CH709413B1 - Pièce d'horlogerie comportant un organe de commande externe coulissant. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une pièce d’horlogerie (1) comportant une boîte (2) logeant un mouvement horloger comprenant au moins un mécanisme horloger associé à un dispositif de commande comprenant un organe de commande externe (32) agencé sur une surface latérale de la boîte (2), de manière à pouvoir coulisser le long d’une fente (34) ménagée dans la surface latérale en réponse à une action d’un utilisateur, entre une position de repos et au moins une première position active. Le dispositif de commande est susceptible d’actionner le mécanisme horloger par l’intermédiaire d’un poussoir logé dans la boîte (2), et comporte une came agencée pour convertir un mouvement de coulissement de l’organe de commande externe (32) en une action sur le poussoir orientée suivant une direction sensiblement radiale.

Description

Description

Domaine technique [0001] La présente invention concerne une pièce d’horlogerie comportant une boîte logeant un mouvement horloger comprenant au moins un mécanisme horloger associé à un dispositif de commande comprenant un organe de commande externe agencé sur une surface latérale de la boîte, de manière à pouvoir coulisser le long d’une fente ménagée dans la surface latérale en réponse à une action d’un utilisateur, entre une position de repos et au moins une première position active.

[0002] Plus précisément, le dispositif de commande selon l’invention comprend notamment un poussoir pour actionner le mécanisme horloger.

[0003] Dans un mode de réalisation préféré, non limitatif, la pièce d’horlogerie comporte une fonction chronographe ac-tionnable avec ce dispositif de commande.

Etat de la technique [0004] Dans une approche classique, une fonction chronographe comprend notamment des mécanismes, d’une part, de démarrage et d’arrêt et, d’autre part, de remise à zéro, un poussoir étant associé à chacun de ces mécanismes. Toutefois, l’intégration des deux organes de commande externes permettant d’actionner ces mécanismes sur une boîte de montre n’est pas évidente du point de vue de l’harmonie des lignes de la boîte, voire de l’ergonomie.

[0005] Ainsi, différentes solutions ont été proposées pour rendre plus discret et/ou plus ergonomique le dispositif de commande de la fonction chronographe.

[0006] En premier lieu, des montres sont connues depuis longtemps mettant en oeuvre un dispositif de commande présentant une cinématique différente permettant d’utiliser un seul poussoir de commande externe, en commandant les différents mécanismes de manière séquentielle.

[0007] D’autres approches ont été proposées, certaines assez récemment, comme par exemple le dispositif de commande faisant l’objet de la demande de brevet EP 1 818 734 A1. Ce dispositif de commande comprend deux poussoirs, implantés relativement proches l’un de l’autre dans la boîte de la montre correspondante et, qui sont actionnables par un organe de commande externe présentant la forme d’une bascule double. Cette construction permet de disposer les deux poussoirs d’un même côté de la couronne de remontage et de mise à l’heure et d’avoir un unique organe de commande externe visible pour l’utilisateur.

[0008] Des pièces d’horlogerie répondant aux caractéristiques énoncées plus haut, c’est-à-dire avec un organe de commande externe coulissant, sont déjà connues mais dans le domaine particulier des montres à sonnerie.

[0009] A titre d’exemple, l’ouvrage intitulé «Théorie d’horlogerie», de C.-A. Fteymondin et al., édité par la Fédération des Ecoles Techniques (Suisse), ISBN 2-940025-10-X, décrit et illustre certains détails de fonctionnement de montres du type à répétition à minutes. Dans certains modèles, un organe de commande externe coulissant est prévu sur la boîte pour actionner une crémaillère en rotation et enclencher la sonnerie.

[0010] Ces dispositifs de commande sont spécifiques et difficilement exploitables lorsqu’il s’agit d’actionner d’autres mécanismes horlogers que des sonneries, en particulier des mécanismes typiquement actionnés par poussoirs, comme les mécanismes de chronographe.

Divulgation de l’invention [0011] Un but principal de la présente invention est de proposer une construction de pièce d’horlogerie alternative aux constructions déjà connues, du point de vue de la structure d’un dispositif de commande permettant d’actionner au moins un mécanisme horloger, tout en présentant de bonnes qualités esthétiques et ergonomiques.

[0012] A cet effet, la présente invention concerne plus particulièrement une pièce d’horlogerie telle que mentionnée plus haut, caractérisée par le fait que le dispositif de commande est susceptible d’actionner le mécanisme horloger par l’intermédiaire d’un poussoir logé dans la boîte, et par le fait que le dispositif de commande comporte une came agencée pour convertir un mouvement de coulissement de l’organe de commande externe en une action sur le poussoir orientée suivant une direction sensiblement radiale.

[0013] Grâce à ces caractéristiques, le mouvement à accomplir par l’utilisateur de la pièce d’horlogerie selon l’invention, pour en actionner un mécanisme, est plus naturel puisqu’il consiste à suivre la courbure de la boîte. En outre, ce type de construction permet d’aborder différemment la question de l’implantation de l’organe de commande externe du point de vue de l’apparence globale de la pièce d’horlogerie.

[0014] On prévoit avantageusement un organe élastique de rappel agencé pour exercer une force sur l’organe de commande externe tendant à le positionner dans sa position de repos.

[0015] Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, l’organe de commande externe est agencé sur la surface latérale de manière à pouvoir coulisser vers une deuxième position active pour actionner un poussoir supplémentaire, as socié à un mécanisme horloger supplémentaire du mouvement horloger, les première et deuxième positions actives étant situées de part et d’autre de la position de repos. En outre, le dispositif de commande comprend une came supplémentaire agencée pour convertir un mouvement de coulissement de l’organe de commande externe entre la position de repos et la deuxième position active en une action sur le poussoir supplémentaire orientée suivant une direction sensiblement radiale.

[0016] Une telle construction permet précisément de répondre aux problèmes soulevés plus haut en relation avec les pièces d’horlogerie à fonction chronographe.

[0017] Dans ce cas, on peut préférablement prévoir que la pièce d’horlogerie comporte un organe élastique supplémentaire agencé de manière sensiblement symétrique en référence au premier organe élastique de rappel, pour exercer une force sur l’organe de commande externe tendant à le positionner dans sa position de repos.

[0018] Par ailleurs, dans une variante de réalisation préférée, on peut également prévoir que le dispositif de commande comporte des première et seconde coulisses, dont chacune présente sensiblement une forme générale de portion d’anneau, les première et seconde coulisses étant agencées entre la boîte et le mouvement horloger et sensiblement dans le prolongement l’une de l’autre, de telle manière qu’une première extrémité de la première coulisse soit située en regard d’une première extrémité de la seconde coulisse et que la seconde extrémité de la première coulisse soit située en regard de la seconde extrémité de la seconde coulisse. De plus, dans ce cas, la première coulisse est avantageusement solidaire de l’organe de commande externe tandis que la seconde coulisse porte les cames.

[0019] De manière générale, la boîte comportant une carrure dans laquelle le mouvement horloger est logé par l’intermédiaire d’un cercle d’encageage, on peut prévoir que la carrure et le cercle d’encageage définissent entre eux un logement pour les première et seconde coulisses.

[0020] Il est alors avantageux de prévoir en outre que chacun des organes élastiques prend appui d’une part sur une surface d’appui fixe de la boîte ou dudit cercle d’encageage et, d’autre part, sur la première coulisse pour tendre à ramener cette dernière dans une position associée à la position de repos de l’organe de commande externe. De plus, la pièce d’horlogerie peut alors comprendre au moins un organe élastique supplémentaire, agencé pour agir sur la seconde coulisse et tendre à la déplacer en direction d’une position associée à la position de repos de l’organe de commande externe.

[0021] Par ailleurs, lorsque la pièce d’horlogerie comporte une tige de remontage et de mise à l’heure, portant une couronne de remontage et de mise à l’heure à son extrémité libre située à l’extérieur de la boîte, la couronne étant agencée sur un premier côté de la boîte, l’organe de commande externe est préférablement agencé du côté de la boîte opposé au premier côté, la seconde coulisse présentant une ouverture longitudinale définissant un passage pour la tige de remontage et de mise à l’heure.

[0022] Ainsi, la présente invention permet de déporter un organe de commande externe par rapport à un ou deux poussoirs implantés dans la boîte auxquels il est associé, dans le but de les actionner.

[0023] Comme relevé précédemment, le mouvement horloger comprend une fonction chronographe dans un mode de réalisation préféré de l’invention, le mécanisme horloger étant associé au démarrage et à l’arrêt de la fonction chronographe, le mécanisme horloger supplémentaire étant associé à la remise à zéro de la fonction chronographe.

[0024] Bien entendu, la présente invention concerne également la mise en oeuvre des caractéristiques ci-dessus en relation avec une autre fonction que la fonction chronographe.

Brève description des dessins [0025] D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée d’un mode de réalisation préféré qui suit, faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d’exemples non limitatifs et dans lesquels: la fig. 1 est une vue en perspective simplifiée d’une pièce d’horlogerie selon un mode de réalisation pré féré de la présente l’invention; la fig. 2 est une vue en perspective simplifiée et éclatée de la pièce d’horlogerie de la fig. 1, et les fig. 3a et 3b sont des vues similaires simplifiées en coupe de la pièce d’horlogerie de la fig. 1.

Mode(s) de réalisation de l’invention [0026] La fig. 1 est une vue générale en perspective simplifiée d’une pièce d’horlogerie 1 selon un mode de réalisation préféré de la présente invention.

[0027] La fig. 2 est une vue en perspective éclatée de la pièce d’horlogerie 1 permettant de mieux illustrer certains détails de sa construction.

[0028] La pièce d’horlogerie 1 présente ici la forme d’une montre-bracelet comportant une boîte 2 comprenant une carrure 4 munie de cornes 6 pour permettre la fixation d’un bracelet (non représenté).

[0029] La boîte 2 est fermée sur sa face supérieure par une lunette 8 portant une glace 10 et, sur sa face inférieure, par un fond 12, de manière conventionnelle.

[0030] La boîte 2 contient un mouvement horloger 14 du type à fonction chronographe, de manière préférée mais non limitative. Le mouvement horloger 14 est mis en place dans la boîte 2 par l’intermédiaire d’un cercle d’encageage 16 et d’un support 18 supplémentaire optionnel.

[0031] De manière préférée non limitative, le cercle d’encageage 16 est réalisé d’une pièce avec la lunette 8.

[0032] Par ailleurs, le support 18 n’est pas absolument nécessaire pour la mise en oeuvre de la présente invention mais remplit ici la fonction de support antichoc pour protéger le mouvement horloger 14. A cet effet, le support 18 peut avantageusement être réalisé par la combinaison de deux cylindres métalliques entre lesquels est agencé un cylindre en matériau déformable de manière élastique. En alternative, il est possible de prévoir que le mouvement horloger 14 est placé directement dans le cercle d’encageage 16 sans sortir du cadre de la présente invention.

[0033] Le mouvement horloger 14 est surmonté par un cadran 20 portant diverses indications en regard desquelles des aiguilles d’affichage 22, 24 et 26 (pour les aiguilles centrales, les autres aiguilles décentrées n’étant pas référencées sur les figures) sont susceptibles de se déplacer.

[0034] En outre, un réhaut 28 est placé sur le cadran 20 à titre illustratif.

[0035] La pièce d’horlogerie 1 selon le présent mode de réalisation préféré de l’invention comporte deux organes de commande externes.

[0036] Une couronne 30 de remontage et de mise à l’heure est positionnée de manière classique d’un premier côté de la boîte 2, dans la position trois heures.

[0037] Par ailleurs, un organe de commande coulissant 32 est prévu pour commander le fonctionnement du chronographe du mouvement horloger 14. Cet organe de commande coulissant 32 est agencé dans une fente 34, ménagée dans une surface latérale de la boîte 2 située du côté opposé à celui de la couronne 30. Plus précisément, la fente 34 s’étend le long de la surface latérale de la boîte 2 sensiblement entre les positions huit heures et dix heures. Bien entendu, l’homme du métier pourra adapter l’emplacement et la longueur de la fente en fonction de ses propres besoins, sans sortir du cadre de l’invention.

[0038] L’organe de commande coulissant 32 est représenté dans une position centrale de repos sur la fig. 1, à neuf heures, et il ressortira des explications qui vont suivre qu’il peut être actionné par un utilisateur pour coulisser le long de la fente 34, entre des première et seconde positions actives (respectivement vers dix heures et vers huit heures) situées de part et d’autre de la position de repos.

[0039] Certains détails de construction du dispositif de commande faisant l’objet de la présente invention sont plus particulièrement visibles sur la fig. 2.

[0040] En particulier, il apparaît que l’organe de commande coulissant 32 est solidaire d’une première coulisse 36 agencée à l’intérieur de la boîte 2 et présentant sensiblement une forme générale de portion d’anneau.

[0041] Le dispositif de commande comprend également une seconde coulisse 38 disposée à l’intérieur de la boîte 2. Les deux coulisses 36 et 38 sont agencées dans le prolongement l’une de l’autre, de telle manière qu’une première extrémité 40 de la première coulisse 36 soit située en regard d’une première extrémité 42 de la seconde coulisse 38 et que la seconde extrémité 44 de la première coulisse soit située en regard de la seconde extrémité 46 de la seconde coulisse. La seconde coulisse 38 est ici plus longue que la première coulisse 36, à titre illustratif non limitatif, mais leurs étendues angulaires sont préférablement telles que leur somme doit être proche de 360 degrés, voire égale à cette valeur.

[0042] Les deux coulisses 36, 38 sont positionnées sur un épaulement 48 de la carrure 4, entre la paroi interne de la carrure 4 et le cercle d’encageage 16, un espace étant préservé entre ces deux composants pour définir un logement adapté pour elles.

[0043] Le cercle d’encageage 16 comporte une surépaisseur 50 sensiblement en forme de T et positionnée à midi. Cette surépaisseur 50 définit deux surfaces d’appui, sur ses côtés, pour des ressorts 52 et 54, dont chacun a l’une de ses extrémités qui est solidaire de l’une des coulisses. Une même surépaisseur (non visible) est prévue à six heures pour définir deux surfaces d’appui supplémentaires pour deux ressorts supplémentaires 56 et 58. Ces surfaces d’appui définissent également des butées pour limiter l’angle de rotation de la première coulisse 36 dans un sens ou dans l’autre. En outre, les surépaisseurs 50 peuvent coopérer avec la carrure pour assurer un bon positionnement angulaire de la lunette et du cercle d’encageage dans la carrure.

[0044] La hauteur de chaque surépaisseur est inférieure à celle du cercle d’encageage, pour libérer un passage entre elle et l’épaulement 48 de la carrure 4 permettant le passage de l’extrémité correspondante de la seconde coulisse 38 en direction de la première coulisse 36.

[0045] Par cette construction, une action d’un utilisateur sur l’organe de commande coulissant externe 32, dans un sens ou dans un autre, entraîne une rotation des deux coulisses 36 et 38 dans le même sens. Lorsque l’utilisateur libère l’organe de commande coulissant 32, celui-ci reprend sa position de repos sous l’effet de l’action de l’un des ressorts 52 ou 56, en fonction du sens de rotation. Dans le même temps, la seconde coulisse 38 reprend également une position centrale, associée à la position de repos de l’organe de commande coulissant 32, sous l’effet de l’action de l’un de ses deux ressorts 54 ou 58, en fonction du sens de rotation.

[0046] On note que la seconde coulisse 38 présente une ouverture longitudinale 60 pour définir un passage pour la tige de remontage et de mise à l’heure (référence numérique 62 sur les fig. 3a et 3b). La longueur de cette ouverture longitudinale 60 est adaptée à la course angulaire de l’organe de commande coulissant 32, de telle manière que la seconde coulisse 38 n’entre jamais en contact avec la tige de remontage et de mise à l’heure, quelle que soit sa position angulaire.

[0047] Par ailleurs, deux poussoirs 64 et 66 sont intégrés au cercle d’encageage 16, de telle manière qu’ils soient positionnés correctement pour permettre l’actionnement de mécanismes agencés dans le mouvement horloger 14.

[0048] Dans le cas du mode de réalisation préféré, tel qu’illustré et décrit, le premier poussoir 64 a typiquement pour fonction d’agir sur le mécanisme horloger de démarrage et d’arrêt du chronographe, tandis que le second poussoir 66 a pour fonction d’agir sur un mécanisme horloger supplémentaire de remise à zéro du chronographe.

[0049] L’implantation des poussoirs 64 et 66 dans le cercle d’encageage est facilement modifiable pour l’adapter aux spécifications du mouvement horloger utilisé, offrant ainsi une grande souplesse dans la réalisation de la pièce d’horlogerie selon l’invention.

[0050] Les fig. 3a et 3b sont des vues en coupe transversale dans le plan moyen de la pièce d’horlogerie 1, permettant d’illustrer plus particulièrement comment la seconde coulisse 38 coopère avec les poussoirs 64 et 66 pour actionner les mécanismes du mouvement horloger 14. La fig. 3a représente la pièce d’horlogerie alors que l’organe de commande coulissant 32 est dans sa position de repos, tandis que la fig. 3b la représente alors que l’organe de commande coulissant 32 est dans sa première position active, de manière à actionner le premier poussoir 64.

[0051] La seconde coulisse 38 comporte une came 68, 70 ménagée de chaque côté de l’ouverture longitudinale 60, dont chacune est destinée à coopérer avec le poussoir 64, 66 correspondant.

[0052] Chaque came 68, 70 est définie par une variation progressive du rayon de la paroi interne de la seconde coulisse 38 entre une valeur minimale, associée à une épaisseur maximale de la seconde coulisse dans la région du poussoir, et une valeur maximale associée à la position de repos, lorsque le poussoir n’est pas enclenché.

[0053] Outre la variation progressive du rayon de la seconde coulisse 38, un faible creux 72, 74 (références numériques uniquement sur la fig. 3b) est ménagé dans chaque came 68, 70, de manière facultative, pour définir un cran associé à la position de repos de l’organe de commande coulissant 32. Un creux unique ménagé dans l’une des deux cames permettrait d’obtenir un résultat similaire.

[0054] Dans la configuration au repos illustrée sur la fig. 3a, chaque creux 72, 74 est positionné en regard du poussoir 64, 66 correspondant. Les deux poussoirs sont en position extraite.

[0055] Passant à la configuration illustrée sur la fig. 3b, un utilisateur agit sur l’organe de commande coulissant 32 pour le faire tourner dans le sens de rotation horaire. La première coulisse 36 exerce alors une pression sur la seconde coulisse 38, par sa première extrémité 40, agissant sur celle 42 de la seconde coulisse.

[0056] Les creux 72, 74 se décalent par rapport aux poussoirs 64, 66. Une région de rayon maximal se positionne en regard du second poussoir 66 qui reste ainsi dans sa position extraite. Le premier poussoir 64 est quant à lui repoussé vers sa position enfoncée, pour actionner le mécanisme horloger correspondant, par diminution progressive du rayon que la seconde coulisse 38 lui présente. Le déplacement de la came 68 dans le sens horaire provoque donc l’actionnement du poussoir correspondant. Ainsi, la came permet de convertir le mouvement de coulissement de l’organe de commande coulissant 32 en une translation du poussoir concerné suivant une direction sensiblement radiale.

[0057] Lorsque l’organe de commande coulissant 32 est libéré, les ressorts 52 et 58 agissent respectivement sur la première coulisse 36 et sur la seconde coulisse 38, pour les replacer dans leur position associée à la position de repos de l’organe de commande coulissant 32, tel que représenté sur la fig. 3a. Le poussoir 64 est libre de reprendre sa position extraite lorsque la came 68 tourne dans le sens inverse, c’est-à-dire dans le sens de rotation anti-horaire. Typiquement, un ressort est prévu pour assurer le retour du poussoir, soit directement dans le mouvement horloger, soit ici dans le cercle d’encageage, et l’homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour adapter la construction en fonction de ses propres besoins sans sortir du cadre de l’invention.

[0058] On comprend bien entendu que lorsque l’organe de commande coulissant 32 est entraîné en sens inverse, c’est-à-dire dans le sens de rotation antihoraire, c’est le poussoir 66 qui est actionné pour prendre sa position enfoncée, tandis que le poussoir 64 reste en position extraite.

[0059] Ainsi, grâce à la construction qui vient d’être décrite, un mécanisme de chronographe à deux poussoirs peut être actionné en faisant coulisser un organe de commande coulissant unique d’un côté ou de l’autre, en fonction de l’action souhaitée, démarrage/arrêt ou remise à zéro.

[0060] Le fonctionnement du dispositif de commande qui vient d’être décrit est intuitif, améliorant l’ergonomie en référence aux dispositifs de commande conventionnels, et permet de dessiner la boîte de la pièce d’horlogerie selon la présente invention avec une bonne harmonie pour ce qui concerne l’implantation de l’organe de commande coulissant.

Claims (10)

1. [0061] On notera en particulier que le dispositif de commande selon la présente invention permet théoriquement d’implanter l’organe de commande externe dans quasiment n’importe quelle position sur la carrure. Il suffit ensuite d’adapter la forme des première et seconde coulisses pour prendre en compte la position relative entre l’organe de commande externe et les poussoirs. [0062] La description qui précède s’attache à décrire un mode de réalisation particulier à titre d’illustration non limitative et, l’invention n’est pas limitée à la mise en oeuvre de certaines caractéristiques particulières qui viennent d’être décrites, comme par exemple certains détails particuliers de construction de la boîte n’entrant pas directement en jeu dans la mise en oeuvre de la présente invention. [0063] L’homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour adapter le contenu de la présente divulgation à ses propres besoins et mettre en oeuvre une pièce d’horlogerie répondant en partie aux caractéristiques qui viennent d’être présentées, sans sortir du cadre de la présente invention. [0064] Ainsi, on mentionnera par exemple la possibilité de prévoir un organe de commande coulissant dans un seul sens de rotation, celui-ci étant alors associé à un seul poussoir. Par ailleurs, la pièce d’horlogerie selon le mode de réalisation préféré qui vient d’être décrit est du type à fonction chronographe, mais il est bien entendu possible d’appliquer l’enseignement ci-dessus à l’actionnement de poussoirs associés à d’autres types de mécanismes horlogers sans sortir du cadre de l’invention. Revendications

   1. Pièce d’horlogerie (1) comportant une boîte (2) logeant un mouvement horloger (14) comprenant au moins un mécanisme horloger associé à un dispositif de commande comprenant un organe de commande externe (32) agencé sur une surface latérale de ladite boîte (2), de manière à pouvoir coulisser le long d’une fente (34) ménagée dans ladite surface latérale en réponse à une action d’un utilisateur, entre une position de repos et au moins une première position active, caractérisée en ce que ledit dispositif de commande est susceptible d’actionner ledit mécanisme horloger par l’intermédiaire d’un poussoir (64) logé dans ladite boîte (2), et en ce que ledit dispositif de commande comporte une came (68) agencée pour convertir un mouvement de coulissement dudit organe de commande externe (32) en une action sur ledit poussoir (64) orientée suivant une direction sensiblement radiale.
2. 2. Pièce d’horlogerie (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce qu’elle comporte un organe élastique de rappel (52) agencé pour exercer une force sur ledit organe de commande externe (32) tendant à le positionner dans sa position de repos.
3. 3. Pièce d’horlogerie (1) selon la revendication 2, caractérisée en ce que ledit organe de commande externe (32) est agencé sur ladite surface latérale de manière à pouvoir coulisser vers une deuxième position active pour actionner un poussoir supplémentaire (66), associé à un mécanisme horloger supplémentaire dudit mouvement horloger (14), lesdites première et deuxième positions actives étant situées de part et d’autre de ladite position de repos, et en ce que ledit dispositif de commande comprend une came supplémentaire (70) agencée pour convertir un mouvement de coulissement dudit organe de commande externe (32) entre ladite position de repos et ladite deuxième position active en une action sur ledit poussoir supplémentaire (66) orientée suivant une direction sensiblement radiale.
4. 4. Pièce d’horlogerie (1) selon la revendication 3, caractérisée en ce qu’elle comporte un organe élastique supplémentaire (56), agencé de manière sensiblement symétrique en référence audit organe élastique de rappel (52), pour exercer une force sur ledit organe de commande externe (32) tendant à le positionner dans sa position de repos.
5. 5. Pièce d’horlogerie (1) selon la revendication 3 ou 4, caractérisée en ce que ledit dispositif de commande comporte des première et seconde coulisses (36, 38), dont chacune présente sensiblement une forme générale de portion d’anneau, lesdites première et seconde coulisses (36,38) étant agencées entre ladite boîte (2) et ledit mouvement horloger (14) et sensiblement dans le prolongement l’une de l’autre, de telle manière qu’une première extrémité (40) de ladite première coulisse (36) soit située en regard d’une première extrémité (42) de ladite seconde coulisse (38) et que la seconde extrémité (44) de ladite première coulisse (36) soit située en regard de la seconde extrémité (46) de ladite seconde coulisse (38), en ce que ladite première coulisse (36) est solidaire dudit organe de commande externe (32), et en ce que ladite seconde coulisse (38) porte lesdites cames (68, 70).
6. 6. Pièce d’horlogerie (1) selon la revendication 5, ladite boîte (2) comportant une carrure (4) dans laquelle ledit mouvement horloger (14) est logé par l’intermédiaire d’un cercle d’encageage (16), caractérisée en ce que ladite carrure (4) et ledit cercle d’encageage (16) définissent entre eux un logement pour lesdites première et seconde coulisses (36, 38).
7. 7. Pièce d’horlogerie (1) selon la revendication 5 ou 6, caractérisée en ce que chacun desdits organes élastiques (52, 56) prend appui d’une part sur une surface d’appui fixe (50) de ladite boîte (2) ou dudit cercle d’encageage (16) et, d’autre part, sur ladite première coulisse (36) pour tendre à ramener cette dernière dans une position associée à la position de repos dudit organe de commande externe (32).
8. 8. Pièce d’horlogerie (1) selon la revendication 7, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins un organe élastique supplémentaire (54, 58) agencé pour agir sur ladite seconde coulisse (38) et tendre à la déplacer en direction d’une position associée à la position de repos dudit organe de commande externe (32).
9. 9. Pièce d’horlogerie (1) selon l’une des revendications 5 à 8, comportant une tige de remontage et de mise à l’heure (62) portant une couronne de remontage et de mise à l’heure (30) à son extrémité libre située à l’extérieur de ladite boîte (2), ladite couronne (30) étant agencée sur un premier côté de ladite boîte (2), caractérisée en ce que ledit organe de commande externe (32) est agencé du côté de ladite boîte (2) opposé audit premier côté, et en ce que ladite seconde coulisse (38) présente une ouverture longitudinale (60) définissant un passage pour ladite tige de remontage et de mise à l’heure (62).
10. 10. Pièce d’horlogerie (1) selon l’une des revendications 3 à 9, caractérisée en ce que ledit mouvement horloger (14) comprend une fonction chronographe, ledit mécanisme horloger étant associé au démarrage et à l’arrêt de ladite fonction chronographe, ledit mécanisme horloger supplémentaire étant associé à la remise à zéro de ladite fonction chronographe.