CH705461A1 - Dispositif de commande pour pièce d'horlogerie. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de commande pour pièce d’horlogerie, comportant un levier de commande (1) apte à occuper une première position de repos et, sur actionnement d’un organe de commande, une deuxième position d’actionnement, le dispositif comportant un ressort (3) permettant de définir une valeur de seuil pour la force d’actionnement nécessaire sur ledit organe de commande afin que le levier de commande (1) passe de sa première position à sa deuxième position, le levier de commande (1) comprenant un élément saillant (2) coopérant avec ledit ressort (3), et ledit élément saillant (2) comprenant au moins un premier moyen de guidage apte à coopérer avec au moins un deuxième moyen de guidage (3.1.1.1) monté sur une structure fixe de la pièce d’horlogerie. La présente invention concerne également une pièce d’horlogerie comportant un tel dispositif.

Description

[0001] La présente invention a pour objet un dispositif de commande pour pièce d’horlogerie, comportant un levier de commande apte à occuper une première position de repos et, sur actionnement d’un bouton-poussoir ou autre organe de commande, une deuxième position d’actionnement, le dispositif comportant un ressort permettant de définir une valeur de seuil pour la force d’actionnement nécessaire sur ledit bouton-poussoir afin que le levier de commande passe de sa première position à sa deuxième position.

[0002] Ce genre de dispositif est en principe connu, par exemple des documents EP 0 240 778 ou EP 0 498 212, et vise à mettre à disposition un ressort dynamique pour l’utilisation en combinaison avec un poussoir ou un autre dispositif de commande semblable. En général, un ressort dynamique permet de définir une certaine valeur de seuil pour la force nécessaire pour vaincre sa levée et donc à provoquer le déclenchement de la commande. Une fois que le ressort dynamique est levé, la force disponible permet de pousser la commande jusqu’à la fin de la fonction sans effort supplémentaire. En assurant ainsi une fonction complète de la commande, un tel ressort dynamique permet de munir un poussoir ou autre dispositif de commande d’un niveau élevé de sécurité en ce qui concerne son activation voire non-activation.

[0003] Les solutions de l’art antérieur actuellement connu sont pourtant, d’une part, assez spécifiques du fait de leur application prévue et ont de ce fait, tout au moins en partie, une structure assez complexe. D’autre part, le seul fait de prévoir un ressort dynamique ne suffit pas à éviter au mieux un dysfonctionnement du dispositif de commande, qui comprend encore d’autres parts dont la structure ou leur coopération peut mener à des problèmes lors de l’opération de la commande.

[0004] Il existe alors toujours le besoin de disposer d’un dispositif de commande du genre susmentionné dont la construction est relativement peu complexe et le fonctionnement est sûr en ce qui concerne plusieurs aspects. Notamment, à côté du besoin de rendre l’utilisation des dispositifs de commande plus sure dans le sens, d’une part, d’éviter qu’un poussoir soit actionné, par inadvertance, par une action ne dépassant pas le seuil requis par un ressort dynamique et, d’autre part, d’assurer un actionnement complet quand le poussoir est actionné, il est souhaitable d’utiliser dans des dispositifs de commande du genre susmentionné des éléments dont la structure et leur coopération sont aussi simples que possible, de façon à éviter au mieux des déformations voire des fractures de pièces ou d’autres difficultés lors de l’opération de la commande. Ces objectifs devraient être achevés tout en garantissant des coûts de production modérés ainsi qu’en offrant une esthétique attractive, par exemple pour l’utilisation dans le cadre des montres squelettes.

[0005] Le but de la présente invention est donc de remédier aux inconvénients des dispositifs connus et de réaliser les avantages susmentionnés, notamment de permettre la réalisation d’un dispositif de commande, équipé d’un ressort dynamique, qui est simple dans sa conception et fiable lors de son opération, sans pour autant trop augmenter la complexité, le volume occupé, voire les coûts de production du dispositif.

[0006] A cet effet, la présente invention propose un dispositif de commande du type susmentionné, notamment pour pièce d’horlogerie mécanique, qui se distingue par les caractéristiques énoncées à la revendication 1, ainsi qu’une pièce d’horlogerie correspondante comportant un tel dispositif. En particulier, dans un dispositif selon la présente invention, le levier de commande comprend un élément saillant coopérant avec ledit ressort, ledit élément saillant comprenant sur sa circonférence au moins un premier moyen de guidage apte à coopérer avec au moins un deuxième moyen de guidage monté sur une structure fixe de la pièce d’horlogerie.

[0007] Dans la forme d’exécution préférée du dispositif selon la présente invention, l’élément saillant est réalisé par une goupille, le premier moyen de guidage est réalisé par une rainure agencée sur la circonférence de cette goupille du levier de commande, et le deuxième moyen de guidage est réalisé par une partie de guidage agencée sur ledit ressort qui est monté au bâti de la pièce d’horlogerie, au moins ladite partie de guidage du ressort étant logée dans la rainure.

[0008] Par ces mesures, du fait que le ressort est toujours présent dans la rainure de la goupille et sert donc en tant que rail de guidage pour le levier de commande, on obtient un maintien du levier de commande, ce qui conduit à un fonctionnement particulièrement sûr et fiable de ce genre de dispositif.

[0009] Dans des variantes préférées, la rainure et/ou le ressort sont agencés de manière spécifique, conduisant à d’autres avantages correspondants. Ainsi, le dispositif de commande peut par exemple être agencé de façon à être adapté idéalement pour une utilisation en combinaison soit avec une bascule bistable soit avec un bouton-poussoir monostable.

[0010] D’autres caractéristiques, ainsi que les avantages correspondants, ressortiront des revendications dépendantes, ainsi que de la description exposant ci-après l’invention plus en détail.

[0011] Les dessins annexés représentent schématiquement et à titre d’exemple une forme d’exécution de l’invention. <tb>La fig. 1a<sep>montre une vue en perspective schématique d’un dispositif de commande selon la présente invention, monté sur le bâti d’une pièce d’horlogerie; <tb>la fig. 1b<sep>est une vue de dessus du dispositif illustré à la fig. 1a; <tb>la fig. 1c<sep>montre une coupe à travers le dispositif le long de la ligne A-A figurant dans la fig. 1b; <tb>la fig. 1d<sep>montre un agrandissement de la zone B autour de la goupille indiquée dans la fig. 1b, quelques parties étant illustrées en transparence pour une meilleure compréhension; <tb>la fig. 1e<sep>montre de façon schématique et à titre d’exemple une vue de dessus de la forme d’un ressort dynamique utilisé dans le dispositif de commande selon la présente invention. <tb>Les fig. 2a à 2c<sep>représentent de façon schématique, par des vues de dessus, le fonctionnement d’un dispositif de commande selon la présente invention qui est particulièrement adapté pour une utilisation en combinaison avec une bascule bistable, ceci dans trois étapes lors de son fonctionnement, à savoir lorsque le dispositif se trouve dans sa position de repos, dans sa position intermédiaire, et dans sa position d’actionnement. <tb>Les fig. 3a à 3c<sep>représentent de façon schématique, par des vues de dessus similaires aux fig. 2aà 2c, le fonctionnement d’un dispositif de commande selon la présente invention qui est particulièrement adapté pour une utilisation en combinaison avec un bouton-poussoir monostable, ceci dans ses trois étapes lors de son fonctionnement. <tb>La fig. 4<sep>montre schématiquement, par une coupe transversale similaire à la fig.1c, une forme d’exécution alternative ayant un agencement inversé au niveau de la rainure et de l’élément de guidage, une collerette étant prévue sur la goupille, tandis qu’une rainure est agencée sur un pont du bâti.

[0012] L’invention sera maintenant décrite en détail en référence aux dessins annexés illustrant à titre d’exemple deux formes d’exécution de l’invention.

[0013] Un dispositif de commande selon la présente invention est destiné à être intégré dans une pièce d’horlogerie, de préférence dans une montre mécanique, notamment dans une montre bracelet. Tel que cela deviendra plus clair par la suite, le dispositif de commande peut par exemple être relié à une bascule bistable ou à un poussoir monostable de la pièce d’horlogerie, ou à tout autre mécanisme de commande de ce genre, indépendamment de la fonction commandée par le dispositif et du type de la pièce d’horlogerie.

[0014] Tel que cela est illustré schématiquement et à titre d’exemple à la vue en perspective de la fig. 1a, le dispositif de commande comporte un levier de commande 1 apte à occuper une première position de repos et, sur actionnement d’un bouton-poussoir ou autre organe de commande non-illustré, une deuxième position d’actionnement. Le levier de commande 1 est normalement monté de manière pivotante autour d’un axe 1.1 sur le bâti 4 de la montre, ce qui n’est pas illustré en détail aux figures car pas important pour la présente invention. Le dispositif comporte encore un ressort dynamique 3 généralement du genre mentionné dans l’introduction qui permet de définir une valeur de seuil pour la force d’actionnement nécessaire sur ledit bouton-poussoir afin que le levier de commande 1 passe de sa première position à sa deuxième position. Comme mentionné ci-dessus, le terme «bouton-poussoir» est utilisé dans ce contexte dans le sens à ce que cette pièce permet de transmettre une force provenant de l’utilisateur de la montre au levier de commande 1, indépendamment du fait s’il s’agit effectivement d’un bouton-poussoir unique, donc monostable, ou d’un bouton-poussoir intégré dans une bascule bistable. De plus, à la place d’un bouton-poussoir, le levier de commande 1 peut également être commandé par d’autres types d’organes de commande d’une pièce d’horlogerie, par exemple par une couronne ou une mollette.

[0015] La fig. 1a montre également que le levier de commande 1 comprend une goupille 2 voire un autre élément comme un tenon, cette goupille 2 ou ce tenon étant normalement monté de manière solidaire sur le levier 1. La goupille 2 pourrait aussi être montée de manière à être libre en rotation autour de son axe dans le levier de commande 1, permettant de réduire les forces de frottement avec les autres parties du dispositif avec lesquelles elle se trouve en coopération. En effet, la goupille 2 coopère avec ledit ressort dynamique 3, ladite goupille 2 comprenant à cet effet sur sa circonférence latérale au moins une rainure 2.1 dans laquelle au moins une partie du ressort 3 est logée. Cet agencement est aussi visible aux fig. 1b et 1cillustrant une vue de dessus du dispositif, respectivement une coupe à travers le dispositif le long de la ligne A-A figurant dans la fig.1b. La rainure circonférentielle 2.1 de la goupille 2 et le logement du ressort 3 dans cette rainure 2.1 sont particulièrement bien visibles à la fig. 1d qui montre un agrandissement de la zone B autour de la goupille 2 indiquée dans la fig. 1b, quelques parties étant illustrées en transparence dans la fig. 1dpour une meilleure compréhension de la structure du dispositif.

[0016] De préférence, la rainure 2.1 agencée sur la circonférence de la goupille 2 du levier de commande 1 a une hauteur correspondant sensiblement à la hauteur dudit ressort 3. De plus, la rainure 2.1 agencée sur la circonférence de la goupille 2 du levier de commande 1 a une profondeur située, de préférence, dans une plage de 40% à 150% de la largeur de la partie du ressort 3 destinée à être logée dans la rainure 2.1, notamment de la partie libre dudit ressort 3, sans que cela soit nécessaire pour l’agencement du dispositif. Ainsi, la rainure 2.1 définit un diamètre intérieur Di de la goupille 2, tel qu’indiqué symboliquement à la fig. 1c. Il n’est pas forcément nécessaire que la rainure 2.1 soit circulaire, elle ne pourrait occuper qu’une partie de la circonférence de la goupille, par exemple latéralement des deux côtés de la goupille 2, aux endroits où le ressort 3 doit être logé lors de sa coopération avec la goupille 2. Il est également imaginable que la rainure 2.1 n’est formée que d’un côté de la goupille 2, par exemple en face d’une seule partie du ressort 3, de préférence et pour des raisons qui deviendront plus claires par la suite de la description celle qui est fixée au bâti 4 de la montre.

[0017] Afin de continuer la description de la structure du dispositif selon la présente invention et tel que visible sur la vue de dessus de la fig. 1eillustrant schématiquement et à titre d’exemple la forme d’un ressort dynamique utilisé dans ce dispositif de commande, il est à noter que le ressort 3 comprend, selon cette forme d’exécution privilégiée, une première partie 3.1 sensiblement en forme de U. Cette première partie 3.1 en forme de U comporte une extrémité fixe 3.1.1 qui est adjacente à une deuxième partie 3.2 du ressort, cette dernière étant fixée à la pièce d’horlogerie, par exemple au bâti 4, de façon à ce que l’extrémité fixe 3.1.1 peut être vue comme étant solidaire au bâti 4. L’autre extrémité 3.1.2 de la première partie 3.1 en forme de U est libre. Tel qu’illustré schématiquement à la fig. 1d montrant un agrandissement de la zone autour de la goupille 2 et des extrémités fixe 3.1.1 et libre 3.1.2 du ressort 3, la distance entre la pointe de l’extrémité libre 3.1.2 et l’extrémité fixe 3.1.1 est, dans la position de repos du ressort 3 respectivement du dispositif de commande, inférieure au diamètre intérieur Di de la goupille 2 au niveau de sa rainure 2.1, de façon à ce qu’une force prédéfinie est nécessaire pour écarter l’extrémité libre 3.1.2 de l’extrémité fixe 3.1.1. La valeur de seuil de cette force peut être choisie, mise à part de varier le diamètre intérieur Di de la goupille 2, en variant la forme et/ou les dimensions du ressort 3, par exemple en variant ladite distance entre la pointe de son extrémité libre 3.1.2 et son extrémité fixe 3.1.1, l’épaisseur de la lame du ressort voire sa longueur, ainsi que sa hauteur.

[0018] Il est également visible aux fig. 1det 1eque l’extrémité libre 3.1.2 du ressort 3 a une pointe sensiblement en forme de L dont la base 3.1.2.1 est orientée vers l’extérieur de la forme de U du ressort 3 et forme une butée qui appuie, dans la position de repos du ressort 3, au niveau de la rainure 2.1 de la goupille 2, c’est-à-dire sur sa circonférence intérieure. L’angle entre la base 3.1.2.1 et le bras de l’extrémité libre 3.1.2 du ressort 3 est une partie fonctionnelle du ressort dynamique et est un autre paramètre permettant d’influencer la valeur de seuil de ce ressort. De l’autre côté de la goupille 2, l’extrémité fixe 3.1.1 du ressort 3 comprend à sa pointe une partie de guidage 3.1.1.1 ayant une forme sensiblement droite qui appuie, dans la position de repos du ressort 3, également au niveau de la rainure 2.1 de la goupille 2. Dans une forme d’exécution préférée du dispositif, ladite partie de guidage 3.1.1.1 est agencée de façon concentrique par rapport à l’axe de pivotement 1.1 du levier de commande 1, tel qu’indiqué schématiquement à la fig. 1b à l’aide du rayon R et visible au mieux à l’agrandissement de la fig. 1d. De cette manière, la coopération entre la partie de guidage 3.1.1.1 de l’extrémité fixe 3.1.1 du ressort 3 et la rainure 2.1 de la goupille 2 réalise de façon optimale, lors du pivotement de ce levier 1, un guidage de la goupille 2 respectivement du levier 1. La partie de guidage 3.1.1.1 de l’extrémité fixe 3.1.1 est, de préférence mais pas nécessairement, suivie par une partie courbée 3.1.1.2 qui est apte à recevoir ladite goupille 2 dans la position d’actionnement du ressort 3. Si dans la forme d’exécution préférée du dispositif cette partie courbée 3.1.1.2 ne sert qu’à stabiliser l’extrémité fixe 3.1.1 du ressort 3, notamment afin de renforcer ladite partie de guidage 3.1.1.1, la partie courbée 3.1.1.2 pourrait également servir de butée pour le levier de commande 1; dans la forme d’exécution préférée, cette butée du levier est réalisée par d’autres moyens non-illustrés car pas importants pour la présente invention. De cette manière, la base 3.1.2.1 de la pointe en forme de L de l’extrémité libre 3.1.2 et la partie de guidage 3.1.1.1 de l’extrémité fixe 3.1.1 forment, dans la position de repos du ressort 3, sensiblement un V appuyant, au niveau de la rainure 2.1 de la goupille 2, de deux côtés opposés sur le diamètre intérieur D de la goupille 2, ce qui ressort au mieux des fig. 1det 1e.

[0019] Il reste à remarquer que, en fonction de la combinaison du dispositif de commande selon la présente invention soit avec une bascule bistable soit avec un bouton-poussoir monostable soit avec un autre type d’organe de commande, l’extrémité libre 3.1.2 du ressort 3 peut être agencée différemment. Notamment, pour une coopération avec une bascule bistable, l’extrémité libre 3.1.2 du ressort 3 peut avoir une longueur et/ou une forme géométrique choisie de façon à ce que la distance entre la pointe de l’extrémité libre 3.1.2 et l’extrémité fixe 3.1.1, dans la position d’actionnement du ressort 3, est inférieure au diamètre intérieur Di de la goupille 2 au niveau de sa rainure 2.1 et à ce que l’axe de la goupille 2 se trouve, dans cette position, de l’autre côté de la pointe de l’extrémité libre 3.1.2 par rapport à la position de repos du ressort 3, de manière à ce que le dispositif de commande dispose de deux positions stables. Inversement, pour une forme d’exécution du dispositif adaptée pour une coopération avec un bouton-poussoir monostable, l’extrémité libre 3.1.2 du ressort 3 devrait avoir une longueur et/ou une forme géométrique choisie de façon à ce que la distance entre la pointe de l’extrémité libre 3.1.2 et l’extrémité fixe 3.1.1, dans la position d’actionnement du ressort 3, est inférieure ou sensiblement égale au diamètre intérieur Di de la goupille 2 au niveau de sa rainure 2.1 de sorte que la goupille 2 est précontrainte à retourner dans sa position de repos, de manière à ce que le dispositif de commande dispose d’une seule position stable. Alternativement, ces caractéristiques peuvent être réalisées, au lieu de varier la longueur de l’extrémité libre 3.1.2, en donnant une forme géométrique correspondante à l’extrémité libre 3.1.2. Par exemple, il est facilement compréhensible en comparant les fig. 2aet 3aqu’en variant l’angle entre la base 3.1.2.1 et le bras de l’extrémité libre 3.1.2 du ressort 3, en ajoutant par exemple une partie linéaire 3.1.2.2 étant, en position de repos du levier 1, sensiblement parallèle à la partie de guidage 3.1.1.1, on peut obtenir un ressort dynamique particulièrement adapté pour l’utilisation en coopération avec un bouton-poussoir monostable. La partie linéaire 3.1.2.2 définit en effet avec la partie de guidage 3.1.1.1 un chemin de parcours pour la goupille 2 dont les deux parois sont, dans la position de repos du ressort 3, sensiblement parallèles. Ces parois peuvent ensuite former, suite à leur écartement dans la position d’actionnement du ressort et tel que cela deviendra plus clair par la suite, un angle prédéfini de manière à exercer une force de précontrainte sur la goupille 2 qui la repousse dans sa position de repos. La forme fonctionnelle de la pointe de l’extrémité libre 3.1.2 du ressort 3 est en effet non seulement un paramètre permettant de choisir la valeur de seuil de ce ressort, mais permet également d’adapter le ressort en fonction de son utilisation prévue. D’autres formes d’exécution correspondantes d’un ressort dynamique 3 selon la présente invention sont, sans qu’il soit possible de les décrire toutes en détail, à la portée de l’homme du métier disposant de l’instruction technique selon la présente description.

[0020] Ayant à disposition la description détaillée figurant ci-dessus de la forme d’exécution préférée du dispositif de commande selon la présente invention, il est aussi clair pour l’homme du métier qu’il y a également plusieurs alternatives en ce qui concerne la coopération entre la rainure 2.1 agencée, dans ladite forme d’exécution préférée décrite ci-dessus, sur la goupille 2 et la partie de guidage 3.1.1.1 qui est dans ce cas solidaire de la partie fixe 3.1.1 du ressort 3 monté sur le bâti 4. Une première alternative non-illustrée à cette configuration peut par exemple consister à ce que la partie de guidage 3.1.1.1 qui fait office d’élément de guidage du côté du bâti fixe est remplacée par un autre élément qui soit, est monté sur le bâti, soit est fait d’une pièce avec ce dernier, comme une partie saillante de forme correspondante d’un pont monté sur le bâti. Si l’agencement des autres parties de la montre le nécessiterait, une autre alternative non-illustrée aux figures peut consister à monter un tel pont ayant un élément de guidage remplaçant ladite partie de guidage 3.1.1.1 de l’autre côté de la goupille 2 par rapport à la partie fixe 3.1.1 du ressort, donc par exemple du côté de la partie libre 3.1.2 dudit ressort 3. Finalement, et tel qu’illustrée schématiquement à la fig. 4, il est aussi possible d’inverser l’agencement au niveau de la rainure et de l’élément de guidage, c’est-à-dire de prévoir un élément de guidage comme une collerette 2.2 sur la goupille 2, tandis qu’une rainure 4.1, voire même seulement un support en haut ou en bas pour ce genre de collerette, est agencée du côté du pont respectivement du bâti 4, que ce soit de l’un, de l’autre, ou des deux côtés de la goupille 2. De plus, la collerette 2.2, ou dans la configuration inverse la rainure 2.1, sur la goupille 2 peut se trouver à une autre hauteur que le ressort 3, pour autant qu’elle soit agencée à la même hauteur que la rainure 4.1 correspondante, respectivement l’élément de guidage 3.1.1.1 correspondant, sur le pont voire le bâti 4, de manière à séparer les deux fonctions ressort dynamique et guidage du levier par des éléments structuraux différents. La rainure 2.1 et la partie de guidage 3.1.1.1 mentionnées dans le contexte de la forme d’exécution préférée décrite ci-dessus en premier sont donc généralement à considérer comme des premier et deuxième moyens de guidage qui peuvent être agencés selon les besoins coté goupille 2, c’est-à-dire coté levier 1, ou coté ressort 3, c’est-à-dire coté bâti 4, pour permettre une coopération réalisant le guidage du levier de commande 1. Comme mentionné ci-dessus, ces moyens de guidage peuvent être réalisés séparément du ressort dynamique 3. Dans la forme d’exécution préférée, les fonctions ressort dynamique et guidage du levier sont pourtant réalisées de manière avantageuse en combinant les moyens structuraux pour ces fonctions.

[0021] Au vu de la description détaillée de la structure d’un dispositif selon la présente invention figurant ci-dessus, le fonctionnement du dispositif est aisément compréhensible à l’aide des fig. 2a à 2c illustrant schématiquement, par des vues de dessus, trois étapes lors de son fonctionnement, à savoir lorsque le dispositif se trouve dans sa position de repos, dans une position intermédiaire, et dans sa position d’actionnement, ceci pour une utilisation du dispositif de commande en combinaison avec une bascule bistable. Le fonctionnement du dispositif est décrit en faisant référence à la forme d’exécution préférée décrite ci-dessus en premier, cette description est pourtant également valable de façon analogique pour les alternatives susmentionnées. La fig. 2a correspond à la position de repos du ressort 3 respectivement du levier de commande 1, voire du dispositif entier, déjà illustrée par exemple aux fig. 1a, 1c, et 1d. Comme mentionné ci-dessus, dans cette position, la base 3.1.2.1 de l’extrémité libre 3.1.2 formant une butée appuie d’un coté au niveau de la rainure 2.1 de la goupille 2. De l’autre côté de la goupille 2, c’est la partie de guidage 3.1.1.1 de l’extrémité fixe 3.1.1 du ressort 3 qui appuie au niveau de la rainure 2.1 de la goupille 2, de manière à ce que la force prédéfinie pour l’écartement des deux extrémités 3.1.1, 3.1.2 est nécessaire de la part de l’utilisateur de la montre correspondante afin de faire basculer le levier de commande 1 à la position intermédiaire illustrée à la fig. 2b. Dans cette position, ladite force prédéfinie a été fournie par l’utilisateur actionnant le bouton-poussoir, conduisant à l’écartement de l’extrémité libre 3.1.2 de l’extrémité fixe 3.1.1, de façon à ce que la distance entre la pointe de l’extrémité libre 3.1.2 et l’extrémité fixe 3.1.1 est égale au diamètre intérieur Di de la goupille 2 au niveau de sa rainure 2.1. La levée du ressort dynamique 3 étant réalisée dans cette position intermédiaire, la force fournie par l’utilisateur de la montre permet ensuite de pousser la commande jusqu’à la fin de la fonction sans effort supplémentaire, c’est-à-dire de garantir l’achèvement de la position d’actionnement illustrée à la fig. 2c. La goupille 2 est dans cette position reçue par la partie courbée 3.1.1.2 de l’extrémité fixe 3.1.1. Comme cela à également déjà été mentionné brièvement ci-dessus, la distance entre la pointe de l’extrémité libre 3.1.2 et l’extrémité fixe 3.1.1 est dans cette position d’actionnement du ressort 3 de nouveau inférieure au diamètre intérieur Di de la goupille 2 au niveau de sa rainure 2.1, et l’axe de la goupille 2 se trouve, dans cette position, de l’autre côté de la pointe de l’extrémité libre 3.1.2 par rapport à la position de repos du ressort 3. Il est donc nécessaire de fournir de nouveau une force prédéfinie pour l’écartement des deux extrémités fixe 3.1.1 et libre 3.1.2 dans cette position afin de faire revenir la goupille 2 voire le levier de commande 1 dans sa position de repos. De cette manière, il est possible de réaliser un dispositif de commande qui dispose de deux positions stables et qui est par conséquent particulièrement adapté pour être utilisé en combinaison avec une commande de type bascule bistable.

[0022] En ce qui concerne la forme d’exécution du dispositif de commande selon la présente invention décrite ci-dessus qui est particulièrement adaptée pour être utilisée en combinaison avec une commande de type bouton-poussoir monostable, la fig. 3c représente schématiquement, par une vue de dessus, le fonctionnement d’un dispositif de commande correspondant dans sa troisième étape, à savoir lorsque le dispositif se trouve dans sa position d’actionnement. En effet, tandis que les premières - et deuxièmes étapes de son fonctionnement illustrées aux fig. 3a et 3bsont similaires à ce qui a été dit par rapport aux fig. 2aet 2b ci-dessus, la fig. 3c montre que, dans la position d’actionnement de cette forme d’exécution du dispositif, la distance entre la pointe de l’extrémité libre 3.1.2 et l’extrémité fixe 3.1.1 peut être inférieure ou sensiblement égale au diamètre intérieur Di de la goupille 2 au niveau de sa rainure 2.1 à cause de la présence de la partie linéaire 3.1.2.2 mentionnée ci-dessus. Suite à leur écartement, la partie linéaire 3.1.2.2 de la pointe de l’extrémité libre 3.1.2 et la partie de guidage 3.1.1.1 de l’extrémité fixe 3.1.1 du ressort 3 forment en effet, dans la position d’actionnement du ressort 3 de cette forme d’exécution, sensiblement un V, mais avec un angle plus petit par rapport au V formé dans la position de repos par la base 3.1.2.1 et la partie de guidage 3.1.1.1. Même dans la position d’actionnement, la goupille 2 est donc précontrainte par la partie de guidage 3.1.1.1 et la partie linéaire 3.1.2.2 à retourner dans sa position de repos. Dans cette forme d’exécution, il n’est donc pas nécessaire d’écarter de nouveau les deux extrémités fixe 3.1.1 et libre 3.1.2 du ressort 3, voire de fournir de nouveau une force afin de faire revenir la goupille 2, voire le levier de commande 1 dans sa position de repos, de façon à ce que le dispositif retourne automatiquement dans sa position de repos dès que l’utilisateur n’appuie plus sur le bouton-poussoir. De cette manière, ce dispositif de commande ne dispose que d’une seule position stable et est par conséquent particulièrement adapté pour être utilisé en combinaison avec une commande de type bouton-poussoir monostable.

[0023] Il est à remarquer que dans la forme d’exécution préférée et lors de toutes les étapes de fonctionnement de ce dispositif, les parties concernées 3.1.1.1, 3.1.2.1 des extrémités fixe 3.1.1 et libre 3.1.2 du ressort 3 se trouvent toujours dans la rainure 2.1 de la goupille 2. Le ressort 3, notamment la partie de guidage 3.1.1.1 de l’extrémité fixe 3.1.1 du ressort 3 qui est fixée au bâti 4 de la pièce d’horlogerie, mais également l’extrémité libre 3.1.2, sert donc en tant que structure de guidage pour le levier de commande 1. Étant donné que la direction du mouvement du levier de commande 1 est, en général dans ce genre de dispositifs de commande comme dans le cas présent, souvent perpendiculaire à l’axe longitudinale dudit levier 1, ce qui peut conduire à des déformations voire fractures de cette pièce ou d’autres pièces coopérant avec le levier 1 lors de son actionnement, l’agencement selon l’instruction technique de la présente invention permet de fournir un maintien en hauteur ainsi que dans la direction transversale par rapport à l’axe longitudinale du levier de commande 1. Avantageusement, on obtient ainsi un maintien du levier de commande 1 dans deux directions sensiblement perpendiculaires dans l’espace, la troisième direction de l’espace n’étant pas critique à cet égard. Ceci évite de façon optimale toute déformation ou fracture du levier de commande et garantit un fonctionnement particulièrement sûr et fiable de ce genre de dispositif de commande. Ces avantages sont réalisés de façon analogique dans les autres formes d’exécution alternatives mentionnées ci-dessus, que ce soit en ayant des moyens structuraux séparés ou combinés pour les fonctions ressorts dynamique et guidage du levier.

[0024] En même temps, le ressort dynamique 3 d’une forme particulière selon la présente invention permet de réaliser la fonction connue en principe dans l’art antérieur que le bouton-poussoir correspondant requiert une valeur de seuil prédéfinie de la force d’appui pour conduire à l’actionnement de la fonction correspondante, ceci par une conception relativement simple dudit ressort 3. De plus, le choix de la forme géométrique, des dimensions, et/ou de l’écartement des deux bras du ressort 3 permet de varier cette valeur de seuil. De même, le choix de la longueur du bras du ressort 3 réalisant son extrémité libre voire de sa forme géométrique, notamment des parties 3.1.2.1 et 3.1.2.2 de l’extrémité libre 3.1.2 permet d’adapter le dispositif de commande pour l’utilisation soit avec un bouton-poussoir monostable soit avec une bascule bistable.

[0025] Tout en étant de structure relativement simple et peu complexe par rapport à l’art antérieur et en gardant un faible encombrement, le dispositif peut alors être décliné dans de nombreuses variantes et permet une utilisation flexible. En effet, il est clair qu’un dispositif de commande comportant les caractéristiques mentionnées ci-dessus présente l’avantage important de pouvoir coopérer de manière conventionnelle avec les autres parties de la pièce d’horlogerie dans laquelle il est destiné à être intégré, notamment avec son mouvement de base, de sorte que le mécanisme peut facilement être intégré dans des pièces d’horlogerie existantes sans nécessiter trop d’ajustements voire une révision importante de la conception de ces pièces. Par ailleurs, du fait de la structure relativement simple du dispositif, ces avantages sont obtenus sans pour autant trop augmenter le volume occupé, voire les coûts de production du dispositif respectivement de la montre équipée d’un tel dispositif de commande, ainsi qu’en offrant une esthétique attractive pour l’intégration dans des montres squelettes au vu de la structure cadrée du dispositif. De préférence, le mécanisme est intégré dans une montre chronographe, mais il peut également servir dans d’autres montres ayant des fonctions qui sont de préférence commandées par des bouton-poussoirs du genre susmentionné. Finalement, il reste à noter que le dispositif de commande selon la présente invention peut être intégré dans toute sorte de pièces d’horlogerie, que ça soit mécanique ou électronique, de préférence dans des montres bracelet.

Claims (16)

1. Dispositif de commande pour pièce d’horlogerie, comportant un levier de commande (1) apte à occuper une première position de repos et, sur actionnement d’un organe de commande, une deuxième position d’actionnement, le dispositif comportant un ressort (3) permettant de définir une valeur de seuil pour la force d’actionnement nécessaire sur ledit organe de commande afin que le levier de commande (1) passe de sa première position à sa deuxième position, caractérisé par le fait que le levier de commande (1) comprend un élément saillant (2) coopérant avec ledit ressort (3), ledit élément saillant (2) comprenant au moins un premier moyen de guidage (2.1) apte à coopérer avec au moins un deuxième moyen de guidage (3.1.1.1) monté sur une structure fixe (4) de la pièce d’horlogerie.

2. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé par le fait que l’élément saillant est réalisé par une goupille (2), et que le premier moyen de guidage est réalisé par une rainure (2.1) agencée sur la circonférence de la goupille (2) du levier de commande (1), le deuxième moyen de guidage étant réalisé par une partie de guidage (3.1.1.1) agencée sur le ressort (3) monté au bâti (4) de la pièce d’horlogerie, au moins ladite partie de guidage (3.1.1.1) du ressort (3) étant logée dans la rainure (2.1).

3. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé par le fait que la rainure (2.1) agencée sur la circonférence de la goupille (2) du levier de commande (1) a une hauteur correspondant sensiblement à la hauteur dudit ressort (3).

4. Dispositif selon l’une des revendications précédentes 2 à 3, caractérisé par le fait que la rainure (2.1) agencée sur la circonférence de la goupille (2) du levier de commande (1) a une profondeur située dans une plage de 40% à 150% de la largeur de ladite au moins une partie dudit ressort (3) destinée à être logée dans la rainure (2.1), de manière à définir un diamètre intérieur (DI) de la goupille (2).

5. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé par le fait que la rainure (2.1) est circulaire ou agencée que sur un ou deux côtés de la goupille (2).

6. Dispositif selon l’une des revendications précédentes 2 à 5, caractérisé par le fait que le ressort (3) comprend une première partie (3.1) sensiblement en forme de U dont une extrémité fixe (3.1.1) est adjacente à une deuxième partie (3.2) du ressort qui est fixée au bâti (4) de la pièce d’horlogerie, et dont l’autre extrémité (3.1.2) est libre, la distance entre la pointe de l’extrémité libre (3.1.2) et l’extrémité fixe (3.1.1) étant, dans la position de repos du ressort (3), inférieure au diamètre intérieur (DI) de la goupille (2) au niveau de sa rainure (2.1).

7. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé par le fait que l’extrémité libre (3.1.2) du ressort (3) a une pointe sensiblement en forme de L dont la base (3.1.2.1) forme une butée et appuie, dans la position de repos du ressort (3), au niveau de la rainure (2.1) de la goupille (2) sur sa circonférence intérieure.

8. Dispositif selon l’une des revendications précédentes 6 à 7, caractérisé par le fait que l’extrémité fixe (3.1.1) du ressort (3) comprend à sa pointe ladite partie de guidage (3.1.1.1) suivie d’une partie courbée (3.1.1.2) apte à recevoir ladite goupille (2).

9. Dispositif selon les revendications précédentes 7 et 8, caractérisé par le fait que la base (3.1.2.1) de la pointe en forme de L de l’extrémité libre (3.1.2) et la partie de guidage (3.1.1.1) de l’extrémité fixe (3.1.1) forment, dans la position de repos du ressort (3), sensiblement un V appuyant au niveau de la rainure (2.1) de la goupille (2) de deux cotés sur son diamètre intérieur (DI).

10. Dispositif selon l’une des revendications précédentes 2 à 9, caractérisé par le fait que la partie de guidage (3.1.1.1) agencée sur le ressort (3) est concentrique par rapport à l’axe de pivotement (1.1) du levier de commande (1).

11. Dispositif selon l’une des revendications précédentes 6 à 10, caractérisé par le fait que l’extrémité libre (3.1.2) du ressort (3) a une longueur et/ou une forme géométrique choisie de façon à ce que la distance entre la pointe de l’extrémité libre (3.1.2) et l’extrémité fixe (3.1.1), dans la position d’actionnement du ressort (3), est inférieure au diamètre intérieur (DI) de la goupille (2) au niveau de sa rainure (2.1) et à ce que l’axe de la goupille (2) se trouve de l’autre côté de la pointe de l’extrémité libre (3.1.2) par rapport à la position de repos du ressort (3), de manière à ce que le dispositif de commande dispose de deux positions stables.

12. Dispositif selon l’une des revendications précédentes 6 à 10, caractérisé par le fait que l’extrémité libre (3.1.2) du ressort (3) a une longueur et/ou une forme géométrique choisie de façon à ce que la distance entre la pointe de l’extrémité libre (3.1.2) et l’extrémité fixe (3.1.1), dans la position d’actionnement du ressort (3), est inférieure ou sensiblement égale au diamètre intérieur (DI) de la goupille (2) au niveau de sa rainure (2.1) de sorte que la goupille (2) est précontrainte à retourner dans sa position de repos, de manière à ce que le dispositif de commande dispose d’une seule position stable.

13. Pièce d’horlogerie, caractérisé par le fait qu’elle comprend un dispositif de commande selon l’une des revendications précédentes.

14. Pièce d’horlogerie selon la revendication précédente, caractérisé par le fait qu’il s’agit d’une montre mécanique, notamment d’une montre bracelet.

15. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications précédentes 13 ou 14 et la revendication 11, caractérisé par le fait que le dispositif de commande est relié à une bascule bistable.

16. Pièce d’horlogerie selon l’une des revendications précédentes 13 ou 14 et la revendication 12, caractérisé par le fait que le dispositif de commande est relié à un poussoir monostable.