second mobile selon un mode de réalisation préférentiel lors d’une quatrième séquence pour le passage des quantième se terminant par 1 aux quantièmes se terminant par 2 (01->02, 11->12, 21->22). Les fig. 8A , 8B et 8C illustrent respectivement le quantième à travers un guichet du cadran, et les positions relatives des premier et deuxièmes mobiles, vu de dessus et de dessous, pour le 11<e>quantième du mois, et les fig. 8D , 8E , et 8F les mêmes vues qu’aux fig. 8A , 8B et 8C précédentes mais après le passage au 12<e>quantième du mois; et enfin <tb>la série des fig. 9A , 9B , 9C , 9D , 9E , 9F<SEP>illustre différentes vues pour expliquer le mécanisme d’indexation du premier et du second mobile selon un mode de réalisation préférentiel lors d’une cinquième séquence pour le passage du dernier quantième 31 au premier quantième du mois suivant (31->01). Les fig. 9A , 9B et 9C illustrent respectivement le quantième à travers un guichet du cadran, et les positions relatives des premier et deuxièmes mobiles, vu de dessus et de dessous, pour le 31<e>quantième du mois, et les fig. 9D , 9E , et 9F les mêmes vues qu’aux fig. 9A , 9B et 9C précédentes mais après le passage au 1<er>quantième du mois suivant;
Exemple(s) de modes de réalisation de l’invention
[0015] La fig. 10 est une vue schématique expliquant le principe de fonctionnement du mécanisme d’embrayage bi-directionnel entre deux mobiles d’affichage selon l’invention, de préférence le premier mobile illustré M1 plus loin à la fig. 1A et le 2<e>mobile illustré à la fig. 1B , selon un mécanisme de commande utilisant de préférence un mouvement de base entraînant en rotation une chaussée MO engrenant avec une roue entraîneuse R effectuant une rotation complète toutes les 24 heures pour une indexation journalière du dispositif d’affichage proposé, ainsi qu’un mobile correcteur B indépendant, actionné en rotation par exemple par une tige de commande externe, comme ceux illustrés sur la fig. 1C suivante.
[0016] Le premier mobile M1 est ainsi sélectivement entraîné, directement ou indirectement, selon la valeur du quantième courant, par la roue entraîneuse R de 24 heures via une première chaîne cinématique, tandis que le deuxième mobile M2 est également sélectivement entraîné, directement ou indirectement et selon la valeur du quantième courant, par la même roue entraîneuse de 24 heures via une deuxième chaîne cinématique distincte et indépendante, comme selon certains mécanismes de l’art antérieur susmentionnés. Néanmoins, pour certains quantièmes, et selon le mode de réalisation préférentiel décrit et illustré par les figures suivantes, par exemple le passage du 9<e>au 10<e>quantième du mois, du 19<e>au 20<e>quantième du mois, et enfin du 29<e>au 30<e>quantième du mois, un premier mécanisme d’embrayage 120 du 1<er>mobile M1 vers le 2<e>mobile M2 permet d’entraîner le 2<e>mobile M2 par le premier mobile M1, sans que celui-ci ne soit directement entraîné par la roue entraîneuse R de 24 heures, et réciproquement, pour le passage du 1<er>au 2<e>, du 11<e>au 12<e>, et enfin du 21<e>au 22<e>quantième du mois, un deuxième mécanisme d’embrayage 210 du 2<e>mobile M2 vers le 1<er>mobile M1 permet d’entraîner le 1<e>r mobile M1 par le deuxième mobile M2, sans que celui-ci ne soit directement entraîné par la roue entraîneuse R de 24 heures. Ces mécanismes d’embrayage sont donc utiles, selon le mode de réalisation préférentiel décrit, respectivement pour la deuxième séquence d’indexation, illustrée par la série des fig. 6A – G suivantes, et la quatrième séquence d’indexation, illustrée par la série des fig. 8A – F suivantes.
[0017] La fig. 10 fait référence à deux séries de deux chaînes cinématiques, et deux séries de plans d’engrenage correspondants. Ces références seront mieux comprises au vu des fig. 3A – B et 4A – B suivantes, illustrant le premier plan d’engrenage principal P1 dans lequel engrène une première denture principale D1 du premier mobile M1 avec une première dent Rd1 de la roue entraîneuse R, le deuxième plan d’engrenage principal P2 dans lequel engrène une deuxième denture principale D2 du deuxième mobile M2 avec une deuxième dent Rd2 de la roue entraîneuse R. Similairement, le premier plan d’engrenage auxiliaire P1 ́ fait référence à celui dans lequel engrène la première denture auxiliaire D1 ́ du premier mobile M1 avec l’une des dents du mobile correcteur B, et le 2<e>plan d’engrenage auxiliaire P2 ́ fait référence à celui dans lequel engrène la 2<e>denture auxiliaire D2 ́ du 2<e>mobile M2 avec l’une des dents du mobile correcteur B. On a par conséquent une première chaîne cinématique principale C1 entre la roue entraîneuse R et le premier mobile M1, et une deuxième chaîne cinématique principale C2 entre la roue entraîneuse R, et une première chaîne cinématique auxiliaire C1 ́ entre le mobile correcteur B et le premier mobile M1, et une deuxième chaîne cinématique auxiliaire C2 ́ entre le mobile correcteur B et le deuxième mobile M2.
[0018] Les fig. 1A et 1B illustrent respectivement deux mobiles utilisés pour l’affichage de type grande date selon un mode de réalisation préférentiel de l’invention.
[0019] Le premier mobile M1 de la fig. 1A consiste en un mobile des unités pourvu classiquement de 10 segments d’affichage référencés respectivement S10, S11, S12, S13, S14, S15, S16, S17, S18 et S19, régulièrement espacés à la périphérie du premier mobile M1, chacun correspondant à un des chiffres de la série 1–9, c’est-à-dire la série complète des dix unités 0–9 dont le chiffre {0} a été tronqué. Le premier mobile M1 porte ainsi une première série d’indications l1 qui consiste en un premier espace suivi d’une première suite U1 de premiers chiffres d’unités u1 = {1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9}. La première série d’indications l1 = {∅, 1–9} contient ainsi dix indications d’affichage, dont 9 chiffres d’unités 1–9, et un espace ∅ correspondant à un deuxième chiffre d’unités u2, ici le chiffre 0, dont l’affichage est déplacé sur une deuxième série d’indications l2 placées sur le deuxième mobile M2, comme cela est visible sur la fig. 1B . Toutes les indications i1 de la première série d’indications l1 sont mutuellement séparées les unes des autres par un premier évidement V0, afin de faciliter l’affichage par combinaison avec un chiffre des dizaines d à au moins à certains dates, que l’on qualifiera de premiers quantièmes Q1.
[0020] Le deuxième mobile M2 de la fig. 1B est un mobile des dizaines modifiés, qui en plus de porter les indications des 4 chiffres des dizaines d classiques (0, 1, 2, 3), permet également l’affichage des quantièmes se terminant par le ou les unités tronquées du premier mobile M1, c’est-à-dire ici seulement le chiffre «0». Ce deuxième mobile M2 permet par conséquent d’afficher les quantièmes 10, 20, et 30 sans nécessiter de combinaison avec le premier mobile M1, et on se réfère à ces 3 valeurs de quantième suscitées comme des «deuxièmes quantièmes» Q2, c’est-à-dire des valeurs de quantième intégralement affichées par le deuxième mobile M2, par opposition aux premiers quantièmes Q1 dont l’affichage s’effectue par combinaison entre des indications du premier mobile 1 et des indications du 2<e>mobile M2.
[0021] Le deuxième mobile M2 est quant à lui également pourvu de 10 segments d’affichages référencés S20, S21, S22, S23, S24, S25, S26, S27, S28 et S29, régulièrement espacés à la périphérie du deuxième mobile M2, et d’une deuxième série d’indications l2 = {0X, 0X, 10, 1X, 1X, 20, 2X, 2X, 30 et 3X} – la valeur «X» indiquant un deuxième évidement V1, ou un troisième évidement V2 ou n’importe quelle valeur de chiffre, une indication du premier mobile étant destinée à s’y superposer. Le nombre d’indications de la 2<e>série d’indications l2 est égal à celui du premier mobile M1, et au nombre de segments d’affichage, c’est-à-dire 10. Un tel agencement est particulièrement avantageux pour la mise en place d’un dispositif de commande avec des secteurs d’engrenage superposés, ce qui permet des gains significatifs d’encombrement, notamment lorsque chacun des deux mobiles M1, M2 d’affichage présente une forme essentiellement annulaire, c’est-à-dire dont la forme géométrique obtenue par le balayage de toutes les indications au cours d’un cycle d’affichage correspond à un anneau, libérant de l’espace en son centre pour y placer un mécanisme de commande. Le premier mobile d’affichage M1 et le deuxième mobile d’affichage M2 peuvent sinon avantageusement être agencés sous forme d’anneaux concentriques. Le premier mobile M1 est pourvu d’une première denture principale D1 prévue pour l’engrenage avec un mobile d’entraînement, comme typiquement une roue entraîneuse R de 24 heures, illustrée plus loin sur la fig. 1C , de même que le deuxième mobile M2, qui comprend une deuxième denture principale D2 pour l’engrenage avec cette même roue entraîneuse R.
[0022] Sur la fig. 1B , on peut distinguer deux types de références pour les espaces après les chiffres des dizaines sur le 2<e>mobile M2: les 2<e>évidements V1, pour un affichage combiné avec le chiffre «1» du 1<er>mobile M1, et un 3<e>évidement V2, correspondant aux deux entailles dans le 2<e>mobile M2 ainsi que le positionnement de la 2<e>lamelle L2. Lorsque le 3<e>évidement correspondant à la référence V2 se trouve en face du guichet d’affichage, on saura qu’on se trouve dans une phase d’affichage correspondant à la 1<re>séquence d’indexation, expliquée ci-après au vu de la série de fig. 5A – F , où défilent les chiffres d’unités 2–9 du 1<er>mobile M1.
[0023] Sur la fig. 1A , on peut constater la présence d’une première lamelle L1, au niveau des segments d’affichage référencés S10–S11. Cette première lamelle L1 flexible a pour vocation, comme on le verra plus loin, d’agir comme élément d’entraînement du deuxième mobile M2 par le premier mobile M1 lors de l’indexation de certains quantièmes, notamment le passage des dizaines grâce à la collaboration avec respectivement un premier tenon T1, un deuxième tenon T2 et un troisième tenon T3 solidaires du deuxième mobile M2, visibles sur la fig. 1B , et qui sont agencés ici selon un plan perpendiculaire au plan d’affichage, soit également une direction parallèle à l’axe de rotation conjoint du premier mobile M1 et du 2<e>mobile M2. On comprendra donc que le positionnement angulaire de cette première lamelle L1 dans un secteur angulaire donné dépend de la position angulaire relative des tenons, et ne doit pas nécessairement être disposée dans les secteurs S10–S11 précités conformément à l’illustration de la fig. 1B ; l’avantage de ce mode de réalisation préférentiel illustré permet simplement de dissocier l’affichage de la première série d’indications l1 du 1<er>mobile M1 du dispositif d’entraînement du 2<e>mobile M2, ce qui permet de gagner en clarté. Similairement, on peut constater sur la fig. 1B la présence d’une deuxième lamelle L2, prévue pour l’entraînement du premier mobile M1 par le 2<e>mobile M2 lors de l’indexation de certains autres quantièmes, notamment le passage des quantièmes se terminant par le chiffre «1» à ceux se terminant par «2», grâce à la collaboration avec des encoches aménagées sur le périmètre intérieur du premier mobile M1, c’est-à-dire: une première encoche E1 pour le passage 01->02, une deuxième encoche E2 pour le passage 11->12, et enfin une troisième encoche E3 pour le passage 21->22,
[0024] Ces trois encoches E1, E2, E3, et leur positionnement relatif par rapport à la deuxième lamelle L2 sont visibles sur les séries des fig. 5 à 9 relatives aux 5 séquences d’indexation caractéristiques du mécanisme de commande préférentiel pour la mise en oeuvre du dispositif d’affichage selon l’invention, détaillées ci-après.
[0025] Comme on peut le constater au vu des fig. 1A et 1B , le mode de réalisation préférentiel illustré est particulièrement avantageux car chacun des premiers et seconds mobiles utilise exactement le même nombre d’indications d’affichage, c’est-à-dire le nombre de premières indications il de la premier série d’indications l1 du premier mobile M1 est identique au nombre de deuxièmes indications i2 de la deuxième série d’indications l2 du deuxième mobile M2, tous deux égaux à 10. Ces deux séries d’indications sont du reste réparties sur un même nombre de segments d’affichage, ce qui signifie que chaque indication n’est jamais répétée plus d’une fois au cours de chaque cycle, et permet de maximiser en conséquence la taille de chaque segment d’affichage et par là-même la taille des chiffres affichés. On se trouve ainsi dans une situation particulière où le premier nombre N1 de premiers segments d’affichage du premier mobile M1, c’est-à-dire les segments référencés S10 à S19, est égal au deuxième nombre N2 de deuxièmes segments d’affichage du deuxième mobile M2, c’est-à-dire les segments référencés S20 à S29. Une telle configuration permet de faciliter le mécanisme d’engrenage, et par ailleurs la taille de chaque chiffre ou chaque espace porté par chaque mobile peut avoir une taille optimale: on remarquera en effet que les tailles des premiers, deuxièmes et troisièmes évidements V0, V1, V2 du chiffre des dizaines d, et des premier et deuxième chiffres des unités u1–u2 peuvent être tous identiques, à la fois en taille et d’occupation de secteur angulaire ce qui rend l’affichage particulièrement homogène et l’indexation fiable pour chacun des deux mobiles, et non plus uniquement le mobile des unités comme dans l’art antérieur.
[0026] Néanmoins, même si dans la suite de la description on décrira en détail un mécanisme de programmation des mobiles d’affichage utilisant un tel agencement avantageux, on comprendra néanmoins qu’il est possible, sans sortir du cadre de la présente invention, de transférer l’affichage de certaines unités du premier mobile M1 vers le deuxième mobile M2, ou encore d’utiliser un premier mobile M1 sous la forme d’un mobile des unités complet avec la série 0–9, sans pour autant changer le nombre de segments d’affichage de chaque mobile ni leur mécanisme d’embrayage mutuel. Ainsi, si au lieu de tronquer seulement le chiffre 0 de la suite des unités, on tronquait une deuxième suite U2 de deuxièmes chiffres u2 {0, 1} de la première série d’indications l1 du premier mobile M1, en supprimant l’indication «1» au niveau du segment d’affichage référencé S11 du premier mobile M1, il serait envisageable d’utiliser en conséquence un deuxième mobile M2 des dizaines modifiés portant une deuxième série d’indications l2 {01, 0X, 10, 11, 1X, 20, 21, 2X, 30, 31} modifiée – la valeur «X» n’indiquant alors plus qu’un troisième évidement V2 ou n’importe quelle valeur de chiffre, auquel viendrait se superposer un chiffre provenant de la 1<re>série d’indications l1 du premier mobile M1, les 28 évidements V1 ayant été supprimés – sans rien changer au mécanisme de programmation décrit ci-après, et en particulier rien au premier mécanisme d’embrayage 120 ni au deuxième mécanisme d’embrayage 210. On pourra aisément constater à la lecture de ce qui suit que le mécanisme de programmation ne serait pas modifié non plus en utilisant un mobile M1 comprenant toujours 10 segments d’affichage, mais portant une première série d’indication l1 tronquée d’encore un chiffre de plus, c’est-à-dire la deuxième suite U2 de deuxièmes chiffres u2 {0,1,2}, avec l’indication «2» supprimée au niveau du segment d’affichage S12. Il faudrait alors simplement ajuster la deuxième série d’indications 12 du 2<e>mobile M2 à la séquence suivante {01, 02, 10, 11, 12, 20, 21, 22, 30, 31}, c’est-à-dire en supprimant tous les deuxièmes et troisièmes évidements V1, V2 de ce deuxième mobile M2, en rajoutant le deuxième chiffre d’unité u2 égal à 2 au niveau des segments d’affichage référencés respectivement S22, S25 et S28 sur la fig. 1B en lieu et place des 3<e>évidements V2. Il serait même possible, toujours sans rien changer au mécanisme de programmation des quantièmes décrit ci-après, et en particulier aux mécanismes d’embrayage, d’utiliser un premier mobile M1 pourvu de la première série complète des unités 0–9, en rajoutant l’indication «0» au niveau du segment d’affichage S10. Dans ce cas seuls des dates du type premier quantième Q1 seraient affichés systématiquement, par combinaison avec les indications du chiffre des dizaines d du 2<e>mobile M2, portant un deuxième série d’indications l2 modifiée {0X, 0X, 1X, 1X, 1X, 2X, 2X, 2X, 3X, 3X}, la valeur «X» indiquant alors soit un deuxième évidement V1, prévu pour un affichage en combinaison avec le chiffre «1» des unités à de la première série d’indications l1 du 1<er>mobile M1, soit un troisième évidement V2, prévu pour un affichage en combinaison avec les chiffres 2 à 9 des unités de la première série d’indications l1 du 1<er>mobile M1, soit un autre type d’évidement prévu pour un affichage en combinaison avec le chiffre «0» des unités de la première série d’indications l1 du premier mobile M1, ou n’importe quelle valeur de chiffre. On comprendra de ce qui précède que ces modes de réalisation alternatifs non illustrés sont donnés uniquement à titre d’exemple non limitatifs pour comprendre le fonctionnement de l’invention revendiquée, la superposition des premières indications du premier mobile M1 pouvant se superposer, en raison de leur taille identique aux deuxièmes indications du deuxième mobile M2, à ces dernières au niveau de la 2<e>fenêtre F2 du guichet d’affichage, illustrée notamment sur les fig. 5A , 6A , 7A , 8A , 9A suivantes. Par conséquent c’est le chiffre d’unités de la première série d’indications l1 qui apparaît dans cette 2<e>fenêtre F2, et le chiffre affiché ou la référence correspondante à un évidement de type particulier dans le 2<e>mobile M2 ne sert ici qu’à mieux identifier une séquence d’indexation particulière qui y est associée.
[0027] La fig. 1C illustre une vue de dessus d’un mécanisme d’entraînement destiné à être intégré à l’intérieur de l’espace libéré au centre des deux mobiles M1, M2 d’affichage. On y distingue la chaussée du mouvement M0, qui entraîne, par l’intermédiaire d’un rapport d’engrenage approprié, une roue entraîneuse R de 24 heures de telle sorte que cette dernière fasse exactement un tour complet chaque jour. Cette roue entraîneuse comprend par ailleurs un secteur d’engrenage journalier Re dans lequel sont aménagées de préférence deux dents dans deux plans d’engrenage différents, c’est-à-dire la première dent d’engrenage journalier Rd1 et la deuxième dent d’engrenage journalier Rd2 – visibles sur les fig. 3A et 3B – destinées à engrener respectivement avec la première denture principale D1 du premier mobile M1, et la deuxième denture principale D2 du deuxième mobile M2, formant ainsi un mode de réalisation préférentiel de première chaîne cinématique principale C1 et de deuxième chaîne cinématique principale C2. Similairement, un mobile correcteur B, communément appelé «baladeur», comprend une série de quatre dents de correction – première dent de correction b1, deuxième dent de correction b2, troisième dent de correction b3 et quatrième dent de correction b4 – espacées mutuellement de 90 degrés, afin de fournir une bonne sécurité d’engrenage et un défilement suffisamment rapide lorsque celui-ci est actionné, par exemple par l’intermédiaire d’une couronne. Ces dents du mobile correcteur B visent à entraîner respectivement avec une première denture auxiliaire D1 ́ du premier mobile M1, et une deuxième denture auxiliaire D2 ́ du deuxième mobile M2, situés dans des plans d’engrenage distincts de ceux des dentures principales, comme illustré plus loin à l’aide des paires de fig. 3A – 3B et 4A , 4B . La liaison directe du mobile correcteur B vers la première denture auxiliaire D1 ́ du premier mobile M1, et respectivement vers la deuxième denture auxiliaire D2 ́ du deuxième mobile M2 forment une première chaîne cinématique auxiliaire C1 ́ et une deuxième chaîne cinématique auxiliaire C2 ́ totalement disjointes des chaînes cinématiques principales correspondants pour chaque mobile d’affichage. Le mobile correcteur B peut être situé dans n’importe quel secteur angulaire à l’intérieur de l’espace libéré au centre des anneaux d’affichage du premier mobile M1 et du deuxième mobile M2, ce qui laisse une grande flexibilité d’agencement parmi les 9 positions possibles. Les dentures auxiliaires peuvent alors être obtenues par simple permutation circulaire par rapport aux dentures principales. La position diamétralement opposée du mobile de correction B et de la roue entraîneuse R de 24 heures correspond donc à un cas particulier mais n’est pas une configuration indispensable pour la réalisation de l’invention.
[0028] Afin de maintenir le premier mobile M1 et le deuxième mobile M2 en positions indexées, respectivement un premier sautoir J1 et un deuxième sautoir J2 mutuellement superposés mais dissociés l’un de l’autre, comme cela est visible sur la fig. 3A suivante, sont prévus; ils sont agencés au niveau d’un segment d’affichage donné et viennent s’intercaler entre deux dents des dentures de chaque mobile. L’épaisseur de chaque sautoir se prolonge de préférence sur les plans d’engrenage principaux et auxiliaires d’engrenage de chaque mobile, de telle sorte que le maintien dans une position indexée puisse toujours s’effectuer pour chaque mobile, c’est-à-dire le premier mobile M1 et le deuxième mobile M2, dans la configuration proposée avec une roue entraîneuse R de 24 heures et un mobile de correction B diamétralement opposés, car le sautoir de chaque mobile (J1 pour M1, et J2 pour M2) viendra toujours en appui, entre deux segments d’affichage consécutifs, sur au moins une première dent d’un plan d’engrenage principal ou auxiliaire de ce mobile et une deuxième dent d’un plan d’engrenage principal ou auxiliaire de ce mobile. Autrement dit, jamais les dentures principales et auxiliaires de chaque mobile ne présentent simultanément deux secteurs d’engrenage édentés consécutifs avec un tel agencement de roue entraîneuse R de 24 heures et de mobile de correction B.
[0029] La fig. 1D montre une version préférentielle d’une plaque P de maintien pour les éléments d’entraînement illustrés sur la fig. 1C précédemment décrite. En pointillés sont représentés des flèches pointant sur les axes du mobile de correction B, de la chaussée M0, et de la roue entraîneuse R de 24 heures. La plaque P de maintien contient, selon ce mode de réalisation préférentiel, un secteur d’engrenage fixe K s’étendant sensiblement sur la largeur d’un segment d’affichage et qui est destiné, comme on le verra à l’aide de la séquence d’engrenage illustrée sur les séries de fig. 6 suivantes, à permettre notamment le passage du quantième à la dizaine supérieure grâce à un élément d’embrayage constitué de préférence par une lamelle flexible du type de la première lamelle L1 illustrée sur la fig. 1A .
[0030] Les fig. 2A et 2B illustrent des vues respectivement de dessus et de dessous du second mobile M2 de la fig. 1B , tandis que les fig. 2C et 2D illustrent inversement une vue de dessous et de dessus du premier mobile M1 de la fig. 1A . La fig. 2A reprend la deuxième séquence d’indications 12 {0X, 0X, 10, 1X, 1X, 20, 2X, 2X, 30, 3X}, avec les deuxièmes évidements V1 pour l’affichage en combinaison avec l’indication «1» du premier mobile, et les 3<e>évidements V2 formés par les entailles ainsi que le positionnement de la 2<e>lamelle L2 d’entraînement du 1<er>mobile M1, pour l’affichage en combinaison avec tous les autres chiffres de la série des unités 2–9. On retrouve ces 3<e>évidements V2 au niveau des entailles sur la fig. 2B , ainsi que le positionnement de la deuxième lamelle L2 par symétrie axiale selon un axe horizontal par rapport à la fig. 2B , néanmoins, les quatre deuxièmes évidements V1 n’y sont plus représentés pour des raisons de clarté. Bien qu’on puisse discerner une denture intérieure similaire du deuxième mobile M2 sur les fig. 2A et 2B , en réalité ces dentures correspondent à une denture principale et une denture auxiliaire, destinée à engrener avec des mobiles différents dans des plans différents. Ainsi sur la fig. 2A , la denture représentée correspond à la deuxième denture auxiliaire D2 ́ du 2<e>mobile M2, qui engrène avec le mobile correcteur B dans un deuxième plan auxiliaire P2 ́, tandis que la denture représentée sur la fig. 2A correspond à la deuxième denture principale D2 du deuxième mobile M2, engrenant avec la roue entraîneuse R de 24 heures dans un deuxième plan principal P2. Chacune des deuxièmes dentures principales et auxiliaires D2 et D2 ́ possèdent une respectivement une série A2 et A2 ́ de secteurs édentés respectivement dans le deuxième plan principal P2 et le deuxième plan auxiliaire P2 ́. Ces séries de secteurs édentés sont prévus pour permettre l’indexation du premier mobile M1 pour faire défiler la série 2–9 des unités en regard de chacun des secteurs sur lesquels sont aménagés les 3<e>évidements V2 (i.e. les entailles et la 2<e>lamelle L2, correspondant à cette même séquence d’indexation) pour un affichage en combinaison, alors que le deuxième mobile M2 reste en place. Chacune des deux séries référencées A2 et A2 ́ comprennent respectivement 3 secteurs édentés, qui se déduisent les uns des autres par permutation circulaire en fonction des positions relatives d’agencement de la roue entraîneuse R de 24 heures par rapport à celle du mobile de correction B. Le positionnement angulaire des segments d’engrenage du deuxième mobile M2 est défini en fonction de la position du guichet sur le cadran et de celle de la roue d’entraînement R de 24 heures, de telle sorte que chacun des secteurs édentés se trouve en face de la roue d’entraînement lorsque les 3<e>évidements V2 de la roue du 2<e>mobile se trouvent affichés dans le guichet. Selon le mode de réalisation préférentiel décrit et illustré, comme on le constatera au vu de la série des fig. 5 à 9 suivantes illustrant les différentes séquences d’indexation, le guichet d’affichage se trouve à 9 heures sur le cadran, et la roue entraîneuse R de 24 heures et le mobile de correction sont respectivement agencés environ à 5 heures et 11 heures sur la platine. Les secteurs édentés de chacune des roues ont été annotés sur les fig. 2A et 2B pour correspondre à cette configuration, avec: un premier secteur édenté dans le plan d’engrenage principal P2 du deuxième mobile M2 référencé a21, placé au niveau du segment d’affichage S29 de la fig. 1B , en dessous de l’indication d’affichage «30»; un deuxième secteur édenté dans le plan d’engrenage principal P2 du deuxième mobile M2 référencé a22, placé au niveau du segment d’affichage S22 de la fig. 1B , en dessous de la première indication d’affichage «0X»; un troisième secteur édenté dans le plan d’engrenage principal P2 du deuxième mobile M2 référencé a23, et placé au niveau du segment d’affichage S25 de la fig. 1B , en dessous de l’indication d’affichage «1X»;
[0031] Similairement, la série de secteurs édentés dans le plan d’engrenage auxiliaire du deuxième mobile M2 comprend: un premier secteur édenté dans le plan d’engrenage auxiliaire P2 ́ du deuxième mobile M2 référencé a21 ́, au niveau du segment d’affichage S24 de la fig. 1B , juste en dessous de l’indication d’affichage «1X» et du premier tenon T1; un deuxième secteur édenté dans le plan d’engrenage auxiliaire P2 ́ du deuxième mobile M2 référencé a22 ́, au niveau du segment d’affichage S27 de la fig. 1B , juste en dessous de l’indication d’affichage «2X» et du 2<e>tenon T2; et enfin un troisième secteur édenté dans le plan d’engrenage auxiliaire P2 ́ du deuxième mobile M2 référencé a23 ́, au niveau du segment d’affichage S20 de la fig. 1B , juste en dessous de l’indication d’affichage «3X» et du 3<e>tenon T3.
[0032] Les deux séries de secteurs édentés A2 et A2 ́ décrites ci-dessus sont du reste visibles sur la fig. 1B , bien que non référencés pour des raison de clarté, à l’aide des respectivement petits et moyens arcs de cercles en regard des secteurs édentés de la 2<e>denture principale D2 et de la 2<e>denture auxiliaire D2 ́ du 2<e>mobile M2.
[0033] Tous les plans d’engrenage principaux et auxiliaires P1, P2, P1 ́ et P2 ́ sont illustrés sur les fig. 3B et 4B ci-après. Sur la fig. 2A , on peut sinon encore distinguer le premier tenon T1 d’entraînement de la première dizaine pour le passage du 09<e>au 10 quantième, le deuxième tenon T2 d’entraînement de la deuxième dizaine pour le passage du 19<e>au 20<e>quantième, et enfin le troisième tenon T3 d’entraînement de la troisième dizaine, pour le passage du 29<e>au 30<e>quantième. Le positionnement angulaire des tenons d’entraînement dépend de la position relative entre le guichet, celui du secteur d’engrenage fixe K, et la première lamelle L1 flexible sur laquelle ce dernier agit pour entraîner en rotation le 2<e>mobile M2, en poussant cette première lamelle L1 radialement vers l’extérieur dans une position «PE» dite d’entraînement, illustrée en détail par la fig. 6G ; la configuration proposée correspond ainsi à celle d’un secteur d’engrenage positionné environ à 11 heures, et d’une lamelle disposée au niveau des segments d’affichage correspondant à ceux de l’unité unité «0» tronquée pour un guichet d’affichage disposé à 9 heures sur le cadran; on comprendra toutefois de ce qui précède que d’autres agencements sont possibles sans sortir du cadre de l’invention.
[0034] Les fig. 2C et 2D montrent respectivement une vue de dessous et de dessus du premier mobile M1 des unités où l’on distingue, mis à part la suite de premiers chiffres u1 d’unités 1–9, également une première lamelle L1 pour l’entraînement du deuxième mobile M2 à l’aide des trois tenons T1, T2, T3 précédemment décrits, solidaires du 2<e>mobile, et selon le même principe que pour les fig. 2A et 2B précédentes, une denture principale et auxiliaire destinée à engrener dans des plans distincts avec la roue d’entraînement R de 24 heures pour un engrenage journalier, et avec un mobile de correction B pour une correction manuelle de la date sur demande. Sur la fig. 2D , la première denture principale D1 est identique à celle représentée sur la fig. 1A avec 10 segments d’affichage équirépartis, destinés à engrener dans un plan principal P1 avec la roue entraîneuse R de 24 heures. Dans ce plan d’engrenage, on distingue un secteur édenté référencé a1, qui vise à permettre l’indexation du 2<e>mobile tout en laissant le 1<er>mobile M1 immobile. Un tel type d’indexation est, selon le mode de réalisation préférentiel décrit, indispensable pour permettre le passage du 31<e>quantième d’un mois au 1er quantième du mois suivant. Similairement, sur la fig. 2C , la première denture auxiliaire D1 ́ est destinée à engrener dans un premier plan auxiliaire P1 avec le mobile correcteur B, et on y trouve un secteur denté correspondant a1 ́.
[0035] Au vu de la série des fig. 2A , 2B , 2C et 2D , on pourra remarquer que le positionnement des secteurs édentés correspondant à chaque plan d’engrenage distinct pour chaque même mobile peut se déduire par symétrie axiale par rapport à un axe vertical, puisque les vues de dessus et de dessous sont symétriques selon un axe horizontal, et la disposition des deux mobiles d’entraînement, à savoir la roue entraîneuse R et le mobile de correction B sont agencés symétriquement par rapport au centre de la platine du mouvement. La composition d’une symétrie axiale et d’une symétrie centrale consiste effectivement en une symétrie axiale selon un axe orthogonal au précédent.
[0036] Sur la fig. 2C est par ailleurs mis en évidence un dernier élément d’entraînement pour permettre l’embrayage mutuel entre le 1<er>et le 2<e>mobile, à savoir les encoches E1, E2 et E3, qui sont destinées à coopérer avec la 2<e>lamelle L2 pour l’entraînement du 1<er>mobile M1 par le 2<e>mobile M2. Le premier mobile M1 comprend trois encoches, pour l’entraînement des quantièmes se terminant par «1» aux quantièmes se terminant par «2» selon le mode de réalisation préférentiel décrit. Plus précisément, la première encoche E1, la 2<e>encoche E2 et la troisième encoche E3 sont réparties sur un cycle de 10 segments équirépartis, c’est-à-dire régulièrement répartis en des secteurs angulaires de même valeur chacun, la première encoche E1 et la troisième encoche E2 étant espacées de 3 segments, la deuxième encoche E2 et la troisième encoche E3 étant espacées de 3 segments également, et par conséquent la troisième encoche E3 et la première encoche E1 étant espacées de 4 segments. Le positionnement de cette série d’encoches dépend du positionnement de la 2<e>lamelle L2 sur le 2<e>mobile M2 et également de celle du guichet d’affichage du le cadran. La première encoche E1 doit être, selon le mode de réalisation préférentiel décrit où la deuxième lamelle L2 est positionnée au niveau du segment d’affichage S22 de la figure de la fig. 1B , correspondant à une indication «OX», associée au 3<e>évidement V2 configuré pour entraîner le premier mobile M1 lors du passage du quantième 01 à 02, de telle sorte que la deuxième lamelle L2 coopère ensuite avec la 2<e>encoche E2 pour le passage du quantième 11 à 12, et enfin avec la 3<e>encoche E3 pour le passage du quantième 21 à 22. Ainsi, lors du passage du 31<e>quantième du mois au 1<er>du mois suivant, la deuxième lamelle L2 se trouvera décalée d’un segment par rapport à la première encoche E1 et dans une telle configuration, en raison de l’édentation du 1<e><r>mobile – secteur édenté référencé a1 – contrairement aux autres quantièmes se terminant par «1» précédents, le 1er mobile M1 ne sera pas entraîné par le 2<e>mobile M2 pour compléter le cycle de 31 jours du mois. Ce mécanisme d’engrenage est expliqué à la lumière des illustrations des séries de fig. 8A – F et 9A – F suivantes, qui expliquent en détail respectivement la 4<e>séquence d’indexation pour le passage des quantièmes se terminant par 1 (01, 11, 21) aux suivants se terminant par 2 (02, 12, 22) et la 5<e>séquence d’indexation correspondant au cas particulier du passage du 31<e>quantième au 1<er>du mois suivant.
[0037] Les fig. 3A et 3B illustrent respectivement une vue en trois dimensions du mécanisme d’engrenage des différentes dentures du premier et du second mobile avec la roue entraîneuse de 24 heures et notamment la première denture principale D1 engrenant dans le premier plan principal d’engrenage P1 ainsi que la deuxième denture principale D2 engrenant dans le deuxième plan d’engrenage principal. La vue en coupe de la fig. 3B montre l’agencement particulier de tous les plans d’engrenage, y compris les plans d’engrenage auxiliaires de chaque mobile, référencés respectivement P1 ́ pour le 1<er>mobile et P2 ́ pour le 2<e>mobile, avec chacune des dentures d’entraînement dans le du passage du 31<e>quantième du mois au 1<er>quantième du mois suivant. Selon le mode de réalisation préférentiel du dispositif d’affichage de grande date selon l’invention décrit, la première denture principale D1 du 1er mobile est censée y présenter un secteur édenté a1, tandis que la denture principale D2 du 2<e>mobile une dent, Par conséquent, la première dent d’engrenage Rd1 de la roue entraîneuse R dans le premier plan principal P1 ne permet pas d’entraîner le premier mobile M1, tandis que la deuxième dent d’engrenage Rd2 de la roue entraîneuse R engrène dans le deuxième plan principal P2 avec une dent de la denture D2 du 2<e>mobile. Sur la fig. 3A , on peut constater que la première denture auxiliaire D1 ́ ne présente pas de dent sur ce secteur d’engrenage non plus, ce qui permet de bien séparer les différents plans d’engrenage, qui se succèdent dans l’ordre suivant, de haut en bas: P1, P1 ́, P2 ́, P2, bien visibles sur la fig. 3B . On peut néanmoins constater sur cette même fig. 3A que le secteur d’engrenage adjacent du dessus présente une denture homogène D1, D1’ et D2, D2 ́ avec des dents qui s’étendent respectivement sur l’intégralité de l’épaisseur du premier mobile M1, et celle du 2<e>mobile M2. C’est sur cette épaisseur que peut s’étendre chaque sautoir de retenue, respectivement le premier sautoir J1 pour le 1er mobile, et le 2<e>sautoir J2 pour le 2<e>mobile. Un tel agencement de mobiles avec des segments d’affichage et des dentures d’engrenage totalement superposées sur le périmètre intérieur de pièces de forme annulaire pour les 1<er>et 2<e>mobiles (M1, M2) procure par conséquent non seulement un gain de place, mais permet également de simplifier considérablement la mise en œuvre du mécanisme de programmation de l’affichage des quantièmes.
[0038] Les fig. 4A et 4B illustrent similairement respectivement une vue en trois dimensions du mécanisme d’engrenage des différentes dentures du premier et du second mobile avec le mobile correcteur B, et notamment les dentures auxiliaires pour le même exemple du passage du 31<e>quantième du mois au 1<er>quantième du mois suivant. Comme expliqué précédemment, le mobile de correction engrène non pas dans les premiers et deuxième plans d’engrenage principaux P1, P2 de chaque mobile, mais dans un premier et un deuxième plan d’engrenage auxiliaire P1 ́, P2 ́, qui sont juxtaposés et respectivement pris en sandwich entre les premier et deuxième plans d’engrenage principaux P1, P2, ce qui permet d’agencer le mobile correcteur avec une certaine épaisseur combinant les dentures d’entraînement des deux mobiles, évitant ainsi d’usiner deux dentures dissociée dans deux plans distincts mais ayant le même profil, comme pour la roue entraîneuse R, ce qui permet de diminuer les coûts de production. Quel que soit l’emplacement du mobile correcteur B sur la platine, on doit s’assurer que ce mobile peut engrener, avec l’une de ses quatre dents b1–b4 (sur la fig. 4A , il s’agira de la 2<e>dent b2 lorsque le mobile correcteur B sera actionné) avec un profil de denture identique, au niveau des dentures d’engrenage auxiliaires, à celle avec laquelle engrène, au même moment, la roue entraîneuse R de 24 heures au niveau des dentures principales. Ainsi on peut constater que sur la fig. 4B , il y a nécessairement un secteur édenté – référencé a1 ́ – au niveau de la première denture auxiliaire D1 ́ dans le premier plan d’engrenage auxiliaire P1 ́, puisqu’on avait un secteur édenté référencé a1 au niveau de la première denture principale D1 dans le premier plan d’engrenage principal P1 (voir la fig. 3B ); similairement il y aura une dent au niveau de la deuxième denture auxiliaire D2 ́ pour ce secteur d’engrenage dans le deuxième plan d’engrenage auxiliaire P2 ́, puisqu’il y en avait une au niveau de la deuxième denture principale D2 dans le deuxième plan d’engrenage principale P2 (voir les fig. 3B et 4B par comparaison).
[0039] On comprendra de l’exemple décrit ci-dessus, correspondant à la cinquième séquence d’engrenage décrite par ailleurs ci-après en liaison avec la série des fig. 9 , en lien avec la série des fig. 2 décrites précédemment que chacun des premier et deuxième mobile M1, M2 possède respectivement une première et une deuxième denture principale D1, D2 d’engrenage journalier engrenant sélectivement avec une roue entraîneuse R de 24 heures selon la date, c’est-à-dire la valeur de quantième en cours, en fonction de la présence ou non d’une dent ou non. La roue entraîneuse R constitue ainsi le point de départ de la première chaîne cinématique principale C1 pour l’entraînement du premier mobile M1, et également le point de départ de la 2<e>chaîne cinématique principale C2 pour l’entraînement du 2<e>mobile M2. Les différentes dentures des deux mobiles forment une première partie du mécanisme de programmation global, pour l’entraînement direct respectif de chacun des mobiles. Le mécanisme de programmation de l’affichage des quantièmes est ensuite complété par la deuxième partie constituée par le mécanisme d’embrayage mutuel et bidirectionnel entre le premier et le second mobile à certains quantièmes, soit selon l’exemple préférentiel décrit et illustré par les figures, pour les dizaines de quantièmes (09->10, 19->20, 29->30) et les quantièmes dont les unités passent de 1 à 2 (01->02, 11->12, 21->22).
[0040] Le premier mécanisme d’embrayage 120 du premier mobile M1 vers le second mobile M2, illustré schématiquement à la fig. 10 précédemment décrite, est ainsi constitué, selon le mode de réalisation préférentiel décrit, par l’entraînement de tenons (respectivement premier, deuxième et troisième tenon T1, T2, T3) par la première lamelle L13 fois au cours d’un cycle d’un mois de 31 jours, la première lamelle L1 étant elle-même solidaire du premier mobile M1 ayant 10 segments d’affichage et ayant par conséquent un cycle plus restreint de 10 positions indexées au maximum. Une position active de la lamelle L1 – référencée «PE» pour «position d’entraînement» sur la fig. 6G – est conditionnée par le secteur d’engrenage fixe K, agencé sur la platine P, qui s’étend au moins sur la largeur d’un segment d’affichage et doit permettre au moins l’entraînement du 2<e>mobile pour le passage aux dizaines supérieures, c’est-à-dire le passage du 9<e>au 10<e>quantième, du 19<e>au 20<e>quantième, et du 29<e>au 30<e>quantième. On comprendra que selon une variante non illustrée, ce secteur d’engrenage fixe K pourrait s’étendre sur une largeur supérieure et ainsi maintenir la position d’entraînement «PE» de la première lamelle L1 non seulement pour les passages à la dizaine supérieure suscités, mais également le passage de «0» à «1» qui suit.
[0041] Le deuxième mécanisme d’embrayage 210 du deuxième mobile M2 vers le premier mobile M1, illustré également schématiquement à la fig. 10 précédemment décrite consiste quant à lui, selon le mode de réalisation préférentiel décrit, par l’entraînement d’encoches orientées (respectivement première, deuxième et troisième encoches E1, E2, E3) par une deuxième lamelle L2, solidaire du deuxième mobile M2, et agencée obliquement vers le périmètre intérieur du 1er mobile M1. Selon le mode de réalisation préférentiel décrit, la présence de 3 encoches espacées de manière définie (cycle de 3/3/4 sur 10 segments angulaires équidistants) est nécessaire pour permettre l’engrenage du 1<er>au 2<e>, puis du 11<e>au 12<e>, et enfin du 21<e>au 22<e>puis de ne plus entraîner pour le dernier quantième du mois, le 31<e>se terminant lui aussi par un chiffre d’unité égal à «1».
[0042] Bien que selon le mode de réalisation préférentiel proposé, les premier et deuxième mécanismes d’embrayage 120, 210 entre les deux mobiles d’affichage, utilisent des lamelles flexibles coopérant respectivement avec des tenons et des encoches, on comprendra que d’autres variantes sont possibles, utilisant notamment des doubles dentures présentant un profil adéquat. Par exemple, une dent escamotable pivotante pourrait remplacer la première lamelle L1 flexible et toujours être actionnée en position active à l’aide du secteur d’engrenage fixe K, ou encore être remplacée par une dent longue, et engrener par ailleurs avec un autre type d’élément d’entraînement, comme par exemple une avancée radiale dans le plan d’engrenage de la dent pivotante remplaçant les tenons, qui ne représentent fonctionnellement que des éléments de butée, et ne doivent par conséquent pas nécessairement consister en des goupilles agencées selon l’axe de rotation commun des deux mobiles, perpendiculairement à leur plan d’affichage. Similairement, d’autres éléments d’entraînement et de butées pourraient être employés pour le deuxième mécanisme d’embrayage 210, qui ne nécessite pas nécessairement d’élément flexible. Ainsi une double denture dont un profil agencé sur le 1<er>mobile M1 coopérerait avec un autre profil agencé sur le 2<e>mobile M2 pourrait également convenir à la mise en œuvre du mécanisme d’embrayage souhaité.
[0043] L’avantage du mode de réalisation préférentiel illustré est que le mode de fabrication des éléments d’entraînement, flexibles ou non, peut être réalisé par étampage et résulte ainsi en des économies de coûts significatives.
[0044] Dans les séries des fig. 5 à 9 qui suivent, on va décrire 5 séquences d’indexation essentielles dans le cadre du mode de réalisation préférentiel utilisant le premier mobile M1 et le deuxième mobile M2 illustrés aux fig. 1A et 1B , ainsi que le mécanisme de programmation à dix segments pour chacun de ces mobiles. Ces séries de figures sont destinées à permettre de voir les positions angulaires relatives des deux mobiles l’un par rapport à l’autre, ainsi que les positions des éléments d’embrayage mutuel, à savoir ici la première lamelle L1 par rapport à chacun des tenons T1, T2, T3 et respectivement la deuxième lamelle L2 par rapport à chacune des encoches E1, E2, E3 les uns par rapport aux autres. Pour faciliter la compréhension du lecteur, les indications du 1er mobile M1 y sont représentées en caractères pleins, afin de les distinguer de celles du 2<e>mobile M2 et permettre de visualiser intuitivement lorsqu’il s’agit de l’affichage d’un premier quantième Q1 ou d’un deuxième quantième Q2.
[0045] Chacune des fig. 5A , 6A , 7A , 8A et 9A , et respectivement 5D , 6D , 7D , 8D et 9D montrent le quantième courant affiché aux travers d’un guichet pratiqué dans un cadran C, et qui est formé ici par une première fenêtre F1 pour l’affichage du chiffre des dizaines d et une deuxième fenêtre F2 pour l’affichage du chiffre des unités, respectivement avant et après une étape d’indexation. Les quantièmes affichés au travers du guichet correspondent soit à un premier quantième Q1, lorsque le premier chiffre u1 est affiché à l’aide d’indications portées par le premier mobile M1, ou à un deuxième quantième Q2, lorsque le chiffre des unités est un deuxième chiffre u2 tronqué des unités du premier quantième M1, soit ici «0» porté par le deuxième mobile M2.
[0046] La série des fig. 5 , soit les fig. 5A , 5B , 5C , 5D , 5E , et 5F illustrent une première séquence d’indexations pour les valeurs de quantièmes dont les unités sont comprises entre 2 et 9, soit au total 7 indexations pour les passages: 2–3, 3–4, 4–5, 5–6, 6–7, 7–8 et 8–9. Cette séquence d’indexations est répétée 3 fois sur un cycle mensuel, avec le chiffre des unités «d» qui peut être égal soit à 0, soit à 1, soit à 2. La fig. 5A illustre le quantième «02» affiché à travers un guichet du cadran C, avant l’indexation, et les fig. 5A et 5B respectivement et les positions relatives des premier et deuxième mobiles M1, M2, vus de dessus et de dessous. Dans cette position, la roue entraîneuse R de 24 heures se trouve en face du premier secteur édenté a21 de la deuxième denture D2 du deuxième mobile, visible sur la fig. 5B , qui n’est ainsi pas entraîné en rotation, tandis que la première denture D1 du premier mobile M1 comprend elle une dent pour être entraîné par la roue entraîneuse R pour chacun des quantièmes de 2 à 8. Tous les quantièmes affichés lors de cette séquence sont des premiers quantièmes Q1 pour lesquels des premiers chiffres d’unité u1 sont visibles dans la deuxième fenêtre d’affichage F2.
[0047] Sur la fig. 5B , on voit que la deuxième lamelle L2 se trouve au niveau du guichet, et sur la fig. 5C , on voit que cette deuxième lamelle est en prise avec la première encoche E1. Lors de chacune des indexations de cette première séquence, le premier mobile M1 tourne dans le sens de rotation indiqué par les flèches visibles sur les fig. 5B et 5C et l’orientation de la deuxième lamelle L2 et celle de chacune des encoches, c’est-à-dire la première encoche E1, la deuxième encoche E2, et la troisième encoche E3 permet au premier mobile M1 de glisser sur cette deuxième lamelle L2 élastique. Comme on peut le constater sur les fig. 5E et 5F qui représentent les mêmes vues que les fig. 5B et 5C après passage au 3<e>quantième du mois, la deuxième lamelle L2 est restée dans la même position, de telle sorte que la roue entraîneuse R de 24 heures se trouve donc toujours en face du premier secteur édenté a21 de la deuxième denture D2 du deuxième mobile, tandis que le premier mobile M1 s’est décalé d’un segment d’affichage, de telle sorte que la deuxième lamelle L2 n’est plus en prise avec aucune des encoches. A la fin de cette première séquence d’indexations, c’est-à-dire pour le 9<e>quantième du mois, la deuxième lamelle L2 sera en prise non plus avec la 1<re>encoche E1, mais avec la troisième encoche E2 à la fin du premier cycle, et on comprendra que la position relative des premier et deuxième mobile M1, M2 passera d’une prise de la 2<e>lamelle L2 dans la 2<e>encoche E2 pour le 128 quantième à une prise dans la 3<e>encoche E3 pour le 19<e>quantième, et d’une prise de la 3<e>encoche E3 pour le 22<e>quantième à une position décalée d’un segment d’affichage par rapport à la 1<re>encoche – comme à la fig. 5F – au 29<e>quantième, pour permettre la dernière indexation de la 5<e>séquence du 31<e>quantième au 1<er>du mois suivant expliqué à l’aide de la séquence des fig. 9 ci-après.
[0048] Lors de cette 1<re>séquence d’indexations, le secteur d’engrenage fixe K de la platine P n’a pas été utilisé, il le sera précisément pour la 2<e>séquence d’indexations suivante illustrée par les fig. 6A – G en collaboration avec la première lamelle L1 solidaire du 1er mobile M1.
[0049] Les fig. 6A et 6D illustrent le passage d’un premier quantième Q1 – ici 09 – à un deuxième quantième Q2 – ici 10. En effet, si le premier chiffre des dizaines dest toujours affiché par l’intermédiaire du 2<e>mobile, le premier chiffre u1 d’unité «9» est affiché par le premier mobile M1 alors qu’on passe à un deuxième chiffre d’unité u2 «0» affiché non plus par le 1<er>mobile M1, mais par le 2<e>mobile M2.
[0050] Lors de cette deuxième séquence d’indexation, les deux mobiles tournent ensemble, car le premier mobile M1 entraîne le deuxième mobile M2. Comme on peut le voir sur le détail de la fig. 6G , la première lamelle L1 est poussée vers l’extérieur en position active par le secteur d’engrenage fixe K de la plaque P de maintien, c’est-à-dire la position d’entraînement référencée «PE» de telle sorte qu’elle entraîne, pour le passage à la première dizaine, le premier tenon T1. On comprendra qu’un mécanisme similaire d’embrayage a lieu pour le passage de chaque dizaine, à l’aide du même secteur d’engrenage K, mais qui poussera respectivement la première lamelle L1 en position d’entraînement PE vers le 2<e>tenon T2 pour passer du 19<e>quantième au 20<e>quantième, et vers le 3<e>tenon T3 pour passer du 29<e>quantième au 30<e>quantième.
[0051] Comme on peut le voir sur la fig. 6B la 2<e>lamelle L2 est toujours positionnée en regard du guichet tandis que la dernière unité de la première série d’indications l1 du premier mobile M1 est désormais également en regard de la 2<e>fenêtre F2. Comme expliqué précédemment, et comme on peut le constater sur la fig. 6C , cette 2<e>languette L2 est désormais positionnée dans la 2<e>encoche E2. Pour pallier la présence du premier secteur édenté du 2<e>mobile M2, référencé a21, qui se trouve toujours en face de la roue entraîneuse R de 24 heures, et n’entraîne ainsi pas le deuxième mobile M2 en rotation alors que le premier mobile M1 est, lui, entraîné par l’intermédiaire d’une dent sur sa première denture D1 d’engrenage (non référencée sur cette figure pour des questions de lisibilité), le mécanisme d’embrayage du deuxième mobile M2 par le premier mobile M1 par l’intermédiaire du premier tenon T1 entraîné par la première lamelle L1 permet d’entraîner conjointement en rotation le deuxième mobile M2 et le premier mobile M1 d’un segment d’affichage selon le sens de rotation indiqué sur les fig. 6B et 6C . On peut en effet constater sur les fig. 6E et 6F que la 2<e>lamelle L2 est toujours en regard de la 2<e>encoche E2, mais qu’elle se trouve décalée d’un segment d’affichage (vers le bas sur la fig. 6E qui est une vue de dessus, et vers le haut sur la fig. 6F qui est une vue de dessous).
[0052] La troisième séquence illustrée par la série des fig. 7A à 7F montre le passage d’un deuxième quantième Q2 à nouveau à un premier quantième Q1, puisqu’il s’agit du passage de quantième se terminant par «0», c’est-à-dire un 2<e>chiffre u2 tronqué de la première série d’indications l1, à un quantième se terminant par «1» qui est le premier chiffre d’unité de la première suite d’indications l1 du premier mobile. Selon le mode de réalisation préférentiel décrit, le mode d’entraînement du 1<er>et du 2<e>mobile M1, M2 est très simple, puisque la première denture principale D1 du 1<er>mobile M1 et la 2<e>denture principale D2 du 2<e>mobile M2 contiennent chacune une dent qui engrène avec la roue entraîneuse R, de telle sorte que le mécanisme d’embrayage selon l’invention n’est pas sollicité. On comprendra toutefois que selon un mode de réalisation alternatif, on pourrait élargir le secteur d’engrenage fixe K de telle sorte que la 1<re>lamelle L1 soit toujours poussée vers l’extérieur dans sa position d’entraînement PE pour toujours entraîner le premier tenon T1, de telle sorte qu’aucune dent ne soit nécessaire au niveau de la 2<e>denture principale D2 du 2<e>mobile M2 pour entraîner ce dernier, qui le serait dans ce cas par embrayage avec le 1<er>mobile M1, c’est-à-dire toujours selon le premier mécanisme d’embrayage 120 décrit précédemment en lien avec la série des fig. 6A – G . Par ailleurs, étant donné que la deuxième lamelle L2 est toujours positionnée dans la 2<e>encoche E2 dans cette position, on pourrait supprimer une dent de la première denture principale D1 à cet endroit et le 1er mobile M1 serait entraîné dans ce cas par le 2<e>mobile M2. Un raisonnement similaire est valable pour le passage des quantièmes 20–21 où la première lamelle L1 pourrait éventuellement toujours entraîner le 2<e>tenon 12, ou alternativement la 2<e>lamelle L2 pourrait éventuellement toujours entraîner le 1er mobile M1 par l’intermédiaire de la troisième encoche E3; pour le passage des quantièmes 30–31, il s’agirait de la première lamelle L1 qui pourrait toujours entraîner le 3<e>tenon T3, néanmoins, aucune alternative ne serait possible avec la 2<e>lamelle L2 pour entraîner le 1er mobile M1, car elle se trouvera décalée d’un segment d’affichage par rapport à la première encoche E1, comme lors de la 5<e>séquence, illustrée par la série des fig. 9A – F expliquées ci-après. Les fig. 7B et 7C , qui montrent le respectivement une vue de dessus et de dessous, montrent les positions relatives du premier et du 2<e>mobile M1 et M2, avec le sens de rotation des deux mobiles qui tournent simultanément lors de l’indexation. Pour ces modes de réalisation alternatifs non illustrés, on comprendra que les premières et deuxièmes dentures auxiliaires D1 ́ et D2 ́ seront ajustées en fonction du profil des premières et deuxièmes dentures principales D1 et D2 modifiées. Les fig. 7E et 7D montrent la position indexée d’un segment d’affichage supplémentaire de chacun des deux mobiles M1, M2, avec la 2<e>lamelle L2 qui se trouve toujours en prise avec la 2<e>encoche mais désormais deux segments d’affichage en dessous du guichet formé par la 1<re>fenêtre d’affichage F1 et la 2<e>fenêtre d’affichage F2. Pour le passage du 20<e>au 21<e>quantième, la position angulaire du premier mobile M1 serait inchangée, mais la 2<e>lamelle du 2<e>mobile M2 serait positionnée environ à 3 heures sur le cadran, et dans la 3<e>encoche E3, comme si sur la fig. 7F , seule la 2<e>lamelle L2 avait été bougée pour se positionner dans la 3<e>encoche E3. Pour le passage du 30<e>au 31<e>quantième, la position du 1<er>mobile serait identique M1 à celle des fig. 7B / 7C avant indexation et 7E / 7F après indexation, et la position du deuxième mobile M2 serait identique à celle qu’il occupe sur les fig. 9B et 9C .
[0053] La quatrième séquence d’indexation illustrée par les fig. 8A – 8F correspond à l’indexation des quantièmes dont les unités se terminent par «1» aux quantièmes dont les unités se terminent par «2», soit entre deux quantièmes Q1 affichés par combinaison du 1<er>mobile M1 et du 2<e>mobile M2. Pour ces quantièmes, le 1<er>mobile M1 est positionné de telle sorte que la première denture D1 présente un secteur édenté a1, référencé sur la fig. 8B , afin de permettre l’entraînement du 2<e>mobile M2 en fin de mois, pour le quantième «31» qui se termine également par un «1» sans le 1er mobile M1, ce qui est l’objet de la 5<e>séquence illustrée par les fig. 9A – 9F suivantes, et qui constitue en fait un cas particulier de 4<e>séquence décrite ci-après.
[0054] Pour le 11<e>quantième du mois, comme illustré sur la fig. 8A , la 2<e>languette L2 du 2<e>mobile M2 est en prise dans la 2<e>encoche E2 du 1er mobile, de telle sorte que, même en l’absence de dent sur la première denture principale D1 du premier mobile M1, ce dernier est entraîné en rotation par le 2<e>mobile M2, entraîné par la roue entraîneuse R de 24 heures d’un segment d’affichage supplémentaire dans le sens de rotation indiqué par les flèches sur les fig. 8B et 8C . La position relative des deux mobiles reste par conséquent inchangée entre les fig. 8B / C et 8E / F , puisque chacun des mobiles a été tourné de telle sorte que le 1er chiffre des unités «2» de la première suite U1 de premiers chiffres u1 soit affichée dans la 2<e>fenêtre du guichet, alors que la 2<e>lamelle L2 se trouve superposée au segment d’affichage du dernier chiffre 9 des premières indications du premier mobile M1, sensiblement à 6 heures sur le cadran. Cette séquence est répétée, comme toutes les autres séquences précédentes d’indexations, trois fois chaque mois, la seule chose qui change pour l’indexation du 1er au 2<e>quantième du mois par rapport aux illustrations de la série des fig. 8A – 8F est le positionnement de la 2<e>lamelle L2 en prise avec la 1ers encoche E1 au lieu de la 2<e>encoche E2, avec un positionnement de la 2<e>lamelle L2 passant d’une position angulaire d’environ 10 heures sur le cadran à environ 9 heures sur le cadran, en regard du guichet en fin d’indexation, comme sur les fig. 5A / 5B de la première séquence d’indexation décrite précédemment, et sur laquelle le mécanisme de calendrier enchaînera ensuite. Pour l’indexation du 21<e>au 22<e>quantième du mois, la 2<e>lamelle L2 viendra en prise avec la 3<e>encoche E3, et la position angulaire de la 2<e>lamelle L2 passera d’un placement sensiblement à 3 heures sur le cadran, à une position à 2 heures sur le cadran.
[0055] A la fin de chacune de ces trois indexations possibles pour cette quatrième séquence d’indexation, on notera que la roue entraîneuse R passe d’un segment d’affichage où la première denture principale D1 du premier mobile M1 est pourvue d’un premier secteur édenté a1, à un segment d’affichage suivant où la deuxième denture principale D2 est pourvue d’un secteur édenté, à savoir: le premier secteur édenté référencé a21 pour le 2<e>quantième du mois (voir fig. 5B ), le deuxième secteur édenté référencé a22 sur la fig. 8E pour le 12 quantième du mois et enfin le troisième secteur édenté référencé a23 pour le 22<e>quantième du mois.
[0056] La série des fig. 9A – 9F concerne la 5<e>et dernière séquence d’indexation qui, contrairement aux quatre séquences d’indexation précédemment décrites, n’est effectuée qu’une seule fois par mois, contrairement aux quatre autres, effectuées 3 fois chacune. Comme expliqué précédemment au vu des fig. 8A – F relatives à la 4<e>séquence d’indexation, la 5<e>séquence d’indexation est un cas particulier de la 4<e>séquence d’indexation dans le cas particulier où le 2<e>mobile M2 est entraîné seul par une dent de la 2<e>denture principale D2, tandis que l’absence de dent au niveau de la première denture principale D1 – secteur édenté référencé a1 sur la fig. 9B – et l’absence de mécanisme d’embrayage entre le 2<e>et le 1<er>mobile d’affichage fait que le 2<e>mobile M2 tourne seul, sans le 1<er>mobile M1.
[0057] Comme on peut le constater en comparant les fig. 9A et 9D , montrant respectivement les indications avant et après indexation du 31<e>quantième au 1<er>quantième du mois suivant, on passe dans cette séquence d’un premier quantième Q1 affiché par combinaison des 2 mobiles à un autre premier quantième Q1. La position angulaire du 1<er>mobile M1, visible sur les fig. 9B et 9C , ne bouge pas lors de l’indexation et se retrouve sur les fig. 9E et 9F . On retrouve par conséquent le même secteur édenté référencé a1 sur la fig. 9E . Comme on peut le constater sur la fig. 9C , ceci est dû au fait que la position angulaire relative du premier mobile M1 par rapport au 2<e>mobile M2 est tel que la 2<e>lamelle L2 n’est pas engagée dans la 1<re>encoche E1, de telle sorte qu’aucun entraînement par embrayage mutuel n’est possible. La 2<e>lamelle L2 pourra cependant à nouveau entraîner le 1<er>mobile M1 par l’intermédiaire de la première encoche E1 après que le 2<e>mobile M2 aura tourné et on peut bien vérifier cet engagement mutuel sur la fig. 9F après cette 5<e>séquence d’indexation, ce qui permettra ensuite d’enchaîner sur une indexation correspondant à la 4<e>séquence d’indexation décrite aux paragraphes précédents.
[0058] Une fois cette indexation effectuée, un cycle complet d’affichage est effectué et la position angulaire des deux mobiles est identique par rapport au guichet, à savoir que la 2<e>lamelle solidaire du 2<e>mobile M2 et le chiffre des unités U de valeur «2» sont situés sensiblement à 10 heures sur le cadran, c’est-à-dire le segment angulaire juste au-dessus de celui correspondant au guichet d’affichage formé par les 1<re>et 2<e>fenêtre F1 et F2, situées elles à 9 heures sur le cadran.
[0059] On comprendra de ce qui précède que d’autres alternatives d’affichage pour le dispositif d’affichage de type grande date proposé sont possibles, avec notamment un affichage à l’aide d’indications dont les caractères sont orientés tangentiellement et non plus radialement sur chacun des mobiles, contrairement aux modes de réalisation préférentiels décrits. D’autres variantes d’affichage utilisant d’autres mécanismes de programmation et d’embrayage entre les deux mobiles d’affichages, sont également possibles notamment avec des dents escamotables pivotantes engrenant radialement et non pas verticalement, et par exemple des mobiles d’affichages concentriques formés d’un disque et d’un anneau, voire même de deux mobiles non concentriques pourvus d’un nombre d’indications et de segments d’affichage non égaux.

Claims (11)

1. Dispositif d’affichage d’un quantième de type grande date pour mouvement de montre comportant un premier mobile (M1) et un deuxième mobile (M2), lesdits premier et deuxième mobiles (M1,M2) étant agencés pour afficher, au moins à certaines dates, des premières valeurs de quantième (Q1) par combinaison d’indications portées par ledit premier mobile (M1) et d’indications portées par ledit deuxième mobile (M2), caractérisé en ce qu’il comprend un premier mécanisme d’embrayage (120) dudit premier mobile (M1) vers ledit deuxième mobile (M2), et un deuxième mécanisme d’embrayage (210) dudit deuxième mobile (M2) vers ledit deuxième mobile (M1) de telle sorte que, au moins à certaines dates, ledit premier mobile (M1) entraîne ledit deuxième mobile (M2), et qu’à certaines autres dates, ledit deuxième mobile (M2) entraîne ledit premier mobile (M1 ).
2. Dispositif d’affichage d’un quantième de type grande date selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit premier mobile (M1) comprend une première denture principale (D1) agencée pour engrener avec une roue entraîneuse (R) de 24 heures via une première chaîne cinématique principale (C1), et que ledit deuxième mobile (M2) comprend une deuxième denture principale (D2) agencée pour engrener avec ladite roue entraîneuse (R) de 24 heures via une deuxième chaîne cinématique principale (C2).
3. Dispositif d’affichage d’un quantième de type grande date selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit premier mobile (M1) comprend par ailleurs une première denture auxiliaire (D1 ́) agencée pour engrener avec un mobile de correction (B) via une première chaîne cinématique auxiliaire (C1’), et que ledit deuxième mobile (M2) comprend une deuxième denture auxiliaire (D2 ́) agencée pour engrener avec un mobile de correction (B) via une deuxième chaîne cinématique auxiliaire (C2 ́).
4. Dispositif d’affichage d’un quantième de type grande date selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit premier mobile (M1) est un mobile d’affichage des unités portant une première série (l1) d’indications d’unités, que ledit deuxième mobile (M2) est un mobile d’affichage des dizaines comprenant une deuxième série d’indications (12) pour l’affichage d’au moins les chiffres des dizaines (d) dudit quantième, et que lesdits premier et deuxième mobile (M1, M2) sont formés par des éléments annulaires superposés et concentriques.
5. Dispositif d’affichage d’un quantième de type grande date selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit premier mécanisme d’embrayage (120) est formé par un premier élément d’entraînement solidaire dudit premier mobile (M1), coopérant avec un secteur d’engrenage fixe (K) pour déterminer une position d’entraînement (PE), et au moins un deuxième élément d’entraînement solidaire dudit deuxième mobile (M2), ledit premier élément d’entraînement étant agencé pour entraîner ledit deuxième élément d’entraînement solidaire dudit deuxième mobile (M2) au niveau dudit secteur d’engrenage fixe (K).
6. Dispositif d’affichage d’un quantième de type grande date selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit premier élément d’entraînement solidaire dudit premier mobile (M1) est formé par une première lamelle (L1) flexible, et que ledit deuxième mobile (M2) comprend une pluralité de deuxièmes éléments d’entraînement formés par un premier tenon (T1), un deuxième tenon (T2), et un troisième tenon (T3).
7. Dispositif d’affichage selon l’une des revendications 5 ou 6, ledit premier mécanisme d’embrayage (120) étant agencé pour indexer au moins les valeurs de quantième passant à une valeur de chiffre de dizaine (d) supérieure.
8. Dispositif d’affichage d’un quantième de type grande date selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit deuxième mécanisme d’embrayage (210) est formé par un troisième élément d’entraînement solidaire dudit deuxième mobile (M2) coopérant avec au moins un quatrième élément d’entraînement solidaire dudit 1er mobile (M1).
9. Dispositif d’affichage d’un quantième de type grande date selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit troisième élément d’entraînement est formé par une deuxième lamelle (L2) flexible solidaire dudit deuxième mobile (M2), et que ledit premier mobile (M1) comprend une pluralité de quatrièmes éléments d’entraînement formés par une première encoche (E1), une deuxième encoche (E2), et une troisième encoche (E3).
10. Dispositif d’affichage selon l’une des revendications 8 ou 9, ledit deuxième mécanisme d’embrayage (210) étant agencé pour indexer les valeurs de quantième dont le chiffre des unités passe de 1 à 2.
11. Dispositif d’affichage d’un quantième de type grande date selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les chiffres d’unités de ladite première série d’indications (l1) et les deuxièmes de ladite deuxième série d’indications (12) sont régulièrement réparties respectivement sur dix premiers segments d’affichage (S10–S19) dudit premier mobile (M1) et dix deuxièmes segments d’affichage (S20–S29) dudit deuxième mobile (M2).
CH02055/14A 2014-12-30 2014-12-30 Mécanisme d'embrayage pour mobiles d'affichage de quantième. CH710565A2 (fr)

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