CH685894A5 - Support de positionnement de maintien et de fixation pour pièces de contact de connecteurs - Google Patents

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La présente invention concerne un support à l'aide duquel il est possible de positionner et de maintenir une pluralité de pièces de contact destinées à constituer un connecteur électrique sur une plaque adéquate, généralement une plaque de circuit imprimé.

L'emploi de connecteurs permettant de relier les contacts d'un composant électrique ou électronique à d'autres contacts ou à des liaisons électriques a connu une forte progression depuis l'apparition des circuits intégrés et la nécessité de les implanter sur des plaques de circuit imprimé.

Généralement, un circuit intégré se présente sous la forme d'un boîtier pouvant avoir une forme générale de parallélépipède rectangle et comportant un nombre déterminé de contacts ou de «pattes» qui sont généralement disposés selon une configuration déterminée, sur deux faces latérales opposées ou sur une seule face dudit boîtier, chacun de ces contacts ayant une forme et des dimensions déterminées, l'espacement entre deux contacts consécutifs étant lui aussi déterminé.

Vu que certaines applications des circuits intégrés demandent qu'il soit possible d'échanger facilement un circuit intégré contre un autre lors d'une maintenance, il n'est pas possible de souder directement les contacts du circuit intégré sur le circuit imprimé. On prévoit donc un connecteur ou un socle qui assure la transition électrique et mécanique entre le circuit intégré et la plaque du circuit imprimé. D'une manière générale, il en est de même pour bien d'autres applications en électrotechnique où un connecteur ou un socle de transition est prévu pour implanter et/ou re tirer un composant de n'importe quel type, voire même une carte complète de circuit imprimé.

Selon une forme d'exécution connue de l'art antérieur, un connecteur ou un socle pour un composant quelconque ou pour un circuit intégré est constitué d'un élément de support, de préférence en plastique, traversé par une pluralité de pièces de contact, disposées généralement mais non nécessairement de manière absolument semblable à celle des contacts de l'élément ou du circuit intégré à implanter, une portion desdites pièces de contact étant liée au support, alors qu'une autre portion se prolonge sous l'élément support afin d'être fixée, selon n'importe quelle manière connue de la technique, à la plaque de circuit imprimé, par exemple par soudure dans un trou métallisé, ou par soudure en surface, ou encore par insertion et maintien mécanique sans soudure dans un trou métallisé. Ainsi, il est donc possible premièrement de poser et de fixer le connecteur sur le circuit imprimé, indépendamment de l'élément ou du circuit intégré, puis lors d'une seconde opération, de poser et d'insérer l'élément ou le circuit intégré sur le connecteur, manuellement ou par des moyens mécaniques. Un tel type de connecteur comporte un certain nombre d'inconvénients; en particulier celui d'être adapté à une seule configuration des contacts de l'élément ou du circuit intégré, c'est-à-dire que le nombre, la disposition, les dimensions et l'espacement entre les contacts sont déterminés. Il est donc nécessaire d'avoir un nombre de types de connecteurs au-moins aussi important que le nombre de types de configurations possibles des contacts des éléments ou des circuits intégrés. D'autre part, après fixation des pièces de contact sur le circuit imprimé, l'élément support en plastique ne remplit plus aucune fonction, et même il occupe de la place en épaisseur sur la plaque, ce qui est aussi un inconvénient dans le cas de circuits complexes que l'on cherche à miniaturiser au maximum. De plus, vu que les pièces de contact sont serties dans l'élément support en plastique, on a une relativement grande surface de contact entre chaque pièce de contact et l'élément support, d'où une forte transmission de chaleur lors d'une fixation par soudage; il s'ensuit qu'il est nécessaire d'avoir un élément support constitué d'un matériau, respectivement d'un plastique, résistant à la température de soudage, donc de coût plus élevé, au cas où ce mode de fixation est utilisé. Un autre inconvénient des connecteurs ou socles selon cet art antérieur provient de ce que les pièces de contact sont liées rigidement à l'élément support; lorsqu'on utilise des moyens automatiques pour positionner et fixer le connecteur sur la plaque de circuit imprimée et/ou lorsque les positions des trous métallisés destinés à recevoir les pièces de contact ne sont pas déterminées avec grande précision, il arrive fréquemment qu'une ou plusieurs des pièces de contact ne puisse pénétrer à l'intérieur d'un trou métallisé, par erreur de positionnement, amenant à un endommage-ment du connecteur et/ou de la plaque de circuit imprimé. Il est possible de remedier à cet inconvénient en prévoyant des pièces de contact constituées en un métal relativement mou, capable d'absorber de petites erreurs de positionnement, mais qui sont alors difficiles à usiner et par conséquent de coût relativement élevé.

Une amélioration par rapport à cet état de la technique consiste donc à supprimer l'élément support subsistant de manière permanente sur le circuit imprimé.

Le problème est alors de pouvoir positionner les pièces de contact sur la plaque du circuit imprimé, de manière à ce qu'elles correspondent en nombre, position, dimensions et espacements aux contacts du circuit intégré qui y sera posé ultérieurement. Diverses techniques ont été décrites afin de résoudre ce problème.

Tout d'abord il a été proposé une méthode selon laquelle les surfaces supérieures des pièces de contact sont provisoirement collées sur une bande souple ou sur un support rigide, puis les pièces de contact sont positionnées sur le circuit imprimé où elles sont fixées. Ce procédé comporte quelques inconvénients, dont celui de nécessiter un dispositif auxiliaire de positionnement précis des pièces de contact sur la bande ou le support collant, ce qui ne permet pas un travail manuel, ainsi que celui provenant du fait que lors d'un éventuel soudage, la température atteinte par la portion de la pièce de contact collée contre le support peut amener une diminution de l'adhésion entre ces deux éléments, d'où il est possible que la pièce de contact bouge et ne soit dont plus placée exactement en position lors du refroidissement de la soudure. D'autre part,

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il peut rester des résidus de colle sur le sommet de la pièce de contact qui nécessitent un nettoyage supplémentaire. A moins de pouvoir utiliser un support ou un ruban auto-adhésif bon marché, la réutilisation du support ou de la bande nécessite en outre des moyens pour y déposer à nouveau une couche de colle, ce qui rend finalement l'emploi de ce procédé assez compliqué.

il existe un autre dispositif constitué d'une bande mince et souple comportant un certain nombre de trous disposés exactement sur les axes des pièces de contact à déposer. Le diamètre de chacun de ces trous est très légèrement inférieur au diamètre d'une portion cylindrique disposée vers l'extrémité supérieure de la pièce de contact, mais correspond au diamètre d'une entaille faite sur le pourtour de ladite portion cylindrique. Les pièces de contact sont forcées dans les trous de la bande de manière à ce que chaque pièce de contact soit maintenue dans le trou de la bande qui lui correspond par l'entaille faite sur sa portion cylindrique, puis la bande et les pièces de contact sont positionnées sur la plaque de circuit imprimé où les pièces de contact sont fixées. Par la suite, la bande est retirée par arrachage. Les inconvénients de ce dispositif résident dans le fait que la bande ne peut être employée qu'une seule fois, que les pièces de contact doivent être spécialement usinées afin de comporter l'entaille nécessaire à leur fixation à la bande et que la portion supérieure de la pièce de contact, pouvant comprendre un logement de contact, n'est pas protégée. D'autre part tous les dispositifs comportant une bande souple ne permettent pas une manipulation et un stockage selon les moyens habituels et peuvent difficilement être utilisés avec des moyens mécaniques automatiques de placement des connecteurs sur le circuit imprimé.

Selon une autre méthode décrite dans le brevet US-A 4 420 877, on dispose d'un support rigide comportant une pluralité de tiges, s'étendant perpendiculairement audit support, chacune desdites tiges occupant exactement l'emplacement d'un contact du composant ou du circuit intégré à poser. En fait, le support constitue un modèle du composant ou du circuit intégré à poser. Chacune des tiges est introduite dans le logement intérieur d'une pièce de contact où elle est maintenue en place par le ressort disposé à l'intérieur de ce logement. Si le positionnement et la fixation des pièces de contact sur le circuit imprimé peut être relativement aisé avec l'aide de ce dispositif, ce dernier comporte aussi un certain nombre d'inconvénients, en particulier chaque pièce de contact maintenue par son ressort sur ia tige ne peut que difficilement s'adapter en position lorsqu'elle ne se présente pas exactement en face d'un trou, d'autre part au cas où la fixation des pièces de contact sur la plaque de circuit imprimé se fait par soudage, le support et les tiges doivent être constitués en un matériau résistant à la température faute de quoi des résidus fondus pourraient rester dans le logement d'une pièce de contact, empêchant le fonctionnement correct du ressort de contact et/ou empêchant une pénétration aisée du contact du circuit intégré et/ou créant une couche isolante dans le logement. D'autre part ce dispositif peut difficilement être conçu comme un dispositif de pose universel de connecteurs permettant par exemple de déposer un connecteur comportant un nombre de pièces de contact inférieur au nombre de tiges du dispositif ou de déposer simultanément sur un circuit imprimé les pièces de contact correspondant à plusieurs connecteurs, la présence des tiges non utilisées étant un obstacle à la pose de ces connecteurs. De plus le diamètre et la longueur des tiges ne sont prévues que pour un seul type de logement de contact, il est donc nécessaire de disposer d'autant de types de supports que de types de connecteurs. Un autre inconvénient de ce dispositif provient de ce que l'introduction de la tige dans la pièce de contact sollicite déjà le ressort qui ultérieurement devra assurer le contact avec la patte du circuit intégré; lors d'un éventuel soudage, le ressort s'échauffe en étant sollicité, ce qui peut modifier ses caractéristiques mécaniques. De plus, de par sa conception, un support de ce type ne peut déposer que des pièces de contact femelles à l'exclusion de tout autre type de pièce de contact.

Le même brevet cité précédemment décrit un autre dispositif constitué d'une plaque de support rigide et relativement épaisse comportant une pluralité de trous, traversants ou borgnes, chaque trou correspondant à une pièce de contact à poser. Dans ce cas la pièce de contact est maintenue dans le trou par toute la périphérie de sa portion supérieure cylindrique, ce qui fait que chaque trou doit être dimensionné très exactement afin que la pièce de contact y soit fermement maintenue, sans qu'elle puisse coulisser trop librement et être perdue lors d'une manipulation et sans qu'il soit impossible ou trop difficile de l'y introduire. Ce problème est d'autant plus compliqué que les portions cylindriques des pieces de contact sont usinées avec des tolérances non négligeables. Comme indiqué plus haut, le maintien rigide des pièces de contact est un inconvénient puisqu'ainsi les pièces de contact ne peuvent absorber des tolérances sur les positions des trous de la plaque de circuit imprimé. D'autre part, le contact thermique entre la pièce de contact et le support se faisant sur une grande surface, il est nécessaire, pour les pièces de contact destinées à être soudées, que le support résiste bien à la température et soit donc constitué en un matériau cher, faute de quoi le trou aura tendance à s'agrandir, ce qui rendra le support inutilisable à court terme. De même le trou est susceptible de s'user, ce qui en augmente le diamètre et rend la plaque impropre à l'usage prévu après quelques usages. Selon une variante du dispositif décrit, il est précisé que des moyens à ressort peuvent être disposés dans chaque trou afin de maintenir la pièce de contact, sans qu'il soit davantage précisé quels sont ces moyens. L'adjonction de tels moyens auxiliaires augmente le coût du dispositif, sans en supprimer tous les inconvénients mentionnés.

L'objet de l'invention consiste donc en un dispositif permettant de positionner et de maintenir, lors d'opérations de transport, de stockage et de fixation, tout en les protégeant, des pièces de contact, formant entre elles une portion de connecteur ou

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un ou plusieurs connecteurs, pouvant être éventuellement de types différents, sur une plaque de circuit imprimé, et ne rencontrant pas les inconvénients mentionnés des dispositifs de l'art antérieur. En particulier le dispositif doit permettre de positionner avec précision une pluralité de pièces de contact, les moyens de maintien desdites pièces de contact devant pouvoir absorber des tolérances de positionnement des fixations des pièces de contact sur la plaque de circuit imprimé, il doit pouvoir les maintenir individuellement en place et les fixer sans bouger jusqu'à ce que les fixations soient établies ou que les soudures soient refroidies, il doit pouvoir être réutilisable, s'adapter à différentes dimensions de pièces de contact ou à différentes configurations des contacts, ceux-ci devant pouvoir être constitués en un métal facilement usinable; il doit pouvoir être utilisé par des procédés manuels ou avec des machines automatiques de pose, il doit pouvoir être constitué en un matériau bon marché et fabriqué selon un procédé simple et bon marché, sa conception doit être simple et ne pas nécessiter de pièces ou d'équipements auxiliaires et enfin il doit être d'usage simple.

Afin d'atteindre les buts fixés, l'objet de l'invention est un support pour pièces de contact, comprenant des moyens de maintien individuels élastiques, conforme aux revendications.

Afin de mieux comprendre la conception et le fonctionnement du dispositif selon l'invention on peut considérer la description qui suit en regard du dessin en annexe comprenant les figures où:

- la fig. 1 représente une vue par dessous en perspective d'une portion d'un support de positionnement et de maintien selon deux variantes d'une première forme d'exécution,

- la fig. 2A représente une vue par dessous d'une portion du support selon une première variante de la forme d'exécution de la fig. 1,

- la fig. 2B représente une vue par dessous d'une portion du support selon une deuxième variante de la forme d'exécution de la fig. 1

- la fig. 2C représente une coupe partielle selon la ligne ll-II de la fig. 2A ou de la fig. 2B,

- la fig. 3A représente une vue par dessous d'une portion d'un support selon une deuxième forme d'exécution,

- la fig. 3B représente une coupe partielle selon la ligne III-III de la fig. 3A,

- la fig. 4A représente une vue par dessous d'une portion d'un support selon deux variantes d'une troisième forme d'exécution,

- la fig. 4B représente une coupe partielle selon les lignes IV—IV de la fig. 4A,

- la fig. 5A représente une vue par dessous d'une portion d'un support selon une quatrième forme d'exécution,

- la fig. 5B représente une coupe partielle selon la ligne V-V de la fig. 5A,

- la fig. 6A représente une vue par dessous d'une portion d'un support selon une variante de la quatrième forme d'exécution,

- la fig. 6B représente une coupe partielle selon la ligne VI-VI de la fig. 6A,

- la fig. 7A représente une vue par dessous d'une portion d'un support selon une cinquième forme d'exécution,

- la fig. 7B représente une coupe partielle selon la ligne VII—VII de la fig. 7A,

- la fig. 8 représente une vue par dessous d'une portion d'un support selon encore une autre forme d'exécution adapté à des pièces de contact de formes particulières,

- la fig. 9 représente une coupe partielle d'un support selon l'une des formes d'exécution précédentes adapté à une pièce de contact de forme particulière, et

- la fig. 10 représente une vue en perspective par dessus d'un support selon l'invention.

Sur la fig. 1, on remarque que le support de positionnement et de maintien 1 est constitué principalement d'une plaque support 10, relativement mince mais rigide, de préférence plane, sur la face inférieure de laquelle on trouve une pluralité de moyens de maintien individuels des pièces de contact 2, représentés sur la figure selon deux variantes d'une première forme d'exécution. Les moyens de maintien selon cette forme d'exécution sont constitués de plots 11 s'étendant perpendiculairement à la plaque support 10. Les plots 11 sont généralement alignés et disposés de manière à maintenir les pièces de contact 2, perpendiculairement à la plaque support 10, comme décrit plus bas. La plaque support 10 est représentée ici avec seulement les plots 11 nécessaires au maintien de dix pièces de contact 2 sur deux rangées, seules six pièces de contact 2 étant disposées dans leurs moyens de maintien; il est évident que la plaque 10 peut aussi comporter davantage de plots 11, ils n'ont pas été représentés afin de ne pas surcharger la figure; une première rangée représente chacun des moyens de maintien constitué des appuis sur trois plots 11 alors que chacun des moyen de maintien de la seconde rangée est representé constitué des appuis sur quatre plots 11, comme expliqué en regard des figures suivantes.

Les fig. 2A et 2B montrent, de manière agrandie, une portion du support 1 de la figure précédente, vue de dessous, sous lequel trois pièces de contact 2 sont maintenues (à gauche de la figure) alors que deux moyens de maintien individuels non occupés subsistent (à droite de la figure). Les moyens de maintien selon la première variante de cette forme d'exécution de la fig. 2A sont constitués de trois appuis 11 A, alors que ceux de la deuxième variante de la fig. 2B sont constitués de quatre appuis 11 A. La fig. 2C est une coupe partielle selon la ligne ll-II de la fig. 2A ou de la fig. 2B, complétée de la représentation d'une portion de plaque de circuit imprimé 3.

La fig. 2C montre une pièce de contact 2 maintenue par des moyens de maintien selon l'une quelconque des variantes de la première forme d'exécution du support 1 et qui est fixée par soudure à une plaque 30 d'un circuit imprimé 3. La portion représentée de la plaque 30 comporte un trou 31 qui la traverse de part en part et qui est destiné à recevoir la pièce de contact 2. Pour simplifier la figu-

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re, un seul trou 31 a été représenté, alors qu'en général la plaque 30 en comporte une pluralité, alignés et régulièrement espacés, afin de se conformer aux positions des contacts du circuit intégré qui viendront ultérieurement se loger dans les pièces de contact 2. La plaque 30 est généralement constituée en un matériau isolant, la paroi interne cylindrique de chacun des trous 31 étant recouverte d'une couche métallisée 32, une piste métallisée 33 reliant la couche 32 à l'élément ou aux éléments (non représentés) auquel le contact du circuit intégré logé dans le trou 31 en question devra finalement être relié. La technique concernant la plaque de circuit imprimé 30, le trou métallisé 31 ainsi que les pistes de liaison 33 est connue de la technique et ne fait donc pas partie de l'invention. Sur cette même figure on peut distinguer la forme générale d'une pièce de contact 2, elle aussi de technique connue. Une pièce de contact 2 est constituée d'une portion supérieure 20 reliée à une portion centrale 21, ces deux portions étant généralement de forme cylindrique mais pouvant aussi avoir une forme différente, et d'une portion d'extrémité 22 de diamètre très inférieur à celui de la portion centrale 21. Dans le cas d'une pièce de contact 2 femelle comme représentée ici, celle-ci est percée axiale-ment d'un trou borgne 23 faisant office de logement de contact et débouchant sur la face supérieure de la portion supérieure 20, une pièce formant ressort (non représentée) étant disposée à l'intérieur du logement 23, afin de pincer le contact du circuit intégré ou de l'élément qui sera ultérieurement introduit dans le logement 23. Le diamètre ou la dimension transversale de la portion supérieure 20 est supérieur au diamètre intérieur du trou métallisé 31, afin que l'épaulement inférieur de la portion supérieure 20 puisse venir s'appuyer contre le bord supérieur du trou 31, alors que le diamètre ou la dimension transversale maximum de la portion centrale 21 est inférieur au diamètre intérieur du trou métallisé 31, afin que ladite portion centrale puisse facilement y être introduite et qu'une épaisseur suffisante de soudure 34 puisse l'entourer et assurer sa fixation et son contact avec la partie métallisée 32 du trou 31. On voit donc que le diamètre du trou métallisé 31 est nettement plus grand que celui de la portion cylindrique 21, d'une valeur plus grande que la tolérance admissible sur les positions relatives des différentes pièces de contact 2 formant le connecteur d'un circuit intégré donné. Il est donc nécessaire que les pièces de contact 2 soient exactement positionnées entre elles, qu'elles soient maintenues durant leur introduction dans les trous 31 ainsi que durant l'opération de soudage qui suit, ceci au minimum jusqu'à ce que les soudures 34 soient refroidies et assurent le maintien mécanique des pièces de contact 2 sur le circuit imprimé 3.

Pour assurer ces opérations le support 1 selon cette première forme d'exécution de l'invention comprend avantageusement une plaque rigide 10 et une pluralité de moyens de maintien individuels constitués, selon cette forme d'exécution, de plots 11 faisant saillie perpendiculairement à la plaque 10 et venant maintenir chaque pièce de contact 2 par sa portion supérieure 20. Comme il a été dit précédemment, lorsque la fixation des pièces de contact 2 sur le circuit imprimé 3 est faite par soudage, que ce soudage soit fait à la vague ou par n'importe quelle autre technique connue, la pièce de contact 2 s'échauffe passablement; il est donc important que seul un minimum de chaleur soit transmis au support 1. Pour ceci, les plots 11 sont disposés de telle manière qu'ils n'appuient chacun que sur une génératrice de la surface cylindrique extérieure de la portion supérieure 20 de la pièce de contact 2. On voit donc que par le support selon l'invention, les seuls endroits de contact entre les plots 11 maintenant une pièce de contact 2 sont constitués, selon la première variante, des trois génératrices 11A vues en bout sur la fig. 2A et dont deux sont vues en élévation sur la fig. 2C, ou selon la deuxième variante, des quatre génératrices 11A vues en bout sur la fig. 2B et dont deux sont vues en élévation sur la fig. 2C. Dans le cas où comme représenté ici la fixation des pièces de contact 2 sur la plaque de circuit imprimé 30 est faite par soudure dans un trou métallisé 31, la hauteur des plots 11 est égale ou légèrement inférieure à celle de la portion supérieure 20, de manière à ce que lorsque les pièces de contact sont mises en place dans les trous 31, la surface inférieure 10A de la plaque 1 située entre les plots 11 appuie sur les surfaces supérieures des portions 20 afin de plaquer les pièces de contact 2 contre la plaque de circuit imprimé 3. Comme on le voit aux fig. 2A et 2B, les plots 11 sont alignés et espacés de la même valeur que l'espacement nécessaire entre chaque pièce de contact 2, le diamètre de chaque plot 11 étant calculé en fonction dudit espacement et du diamètre des portions supérieures 20 à maintenir.

Vu que le principe de l'invention consiste à maintenir la pièce de contact 2 par sa portion supérieure tout en permettant d'introduire la pièce de contact 2 dans le trou 31, même lorsque celle-la est légèrement mal alignée lorsqu'elle est présentée pour y être introduite, le maintien par sa portion supérieure 20 doit permettre à la pièce de contact 2 de prendre une position légèrement oblique ou légèrement décalée par rapport à l'axe du trou 31, la portion d'extrémité inférieure 22, de faible diamètre servant alors de guidage. D'autre part comme indiqué plus haut, lorsque la fixation se fait par soudage, il est nécessaire de minimiser au maximum les échanges thermiques entre la pièce de contact et le support. On cherchera donc à avoir un nombre suffisant d'appuis pour un maintien suffisant de la pièce et un nombre minimum desdits appuis afin de permettre un jeu latéral multidirectionnel à serrage constant de la portion supérieure 20 et de minimiser les échanges thermiques. Le nombre d'appuis optimum sera donc supérieur à deux, afin d'avoir un bon maintien en position et sera de préférence de trois comme sur les fig. 1 et 2A ou de quatre comme sur les fig. 1 et 2B, afin de ne pas être trop élevé. Les plots 11, comme par exemple ceux de la fig. 2B, peuvent être percés en leur centre d'un trou 11B afin d'en augmenter l'élasticité; sur la fig. 2C, on voit que le plot de gauche comprend le trou 11 B, alors que le plot de droite est plein. Les fig. 1, 2A, 2B et 2C représentent des plots 11 de forme

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cylindrique circulaire, mais il est bien entendu qu'il est aussi possible de prévoir des plots 11 ayant une forme différente, la contrainte étant de limiter les surfaces de contact, on pourrait avoir un contact entre la surface cylindrique de la portion supérieure 20 et un plan d'un plot 11 de forme carrée ou une surface au moins convexe d'un plot 11. De même il n'est pas nécessaire, comme représenté sur les figures, qu'un plot 11 soit commun à deux moyens de maintien de deux pièces de contact successives; on peut aussi avoir trois, respectivement quatre plots 11 propres aux moyens de maintien de chaque pièce de contact 2. Le critère est dans ce cas d'obtenir un support 1 comportant des plots 11 ayant des formes et des dimensions optimisant l'élasticité multidirectionnelle du maintien et permettant un serrage adéquat de pièces de contact 2 ayant chacune une tolérance dimensionnelle de fabrication, qu'il soit possible de réutiliser de nombreuses fois sans détérioration des performances et qu'il soit facile d'obtenir par des moyens simples de coulée, de moulage et de démoulage d'une matière synthétique bon marché.

Selon une deuxième forme d'exécution du support 1 visible aux fig. 3A et 3B, la pièce de contact 2 est maintenue sur trois génératrices par une surface plane et deux surfaces cylindriques. La surface plane appuyant par une génératrice 12A est constituée par une bordure rectiligne 12 faisant saillie sur le fond de la plaque 10 et relativement mince afin d'en augmenter l'élasticité, alors que les deux surfaces cylindriques appuyant par deux génératrices 13A sont constituées par des portions partiellement cylindriques d'une autre bordure 13 faisant elle aussi saillie sur le fond de la plaque 10. Afin d'augmenter l'effet elastique de l'appui apporté par les deux portions partiellement cylindriques, un trou 13B ou un évidement est aménagé en arrière de chacune desdites portions cylindriques de la bordure 13. Comme on le voit à la fig. 3B, cette forme d'exécution a été représentée appliquée à ia pose d'une pièce de contact 2 fixée à la plaque 30 du circuit imprimé 3 par des moyens mécaniques élastiques 24, de l'un quelconque des types connus de la technique, introduits dans le trou métallisé 31. Dans ce cas, la pièce de contact 2 n'étant pas soudée à la plaque 30, les contraintes indiquées plus haut concernant la transmission de température ne sont donc plus nécessaires, seule subsistant la contrainte du maintien élastique. Pour ce type de fixation, les moyens de maintien sont constitués de telle façon que la hauteur des bordures 12 et 13 par rapport à la surface de fond 10A est telle que, lorsque la portion supérieure 20 de la pièce de contact 2 appuie sur la surface 10A et que les bordures 12 et 13 appuient sur la face supérieure de la plaque 30, la position de la piece de contact 2 à l'intérieur du trou 31 est exactement déterminée pour que la fixation mécanique élastique 24 agisse efficacement.

Une troisième forme d'exécution, dérivée de la première forme d'exécution décrite relativement à la fig. 1, est représentée aux fig. 4A et 4B. Dans ce cas, les plots 11 ne sont plus disposés perpendiculairement à la plaque 10 du support 1, mais obliquement, les axes des plots convergents vers un point situé sur l'axe de la pièce de contact 2. La fig. 4A représente à gauche une variante avec trois plots obliques 11, et à droite une autre variante à quatre plots obliques 11. Avec cette forme d'exécution, les appuis entre les plots 11 et la portion supérieure 20 sont encore plus limités que pour les formes d'exécution précédentes puisque au lieu des lignes formées par les génératrices de contact, on n'a plus théoriquement que des points de contact 11A entre les trois, respectivement les quatre, cercles disposés aux sommets des plots 11 et un cercle périphérique de la portion 20. En fait et tenant compte de l'élasticité des plots 11, les appuis sont constitués de portions de lignes circulaires. Afin d'augmenter l'élasticité des plots 11, il est possible de prévoir un trou 11C, coaxial au plot 11, comme représenté par exemple à droite des figures.

Les fig. 5A et 5B montrent une quatrième forme d'exécution du support 1 selon l'invention. La fig. 5B représente cette forme d'exécution adaptée pour la fixation d'une pièce de contact 2 par soudage en surface sur une piste métallisée 33. La plaque 10 est relativement épaisse, et comporte deux faces parallèles. Une pluralité d'évidements borgnes 14, débouchant sur la face inférieure de la plaque 10, sont alignés et régulièrement espacés selon des positions correspondant à celles des pièces de contact 2 à placer. Chacun de ces évidements 14 est de préférence de forme généralement cylindrique ayant un diamètre intérieur légèrement plus grand que celui de la portion supérieure cylindrique 20 d'une pièce de contact 2. Dans ce cas de fixation, la hauteur évidée de chaque évidement 14 correspond à la hauteur d'une pièce de contact 2, puisque celle-ci sera fixée entièrement sur la face supérieure de la plaque 30. Chaque évidement 14 comporte plusieurs nervures 15, de préférence trois ou quatre, la figure représentant la version comportant trois nervures, s'étendant sur des génératrices régulièrement espacées de la surface intérieure cylindrique de l'évidement 14 et se projetant radialement vers l'axe dudit évidement. La hauteur de chacune des nervures 15 est telle que la portion supérieure cylindrique 20 d'une pièce de contact 2 est maintenue entre les arêtes supérieures des nervures, comme représenté sur la partie gauche de la fig. 5B. La hauteur nominale de chaque nervure 15 correspond donc à la différence entre le rayon de l'évidement 14 et le rayon de la portion cylindrique 20.

Selon une variante de la forme d'exécution précédente et visible sur les fig. 6A et 6B, l'évidement 16 est aménagé à l'intérieur d'un plot 17 faisant saillie perpendiculairement sur la face inférieure de la plaque 10. La paroi faisant bordure de l'évidement 16 peut être interrompue en un ou plusieurs endroits 17A afin d'augmenter l'élasticité du maintien. Comme précédemment, le maintien de la pièce de contact 2 est assuré par plusieurs nervures 15, quatre sur la figure, s'étendant en direction de la portion supérieure 20. La fig. 6A représente une variante de la forme des nervures 15, où celles-ci ne sont pas dirigées vers l'axe de l'évidement 16 mais vers une ligne décalée par rapport à cet axe; cette disposition augmente encore l'élasticité du maintien, elle peut évidemment aussi être em5

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ployée pour la forme d'exécution décrite relativement à la fig. 5A. Comme on le voit à la fig. 6B, la longueur des nervures 15 peut, de même que pour la forme d'exécution de la figure précédente, ne pas s'étendre sur toute la hauteur de l'évidement 16 mais seulement sur une portion de celle-ci. De cette manière, la surface de contact entre la portion cylindrique 20 et le support 1 est encore diminuée, réduisant de ce fait la force de maintien ainsi que le transfert de chaleur si nécessaire. Ces deux dernières formes d'exécution de moyens de maintien ont été décrites avec trois ou quatre nervures, mais il est bien évident qu'il serait aussi possible d'en avoir davantage, par exemple cinq ou six.

Des moyens de maintien selon une cinquième forme d'exécution sont représentés aux fig. 7A et 7B. La fig. 7B montre en outre des moyens de maintien adaptés pour une pièce de contact 2 comportant un embout mâle 25. Selon cette forme d'exécution, les moyens de maintien sont constitués d'un logement creux 18 en forme de tronc de cône inversé, c'est-à-dire dont la face circulaire ayant le plus grand diamètre se trouve au fond du logement 18. Ainsi, l'appui contre la portion cylindrique 20 n'est assuré que par l'arête circulaire 18A du logement 18. Afin de pouvoir s'accomoder de l'embout mâle 25, le fond du logement 18 est muni d'un second logement 10B, de préférence cylindrique, et dont le diamètre est nettement plus grand que celui de l'embout 25 afin que les différences d'alignement entre la pièce de contact 2 et un trou métallisé puissent être compensées par le mouvement de la portion 20 dans le logement 18, sans que l'embout 25 ne bute contre une paroi du logement 10B. Un support 1 selon cette forme d'exécution sera obtenu de préférence en assemblant une première plaque percée de part en part par les trous tronco-niques correspondants aux logements 18 avec une seconde plaque comportant éventuellement les logements cylindriques 10B.

Aux fig. 8 et 9 le principe de l'invention consistant à prévoir des moyens de maintien ne comportant qu'un nombre restreint d'appuis contre une portion de la pièce de contact est adapté en donnant une forme particulière à ladite portion de la pièce de contact.

La plaque 10 de la fig. 8 est extrêmement simple comprenant uniquement une pluralité d'évidements borgnes 19 régulièrement espacés. Cette forme d'exécution est adaptée à des pièces de contact 2 dont la section transversale de la portion supérieure n'a pas une forme circulaire, mais une forme carrée 26 ou triangulaire 27. Comme pour d'autres formes d'execution déjà décrites, les surfaces de contact entre la pièce de contact 2 et le support 10 sont limitées à quatre, respectivement trois génératrices.

La plaque 10 de la fig. 9 peut aussi ne comprendre qu'une pluralité d'évidements borgnes régulièrement espacés comme celle de la fig. 8 ou alors elie peut être constituée de moyens de maintien selon l'une quelconque des formes d'exécution décrites précédemment employés avec une pièce de contact 2 dont la portion supérieure 28 ne comporte aucune génératrice rectiligne, mais est par exemple de forme bombée. Les appuis sont alors limités à

des points ou des lignes de contact selon la forme d'exécution des moyens de maintien.

Quelques formes d'exécution de moyens de maintien de pièces de contact sur un support ont été décrites, étant bien entendu que d'autres peuvent encore être envisagées, une combinaison de divers moyens pouvant être prévue pour un type particulier de moyen de maintien. Les caractéristiques primordiales de toutes ces formes d'exécution étant de permettre un maintien individuel élastique multidirectionnel à pression de serrage environ constante de chaque pièce de contact, de manière à ce que sa position axiale puisse s'adapter aux tolérances de positionnement sur la plaque de circuit imprimé, le type, la forme et les dimensions de ces moyens étant judicieusement choisis pour diminuer une éventuelle transmission de chaleur au support, pour s'adapter à des pièces de contact de formes différentes, mâles ou femelles, ainsi qu'à des modes de fixation des pièces de contact sur la plaque de circuit imprimé différentes, par exemple par soudage ou maintien mécanique dans un trou métallisé ou par soudage en surface sur le circuit imprimé. Toutes les formes d'exécution possibles répondent au principe de l'invention, soit un maintien individuel de chaque pièce de contact par un nombre limité de surfaces et/ou de lignes et/ou de points de contact.

En ce qui concerne le support proprement dit, il peut aussi être conçu selon plusieurs formes d'exécution. Chaque support comprendra un certain nombre de moyens de maintien individuels d'une pièce de contact, selon l'une quelconque des formes d'exécution selon l'invention. Il sera caractérisé par les paramètres suivants: le nombre de pièces de contact à disposer, respectivement le nombre de moyens de maintien nécessaires sur le support, la disposition desdites pièces de contact (sur une, deux ou plus de lignes, en cercle, etc...), l'espacement ou le pas entre chaque pièce de contact ainsi que le diamètre ou la forme de la portion supérieure de la pièce de contact. Ces divers paramètres permettent de déterminer entièrement la disposition de la face inférieure d'un support selon l'invention. De préférence le support comprendra, pour chacun des moyens de maintien, le logement nécessaire à un embout mâle; de cette façon un support pourra être utilisé indifféremment pour des contacts mâles ou femelles ou pour les deux types simultanément.

Dans sa forme d'exécution la plus simple, le support est exactement adapté à la configuration particulière d'un élément ou d'un circuit intégré à implanter, c'est-à-dire comportant un nombre déterminé de contacts, disposés d'une manière déterminée et selon un pas déterminé. Il sera donc constitué d'une plaque de forme généralement rectangulaire et comprenant le nombre nécessaire de moyens de maintien disposés sous sa face inférieure, lesdits moyens de maintien étant disposés et dimen-sionnés selon la configuration particulière désirée.

Un support de ce type peut être employé de différentes manières, de même qu'il peut remplir un certain nombre de fonctions différentes.

Tout d'abord, dans le cas de préparation de prototypes de circuits imprimés ou pour le cas de petites séries de production où le critère de productivi5

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té n'est pas important, il est possible de disposer les pieces de contact une à une à la main où à l'aide d'un outil adéquat, jusqu'à ce que le support ait reçu toutes les pièces de contact qu'il aura à déposer ultérieurement. Un support de ce type peut aussi être utilisé dans le cas d'une production en série, à haute cadence, les pièces de contact étant introduites sélectivement, chacune dans son moyen de maintien individuel, par des moyens automatiques. Il est aussi possible de ne garnir le support que du nombre de pièces de contact nécessaires au connecteur à déposer, les moyens de maintien en excès restant vides, ce qui permet de diminuer le nombre de types de supports nécessaires pour la pose de connecteurs différents.

Le support muni de ses pièces de contact peut ensuite directement être appliqué sur une plaque de circuit imprimé, à la main ou de nouveau par des moyens automatiques. Il est aussi possible de conserver en stock des supports munis de leurs pièces de contact pour une opération de dépôt ultérieure sur des plaques de circuit imprimé; vu que la partie active du contact est protégée par les moyens de maintien, le stockage peut être aussi long que nécessaire, sans que cette partie active ne risque de se salir ou de s'endommager.

Après que les extrémités inférieures des pièces de contact faisant saillie sur la face inférieure du support se soient positionnées et aient été introduites dans les trous correspondants de la plaque de circuit imprimé, le support est pressé contre la plaque afin que toutes les pièces de contact soient correctement enfoncées, chacune dans son trou métallisé et qu'elle y soient maintenues en position soit par des moyens mécaniques, soit par soudage selon une manière connue de la technique, soit manuellement, soit par un procédé de soudure à la vague par exemple. Durant cette éventuelle opération de soudage, et comme il a été dit précédemment, la transmission de chaleur entre les pièces de contact et le support est réduite, de par les faibles surfaces de contact; de ce fait les pièces de contact restent maintenues et fixées, chacune par ses propres moyens de maintien, sans possibilité de bouger. D'autre part, vu que les surfaces supérieures des portions supérieures des pièces de contact sur lesquelles débouchent les logements de contact ou les embouts mâles sont recouvertes par la surface de fond du support, respectivement par un logement adéquat, aucune projection de soudure ne peut y pénétrer. Les opérations décrites ici sont semblables pour les parties qui concernent une méthode de fixation par soudage en surface des pièces de contact sur une plaque de circuit imprimé.

Dès que les soudures sont refroidies ou que les pièces de contact sont fermement fixées au circuit imprimé, il est possible de retirer le support, manuellement ou par des moyens automatiques, pour un réemploi ultérieur. On rencontre ici un autre avantage du support comportant des moyens de maintien selon l'invention dont les surfaces d'appui avec les pièces de contact sont limitées, ce qui restreint d'autant la force nécessaire pour le retrait du support après que les pièces de contact aient été fixées au circuit imprimé.

Il n'est pas obligatoire que le support soit retiré immédiatement après que les pièces de contact aient été fixées, mais il peut demeurer sur les pièces de contact, tant qu'il n'est pas nécessaire d'y monter un élément ou un circuit intégré, afin de protéger les contacts contre toute souillure ou poussière qui sinon pourrait pénétrer dans les logements des contacts femelles ou contre tout endom-magement des parties mâles des contacts.

A côté de cette forme d'exécution simple d'un support capable de ne déposer en une opération que les pièces de contact correspondant à un seul connecteur, il est possible de prévoir un support spécialisé, capable de déposer simultanément les pièces de contact nécessaires à plusieurs connecteurs, chacun comportant éventuellement des pièces de contact de types différents. Cette forme d'exécution est spécialement adaptée à des productions automatiques en série mais peut aussi être utilisée pour une production manuelle.

Un exemple de support selon cette forme d'exécution est illustré à la fig. 10. La plaque 30 du circuit imprimé 3 comprend une pluralité de trous métallisés ou d'emplacements pour une soudure en surface 31, chacun ou plusieurs d'entre eux devant recevoir une pièce de contact 2 afin de réaliser par exemple un connecteur à douze contacts sur deux rangées 35A, un autre connecteur à six contacts sur deux rangées 35B, un autre connecteur constitué d'un seul contact 35C, un autre connecteur à six contacts disposés en cercle 35D et encore un autre connecteur à sept contacts sur une seule rangée 35E. Les contacts de chacun de ces connecteurs peuvent être de types différents. La plaque 30 peut supporter en outre un ou plusieurs composants quelconques 36 qui peuvent y être déjà installés. Les pistes métalliques reliant les différents trous ou emplacements métallisés 31 avec les composants 36 déjà installés ou d'autres à installer ultérieurement sont disposées de préférence sur la face inférieure de la plaque 30 et ne sont donc pas visibles ici. Un bord de la plaque 30 est muni d'une pluralité de contacts 37 qui seront ultérieurement engagés dans un connecteur adéquat. La plaque 40 du support 4 selon cette forme d'exécution est de forme et de dimensions adaptées à celles de la plaque 10; elle est généralement de forme rectangulaire. Les moyens de maintien, selon l'une quelconque des formes d'exécution décrites précédemment, sont disposés sur la face inférieure de la plaque 40; ils ne sont pas visibles sur la figure. De préférence toutes les pièces de contact 2 qui sont à installer dans les trous ou emplacements 31 de la plaque 30 sont disposées dans les moyens de maintien de la plaque 40; elles ont été représentées sur la figure comme si la plaque 40 était transparente. Afin de pouvoir appliquer la plaque 40 contre la plaque 30, des découpes 41 ont été aménagées sur la plaque 40 aux endroits correspondant aux emplacements des éléments 36 déjà installés sur la plaque 30. Il est donc possible, à l'aide d'une plaque 40 comme décrite, de présenter simultanément toutes les pièces de contact 2 en face des trous ou emplacements métallisés 31 prévus pour les recevoir, de les y positionner et de les

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maintenir en position durant la fixation. Cette forme d'exécution du support permet d'effectuer le travail de montage des pièces de contact de plusieurs connecteurs en une seule opération, ces connecteurs étant éventuellement destinés à des éléments de types différents les uns des autres, de manière manuelle ou automatique, ce qui est un fort gain de temps, respectivement de productivité. Comme pour les supports décrits précédemment, le support 40 peut être laissé provisoirement sur la plaque 30 après que les pièces de contact 2 y aient été soudées, afin de les protéger contre des salissures ou des poussières.

Un support selon cette forme d'exécution ou selon la forme d'exécution plus simple correspondant à un seul connecteur décrite précédemment peut, si nécessaire, s'accomoder de pièces de codage ou de positionnement 39 déjà disposées sur la plaque de circuit imprimé, en prévoyant dans la plaque du support une découpe 39A correspondante, ou alors une pièce de codage métallique 38 peut tout aussi bien être disposée et maintenue sur le support par des moyens de maintien semblables à ceux décrits plus haut pour les pièces de contact, puis installée dans un trou correspondant 38A et fixée sur la plaque de circuit imprimé de la même manière que décrite précédemment pour les pièces de contact.

Les différents formes d'exécution d'un support selon l'invention ont été décrites s'appliquant à la pose de pièces de contact destinées à un ou plusieurs connecteurs ou socles de circuits intégrés sur une plaque de circuit imprimé. Un support tel que décrit peut tout aussi bien être utilisé pour déposer des pièces de contact destinées à recevoir d'autres éléments, par exemple des composants électroniques discrets, des tubes électroniques ou un autre connecteur fixant une plaque de circuit imprimé auxiliaire. Il est même possible, pour certaines applications particulières, qu'un support selon l'invention puisse s'accomoder, à côté de moyens de maintien selon l'une quelconque des formes d'exécution décrites, d'autres moyens de maintien déjà connus de la technique.

Comme il a été dit précédemment, il est possible d'utiliser un matériau synthétique, de préférence une matière plastique, relativement bon marché pour la confection de tels supports, vu qu'il n'est pas nécessaire que le support résiste à des températures élevées. Les seules qualités exigées du matériau utilisé sont une certaine solidité dans le cas où le support est destiné à être réutilisé de nombreuses fois ainsi qu'une certaine élasticité afin de bien maintenir les pièces de contact. On a vu toutefois, que par une conformation et un dimen-sionnement judicieux des moyens de maintien, il est possible d'en augmenter l'élasticité tout en assurant un serrage constant de la pièce de contact, ce qui permet d'employer des pièces de contact constituées d'un matériau facilement usinable, donc relativement bon marché. Vu que le support est constitué d'une plaque de support et de moyens de maintien formant ensemble un seul bloc, sans aucune pièce mobile et sans pièce auxiliaire, il est facilement obtenu par moulage.

Claims (29)

Revendications

1. Support (1, 4) de positionnement et de maintien pour des pièces de contact (2) de connecteurs, destinées à être fixées sur une plaque (30) de circuit imprimé (3), constitué d'une plaque support (10, 40) comprenant une pluralité de moyens de maintien individuels (11, 12, 13, 14, 16, 18) pour chaque pièce de contact, caractérisé en ce que les-dits moyens de maintien individuels sont constitués d'un nombre supérieur à deux d'appuis (11 A, 12A, 13A, 15), l'un au moins desdits appuis étant destiné à être en contact par au moins une portion de surface ou au moins une portion de ligne ou au moins un point, avec une surface périphérique extérieure de la portion supérieure (20) de la pièce de contact.

2. Support selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de maintien sont configurés de telle façon que les pièces de contact puissent être maintenues perpendiculairement à ladite plaque support.

3. Support selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens de maintien sont élastiques et permettent un mouvement latéral et/ou une inclinaison latérale selon n'importe quelle direction tout en assurant une pression de serrage environ constante.

4. Support selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de maintien individuels sont constitués de trois ou quatre plots (11) s'étendant perpendiculairement à la plaque de support et dont au moins une portion de la surface périphérique de chaque plot est cylindrique pour être tangente selon une génératrice (11 A) à la surface périphérique extérieure de la portion supérieure d'une pièce de contact.

5. Support selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de maintien individuels sont constitués de trois ou quatre plots (11) s'étendant obliquement par rapport à la plaque de support, les axes desdits plots convergeant vers un point devant se situer sur l'axe d'une pièce de contact positionnée au moins une portion de la section supérieure de chaque plot est circulaire pour être tangente selon un point (11 A) à la surface périphérique extérieure de la portion supérieure de la pièce de contact.

6. Support selon l'une des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que lesdits plots comportent un trou central (11 B) afin d'en augmenter l'élasticité.

7. Support selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de maintien individuels sont constitués d'une première bordure comportant une portion de surface rectiligne (12) pour être tangente selon une génératrice (12A) à la surface périphérique extérieure de la portion supérieure d'une pièce de contact et d'une seconde bordure comportant des portions de surface cylindriques (13) pour être tangentes chacune selon une génératrice (13A) à la surface périphérique extérieure de la portion supérieure d'une pièce de contact, lesdites bordures s'étendant perpendiculairement à la plaque de support.

8. Support selon la revendication 3, caractérisé

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en ce que les moyens de maintien individuels sont constitués d'un logement creux (14) perpendiculaire à la plaque de support et dont la surface périphérique intérieure comporte au moins trois nervures (15) se projetant radialement vers le centre dudit logement, les arêtes desdites nervures étant destinées chacune à être en contact avec au moins une portion d'une génératrice de la surface périphérique extérieure de la portion supérieure d'une pièce de contact.

9. Support selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de maintien individuels sont constitués d'un logement creux (16) perpendiculaire à la plaque de support et dont la surface périphérique intérieure comporte au moins trois nervures (15) se projetant vers une ligne décalée par rapport au centre dudit logement, les arêtes desdites nervures étant destinées chacune à être en contact avec au moins une portion d'une génératrice de la surface périphérique extérieure de la portion supérieure d'une pièce de contact.

10. Support selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de maintien individuels sont constitués d'un logement creux tronconique (18) dont l'axe est perpendiculaire à la plaque support, l'arête circulaire (18A) ayant le plus petit diamètre du logement tronconique étant destinée à être en contact avec une ligne circulaire de la surface périphérique extérieure de la portion supérieure d'une pièce de contact.

11. Support selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de maintien individuels sont constitués d'un logement creux cylindrique dont l'axe est perpendiculaire à la plaque support, ledit logement permettant le contact, par des génératrices, avec des arêtes de la surface périphérique extérieure de la portion supérieure (26, 27) d'une pièce de contact.

12. Support selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de maintien sont constitués d'un logement creux cylindrique dont i'axe est perpendiculaire à la plaque support, une ligne circulaire de la surface cylindrique dudit logement étant destinée à être en contact avec une ligne circulaire de la surface périphérique extérieure bombée (28) d'une pièce de contact.

13. Support selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la hauteur de chacun desdits logements individuels doit être égale ou inférieure à la hauteur de la portion d'une pièce de contact destinée à rester au-dessus de la surface supérieure d'une plaque de circuit imprimé après fixation de la pièce de contact audit circuit imprimé.

14. Support selon la revendication 13, caractérisé en ce que la surface du fond (10A) du logement individuel permet l'appui et le recouvrement de la surface supérieure de la portion supérieure d'une pièce de contact.

15. Support selon l'une des revendications 13 ou 14, caractérisé en ce qu'un autre logement (1 OB) est prévu dans la plaque de support, débouchant sur la surface de fond, afin de s'accommoder d'un embout mâle (25) d'une pièce de contact.

16. Support selon la revendication 15, caractérisé en ce que les dimensions transversales de l'autre logement permettent un mouvement et/ou une inclinaison latérale selon n'importe quelle direction dudit embout mâle.

17. Support selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pluralité de moyens de maintien individuels sont disposés conformément à la géométrie des contacts d'un connecteur pour un dispositif électrique ou un circuit électronique ou un circuit intégré.

18. Support selon l'une des revendications 1 à 16, caractérisé en ce que la pluralité de moyens de maintien individuels sont disposés conformément à la géométrie des contacts d'au moins deux connecteurs pour dispositifs électriques et/ou circuits électriques et/ou circuits intégrés.

19. Support selon la revendication 18, caractérisé en ce que les moyens de maintien sont de types différents.

20. Support selon l'un des revendications 17 à

19, caractérisé en ce que la plaque support (40) comprend des ouvertures (41) permettant le passage d'éléments (36) déjà disposés sur une plaque de circuit imprimé.

21. Support selon l'une des revendications 17 à

20, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de maintien individuels pour au moins une pièce de codage (38).

22. Support selon l'une des revendications 17 à

21, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (39A) permettant de s'accommoder d'au moins une pièce de codage (39) disposée sur une plaque de circuit imprimé.

23. Support selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est réutilisable.

24. Support selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est constitué en une pièce et qu'il est obtenu par un procédé de moulage d'un matériau synthétique.

25. Utilisation d'un support selon l'une des revendications précédentes comme pièce de stockage.

26. Utilisation d'un support selon l'une des revendications 1 à 24 pour le positionnement de pièces de contact dans des trous aménagés dans une plaque de circuit imprimé et pour le maintien en position desdites pièces de contact durant leur fixation sur la plaque de circuit imprimé.

27. Utilisation d'un support selon l'une des revendications 1 à 24 pour la couverture de pièces de contact après leur fixation sur une plaque de circuit imprimé.

28. Utilisation d'un support selon l'une des revendications 1 à 24 par des moyens manuels de chargement des pièces de contact sur ledit support et/ ou de positionnement et/ou de fixation et/ou de retrait dudit support après fixation des pièces de contact sur une plaque de circuit imprimé.

29. Utilisation d'un support selon l'une des revendications 1 à 24 par des moyens mécaniques automatiques de chargement des pièces de contact sur ledit support et/ou de positionnement et/ou de fixation et/ou de retrait dudit support après fixation des pièces de contact sur une plaque de circuit imprimé.

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