Domain technique
[0001] La présente invention a pour objet un appareil dentaire pour le réglage du positionnement du maxillaire inférieur.
Etat de la technique
[0002] Les appareils dentaires pour le réglage du positionnement du maxillaire inférieur sont utilisés d'une part en orthodontie et d'autre part pour prévenir le ronflement et les apnées obstructives du sommeil.
[0003] On sait notamment que les manifestations pathologiques du sommeil telles que ronflement ou apnée du sommeil peuvent être prévenues en maintenant la mâchoire inférieure dans une position avancée par rapport à la mâchoire supérieure. De nombreux appareils capables de maintenir les mâchoires dans cet état ont déjà été proposées, mais ils présentent pour la plupart des défauts qui entravent leur application généralisée.
[0004] Ainsi, on connaît par la publication DE 41 260 A1 un appareil oral destiné à prévenir le ronflement et comprenant deux parties avec chacune une gouttière dentaire adaptée à l'un des maxillaires, supérieur et inférieur respectivement, gouttière dans laquelle un organe de fixation est partiellement noyé. Dans cet appareil connu, l'organe de fixation partiellement noyé dans la gouttière dentaire du maxillaire inférieur est une pièce annulaire avec une ouverture allongée parallèle à la portion de l'arc dentaire dans laquelle elle est positionnée. L'autre organe de fixation comporte un mécanisme complexe, ramassé sur lui-même et muni d'un crochet en forme de T saillant de la gouttière correspondante et relié par une transmission à glissière à une pièce de commande permettant de le déplacer sur un guidage au moyen d'un outil simple.
Cet appareil est relativement peu encombrant et a l'avantage de permettre des réglages, par exemple une augmentation progressive de l'avancement du maxillaire inférieur soit lors de l'ajustage d'un appareil au moment de son acquisition soit à l'usage en fonction des résultats obtenus. Cependant, ses défauts sont d'une part la difficulté d'entretien et le manque d'hygiène du fait de l'encrassement des parties mobiles telles que la glissière et la vis de commande, et d'autre part le fait que les organes de fixation sont des parties métalliques de faible extension noyées dans les gouttières dentaires, en général en matière synthétique de sorte que la force d'avancement qui doit être transmise de l'appareil aux arcs dentaires traverse des zones où les caractéristiques mécaniques des matériaux changent brusquement ce qui offre le risque de fatigue,
de fissuration ou de rupture à l'usage prolongé.
Divulgation de l'invention
[0005] Le but de la présente invention est donc de créer un appareil qui intègre les avantages de celui auquel on fait référence ci-dessus et élimine ses défauts, notamment en considérant les résultats de certains essais qui montrent qu'une possibilité de réglage par incréments est aussi efficace que le réglage continu des appareils connus.
[0006] Dans ce but, l'appareil selon l'invention du genre défini ci-dessus est caractérisé, selon la revendication 1 annexée, en ce que les organes de fixation sont constitués l'un et l'autre d'une pièce mince et rigide de forme arquée vue en plan et présentant un élément fonctionnel d'accrochage dégagé de la gouttière.
[0007] Selon une forme d'exécution, chacun desdits organes de fixation est constitué d'une seule pièce. Ils peuvent être en métal et mis en forme par découpage, pliage et/ou emboutissage, ou en matière plastique.
Brève description des dessins
[0008] On décrit ci-après, à simple titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de l'appareil selon l'invention, ainsi que quelques variantes, en se référant au dessin annexé dans lequel:
<tb>Les fig. 1 et 2<sep>représentent des vues en perspective des deux parties respectivement supérieure et inférieure de la première forme d'exécution,
<tb>Les fig. 3 et 4<sep>représentent des vues en plan de dessus, à échelle réduite, montrant les organes de fixation d'une variante d'exécution,
<tb>Les fig. 5 et 6<sep>représentent des vues en élévation dans le sens de leur axe central montrant les organes de fixation des fig. 3 et 4,
<tb>La fig. 7<sep>représente une vue en élévation montrant une variante d'exécution de l'organe de fixation inférieur, dans une direction perpendiculaire à son axe de symétrie, et
<tb>La fig. 8<sep>représente une vue d'ensemble schématique de l'appareil des fig. 1 et 2 lors de la manoeuvre d'engagement.
Description détaillée de modes d'exécution de l'invention
[0009] Chacune des deux parties 1 et 2 de l'appareil des fig. 1 et 2comprend un constituant métallique mince 3, 4 noyé dans une gouttière 5, 6 en une matière synthétique. Ces gouttières reproduisent en creux la forme des dentures des maxillaires supérieur et inférieur respectivement. La partie 1 est vue de bas en haut à la fig. 1, tandis que la partie 2 est vue de haut en bas à la fig. 2.
[0010] Le constituant 3 de la fig. 1est découpé d'une pièce dans une tôle métallique d'une épaisseur d'environ un millimètre par exemple. Le métal utilisé sera un alliage compatible avec les exigences médicales, il sera notamment inoxydable, résistant aux agents chimiques, indéformable, inrayable. En outre, ses propriétés mécaniques doivent permettre les opérations de découpage, emboutissage, pliage et polissage aptes à réaliser les formes indiquées ci-après.
[0011] Le constituant 3 de la fig. 1joue le rôle d'armature pour la partie 1 de l'appareil décrit. C'est une pièce de forme générale en V avec sommet arrondi. Une languette 7 en forme de T est découpée et pliée perpendiculairement au plan du V dans le bord extérieur arrondi de la pièce 3, la barre 8 du T étant orientée selon l'axe de symétrie central de cette pièce. L'armature 3 est découpée avec les branches 9 du V en forme d'ondulations 9a de largeur relativement étroite et, dans la zone du sommet du V, quatre ouvertures 9b disposées symétriquement. Cette disposition est destinée d'une part à limiter au maximum le poids de la pièce sans affaiblir sa résistance à la déformation et d'autre part à améliorer la cohésion entre l'armature et la gouttière 5.
[0012] Cette dernière présente des empreintes 15 des dents du maxillaire supérieur de la personne à laquelle l'appareil est destiné. En outre, elle enrobe entièrement l'armature 3 à l'exception de la languette 7. Le matériau synthétique utilisé satisfera naturellement aux exigences médicales usuelles. Techniquement, il est possible de choisir soit un matériau relativement dur, comme une résine acrylique, soit un matériau ayant une certaine souplesse d'adaptation, comme un élastomère.
[0013] Le constituant 4 de la fig. 2joue le rôle d'armature métallique pour la partie inférieure 2 de l'appareil décrit. Sa constitution est analogue à celle de l'armature 3 avec une forme en V, des branches 10 à ondulations 10a et ouvertures 10b voisines de la partie centrale 11. Cette dernière forme une plaquette rectangulaire 11 décalée par emboutissage selon un plan parallèle à celui des branches 10 de l'armature 4. Des fentes parallèles 12 sont découpées dans le sens de la longueur de la plaquette 11, ces fentes ayant une largeur supérieure à la largeur du montant de la languette en T 7, mais inférieure à la longueur de la barre 8. Le nombre des fentes 12 n'est pas critique.
Dans la forme d'exécution décrite ici, trois fentes sont prévues, mais il est évident que selon le cas l'armature 4 peut être réalisée avec un autre nombre de fentes supérieur ou inférieur à trois.
[0014] Comme pour la partie 1 de l'appareil, l'armature 4 est noyée dans une gouttière 6 de l'arc dentaire du maxillaire inférieur de la personne à laquelle l'appareil est destiné. Celle-ci présente des empreintes 16 de la denture correspondante. Cette gouttière enrobe entièrement l'armature 4 à l'exception de la plaquette 11, en laissant en outre sous les fentes 12 un espace suffisant pour que la barre 8 puisse s'y loger.
[0015] Les fig. 3 à 7 montrent encore en plan de dessus et en élévation quelques variantes de forme possibles pour les armatures décrites en relation avec les fig. 1 et 2.
[0016] Aux fig. 3 et 4, les branches latérales 3b et 4b des armatures 3a et 4a sont de largeur constante sur toute leur longueur mais présentent des ouvertures 9c et 10 c au lieu des ondulations 9a et 10a. En outre, la languette 7a découpée et pliée selon les fig. 3et 5s'étend à partir du fond d'une dépression en V 13 emboutie dans la zone centrale de l'armature 3a.
[0017] Selon les fig. 4 et 6, la plaquette 11a de l'armature 4a est de forme carrée et se raccorde avec les branches 4b de cette armature par trois parois 14 verticales et une quatrième 14a légèrement oblique qui s'étend à l'avant de l'armature comme le montre la fig. 7. Elle présente trois fentes 12a analogues aux fentes 12.
[0018] Qu'il s'agisse de la forme d'exécution représentée aux fig. 1 et 2 ou des variantes représentées aux fig. 3 à 7, les branches 9, 9a des constituants métalliques 3 et 4 sont susceptibles, de par leur configuration, d'être déformées facilement par le technicien de façon à adapter leur contour extérieur à la configuration de l'arcade dentaire du patient. Il en résulte que les constituants métalliques 3 et 4 peuvent avantageusement être produits en grande série dans un format standard unique.
[0019] L'utilisation de l'appareil décrit aux fig. 1 et 2est représentée aux fig. 8et 9. Avant d'introduire l'appareil dans la cavité buccale, on présente ses deux parties 1 et 2 dans des positions à angle droit l'une par rapport à l'autre, comme le montre la fig. 8, de sorte que la barre 8 de la languette en T 7 peut être introduite dans une des fentes 12 de la plaquette 11. Cette fente sera choisie au préalable en fonction des effets désirés. Ensuite, il suffit de faire tourner les parties de façon à les amener en parallèle, d'accrocher la barre 8 de la languette en T dans la fente 12 choisie, et de mettre l'appareil en place dans la cavité buccale, en maintenant les gouttières l'une sur l'autre avec le pouce et l'index.
[0020] Les constituants métalliques 3 et 4 seront de préférence positionnés dans leur gouttière correspondante de façon que l'effet souhaité d'avancement du maxillaire inférieur soit obtenu, une fois l'appareil placé dans la cavité buccale du patient, lorsque la languette en T 7 est positionnée dans la première fente de la plaquette 11 située à l'avant de la partie inférieure 2 de l'appareil. Au besoin, pour augmenter encore l'avancement de la mâchoire inférieure, le patient pourra placer la languette en T 7 dans la deuxième, voire dans la troisième fente. Il convient de relever que le réglage de l'avancement par le patient lui-même, sans avoir recours au praticien ni à aucun outil, représente une innovation importante.
[0021] Dans la plupart des cas, l'appareil sera réalisé comme décrit ci-dessus, avec le constituant métallique 3 muni de la languette en T 7 disposée dans la gouttière supérieure et le constituant métallique 4 comportant la plaquette 11 munie des fentes 12 dans la gouttière inférieure.
[0022] Pour les patients présentant des cas de prognatie physiologique importante (mâchoire inférieure déjà très avancée par rapport à la mâchoire supérieure), afin d'éviter de devoir placer la languette en T 7 très en avant, en dehors de l'arcade des dents supérieures (ce qui provoquerait une protubérance poussant la lèvre supérieure), on peut inverser la position des gouttières de façon à positionner la plaquette 11 munie des fentes 12 sur la mâchoire supérieure. Dans ce cas, lors de la fabrication des gouttières 1 et 2, les constituants métalliques 3 et 4 seront positionnés à l'intérieur de leur gouttière correspondante de façon que l'effet souhaité d'avancement du maxillaire inférieur soit obtenu avec la languette T 7 positionnée dans la dernière fente de la plaquette 11, c'est-à-dire dans celle située le plus à l'intérieur de la gouttière.
[0023] Selon une variante d'exécution, les constituants 3 et 4 peuvent également avantageusement être réalisés en matière plastique.
[0024] Comme on l'a déjà mentionné plus haut, l'appareil selon l'invention permet avantageusement le réglage de l'avancement du maxillaire sans avoir recours au praticien, ni à aucun outil. De plus, la forme arquée des constituants métalliques 3 et 4 et la présence des deux ailes latérales 9 et 10 arquées épousant la forme de la gouttière permettent une bonne répartition de l'effort sur tout ou partie des dents et non sur les seules dents antérieures.
[0025] D'autre part, du fait de la longueur de barre 8 de la languette en T 7 sensiblement plus importante que l'épaisseur de la plaquette 11 et de la possibilité à ladite languette de se déplacer latéralement dans l'une des fentes 12, les deux gouttières ne sont pas totalement immobilisées l'une par rapport à l'autre mais peuvent jouir d'une certaine mobilité dans les trois dimensions, ce qui confère un confort très appréciable pour le patient.
Technical domain
The present invention relates to a dental device for adjusting the positioning of the lower jaw.
State of the art
Dental devices for adjusting the positioning of the lower jaw are used on the one hand in orthodontics and on the other hand to prevent snoring and obstructive sleep apnea.
[0003] In particular, it is known that pathological manifestations of sleep such as snoring or sleep apnea can be prevented by keeping the lower jaw in an advanced position relative to the upper jaw. Many devices able to maintain the jaws in this state have been proposed, but they present for the most part defects that hinder their widespread application.
Thus, the publication DE 41 260 A1 discloses an oral device for preventing snoring and comprising two parts each with a dental groove adapted to one of the maxillae, upper and lower respectively, gutter in which an organ of fixation is partially embedded. In this known apparatus, the fixation member partially embedded in the dental groove of the lower jaw is an annular piece with an elongate opening parallel to the portion of the dental arch in which it is positioned. The other fastener comprises a complex mechanism, picked up on itself and provided with a T-shaped hook protruding from the corresponding gutter and connected by a sliding transmission to a control part for moving on a guide by means of a simple tool.
This device is relatively compact and has the advantage of allowing adjustments, for example a progressive increase in the advancement of the lower jaw either during the adjustment of a device at the time of acquisition or use according to results obtained. However, its defects are on the one hand the difficulty of maintenance and the lack of hygiene due to the fouling of the moving parts such as the slide and the control screw, and on the other hand the fact that the organs of fixation are metal parts of small extension embedded in the dental gutters, usually made of synthetic material so that the force of advancement which must be transmitted from the apparatus to the dental arches passes through areas where the mechanical characteristics of the materials change abruptly. which offers the risk of fatigue,
cracking or breaking with prolonged use.
Disclosure of the invention
The object of the present invention is therefore to create an apparatus which incorporates the advantages of the one referred to above and eliminates its defects, in particular by considering the results of certain tests which show that a possibility of adjustment by increments is as effective as continuous tuning of known devices.
For this purpose, the apparatus according to the invention of the kind defined above is characterized, according to claim 1 attached, in that the fasteners are constituted both of a thin piece. and rigid arched form plan view and having a latching functional element clear of the gutter.
According to one embodiment, each of said fasteners consists of a single piece. They can be metal and shaped by cutting, folding and / or stamping, or plastic.
Brief description of the drawings
An embodiment of the apparatus according to the invention is described below, as well as a few variants, with reference to the appended drawing in which:
<tb> Figs. 1 and 2 <sep> represent perspective views of the upper and lower parts respectively of the first embodiment,
<tb> Figs. 3 and 4 <sep> represent top plan views, on a reduced scale, showing the fixing members of an alternative embodiment,
<tb> Figs. 5 and 6 <sep> are elevational views in the direction of their central axis showing the fasteners of FIGS. 3 and 4,
<tb> Fig. 7 <sep> represents an elevational view showing an alternative embodiment of the lower fastener, in a direction perpendicular to its axis of symmetry, and
<tb> Fig. 8 <sep> represents a schematic overview of the apparatus of FIGS. 1 and 2 during the engagement maneuver.
Detailed description of embodiments of the invention
Each of the two parts 1 and 2 of the apparatus of FIGS. 1 and 2comprises a thin metal component 3, 4 embedded in a gutter 5, 6 of a synthetic material. These aligners reproduce the shape of the upper and lower jaw teeth respectively. Part 1 is seen from the bottom up in FIG. 1, while part 2 is seen from top to bottom in FIG. 2.
Component 3 of FIG. 1is cut from a piece in a metal sheet of a thickness of about one millimeter, for example. The metal used will be an alloy compatible with medical requirements, it will be especially stainless, resistant to chemical agents, dimensionally stable, scratchproof. In addition, its mechanical properties must allow cutting operations, stamping, folding and polishing capable of achieving the forms indicated below.
Component 3 of FIG. 1 plays the role of armature for part 1 of the device described. It is a piece of general shape in V with rounded top. A T-shaped tongue 7 is cut and folded perpendicularly to the plane of the V in the rounded outer edge of the piece 3, the bar 8 of the T being oriented along the central axis of symmetry of this piece. The armature 3 is cut with the branches 9 of the V in the form of undulations 9a of relatively narrow width and, in the region of the top of the V, four openings 9b arranged symmetrically. This arrangement is intended on the one hand to minimize the weight of the workpiece without weakening its resistance to deformation and on the other hand to improve the cohesion between the frame and the gutter 5.
The latter has fingerprints 15 of the maxillary teeth of the person to whom the apparatus is intended. In addition, it fully covers the frame 3 with the exception of the tongue 7. The synthetic material used will naturally meet the usual medical requirements. Technically, it is possible to choose either a relatively hard material, such as an acrylic resin, or a material having a certain flexibility of adaptation, such as an elastomer.
Component 4 of FIG. 2 plays the role of metal frame for the lower part 2 of the apparatus described. Its constitution is similar to that of the armature 3 with a V-shape, branches 10 with corrugations 10a and openings 10b adjacent to the central portion 11. The latter forms a rectangular plate 11 offset by stamping in a plane parallel to that of the branches 10 of the armature 4. Parallel slots 12 are cut in the direction of the length of the wafer 11, these slots having a width greater than the width of the amount of the T-tab 7, but less than the length of the 8. The number of slots 12 is not critical.
In the embodiment described here, three slots are provided, but it is obvious that depending on the case the frame 4 can be made with another number of slots greater than or less than three.
As for the part 1 of the device, the armature 4 is embedded in a gutter 6 of the dental arch of the lower jaw of the person to whom the device is intended. This has fingerprints 16 of the corresponding toothing. This gutter completely covers the frame 4 with the exception of the wafer 11, leaving further slots 12 sufficient space for the bar 8 to be housed.
Figs. 3-7 still show in top plan and in elevation some possible form variations for the armatures described in relation with FIGS. 1 and 2.
In figs. 3 and 4, the lateral branches 3b and 4b of the armatures 3a and 4a are of constant width along their entire length but have openings 9c and 10c instead of the corrugations 9a and 10a. In addition, the tongue 7a cut and folded according to FIGS. 3and 5 extends from the bottom of a vacuum V 13 stamped in the central zone of the frame 3a.
According to FIGS. 4 and 6, the wafer 11a of the armature 4a is of square shape and connects with the branches 4b of this armature by three vertical walls 14 and a fourth slightly oblique 14a which extends to the front of the armature as as shown in fig. 7. It has three slots 12a similar to the slots 12.
That this is the embodiment shown in Figs. 1 and 2 or variants shown in FIGS. 3 to 7, the branches 9, 9a of the metal components 3 and 4 are, by their configuration, easily deformed by the technician so as to adapt their outer contour to the configuration of the dental arch of the patient. As a result, metal components 3 and 4 can advantageously be mass-produced in a single standard format.
The use of the apparatus described in FIGS. 1 and 2is shown in FIGS. 8 and 9. Before introducing the apparatus into the oral cavity, its two parts 1 and 2 are presented in positions at right angles to one another, as shown in FIG. 8, so that the bar 8 of the T-tab 7 can be introduced into one of the slots 12 of the wafer 11. This slot will be chosen beforehand depending on the desired effects. Then, simply rotate the parts to bring them in parallel, to hang the bar 8 of the T-tab in the slot 12 selected, and put the device in place in the oral cavity, maintaining the gutters one over the other with thumb and forefinger.
The metal components 3 and 4 will preferably be positioned in their corresponding groove so that the desired effect of advancement of the lower jaw is obtained, once the device placed in the oral cavity of the patient, when the tongue in T 7 is positioned in the first slot of the wafer 11 located at the front of the lower part 2 of the apparatus. If necessary, to further increase the advancement of the lower jaw, the patient can place the T-tab 7 in the second or even the third slot. It should be noted that the self-advancement adjustment by the patient, without the practitioner or any tools, is an important innovation.
In most cases, the apparatus will be made as described above, with the metal component 3 provided with the T-shaped tab 7 disposed in the upper channel and the metal component 4 having the plate 11 provided with slots 12 in the lower gutter.
For patients with cases of significant physiological prognacy (lower jaw already very advanced compared to the upper jaw), to avoid having to place the T-shaped tongue 7 very forward, outside the arcade of upper teeth (which would cause a protuberance pushing the upper lip), we can reverse the position of the gutters so as to position the plate 11 provided with slots 12 on the upper jaw. In this case, during the manufacture of the gutters 1 and 2, the metal components 3 and 4 will be positioned inside their corresponding gutter so that the desired effect of advancement of the lower jaw is obtained with the tongue T 7 positioned in the last slot of the wafer 11, that is to say in the one located furthest inside the gutter.
According to an alternative embodiment, the components 3 and 4 may also advantageously be made of plastic.
As already mentioned above, the apparatus according to the invention advantageously allows the adjustment of the advancement of the maxillary without resorting to the practitioner or any tool. In addition, the arcuate shape of the metal components 3 and 4 and the presence of the two side wings 9 and 10 arcuate conforming to the shape of the gutter allow a good distribution of the force on all or part of the teeth and not only on the anterior teeth .
On the other hand, because of the bar length 8 of the T-shaped tongue 7 substantially greater than the thickness of the wafer 11 and the possibility to said tongue to move laterally in one of the slots 12, the two gutters are not totally immobilized relative to each other but can enjoy a certain mobility in three dimensions, which provides a very significant comfort for the patient.